person:stefan zweig

  • Julien Benda et la dérive intellectuelle des modernes
    http://www.dedefensa.org/article/julien-benda-et-la-derive-intellectuelle-des-modernes

    Julien Benda et la dérive intellectuelle des modernes

    Dans un livre célèbre, et recensé en son temps par René Guénon (il lui reprocha de confondre clerc et intellectuel), la Trahison des clercs, l’intellectuel juif peu orthodoxe Julien Benda tordait le cou justement à l’intelligentsia moderniste. La lèpre nationaliste, pour reprendre l’expression de Stefan Zweig dans son émouvant Monde d’hier, devait en effet emporter la vieille Europe libérale-élitiste d’Ortega et son cadre traditionnel d’avant quatorze (comme disait Bernanos on traversait l’Europe avec une carte de visite). Conditionné depuis Napoléon par un siècle de programmation et de bourrage de crâne social-chauvin, l’européen acceptera la boucherie héroïquedont se moque déjà Voltaire dans Candide. Mais on le reprogrammera après la guerre : (...)

  • Abolir les #frontières

    https://www.scienceshumaines.com/abolir-les-frontieres_fr_37457.html

    Dans Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen (1942), Stefan Zweig parle d’un monde antérieur à la Première Guerre mondiale où les frontières n’existaient pas pour les voyageurs et où la prise de conscience de l’immensité du monde à découvrir s’ouvrait aux Européens. La question d’un monde ouvert pour tous les habitants du monde n’est pas nouvelle, car elle a été déjà abordée par Emmanuel Kant dans son Projet de paix perpétuelle (1795) : il y distinguait le droit de visite du droit d’installation, reprise par Zigmunt Baumann dans ses travaux sur la mondialisation et la fluidité des échanges (une modernité liquide, selon ses termes). Cette question est néanmoins controversée. Dans son ouvrage L’Obsession des frontières (2007), Michel Foucher décrit un monde où il n’y a jamais eu autant de kilomètres de frontières depuis la chute du rideau de fer, tandis que Régis Debray dans Éloge des frontières (2010) montre qu’elles permettent de définir des communautés politiques et culturelles en leur sein.

  • Stefan #Zweig : « Avant 1914, la terre appartenait à tous ses habitants » | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-beuvelet/blog/181216/stefan-zweig-avant-1914-la-terre-appartenait-tous-ses-habitants

    Et de fait, rien ne rend peut-être plus palpable l’énorme régression dans laquelle est entrée l’humanité depuis la première guerre mondiale que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes et à leurs libertés. Avant 1914, la #terre appartenait à tous ses habitants. Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait. Il n’y avait pas de permissions, pas d’autorisations, et cela m’amuse toujours de voir l’étonnement des jeunes lorsque je leur raconte qu’avant #1914, je voyageais en Inde et en Amérique sans avoir de passeport et même n’en avais jamais vu aucun. On montait dans le train et on en descendait sans rien demander, sans qu’on vous demandât rien, on n’avait pas à remplir un seul de ces centaines de papiers qu’on réclame aujourd’hui. Il n’y avait ni permis, ni #visas, ni tracasseries ; ces mêmes #frontières qui, avec leurs douaniers, leur #police, leurs postes de #gendarmerie, sont aujourd’hui transformées en réseau de barbelés en raison de la #méfiance_pathologique de tous envers tous, n’étaient rien d’autre que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. C’est seulement après la guerre que le monde se vit bouleversé par le national-socialisme, et le premier phénomène qu’engendra cette épidémie spirituelle de notre siècle fut la #xénophobie : la haine ou du moins la peur de l’autre. On se défendait partout contre l’étranger, partout on l’excluait. Toutes les humiliations qu’autrefois on avait inventées exclusivement contre les criminels, on les infligeait maintenant à tous les voyageurs avant et pendant le voyage. Il fallait se faire photographier de droite et de gauche, de profil et de face, les cheveux coupés assez court pour que l’oreille fût visible, il fallait donner ses empreintes digitales, d’abord le pouce seul, puis les dix doigts, il fallait en plus présenter des certificats : de santé, de vaccination, de police, de bonne vie et mœurs, des recommandations, il fallait pouvoir présenter des invitations et des adresses de parents, il fallait fournir des garanties morales et financières, remplir des formulaires et les signer en trois, quatre exemplaires, et s’il manquait ne fût-ce qu’une feuille de ce tas de paperasses, on était perdu. »

    Stefan Zweig, Le monde d’hier, souvenir d’un européen, Folio-Essais n° 616, p. 530-532.

  • l’histgeobox : Charles Aznavour : « L’émigrant » (1954)
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2017/11/charles-aznavour-lemigrant-1954.html

    Dans le même temps, la guerre consacre une nouvelle forme de contrôle de l’Etat sur les individus par la généralisation du système des passeports et des visas. Il est décidément bien loin le temps où l’on pouvait circuler librement d’un pays à l’autre. Dans « Le Monde d’hier », Stefan Zweig note ainsi : « Avant 1914, la terre avait appartenu à tous les hommes. Chacun allait où il voulait et y demeurait aussi longtemps qu’il lui plaisait, il n’y avait point de permissions, point d’autorisations, et je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes gens, quand je leur raconte qu’avant 1914 j’avais voyagé dans l’Inde et en Amérique sans passeport, sans même en avoir jamais vu un. [...] Ces mêmes frontières qui , avec leurs douaniers, leur police, leurs postes de gendarmerie, sont transformées en systèmes d’obstacles, ne représentaient rien que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. »

  • LES GUERRES DE KARL KRAUS
    http://agone.org/libre/ebook_804.pdf


    Meme pas besoin de comprendre l’Allemand pour s’initier à Kraus. C’est en ligne. Bonne lecture :-)

    En guise d’introduction, Gerald Stieg
    Karl Kraus selon Pär Hallström
    Karl Kraus et la construction de la réalité virtuelle, Edward Timms
    Karl Kraus selon Max Horkheimer
    « La Loi ardente ». Elias Canetti auditeur et lecteur de Karl Kraus, Gerald Stieg
    « Lettre de Georges Canetti à Karl Kraus » (1934)
    Freud « et les conséquences ». Kraus et la psychanalyse,
    ou les enjeux d’une hostilité, Jean-François Laplénie
    Karl Kraus selon Stefan Zweig
    Kraus contre Musil : la guerre du silence, Stéphane Gödicke
    Karl Kraus selon Pierre Bourdieu
    « Apprendre à voir des abîmes là où sont des lieux communs » : le satiriste et la pédagogie de la nation, Jacques Bouveresse
    Karl Kraus selon Oskar Kokoschka, Kurt Tucholsky & Bertolt Brecht
    En traduisant Karl Kraus, Jean-Louis Besson et Heinz Schwarzinger — Pierre Deshusses

    DES DERNIERS JOURS À LA TROISIÈME NUIT

    « L’humanité, la balle lui est entrée par une oreille et ressortie par l’autre... », Karl Kraus, Extrait des Derniers Jours de l’humanité (1919), Traduit de l’allemand par Jean-Louis Besson & Henri Christophe

    « Un savetier de Bohême est plus proche du sens de la vie qu’un
    penseur néo-allemand... », Karl Kraus, Extrait de Troisième nuit de Walpurgis (1933), Traduit de l’allemand par Pierre Deshusses

    FACKELKRAUS, Textes traduits de l’allemand par Pierre Deshusses

    Fac-similé du n° 1 de la Fackel (1899)
    Le Flambeau, début avril 1899, Ire année, n° 1
    Fac-similé du n° 888 de la Fackel (1933)
    Fac-similé du n° 917-922 de la Fackel (1936)
    « L’aventure techno-romantique », mai 1918, XXe année, n° 474-483
    Fac-similé de l’appel à la démission du préfet Schober (1927)
    « Réponse d’une non-sentimentale à Rosa Luxemburg », novembre 1920, n° 554-556

    HISTOIRE RADICALE

    « Archives oubliées d’une résistance obscure à la guerre de trente
    ans du capitalisme mondial au XXe siècle. Introduction aux textes de
    Monatte, Chardon & Prudhommeaux », par Charles Jacquier

    « Pourquoi je démissionne du comité confédéral » par Pierre Monatte

    « Les anarchistes & la guerre : deux attitudes », par Pierre Chardon

    TROIS TEXTES SIGNÉS DU « CAMARADE A. P. », André Prudhommeaux

    « L’ordre règne en Allemagne. Le bilan de douze ans de “bolchevisation” du prolétariat allemand — I. De Max Hölz à Van der Lubbe »

    « La barbarie commence à un. Quand la presse bourgeoise découvre les atrocités hitlériennes »

    « Rudolf Rocker & la position anarchiste devant la guerre »

    Wolkenkuckucksheim
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolkenkuckucksheim

    Karl Kraus verfasste 1923 eine modernere Version von Die Vögel mit dem Titel Wolkenkuckucksheim.

    #Autiche #Allemagne #histoire #littérature #Coucouville_les_Nuées

  • Voyager sans visa - Visionscarto
    http://visionscarto.net/voyager-sans-visa

    Cette utopie, c’est le monde d’hier de Stefan Zweig :

    Avant 1914, la terre avait appartenu à tous les hommes. Chacun allait où il voulait et y demeurait aussi longtemps qu’il lui plaisait. Il n’y avait point de permissions, point d’autori­sations, et je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes, quand je leur raconte qu’avant 1914 je voya­geais en Inde et en Amérique sans posséder de passe­port, sans même en avoir jamais vu un.

    Le monde d’hier, souvenirs d’un Européen, 1942, trad. S. Niémetz.

  • 10月23日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-151023

    Top story: CIA director John O Brennan’s emails published on Wikileaks | Daily … www.dailymail.co.uk/news/article-3…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 09:26:45

    RT @zapata_painter: “La pause, elle aussi, fait partie de la musique.” (Stefan Zweig) #artwork © Zapata ¡Z! #stencil #mixedmedia pic.twitter.com/3TL7gV74y2 posted at 09:21:38

    RT @TATJANASL: Carol Bouquets and Angela Molina: the two Conchitas in ’That Obscure Object of Desire’ (19779 Luis #Buñuel pic.twitter.com/weU51hVdHj posted at 09:20:55

    そら姐さんが悪いわ blog.goo.ne.jp/kuru0214/e/ffc… posted at 09:19:10

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @booksandideas @piEtonpArisien @Kinzeuro posted at 09:14:11

    RT @mokkikunta: The Music Daily is out! paper.li/mokkikunta/mus… Stories via @DeathAndTaxes @amplifiedsteve @ChikuwaQ (...)

  • “Vingt-trois étrangers, et nos frères pourtant…”
    http://www.eauxglacees.com/Vingt-trois-etrangers-et-nos

    Les travaux et les jours. Nos travaux, et nos jours. Les jours d’aujourd’hui et le monde d’hier. Et de Stefan Zweig au groupe Manouchian, le rêve vivace d’un autre monde. "Et il est vrai que rien ne rend plus sensible le formidable recul qu’a marqué le monde depuis la première guerre mondiale que les restrictions apportées à la liberté de mouvement des hommes, et généralement à leurs droits. Avant 1914 la terre avait appartenu à tous les hommes. Chacun allait où il voulait et y demeurait aussi longtemps (...)

  • La préface du livre « #Le_monde_d'hier » de #Stefan_Zweig est troublante...
    « Chaque fois qu’au cours d’une conversation je rapporte à des amis plus jeunes des épisodes de l’époque antérieure à la Première Guerre, je remarque à leurs questions étonnées combien ce qui est encore pour moi la plus évidente des réalités est devenu pour eux de l’histoire, ou combien il leur est impossible de se le représenter. Et un secret instinct en moi leur donne raison : entre notre aujourd’hui, notre hier et notre avant-hier, tous les ponts sont rompus. Moi-même, je ne puis m’empêcher de m’étonner de l’abondance, de la variété que nous avons condensées dans l’étroit espace d’une seule existence – à la vérité fort précaire et dangereuse, surtout quand je la compare avec le genre de vie de nos devanciers. Mon père, mon grand-père, qu’ont-ils vu ? Ils vivaient leur vie tout unie sous sa forme. Une seule et même vie du commencement à la fin, sans élévations, sans chutes, sans ébranlements et sans périls, une vie qui ne connaissait que de légères tensions, des transitions insensibles. D’un rythme égal, paisible et nonchalant, le flot du temps les portait du berceau à la tombe. Ils vivaient sans changer de pays, sans changer de ville, et même presque toujours sans changer de maison ; les événements du monde extérieur ne se produisaient à vrai dire que dans le journal et ne venaient pas frapper à la porte de leur chambre. De leur temps, il y avait bien quelque guerre quelque part, mais ce n’était jamais qu’une petite guerre, rapportée aux dimensions de celles d’aujourd’hui, et elle se déroulait loin à la frontière, on n’entendait pas les canons, et au bout de six mois elle était éteinte, oubliée, elle n’était plus qu’une page d’histoire pareille à une feuille desséchée, et l’ancienne vie reprenait, toujours la même. Nous, en revanche, nous avons tout vécu sans retour, rien ne subsistait d’autrefois, rien ne revenait ; il nous a été réservé de participer au plus haut point à une masse d’événements que l’histoire, d’ordinaire, distribue à chaque fois avec parcimonie à tel pays, à tel siècle. Au pis aller, une génération traversait une révolution, la deuxième un putsch, la troisième une guerre, la quatrième une famine, la cinquième une banqueroute de l’Etat – et bien des peuples bénis, bien des générations bénies, rien même de tout cela. Mais nous, qui à soixante ans pourrions légitimement avoir encore un peu de temps devant nous, que n’avons-nous pas vu, pas souffert, pas vécu ? Nous avons étudié à fond et d’un bout à l’autre le catalogue de toutes les catastrophes imaginables (et nous n’en sommes pas encore à la dernière page).
    (…)
    Il m’a fallu être le témoin sans défense et impuissant de cette inimaginable rechute de l’humanité dans un état de barbarie qu’on croyait depuis longtemps oublié, avec son dogme antihumaniste consciemment érigé en programme d’action. Il nous était réservé de revoir après des siècles des guerres sans déclaration de guerre, des camps de concentration, des tortures, des spoliations massives et des bombardements de villes sans défense, tous actes de bestialité que les cinquante dernières générations n’avaient plus connus et que les futures, espérons-le, ne souffrirons plus. Mais, paradoxalement, dans ce même temps, alors que notre monde régressait brutalement d’un millénaire dans le domaine de la moralité, j’ai vu cette même humanité s’élever dans les domaines de l’intelligence et de la technique à des prodiges inouïs, dépassant d’un coup d’aile tout ce qu’elle avait accompli en des millions d’années : la conquête de l’éther par l’avion, la transmission à la seconde même de la parole terrestre sur toute la surface de notre globe, et, la fission de l’atome, la victoire remportée sur les maladies les plus insidieuses, la réalisation presque journalière de nouveaux exploits qui semblaient hier encore impossibles. Jamais jusqu’à notre époque l’humanité dans son ensemble ne s’est révélée plus diabolique par son comportement et n’a accompli tant de miracles qui l’égalent à la divinité »
    Stefan ZWEIG, Le monde d’hier, Belfont, 1993 [1972], pp.8-11.

    #histoire #littérature
    cc @reka @fil

  • Stefan ZWEIG, « Appel aux Européens »
    http://www.pressefederaliste.eu/Stefan-ZWEIG-Appel-aux-Europeens

    Ce petit livre, paru en mai 2014 aux éditions Bartillat, vient fort à propos nous rappeler les débats d’idées qui agitaient les intellectuels européens il y a quatre-vingts ans face à la montée des nationalismes. En ces temps de commémoration confuse de la Grande Guerre, deux courts (mais forts) inédits de Stefan Zweig, « La désintoxication morale de l’Europe » et « L’unification de l’Europe » tirent les leçons des sentiments pernicieux qui traversent une opinion publique complètement manipulée. Parmi les (...)

    #Numéro_165_—_Octobre_2014

  • Restaurants qui font à manger cuisine maison non industrielle, label fait maison
    http://restaurantsquifontamanger.fr

    Nous ne disons pas que tous les restaurants qui présentent plus de 50 plats, servent super vite et présentent des gâteaux parfaits font obligatoirement de la cuisine industrielle. Ils peuvent disposer de 5 cuisiniers et d’un pâtissier mais s’il n’y a que 10 tables, la méfiance est de rigueur.

    Nous ne voulons pas interdire la cuisine industrielle dans les restaurants, chacun fait ce qu’il veut mais doit le dire !

    Nous militons pour la transparence totale dans l’assiette quel que soit le type de restaurant.

  • Actualité de Stefan Zweig - Histoire - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-actualite-de-stefan-zweig-2013-06-15

    Parmi tous les grands noms qui ont brillé, dans l’entre-deux-guerres, au firmament de la littérature européenne, la plupart sont entrés au purgatoire des libraires et ils ont plus de place dans les évocations rétrospectives d’une époque, de ses passions, de ses sagesses, de ses folies, de ses controverses les plus instructives, que sur les tables de chevet. L’œuvre de Stefan Zweig échappe tout à fait à ce destin. À peine son œuvre est-elle tombée dans le domaine public, au début de notre année 2013, soixante-dix ans après son suicide survenu le 22 février 1942 au Brésil, que les éditions nouvelles se sont multipliées en France, chez Flammarion, chez Robert Laffont, et notamment dans la prestigieuse collection de la Pléiade chez Gallimard voici quelques semaines. Les ventes ont répondu aussitôt à cette ardeur éditoriale. Stefan Zweig est toujours abondamment lu, à telle enseigne que j’ai été incité à l’inscrire dans la série des grands personnages que nous tâchons à ce micro, de temps en temps, d’apprécier, de comprendre et de mesurer l’actualité. Que cet auteur puisse parler fort à nos contemporains, la preuve en est faite. Mais l’explication vaut d’être éclaircie, à si longue distance de cette Grande Guerre, que l’on va commémorer cent ans après, et qui a tant compté dans l’œuvre, dans la sensibilité et dans l’influence de Stefan Zweig. Jacques Le Rider, directeur d’études à l’École des Hautes Études, spécialiste reconnu de l’histoire culturelle de l’Autriche et de l’Allemagne, le connaît bien, et je vais faire fond ce matin sur sa compétence. Jean-Noël Jeanneney

    #Stefan_Zweig #littérature

  • Apollinaire et Zweig tombent dans le #domaine_public en 2013 | Culturebox
    http://www.francetv.fr/culturebox/apollinaire-et-zweig-tombent-dans-le-domaine-public-en-2013-130457

    Le 1er janvier, l’oeuvre de l’écrivain autrichien Stefan Zweig (1881-1942) tombera dans le domaine public, et, en septembre, ce sera celle du poète Guillaume Apollinaire (1880-1918), entraînant un boom de nouvelles publications et la convoitise des éditeurs numériques, qui lorgnent sur les contenus gratuits.
    Par Culturebox (avec AFP)

    Les règles de la durée de la propriété intellectuelle sont assez complexes : depuis la loi du 27 mars 1997, transposant une directive européenne, la protection des droits d’auteur est de 70 ans post mortem. L’ancien système français était de 50 ans après la mort de l’auteur.

    Par ailleurs, il existe des prolongations pour les années de guerre et pour les auteurs « morts pour la France ». Ainsi, l’oeuvre d’Apollinaire, disparu le 9 novembre 1918, tombera seulement dans le domaine public en septembre 2013, le poète ayant été déclaré « mort pour la France ».

    En revanche, l’auteur de « La Confusion des sentiments », Stefan Zweig, qui s’est suicidé le 22 février 1942 au Brésil, tombe dans le domaine public au 1er janvier suivant le 70e anniversaire de sa mort. Tout comme l’Autrichien Robert Musil, décédé le 15 avril 1942.