Nicolas Norrito sur « les éditeurs face aux grands moments de censure d’État ».
▻https://nantes.indymedia.org/articles/37272
Dimanche 26 mars, 15h15, Saint-Denis (93).
Nicolas Norrito sur « les éditeurs face aux grands moments de censure d’État ».
▻https://nantes.indymedia.org/articles/37272
Dimanche 26 mars, 15h15, Saint-Denis (93).
Le troquet de Jack London
par Nicolas Norrito,
paru dans CQFD n°148 (novembre 2016)
▻http://cqfd-journal.org/Le-troquet-de-Jack-London
Le 22 novembre, cela fera un siècle que John Griffith Chaney alias Jack London aura vidé son dernier godet. À Oakland subsistent les planches du troquet où l’auteur du Loup des mers traîna ses guêtres. Ambiance.
La fabrique du théâtre : entretien avec Guillaume Mazeau
Propos recueillis par Nicolas Norrito
▻http://cqfd-journal.org/La-fabrique-du-theatre-entretien
« Le travail du dramaturge ressemble à celui de l’historien, de l’anthropologue ou du sociologue. »
Spécialiste de la Révolution française, maître de conférences à la Sorbonne, Guillaume Mazeau est l’auteur du Bain de l’histoire. Charlotte Corday et l’attentat contre Marat (Champ Vallon, 2009), un livre époustouflant issu de sa thèse. Il vient de consacrer dix-huit mois à l’élaboration de la pièce Ça ira. Fin de Louis, avec Joël Pommerat, l’un des poids lourds du théâtre français. Décryptage.
« Le prétendu “livre numérique” représente moins de 0,4 % du marché »
Par Nicolas Norrito
▻http://cqfd-journal.org/Le-pretendu-livre-numerique
Dominique Mazuet anime la librairie Tropiques, rue Raymond-Losserand, dans le XIVe arrondissement de Paris – un lieu chaleureux où l’on flâne, où l’on peut rencontrer des auteur-e-s et même boire un verre en imaginant un autre futur. Il anime l’Association de défense des métiers du livre et vient de publier un brûlant petit bouquin. Échos d’une colère constructive.
Appel des 451 : un plaidoyer pour le papier
Par Nicolas Norrito
▻http://cqfd-journal.org/Appel-des-451-un-plaidoyer-pour-le
Les 12 et 13 janvier 2013, c’est chez le dramaturge anarchiste Armand Gatti, à la Parole errante (Montreuil), et à l’invitation du collectif qui anime la librairie Michèle-Firk, que se sont retrouvés quelque deux cents acteurs des métiers du livre – libraires indépendants, éditeurs, auteurs, bibliothécaires, diffuseurs –, pour un week-end de rencontres studieuses et festives. Ces ateliers faisaient suite à la publication d’un texte intitulé « Appel des 451 », dans Le Monde, en septembre 2012, dénonçant la concentration des capitaux, l’industrialisation des professions et la déferlante technologique. En dépit d’une vingtaine d’heures de débats, les rencontres n’ont pas permis de dégager une plateforme commune. Elles ont néanmoins été l’occasion de riches échanges sur la question du E-book, sur l’opportunité ou non de boycotter Amazon, sur la nécessité de construire nos propres réseaux de diffusion à l’écart de ceux des grands groupes capitalistes – Hachette, Éditis, La Martinière. Enfin, l’ensemble des présents a réaffirmé son attachement au livre de papier, tout en déplorant la contradiction des actuels décideurs politiques qui affirment défendre les libraires de quartier tout en soutenant financièrement le développement du numérique.
Heyoka ne se rend pas
par Nicolas Norrito
▻http://cqfd-journal.org/Heyoka-ne-se-rend-pas
L’album a été produit par cinq labels. Où en est la scène punk combative aujourd’hui en termes de structures (lieux, fanzines, labels) ?
L’industrie culturelle est une vaste machine à faire du fric au service de l’idéologie dominante. Fidèles à la philosophie « Do It Yourself », nous gérons nos productions de manière totalement autonome. Les cinq labels, Maloka, LaDistroy, ZoneOnze, General Strike et Deviance fonctionnent sur des bases simples : pas de salariat, pas de contrat, prix de vente minimal, notre album à 8 euros par exemple, distribution indépendante, totale liberté de création et de production. Pour ce qui est de la scène punk combative aujourd’hui, il faut être réaliste, la situation est loin d’être simple. Nos musiques sont un vecteur très important de diffusion d’idées. Mais le peu de salles autogérées et de structures culturelles et sociales autonomes nous confine à très peu de visibilité. Nous avons un retard conséquent en termes d’organisation sur des pays comme l’Allemagne, par exemple.