• Caricatural, ultra-politisé : le grand n’importe quoi du nouveau #musée_d'Histoire de #Lyon

    Nous avons visité la nouvelle #exposition_permanente du #musée niché dans le vieux Lyon : un parcours déroutant, regorgeant de lacunes, défendant une vision de l’#histoire_engagée et surtout trompeuse.

    Le jour de notre visite, un dossier de presse le martèle, en #écriture_inclusive : le nouveau parcours du musée d’Histoire de Lyon, qui achevait samedi 2 décembre une réorganisation commencée en 2019, a été « co-construit », aussi bien avec des « expert.es » que des témoins et… « témouines », citoyens anonymes de Lyon. Une des conceptrices du musée le détaille : « On est allé en ville, on a posé des questions aux passants, à des jeunes qui faisaient du skate pour leur demander leur récit de la ville ». Un postulat de départ qui fait sourire autant qu’il inquiète et augure du sentiment qu’on éprouvera pendant toute la visite.

    Celle-ci tient par-dessus tout à s’éloigner de la si décriée approche chronologique. Une première salle « questionne » donc la ville, exposant pêle-mêle des objets touristiques ou sportifs récents (maillot de foot), sans enseignement apparent. Il faudra s’y faire : l’histoire n’est pas vraiment au centre du musée d’histoire. La fondation de la ville est évoquée au détour d’un panneau sur lequel un Lyonnais de l’Antiquité exhibe sa… Rolex. Une farce assumée par le musée, dont les guides nous préviennent que les anachronismes fleuriront tout au long des salles. On se mettrait à rire si le musée n’était pas destiné aux enfants aussi bien qu’aux adultes, avec la confusion que ces erreurs assumées entraîneront chez les premiers.
    L’homme blanc quasi absent de... l’industrie lyonnaise

    Les salles, justement, sont magnifiques dans cet hôtel de Gadagne, bâti au XVIe siècle. Mais l’architecture des lieux ne semble pas devoir nous intéresser : un tout petit cartel pour présenter une cheminée monumentale, puis plus rien. Les objets historiques sont rares et s’effacent au profit de montages photographiques et de récits (tous en écriture inclusive bien sûr) de quatre personnages fictifs censés raconter la ville : trois femmes nées à différents siècles, et Saïd, ouvrier devenu bénévole associatif. À l’étage suivant, une pirogue-vivier datée de 1540 trône quand même, dans une ambiance bleutée : c’est la partie consacrée au Rhône et à la Saône. Quelques (beaux) tableaux figurant des scènes de vie des deux fleuves sont exposés... à quelques centimètres du sol : cette seconde partie est dédiée aux enfants de cinq ans et l’on apprend que deux groupes de maternelle ont été consultés pour la concevoir. Des jeux ont été élaborés avec eux, « sans mauvaise réponse pour ne pas être moralisateurs » et parce que le musée est un avant tout un lieu d’amusement. Nous commençons à le croire.

    La suite de l’exposition permanente, qui aborde le sujet de l’industrie lyonnaise, prend toutefois un tour nettement plus désagréable, voire odieux. Voyons bien ce que nous voyons : une absence quasi totale de référence aux ouvriers masculins et blancs. Un métier à tisser inanimé constitue la seule preuve tangible de l’existence des canuts et une salopette vide accrochée au mur figure le prolétariat du XXe siècle. Une véritable provocation car les ouvrières sont elles bien mises en avant, et surtout les travailleurs immigrés. Le directeur, Xavier de La Selle, avait prévenu : « Le concept de Lyonnais de souche n’a aucun sens. » Un visiteur manquant de recul sortira de cette pièce convaincu que la ville n’a été construite que par le travail de femmes et de maghrébins. Le prisme social de l’histoire aurait pu présenter ici un réel intérêt : il est manipulé pour servir une vision politique qu’on ne peut qualifier autrement que de délirante.

    Et nous ne sommes pas au bout de ce délire : la dernière partie, celle qui vient d’être révélée au public, porte sur les « engagements » des Lyonnais. On entre ici dans un bric-à-brac stupéfiant, synthèse gauchiste assumée faisant de l’histoire politique de Lyon une sorte de grande convergence des luttes. Sur les murs et dans les vitrines, des nuages de mots à peu près tous synonymes de rébellion, des pancartes féministes, un haut-parleur, et même un objet sordide : un fait-tout utilisé par une avorteuse locale, célèbre semble-t-il, qui y stérilisait ses ustensiles médicaux mais y cuisait aussi ses pâtes. Le père Delorme, prêtre connu pour avoir organisé en 1983 une grande marche contre le racisme, est abondamment glorifié. Rappelons qu’en matière de religion, le musée ne nous a toujours pas expliqué pourquoi et quand fut construite la basilique de Fourvière ! L’autre référence au catholicisme dans la ville est celle du Sac de Lyon par les calvinistes, une œuvre de bois peint de 1565 décrivant des scènes de pillage, un bûcher d’objets liturgiques, des moines chassés. Son intérêt historique est toutefois anéanti par le commentaire de notre guide, qui n’y voit « pas du tout une scène violente ».

    Désacralisation du savoir

    À ce stade, le musée d’Histoire de Lyon réussit son pari : il n’est plus qu’un divertissement. On aborde une salle qui couvre à rebours la crise algérienne, la Seconde Guerre mondiale et enfin la Révolution. Cette dernière ne fait l’objet que d’un panneau succinct. Le musée est-il ennuyé de devoir évoquer plus en détail les tendances contre-révolutionnaires de Lyon ? À propos de Joseph Chalier, qui avait mis en place une dictature sanguinaire dans la ville avant d’être renversé par le peuple en 1793, un commentaire : « Certains l’ont considéré comme un martyr de la liberté. » L’homme avait commandé la première guillotine à Lyon et préconisait de l’installer sur le pont Morand afin que « les têtes tombent directement dans le Rhône »... Le principal historien consulté sur cette époque, Paul Chopelin, est entre autres fonctions président de la Société des études robespierristes. Enfin, une galerie des grandes figures de l’histoire lyonnaise conclut ce drôle de parcours. Miracle : il s’y trouve presque autant de femmes que d’hommes. Quitte à ce que la première conseillère municipale féminine y tienne la même place qu’Édouard Herriot, maire pendant près d’un demi-siècle. Pas de portrait de Raymond Barre en revanche, mais une lettre anonyme fièrement disposée, le qualifiant de « peu regretté [maire], qui de toute sa carrière s’est bien peu occupé du sort de ceux que son système économique met de côté ».

    Tirons un bilan positif : il n’est pas donné à tout amateur d’histoire d’expérimenter une telle distorsion, une telle désacralisation du savoir. Aux inventions « pédagogiques » en vogue, pour certaines réussies mais souvent inutiles, le musée d’histoire de Lyon ajoute un militantisme qui laisse pantois, et ignore des pans entiers de l’histoire lyonnaise, ne faisant qu’effleurer le reste. L’équipe du musée est certes enthousiaste, convaincue de bien faire, mais s’est méprise sur la notion d’engagement. Plus qu’une déception, pour une structure qui emploie 50 personnes (et exploite aussi un musée de la marionnette et de guignol, peut-être moins amusant) avec un budget annuel d’environ 3 millions d’euros. Son projet scientifique et culturel, validé par l’État, bénéficie du plein soutien de l’actuelle mairie : le maire Grégory Doucet (EELV) se dit ainsi « admiratif du travail colossal » des équipes du musée d’une ville « profondément humaine, tissée par les lumières du monde ». Un tissu, oui, mais pas vraiment de lumière.

    https://www.lefigaro.fr/histoire/mensonger-ultra-politise-le-grand-n-importe-quoi-du-nouveau-musee-d-histoir

    Mots-clé tirés de l’article et de la vidéo :
    #wokisme #woke #révolution_culturelle_woke #intersectionnalité #affaire_de_Grenoble #militantisme #militants_extrémistes #ségrégationnisme #séparatisme #pride_radicale #non-mixité #genre #panique_morale #anti-wokisme #universalisme #universités #culture #films #imaginaire #civilisation_occidentale #industrie_lyonnaise #woke-washing #engagement #père_Delorme #1983 #Marche_pour_l'égalité_et_contre_le_racisme #planning_familial #catholicisme #racisme_systémique #Sac_de_Lyon #divertissement #Joseph_Chalier #histoire #Paul_Chopelin #militantisme

    Les invité·es :

    1. #Nora_Bussigny, autrice de ce #livre :
    Les Nouveaux Inquisiteurs


    https://www.albin-michel.fr/les-nouveaux-inquisiteurs-9782226476951

    2. #Pierre_Valentin, auteur de ce livre :
    L’#idéologie_woke. Anatomie du wokisme


    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

    3. #Samuel_Fitoussi :
    https://www.wikiberal.org/wiki/Samuel_Fitoussi
    (et je découvre au même temps « wikilibéral »)
    –-> qui parle notamment du film #Barbie (min 18’30)

    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

  • Fleuron des droits des femmes, la maternité des Lilas en proie à des accusations de violences | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040423/fleuron-des-droits-des-femmes-la-maternite-des-lilas-en-proie-des-accusati

    En décembre 2020, sept soignantes ont porté plainte contre un anesthésiste de l’établissement. Elles l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent le manque de soutien de leur direction. Le Conseil de l’Ordre a rejeté les requêtes de 23 sages-femmes.

    Elsa Sabado

    4 avril 2023 à 11h41

    Accouchement dans le silence, dans le noir ou dans l’eau, chant prénatal... La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), qui lutte depuis plusieurs années pour sa survie, promet aux parents un cocon pour accueillir leur nouveau-né dans un environnement exempt de violences. Parce qu’elles poursuivent cette ambition, des soignantes de la maternité (MDL) ont dénoncé les violences qu’elles disent avoir subies au sein de leur propre institution.

    https://jpst.it/3aqbA

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Le Planning familial de la Gironde ciblé par un groupuscule d’extrême droite pour la deuxième fois en deux semaines
    Un message contre le droit à l’avortement a été inscrit en rouge sur la façade des locaux à Bordeaux. L’association a déposé une nouvelle plainte « pour délit d’entrave à l’IVG ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/le-planning-familial-de-la-gironde-cible-par-un-groupuscule-d-extreme-d

    Article rédigé par
    franceinfo avec AFP
    France Télévisions
    Publié le 24/02/2023 07:19 Mis à jour le 24/02/2023 07:40

    « Ces attaques sont inadmissibles et choquantes. » Pour la deuxième fois en deux semaines, le Planning familial de la Gironde a été vandalisé par un #groupuscule_d'extrême_droite, a annoncé l’association, jeudi 23 février, dans un communiqué. Cette dernière a déposé une plainte « pour délit d’entrave à l’IVG », comme la première fois.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, « une inscription en lettres rouges, ciblant l’#IVG, revendiquée par ’#Action_directe_identitaire' et une Croix de Lorraine » ont été inscrits sur la façade de nos locaux à Bordeaux, a précisé à l’AFP Annie Carraretto, coprésidente du Planning familial dans le département. D’après elle, le précédent message découvert sur la devanture le 8 février « visait, lui, les actions menées en faveur de la #contraception_masculine ».

    « Faire front commun face à ces attaques incessantes »

    « Si l’inscription diffère, le message reste le même : nos actions pour défendre les #droits_sexuels
    _ et_reproductifs dérangent. Mais nous ne nous laisserons jamais impressionner ni par ces méthodes, ni par ces personnes. Attaquer notre devanture, c’est aussi tenter d’intimider nos publics par des actions ’choquantes’ », écrit le Planning familial.

    Ces « attaques » sont « la traduction d’une extrême droite de plus en plus implantée et décomplexée sur notre territoire, comme en témoigne le grand nombre d’élus locaux attachés au Rassemblement national. Elles sont aussi l’expression d’un conservatisme anti-choix, anti-IVG, anti-LGBT fort sur notre ville de #Bordeaux », estime le #Planning_familial. Afin de « faire front commun face à ces attaques incessantes », l’association appelle à un rassemblement de soutien le 1er mars à 17h30 à Bordeaux.

    De son côté, le maire de la ville, Pierre Hurmic, a condamné « avec la plus grande fermeté », sur Twitter, cette « attaque inadmissible qui démontre la décomplexion de ces idées nauséabondes ».

  • Accouchement physiologique : quel avenir ? – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/19/accouchement-physiologique-quel-avenir

    Ce texte a été mis en ligne le 19 octobre 2022, soit, à un moment où l’on sait que la maternité des Lilas échappe à la menace de la fusion avec la clinique Vauban de Livry-Gargan et que l’on connaît le nouveau schéma général imposé par l’ARS.

    Selon ce schéma, le service d’orthogénie reste aux Lilas et le service d’accouchement est adossé à une structure médicale d’une autre ville.

    Fait nouveau, qui mérite d’être souligné, il est prévu que cet adossement se fasse auprès d’un établissement public. Deux hypothèses, au titre de nouveau prétendant au mariage forcé, sont à nouveau sorties du tiroir de l’ARS : d’une part, le grand retour du CHI André Grégoire de Montreuil et, d’autre part, la clinique des Bluets, réputée pour être historiquement proche de la maternité des Lilas, du point de vue des méthodes d’accouchement physiologique1.

    Les menaces sur la fin du bail de la maternité semblent levées mais les problèmes posés par les dérives de gestion de l’association Naissance (qui représente officiellement la maternité des Lilas) restent entiers2.

    Je tâcherai, dans un autre texte, de comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là. Pour l’heure, il me semble que la priorité devrait être de permettre à la maternité de « sortir de la nasse ».

    En rédigeant les lignes qui suivent, je me suis humblement donné comme but, de contribuer à cet objectif. J’aurais, bien entendu l’occasion de défendre ces positions, lors de la prochaine réunion publique du collectif de soutien à la maternité des Lilas.
    Analyse de la situation, à chaud

    Les informations fournies en octobre 2022 permettent de lever le doute sur les hypothèses des plus inquiétantes que j’ai évoquées après la parution de l’article du Monde du 28 août 2022.

    La maternité dispose donc encore d’un répit supplémentaire, ce qui n’est pas du luxe.

    On pourra dire, comme cela a été évoqué en réunion, que le « recul » de l’ARS représente une victoire, faisant suite à la mobilisation qui s’est mise en place depuis le printemps dernier (rassemblements, pétitions, articles de presse, etc.). Sans aucun doute !

    Néanmoins, il me semble indispensable de rester lucide :

    Primo, depuis plus de dix ans, ce n’est pas la première fois que l’ARS revient sur ce qu’elle a dit ; d’une certaine manière, cela constitue même sa spécialité.

    Quels que soient les obstacles rencontrés, en dépit de ses contradictions ou de ses propres revirements, l’agence régionale de Santé Île-de-France, tel le gros matou d’un dessin animé, retombe toujours sur ses pattes pour finalement parvenir à ses fins.

    Qui pourrait honnêtement prétendre que la situation actuelle de la maternité des Lilas représente une avancée par rapport à celle de juin 2011 ?

    Si l’on regarde sur le temps long, ces multiples revirements s’orientent toujours vers le même but : celui d’empêcher la maternité de continuer d’exister selon les principes féministes inscrits dans ses pratiques professionnelles.

    Secundo, on est bien obligé de reconnaître que le nouveau projet de l’ARS se présente ni plus ni moins sous la forme brutale d’une mutilation. On connaissait la vente à la découpe, nous avons ici affaire ni plus ni moins à une forme de « restructuration publique à la découpe ».

    #maternité_des_lilas #accouchement_physiologique #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #injonctions_de_l_État #adossement_administratif #déficit_hôpitaux #patrimoine_féministe_professionnel

  • Mise à jour, suite à la réunion du 11/10/2022

    Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    Septembre 2022 : des rencontres ont lieu au cours desquelles l’ARS précise ses positions auprès des représentants de la maternité et du maire des Lilas.

    Le 11 octobre 2022, lors de la réunion du collectif de soutien, de nouvelles informations, provenant, pour l’essentiel, de ces rencontres avec l’ARS, sont mises à la connaissance du public :

    L’ARS se prononce contre le projet d’intégration à la clinique Vauban du groupe Avec, à Livry-Gargan.
    L’adossement à un établissement public serait désormais privilégié.
    L’ARS admet que le fonctionnement d’un service d’accouchement physiologique, tel qu’il a lieu aux Lilas, est nécessairement déficitaire mais elle estime que le montant du déficit actuel (4,5 M€ annuel) est trop important.
    Selon plusieurs témoignages (le maires des Lilas et des salariées), l’ARS aurait clairement affirmé que le service d’accouchement physiologique ne restera pas aux Lilas. Même l’hypothèse d’un déménagement sur un autre site de la ville serait exclu.
    Le schéma général de l’ARS semble se dessiner ainsi : d’une part, le service d’orthogénie (planning familial et IVG) resterait aux Lilas et, d’autre part, le service d’accouchement serait déplacé sur une autre structure publique, dans une autre ville, à proximité.
    L’orthogénie, qui resterait donc aux Lilas, serait éventuellement complétée par d’autres formes de services, telle qu’une « maison des naissances ».
    Concernant l’accouchement, L’ARS ne se prononce pas clairement pour savoir s’il s’agirait de maintenir une maternité de « niveau 1 », tel qu’à la maternité des Lilas, ou si cela aurait pour conséquence de fusionner vers des maternités de niveaux 2 ou 3. Cette question est centrale depuis 2011, car le fait de revendiquer le maintien du niveau 1 équivaut à garantir le maintien de l’accouchement physiologique, tel qu’il est pratiqué à la maternité des Lilas.
    Deux pistes principales d’adossement semblent être mises sur la table : la clinique des Bluets et, à nouveau, le CHI André Grégoire à Montreuil mais, cette fois-ci, il ne s’agirait plus d’occuper un local désaffecté, comme en 2013. Le maire a également évoqué la possibilité de l’hôpital Robert-Debré mais cette hypothèse a été catégoriquement rejetée par plusieurs professionnel·les.
    La menace qui pesait sur le non-renouvellement du bail semble levée. Par contre, la direction de l’association Naissance, qui pose de sérieux problèmes de confiance et de crédibilité, est dénoncée pour les différentes formes de dérives qui ont émaillé sa gouvernance. L’association Naissance semble être reconnue de façon unanime comme étant une facteur d’aggravation de la crise qui touche la maternité des Lilas alors qu’elle est censée la représenter officiellement.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    L’histoire récente de la maternité des Lilas a été marquée par un nouveau rebondissement au printemps 2022. L’incroyable succession de péripéties, que cet établissement a rencontré depuis plus de dix ans pour continuer à exercer son activité, semblait d’ailleurs continuer à s’emballer en août dernier.

    Militant de la CGT des agents territoriaux des Lilas, comme beaucoup de personnes, j’ai participé localement aux mobilisations sociales qui se sont déroulées dans la ville pour « soutenir la mater », notamment de 2011 à 2014.

    Précision importante : je considère que je n’étais qu’un militant de base, plutôt en retrait et beaucoup moins impliqué que bien d’autres personnes dans cette lutte (y compris dans mon syndicat, où Jean-Pierre Blouch, était en permanence sur la brèche). Néanmoins je considère, qu’avec les moyens du bord, je me suis réellement investi sur la mater et qu’il s’agit d’une expérience importante.

    Mes motivations militantes dans cette implication étaient et demeurent d’une extrême simplicité : défendre localement, au sein de mon Union locale, les intérêts des salarié·e·s contre leur patron et contre l’État ; se battre contre la délocalisation et la perte d’emplois ; soutenir les conquêtes féministes que sont l’accouchement physiologique, le droits des femmes à disposer de leur corps, le planning familial et l’IVG.

    Je n’ai jamais été regardant sur mon investissement militant quand je suis convaincu qu’il faut défendre une cause. Toutefois, j’ai été saisi d’un malaise en avril dernier, quand j’ai vu que les choses s’emballaient à nouveau. Ce sentiment s’est accentué en août.

    Repartir comme en 40, tel qu’on me l’a gentiment suggéré, me semblait inconcevable. J’avais tout un tas de bonnes raisons pour ne pas m’associer « aux mobilisations sur la défense de la mater » du printemps dernier, mais ce détachement, en définitive, m’a poursuivi et je n’y ai pas retrouvé mon compte, non plus.

    Alors, plutôt que de foncer tête baissée, d’un côté ou de l’autre, il m’a semblé indispensable d’établir une chronologie, pour me remettre en mémoire le mieux possible les enchaînements des faits. Ce n’est qu’au prix de cet effort de reconstitution, parfois, accompagnée d’analyses que nous avions déjà formulées, qu’il me sera possible, de me positionner correctement sur ce qui se passe aujourd’hui autour de la mater.

    Cela commence par tâcher de savoir s’il s’agit encore d’une lutte, au sens, en tout cas, où je l’entends.

    Cette chronologie commentée se définit clairement comme étant partisane, mais je me suis efforcé qu’elle soit construite à partir de faits incontestables et sourcés sur le web.

    Je propose de partager ce travail car il est probable que d’autres personnes doivent éprouver la même nécessité que moi de redéployer les multiples étapes de cette lutte, après l’avoir côtoyée, même de loin. Gageons qu’au-delà de ce type de motivation, on puisse aussi trouver, dans ce document, toute forme possible d’intérêt.

    Les contributions permettant de corriger ou de compléter les informations qui figurent dans cette chronologie, à partir d’éléments factuels et sourcés, seront les bienvenues.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A #tarification_à_l'activité #promesses_non_tenues_François_Hollande

  • À quand un média RadFem en France ? - Floraisons
    https://floraisons.blog/a-quand-un-media-radfem-en-france

    Un condensé de quelques débats internes autour de l’acceptation ou pas d’utiliser des médias de droite (voire plus) pour critiquer le planning familial autour du transactivisme (auto-identification de genre VS abolition du genre), quand les médias « de gauche » ne veulent même pas entendre parler de ce débat du tout. L’autrice n’était justement pas d’accord sur ce choix, ainsi que sur l’appel à l’État, qui fait perdre toute autonomie aux féministes.

    Une récente campagne de communication du Planning familial montrant un “homme enceint” a généré beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Le 22 août 2022, les féministes Marguerite Stern (initiatrice des collages contre les féminicides, ex-FEMEN) et Dora Moutot (autrice féministe, créatrice du compte sexo @TasJoui) ont publié sur le site Marianne une tribune intitulée « Mme Élisabeth Borne, féministes, nous nous inquiétons de ce que devient le Planning familial ». Cet article est adapté d’une story Instagram publiée sur ma page @gwladyskantfail le 6 septembre 2022, et fait suite à cette polémique et à l’affrontement provoqué entre les féministes radicales et les queers.

    #féminisme #radfem #débat #transactivisme #genre #Planning_familial #autonomie #médias #subventions #État

    • Les règles arrivent au moment de la puberté, généralement entre 10 et 16 ans, chez les personnes qui ont un utérus. Ces saignements (du sang coule depuis l’utérus jusqu’à la sortie du vagin) ont lieu 1 fois/mois et durent généralement quelques jours. En pratique, ça peut être très différent selon les personnes : certains vont avoir des cycles très réguliers, d’autres non, certaines vont avoir des règles qui durent 4 jours, d’autres 7…
      Quand une personne a ses règles, ça signifie que son utérus peut accueillir une grossesse, donc qu’elle peut être enceinte. Ça veut dire qu’à partir du moment où tu as eu tes premières règles, le jour où tu souhaites avoir des relations sexuelles, il est important de te renseigner sur les moyens de contraception et de t’en procurer pour ne pas tomber enceint.e sans l’avoir voulu (ce n’est pas le cas pour tous les types de relations sexuelles, mais c’est toujours bien d’être informé.e au maximum !)
      Aujourd’hui, on parle peu des règles en public, c’est encore un sujet tabou, alors que ce n’est ni sale ni honteux ! Parfois, quand les règles arrivent et que personne ne nous a expliqué comment ça fonctionne, ça peut être impressionnant, on peut se sentir seul.e. Si tu as des questions mais que ne te sens pas à l’aise pour en parler à ta famille, tu peux t’adresser à l’infirmier.e scolaire, ou encore appeler le numéro vert gratuit 0800 08 11 11.
      Même si avoir ses règles est rarement agréable, le côté positif c’est qu’aujourd’hui, plein de protections périodiques différentes existent, il y a plus d’options qu’avant pour choisir celles qui te conviennent le mieux : les serviettes jetables ou lavables, les tampons, les culottes et les coupes menstruelles, les éponges, le flux instinctif libre… Tu peux faire ton choix en fonction de la situation, de si tu es plus à l’aise ou non avec le sang et le fait de mettre tes doigts dans ton vagin, du prix, de l’envie de faire moins de déchets pour la planète… Quoi que tu choisisses, renseigne-toi bien sur les produits et la manière de les utiliser car il y a des précautions à prendre pour ta santé !
      Plein d’info avec Sexy soucis ici : https://www.facebook.com/watch/?v=659175124786150

  • Le #Choix

    Pourquoi ces voyages en train qui l’emmènent toujours ailleurs, avec pour seule compagnie une valise et une carte famille nombreuse ? Pourquoi ce sentiment de n’être jamais à sa place ? Pourquoi ce slogan réclamant le droit à l’avortement semble-t-il lui être adressé ? Pourquoi ce prénom si peu approprié ? Les réponses à ces questions se trouvent au fond d’un carton oublié dans le grenier de la maison familiale.

    https://www.lavillebrule.com/catalogue/le-choix,44

    #BD #livre

    #avortement #contraception #Mouvement_pour_la_libération_de_l'avortement_et_la_contraception (#MLAC) #méthode_Karman #procès_de_Bobigny #planning_familial #France #Simon_Veil #loi_Veil #histoire #IVG #silence

  • Du coeur au ventre
    #Documentaire d’Alice Gauvin. 38 minutes. Diffusé le 28 octobre 2012 dans 13h15 Le Dimanche sur France 2.

    Il y a 40 ans, une jeune fille de 17 ans, Marie-Claire était jugée au #Tribunal de Bobigny. Jugée pour avoir avorté.
    Nous sommes en 1972 et l’#avortement est interdit en #France.
    Les #femmes avortent quand même, dans la #clandestinité et des conditions dramatiques, parfois au péril de leur vie.
    Des femmes, des médecins vont s’engager pour briser la #loi_du_silence et obtenir une loi qui autorise l’#interruption_volontaire_de_grossesse.
    C’est l’histoire d’un #combat, d’un débat passionné. Sur la #vie, la #mort, et un acte encore #tabou aujourd’hui.
    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement » dira Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale. « Il suffit d’écouter les femmes ».

    https://vimeo.com/77331979


    #IVG #film #film_documentaire #histoire #justice #planning_familial #avortement_clandestin #faiseuses_d'anges #Suisse #décès #343_femmes #résistance #lutte #avortement_libre #343_salopes #Marie-Claire_Chevalier #procès_de_Bobigny #procès_politique #Gisèle_Halimi #injustice #loi #aspiration #méthode_Karman #Grenoble #Villeneuve #Joëlle_Brunerie-Kauffmann #Olivier_Bernard #manifeste_des_médecins #choix #désobéissance_civile #maternité #parentalité #liberté #Simon_Veil #Simon_Iff #clause_de_conscience #commandos #anti-IVG #commandos_anti-IVG #RU_486 #centre_IVG #loi_Bachelot #hôpitaux_publics #tabou

  • La Nation de l’enfant unique

    Portée par une propagande massive, la politique de l’enfant unique en Chine a été appliquée de 1979 à 2015 avec intransigeance. Terrifiant les parents pendant plus de trois décennies, les sanctions et les punitions ont eu un impact désastreux sur le taux de natalité. Rompant le silence, les réalisatrices américaines Nanfu Wang et Jialing Zhang dévoilent le sort de dizaines de milliers d’enfants tués, abandonnés ou enlevés, ainsi que l’ampleur du traumatisme.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56894_1

    #Chine #propagande #politique_de_l'enfant_unique #représentation #stérilisation_forcée #planning_familial #théâtre #art #avortement_forcé #violence #guerre_démographique #démographie #endoctrinement #déchets_médicaux #brutalité #sexisme #abandon #trafic_d'enfants #trafic_d'êtres_humains #orphelinat #adoption #programme_d'adoption_internationale #infanticide #patriotisme #nationalisme #impuissance #responsabilité #planification_familiale
    #film #film_documentaire #documentaire
    « Nous menons une #guerre_démographique » —> #Peng_Wang, artiste

    • "The Orphans of #Shao"

      The story started as a small notice on a remote Hunan government website detailing a lawsuit filed by families in a small Hunan village against the Family Planning Bureau in their area. While researching the Hunan scandal, we discovered this story of Family Planning confiscations in #Gaoping Village, #Shaoyang_City. After writing about the story in 2006 in the context of the Hunan scandal, we were contacted to cooperate on a Dutch documentary in 2008 about twelve families that lost their children to Family Planning officials. These children were sent to the Shaoyang orphanage, renamed “Shao” and adopted internationally.

      Now, the Chinese journalist that first broadcast the story inside China has published an in-depth book on the event, providing valuable background context to a story that has deep and profound implications to China’s international adoption program. “The Orphans of Shao” "consists of case studies that exemplify more than 35-year long-lasting policy in China, the One-Child Policy. Due to the effect that the National Law has created, Mr. Pang exposed the corrupted adoption system in China. The farmers in many villages are forced to fines that they cannot afford to pay so the officials take their children away. The officials then sell the children for a low price to government orphanages. The orphanages then put these children up for international adoptions and collect the high prices fees for these adoptions. The international adoptions are usually in Europe and in the United States. These families that adopted these children truly believe that the children are orphans. After their children were kidnapped by the officials, the parents embarked on a long and draining odyssey to recover them. After searching fruitlessly for many years, the heartbroken and desperate parents were on the verge of losing all hope."

      These stories must be heard, as painful as they are for most to read. Purchase of the book benefits “Women’s Rights in China,” an NGO dedicated to prevent such stories from happening again.


      http://research-china.blogspot.com/2014/10/the-orphans-of-shao.html
      #livre #Pang_Jiaoming

    • The Consequences Of One Child Nation

      The new documentary ONE CHILD NATION is Chinese-born filmmakers Nanfu Wang (HOOLIGAN SPARROW) and Jialing Zhang’s investigation into the human consequences of China’s One-Child Policy, and the hidden economic incentives that helped to fuel it. The One-Child Policy was written into China’s constitution in 1982 and was in effect until 2015. We spoke with director Nanfu Wang–who also served as the film’s producer, cinematographer, editor, and subject–in New York on July 24. ONE CHILD NATION, which won the U.S. Grand Jury Prize at the 2019 Sundance Film Festival, is now in theaters.

      Science & Film: In your film, you show how government propaganda encouraged people to adhere to the One-Child Policy for the good of the country. Why do you think that was such a persuasive argument?

      Nanfu Wang: For any people, any country, “Make America Great”… collectivism and altruism are ways of getting people to do things–patriotism especially. That’s the way a government makes people forget about their rights, forget about their individuality, and follow the national agenda.

      S&F: One of the shocking parts of ONE CHILD NATION is the revelation of how Chinese adoption agencies took advantage of the One-Child Policy. When and how did you learn about that?

      NW: I learned as we were making the film that something was happening around adoption and that children were being confiscated. Someone introduced me to journalist Jiaoming Pang’s book, The Orphans of Shao, which is about that. It was shocking. I didn’t know any of those things were happening in China. I think because the book was self-published by a very small non-profit organization there wasn’t much readership—even I hadn’t read it before I was making the film. What was even more shocking were the details. For example, there was a family whose first-born child was confiscated and adopted by an American family. There was no violation of the one-child policy [by the family]. The reason that they confiscated the first-born child goes back to when in rural areas when people get married they don’t register for marriage in the courthouse. For thousands of years, the Chinese tradition is that when you get married you have a banquet, two families in the village eat together, celebrate, and then you are officially married. Marriage law was new in the 1940s when the new China was established. In rural areas, a lot of people still don’t get a marriage certificate. So this couple got married that way: the whole village ate together, and they had their first son. Then the government came and said, you don’t have your official marriage certificate, your marriage is illegal, and therefore we are taking your child. That’s how their child was taken away and eventually got adopted here [in America].

      S&F: Do you think there was an economic incentive from the government to confiscate children?

      NW: All orphanages were state owned. When we met the [child] trafficker, he told us how the orphanages hired him. For the international adoption program to work there are several legal steps. Each adoptive family has to get a certificate saying this child was abandoned and is an official orphan. This certificate has to be stamped by the police. The trafficker told us that when he was hired he would get a stack of already stamped blank certificates which left the location out and the name blank; it was all blank paperwork that they made up and submitted.

      S&F: You interviewed one of the women who performed abortions. She said that even in retrospect she would probably do the same thing again. What was that interview like for you?

      NW: My co-director and I watched that and we both felt a lot of empathy towards her because we don’t see her as an evil person–the opposite. We wanted to make it clear that there is no perpetrator in this story; everyone is a victim. We wanted to make it clear the sympathy and empathy we felt for her. We also asked ourselves, what if we were her? What choices would we have made? When I was living in China before I left for the U.S., the last job I had was working at a university as a staffer and one aspect of my job was writing propaganda articles for the university. I aspired to be a good staffer. I aspired to be a good writer. I aspired to be seen as useful and a good worker, so that made me work really hard and be creative. If you are in the position of working for the government and you just want to be a good worker, very likely the person would do the work that is against their own morality simply because that was what they were told was the right thing to do. For someone who grew up in a country and educational system that taught that the collective is always above the individual, you believe that you can’t be selfish. So thinking about that, it’s likely that if I were her I would have made the same decisions. That was scary but definitely made us much more empathetic towards her.

      S&F: This makes me think about the Nazis and soldiers during World War II.

      NW: Similar. The ideology and mindset of following orders is all about how you make a good person do evil things.

      S&F: What do you think about the way that other countries are now talking about population control because of climate change?

      NW: It’s ironic. A lot of countries right now are saying that we have an overpopulation problem, which is true, but they are saying we should do a similar policy to China’s One-Child Policy. [In the film,] we wanted to show that the policy had huge consequences. It’s not up to the government to control how many children one can have. That’s basic human rights.

      I believe the Chinese leaders who initiated the policy thought, yeah let’s do this, this is a great policy. There were direct consequences: they knew that in order to enforce the policy they would have to use violence. But there were also indirect consequences. All of the consequences they hadn’t foreseen are showing up [now]: the aging society, the gender imbalance, and even the psychological trauma that generations are experiencing including the adopted children who are growing up and are going to become parents. That’s when they will truly reflect and want to know the answers to their own life stories.

      S&F: Have any government officials in China seen the film?

      NW: No, I don’t think they have.

      We showed the film in Hong Kong and it will be shown in Taiwan soon and some other Asian countries. In China, there was interest from an underground festival but we haven’t [pursued that] for a few reasons. We want to wait until the release is done here and see what we want to do.

      https://www.youtube.com/watch?v=gMcJVoLwyD0&feature=emb_logo


      http://www.scienceandfilm.org/articles/3240/the-consequences-of-one-child-nation

    • Dans le film documentaire, le travail artistique de Peng Wang est présenté... mais je ne trouve pas beaucoup d’informations sur internet.
      Voici ce que j’ai trouvé :

      “One Child Nation,” Reviewed : A Powerful Investigation of a Chinese Policy’s Personal Toll

      Wang interviews an artist, #Peng_Wang, who, two decades ago, was working on a project that involved garbage, and, as he rummaged through an alley where it was dumped, he found the discarded body of a female baby. He then looked at other dumping grounds and found many fetuses; he photographed them, and in some cases even brought them home and preserved them. As he described one corpse, an infant that seemed to be smiling, he imagined the meaning of that smile: “It’s as if he knew it’d be miserable to be alive in China, and he was happy to have avoided it.” For that matter, Wang interviews her own aunt and uncle, who describe in detail their abandonment of their own newborn daughter, nearly thirty years ago; the baby died in two days. (Wang also likens China’s policy of forced abortion to American restrictions on abortion—assimilating both countries’ policies to “the control of a woman’s body.”)

      Source https://www.newyorker.com/culture/the-front-row/one-child-nation-reviewed-a-powerful-investigation-of-a-chinese-policys-p

      –----------

      So it was that in Wild Field, Wang Peng’s Ruins (2010) and Grove Monument (2014) attracted the attention of the censors, as they counter-memorialised the aborted 400 million foetuses resulting from the One Child Policy. This was mainly directed at Han couples, who after 1978 were only allowed to have one child if the couple were residing in the countryside. This rule applied unless they had a girl who had reached seven years of age, in which case the couple were permitted to have another child. The One Child Policy was brutal, cruel and bloody. If the authorities discovered a pregnant woman who already had one or more children the government forced her to have an abortion, no matter what stage of the pregnancy, and had her permanently sterilised. The most cruel moment in the history of the One Child Policy was probably Zeng Zhaoqi’s “No children within 100 days (白日无孩运动)” policy, that is also known as the “Lambs Massacre.” This took place in the Guan and Shen counties of ShanDong province in 1991. No children were allowed to be born for 100 days (from 1 May to 10 August) and during that period any child, whether first or second in the family, was to be aborted.

      After some negotiation, Wang’s works were permitted but had to change their name to Life. The work originally named Grove Monument also had to be covered in fabric, because it was carved with the impacting words, “the spiritual monument of the children who died from the One Child Policy.” On the opening day of the exhibition the officials went one step further, forcing the gallery to remove the monument, leaving just the base. Ruins, a series of photographs of aborted foetuses left on rubbish dumps, were also removed and replaced by colourful scenery. While the Western artworld has become jaded with political art, incorporating risk into its own modes of art consumption, Chinese artists are working in a very different situation. Wang, one of the student protestors at Tiananmen Square, made these works because he had seen foetuses in a hospital rubbish bin during the time of the One Child Policy. His artist’s statement gives some sense of the mood with which many Chinese artists make work: “During the enforcement of 37 years One Child Policy, the distorted system has revealed the cruelty and ignorance of humanity, plus the long-term brain-washing education that make me feel nihilistic to life. The nihilistic feeling made me question the meaning of lives.”[10]

      Source : https://www.artlink.com.au/articles/4700/inhuman-flow-censorship-and-art-in-the-two-chinas

      #art #art_et_politique

    • « Jeune paysanne née au coeur de la Chine rurale, Meili est mariée à Kongzi, l’instituteur du village, lointain descendant de Confucius. Ensemble, ils ont une fille, mais Kongzi, qui veut à tout prix un fils pour poursuivre la lignée de sa célèbre famille, met à nouveau Meili enceinte, sans attendre la permission légale. Lorsque les agents de contrôle des naissances envahissent le village pour arrêter ceux qui ont transgressé les règles, père, mère et fille fuient vers le fleuve Yangtze. Ils commencent alors une longue cavale vers le Sud, à travers les paysages dévastés de la Chine, trouvant de menus travaux au passage, parfois réduits à mendier et obligés de se cacher des forces de l’ordre. Alors que le corps de Meili continue d’être pris d’assaut par son mari et que l’État cherche à le contrôler, elle se bat pour reprendre en main sa vie et celle de l’enfant à naître.
      Avec La route sombre, Ma Jian, célèbre dissident chinois, signe un roman bouleversant où la violence du contrôle social vous saisit de plein fouet. »

  • Les règles des femmes, sujet d’un rapport inédit à l’Assemblée nationale | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-regles-des-femmes-sujet-dun-rapport-inedit-a-lassemblee-nationale

    Déplorant une “connaissance insuffisante” des filles et des femmes sur ce sujet, notamment concernant la “diversité des produits de protection”, les “précautions d’usage et d’hygiène” ou les “risques sanitaires”, les deux députées préconisent que le cycle menstruel soit systématiquement abordé dès la classe de 6e, et qu’un site internet public soit créé pour délivrer des “informations ludiques et accessibles”.

    “Informer au plus tôt c’est le mieux, dans un premier temps en abordant cette question de l’éducation à la sexualité”, a indiqué à l’AFP Laëtitia Romeiro Dias.

    C’est bien, sauf que l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école est prise en charge par des associations sous-dotées (et que personne à l’école n’est formé pour les remplacer).

    Baisses de financements des établissements d’information, de conseil conjugal et familial : on vous explique ! | Le planning familial
    https://www.planning-familial.org/fr/vie-du-mouvement/baisses-de-financements-des-etablissements-dinformation-de-consei

    Pour le Planning, sur l’ensemble du territoire, au vu des besoins, il n’y a pas de régions sur-dotées, il n’y a que des régions sous-dotées ! Comment poursuivre un travail de qualité et garantir l’égalité d’accès avec des moyens en baisse alors qu’ils ne suffisent déjà pas à couvrir les besoins ? Les besoins des populations et l’état des lieux des ressources pour y répondre devraient être les seuls critères recevables.
    Plutôt qu’une « répartition » des actions sur les territoires à moyens constants, démunissant les uns pour mal munir les autres, il est urgent d’augmenter la ligne budgétaire nationale affectée aux missions des EVARS EICCF : 2,8M€ pour toute la France métropolitaine et DROM, avec une moyenne de 800 000 jeunes par classe d’âge, c’est largement insuffisant !

    Ici aussi : https://twitter.com/KarinePlassard/status/1228048932619636737

    Je vais être obsessionnelle !
    Le planning familial du Puy de Dôme risque de fermer bientôt parce que l’état leur a retiré une subvention importante.
    Alors je sais Twitter c’est le Puy de Dôme loin des préoccupations de beaucoup d’entre vous mais pour nous ça veut dire beaucoup
    👇

    Le PF 63 intervient dans les collèges dans tout le département pour faire de la prévention. Pour cela l’asso était financé depuis des années.
    Il y a quelques mois, on leur a annoncé que désormais l’éducation nationale pourrait le faire seul, sauf que

    Sauf que les établissements continuent de solliciter le planning, car personne n’a été formé à quoique ce soit et que du coup, cette année aucun élève de collège n’aura d’intervention.
    Je rappelle que la loi prévoit 3 séances par an par classe d’âge ! C

    C’est une vrai mise en danger des jeunes...
    Par ailleurs ce manquement financier met en péril la structure même, la fermeture du planning 63 ça veut dire la fermeture du plus gros centre de planification du département

    Ça veut dire la fin des consultations pour des jeunes filles mineures qui venait avoir un suivi contraceptif, ça veut dire la fin de la prise en charge des femme victimes de violences, ça veut dire la fin des interventions auprès des migrantes, des détenues...

    La liste est longue de toutes les actions essentielles que mènent l’équipe du Planning familial, les attaquer en leur supprimant leur financement, c’est nous attaquer toutes !
    Il faut nous mobiliser, parce qu’aujourd’hui c’est ici et demain ce sera ailleurs !

    Même les capotes manquent... On le rappelle, c’est des investissements minuscules au regard de ce que leur manque peut coûter à la société en matière de santé, de violences à l’égard des femmes et de recul de leurs droits et de leur présence dans la sphère publique.

    Des pénuries de préservatifs gratuits inquiètent les associations | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/180273/penurie-preservatifs-planning-familial-mst-jeunes-prevention?amp

    Cet été, le Planning familial soulève pourtant une inquiétude. Il commence à s’alarmer d’un début de pénurie de préservatifs gratuits dans certains départements. Une préoccupation que l’association souhaite partager, notamment à travers une plateforme d’appels à témoignages, afin d’évaluer l’ampleur de la problématique sur les territoires.

    #santé #femmes #éducation_sexuelle #avortement #contraception #violences_sexuelles #IST #règles #préservatifs #Planning_familial

  • En sous-effectif, l’hôpital d’Aubenas diminue le nombre des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) durant l’été Nicolas Ferro - 17 Aout 2018 - France 3 regions

    La situation est préoccupante : le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas a mis en veille les Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) depuis la mi juin et durant tout l’été. Du moins les IVG chirurgicales, les IVG médicamenteuses ont pu continuer.

    Selon l’association du Planning familial située à Joyeuse, les femmes qui désireraient avorter à l’hôpital d’Aubenas seraient renvoyées vers les hôpitaux d’Alès ou de Montélimar. La situation est d’autant plus tendue en ce moment que le médecin obstétrique de l’hôpital de Privas est actuellement en congés. Pour un territoire rural comme l’Ardèche, les destinations évoquées sont trop éloignées pour envisager le recours à une IVG. La situation est jugée inadmissible pour le Planning familial ainsi que pour le collectif des usagers des hôpitaux.

    Selon le service gynécologie de l’hôpital d’Aubenas, la situation est temporaire et relève de plusieurs déconvenues sur le recrutement des médecins. Un d’entre eux serait tombé malade et le recrutement du médecin étranger n’aurait pas abouti. Enfin, selon de nouvelles règles, la Faculté de médecine de Lyon n’aurait pas envoyé d’internes cet été. Selon le chef de service, les IVG n’auraient pas été interrompues, elles auraient seulement été diminuées, le temps de trouver les effectifs nécessaire à la bonne marche du service.

    Avorter est un droit qu’ont toutes les femmes en France. Toutes les informations concernant une Intervention Volontaire de Grossesse (IVG) se trouvent sur le site ivg.gouv.fr Il existe un numéro vert pour s’informer sur le droit à l’avortement au 0 800 08 11 11. L’appel est gratuit et anonyme.

    #Aubenas #IVG #en_marche #manu #brigitte #Hôpital #Planning_familial #Femmes

  • En #Allemagne, une nouvelle ligne de tension sur l’#avortement

    Une doctoresse vient d’être condamnée pour avoir affiché sur son site web qu’elle pratiquait l’interruption volontaire de grossesse. Dans ce pays, où l’avortement n’est dépénalisé que sous certaines conditions, la crispation monte d’un cran auprès du corps médical et des professionnels du #planning_familial.


    https://www.lacite.info/politiquetxt/avortement-allemagne
    #IVG #it_has_begun #femmes

  • MOOC - Violences faites aux femmes
    http://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:USPC+37011+session01/about

    Pour relever le défi de l’élimination de toute violence à l’égard des femmes, ce MOOC s’appuie sur une approche globale et interdisciplinaire visant l’appropriation de connaissances et le développement de cadres d’analyse et de méthodologies d’intervention.

    Format

    Les vidéos sont sous-titrées en français, en anglais, ainsi qu’en espagnol. Le MOOC se déroule sur 9 semaines et débute par la Semaine 0 (prise en main) et est suivi par 8 semaines de cours.

    Fin d’inscription
    30 oct 2017

    Début du Cours
    18 sep 2017

    Fin du cours
    04 déc 2017

    Effort estimé
    02:00 h/semaine

    Langue
    Français

    Accessible à toutes et tous cela peut vous permettre d’en savoir plus mais aussi de devenir des relais prévention.

    #sexisme_violences #MOOC #planning_familial

    • Plan du cours / Lesson plan

      Semaine 0 : Introduction générale et prise en main / Week 0 : General introduction
      Semaine 1 : Types de violences / Week 1 : Types of violence
      Semaine 2 : Formes particulières de violences / Week 2 : Particuliar types of violence
      Semaine 3 : Vulnérabilité et violences / Week 3 : Vulnerability and violence
      Semaine 4 : Données épidémiologiques et juridiques / Week 4 : Epidemiological and legal data
      Semaine 5 : Conséquences des violences / Week 5 : Consequences of violence
      Semaine 6 : Prise en charge des victimes I / Week 6 : Care of victims I
      Semaine 7 : Prise en charge des victimes II / Week 7 : Care of victims II
      Semaine 8 : Les enfants co-victimes et prévention des violences faites aux femmes / Week 8 : Children co-victims and prevention of violence against women

    • Non @mad_meg je n’ai pas le temps de le suivre et j’espérais un accès libre à tout moment, comme un livre quoi, mais peut-être je me trompe sur ce qu’est un MOOC …

  • De la difficulté de se faire stériliser

    J’avais 29 ans et j’étais célibataire sans enfants la première fois que j’ai demandé à me faire stériliser. Mon médecin s’est pincé les lèvres comme si j’avais sorti une absurdité. Je vais sans doute vouloir, m’a-t-il assuré, des enfants en vieillissant. Au milieu de la trentaine, j’ai demandé à un autre médecin, une femme cette fois-ci. Elle m’a conseillé de rentrer chez moi et de discuter de ma fertilité avec mon mari ou mon petit ami – je n’avais ni l’un ni l’autre à l’époque.

    L’idée de me faire stériliser m’a hantée pendant la majeure partie de ma vie d’adulte. Il a pourtant fallu près d’une décennie et demie pour que quelqu’un me prenne au sérieux. Plus tôt ce mois-ci – à l’âge de 42 ans, toujours célibataire sans enfants – j’ai enfin subi une ligature des trompes par laparoscopie.

    https://www.vice.com/fr/article/zmxbw9/de-la-difficulte-de-se-faire-steriliser

    • j’ai suivi le parcours interminable, infantilisant, d’une normativité clinique étouffante et d’une autorité sur les corps insupportable, de ma compagne dans cette démarche (elle avait tout de même presque 40 ans, bordel ! toujours pas d’empire sur son propre corps ! Mais quand, alors ?? Quand une femme de 35 ans n’a pas de gosses, il lui est encore impossible de faire entendre que c’est un foutu choix de vie et pas une tare psychique ou un retard au démarrage d’un cours prétendument normal de la chaîne des désirs et des accomplissements sociaux). Vingt ans avant, c’est pour la simple pose d’un stérilet que j’avais suivi avec effarement le parcours du combattant de ma compagne (elle avait 25 ans), ligne pointillée de menaces, chantages, infantilisations etc. Saloperies de médecins.

    • Oui, j’ai une amie d’enfance qui n’a jamais voulu de gosses. Je crois qu’elle aussi, elle demandé sa première stérilisation avant 30 ans, refusée, bien sûr… par des types qui — on le sait maintenant — n’avaient pas le moindre problème à stériliser sans leur consentement des femmes dont ils jugeaient qu’elles ne devaient pas ou plus se reproduire…
      Finalement, elle a obtenu ce qu’elle voulait à 40 ans, en Irlande, où elle vit actuellement. Elle a vécu ce jour comme une délivrance.

    • De mon coté il m’a fallu 10 ans pour pouvoir bénéficié enfin de la procédure. J’ai même eu le cas d’une gyneco que je venais voire pour un IVG vers mes 24-25 ans. Après l’IVG elle veux m’imposer la pilule. Alors que la grossesse que j’avais interrompu était survenu sous pilule et que je fumais plus d’un paquet par jour et que je refusait la pilule. Elle m’a dit péremptoirement « Vous allez arrêter de fumer »

      J’ai demandé un DIU elle a refusé au prétexte que j’étais nullipare.
      J’ai demandé la stérilisation, elle a refusé au prétexte que je lui ferais obligatoirement un procès dans quelques années !
      Ça à fini en noms d’oiseau et claquage de porte. Je suis partie sans aucune methode de contraception et j’ai pas revu de gyneco pendant 10 ans jusqu’à ce que je trouve les infos ultra secrète dont j’avais besoin pour disposé de mes droits sur mon propre corps et avoir enfin accès à la contraception que je désire.
      Par rapport aux infos ultra secrète, je les ai trouvées via une connaissances de ma mère qui connaît une femmes dans un planning familial qui aurais des infos. J’ai appelé une première fois à ce planning familiale et demandé la personne qu’on m’a conseillé. Elle était pas là. Lors de ce premier appel on m’a expliqué que c’était réservé aux femmes qui ont déjà des enfants. Ce qui est faux. J’ai rappeler et cette fois la bonne personne était présente. Elle m’a quant même dit qu’il me faudrait l’autorisation de mon conjoint alias le véritable propriétaire de mon utérus.
      Une fois à l’hôpital le médecin m’a dit que cette autorisation n’était pas nécessaire. (Encor heureux ! )
      Après l’intervention au moment de payé, la personne en charge de cette étape, m’a expliqué quant même que c’était un scandale ces jeunes filles qui demandent la stérilisation par simple flemme de prendre la pilule et que cette contraception devait être réservé aux femmes plus agées... J’étais un peu sonné de l’opération j’ai laissé passé mais cette remarque m’avais beaucoup heurté. D’un coté ça enfonçait l’idée que les jeunes femmes ont un devoir de prendre la pilule pour resté potentiellement fécondes et aussi le fait qu’à 36-38 ans j’étais délivré de cette obligation en tant que vieille peau à jetter. Comme ca venais d’une personne qui étais sensé être un peu éveillée sur ce sujet, ca m’avais particulièrement déprimé de retrouvé ce genre de discours.

    • Par rapport à cette demande d’autorisation du conjoint/propriétaire et cette idée que le conjoint est propriétaire des organes génitaux et reproducteur de sa conjointe-propriété. C’est une croyance assez commune qu’on retrouve plutot avec l’IVG.

      Près d’un Français sur cinq est persuadé qu’une femme qui décide de subir un avortement doit absolument avoir l’autorisation de son conjoint.

      http://www.europe1.fr/sante/ivg-comment-lutter-contre-les-idees-recues-2521073

      Cette croyance me semble très emprunte de #culture_du_viol

    • Oui d’ailleurs en face tu as le tabou sur les mères qui n’ont pas le droit de dire qu’elles regrette d’être mère.
      http://www.liberation.fr/debats/2016/07/10/le-regret-d-etre-mere-ultime-tabou_1465328

      J’ai quelques copines qui m’ont confié que si on leur avait expliqué vraiment comment ca se passe elles n’auraient pas eu d’enfant. J’ai déjà entendu aussi l’idée qu’il ne faut pas donner de détails déplaisants sur la grossesse, l’accouchement, et les suites aux filles et jeunes femmes car sinon elles ne voudrons pas faire d’enfants.

    • Sur la question gynéco, j’avais lu aussi quelque chose sur certaines maladies utérines qui nécessitent une hystérectomie, qu’on fait trainer des années avec cette idée de maintenir la fertilité alors que les femmes souffrent de cette affection au quotidien avec des règles pléthoriques atroces et sont majoritairement stériles quand elles en sont affectées, il faut que je recherche les références. Ça finit à 99% par l’ablation, mais impossible d’avoir l’opération avant 35 ans ou seulement en cas de danger mortel.

    • Sympa la question de ta copine @supergeante
      Ca me fait pensé à un cas contradictoire par rapport à l’endométriose. Un des rare « traitement » contre la maladie est le déclenchement d’une ménopause artificiel. Ca ne guérie pas l’endométriose mais ca peut parfois atténué la douleur qui se fait plus forte au moment des règles. Une copine qui est atteinte d’endométriose assez lourde et qui désir avoir des enfants, s’est vu prescrire un traitement hormonal déclencheur de la ménopause vers ses 30 ans sans que lea gyneco ne lui donne aucun détail là dessus. C’est en regardant sur internet avant de commencer le traitement qu’elle à découvert cet effet.

      Je ne sais pas ce qui à fait que cette femme pouvait devenir stérile contre son gré dans la plus parfaite indifférence du gyneco. Elle étais tatouée mais blanche, c’était peut être une question de classisme, je ne sais pas. Je sais qu’il y a un biais racial, car les femmes racisées se voient souvent proposé et parfois imposé l’IVG, la stérilisation ou des contraceptifs dangereux qui peuvent facilement rendre stérile ou donner le cancer.
      Je pense que les femmes en situations de handicape doivent etre facilement stérilisées aussi, sans trop qu’on leur demande leur consentement.

      #eugénisme

    • @mad_meg @supergeante : oui oui c’est temporaire. En fait c’est débile qu’ils appellent ça comme ça. Ça montre d’ailleurs que quand on n’est plus fertile, on est un peu mise de côté, du côté des ménopausées en quelque sorte. Il y a d’autres façons de traiter l’endométriose même s’il n’y a pas de panacée, entre autres via un certain type d’alimentation, l’endométriose étant une maladie inflammatoire. Mais ce n’est clairement pas le chemin vers lequel vous incite à aller tout le corps médical, comme d’habitude vu que ça n’engraisse aucun labo.

      Concernant les témoignages de refus de ligature des trompes et de stérilets, ça me tue à chaque fois que je lis ça. La preuve ultime que nous sommes assignées à une fonction de reproductrice, quelles que soient les orientations personnelles ou professionnelles que nous donnons à nos vies. Quand parviendrons nous à reprendre contrôle de nos corps ? Le corps médical est clairement un obstacle à cela et je ne vois pas de solution pour l’instant, à mon plus grand désespoir ! Rejoindre des collectifs de femmes axés sur ces sujets par exemple les femmes atteintes d’endométriose etc permet au moins d’avoir les bonnes infos.

      Par rapport aux infos ultra secrète, je les ai trouvées via une connaissances de ma mère qui connaît une femmes dans un planning familial qui aurais des infos

      On dirait une enquête policière lol

      Quel combat !

  • Belgique : Les plannings familiaux ne pourront plus délivrer la pilule du lendemain RTBF - Belga - 16 Mai 2017
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_les-plannings-familiaux-ne-pourront-plus-delivrer-la-pilule-du-lendemain

    Un communiqué du PS dénonce le lâchage des centres de planning familial par la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) et la majorité MR-CD&V-N-VA-Open VLD qui refuse de permettre aux centres de planning familial de continuer à distribuer légalement la pilule du lendemain.

    La députée socialiste Fabienne Winckel décrit une situation absurde : « Pourquoi la ministre et sa majorité s’entêtent-t-ils à refuser cette autorisation alors que la pilule du lendemain est déjà disponible sur Internet sans aucune prescription ? Les centres de planning familial ont pourtant besoin de de cette autorisation pour pouvoir pleinement exercer leur mission : proposer un lieu d’accueil où chacun peut trouver une aide en matière de vie sexuelle et affective et qui délivre notamment, en toute confidentialité, des pilules du lendemain aux jeunes filles qui en expriment le besoin. »

    Pour Fabienne Winckel, la majorité met en péril ce service aux jeunes filles en difficulté : « Les centres de planning familial ne seront plus en mesure s’assurer ce service essentiel avec pour conséquence que, ne bénéficiant plus de l’anonymat et de la gratuité garantis par ces centres, certaines (jeunes) femmes rencontreront peut-être des difficultés pour se procurer ces pilules. Cela va à l’encontre du droit fondamental de chaque femme à disposer de son corps. Et cela pourrait aussi risquer d’engendrer une augmentation du nombre d’interruptions volontaires de grossesse, avec toutes les conséquences physiques et psychologiques que cela implique. »

    Le PS regrette que Maggie De Block - qui s’était d’abord montrée ouverte à la recherche d’une solution structurelle - fasse marche arrière et refuse de trouver une solution à cette situation « totalement ubuesque ».

    #Femmes #Contraception #planning_familial #santé #avortement #ivg #sexisme #Belgique #néo_libéralisme #Santé #maggie_de_block #faux_culs

  • Trump’s “global gag rule”: implications for human rights and global health - The Lancet Global Health
    http://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(17)30084-0/fulltext?

    This executive order could have great human rights and ethics implications. South Africa is an example of a country that stands to be adversely affected. The country bears the world’s largest burden of HIV and is a major recipient of US federal funding.10 The country’s constitution enshrines the right to reproductive decision-making and the right to health,11 while its laws on termination of pregnancy places a legal obligation on health-care providers to provide or refer abortion-seekers to relevant facilities, when qualifying criteria are met.12 Compliance with Trump’s order will potentially require clinicians in NGOs and international agencies that operate in South Africa and receive US federal funding to violate their professional codes of ethics,13 the country’s abortion laws, and the country’s bill of rights.

    #planning_familial #avortement #santé_reproductive #trump #gag_rule

  • Depuis l’élection de Donald Trump, les Américaines se pressent de consulter leur gynécologue | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/11/10/depuis-lelection-de-donald-trump-les-americaines-se-pressent-de-consulter-leur-gynecologue

    « Vous avez soixante-dix jours pour vous rendre chez le gynécologue. » C’est le message que toutes les Américaines partagent depuis la victoire de Donald Trump lors de l’élection présidentielle américaine. En cause ? La potentielle suppression de l’Obamacare (la réforme du système de santé mise en place par Barack Obama) et du Planning familial. Rappelons que grâce à l’Obamacare, les femmes ont accès à dix-huit sortes de contraception approuvées par la FDA (l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) et totalement remboursées. Parmi elles, la chirurgie de stérilisation, l’implant, la stérilisation masculine, le stérilet ou encore les injections contraceptives.

    Seulement voilà, dans son programme, Donald Trump prévoit de supprimer la sécurité sociale instaurée par Barack Obama. L’avenir du remboursement de toutes ces méthodes contraceptives est alors mis en péril. Les Américaines ont donc décidé de s’exprimer sur les réseaux sociaux, en partageant leur peur de voir les services proposés par l’Obamacare et le Planned Parenthood (le planning familial américain, utilisé par plus de 2,5 millions d’Américains chaque année, et financé à un tiers par le gouvernement) devenir inabordables, voire inaccessibles.

    #contraception #femmes #gynecologie #Trump #USA #IVG #Obamacare #planning_familiale

  • La sexualité des ados n’est pas une affaire de morale (Libération)
    http://www.liberation.fr/debats/2016/09/11/la-sexualite-des-ados-n-est-pas-une-affaire-de-morale_1493482

    C’est une entreprise de rappel à l’ordre moral et conservateur, assignant les filles à l’« amour romantique » et les garçons à des besoins sexuels irrépressibles, hiérarchisant les valeurs entre « bons » et « mauvais » jeunes, filles de « grande ou petite vertu », sexualité « amoureuse » ou plaisir du sexe. Pourtant, encore récemment, le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a confirmé le rôle de l’éducation à la sexualité pour lutter contre les inégalités. Il recommande, entre autres, une meilleure reconnaissance de la sexualité des jeunes, le renforcement de la politique interministérielle d’éducation à la sexualité à l’école, mais aussi une attention accrue aux espaces de socialisation extrascolaires, afin de permettre aux jeunes d’acquérir des connaissances et des compétences tout le long de leur parcours de vie.

    #éducation #sexualité #Planning_familial

  • BOUQUINS#1[les en-dehors/le sexe apprivoisé]
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/09/06/bouquins1les-en-dehorsle-sexe-apprivoise

    Dans la lignée de la section bouquins du blog qui recensent et “résument” des ouvrages qui peuvent aider à mieux comprendre cet existant que nous habitons ensemble, nous publierons les nouveaux ajouts de cette section dans le fil d’article. On … Continue reading →

    #LIVRES #anarchie #anarchistes #anne_steiner #contraception #controle_des_naissances #en_dehors #francis_ronsin #illégalistes #individualistes #jeanne_humbert #jules_bonnot #le_sexe_apprivoisé #libertad #neo_malthusianisme #planning_familial #roger-henri_guerrand #victor_serge