• Agnès Tricoire - Alors c’est l’histoire du petit Chaperon Rouge et...
    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10220558165175007&set=a.10200914546216810&type=3&theater

    Alors c’est l’histoire du petit Chaperon Rouge et du méchant loup.
    Un jour de pluie...

    La dame est directrice d’école. Ces fats, ministre et recteur, viennent la visiter.
    La morale de cette fable, puisque c’est une fable, c’est que le pouvoir d’en haut, les yeux tournés vers la caméra, se protège des gouttes.
    Et que les parapluies du pouvoir ne sont pas là pour abriter ceux qui travaillent.
    Mais la morale que le peuple connaît, c’est que plus personne n’a peur du grand méchant loup. Et que plus personne ne peut avoir de respect pour ce pouvoir.

  • Les règles formelles de #politesse, expliquées comme une arme entre les mains de riches et des puissants, pour disqualifier leurs interlocuteurs, dans cette excellente vidéo d’#Arrêt_sur_Images. (Cela me rappelle une « charte d’utilisation des moyens informatiques » dans une entreprise qui impose de commencer les messages par Bonjour.)

    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/serrez-moi-la-main-ou-larme-de-la-politesse

    #violence_de_classe

    • No alternative à la poignée de mains ?

      « Serrez-moi la main », exigent les politiques en butte, devant les caméras, à des interpellateurs en colère -récemment, Emmanuel Macron face à des aides-soignantes. Une injonction très télévisuelle, qui oblige soit à manifester sa soumission, soit à se disqualifier en tant que participant au dialogue démocratique.

      https://player.vimeo.com/video/264267759?autoplay=1&app_id=122963

    • Ah la lutte contre la politesse, elle dure depuis quarante ans pour moi. Pas besoin d’une vidéo. Je me rappelle bien comment mes copines gauloises furent étonnées de mes explications pourquoi on ne leur ouvrit pas les portes et ne leur aida pas à enfiler le manteau. Pourtant l’anti-politesse je l’avais apprise avec difficulté en me faisant rembarrer par mes copines féministes allemandes. C’est drôle comment elle refait surface, cette discussion.


      Berlin-Moabit, Stephanstraße 60, les habitants de la Kommune 1 exceptionnellement pas dénudés à l’occasion de la visite d’une équipe de tournage.

      Actuellement je pense que le peuple a toujours le droit de traiter les représentants du pouvir avec une attitude à l’opposé de la politesse.


      Source : Le blog de soutien à la Famille royale de France

      Pour les relations entre hommes et femmes par contre il me paraît tout à fait justifié d’exprimer sa sympathie et son respect avec des gestes de courtoisie.

      On fait ce qu’on peut ;-)

    • @stephane L’innovation des dirigeants de la start up nation France, c’est la guerre de tou(te)s contre tou(te)s, le chacun pour soit, tou(te)s manager !
      Ça a des conséquences, on le voit depuis longtemps dans les entreprises up to date, les affrontements entre services ou personnes font des dégâts, et occasionnent des couts (le plus souvent cachés) considérables.

      Vus le gâchis, les grosses boites ont fait appels aux coaach(e)s expert(e)s et format(rice)eurs divers afin de limiter les dégâts, ils préconisent des régles de politesse minimum.

      Comme macron et lemaire sont au niveau des baltringues de managers, ils recyclent les _découvertes enseignées dans les écoles de commerces.
      C’est leur activité principale en tant que peigneurs de la girafe néo libérale.

      J’ai travaillé au support informatique d’une multinationale.
      400 mails par jour, dont une bonne partie en anglais.
      Le tri était vite fait.
      Les utilisateurs polis, factuels, et qui remerciaient ceux qui se décarcassaient pour eux, étaient traités en priorité, malgré tous les systèmes de surveillance et de suivi mis en place par les kapos.

      Ceci dit, en conclusion, MERCI à @seenthis pour son excellent Blog.

    • Ah la lutte contre la politesse, elle dure depuis quarante ans pour moi. Pas besoin d’une vidéo. Je me rappelle bien comment mes copines gauloises furent étonnées de mes explications pourquoi on ne leur ouvrit pas les portes et ne leur aida pas à enfiler le manteau. Pourtant l’anti-politesse je l’avais apprise avec difficulté en me faisant rembarrer par mes copines féministes allemandes. C’est drôle comment elle refait surface, cette discussion.

      Non @klaus tu as pas compris ce que t’on expliqué tes copines féministes allemandes. Essaye de ne pas mansplanner tes copines françaises ni de t’en servir de faire valoire pour ton « féminisme ».

      La politesse c’est d’ouvrir la porte à une personne qui a les bras chargés, ou qui est derrière toi pour pas la lui envoyé dans la face, ou pour aider une personne avec une canne et cela quelque soit son sexe, sa couleur de peau ou sa classe . La politesse c’est d’aider une personne à enfiler son manteau si elle à mal au bras ou au dos. La politesse c’est pas sexiste, c’est des règles de base de vie en société qui mélange de l’aquis (dire merci ou bonjour ca s’apprend) avec une bonne dose d’ampatie (être attentif·ve aux personnes qui nous entourent, par exemple pour proposer sa place aux personnes agées dans les transports publique, aider les gens chargés dans le metro...).

      Par contre tenir la porte seulement aux femmes ou les aider à mettre leur manteau jusque parceque ce sont des femmes c’est sexiste. C’est ce qu’on appel la galanterie.

      Les féministes, mêmes allemandes n’ont rien contre la politesse, les féministes ont un problème avec la galanterie.

      L’anti-politesse je ne voie pas bien, est-ce que depuis 40 ans tu insulte les gens qui te disent bonjour ?

      Pour revenir à la video, Valls ce qu’il demande c’est pas de la politesse, il exige des marques de soumission à l’autorité de sa fonction de ministre de l’interieur. Il est dans une injonction millitariste. Il veut de la dicipline virile et du respect de la hiérarchie. C’est pas ca la politesse. Quant un soldat se met au garde-à-vous face à son supérieur on ne parle pas de politesse mais d’obeissance.

      Macron de son coté demande de la courtoisie. C’est à dire les règles de comportement à la cours du roi. C’est un peu comme Valls sauf qu’au lieu de se prendre pour le Duce, il se prend pour le roi soleil. C’est pas de la politesse non plus. C’est de la soumission classiste en mode vieilles familles françaises catholiques.

    • @mad_meg J’ai oublié le hastag #ironie . Mea culpa. Voilà, c’est fait.

      #sérieusement : #merci pour ton commentaire élaboré.

      Je ne prétends pas avoir compris quoi que ce soit. Je ne suis ici que pour m’amuser et m’étonner.
      C’est très agréable :-)

      Jamais je n’aiderais la plus importante politicienne allemande à mettre son manteau. Ceci m’obligerait ensuite à me faire soigner les crampes dans mes mains.
      Trop désagréable ;-)

      cf. #mutti
      https://www.google.de/search?q=%23mutti+%23politik&prmd=ivns&tbm=isch&sa=X

    • Les échanges, toujours instructifs, qui suivent cette intéressante vidéo me remettent en mémoire les règles de politesse implicites dans les ateliers en usine.

      Mon expérience commence à être un peu ancienne, mais partout où j’ai eu à circuler dans des sites de production, la première chose à faire était toujours de saluer tout le monde, avec poignée de main, y compris lorsque cela imposait d’enlever l’EPI (équipement de protection individuelle, le gant, quoi…) et pas seulement le chef d’atelier ou les agents de maîtrise. Le personnel de l’atelier n’était, évidemment, pas en situation de l’exiger de son interlocuteur, comme le font hautement «  nos  » représentants actuels, mais c’était unanimement considéré comme une marque de respect dont l’absence choquait et laissait prévoir des rapports difficiles s’il s’agissait d’un premier passage avant une intervention de conseil. Dans ce cas, la convention était facile à repérer car on était accompagné, et présenté, par l’ingénieur, voire le directeur d’établissement et il était facile de s’aligner sur l’attitude du guide.

      Dans au moins un des ateliers, les ouvriers, ultérieurement, racontaient des trucs sur des consultants précédents qui, non seulement, ne saluaient pas, mais se planquaient derrière machines ou piliers avec une planchette à chronos…

    • Il n’y a rien de nouveau la dedans. C’est une forme de rhétorique, d’ailleurs le fait de ne pas serrer la main au ministre pour la personne de la CGT est aussi une forme de rhétorique, ça n’est donc pas nécessairement le « puissant » qui l’initie, cela dit le ministre Lemaire se ridiculise en s’abstenant de répondre à quelqu’un qui n’est pas poli avec lui, car il n’a probablement pas été élu uniquement par des gens polis, il ne représente pas exclusivement des gens polis, d’où sort-il qu’il ne devrait avoir pour interlocuteur que des gens polis ?.

      Mais je pense que la politesse n’est pas une faiblesse et que l’on peut s’opposer en étant poli (dans une démocratie), je dirais même que c’est mieux servir la cause que l’on prétend défendre, de l’être.

  • Histoire de la Politesse de 1789 à nos jours

    http://www.canalacademie.com/ida1854-Histoire-de-la-Politesse-de-1789-a-nos-jours.html

    Histoire de la Politesse de 1789 à nos jours
    L’ouvrage de Frédéric Rouvillois plaide pour la civilité...

    Frédéric Rouvillois a publié une « Histoire de la politesse de 1789 à nos jours » aux éditions Flammarion qui donne les clés pour une histoire générale de la société. Cet ouvrage a pour ambition d’éclairer d’une certaine manière la réalité contemporaine et de mieux comprendre notre passé.

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    L’ouvrage se découpe en quatre grandes périodes :

    – de 1789 à nos jours, elle correspond à la crise anti-royaliste des révolutionnaires : comme on éradique les attributs royaux des monuments, on tente de faire disparaître la vieille civilité.

    – de 1800 à 1914, c’est l’âge d’or de la politesse bourgeoise avec la réhabilitation des règles de savoir-vivre. Évidemment cette longue période n’est pas homogène et nous verrons qu’elle se découpe en plusieurs parties correspondant le plus souvent à des crises politiques : en 1814 avec la Restauration, en 1830 avec la flambée de l’anglomanie, en 1850 avec le début de l’embourgeoisement des campagnes, en 1890 avec la mode ’fin de siècle’...

    – de 1914 à la Libération, c’est le temps des ruptures, caractérisé par une simplification des usages.

    – enfin, à partir de 1950 s’ouvre l’ère des incertitudes : d’un côté se poursuit le mouvement de déconstruction initié durant l’entre-deux-guerres et le rétrécissement progressif des groupes sociaux respectueux des usages, du savoir-vivre traditionnel ; mais par ailleurs, semble aussi s’amorcer depuis le début des années 1990, une certaine prise de conscience de l’importance des règles de savoir-vivre.

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l’Université Paris V. Bibliophile, il collectionne depuis toujours les traités de savoir-vivre.

    #politesse

  • Arriver en retard pour éviter la bise
    http://romy.tetue.net/arriver-en-retard-pour-eviter-la-bise

    Mon cher collègue, puisque tu passes par ici, je t’invite à réfléchir à cette bise que tu me claques chaque matin et à prendre conscience que, même si tu penses bien faire, ça ne plaît pas à tout le monde. Nan. Vraiment. Chaque fois que je fais l’effort de venir plus tôt au bureau, je me souviens pourquoi je préfère arriver systématiquement en retard. Pour éviter le rituel de la bise. Vous avez peut-être la chance d’être bien réveillé le matin. Pas moi. Quand j’arrive dans les locaux, je n’ai pas encore (...)

    #politesse #bise

  • Fin du « monde d’après » sur Politis - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/1503

    Pour info, fin de mon « monde d’après » sur Politis. Denis Sieffert, directeur de la rédaction, a décidé de mettre un terme à ma collaboration en raison de trop grandes divergences d’opinion avec la ligne éditoriale de la rédaction sur la question du Moyen-orient, « surtout en cette période sensible” » (je cite).

    Je dois avouer que ça m’a bien consterné quand je ne l’ai pas fait, mais je n’ai pas eu le courage de me réabonner, tellement je trouvais le contenu de ce journal insipide et peu engagé (il y a de cela déjà un an ou deux...). Journal de gauche ok, mais quelle gauche molle ! ... qui continue à considérer le PS comme un parti de gauche !...

    • Pour rappel : Sieffert en 2013 insultait Georges Corm, « favorable au régime syrien », histoire de « donner la parole à un autre point de vue que celui que nous défendons dans ce journal, notamment au travers des analyses de Jean-Pierre Filiu » :
      http://www.politis.fr/Georges-Corm-%E2%80%89Je-ne-vois-pas-de,22428.html
      http://www.politis.fr/A-propos-d-une-lettre-de-Georges,22535.html

      Puis en juillet 2015 tentait de dire du bien de son dernier livre – mais pas trop, parce qu’il ne faudrait pas peiner Filiu :

      Au total, un livre passionnant pour qui veut connaître et comprendre les courants de pensée qui traversent le monde arabe depuis deux siècles. On regrettera tout juste une vision un peu trop « française ». L’analyse du phénomène islamiste, qui aurait mérité plus de complexité, s’en trouve parfois affaiblie.

      (Dans son livre, Corm explique clairement que tenir à tout prix à consacrer la plus grosse partie des études sur les « Pensée et politique dans le monde arabe » à l’islamisme est justement un fantasme typiquement français.)

      Alors est-ce que cette fois Filiu a obtenu la peau du blog du Yéti ?

    • #pauvre_politis c’est dommage, ces titres prestigieux ou prometteur, finalement confisqués par des une clique autoritaire et infréquentable. Je suis heureux que notre présent et notre futur sur Internet entre autre nous offre des perspectives alternatives alléchantes, plurielles et collectives. bye bye Politis.

    • Le gouvernement va stopper l’aide postale aux magazines de loisirs et de divertissement.
      Le 02/06/15
      http://www.lesechos.fr/02/06/2015/lesechos.fr/021107560391_vaste-refonte-du-systeme-d-aides-a-la-presse.htm

      C’est la fin d’un vieux serpent de mer. Critiquées depuis des années pour leurs excentricités, les aides à la presse vont enfin être revues. Fleur Pellerin a dévoilé, mardi, les contours d’une vaste réforme, lors de la remise rue de Valois du rapport du sociologue Jean-Marie Charon sur l’état de la presse tricolore. Le soutien au secteur, c’est 820 millions d’euros inscrits au budget de l’Etat : 260 millions d’aides directes et indirectes, plus le manque à gagner lié à la TVA réduite. « Mais jusqu’ici, des titres comme “Charlie Hebdo” ou “Le Monde diplomatique” n’étaient pas éligibles » au dispositif en place, s’étonnait mardi la ministre de la Culture et de la Communication.

      ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
      Des aides à la presse étendues à 50 titres, Valeurs Actuelles exclu
      Par AFP , publié le 09/11/2015
      http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/des-aides-a-la-presse-etendues-a-50-titres-valeurs-actuelles-ex

      (...)Deux conditions : ne pas dépasser les 300.000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années.

      Cette dernière condition exclura notamment Valeurs Actuelles, un des dix grands magazines généralistes français, condamné pour provocation à la haine contre les Roms en mars. Ou encore des publications moins importantes comme Minute, condamné en 2014 pour incitation à la haine homophobe, ou Rivarol, condamné pour provocation à la haine antisémite, deux publications marquées à l’extrême-droite. (...)

    • Pour financer cet élargissement de l’assiette (qui concerne quelques dizaines de titres, comme « Le 1 », « Politis », « Society », « Le Point » ou encore « Rivarol »), l’Elysée et Matignon ont validé une enveloppe de cinq millions d’euros, qui s’ajoutera aux 130 millions d’aides directes actuels.

    • Suite à ce brillant edito de DS, en mars 2013 je crois, où il explique que dans certains cas il peut y avoir des « guerres nécessaires », puis cet espèce d’assurance insupportable, en privilégiant ceux qui abondent, sans débats ou presque, ce qui s’est confirmé pour la Syrie, m’ont amenè a me désabonner aussi. Quand au qualificatif de « gauche », je crois que cela ne veut plus rien dire !

  • Closing a door : à propos d’une membre de la communauté Linux qui décide de décrocher
    http://sarah.thesharps.us/2015/10/05/closing-a-door

    I have the utmost respect for the technical efforts of the Linux kernel community. They have scaled and grown a project that is focused on maintaining some of the highest coding standards out there. The focus on technical excellence, in combination with overloaded maintainers, and people with different cultural and social norms, means that Linux kernel maintainers are often blunt, rude, or brutal to get their job done. Top Linux kernel developers often yell at each other in order to correct each other’s behavior.

    That’s not a communication style that works for me. I need communication that is technically brutal but personally respectful. I need people to correct my behavior when I’m doing something wrong (either technically or socially) without tearing me down as a person. We are human. We make mistakes, and we correct them. We get frustrated with someone, we over-react, and then we apologize and try to work together towards a solution.

  • Petite #autopromo, parce que des fois ça fait du bien...

    Volubilis
    http://volublog.blogspot.fr

    Avez-vous remarqué que dans les articles de presse, les noms de Coulibaly et Kouachi ne sont jamais précédés de « #Monsieur » ?

    Je parie que ça ne vous choque pas.

    Vous pourriez parier que moi non plus, et vous auriez raison.

    Par contre, l’inverse me dérange vraiment lorsque je croise dans cette coûteuse serpillière qu’est Le Monde le mot « Monsieur » avant le nom « Obiang », comme s’il s’agissait d’un homme d’état comme les autres, auquel on doit le respect, comme aux autres. C’est pareil quand je croise ce mot devant « Poutine », notez.

    Vous connaissez #Obiang, ou plus précisément #Teodoro_Obiang_Nguema_Mbasogo ? Il s’agit d’un connard notoire auquel j’ai bien du mal à donner la moindre politesse.

    Je dirais même plus : quand je vois ce que certains font avec la #politesse, ça me donne envie de dire des #gros_mots (logiquement, vous en trouverez un certain nombre dans ce post).

    « Monsieur » Obiang est président de la République de #Guinée_Équatoriale, ancienne colonie britannique puis espagnole qui n’a connu que deux "présidents" depuis son indépendance en 1968, le connard sus-cité et avant lui son oncle. Déjà là, on se dit bon. « République », de res publica, la « chose publique » en latin. Le truc qui appartient au peuple quoi, et qu’on à tendance à associer aux démocraties, états de droits et autre secteurs du "monde libre". On n’y croit pas une seconde quand on connaît l’histoire du pays (il y a un message subliminal sarcastique dans cette phrase) (comme il est très subliminal, un indice : personne ne connaît l’histoire de la Guinée) .

    Petit topo.

    • Ça n’a rien à voir sans doute, et c’est peut-être une question de tradition ou de culture, mais en Norvège, dans les journaux comme dans les documents administratifs, les gens sont toujours appelés par leur nom sans jamais que le nom ne soit précédé du moindre monsieur ou madame, ou même du prénom. Depuis très longtemps ici, on considère que « Monsieur » ou « Madame » est une forme tout à fait désuète. On ne s’en sert que pour se moquer de ses interlocuteurs :) ou « faire vieux jeux » en imitant les manières de parler des années 1950.

      A l’époque où j’étais au Diplo, ça m’a toujours fait marrer de voir les correcteurs être contraint d’appliquer la règle du Monsieur/Madame même là où ça faisait franchement ridicule. Le Diplo était sans doute le seul journal au monde à mentionner l’existence d’un certain M. William Clinton, ce qui était parfaitement idiot même si c’était très fidèle à son acte de naissance... :)

    • Je trouve que ça a bien à voir ! C’est vrai que quand je croise ce M, quel que soit le nom qui se trouve après, je passe toujours au moins deux secondes à me demander si c’est l’initial d’un prénom...

      On a supprimé le « mademoiselle »... on pourrait supprimer le Monsieur ! Et le madame du coup.

  • Soyez galant, ça rend les femmes bêtes - Les 400 culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2014/09/la-galanterie-.html

    La galanterie maintient l’ordre social, qui repose sur l’idée que chaque sexe possède de façon innée (naturelle, biologique), des prédispositions qui justifient que les femmes aient besoin d’un protecteur. […] Les femmes qui sont l’objet d’un discours galant en perçoivent souvent l’aspect négatif et occulte : elles ressentent un malaise. Il est en tout cas indéniable que l’effet est déstabilisant dans le cadre professionnel. Déstabilisant au point de rendre bête. C’est le résultat d’une étude menée par Dardenne en 2006 qui établit de façon surprenante « les conséquences du sexisme bienveillant sur les performances cognitives » des femmes.

    #galanterie #sexisme #politesse

  • Prendre des photos peut interférer avec la mémoire - SMH
    http://www.smh.com.au/technology/sci-tech/taking-photos-interferes-with-memory-study-20131211-2z4oc.html

    Selon une étude - http://www.psychologicalscience.org/index.php/news/releases/no-pictures-please-taking-photos-may-impede-memory-of-museum-t - de l’université de Fairfield dans le Connecticut, prendre une #photo plutôt que de se concentrer pleinement sur l’événement empêche le souvenir de s’installer. Tags : internetactu internetactu2net fing #psychologie #cognition #image photo (...)

    #média

  • Le #point_final et la #communication numérique.
    #linguistique #ponctuation #texto #politesse_numérique

    The Period, Our Simplest Punctuation Mark, Has Become a Sign of Anger
    http://www.newrepublic.com/article/115726/period-our-simplest-punctuation-mark-has-become-sign-anger

    The period was always the humblest of punctuation marks. Recently, however, it’s started getting angry. I’ve noticed it in my text messages and online chats, where people use the period not simply to conclude a sentence, but to announce “I am not happy about the sentence I just concluded.”

    Say you find yourself limping to the finish of a wearing workday. You text your girlfriend: “I know we made a reservation for your bday tonight but wouldn’t it be more romantic if we ate in instead?” If she replies,

    we could do that

    Then you can ring up Papa John’s and order something special. But if she replies,

    we could do that. 

    Then you should probably drink a cup of coffee: You’re either going out or you’re eating Papa John’s alone.

    This is an unlikely heel turn in linguistics. In most written language, the period is a neutral way to mark a pause or complete a thought; but digital communications are turning it into something more aggressive. “Not long ago, my 17-year-old son noted that many of my texts to him seemed excessively assertive or even harsh, because I routinely used a period at the end,” Mark Liberman, a professor of linguistics at the University of Pennsylvania, told me by email. How and why did the period get so pissed off?

  • Les #chiffres de la semaine du 18/11 – 76% des Moscovites saluent toujours leurs voisins
    http://www.lecourrierderussie.com/2013/11/22/les-chiffres-de-la-semaine-du-18-11-76-des-moscovites-saluent-to

    C’est, en pourcentage, le taux de Moscovites qui saluent toujours leurs voisins d’immeuble, affirme une enquête de la FOM sur les relations de voisinage. Seuls 2% des personnes interrogées déclarent ne jamais saluer personne.The post Les chiffres de la semaine du 18/11 – 76% des Moscovites saluent toujours leurs voisins appeared first on Le Courrier de Russie.

    #Economie #économie

  • De la politesse

    « Extorquer l’essentiel sous l’apparence de n’exiger que l’accessoire ou l’insignifiant, imposer le respect des formes pour obtenir toutes les formes de respect constitutives de la soumission à l’ordre établi, les concessions de la #politesse n’ont de prix que parce qu’elles sont grosses des concessions politiques. »

    [Abdelmalek #Sayad, L’immigration ou les paradoxes de l’altérité ]

  • Culture, "Face", Politesse et savoir vivre en #Chine

    Depuis presque 8 mois que je suis en Chine, je me décide enfin à utiliser la plateforme seethis.net pour poster un billet. D’habitude, je passe par mon blog "officiel" => http://lederniersoldatdexian.wordpress.com

    Un des éléments qui touche immédiatement une personne arrivant dans un pays #étranger est bien la culture du pays d’accueil, ses us & coutumes. Incontournables, au minimum pour ne pas donner une mauvaise image du pays d’où l’on vient, mais vitales si notre intention est d’y demeurer plus longuement. La Chine ne déroge pas à la règle. Comment tant d’autres pays d’ #Asie, les #coutumes, la culture, sont extrêmement différentes de celles issues du continent européen. Je n’entends pas ici faire un listing, d’autres l’on fait avant moi et de bien belle façon :

    - En vadémécum => http://www.chine-informations.com/guide/coutumes-et-savoir-vivre-en-chine_91.html
    – *_En forme de "précis" => http://www.chine-informations.com/guide/petit-precis-de-savoir-vivre-a-usage-des-francais-invites-en-chi
    En forme "je l’ai vécu"_* => http://yoda.over-blog.com/article-3775203.html et http://french.visitbeijing.com.cn/transport/tips/n214744081.shtml

    L’une des grande différence culturelle avec l’ #Europe est bien l’existence d’un concept de "Face", le 面子 (Mian Zi). Cette idée transcende la notion même d’honneur, de dignité, de honte, d’orgueil pour en réalité les mélanger. Cette notion se comprend en la vivant au jour le jour avec pour unique trajectoire : ne pas faire perdre la face à un chinois....et ne pas la perdre non plus. Il s’agit ni plus ni moins subtil jeu de stratégie qui peut vite devenir un vrai casse tête....chinois. Mais je vous rassure, si vous êtes patient et relativement ouvert d’esprit, cela deviendra un automatisme d’appeler quelqu’un par son « grade professionnel » ou sa « fonction » plutôt que par « Monsieur/Madame/Mademoiselle », que de couvrir à 2 mains la flammes d’une personne qui vous propose du feu pour une cigarette (gage de la préservation de l’amitié) ou encore de ne pas dire 你好 (Ni Hao – Bonjour) et 谢谢 (Xie Xie – Merci) à tout bout de champ.

    Après la #culture, la #face, venons en justement à la #politesse. Au risque de faire rire beaucoup de gens peu aux faits des traditions chinoises, les #Chinois brillent par un réel sens de l’accueil et d’un politesse fine. Au delà du fait que cela s’adresse aux étrangers, cette politesse me semble commun à l’ensemble des chinois. Le cadre de la #Société chinoise reste particulièrement ritualisée malgré l’influence réelle de la Révolution Culturelle. Les relations entre personnes sont très hiérarchisées et à chaque strate s’applique une politesse particulière, s’ajoutant à une « base commune ». On ne saurait donc reprocher à la Chine un manque de politesse. D’ailleurs, pendant longtemps je me suis même demandé ce qui pouvait « clocher » en Chine ; ce sur quoi nous interrogent souvent nos professeurs.

    En réfléchissant bien et en discutant longuement avec une amie belge, je pense avoir trouvé (à mon sens) ce qui manque cruellement aux Chinois : le manque de savoir vivre. Le savoir vivre ensemble me paraît faire cruellement défauts au fonctionnement de la Société chinoise. Grande civilisation, collective en famille, mais tellement individualiste en société (en apparence ?). Attention, je distingue bien la politesse, figure de style plus « policée » moins intuitive, plus conformiste (http://www.cnrtl.fr/lexicographie/politesse ) du savoir vivre ou civilité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Civilit%C3%A9) plus « spontanée », plus « universelle ».

    J’ai donc essayé d’expliquer cela à une professeur d’histoire me demandant d’expliquer ce à quoi je ne m’habituais pas en Chine. Mon niveau de chinois étant insuffisant et mon anglais en perdition, je n’ai pas réussir à la convaincre de ce qui relevait selon moi de la politesse strict-sensus, de la #civilité et du bien vivre en société.

    Je prends 4 exemples :

    En France , nous sommes censé dire « merci »à chaque action dont nous sommes le destinataire, aussi anodine soit-elle. En Chine, c’est inconcevable car on ne remercie que si un réel et grand service a été rendu. Ce n’est donc pas un manque de savoir vivre, mais un code de politesse différent.

    En France , on offre des fleurs, une bouteille de vin à son hôte (je schématise un peu). En Chine, les fleurs ne sont destinées qu’aux cérémonies funéraires et seraient bien mal perçues si elles étaient offertes un hôte. Le cadeau roi quand vous êtes invité en Chine, la corbeille de fruit. Encore une fois, il s’agit d’un « code culturel » de politesse.

    En Chine , les enfants en très bas âge, portent tous des pantalons et sous vêtements fendus tout le long du postérieur afin qu’ils puissent se soulager à tout moment, mais surtout à tout endroit ! Un enfant qui urine sur un bord de route en plein centre ville, sur le perron d’une boutique, rien de plus normal ! En France, inconcevable !

    En Chine , on ne faits pas la queue devant un guichet (排队 – Pai Dui), on se regroupe en amas compacte, quitte (et surtout) à tricher en passant par les côtés ; rien de plus normal et sans considérations de quelconque manières. En France, pareil, inconcevable (encore que)

    Dans les 2 derniers exemples, nous sommes donc dans le domaine du « vivre ensemble » et non plus de la politesse. Aucun code de politesse n’interdit d’uriner dans la rue, c’est du « bon sens civique ». On me répondra que ce n’est que de l’urine de bébé et à priori je suis tout à fait d’accord, ces mixions ne m’ont jamais réelle choquée à vrai dire. Ces expérience m’ont juste permis de développer un peu plus ma réflexion sur certaines stigmates de la Société chinoises. Quand je vois que cette miction s’est transformée en défécation, devant moins, dans un magasin de prêt à porter plutôt « classieux » et pas plus tard que le week-end dernier, je me dis qu’il y’a quelque chose qui cloche (un peu quoi). Très étonnement , un autre étudiant français m’a répondu du tac au tac « Mais c’est la culture, c’est culturel voyons ». J’en doute encore un peu...qu’en pensez vous ?

    Pour info, on retrouve ces applications des règles de politesse en Chine au monde professionnel et des affaires :

    http://www.usinenouvelle.com/article/en-chine-je-m-adapte-aux-regles-du-savoir-vivre.N39963

    http://www.spheremetisse.com/ici-ailleurs/us-coutumes/chine-les-regles-de-savoir-vivre-en-affaires.html