provinceorstate:fribourg

  • Quelque 60’000 internés administratifs en Suisse jusqu’en 1981 Stéphanie Jaquet et l’ats - 19 Mai 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10443579-quelque-60-000-internes-administratifs-en-suisse-jusqu-en-1981.html

    C’est l’estimation d’une commission indépendante d’experts, qui publie lundi les cinq premiers livres issus de quatre ans de recherche. Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag s’en font l’écho.

    https://www.youtube.com/watch?v=0I8KJDE2b-E

    Des innocents privés de liberté au seul motif que ces personnes étaient pauvres, alcooliques, mères illégitimes, rebelles, mendiantes, homosexuelles, réfugiées ou jugées trop fainéantes. Ce chiffre de 60’000 victimes pour le XXe siècle est une estimation prudente.

    Travail forcé, stérilisation, prison, violences sexuelles
    Certaines ont été enfermées dans des établissements pénitentiaires, d’autres contraintes au travail forcé, au mariage et parfois à la stérilisation. Presque toutes les femmes internées ont subi des violences sexuelles.

    Selon le rapport, 648 institutions ont participé à ces internements : il a fallu établir une topographie des établissements https://www.uek-administrative-versorgungen.ch/interactivereport/fr répartis dans le pays. Le phénomène était de grande « ampleur », note Markus Notter, le président de la Commission indépendante d’experts « internements administratifs » (CIE) : « La manière dont l’Etat a traité ces personnes va au-delà de ce qu’on pensait jusqu’à présent », explique-t-il au Matin Dimanche. « On doit se demander comment cela a été possible et pourquoi il n’y a pas eu davantage de résistance », ajoute-t-il.

    Les cinq premiers volumes scientifiques seront publiés dès lundi ; trois autres paraîtront en juillet et la CIE livrera ses recommandations en septembre. Une exposition itinérante nommée « Exclus & Enfermés », accompagnée d’un site internet comportant nombre d’archives, permet de se plonger de manière approfondie dans les contenus de la Commission indépendante.

    Le passé sombre de la Suisse
    L’internement administratif https://www.notrehistoire.ch/medias/65360 ne constitue qu’une partie du passé sombre de la Suisse. Des enfants ont aussi été placés dans des foyers ou ont dû travailler dans des fermes jusqu’en 1981.

     #darwinisme_social #domination #internement_administratf #différence #hospices_de_pauvres #maisons_de_travail

    • L’étude de squelettes jette la lumière sur les victimes de placements forcés Alain Arnaud/gma - 15 Mai 2019 - RTS
      https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10431990-l-etude-de-squelettes-jette-la-lumiere-sur-les-victimes-de-placements-f

      Les victimes de placements forcés dans le canton des Grisons souffraient de maltraitance, selon l’étude de nombreux squelettes par des chercheurs. Plus de 100 tombes ont ainsi été excavées du centre de correction cantonal Realta à Cazis.


      Toilette pour des enfants de l’« Institut de sauvetage pour la jeunesse abandonnée et négligée » du château de Kasteln (AG) en 1941. Image : Keystone

      Les chercheurs ont profité de la construction d’un nouveau bâtiment pénitentiaire pour excaver les 103 tombes. Des centaines de pensionnaires internés depuis le milieu du XIXe siècle y sont enterrés. S’ils s’y trouvaient, c’est parce qu’ils passaient pour débauchés, réfractaires au travail, fous ou simplement s’écartant de la norme.

      Les nouvelles analyses révèlent que certains y étaient aussi pour raisons de santé, notamment pour la syphilis congénitale ou des maladies génétiques. Elles indiquent surtout que les conditions de vie y étaient rudes, et que l’état physique des internés s’y détériorait rapidement.

      Côtes cassées
      Beaucoup de pensionnaires ont contracté la tuberculose. Le nombre "extrêmement élevé" de côtes cassées révèle par ailleurs les mauvais traitements qui y étaient légion.

      Les Grisons comptent plusieurs milliers de victimes de placements forcés, un monument en leur mémoire leur rend hommage depuis peu sur les hauts de Coire. En Suisse, les estimations font état de 50’000 à 60’000 victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance. La pratique n’a cessé qu’au début des années 1980.
      #violence_institutionnelle

  • #Freiburg-im-Breisgau (Allemagne) : attaque d’un McDonald contre le #greenwashing
    https://fr.squat.net/2019/05/17/freiburg-im-breisgau-allemagne-attaque-dun-mcdonald-contre-le-greenwashing

    Nous publions la traduction d’un communiqué revendiquant l’attaque d’un McDonald en #Allemagne. L’entreprise a lancé récemment une campagne du publicité qui surfe sur la lutte de #Hambach (lutte contre une énorme exploitation minière de lignite), et la réaction ne s’est pas fait attendre. Dans la nuit du 6 mai 2019 le McDonald de Fribourg-en-Brisgau a […]

    #actions_directes

  • #Suisse : La population a progressé moins fortement en #2018

    À fin 2018, la population de la Suisse a atteint 8 542 300 habitants, soit 58 200 personnes (+0,7%) de plus qu’en 2017. La #croissance_démographique reste sous la barre de 1%, soit une progression comparable à celles du début des années 2000. Le #solde_migratoire et l’accroissement naturel sont en baisse. Tels sont les résultats provisoires de la statistique de la population et des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

    La population est passée de 8 484 100 personnes en 2017 à 8 542 300 en 2018 (+0,7%). Tous les cantons voient leur population augmenter, à l’exception de Neuchâtel et du Tessin. Ce dernier affiche un excédent de décès, alors que la diminution de population dans le canton de Neuchâtel découle d’un excédent de départs vers d’autres cantons. Schwyz enregistre l’accroissement de population le plus important, soit 1,2% de plus sur une année.

    Le solde migratoire reste le principal facteur de croissance

    En 2018, la Suisse a enregistré 171 700 immigrations, soit une légère augmentation de 0,4% par rapport à 2017, dont 24 000 arrivées de Suisses et 147 600 de ressortissants étrangers. Le nombre des émigrations progresse de 0,9% et s’élève à 126 200. Cette valeur se décompose en 31 800 départs de Suisses et 94 400 de ressortissants étrangers. Le solde migratoire continue à baisser (–1,0%) et s’élève à 45 500 personnes. Schwyz et Zürich sont les cantons qui présentent les soldes migratoires – international et interne – les plus importants par rapport à leur population.

    Le deuxième facteur de croissance est l’accroissement naturel de la population, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès. Il s’établit provisoirement à 18 600, soit 8,9% de moins qu’en 2017. Fribourg est le canton qui présente le plus fort accroissement naturel. Le Tessin affiche l’excédent de décès le plus important.

    Croissance moins rapide de la population étrangère

    La Suisse compte 8 542 300 habitants, dont 6 395 300 ressortissants suisses (74,9%) et 2 147 000 ressortissants étrangers (25,1%). La population suisse s’accroît de 37 600 personnes, soit 0,6% de plus que l’année précédente. La population résidante permanente étrangère progresse de 20 600 personnes, soit 1,0% de plus qu’en 2017. Le taux d’accroissement est stable chez les Suisses depuis 2014. Chez les étrangers, il est en diminution depuis 2016.

    Le canton de Genève enregistre la plus forte proportion de population étrangère, soit 40%. Le nombre de ressortissants étrangers a progressé de 0,6%, passant de 198 600 en 2017 à 199 800 en 2018. Appenzell Rhodes-Intérieures affiche la part d’étrangers la plus faible, soit 11%. Leur nombre a diminué de 0,7% pour atteindre 16 100 personnes.

    Une population vieillissante

    La population âgée est de plus en plus nombreuse. Elle est essentiellement constituée de femmes. Le nombre de personnes de 65 ans ou plus est passé de 1 550 400 en 2017 à 1 577 600 en 2018, soit 1,8% de plus.

    Les personnes de plus de 64 ans représentent 18% de la population alors que les jeunes âgés de 0 à 19 ans constituent 20%. Parmi ces seniors, on compte 80 hommes pour 100 femmes contre 102 hommes pour 100 femmes chez les 20-64 ans. Dans la population féminine, on constate que la part des 65 ans ou plus est déjà supérieure à celle des jeunes femmes (20,3% contre 19,3%). Chez les hommes, par contre, la proportion de seniors est toujours inférieure à celle des jeunes hommes (16,6% contre 20,7%). Le Tessin est le canton qui compte le pourcentage le plus élevé de personnes de plus de 64 ans (22,6%), Fribourg celui qui en compte le moins (15,7%).

    Le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus augmente de 2,2%, pour atteindre 443 900. Parmi les plus de 79 ans, on compte 61 hommes pour 100 femmes. Près de 1600 personnes ont 100 ans ou plus. Leur nombre progresse de 4,4% par rapport à 2017. Chez les centenaires, le rapport de masculinité s’élève à 20 hommes pour 100 femmes.

    https://www.bfs.admin.ch/bfs/en/home/news/press-releases.assetdetail.7926999.html
    #solde_naturel #démographie #statistiques #chiffres #vieillissement_de_la_population

  • Les murs du silence – Abus sexuels et maltraitances d’enfants placés à l’Institut Marini – Criminocorpus
    https://criminocorpus.hypotheses.org/40181

    Des enfants fragiles, des prêtres respectés et soutenus par leur hiérarchie, une maison fermée où règne une discipline de fer, un silence pesant sur la sexualité. Telles sont les composantes du drame des abus sexuels survenus dans de nombreux établissements de placement d’enfants au cours du XXe siècle. Les recherches historiques ont mis en évidence, de la part des responsables, les mêmes stratégies de dissimulation et d’impunité des coupables.

    Pour l’Institut Marini de Montet (Fribourg/Suisse), théâtre d’abus graves et répétés, le silence n’a été levé que récemment, grâce à la recherche historique indépendante mandatée par Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Cet ouvrage, édition révisée et complétée de l’enquête initiale, revient sur la poursuite du processus de réparation et propose une conclusion situant le cas Marini dans le développement international des études sur les abus sexuels et maltraitances.

    La recherche historique participe pleinement du processus de reconnaissance et de réparation actuellement en cours en Suisse. En rédigeant cet ouvrage, les auteurs ont également eu une pensée pour tous les ex-pensionnaires de Marini qui n’ont pas souhaité confier leur témoignage, ainsi qu’à tous les ex-enfants placés, qui ont vécu des expériences similaires à celles rapportées dans ces pages. Que ce livre puisse répondre à certaines de leurs questions et, peut-être, les aider à vivre.

    Sommaire :

    Remerciements

    Préambule

    Introduction

    I. Comment devient-on un enfant placé à Marini ?

    A.- Le placement dans la mémoire des témoins

    B.- Les pensionnaires de Marini révélés par les archives

    C.- Marini au miroir des placements d’enfants à Fribourg et en Suisse

    II. La vie quotidienne à l’Institut Marini

    A.- Les souvenirs marquants de séjour à Marini

    B.- Le fonctionnement de l’Institut Marini à travers les archives

    C.- Le quotidien de Marini au regard d’autres pratiques

    III. Les abus sexuels entre récits des témoins et lacunes des sources

    A.- Les abus sexuels : une mémoire douloureuse

    B.- Dénonciations par vagues et perception des abus par les responsables

    C.- Comprendre et contextualiser la possibilité des abus sexuels
    IV. Silence des victimes, silence des responsables

    et traitement des affaires d’ abus sexuels

    A.- Le poids du silence et du déni dans la mémoire des témoins

    B.- Des stratégies de dissimulation de la part des responsables

    C.- Des structures institutionnelles qui facilitent les abus et « produisent » des abuseurs ?

    V. Survivre et se reconstruire, le parcours de vie des abusés

    A.- Se souvenir, exprimer, raconter… une décision difficile

    B.- Des troubles psychiques, un développement affectif et sexuel perturbé

    C.- Résilience et reconstruction, pour continuer à vivre

    VI. Synthèse du rapport, souhaits des victimes et epilogue

    A.- Ce que peuvent dire les historiens·nes

    B.- Ce qu’attendaient les témoins de leur participation à la recherche

    C.- Épilogue

    Conclusion : Marini et le débat international sur l’enfance abusée

    Sources et bibliographie

    Bibliographie

    Liste des annexes

    Biographies

    Pierre Avvanzino, professeur honoraire HES, a commencé sa carrière comme éducateur spécialisé auprès d’adolescents délinquants. Il a ensuite enseigné durant 30 ans à l’Ecole d’études sociales et pédagogiques de Lausanne.

    Rebecca Crettaz a obtenu en 2012 un Master of Arts en Sciences historiques (Université de Fribourg).

    Anne-Françoise Praz est professeure en histoire contemporaine à l’Unversité de Fribourg. Ses recherches touchent à la démographie historique, l’histoire du genre, de la famille, de l’enfance et de la jeunesse, ainsi que les politiques de population et de sexualité.
    Édition Première édition
    Éditions Alphil

    Pourquoi parler d’Abus sexuels alors que le livre prétend à un point de vue scientifique ? Un abus ca implique qu’on a le droit de dominer mais pas trop fort, pas dans l’abus du pouvoir. C’est pourris comme expression, à bannir et ca n’a rien à faire dans un ouvrage à prétentions scientifique. Les abuseurs sont des agresseurs, choisir ce vocabulaire en 2018 sur un tel sujet c’est une faute.

    Mal nommer le monde c’est ajouter du malheur au monde.

    Albert camus

    #catholicisme #enfance #domination #violences #abus #langage #déni #violences_sexuelles

  • Les « money mules », nouveaux passeurs de la cybercriminalité Valérie Gillioz - 26 Mars 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10319926-les-money-mules-nouveaux-passeurs-de-la-cybercriminalite-.html

    L’apparition de passeurs d’argent, des personnes qui mettent à disposition leur compte en banque pour des escrocs, préoccupe la police. Condamnables pour blanchiment d’argent, ces « money mules » n’ont pas toujours conscience des risques qu’ils encourent.
    Jacques (prénom d’emprunt) est à la fois victime et coupable. Victime d’un escroc qui s’est servi de lui, et coupable aujourd’hui de blanchiment d’argent. « J’ai répondu à une annonce en ligne, un entrepreneur qui cherchait un agent financier à temps partiel, explique-t-il. Je devais simplement réceptionner des montants sur mon compte bancaire et les envoyer à cet entrepreneur qui était en Afrique pour un voyage d’affaire. Et à chaque montant je gardais 10%. »


    Un peu naïf, en situation de précarité et appâté par la perspective de gagner de l’argent facilement, cet homme est devenu ce qu’on appelle une « money mule ». En mettant à disposition son compte en banque, il s’est rendu complice d’un escroc qui se faisait passer pour un vendeur d’électroménager sur des sites de petites annonces.

    50% de plaintes en plus
    « Les gens qui versent de l’argent sur le compte des mules sont des gens qui souhaitent acheter quelque chose sur un site de vente en ligne, explique Marie Roulin, inspectrice au sein de la brigade financière de la Police cantonale de Fribourg. Ils ont confiance, car le compte indiqué dans l’annonce est basé en Suisse. Mais en réalité, ce compte est celui de la mule, qui transfère ensuite l’argent vers le compte de l’escroc à l’étranger. Et l’acheteur ne voit jamais l’objet qu’il avait payé. »

    Le nombre de plaintes pour ce genre de cas a augmenté de 50% en un an dans le canton de Fribourg, passant de 133 à 200 pour un préjudice financier de près de 200’000 francs. Dans les autres cantons, la tendance est similaire.

    Traçabilité difficile
    On ne retrouve généralement jamais ni l’argent, ni l’escroc, qui vit presque toujours à l’étranger. La mule, en revanche, est facilement traçable grâce à son numéro de compte. Elle encourt une condamnation pour blanchiment d’argent.

    Nombreux sont ceux qui, comme Jacques, se font piéger. « Pour moi, je faisais un travail honnête, j’aidais cet entrepreneur pendant qu’il était en déplacement professionnel, je m’occupais de ses clients. Pour moi, c’était une bonne occasion de me faire de l’argent et d’arrondir mes fins de mois. Ce n’est que lorsque j’ai reçu la convocation du Ministère public que j’ai réalisé que cela était illégal. »

    Devant l’ampleur du phénomène, la police recommande de ne jamais mettre son compte bancaire à disposition d’un tiers. Pour ceux qui achètent en ligne, la police conseille d’essayer de contacter le vendeur par téléphone au préalable ou de procéder à un échange en mains propres.

    #money_mules #blanchiment #argent_sale #trafic #crédulité #dématérialisation

  • En 20 ans de monnaie unique, chaque Français a perdu en moyenne 55.996 euros
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15714-en-20-ans-de-monnaie-unique-chaque-francais-a-perdu-en-moyenne-55-9

    Les grands perdants des 20 années de monnaie européenne sont les Français et les Italiens, selon une étude réalisée par deux économistes du Centre de politique européenne de Fribourg (CEP). Ces derniers ont calculé que chaque Français avait vu régresser sa richesse de 55.996 euros en moyenne.

    Selon une étude, les 20 années de l’existence de la monnaie unique européenne n’ont pas profité à tout le monde. Ainsi, Français et Italiens apparaissent comme les grands perdants, tandis que les gagnants sont les Allemands et les Néerlandais. Les calculs ont été réalisés par le Centre de politique européenne de Fribourg (CEP), à l’approche de la campagne des élections européennes et sont cités par la presse

    https://t.co/5salQvqtzN — cep (@CEP_EU) 25 février 2019

    Ainsi, deux économistes du Centre estiment (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Un exploitant de caoutchouc déloge des fermiers libériens – Pain pour le prochain
    https://painpourleprochain.ch/un-exploitant-de-caoutchouc-deloge-des-fermiers-liberiens

    Le #caoutchouc est un produit lucratif. Polyvalent, il est employé dans la fabrication de pneus, de préservatifs, de vêtements d’extérieur ou encore de matelas. La demande ayant plus que doublé ces vingt dernières années, le groupe luxembourgeois #Socfin a décidé d’agrandir ses plantations en #Afrique de l’Ouest afin de pouvoir commercialiser davantage de caoutchouc naturel par le biais de sa filiale #Sogescol, établie à Fribourg. Pour les villages situés autour de la plantation, cette extension a eu des conséquences dévastatrices.

    « On nous a dit que l’arrivée de l’entreprise améliorerait nos vies. […]. À l’époque nous ne savions pas que [la plantation], loin d’être une bénédiction, serait un réel enfer, » résume un paysan. Nombreux sont ceux qui ont perdu les #terres agricoles dont dépendait leur survie du fait de l’extension de ces #monocultures de caoutchouc qui ont, par ailleurs, détruit des #forêts sacrées et des cimetières et rendu plus difficile l’accès à l’#eau. Une multitude de villageois racontent que leur eau a été polluée par les #pesticides utilisés dans les #plantations.

    #hévéa

  • #Suisse : L’annulation des examens en question pour la grève des femmes du 14 juin Pauline Rappaz/oang - 18 Février 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/10221132-l-annulation-des-examens-en-question-pour-la-greve-des-femmes-du-14-jui

    Les femmes sont appelées à une grève le 14 juin, pour lutter contre les discriminations sexistes. La question d’une annulation des épreuves ce jour-là se pose, en pleine période d’examens.
    Il s’agirait de permettre aux étudiants et enseignants qui le souhaitent de pouvoir participer à la mobilisation, mais les cantons romands sont divisés sur la question.

    Les cantons de Vaud et du Jura appellent ainsi les écoles à renoncer aux examens du 14 juin, pour que les étudiants et les gymnasiens puissent faire grève et soutenir les femmes.

    Aucune exception possible en Valais
    A Genève, la cheffe du Département de l’instruction publique, Anne Emery-Torracinta, indique à la RTS que « l’organisation de la fin de l’année n’est pas encore finalisée, mais il a été demandé aux établissements de ne pas prévoir d’examens le 14 juin, quitte à prolonger la session d’un jour ou en prévoir deux la même journée ». A Fribourg, le Conseil d’Etat doit répondre d’ici à fin avril à une question posée le 10 février par deux députés.

    Dans le canton du Valais, les examens seront maintenus « sans exception possible », a précisé le chef de l’Education Christophe Darbellay à la RTS.

    A Neuchâtel, en revanche, la conseillère d’Etat Monika-Maire Hefti en a fait une affaire personnelle. Elle a décidé « de permettre à toutes les filles et tous les garçons qui sont aux études et à leurs enseignants de pouvoir participer à cette grève qui marque une avancée, comme nous l’avons déjà fait en matière d’égalité, mais aussi tout le chemin qu’il y a encore à parcourir. »

    Les hautes écoles aussi divisées
    A l’échelon des écoles, l’Université de Genève a dû répondre à une demande des syndicats et des associations d’étudiants. Mais le recteur Yves Flückiger l’a rejetée.

    « Malheureusement cette date est un peu particulière, c’est vraiment les dates d’examens, et modifier une date dans cette période-là était extrêmement lourd », explique-t-il, faisant remarquer que cela entraînerait des conséquences importantes notamment pour les étudiants étrangers qui rentrent dans leur pays. « C’était difficile de faire supporter ces conséquences à l’ensemble de la communauté. »

    Le discours est diamétralement opposé à la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale. « C’est urgent et nécessaire de s’engager pour que toute la diversité soit représentée dans la société », souligne sa rectrice Luciana Vaccaro. « Il n’y a pas seulement une question de droit naturel, comme le droit des femmes, mais aussi une question de répercussions sociétales dans le domaine de la connaissance. »

    La rectrice veut donc faire en sorte que les examens soient annulés le 14 juin. Une discussion est prévue au sein du comité directeur de la HES-SO pour permettre aux étudiants de participer activement à la grève des femmes.

    #discriminations #sexisme #femmes #enseignement #examens #14Juin #grève

  • Les Zurichois refusent la privatisation partielle de l’eau potable ats/ther - 11 Février 2019 - RTS

    Les citoyens zurichois ont refusé dimanche un projet de privatisation partielle de la distribution de l’eau potable dans le canton. La gauche s’opposait à la révision de la loi. Les partis bourgeois et le gouvernement y étaient favorables.
    La révision de la loi sur l’eau a été refusée par 54,6 % des votants. La participation a atteint 40,7 %.

    La révision de la loi sur l’eau, approuvée par 84 voix contre 77 par le Parlement zurichois, prévoyait une privatisation partielle de la distribution de l’eau potable. Le PLR, l’UDC, le PDC et le gouvernement soutenaient le projet.

    Une tradition millénaire d’après la gauche
    Pour la gauche, cette révision aurait mis fin à une tradition millénaire qui stipule que l’eau est un bien appartenant à tous et elle a lancé avec succès un référendum. Pour les Verts, l’eau est un bien public et cela aurait dû figurer dans la loi.

    La loi refusée en votation dimanche prévoyait la possibilité pour des privés de prendre des participations dans les sociétés de distribution d’eau potable des communes. Elle stipulait que les privés ne pourraient toutefois pas posséder plus de la moitié du capital et qu’ils ne disposeraient pas de plus d’un tiers des droits de vote.

    Les partis bourgeois estimaient que ces conditions donnaient la garantie que ce seraient toujours les communes qui dicteraient les choses. Ils étaient aussi d’avis que des groupes comme Nestlé ou Coca-Cola n’investiraient pas dans ce secteur, car les sociétés communales n’ont pas le droit de faire des bénéfices avec la distribution d’eau potable.

    Plusieurs cantons ont déjà refusé la privatisation
    Des cantons ont déjà écarté toute idée de privatisation de l’eau potable. C’est notamment le cas de Fribourg et du Jura. En 2011, le parlement fribourgeois a adopté une nouvelle loi sur l’eau qui stipule que sa maîtrise et sa distribution restent en mains publiques. Le Jura dispose depuis 2016 d’une loi qui spécifie que l’eau est un bien commun et que son approvisionnement est en mains publiques.

    En 2001, deux promoteurs privés ont projeté d’exploiter l’eau issue du captage de Treytel, sur la commune de Bevaix (NE), en y associant une filiale de Nestlé. Face aux oppositions, ils ont finalement renoncé.

    #eau #privatisation #votation #Suisse

  • Prélèvement a la souce : Nouvelle maniere de renforcer la domination masculine.
    http://www.lefigaro.fr/argent/2019/01/30/05010-20190130ARTFIG00002-quand-le-prelevement-a-la-source-peut-devenir-une

    Pour près d’un Français (?), l’argent a déjà été un motif de dispute. au sein de leur couple. À l’heure où les contribuables découvrent leur première feuille de paie amputée de l’impôt sur le revenu, le sujet pourrait bien être source de nouvelles tensions au sein des couples mariés ou pacsés. Principalement ceux dont les écarts entre les deux salaires sont importants. Car même si le salaire n’est pas le seul paramètre dans le calcul de l’impôt sur le revenu des ménages - la composition du foyer est aussi prise en compte - il pèse néanmoins dans la balance et peut remettre en question l’équilibre et l’organisation financière du foyer.
    « Traditionnellement, l’impôt est considéré comme une dépense collective au sein du couple marié. C’est généralement le plus gros salaire qui le règle et l’autre, les dépenses de la vie courante. Désormais, l’impôt est ponctionné sur le revenu de chacun des membres du couple. Ce qui peut réduire leur autonomie financière et questionner le rapport d’égalité et de justice » analyse la sociologue Caroline Henchoz, enseignant chercheur à l’université de Fribourg, en Suisse et auteur de l’ouvrage « Le couple, l’amour et l’argent » (L’Harmattan, 2008).

    Le nombre de foyers fiscaux potentiellement concernés par la question est loin d’être anecdotique. Selon un rapport parlementaire d’évaluation de la réforme publié en 2016, sur 7,6 millions de couples imposés, dans 47% (3,6 millions de foyers fiscaux), l’un des deux membres gagne jusqu’à deux fois plus que son conjoint et dans 20% des cas (soit 1,5 million de foyers fiscaux), l’un des deux conjoints gagne plus de trois plus que l’autre. Or, d’après le fisc, seulement 7,6% des déclarants ont choisi un taux individualisé au sein du couple. C’est-à-dire que pour les autres, les deux membres sont prélevés au même taux, quel que soit le revenu de chacun.

    Les femmes grande cause du mandat, suppretion de la pension de réversion, Suppretion des aides sociales, durcissement des contrôles, assèchement budgétaire des assos et voici le renforcement de la domination économique des hommes qui sont déjà en situation de domination économique dans les couples. Le figaro ne parle que des hommes mais je reviens avec la part des revenus dans les couples selon le sexe.
    #impots #domination_masculine #backlash

    • En 2011, la France compte presque 10 millions de couples composés d’un homme et d’une femme âgés de 20 à 59 ans, non étudiants. Dans les trois quarts de ces couples, le revenu de l’homme est supérieur à celui de la femme.

      En moyenne, en 2011, les femmes vivant en couple ont perçu un revenu annuel de 16 700 euros contre 29 000 euros pour leur conjoint, soit 42 % de moins. Par comparaison, cet écart n’est que de 9 % entre les femmes et les hommes sans conjoint (encadré). Au total, sur l’ensemble de la population non étudiante âgée de 20 à 59 ans, l’écart de revenu est de 35 %.

      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281400#titre-bloc-1

    • Prélèvement à la source : la « catastrophe » n’a pas eu lieu
      https://www.liberation.fr/france/2019/03/31/prelevement-a-la-source-la-catastrophe-n-a-pas-eu-lieu_1718183

      La « catastrophe industrielle » tant prophétisée par Les Républicains n’a pas eu lieu. La « bombe à retardement » annoncée par leur patron, Laurent Wauquiez, il y a encore quelques mois n’a toujours pas explosé : en cette fin mars, 25 millions de salariés et fonctionnaires reçoivent, pour la troisième fois, leur feuille de paie amputée du montant mensuel de leur impôt sur le revenu. Et tout se passe bien. La réforme du prélèvement à la source, lancée par François Hollande et confirmée sous Emmanuel Macron fonctionne. Cette (r)évolution du mode de perception d’un impôt payé par moins de la moitié des Français est un succès. La preuve ? Les médias ne s’y intéressent plus. Un succès tant pour l’administration fiscale française qui prouve qu’elle est capable d’organiser de grands changements sans accrocs. Mais aussi un trophée politique pour le ministre en première ligne, Gérald Darmanin, qui peut se targuer, dans cette bataille, d’avoir convaincu, en septembre, un couple exécutif prêt à tout laisser tomber.
      « Globalement un succès »

      Le « bug » des fiches de paie se fait toujours attendre. Les « conséquences » sur le pouvoir d’achat des Français aussi. Ce vendredi, l’Insee a publié ses chiffres de la consommation de février, soit le premier mois suivant le premier prélèvement à la source : si les dépenses des ménages ont « fléchi » (-0,4%) le mois dernier, c’est à cause… du redoux. « Cette baisse provient principalement de la chute de consommation d’électricité, liée à des températures relativement clémentes pour la saison », explique l’Insee. En revanche, les autres dépenses – celles qui auraient dû être entamées par le prélèvement à la source si ce dernier avait eu un réel impact – ont, elles, progressé : +0,6% pour les « biens durables » comme les ventes de voitures d’occasion, +0,7% pour les dépenses de vêtements ou encore +0,4% pour les « autres biens fabriqués », notamment les médicaments.

      Pour l’instant, exit la crainte, formulée l’automne dernier par Emmanuel Macron et d’autres responsables de la majorité d’un pouvoir d’achat « plombé » par cette réforme. Mieux : selon un sondage Odoxa pour France Info et le Figaro, 63% des Français estiment que cette réforme est « globalement un succès ». De tels résultats d’estime sont rares ces temps-ci pour l’exécutif. Même les sympathisants LR le reconnaissent : ils sont, selon cette même étude, 73% à le penser.

      La "catastrophe" n’a pas concerné les hommes alors tout va bien RAS.

  • La construction du Centre fédéral « mise de côté »

    On n’aurait pas pensé trouver une information d’une telle importance en lisant un énième article sur « l’affaire Maudet » mardi 22 dans la Tribune de Genève...

    ...Et pourtant, On a pas rêvé, c’est écrit noir sur blanc que : « d’autres éléments liés à la détention et faisant aussi partie des desseins de Pierre Maudet sont également mis de côté. C’est le cas du centre fédéral pour les requérants d’asile qui était prévu à proximité de l’aéroport ». « Mis de côté », « qui était prévu »... On dirait que ce projet raciste de criminalisation, d’enfermement et de précarisation des personnes demandant l’asile ne verra pas le jour tout de suite.


    C’est une douce éclaircie dans le sombre paysage de l’enfermement et de la répression bâti à Genève par Pierre Maudet. Mais on ne baissera pas la garde ! Nous ne voulons pas de centre fédéral au #Grand-Saconnex ni ailleurs mais surtout on en veut ni maintenant ni après !

    https://renverse.co/La-construction-du-Centre-federal-mise-de-cote-1881
    #centre_fédéral #centres_fédéraux #Maudet #Genève #asile #migrations #réfugiés #restructuration

    • #Rapport de la #commission des affaires sociales chargée d’étudier la proposition de motion de Mmes et MM. Delphine Klopfenstein Broggini, Frédérique Perler, Pierre Eckert, Jean Rossiaud, Yves de Matteis, Marjorie de Chastonay, Alessandra Oriolo, Yvan Rochat, Philippe Poget, Isabelle Pasquier, François Lefort, Paloma Tschudi, Adrienne Sordet, Mathias Buschbeck, Jocelyne Haller, Jean Batou, David Martin, Olivier Baud, Nicole Valiquer Grecuccio, Caroline Marti, Jean-Charles Rielle, Grégoire Carasso, Léna Strasser, Salima Moyard, Diego Esteban, Sylvain Thévoz, Xhevrie Osmani, Marion Sobanek, Cyril Mizrahi, Pierre Bayenet : Pas de centre fédéral d’attente et de départ à Genève !

      http://ge.ch/grandconseil/data/texte/M02489A.pdf

      Mise en exergue d’un passage, les mots prononcés par #Pierre_Maudet autour de la nouvelle loi sur l’asile (p.9 du rapport cité ci-dessus)...

      L’objet affiché et assumé de cette loi était de réduire l’attrait de la Suisse aux yeux des requérant-e-s et de complexifier l’accès à la #Suisse.

      #dissuasion #attractivité #réforme #révision #loi

      Comme le dit un ami :

      …dire qu’après ça certains reprennent encore la bouche en cœur la communication du DFJP visant à faire croire qu’il s’agit d’accélérer les procédures dans l’intérêt des requérants…

      #accélération_des_procédures

    • Du fard sur la vérole

      Des migrants en photo qui sourient, des promesses de soins, de protection juridique efficace, de journées occupées, pleines d’activités récréatives… Il n’y a pas à dire, la présentation offerte mercredi par le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) et le Département genevois de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) pour présenter le futur centre d’attente et de renvoi de requérants d’asile déboutés du Grand-Saconnex a fait son petit effet. Les deux institutions ont tenté de présenter une vision sinon idyllique du moins humaine de la politique d’asile suisse.

      En réalité, rien de très surprenant. Le SEM commence à être habitué de ces opérations de communication pour présenter sous un jour favorable ce que presque tous les défenseurs des droits humains jugent indéfendable. En septembre dernier, l’entité fédérale organisait une journée portes ouvertes dans son centre pilote de procédures accélérées à Boudry (NE). Musique, bières locales, activités sportives ou encore visite des lieux, tout avait été fait pour favoriser la rencontre entre la population locale et les résidents. Tout, au point d’en cacher les conditions d’existence réelles. Si les clôtures entourant le centre n’avaient pas pu être enlevées, les fouilles systématiques ou les chicanes dont les migrants font régulièrement état avaient, elles, bel et bien disparu. La population locale était repartie conquise.

      Comme à Neuchâtel, le centre fédéral genevois, s’il voit le jour – il est combattu par une motion acceptée par le Grand Conseil –, s’est montré sous ses plus beaux atours. D’un coup de baguette rhétorique, tous les défauts se transforment presque en atout. La proximité avec le tarmac et les risques pour la santé liés à la pollution de l’air et sonore ? Négligeables ! Les séjours sont de courte durée et le centre sera très bien insonorisé. Promis ! Les clôtures ? Elles sont là pour éviter l’intrusion de tiers et pour préserver la sphère privée des migrants. Juré ! Le fait de les astreindre à des travaux d’intérêt général ? Une excellente occasion de rencontrer la population. Evidemment…

      Dans un silence coupable, le DSES n’a cessé d’acquiescer au discours d’arracheur de dents du SEM, se gardant bien de dire que s’il accepte ce centre, c’est simplement pour se voir attribuer moins de demandeurs d’asile. De l’ordre de 230 pour 2019, l’équivalent d’un centre, si les chiffres de l’asile restent stables. On aura beau la farder, la politique suisse en matière d’asile reste vérolée. Et le centre du Grand-Saconnex ne fera pas exception.

      https://lecourrier.ch/2019/05/16/du-fard-sur-la-verole

    • Pourquoi les Genevois-e-s ne veulent pas d’un centre fédéral de renvoi au Grand-Saconnex ?

      Communiqué du 15 mai 2019

      Le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) organise ce jour un entretien avec les médias au sujet de la procédure d’approbation des plans du centre fédéral dit d’asile (CFA) qu’il est prévu de construire sur la commune du Grand-Saconnex. La Coordination asile.ge profite de l’occasion pour rappeler son opposition à un centre dont la fonction première ne sera pas l’asile mais bien le renvoi. Explications.

      1. Au nom de qui et au nom de quoi ?

      Le peuple genevois ne s’est jamais prononcé sur la construction d’un CFA de départ sur son territoire. C’est un engagement qu’a pris le Conseil d’Etat. Le Grand Conseil vient quant à lui d’adopter une motion intitulée « Pas de centre fédéral d’attente et de départ à Genève ». Ce centre ne fait pas l’unanimité auprès des Genevois, et probablement même pas la majorité.

      2. Le visage le plus laid de notre politique d’asile

      La restructuration de l’asile a été maintes fois dénoncée pour son caractère gestionnaire et déshumanisant. Les CFA sont les pièces maîtresses de ce dispositif. Au lieu d’être en contact avec une société d’accueil, des demandeurs d’asile en quête de protection y sont hébergés pour une durée prolongée à 140 jours dans un environnement sécuritaire à la limite du carcéral : grillages avec barbelés, fouilles systématiques à chaque entrée y compris pour les enfants, horaires d’entrée et de sortie, système de punitions arbitraire et infantilisante. Les observations de la Commission nationale de prévention de la torture et les recommandations de la Commission fédérale contre le racisme sont claires à ce sujet.

      3. Un « hub » d’expulsions

      Le CFA du Grand-Saconnex est conçu pour que s’exécutent les renvois. Les hommes, femmes et enfants qui y seront hébergés n’auront eu droit qu’à une procédure accélérée ou à une procédure Dublin. Nombre d’entre eux seront censés être reconnus réfugiés au sens de la Convention de Genève, mais seront renvoyés vers un autre pays européen en vertu d’une application quasi-mécanique du Règlement Dublin que les défenseurs du droit d’asile dénoncent sans relâche (voir l’Appel Dublin). Une majorité du Grand Conseil a adopté une motion demandant plus de compassion dans l’application de ce règlement. Par le CFA du Grand-Saconnex l’administration fédérale mettra la pression pour que notre canton exécute des renvois que notre population juge inhumains.

      4. Une infrastructure pour inciter aux départs dans la clandestinité

      Le CFA sera flanqué d’un bâtiment abritant le siège de la police internationale, celle chargée de l’exécution des renvois, et comprenant 50 places de détention administrative. Le complexe lui-même est construit à côté du tarmac de l’aéroport. Tout évoquera le renvoi forcé, ce qui confine à la torture psychologique. Cette situation favorisera les départs dans la clandestinité, ou « départs non contrôlés » selon le jargon fédéral, qui sont déjà en explosion depuis le début de la mise en œuvre de la restructuration. Comment Genève envisage-t-elle de gérer la croissance d’une telle population précarisée ?

      5. Un emplacement impropre à l’hébergement

      Située à côté du tarmac de l’aéroport, la parcelle pose des questions de santé publique, vu la pollution de l’air et sonore extrêmement nocive occasionnée par les avions, sans parler de la stigmatisation qui consiste à placer des requérant-e-s d’asile sur une parcelle qui n’accueillerait jamais un logement ordinaire pour ces raisons. Les normes de l’Ordonnance sur la protection contre le bruit seront dépassées. L’autorité compétente aurait ramené au forceps le projet dans la légalité en assimilant ces bâtiments non pas à des logements mais à des hôtels, sous prétexte que la durée moyenne de séjour est de six semaines seulement, un « séjour de courte durée » soi-disant. Pourtant la durée de séjour peut s’étendre jusqu’à près de quatre mois (art. 24 LAsi).

      6. Ni à Genève, ni ailleurs

      Les défenseurs du droit d’asile actifs à Genève adressent un message de résistance au reste de la Suisse. Nous n’accepterons pas de centres fédéraux où le sécuritaire prime sur l’encadrement social, l’accès aux soins et la dignité humaine.


      https://coordination-asile-ge.ch/pourquoi-les-genevois-e-s-ne-veulent-pas-dun-centre-federal-de

    • A Genève, le futur centre fédéral pour requérants d’asile provoque des tensions

      Des députés de gauche et du PDC dénoncent un « projet indigne » et accusent le Conseil d’Etat de se soumettre aux exigences de Berne.

      Après Fribourg et Vaud, Genève doit à son tour accueillir un centre fédéral pour requérants d’asile. Prévu pour 2022 au Grand-Saconnex, le lieu devrait abriter quelque 250 personnes, candidats déboutés de l’asile ou en attente d’une décision, pour un séjour moyen de six à huit semaines. Le projet évalué à 25 millions de francs provoque son lot de tensions. Alors qu’une procédure d’approbation des plans a été lancée, des députés de gauche et du PDC accusent le Conseil d’Etat de court-circuiter le processus législatif.

      C’est que le Grand Conseil a voté, en mars dernier, une motion pour empêcher la construction d’un centre considéré comme de la « semi-détention ». « Horaires de sortie, barbelés, fouilles : le lieu situé à proximité de l’aéroport, en dehors de toute zone de vie, criminalise les requérants », déplore Delphine Klopfenstein, députée verte. Dans une lettre ouverte, les signataires de la motion exhortent le canton à s’imposer face à la Confédération. « Alors que les demandes d’asile sont en baisse, il faut envisager l’accueil de manière inclusive et sortir des schémas sécuritaires. »
      « Préserver l’anonymat »

      De son côté, Pierre-Alain Ruffieux, responsable romand au Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), précise que l’établissement est clôturé « pour préserver l’anonymat, l’intimité et la sécurité » de ses occupants. « Ce n’est pas un centre de détention », martèle de concert Mauro Poggia, chef du Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé, précisant que la proximité avec l’aéroport relève du pur hasard.

      Quid de la motion acceptée au Grand Conseil ? « Une réponse va être envoyée prochainement aux députés », répond le magistrat. « Un accord a été signé en janvier 2016 pour la création de ce centre, rappelle-t-il. Le canton doit respecter ses engagements s’il veut conserver sa crédibilité. » Une marge de manœuvre semble toutefois demeurer. « Nous avons émis plusieurs suggestions, notamment pour prolonger les heures d’ouverture et scolariser les enfants amenés à rester en Suisse à l’école ordinaire », précise Mauro Poggia.
      Lien de confiance « rompu »

      Pas sûr que ces déclarations suffisent à rassurer les députés. « Genève avait construit une relation de confiance avec le SEM autour du projet Papyrus ; aujourd’hui, ce lien est rompu », déplore l’élue PDC Anne Marie von Arx-Vernon.

      https://www.letemps.ch/suisse/geneve-futur-centre-federal-requerants-dasile-provoque-tensions

  • Le nom d’un célèbre faussaire pour de vrais billets de banque

    Pour ceux qui ont commis une infraction au code de la route, le sentiment doit être grisant : à Sion, capitale du Valais, ils peuvent payer leur amende en francs, mais aussi en #farinets, une monnaie locale portant le nom du plus célèbre faux-monnayeur de Suisse.

    Le temps est peut-être venu de dépoussiérer l’image des Suisses et de leur relation à l’argent. La confiance dans le franc suisse est intacte, cela ne fait aucun doute. Mais en Valais, par exemple, une monnaie complémentaire circule en plus du franc depuis un peu plus d’un an : le farinet. À l’automne dernier, Sion, la capitale du canton, lui a donné ses lettres de noblesse, décidant en effet que les services administratifs pourraient désormais aussi être payés en farinets. Aujourd’hui, même la police accepte les farinets. Le taux de change utilisé simplifie les choses : un farinet vaut un franc.

    Il faut connaître l’origine de l’appellation de la monnaie valaisanne pour pouvoir goûter tout le sel de la décision des autorités cantonales. Le farinet a été baptisé du nom de Joseph-Samuel Farinet (1845–1880), bête noire des pouvoirs publics, contrebandier et faux-monnayeur. Traqué jadis par les autorités et la police, c’est le plus célèbre faussaire de Suisse et une légende en Valais. Son patronyme ne représente donc ni la loi, ni l’ordre, ni le respect de l’action publique. Par quel miracle des billets de banque – acceptés par l’administration – portent-ils donc justement l’effigie de Farinet aujourd’hui ?

    David Crettenand est l’un des pères de la monnaie valaisanne. À ses yeux, ce nom exprime le fort ancrage local de la monnaie : « Tout le monde connaît Farinet. » Mais le nom choisi soulève aussi un débat sur ce qu’est la « vraie monnaie ». En effet, les pièces fabriquées par le faussaire étaient restées en circulation après sa mort brutale, ni la Confédération ni le canton ne se sentant responsable du retrait des énormes quantités de fausses pièces. Comme Crettenand nous le rappelle : « Les fausses pièces étaient alors utilisées au même titre que la vraie monnaie pour la seule et bonne raison que les gens les considéraient comme telle et avaient confiance en leur valeur. »

    La monnaie complémentaire valaisanne n’a néanmoins pas vu le jour dans le but de rendre hommage au défunt faussaire. Il s’agit bien plus de renforcer l’économie et la communauté régionales, déclare Crettenand. La monnaie locale pousse les commerçants valaisans à former un réseau avec les producteurs de la région et à se tourner encore davantage vers les consommateurs locaux. « Les chances de survie du commerce de proximité sont plus faibles sans monnaie complémentaire et sans nouveau réseau », martèle-t-il. Le farinet serait donc la réponse optimiste à la question de savoir à quoi pourrait ressembler une vie économique et sociale durable en ces temps de mondialisation : un circuit monétaire restreint et complémentaire profitant à tous ceux qui y prennent part. On ne peut se procurer des farinets qu’en Valais. Et on ne peut dépenser des farinets qu’en Valais.

    L’aura du légendaire faussaire donne sans aucun doute à cette monnaie propre une dimension affective et facétieuse. Ainsi les farinets doivent-ils être dotés d’éléments de sécurité afin d’en empêcher la contrefaçon et d’éviter au canton d’être inondé par une deuxième vague de fausse monnaie à la Farinet.

    Comparée à la masse monétaire suisse, la quantité de farinets en circulation est marginale. Toutefois le farinet est représentatif des nombreuses monnaies alternatives qui fleurissent en Suisse. Certaines d’entre elles sont d’ailleurs très prisées. Le parfait exemple est celui de la Caisse suisse de voyage, dont la monnaie, les chèques REKA, représente environ 600 millions, avec une tendance à la hausse. Mais le plus grand réseau de monnaie parallèle est celui de la banque WIR, qui compte 45 000 entreprises et réalise 1,3 milliard de chiffre d’affaires, même si la tendance est à la baisse. En comparaison, le farinet du Valais, le léman de Genève, le bonobo de Berne, le netzbon de Bâle, l’eulachtaler de Winterthour et le dragon de Fribourg sont des phénomènes exotiques et parfois aussi de courte durée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le gardien de la monnaie nationale ne s’émeut pas davantage face à ces monnaies. Évidemment, la plus importante instance de contrôle, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), garde aussi un œil sur le marché monétaire alternatif. Les experts financiers estiment que le risque – en termes de blanchiment d’argent par exemple – est toutefois minime au regard du volume très réduit de ces monnaies. Les émetteurs de monnaie parallèle sont d’ailleurs largement exemptés des obligations imposées par la loi sur le blanchiment d’argent pour autant qu’ils parviennent à maintenir les volumes au-dessous des seuils fixés.

    La tendance aux monnaies alternatives ne se limite d’ailleurs pas à la Suisse. Depuis la crise financière, un nombre croissant de monnaies parallèles et complémentaires a vu le jour dans le monde.


    https://www.revue.ch/fr/editions/2019/01/detail/news/detail/News/le-nom-dun-celebre-faussaire-pour-de-vrais-billets-de-banque
    #monnaie_locale #Valais #Suisse #économie #monnaies_complémentaires

  • Ami·es seenthisien·es... petit appel...

    @albertocampiphoto et moi sommes à la recherche de références pour des cours sur le #journalisme et le #photojournalisme à donner à des adolescents (autour des 11-12 ans).

    Connaissez-vous des #BD, #livres ou #jeux qui pourraient être soit directement utilisés en classe ou alors comme ressources pour les enseignant·es ?

    Ci-dessous, les ressources déjà trouvées... si vous avez des idées, n’hésitez pas à les partager !

    #ado #ados #ressources_pédagogiques #éducation #éducation_aux_médias #presse #médias

  • Le Conseil fédéral veut ancrer le vote électronique dans la loi ats/gma - 19 Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10082721-le-conseil-federal-veut-ancrer-le-vote-electronique-dans-la-loi.html

    Le Conseil fédéral a ouvert mercredi la procédure de consultation permettant d’ancrer l’exploitation du vote électronique dans la loi. Une révision partielle de la loi fédérale sur les droits politiques (LDP) doit mettre fin à la phase d’essai.

    La révision partielle de la LDP mettra un terme à la phase d’essai du vote électronique, en cours depuis 2004. Le Conseil fédéral estime qu’il est temps d’introduire le système à titre de procédure ordinaire, après presque quinze ans de tests.

    Le projet de réforme a été élaboré sur la base des conclusions d’un groupe d’experts qui a confirmé que le système pouvait être proposé en toute confiance. Le vote électronique sera introduit progressivement en favorisant la sécurité plutôt que la vitesse, précise le Conseil fédéral.

    Les cantons décideront
    Les conditions que le vote électronique devra remplir pour pouvoir être utilisé lors des élections et votations fédérales devront être conformes à la loi. Les cantons et les électeurs décideront eux-mêmes s’ils veulent proposer et utiliser le vote électronique ou non.

    Le public aura accès aux informations sur le système et son exploitation. Le code source sera notamment rendu public et l’électeur pourra vérifier et contrôler si son vote a fidèlement été transmis et enregistré.

    Un risque d’ingérence ?
    « Est-ce que la Suisse a besoin d’un autre système ? Non. Nous avons un système qui fonctionne parfaitement et il n’y a pas de raisons de se faire vulnérables. Par exemple, aux Etats-Unis, deux ans après l’élection présidentielle, on ne sait pas encore ce qui est arrivé et si les Russes ont essayé d’influencer les votes », a déclaré mercredi le conseiller national Claudio Zanetti (UDC/ZH) dans un débat de l’émission Forum de la RTS.

    « L’expérience genevoise a démontré très clairement qu’il n’y a pas ce problème-là. Il n’y a aucun système qui est parfait. Le système de vote électronique ne remplacera pas les systèmes existants, mais il viendra en plus », lui a répondu le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD).

    #vote_électronique #démocratie #élections #vote #machines_à_voter #politique #anti-démocratique #suisse #élection #aveuglement

    • Le Parlement jurassien refuse finalement le vote électronique

      Mercredi, le Parlement jurassien a refusé en deuxième lecture l’introduction du vote électronique. De nombreux élus avaient déjà émis des doutes sur la fiabilité de ce mode de scrutin lors du premier vote, accepté par deux voix d’écart.

      Dix cantons proposent actuellement le vote électronique en phase d’essai. Cinq d’entre eux (Fribourg, Bâle-Ville, Saint-Gall, Neuchâtel et Genève) admettent aussi bien les électeurs suisses de l’étranger que des électeurs domiciliés sur leur territoire. Dans les autres cantons (Berne, Lucerne, Argovie, Thurgovie et Vaud) seuls les électeurs vivant à l’étranger ont la possibilité de voter par voie électronique.

  • La Télé | Mobilisation à Fribourg en soutien aux personnes à l’aide d’urgence
    https://asile.ch/2018/11/08/la-tele-mobilisation-a-fribourg-en-soutien-aux-personnes-a-laide-durgence

    https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2018/11/Screenshot_2018-11-08-Situation-délicate-pour-les-requérants-à-Fribourg.png

    La Coordin’action Fribourg Solidaire a mené une action mercredi 7 novembre 2018 pour rendre visible la réalité des personnes déboutées et/ou de celles avec le couperet du renvoi sur leur tête. Certaines d’entre elles vivent depuis des années dans les foyers, sans facilité d’accès à un travail, à des conditions de vie acceptables, alors qu’elles […]

  • Des insectes pour disséminer des virus : une arme incontrôlable ?
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/10/04/des-insectes-pour-disseminer-des-virus-une-arme-incontrolable_5364811_3244.h

    Les #insectes pourraient-ils bientôt être utilisés comme #arme_biologique ? C’est la question que se pose une équipe de chercheurs dans un article paru dans la revue Science, jeudi 4 octobre. Composé de juristes (université de Fribourg) et de scientifiques (Max-Planck Institute de Plön et université de Montpellier), ce groupe de recherche a étudié un projet américain nommé « #Insect_Allies ».

    Ce programme, financé à hauteur de 27 millions de dollars par l’agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) du département de la défense des Etats-Unis, prévoit d’utiliser des insectes pour modifier génétiquement des plantes.

    Il a attiré l’attention des chercheurs par l’utilisation de nouveaux agents : les Horizontal Environmental Genetic Alteration Agents (#HEGAAs). Il s’agit de virus qui ont été génétiquement modifiés pour les rendre capables de transformer les chromosomes d’une espèce cible, animale ou végétale. Ces agents vont permettre d’altérer l’ADN de certaines plantes directement dans leur environnement. Ils pourraient donc rendre une plante résistante à un certain pathogène en cours de saison.

    #paywall

  • Demain, les Suisse·sses votent pour/contre l’ #initiative appelée "Initiative pour la #souveraineté_alimentaire" .

    Le site de l’initiative :

    En Suisse, 2 à 3 exploitations agricoles ferment leurs portes chaque jour. En 30 ans, le #revenu_paysan a baissé de 30% et plus de 100’000 emplois ont disparu. La #Suisse dépend de plus en plus des #importations en matière d’alimentation, et notre santé se dégrade face à la perte en qualité de notre #nourriture, toujours plus chargée en intrants chimiques. En outre, la nature pâtit d’une exploitation trop agressive des sols. Même les institutions officielles le disent : en 2008, un rapport de 400 experts, mandatés par la Banque Mondiale, se positionne face au modèle agricole productiviste actuel : « business as usual is not anymore possible ». Face à ce constat alarmant, un changement de cap de nos politiques agricole et alimentaire est indispensable.

    L’initiative pour la souveraineté alimentaire soutient une #agriculture qui, dans un espace rural vivant et créateur d’emplois, produit une #alimentation_saine et de proximité permettant des prix, des conditions de travail et des salaires justes ; elle participe par ailleurs à un commerce international équitable et une exploitation durable des ressources.

    Pour une une alimentation saine et de proximité
    Aujourd’hui, quelques grandes entreprises dominent le système alimentaire et mobilisent des terres agricoles, avec pour seul objectif le prix le plus bas, sans tenir compte des aspects sociaux et environnementaux. L’accès aux ressources (terre, eau, semences et biodiversité) est la base d’une agriculture paysanne qui produit une alimentation socialement juste et écologique : naturellement sans OGM !
    Pour une agriculture diversifiée et sans #OGM !
    Le rôle premier de l’agriculture est de nourrir la population avec une alimentation saine tout en préservant les ressources naturelles. La souveraineté alimentaire place les besoins de l’être humain au centre des enjeux alimentaires et agricoles plutôt que de répondre aux seules attentes du marché.
    Pour des #prix, des #salaires et des #conditions_de_travail justes
    Depuis 2000, les prix des produits agricoles ont diminué de 12% pour les paysan·ne·s alors qu’ils ont augmenté de 5% pour les consommateurs·trices. Plus de transparence dans la formation des prix, des marges et dans la gestion des quantités produites, permettra d’obtenir des prix rémunérateurs pour les paysan·ne·s, des conditions de travail justes et harmonisées pour les salarié·e·s agricoles et des prix accessibles à la consommation.

    Pour un commerce international équitable !
    Les changements climatiques, l’augmentation du prix du pétrole, la spéculation sur les aliments et les crises politiques affecteront de manière croissante le marché global. La souveraineté alimentaire contribue à la réduction de la dépendance aux marchés internationaux en valorisant l’agriculture locale, au Nord comme au Sud. Les importations doivent respecter les critères sociaux et environnementaux et les exportations ne doivent pas nuire aux marchés agricoles d’autres régions.
    Pour la santé, la nature et le climat !
    Pour garantir une alimentation diversifiée et un système alimentaire durable, il faut des fermes en nombre et de toutes tailles. Elles doivent fournir une large gamme de produits, selon des modes de production variés. L’équilibre doit être conservé tant dans nos champs que dans nos assiettes. Moins de viande mais plus locale, issue d’animaux bien traités et nourris avec de l’herbe et des fourrages locaux. Moins de transports inutiles et de gaspillage alimentaire et plus de produits frais !

    Pour la création d’#emplois dans un espace rural vivant
    #Paysannerie, artisanat de transformation, commerce et consommation de proximité font vivre l’#espace_rural. Les structures locales de production, de transformation, de stockage et de distribution doivent être encouragées, favorisant un tissu social et économique fort. La traçabilité des produits est ainsi garantie tout en créant des places de travail. Un gage d’avenir pour les jeunes générations !


    https://initiative-souverainete-alimentaire.ch

    Curieuse de voir les résultats des urnes demain...

    • Les Suisses balaient les deux initiatives alimentaires, mais plébiscitent le vélo

      - Les deux initiatives agricoles ont été nettement rejetées dimanche dans les urnes. Selon les résultats définitifs, l’initiative pour des aliments équitables est refusée à 61,30% et l’initiative pour la souveraineté alimentaire à 68,37%.

      – Seuls quatre cantons romands ont accepté ces textes, Neuchâtel, Genève, Vaud et le Jura, alors que Fribourg, le Valais, Berne et toute la Suisse alémanique ont dit non.

      https://www.rts.ch/info/suisse/9861213-les-suisses-balaient-les-deux-initiatives-alimentaires-mais-plebiscitent

    • La peur au ventre

      Le verdict est net et sans appel. Avec respectivement 61% et 68% de non, les deux initiatives pour des aliments équitables et pour la souveraineté alimentaire ont été rejetées par le peuple. En clair : ces textes ont fait le plein de voix dans le camp progressiste, mais ont peiné à dépasser le clivage politique gauche-droite. On continuera à avoir sur nos étals des tomates récoltées en Espagne ou en Italie dans des conditions semi-esclavagistes, qui enrichissent des circuits mafieux, et autre céréales qui sentent le glyphosate.

      On relèvera tout d’abord la présence d’un énorme #Röstigraben. Car quatre cantons romands ont accepté ces textes : Genève, Vaud, Jura et Neuchâtel. A des majorités souvent plus que confortables. Ce qui s’explique sans doute par le fait qu’Uniterre, le syndicat paysan alternatif qui avait lancé le second texte, est présent surtout dans la partie francophone de la Suisse. Le discours d’une agriculture plus durable a pu se frayer un chemin porté par ces milieux qui ont su incarner une alliance entre producteurs et consommateurs. Un résultat d’autant plus remarquable que ce sur ce genre de sujets de société, on était habitué à un vote plus progressiste outre-Sarine. En l’occurrence, en Suisse alémanique, les lobbies agroalimentaires dominants ont pesé, seuls, de tout leur poids.

      Deuxième facteur : un électorat urbain plus marqué en terres romandes. Le fameux clivage villes-campagne a sans doute aussi joué : on voit qu’en ville de Zurich, ce sont près de 47% de oui qui sortent des urnes, et même 52% en ville de Berne.

      On regrettera à cet égard que le Parti socialiste ne se soit guère investi dans la campagne, assurant un service que l’on peut qualifier de minimum et ait laissé aux Verts le soin de défendre leur texte maison. Dommage, cela aurait pu contribuer à infléchir le résultat en contrant la propagande populiste distillée par leur conseiller fédéral Alain Berset qui – sans aller jusqu’à brandir la pénurie de foie gras, comme l’a fait le PLR – a tout de même feint de s’inquiéter pour le panier de la ménagère, arguant que les pauvres n’ont pas les moyens de manger bio, alors que le problème est peut être davantage à chercher du côté des revenus trop bas. Bref, à emboucher les trompettes de la peur dans lesquelles soufflaient à pleins poumons des milieux de l’économie soucieux des bénéfices engrangés par les géants de l’agroalimentaire.

      Mais ce n’est que partie remise. Les formations bourgeoises ont assuré la bouche en cœur que la législation actuelle serait suffisante. Reste que l’article constitutionnel largement adopté l’an passé sur la sécurité alimentaire sera sacrifié plus souvent qu’à son tour sur l’autel du dieu Mo-loch libre-échangiste. L’Union suisse des paysans – déjà échaudée par les frasques de l’inénarrable Johann Schneider-Ammann – n’avait d’ailleurs pas donné de mots d’ordre.

      Rendez-vous est donc pris : la question d’une agriculture durable et moins industrielle reviendra inéluctablement sur le tapis. Le vote de ce week-end a montré que la question du mode de production agricole est une préoccupation centrale des Suisses.

      https://lecourrier.ch/2018/09/23/la-peur-au-ventre

  • Centre fédéral de Chevrilles – asile et barbelés
    https://asile.ch/2018/09/18/centre-federal-de-chevrilles-asile-et-barbeles

    Le 18 juillet 2018, Aldo Brina, chargé d’information sur l’asile du Centre Social Protestant (CSP), s’est rendu au centre fédéral de Chevrilles, aussi appelé Giffers ou Gouglera. Cette structure est la première du genre en Suisse romande (si on ose dire, puisque le centre est situé dans la Singine fribourgeoise…). Elle a pour fonction d’héberger […]

  • Nova Friburgo, passé-présent

    Par ses photographies à découvrir à la Galerie Focale, le Vaudois #Thomas_Brasey évoque la ville brésilienne et son lien ombilical avec la Suisse.

    En 1816, l’Europe souffre des conditions météorologiques calamiteuses provoquées par l’éruption du volcan indonésien Tambora. Une va­gue de froid et des pluies diluviennes s’abattent sur le continent. La famine pousse les émigrés d’une dizaine de cantons suisses sur les chemins de l’exil, notamment en Amérique latine. Parmi les candidats à ce périlleux voyage, d’abord sur le Rhin, puis à travers l’océan, un sur sept y laissera la vie.

    Des quelque 2000 migrants suisses qui rejoignent le Brésil, en majorité fribourgeois, certains fondent Nova Friburgo en 1818, dans les montagnes de l’Etat de Rio de Janeiro, à plus de 800 mètres d’altitude. Les terres sont celles des indiens coroados puris, cédées par décret royal à des familles de colons suisses. A la Galerie Focale à Nyon, les photographies de Thomas Brasey racontent cette ville bicentenaire comptant aujour­d’hui 200 000 habitants. Et comble ainsi un vide iconographique.

    Sans mises en scène

    Car si la dure réalité de l’époque est racontée par les lettres des émigrés et autres textes d’écrivains, journalistes ou auteurs de théâtre, les images et objets originaux sont pour ainsi dire inexistants. Concrètement, le travail de l’artiste vaudois, lauréat de la 10e Enquête photographique fribourgeoise, associe dans sa série Boaventura trois types d’images : des paysages luxuriants et inhabités, des portraits en apparence sans rapport les uns avec les autres, et des natures mortes.

    Les clichés de paysages des environs de l’actuelle Nova Friburgo sont à la fois simples et évocateurs. L’artiste évite toute mise en scène afin de ne pas verser dans le registre de l’anecdotique, du photojournalisme ou du reportage. Le même souci se retrouve dans les portraits d’habitants actuels de Nova Friburgo. Photographiés chez eux ou sur leurs lieux de travail, les descendants des exilés helvétiques ne sont identifiables qu’à leur seul patronyme.

    Un effet de distanciation critique est obtenu avec le recours à la nature morte. Des photographies d’objets noirs sur fond blanc évoquent de façon originale et allusive l’aventure de l’émigration, de ses aspects les plus banals aux plus chargés émotionnellement. Le mousti­que anophèle renvoie à la malaria. La maladie avait rattrapé les migrants dans des camps près de Rotterdam où ils ­s’entassaient dans l’attente de leur appareillage en mer, après une longue descente du Rhin en bateau.

    Regards sur la migration

    Le plant de café symbolise la graine qui faisait miroiter aux exilés la prospérité après l’échec des cultures de leur pays d’origine. Le requin évoque l’exploitation des colons au Brésil et le sort tragique des naufragés. Par la coexistence de différents types d’images, Thomas Brasey s’inscrit en faux contre une vision de la photographie opposant objectivation du réel et subjectivité de l’artiste.

    Déjà exposée au Musée gruérien de Bulle et à Winterthour, la série Boaventura documente un espace social et géographi­que contemporain à la recher­che d’un passé collectif. La redécouverte par la photographie de Nova Friburgo et de son histoire aux résonances universelles alimente une réflexion sur la migration et ses représentations. La sensibilité de l’artiste contribue à remettre en cause les définitions simplistes de l’#identité.


    https://lecourrier.ch/2018/09/11/nova-friburgo-passe-present
    #Nova_Friburgo #Brésil #Suisse #colonialisme #colonialisme #photographie

    Nova Friburgo

    Nova Friburgo est une ville du Brésil située dans une région montagneuse du centre-nord de l’État de Rio de Janeiro, à 136 kilomètres de la capitale, Rio de Janeiro, sur un territoire de 933,4 km2. Elle se trouve à 22°16’55" de latitude sud et 42°31’52" de longitude ouest et à 846 mètres au-dessus du niveau de la mer.

    Sa population, d’après le recensement brésilien de 2010 de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques, était de 182 082 habitants. Les principales activités économiques sont basées sur l’industrie du textile (lingerie) et la métallurgie, l’horticulture (fleurs), l’élevage de chèvres et le tourisme. Elle est la ville la plus froide de l’État.

    Jusqu’au XIXe siècle, la région de l’actuel Nova Friburgo était occupée par les indiens #coroados puris. En 16 mai 1818, le #Roi_Jean_VI proposa une #colonisation_planifiée, pour promouvoir et agrandir la civilisation au royaume du Brésil. Un décret donna l’autorisation au #canton_de_Fribourg de fonder une #colonie de cent familles suisses dans la ferme du "#Morro_Queimado", dans le district de #Cantagalo, un endroit choisi en raison des #ressemblances_géographiques et climatiques avec celles de leur pays d’origine. De 1819 à 1820, la région fut colonisée par 265 familles suisses, totalisant 1 458 immigrants. Elle fut nommée par les Suisses « Nova Friburgo » (La Nouvelle-Fribourg), en hommage à la ville d’où était partie la majorité des familles.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nova_Friburgo
    #peuples_autochtones #migrations

    cc @simplicissimus

    • #merci !

      Mon grand-père voulait émigrer en Argentine où des parents étaient déjà partis (mon nom de famille se trouve d’ailleurs aussi dans la province d’Entre Rios). Il en a été empêché par le déclenchement de la Première guerre mondiale. Après celle-ci, il s’est finalement installé dans le Jura français.

  • Suisse : Vélos vandalisés, un gros dégât d’image pour PubliBike à Berne Alain Arnaud/oang - 16 Aout 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/regions/berne/9777953-velos-vandalises-un-gros-degat-d-image-pour-publibike-a-berne.html

    Le vandalisme cause de gros dégâts d’image pour les vélos PubliBike de Berne La Matinale / 1 min. / à 06:00
    La moitié des 700 vélos en libre-service de la ville de Berne ont été vandalisés ou volés le week-end dernier. C’est un coup dur pour la société PubliBike et la polémique enfle dans les médias alémaniques.
    Le délégué vélo de la ville de Berne, qui déplore la vulnérabilité des cadenas de ces vélos en libre-service, estime qu’il s’agit d’un « gros dégât d’image » pour une ville qui se veut capitale de la mobilité douce.

    Mais c’est aussi un dégât d’image pour PubliBike, filiale de CarPostal, alors que bien d’autres fournisseurs convoitent le marché suisse.

    Le directeur de la société, Bruno Rohner, confirme que pratiquement la moitié de la flotte a été vandalisée en l’espace d’un seul week-end. « Nous n’avons pas connaissance d’un tel phénomène dans d’autres villes comme Lausanne ou Morges ou Fribourg », précise-t-il.

    Des cas ont en revanche également été signalés à Zurich. Apparemment, forcer les cadenas de ces vélos en libre-service est un jeu d’enfant et les auteurs des vols se sont passé le mot.

    Problème technique à résoudre
    « Avec notre fournisseur de cadenas, on a pu détecter le point faible », précise Bruno Rohner. « On est en train de tester des solutions, mais pour l’instant c’est encore trop tôt pour dire combien de temps cela va prendre et quelles mesures on va mettre en place. »

    PubliBike annonce qu’il en saura plus vendredi, mais certains estiment qu’il faudra des mois pour résoudre les problèmes. En attendant, les esprits s’échauffent à Berne. Beaucoup reprochent à la Ville d’avoir misé sur un fournisseur unique, pour un programme qu’elle subventionne largement et dont les vélos ne sont pas équipés de puces GPS.

    #Suisse #vélo #mobilité #transport #urbanisme #PubliBike #Globalisation #capitalisme #Transport #vélib #espace_public #free_floating #désordre #villes #smartcity #greenwashing #dégage

  • Chronique Suisse | Du 17 février au 13 mars 2018
    https://asile.ch/2018/08/02/chronique-suisse-du-17-fevrier-au-13-mars-2018

    17/19 février À Zurich depuis juillet 2016, des aumôniers musulmans interviennent au sein du Centre fédéral de Juch pour requérant.e.s d’asile. Ce projet pilote soutenu par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a fait l’objet d’une évaluation par le Centre Suisse Islam et Société de l’Université de Fribourg : le bilan est positif et les […]

  • Chronique Suisse | De février à mars 2018
    https://asile.ch/2018/07/21/chronique-suisse-de-fevrier-a-mars-2018

    17/19 février Depuis juillet 2016 à Zurich, des aumôniers musulmans interviennent au sein du Centre fédéral de Juch pour personnes requérantes d’asile. Ce projet pilote soutenu par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a fait l’objet d’une évaluation par le Centre Suisse Islam et Société de l’Université de Fribourg : le bilan est positif et […]

  • Consternation à Fribourg, forcé de renoncer à son mode facturation des médicaments en EMS hend avec ats - 1 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/regions/fribourg/9535331-consternation-a-fribourg-force-de-renoncer-a-son-mode-facturation-des-me

    EMS : établissements médico-sociaux (pour personnes agées)

    A la suite d’un changement de la loi fédérale, le canton de Fribourg devra bel et bien renoncer à son système forfaitaire de facturation des #médicaments en EMS. Ses négociations avec les #assureurs ont échoué.
    http://www.rts.ch/2018/05/01/12/02/9535334.image?w=900&h=506
    Depuis le 1er janvier dernier, tous les EMS de Suisse sont tenus de ne plus facturer la consommation de médicaments de manière forfaitaire. Ils doivent facturer spécifiquement par patient individuel, et fournir ces données aux #assureurs-maladie.

    Les assureurs transmettent ensuite ces données à l’institution commune LAMal, de manière à ce que celle-ci puisse affiner le calcul de la compensation des risques.

    Consternés
    C’est la « consternation » du côté des acteurs fribourgeois concernés (Canton, institutions pour personnes âgées et #pharmaciens). Leur système, en vigueur depuis une quinzaine d’années, était selon eux efficace, adéquat et économique.

    En 2016, le coût en médicaments par journée et par résident s’élevait à 4,80 francs à Fribourg alors que la moyenne suisse était de 8,55 francs. Cette économicité s’expliquait notamment par des achats en gros.

    Les Fribourgeois ont proposé une adaptation de leur système permettant de livrer quand même des données. Mais les assureurs n’ont pas admis la solution proposée. Ils ont eux-mêmes formulé des alternatives, mais toutes se sont avérées « impraticables et plus onéreuses », selon les partenaires fribourgeois.

    Hausse des coûts
    Dès le 1er juillet 2018, les EMS fribourgeois s’approvisionneront donc en médicaments auprès des pharmacies publiques, au prix public et sans assistance pharmaceutique. L’abandon de la solution fribourgeoise provoquera une hausse annuelle de 3,6 millions de francs, qui se répercutera sur les primes des assurés, déplorent les partenaires fribourgeois.

    « Si (les assureurs maladie) avaient été un peu soucieux des coûts de la santé, ils auraient fait des efforts pour soutenir la solution fribourgeoise qui, à bien des égards, est novatrice et pratiquement la plus économique en Suisse », a regretté le pharmacien cantonal Laurent Medioni sur les ondes de la RTS mardi.

    Selon lui, celon démontre la difficulté à concilier les intérêts privés des assureurs et ceux des #assurés : « Cette situation imposée par les assureurs maladie est absolument inacceptable et va mener à des discussions politiques parce qu’elle ne peut pas se reproduire X fois. C’est un cas d’école. »

    #gaspillage

    • La Revue de Presse
      https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-01-04-2018
      Pour rappel, #Olivier_Berruyer a porté plainte contre le #décodex du journal Le_Monde .

      ENVIRONNEMENT
      Rechauffement : L’étude qui jette un froid
      "En vertu de l’Accord de Paris, les Etats ont pris des engagements nationaux sur leurs trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Ce sont les fameux NDCs (Nationally Determined Contributions). On les sait trop faibles pour contenir le réchauffement sous les 2° C. Pour tenir cet objectif, les émissions mondiales devraient avoir déjà été ramenées à cette date entre 31 et 44 Gt éq. CO2 (contre environ 50 Gt en 2015). Or selon l’ « Emissions gap report » publié par le Pnue (l’agence des Nations unies pour l’environnement), les émissions mondiales, compte tenu des NDCs, sont estimées entre 49,5 et 56,2 Gt éq. CO2. L’importance des marges d’incertitude provient notamment du fait que les engagements pris par les Etats sont multiformes : les uns sont conditionnels, les autres proposent des fourchettes hautes et basses, d’autres encore expriment des objectifs d’émissions non en valeur absolue mais en proportion de l’évolution de leur PIB…"
      Source : Alternatives Economiques

      Agriculture : la séquestration de #carbone en question
      Annoncée en 2015 par le ministre français de l’agriculture, M. Le Foll, lancée officiellement lors de la #COP22 de Marrakech, l’initiative « 4 pour 1.000 » vise à augmenter la teneur en carbone dans les sols agricoles de 0,4% par an. L’objectif est triple. En absorbant les rejets anthropiques de gaz à effet de serre ce serait un moyen de lutter contre le réchauffement, d’assurer la sécurité alimentaire mondiale (meilleurs rendements grâce à des sols plus fertiles) et d’adapter l’agriculture mondiale aux changements climatiques. L’agriculture mondiale, actuellement émettrice de ~25% des GES anthropiques, pourrait en devenir un puits très efficace, tout en nourrissant le monde. Mais, l’idée ne fait pas l’unanimité de la communauté scientifique. Une étude publiée en février dans Nature Climate Change par des chercheurs du Centre commun de recherche (CRC) de la Commission européenne révèle qu’une fois atteint la saturation en carbone, cette mesure pourrait être contreproductive à cause d’émission de protoxyde d’azote (N2O), puissant gaz à effet de serre.
      Source : Journal de l’environnement

      « L’agriculture ne doit pas être un bouc émissaire »
      Les médias ont relayé l’information selon laquelle les pratiques agricoles seraient responsables des disparitions d’oiseaux. A. Carré, ingénieur agronome, estime que ce parti pris usurpe les valeurs de la science et désinforme l’opinion. Même si, l’agriculture a sa part de responsabilités, occulter le reste empêchera de résoudre le problème du déclin de certaines populations de volatiles. Deux études (Stoc (suivi temporel des #oiseaux communs) et la Zone atelier "Plaine & val de Sèvre", montre que la diversité et la biomasse des espèces d’oiseaux "spécialistes des milieux agricoles" diminue. Or, la population des "oiseaux des villes" diminue elle aussi, sans qu’il puisse être incriminé l’agriculture. Les causes sont potentiellement nombreuses. Le réchauffement climatique, la prédation d’autres oiseaux (la population de certains rapaces, échassiers, corvidés augmente), la compétition pour la nourriture et les abris avec les "oiseaux généralistes", qui voient eux leur population augmenter, la prédation des chats, l’urbanisation et l’artificialisation des terres, la pollution des voitures et des industries, les maladies (grippe aviaire), ..., ne doivent pas être écartées.
      Source : Terre-Net

      Brésil : le secteur de la #viande face aux scandales #sanitaires
      "Secoué par une nouvelle enquête (opération "Trapaça" ("triche")) ciblant des laboratoires accusés de masquer des salmonelles dans les produits du géant agroalimentaire #BRF (premier exportateur mondial de volailles), le #Brésil tente de redorer le blason de sa filière #viande, un an après le scandale des viandes avariées. L’opération "Trapaça" arrive d’autant plus mal qu’elle s’ajoute aux craintes des éleveurs français et européens au sujet de l’accord de libre-échange en cours de négociation entre l’ #UE et le #Mercosur ( #Brésil, #Argentine, #Paraguay, #Uruguay ), qui faciliterait l’exportation de viande sud-américaine vers l’ #Europe ."
      Source : Plein Champ

      FRANCE
      SNCF : quand le rapport #Spinetta contredit la #propagande mensongère du gouvernement
      "Attention : le rapport Spinetta est terriblement #néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale (....). Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels." "Le gouvernement a réussi un double tour de force. D’abord, nous convaincre que la situation de la SNCF est catastrophique, alors que ce n’est pas le cas. Ensuite, nous expliquer que tout est de la faute des #cheminots, quand les problèmes viennent surtout du « tout #TGV »."
      Source : DEBOUT ! BLOG JEAN GADREY

      SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « #dérégulation »
      "Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d’autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l’intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l’ #intérêt_général pour défendre des intérêts corporatistes. C’est ce que les libéraux reprochent aux #syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l’égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l’intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés..." [Les 3 premiers articles figurent dans la revue du 11 mars.]
      Source : DEBOUT !

      GÉOPOLITIQUE
      Dmitri PESKOV : "Les Européens ne sont plus des partenaires fiables"
      "Dmitri Sergueïevitch Peskov est l’un des plus proches collaborateurs de Vladimir Poutine. Il travaille à ses côtés depuis l’accession de celui-ci au pouvoir, en 2000. Aujourd’hui secrétaire de presse ‒ porte-parole ‒ du Kremlin, il a accepté, au lendemain de la réélection du président russe, de recevoir Le Courrier de Russie pour faire un point sur la situation politique internationale."
      Source : LE COURRIER DE RUSSIE

      L’argent fuit l’Arabie saoudite à toute vitesse
      "Un torrent d’argent a fui l’ #Arabie_Saoudite à cause des difficultés rencontrées par son économie. Il s’agit là d’une mauvaise nouvelle pour un pays qui essaie désespérément de se défaire de sa dépendance vis-à-vis du secteur de l’énergie et de refaçonner son économie en prévision d’un monde #post-pétrolier. De nouvelles recherches montrent que le royaume a vu sortir des dizaines de milliards de dollars de capitaux chaque année entre 2012 et l’année dernière. L’année qui suit sera du même acabit, indique le rapport rédigé par l’Institut de la finance internationale (IIF), un think tank basé à Washington."
      Source : MIDDLE EAST EYE

      INEGALITES
      Une réforme pour mieux combattre les #chômeurs
      "D’ici la fin du premier trimestre 2019, trois fois plus de personnes seront chargées de chasser les #fraudeurs, on multipliera par deux les peines encourues en cas de recherche insuffisante d’emploi... les sanctions pleuvent contre les plus #faibles ."
      Source : LIBERATION

      Au cœur des #intouchables d’État
      "Journaliste à L’Obs, Vincent Jauvert a passé les deux dernières années à percer les arcanes de l’élite administrative française, qu’il révèle dans son livre Les Intouchables d’État. En terrasse du café Le Nemours, la buvette du Conseil d’État, l’enquêteur raconte au Lanceur les secrets de ces intouchables de la haute fonction publique."
      Source : LE LANCEUR

      MARCHÉS FINANCIERS
      Quand la #finance fait du #social
      "Pierre Bitoun et Lou Hubert, tous deux sociologues, livrent ici une présentation critique d’une nouvelle offensive de la finance en direction du “social”. Ils décortiquent et critiquent les “Social impact bond”, des titres de dette (obligations) censés financer les politiques sociales et dont le rendement dépend de l’efficacité de celles-ci. Il est important de les comprendre et de les dénoncer pour ce qu’ils sont : des titres financiers faussement sociaux qui dévoilent la volonté de la finance de remplacer l’ #État ."
      Source : LE COMPTOIR

      MATIÈRES PREMIÈRES
      Gaz paccio
      "Dans notre Grand jeu énergético-eurasien, les mauvaises nouvelles affluent pour l’empire...A l’ouest, nous étions restés sur l’inénarrable psychodrame de Salisbury, dont l’un des buts avait vraisemblablement à voir avec l’or bleu :Mais il s’agit peut-être et surtout de gaz. Alors que #Gazprom vient de battre dix jours de suite son record d’exportation quotidienne vers l’Europe, l’affaire tombe à point nommé afin de barrer la route au #Nord_Stream II. Est-ce bien un hasard si mère Theresa de Londres a, immédiatement et pour le plus grand bonheur de Washington DC, embrayé sur le "danger du gaz russe" (lol) et la "nécessité de trouver des sources d’approvisionnement alternatives" ?"
      Source : CHRONIQUES DU GRAND JEU

      RÉFLEXION
      La puissance de l’ombre
      "On savait, depuis les attentats de janvier 2015, la France rongée par un mal souterrain. Les théories du #complot, ces « ferments de haine et de désintégration de notre société », commencent à « miner notre jeunesse », disait-on alors (1). Un second ingrédient est venu s’ajouter à la menace : les #fake_news, ces « fausses informations » principalement diffusées sur Internet qui saperaient notre démocratie et nécessiteraient une mobilisation générale."
      Source : Le Monde Diplomatique

      Ken Loach : “Oui, il y a une réelle #résistance à ce qui se passe, même si les #médias n’en parlent pas”
      "Pas facile d’obtenir un moment pour poser une ou deux questions à #Ken_Loach qui est venu à Fribourg pour le Festival International de films de Fribourg en mars 2018. Du haut de ses 50 ans de carrière, le réalisateur britannique n’a rien perdu de sa vivacité. Pourtant, c’est la personne la plus aimable qui soit. Thierry Jobin, le directeur du Festival International de Films de Fribourg, lui avait donné carte blanche cette année pour proposer cinq films, choisis par Loach pour leur simplicité et leur universalité, tels “Le voleur de bicyclettes” de Vittorio de Sica ou “La bataille d’Algérie”."
      Source : INVESTIG’ACTION

      VUES D’AILLEURS
      15 ans après, les anciens de la #guerre en #Irak encore meurtris
      "Justin Carlisle était au milieu du convoi quand la bombe a explosé, le 2 avril 2006. Quinze ans après, il lutte encore contre le stress #post-traumatique, comme des millions d’autres anciens combattants de la guerre en Irak."
      Source : Sciences et Avenir