• Covid-19 en France : sous le feu des critiques, le gouvernement promet d’accélérer la campagne de vaccination
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/03/covid-19-le-gouvernement-accelere-la-campagne-de-vaccination-des-skieurs-de-

    Des arrêtés de mise à l’isolement ont été pris dimanche par la préfecture du Doubs à l’encontre de quarante-huit vacanciers français, de retour de Suisse et ne pouvant pas présenter de test négatif au Covid-19. Le directeur du cabinet du préfet du Doubs, Jean Richert, a expliqué que ces arrêtés intervenaient alors que les vacanciers « s’ét[aient] rendus dans des zones à risque, dans des stations de ski ».Les contrôles se sont déroulés samedi après-midi au cours d’une opération spécialement mise en place à la frontière, et ont visé près de deux cents véhicules. Selon le décret du 19 décembre 2020, les personnes de retour de l’étranger doivent présenter un justificatif de test de dépistage du Covid-19 datant de moins de soixante-douze heures démontrant qu’elles ne sont pas contaminées. Dans le cas contraire, elles s’exposent à une « mise en quarantaine » ou un « maintien à l’isolement ».« Chaque arrêté est nominatif, il précise l’identité de la personne ainsi que le lieu où l’isolement sera réalisé », le plus souvent au domicile, a ajouté M. Richert. Ledit isolement est prévu pour sept jours. Et les possibilités de déplacement sont limitées aux courses alimentaires, aux convocations administratives ou judiciaires et aux démarches de soins, y compris pour réaliser un test. Un test négatif permettant de mettre fin à l’isolement. D’autres opérations de contrôle de ce type « ont vocation » à se renouveler, a encore fait savoir M. Richert.

    #Covid-19#migrant#migration#france#suisse#quarantaine#test#tourisme#sante#isolement#arrete

  • Les Suédois victimes de la « coronaskam », la honte de la stratégie du pays face au Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/31/en-suede-les-habitants-ont-la-coronaskam-la-honte-de-la-strategie-du-pays-fa

    L’année 2019 avait popularisé le mot « flygskam » : en suédois, la honte – « skam » – de prendre l’avion – « flyga » –, ce moyen de transport polluant. L’année 2020 a rapidement réglé le problème, en clouant au sol la majeure partie de la population mondiale. Pour autant, les Suédois ne se sont pas départis de leur sentiment de déshonneur. A la « flygskam » a succédé la « coronaskam » : littéralement, la « honte du corona ». En cause : la stratégie suédoise face à la pandémie due au coronavirus et la décision du gouvernement, à Stockholm, de ne pas confiner sa population. Chez ses voisins, ayant tous adopté des mesures plus restrictives, cette approche tout en douceur a d’abord suscité l’incompréhension, avant de provoquer l’effroi, et parfois, l’hostilité. Car au final, la Suède a enregistré 4,5 fois plus de morts que le Danemark, près de neuf fois plus que la Finlande et l’Islande, et onze fois plus que la Norvège.

    Or, les Nordiques veulent croire qu’ils ont plus de points communs que de différences : une histoire, une culture, des traditions, et même la langue pour certains. Bref, « une identité très forte, pas toujours facile à mesurer de l’étranger », assure Anna Hallberg, ministre suédoise des questions nordiques. Depuis 1952 – et jusqu’à l’arrivée du coronavirus – leurs ressortissants pouvaient même passer d’un pays à l’autre, sans montrer leur passeport. Mais « tout cela n’a rien à voir avec ce qui s’est passé depuis le début de la pandémie », martèle Bertel Haarder, député danois du Parti libéral et président du conseil de la liberté de circulation mis en place par les cinq pays. A partir du 1er janvier 2021, il va prendre la tête du Conseil nordique, dans un contexte complètement inédit.
    Non seulement, depuis le mois mars, les frontières ont fait leur réapparition dans la région, ce qui a causé un traumatisme dans les régions limitrophes, dont l’économie a été durement affectée. Mais de nombreux Suédois affirment être stigmatisés par leurs voisins. C’est le cas notamment d’une partie des 14 000 transfrontaliers qui vivent en Suède et travaillent en Norvège et dont certains disent être ostracisés par leurs collègues ou leurs employeurs. Chaque semaine, ils doivent se faire tester dans un centre de dépistage norvégien.
    « Pourtant, jusqu’à début décembre, les contaminations étaient plus élevées côté norvégien que suédois dans les localités frontalières », rappelle Kjell-Arne Ottosson. Député chrétien-démocrate, vivant dans la province suédoise du Värmland, « à 100 m de la Norvège », il ne décolère pas : « Sur un chantier à Oslo, des ouvriers suédois ont dû porter une veste de couleur orange et manger dans une salle séparée », affirme-t-il. Même ceux qui vivent en Norvège depuis des années font part de leur malaise. « Au printemps, on nous traitait comme des pestiférés », assure Johan Öberg. Habitant à la frontière, côté norvégien, il en a parlé à des journaux locaux. « Depuis, quand je discute avec les parents du club de hockey de ma fille, par exemple, ils me demandent d’abord si cela ne me dérange pas qu’ils me posent des questions sur la Suède. » Des interrogations devenues désormais inévitables pour les Suédois à l’étranger, qui ne savent pas toujours y répondre. (...) Pour certains, la honte finit par être intériorisée : « Quand la frontière a été brièvement ouverte cet été, je suis allé faire du kayak sur mon lac préféré, juste à côté de chez moi en Norvège, raconte Kjell-Arne Ottosson. D’habitude, je vais boire un café après, mais j’y ai renoncé. Je ne me sentais pas bien, j’avais l’impression de violer la loi, d’être un criminel. Pourtant, je ne faisais rien d’illégal. »Des Norvégiens, propriétaires de maisons secondaires en Suède, se sont eux aussi retrouvés exposés à la « coronaskam », après avoir passé la frontière. Un millier d’entre eux a d’ailleurs porté plainte contre l’Etat norvégien, qui leur impose une quarantaine de dix jours, à leur retour de Suède. La ministre suédoise Anna Hallberg va jusqu’à parler de « harcèlement » et s’inquiète d’une polarisation, dont elle craint qu’elle laisse des marques durables, qui « mettront du temps à guérir ». Bertel Haarder regrette pour sa part, « le sentiment de défiance », qui s’est installé dans les régions transfrontalières, compliquant l’intégration des cinq pays nordiques : « A l’avenir, certains pourraient hésiter à chercher du travail ou déménager dans le pays voisin », observe-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#danemarknorvege#scandinavie#honte#stigmatisation#frontiere#economie#residence#quarantaine

  • HK urged to retest travelers for mutant virus - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/12/hk-urged-to-retest-travelers-for-mutant-virus

    Hong Kong has been urged to retest previously arrived British travelers and analyze the genome sequences of any coronavirus infection to see whether the UK mutation has entered the territory. Of 45 imported cases from the UK since early November, 85% showed no symptoms. This was a higher percentage than usual, said Ho Pak-leung, a microbiologist of the University of Hong Kong.The government should do the gene sequencing and find out if any carried the mutated coronavirus from the UK, Ho said.
    The UK mutation has 10 amino acids different from the original virus in Wuhan. Some of these new amino acids increase the infectivity of the mutated virus. The mutated virus contained new spike proteins that could have lowered the accuracy of the current mRNA tests and resulted in some false negative results, he said. Several thousand students who had returned to Hong Kong from the UK could have carried the mutated virus to the territory, said Leung Chi-chiu, chairman of the Medical Association’s advisory committee on communicable diseases. The government should consider testing these people again to stop possible transmission.
    The mutated virus was being spread rapidly not only in Britain but also in many other countries, he said. As it had a higher infectivity, it would probably replace the original one to become dominant variant in most places, he said.Leung said it was not safe enough to require the previously arrived UK travelers to stay at home for seven more days. He said these travelers should be sent to a designated hotel for quarantine.
    Infectious disease specialist Joseph Tsang said the government should consider banning more flights from Europe as infection numbers there spike. The strain that emerged in the UK in September could have spread to other European countries before they suspended air travel with the UK, Tsang said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#grandebretagne#sante#mutation#coronavirus#voyageur#etudiant#quarantaine

  • Hong Kong parents who travelled to Britain to see their kids ‘marooned’ by sudden flight ban | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/3115003/hong-kong-parents-who-travelled-britain-see-their-kids-marooned

    For some parents of Hong Kong children studying overseas – most of whom have not seen their kids for months due to coronavirus-related travel restrictions – the festive season seemed like a good opportunity for a family reunion. But for the parents who managed to travel to Britain to make good on that opportunity, the season’s cheer has curdled into worry, as they now find themselves stranded after the government banned all passenger flights from there following the discovery of an especially transmissible strain of coronavirus sweeping London and the country’s southeast.Shirley Wong, a 45-year-old medical professional who works in a private hospital, arrived in Oxford on December 17 to visit her 17-year-old daughter, who studies in a boarding school.She promised her colleagues she would be back by January after completing her quarantine, as the hospital was short on manpower, and she was even prepared to cut short her trip if the pandemic situation worsened.But the sudden flight ban was “completely shocking” to her, leaving her no time for even last-minute preparations. Now stuck in limbo, she said she felt guilty that she cannot return on time.“I’ve told my bosses about the situation, but we are all feeling helpless. As a professional, I feel guilty, and I want to go back to help my patients and colleagues,” she said.
    Wong said she had tried asking many parties for help, including contacting the Hong Kong Economic and Trade Office to see if charter flights could be arranged for stranded residents who needed to return for work, but nothing could be done.“I don’t mind paying extra for quarantine hotels, or even being isolated for 28 days,” she said. “Please, just allow me to come back.”
    Some parents have also reached out to education consultancies for assistance, according to Samuel Chan Sze-ming, founder of the Hong Kong-based Britannia StudyLink.“These parents are anxious and nervous, but many of them are understanding – they know it is out of our control,” he said.Local district councillor Anthony Sheik Bux, who is stranded in Britain himself, also wanted the government to organise a few flights for desperate residents to come home, and to inform them of the plans in advance.“There needs to be a schedule [from the government], as there are many logistical issues to take care of, including booking for tests and hotels in advance,” Bux said.Some Hongkongers in Britain have reached out to the government about the possibility of organising charter flights home. Photo:
    Bux came to Liverpool in early December to visit his two sons and wife, all of whom are British citizens, after going some 10 months without seeing them.Also surprised by the sudden ban, he said he was taking things in stride and working remotely, and hoped to leave Britain by mid-January.
    Kevin Bowers – a lawyer who has been organising a consortium of companies to help Hongkongers with a new BN(O) visa application process set to launch in January – said he knew of several people who have been “marooned” in Britain as a result of the ban.

    #Covid-19#migrant#migration#angleterre#singapour#sante#etudiant#quarantaine#test#retour

  • Covid-19 : Quand le ministre de l’Intérieur Espagnol défend les émigrés irréguliers accusés d’être des facteurs de propagation.
    https://www.dakaractu.com/Covid-19-Quand-le-ministre-de-l-Interieur-Espagnol-defend-les-emigres-irr

    La récente ruée de candidats à l’émigration clandestine vers l’Espagne coïncidant avec l’arrivée de la seconde vague de contamination en Europe, a poussé certains citoyens à soupçonner ceux-ci d’être des vecteurs de la maladie à coronavirus. Le ministre de l’Intérieur Espagnol, Fernando Grande-Marlaska a défendu les immigrés qui arrivent en Espagne par voie maritime, pour dire qu’ils sont ‘’le groupe le plus sûr’’ en termes de coronavirus. Une situation qu’il explique par le fait que ‘’tous ces immigrés subissent le test de diagnostic moléculaire mettant en évidence la contraction d’un virus par une personne appelé Pcr. Et que tous ceux dont le test est positif sont mis en quarantaine, a révélé le site ‘’Abc Espagne’’.
    Lequel a indiqué que ledit ministre a insisté sur le fait que les transferts vers d’autres zones de la péninsule pour lesquelles une autorisation a été donnée sont des cas « très sporadiques » qui affectent des personnes « susceptibles de bénéficier d’une protection internationale ».
    M. Marlaska, selon ledit site d’information a été ce vendredi à Saint-Sébastien (une ville du Nord de l’Espagne), pour rendre compte du projet de la nouvelle prison de Guipúzcoa, a évoqué ainsi les récents mouvements d’immigrants des îles Canaries vers la péninsule. Une "urgence qui, selon lui, trouve son origine dans les problèmes socio-économiques causés par le coronavirus dans leurs pays d’origine. « Cela a été un élément déterminant, toutes les personnes » qui entrent en Espagne par voie maritime, que ce soit par les îles Canaries ou le détroit, « sont soumises à un RAP ». Ceux dont le test est positif et leurs contacts sont mis en quarantaine."Tout, pour garantir la santé de ceux qui viennent et de ceux d’entre nous qui sont ici", a-t-il souligné. En ce sens, il a veillé à ce que ce soit le groupe d’immigrants en situation irrégulière ‘’qui donne plus de sécurité, aujourd’hui’’ en termes épidémiologiques.
    Le ministre de l’Intérieur a dénoncé, à son tour, que ‘’de certaines régions’’, il est prévu de lier l’immigré ‘’à la pandémie (…). J’appelle cela de la xénophobie’’, a dit Marlaska. Concernant les transferts vers la péninsule, ce dernier a souligné qu’ils sont ‘’sporadiques’’ et qu’ils ne concernent que des personnes ‘’vulnérables’’ et ‘’susceptibles de bénéficier d’une protection internationale. (…). Il n’y a pas de transfert vers la péninsule dans les conditions qui sont indiquées. Le nombre est très limité’’, a-t-il déclaré...

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#afrique#sante#contamination#xenophobie#stigmatisation#vulnerabilite#test#quarantaine

  • Covid-19 : comment une traque méthodique et intrusive a permis à la Corée du Sud de maîtriser le virus
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/08/covid-19-comment-une-traque-methodique-et-intrusive-a-permis-a-la-coree-du-s

    Le 12 janvier 2020, la Chine partage avec l’OMS le séquençage génétique du nouveau coronavirus (le SARS-CoV-2) qui fait rage à Wuhan. Deux semaines auparavant, un laboratoire de Canton avait établi sa proximité avec le SRAS. Le 19, une Chinoise de 35 ans atterrit à l’aéroport international d’Incheon, près de Séoul. Elle a une forte fièvre. Interrogée, elle dit avoir reçu une ordonnance pour un coup de froid dans un hôpital de Wuhan, où elle réside, avant de s’envoler. Elle est placée en quarantaine. Le 20 janvier, les autorités établissent qu’il s’agit du nouveau coronavirus, tout comme, quatre jours plus tard, pour un Sud-Coréen de 55 ans travaillant dans la capitale du Hubei, rentré pour un check-up.
    Séoul, le 20 novembre 2020. Le personnel médical mesure la température des habitants qi se présentetn au centre de santé communautaire du quartier de Seocho.Cette fois, pas de temps à perdre, malgré les célébrations du Nouvel An lunaire. Le 27 janvier au matin, les officiels du ministère de la santé convoquent les patrons des groupes sud-coréens commercialisant des tests biologiques à une réunion d’urgence dans une salle de conférence directement rattachée à la gare de Séoul, pour l’accès pratique. Ils ont identifié cinq entreprises ayant l’expérience pour développer au plus vite des produits fiables. (...) Mais le pays n’identifie plus aucun cas durant six jours consécutifs. Au point que le président, le progressiste Moon Jae-in, qui, en campagne, avait répété que le chef de l’Etat devait être une « tour de contrôle » en cas de catastrophe majeure, apparaît à une réunion le 13 février pour dire que le retour à la normale est la priorité. Il assure que le virus aura « disparu d’ici peu » et refuse de suspendre les connexions avec la Chine pour protéger les échanges commerciaux.Or, les contaminations reprennent aussitôt, menaçant au passage la crédibilité du président Moon, ex-avocat des droits humains, qui a porté à bout de bras le rapprochement avec la Corée du Nord et son dialogue avec le président américain Donald Trump. Le nombre de cas quotidien double pour atteindre 104 le 20 février, jour où est enregistré le premier mort après la découverte d’un foyer de contamination dans le sud du pays, à Daegu, autour d’une secte, l’Eglise du Nouveau monde de Jésus, dont des membres tentent de fonder une congrégation à Wuhan.
    L’heure de la mise à l’épreuve est venue, le pays passe en alerte rouge. Pour tester massivement tout en limitant les contacts, le médecin qui, en janvier, a traité le premier cas, Kim Jin-yong, suggère de réaliser les prélèvements sur les patients qui resteraient dans leurs voitures. Aussitôt sont déployées aux quatre coins du pays les premières stations de tests en « drive-in ». Le gouvernement ferme temporairement les écoles. Il impose le port du masque dans la rue et les transports publics, un attribut auquel la société coréenne s’est déjà habituée, tant avec les épidémies précédentes que du fait des épisodes de « poussière jaune », les vents de sable des étendues désertiques mongoles.
    Début mars, lorsque la demande de masques se tend, l’Etat organise la distribution, afin d’éviter les pénuries : un jour par semaine défini selon son année de naissance, le citoyen peut acheter deux masques à la pharmacie, au bureau de poste ou dans une supérette de quartier. Le gouvernement maintient un discours constant et des campagnes d’information sur la nécessité absolue du port du masque. « Ils ont porté ce message sur le masque très tôt, c’est une aide considérable. D’autres pays ne l’ont fait que plus tardivement, certains deux mois plus tard, constate Chun Jong-yoon, le fondateur de Seegene. Maintenant ils ont compris, mais c’est bien tard. »
    Comme ses voisins, la Corée du Sud met en place un isolement strict des malades. Dans les hôpitaux si leur situation est grave ou qu’ils sont âgés, et dans des centres spécialisés lorsque les symptômes sont faibles. Pas question de prendre le risque qu’ils contaminent leur voisinage. S
    Les cas contacts rapprochés doivent quant à eux respecter un rigoureux isolement à domicile, suivi sur une application et par des appels téléphoniques. Afin de bloquer les cas « importés », les personnes entrant sur le territoire se voient imposer une quatorzaine stricte, à leur domicile ou dans une chambre d’un des hôtels transformés en centres sanitaires, et doivent présenter chaque jour leur bulletin de santé, notamment leur température.Dans un de ces hôtels, dans le quartier commerçant de Myeong-dong à Séoul, les voyageurs conduits depuis l’aéroport sont accueillis par un personnel en combinaisons bactériologiques intégrales blanches. Un prélèvement PCR est réalisé, puis ils sont envoyés dans leur chambre, où un plateau-repas est déposé trois fois par jour devant leur porte. Ils doivent jeter leurs détritus, pulvérisés de désinfectant, dans un sac conçu pour les déchets médicaux.Dans les couloirs menant aux chambres, sont collés des avis : « Ne quittez jamais votre chambre. Veuillez retourner immédiatement dans votre chambre. » Les étrangers se dérobant à ce contrôle sont expulsés et risquent cinq ans d’interdiction de territoire, les Coréens risquent jusqu’à un an de prison. Davantage que la peur de la sanction policière toutefois, c’est la crainte d’être celui ou celle qui, par son relâchement, aura amené la contamination de sa communauté, qui semble être le moteur principal.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#chine#sante#epidemiologie#mesuresanitaire#voyageur#test#quarantaine#politiquesante#surveillanceepidemiologique

  • Government adds eight countries to England’s travel corridor list | Travel | The Guardian
    https://www.theguardian.com/travel/2020/nov/12/government-adds-eight-countries-to-englands-travel-corridor-list
    https://i.guim.co.uk/img/media/ff97db287c9a9804f9789b7f6457f414d909edf1/0_137_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Eight destinations have been added to England’s quarantine-free corridor list in the latest announcement by transport secretary Grant Shapps. But quarantine rules will apply to people arriving back from most of Greece from 4am on Saturday 14 November. At first glance, the eight destinations that have been added to the quarantine-free list appear to usher in good news for travellers seeking winter sun after lockdown as they include Chile, Cambodia, Laos, the Turks & Caicos Islands in the Caribbean and the UAE, including Dubai. However, some countries, including Laos and Chile, are currently not welcoming visitors. Iceland, Bahrain and Qatar have also been added to the list. Paul Charles, chief executive officer of travel consultancy the PC Agency, who has become a leading voice for the travel sector during the pandemic, tweeted that the news would open up the possibility of long-haul travel from December

    #Covid-19#migrant#migration#economie#sante#tourisme#angleterre#quarantaine

  • Cambodian PM isolating after Covid outbreak linked to Hungarian minister | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/nov/11/cambodian-pm-quarantined-after-covid-outbreak-linked-to-visit-by-hungar
    https://i.guim.co.uk/img/media/ddd6f359d014a38faaa3c6ac8c91186861988927/0_169_5568_3341/master/5568.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Cambodia’s prime minister, Hun Sen, has gone into quarantine and the country has locked down schools, bars and cinemas in the capital, Phnom Penh, and a surrounding province, after an outbreak of coronavirus cases linked to a visit by the Hungarian foreign minister, Péter Szijjártó.Szijjártó made a short visit to Cambodia on 3 November as part of a planned trade tour to the region, then tested positive for Covid-19 when he arrived in Thailand later the same day. All his meetings were cancelled and he flew home the next day on a private plane.
    Since then, the trip has been linked to at least four cases of coronavirus in Cambodia, where at least 1,000 people connected with the visit have been tested, including Hun Sen and his wife. Four cabinet ministers were also quarantined after meeting Szijjártó. The country has largely escaped the ravages of the global pandemic through strict entry and quarantine requirements, with only 301 infections and no deaths recorded. With a weak and badly funded healthcare system, Cambodia could face a devastating toll if the disease took hold.

    #Covid-19#migrant#migration#hongrie#cambodge#sante#contamination#quarantaine#elite#politique#circulation

  • Vanuatu records first COVID-19 case in man who returned from US | Vanuatu | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2020/11/11/vanuatu-records-first-covid-19-case-in-man-who-returned-from-us

    Vanuatu has officially recorded its first case of COVID-19, health officials announced on Wednesday, ending the Pacific nation’s status as one of the few countries in the world to remain virus-free.Len Tarivonda, the director of Vanuatu Public Health, said the 23-year-old man had recently returned from the United States and was confirmed to have the virus on Tuesday after being tested on the fifth day of his quarantine.
    “A case detected in quarantine is considered a border case and not an outbreak,” the department said in a statement, adding that health protocols were in place to contain the virus. It added that the asymptomatic man, had been isolated from other passengers during his flight to Vanuatu because he had been in a high-risk location. He had transited in Auckland, New Zealand.The statement said the patient had adhered to all social-distancing rules on arrival and that contract-tracing of all the people who had been near to him was under way.“I want to assure all citizens and the public that the situation is under control and the government through the COVID-19 task force is prepared and ready to address this case,” Prime Minister Bob Loughman said at a press conference, according to Radio New Zealand.
    Vanuatu closed its borders in March as part its efforts to keep the pandemic at bay, only recently allowing in strictly controlled repatriation flights.
    Many Pacific island nations were concerned their poor health infrastructure made them particularly vulnerable to the pandemic. The remote island nations and territories of Kiribati, Micronesia, Nauru, Palau, Samoa, Tonga and Tuvalu are all believed still to be free of the virus.
    The Solomon Islands and Marshall Islands confirmed cases among returnees last month, although they have not reported community transmission.

    #Covid-19#migrant#migration#vanuatu#casimporte#frontiere#nouvellezelande#australie#etatsunis#test#quarantaine#insularite#pacifique

  • Covid-19 : comment les pays d’Asie ont réussi à laisser la pandémie à leurs portes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/06/comment-les-pays-d-asie-ont-reussi-a-laisser-la-pandemie-de-covid-19-a-leurs

    Après avoir mis en place, à partir de mars ou avril, des protocoles sécurisés et des restrictions à l’entrée sur leur territoire, principalement au moyen de quatorzaines systématiques, les principaux pays d’Asie du Nord-Est et du Sud-Est, de la Chine (4 739 morts) au Vietnam (35 morts) et à la Thaïlande (59 morts), en passant par Taïwan (7 morts), la Corée du Sud (475) et le Japon (1 799) ont remarquablement maîtrisé l’épidémie au printemps et n’ont pas connu de vague secondaire, ou l’ont jugulée assez rapidement. Ces pays ont choisi de ne pas baisser la garde cet été, et ce jusqu’à aujourd’hui, malgré quelques aménagements, tout comme la Nouvelle-Zélande (25 morts) et l’Australie (907) même si ces derniers ont dû reconfiner.
    Ces politiques se sont avérées un pari gagnant : si les flux de touristes et d’hommes d’affaires se sont taris dans tous ces pays, elles ont permis de continuer de faire fonctionner à un régime soutenu les économies – les commerces, les restaurants, les établissements sportifs ou culturels – mais aussi l’emploi dans les usines. Trois d’entre eux, la Chine, Taïwan et le Vietnam, ont même vu leurs exportations bondir de 6 % à 11 % au troisième trimestre par rapport à celui de l’année précédente, quand le Covid-19 était inexistant, signe qu’ils ont gagné en parts de marché tandis que l’Inde concurrente était frappée de plein fouet par le virus. Tous trois devraient éviter une récession.
    Désormais, plusieurs de ces pays prévoient des « bulles de voyage » les uns avec les autres avec des protocoles allégés – comme entre Hongkong et Singapour d’ici fin novembre en principe, sans quatorzaine. La Chine et la Thaïlande travaillent à un accord en ce sens pour janvier. Les Australiens ont allégé leurs restrictions pour les Néo-Zélandais – mais pas l’inverse. La première ministre néo-zélandaise, tout juste réélue, Jacinda Ardern, a prévenu ses concitoyens qu’elle ne tenait à prendre aucun risque pour les vacances de l’été austral « et que le pays va continuer avec les restrictions en place aux frontières ». Certes longtemps retardés, ces dispositifs devraient soulager certains secteurs économiques.
    Confronté à une pénurie de main-d’œuvre dans l’agriculture et les services sociaux, Taïwan vient de mettre en place des aides pour subventionner le séjour de quatorzaine pour des travailleurs étrangers – en général du Vietnam, des Philippines et d’Indonésie – tout en sécurisant dans des centres spécialisés leur quatorzaine. Le contraste est saisissant avec la France et plus généralement l’Europe. Alors qu’une quatorzaine obligatoire aux entrées dans les aéroports hexagonaux a un temps été évoquée à l’approche du déconfinement en France, il n’en fut finalement rien : les Français et les étrangers munis de visa longue durée ou de carte de séjour, dont l’entrée sur le territoire a toujours été autorisée, n’ont cessé de revenir par charters, ou vols commerciaux, directement ou via des capitales européennes, pour certains de territoires où l’épidémie explosait comme les Etats-Unis, le Brésil ou l’Inde. Nombre d’entre eux étaient atterrés à leur arrivée en France du manque de mesures strictes de suivi sanitaire – en dehors d’une attestation sur l’honneur d’absence de symptômes rarement relevée.

    #Covid-19#migrant#migration#asie#europe#sante#frontiere#test#quarantaine#bullevoyage#economie#politiquesanitaire

    • Dans ces pays d’Asie parfois insulaires, tous dotés de frontières physiques à la différence de l’Europe de la libre circulation, la fermeture des frontières consécutive a l’épidémie de Covid-19 a parfois viré à l’excès de zèle. Le Japon a ainsi attendu l’été pour permettre à ses résidents étrangers ayant quitté le pays d’y revenir, un acte hautement discriminatoire pour une démocratie. L’Australie a interdit à ses propres nationaux de sortir du pays. Très peu d’entre eux restent ouverts aux touristes : la Thaïlande, par exemple, a accepté, de manière expérimentale, l’arrivée de touristes chinois sous quarantaine. Et Hongkong, uniquement pour les Chinois n’ayant pas été récemment à l’étranger – et avec quatorzaine.

      Choix de gouvernance

      Ayant tous mis en place au printemps des quatorzaines strictes aux frontières nationales – et dans le cas de la Chine et de l’Australie, entre des régions – ces pays ont pu dès lors mesurer la brèche potentielle que constituaient les mouvements de personnes une fois l’épidémie maîtrisée – et alors qu’elle commençait à ravager le reste du monde. A Taïwan, sur 568 cas de contamination identifiés depuis le début de la pandémie, 476 sont « importés » c’est-à-dire qu’ils se sont déclarés en quarantaine, et malgré des tests Covid-19 négatifs à l’arrivée des personnes. Ainsi le 3 novembre, parmi quatre nouveaux cas identifiés après leur retour récent, on compte un Taïwanais revenu de France, un autre du Royaume-uni et un autre d’Allemagne – tous âgés de moins de 30 ans.

      En Thaïlande, les autorités ont découvert de nouveaux cas à la suite d’une résurgence du Covid-19 dans la Birmanie voisine, attribués aux passages illégaux de frontière. Hongkong (106 morts) fait régulièrement face à des cas importés : trois des six contaminations récentes venaient ainsi du Royaume-Uni. Face au rebond épidémique européen, Hongkong a renforcé les exigences de test pour les passagers en provenance de ces régions.

      Le recours à ces quarantaines ne tient pas à quelque trait « confucéen » pour les régions sous influence culturelle chinoise, ou à une quelconque « discipline collective » qui serait propre aux sociétés asiatiques : il découle de choix de gouvernance, encadrés par des mesures adaptées. A Taïwan, les personnes en quarantaine et n’ayant pas de symptômes peuvent s’isoler à domicile – avec un contrôle quotidien au téléphone, une localisation GPS et de très lourdes amendes pour les contrevenants.

      « On rejoint son lieu de quarantaine avec son véhicule individuel ou en prenant un taxi spécial, désinfecté, il est interdit de prendre les transports en commun », note le Français Pierre-Yves Baubry, du bureau d’information du gouvernement de Taïwan. « Les quatorzaines ont clairement joué un rôle tampon qui a évité toute reprise épidémique », poursuit-il. Plusieurs cas de violation de ces règles ont défrayé la chronique et été dûment punis. A Hongkong, les personnes de retour de l’étranger peuvent aussi s’isoler chez elles – avec un bracelet électronique. La Nouvelle-Zélande a mis en place un système de « managed isolation » (isolement adapté) qui permet des allègements des conditions selon la situation du voyageur.

      Obligations bien moins coûteuses

      Rétrospectivement, ces obligations de confinement individualisé apparaissent aujourd’hui bien moins coûteuses ou attentatoires aux libertés que des confinements généralisés et à répétition. Un juste milieu, en Europe, aurait consisté en des quarantaines plus courtes, assorties d’un suivi par des tests intermédiaires.

      Selon Fang Chi-Tai, professeur de santé publique à l’Université nationale de Taïwan, ces quatorzaines aux frontières n’ont de sens « que lorsque l’épidémie est maîtrisée, c’est-à-dire quand le taux de reproduction du Covid-19, soit le nombre de nouvelles contaminations par personne positive, est inférieur à un. Pour en arriver là, il faut tester en masse et établir des mesures strictes de distanciation sociale ». Ce qui fut le cas en France, au sortir du premier confinement.

      Parmi les pays asiatiques, la Corée du Sud fait partie de ceux qui ont dû subir une deuxième vague – en plein mois d’août, à la suite des déplacements estivaux et des rassemblements, notamment d’évangéliques – mais alors qu’aucune entrée sur le territoire n’était autorisée sans quarantaine, puisque celle-ci avait été imposée le 1er avril.

      Le pays recourt depuis aux recettes qui lui avaient permis de juguler la première vague : la mobilisation massive d’équipes de traceurs – dont un très grand nombre avait été recruté et formé durant la première vague –, l’accès à des données électroniques capables de compléter les informations transmises par les personnes positives interrogées (caméras de surveillance, suivi des achats de carte de crédit et applications spécialisées) et des tests massifs. Tout cas contact est bien sûr astreint à une quatorzaine. Il a fallu un mois à la courbe pour redescendre d’environ 441 cas de contamination quotidiens fin août, à une petite centaine en moyenne aujourd’hui.

      #agents_de_santé #traceurs

  • Grèce : après la quarantaine, la vie reprend dans le camp de Malakasa - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28218/grece-apres-la-quarantaine-la-vie-reprend-dans-le-camp-de-malakasa

    Après des semaines de confinement, les migrants du camp athénien de Malakasa en Grèce peuvent à nouveau circuler librement. Mais les problèmes essentiels demeurent.Le camp de migrants de Malakasa se trouve à environ 40 kilomètres au nord d’Athènes. Le site est entouré de collines et de forêts. Pendant plusieurs semaines, les portes de ce camp normalement ouvertes aux allers-venues sont restées fermées à cause du Covid-19.La frustration n’avait cessé de grandir parmi les résidents. Certains ont soupçonné les autorités grecques de profiter de la pandémie pour tenir les migrants à l’écart de la société. Car au delà de l’interdiction de mouvement, aucune autre mesure comme des distributions de masques, du désinfectant ou des règles de distanciation physique n’a été mise en place.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#malakasa#camp#refugie#demandeurdasile#sante#quarantaine#mesuresanitaire

  • Les migrants algériens affluent sur les côtes espagnoles
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/27/les-migrants-algeriens-affluent-sur-les-cotes-espagnoles_6057563_3212.html

    Depuis le début de l’été, près de 2 500 Algériens ont rejoint les côtes de la région de Murcie. C’est déjà plus que les 1 900 migrants arrivés durant tout 2019, alors que les principaux mois d’activité de la « route algérienne » vers l’Espagne s’étalent d’ordinaire d’octobre à décembre. Aux Baléares, plus de 60 embarcations avec près de 900 personnes à bord ont aussi accosté dans l’archipel. Un autre record. Et à Almeria, en Andalousie, des mafias proposent la traversée en moins de cinq heures pour 3 000 euros dans des embarcations ultra rapides. Au total, l’exode algérien représente, selon le dernier bulletin de l’agence européenne de gardes frontières Frontex, les deux tiers des traversées de migrants en Méditerranée occidentale.
    La principale raison de ce boom n’échappe à personne. « Ils ne peuvent pas nous renvoyer en Algérie à cause du Covid : les frontières sont fermées », fanfaronne Mohamed Ould Lavioud. C’est la quatrième fois que ce jeune homme de 22 ans traverse la Méditerranée. A chaque fois, il avait terminé son périple dans un Centre d’internement pour étrangers (CIE), où les migrants sont enfermés par la police durant au maximum soixante jours, le temps d’organiser leur rapatriement. « Mais cette fois, c’est la bonne ! », assure-t-il. L’Algérie, où l’immigration clandestine est un délit, semble débordée par ces départs. « Quand trente ou quarante embarcations sortent en même temps, les garde-côtes algériens ne peuvent rien faire », explique Anouar, 29 ans.
    Autour d’eux, ils sont des dizaines à attendre l’heure du déjeuner, servi dans la cantine de la Croix-Rouge, ou à tuer le temps avant de prendre le prochain bus pour Barcelone. Nabil Damane, 37 ans, guette lui l’arrivée de son cousin, qui descend de Nîmes pour le chercher et le ramener à Amiens. « Ma femme et mes enfants m’y attendent, raconte l’homme, édenté, en montrant sur son téléphone la bouille ronde de sa fille de 2 ans. J’ai été expulsé en décembre 2019 car je n’ai pas de papiers. A Alger, j’ai entendu que quelqu’un préparait un voyage en bateau depuis Chlef (à 200 km à l’ouest de la capitale). Ça m’a coûté 500 euros. On était dix-sept dans un zodiac de 6 mètres, avec trois femmes et un enfant de 3 ans. On a mis quinze heures », détaille-t-il.
    Fuir l’Algérie, pour lui, est une évidence. « Là-bas, il n’y a pas de boulot, pas de vie. L’Etat contrôle tout. Il faut être pistonné, faire partie d’une bonne famille. Si tu es pauvre, tu es condamné à attendre la mort. Et pourtant notre pays est riche en pétrole, en gaz, en diamant, mais l’Etat et ses généraux accaparent tout », résume-t-il, amer, avant d’annoncer : « Vous verrez, le 1er novembre, les Algériens vont sortir manifester. » Ce jour, anniversaire du début de la guerre d’indépendance (1954-1962), coïncide avec le référendum sur une nouvelle mouture de la Constitution algérienne proposé par le président Abdelmajid Tebboune. « On ne l’accepte pas. On veut changer le pays, mais l’Etat s’y refuse », poursuit Nabil Damane.
    La détérioration de la situation sociopolitique en Algérie est l’une des causes avancées par la préfecture de Murcie pour expliquer l’augmentation des migrants algériens, perceptible depuis septembre 2019. Dans les barques, on dénombre aussi quelques Marocains, de rares Subsahariens et des Tunisiens, mais « plus de 90 % des migrants qui partent d’Algérie sont des Algériens », insiste Mari Carmen Vera, directrice des opérations d’urgence de la Croix-Rouge. Elle rappelle que la ville de Carthagène « a toujours accueilli des migrants, mais ils arrivaient peu à peu, en novembre et en décembre. On les recevait dans le port de Santa Lucia, dans le centre. Cet été, il y a eu tant d’arrivées que ce n’était plus possible ».
    C’est au milieu des raffineries du port industriel d’Escombreras, coupé de Carthagène par deux postes de contrôle, interdit d’accès y compris aux journalistes, que les autorités ont donc installé le nouveau dispositif de la Croix-Rouge. Ce 20 octobre, 92 des quelque 250 migrants arrivés durant le week-end se trouvent encore sur le quai, sous de grandes tentes. Nourris et habillés, ils sont aussi identifiés par la police et soumis à un test PCR. Si un cas positif au Covid a été détecté sur une embarcation, tous les passagers sont envoyés dix jours en quarantaine à l’hôtel El Cenojo, perdu dans la nature, à 130 kilomètres de là. Si tous sont négatifs, ils peuvent continuer leur projet migratoire. La Croix-Rouge se charge alors de leur fournir un billet de car ou de train vers la ville espagnole de leur choix. La plupart du temps, ils optent pour Barcelone, ce qui leur permet de continuer ensuite leur route vers la France ou la Belgique. Les moins chanceux, sélectionnés selon des critères sibyllins, sont emmenés au CIE, qui a rouvert fin septembre en prévision d’une possible réouverture des frontières après la visite du chef du gouvernement Pedro Sanchez à Alger le 7 octobre.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#espagne#méditerranee#sante#exil#frontiere#frontex#quarantaine#test#crise

  • (1) Covid-19 : Melbourne se déconfine avec prudence - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2020/10/26/covid-19-melbourne-se-deconfine-avec-prudence_1803574

    Plus de trois mois d’un confinement strict, et désormais la possibilité de voir « la lumière au bout du tunnel », pour reprendre les mots du Premier ministre australien, Scott Morrison. Pour la première fois depuis le 9 juin, aucun nouveau cas de Covid-19 n’a été détecté dimanche dans l’Etat de Victoria, dont la capitale Melbourne a été la ville la plus touchée d’Australie.
    Confinés une première fois jusqu’à la mi-mai, les habitants de l’Etat avaient pu reprendre un train de vie presque normal, avant que la pandémie ne reparte de plus belle. En cause : la négligence dans les hôtels où les touristes étrangers effectuaient leur quarantaine. Le 7 juillet, alors que 120 nouveaux cas avaient été détectés en vingt-quatre heures, le Premier ministre de l’Etat, Daniel Andrews, avait contraint près de 7 millions de personnes à rester enfermées chez elles. A l’instar du confinement qui avait eu lieu en France, seules quelques sorties considérées comme essentielles étaient autorisées, à raison de deux heures par jour, et dans un périmètre de 5 kilomètres autour de son domicile.
    Les six semaines initialement annoncées s’étaient vite prolongées, car le nombre de cas quotidiens continuait de progresser malgré les restrictions, jusqu’au début du mois d’août où plus de 600 nouvelles contaminations étaient chaque jour détectées. Il ne faut pas pour autant s’attendre à une levée totale des mesures, mais les habitants pourront se déplacer dans un périmètre de 25 km et retrouver cafés et restaurants. Les petits rassemblements pourront se tenir (une cinquantaine de personnes en extérieur, une vingtaine en intérieur). Les Australiens ont Noël en ligne de mire, qu’ils espèrent pouvoir passer en famille.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#deconfinement#frontiere#sante#tourisme#quarantaine

  • Grèce : quarantaine prolongée dans le camp de migrants de Vial, à Chios - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28104/grece-quarantaine-prolongee-dans-le-camp-de-migrants-de-vial-a-chios

    La quarantaine a été prolongée dans le camp de migrants de Vial, sur l’île grecque de Chios, a annoncé jeudi le ministre grec des Migrations. Instaurée depuis le 14 octobre, elle durera au moins jusqu’au 4 novembre.
    Le camp de migrants de Vial, sur l’île grecque de Chios, va rester en quarantaine au moins jusqu’au 4 novembre, a annoncé jeudi 23 octobre le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachis.
    Le camp de Vial avait été placé en quarantaine le 14 octobre après que « plusieurs » cas de coronavirus ont été détectés par les autorités de santé. Notis Mitarachis n’a pas précisé combien de personnes étaient infectées dans le camp à ce jour. Comme les autres pays européens, la Grèce a du mal à stabiliser l’épidémie de coronavirus. Les camps de migrants surpeuplés inquiètent particulièrement les autorités sanitaires car la distanciation sociale y est presque impossible à respecter.
    A Lesbos, plus de 240 cas de coronavirus ont été détectés dans le nouveau camp provisoire construit après les incendies de Moria. Les personnes infectées ont été placées à l’isolement. Fin septembre, les autorités grecques avaient annoncé la mort d’une première personne migrante du coronavirus. Il s’agit d’un homme de 61 ans d’origine afghane qui vivait avec sa famille dans le camp de Malakasa, près d’Athènes. Il a avait été hospitalisé et est mort à l’hôpital.
    Alors que la population grecque est sortie de son confinement depuis le 4 mai, les centres d’accueil et camps de migrants du pays ont dû rester à l’isolement bien plus longtemps. Durant l’été, une vingtaine d’associations, dont Amnesty International, avaient dénoncé une politique « inefficace » et « discriminatoire » envers des dizaines de milliers d’exilés agglutinés dans des camps insalubres. Début septembre, les camps de Malakassa et de Schisto (dans le nord et l’ouest d’Athènes respectivement) et d’Eleonas ont été placés en « confinement sanitaire total ».

    #Covid-19#migrant#migration#grece#camp#vial#chios#eleonas#malakassa#schisto#confinement#quarantaine#mortalite#refugie#discrimination

  • Covid-19 : des tests antigéniques dans les aéroports pour faire revenir les passagers
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/23/des-tests-dans-les-aeroports-pour-faire-revenir-les-passagers_6057073_3234.h

    Les tests antigéniques vont-ils favoriser la reprise du trafic aérien ? Ces dispositifs de dépistage rapide du Covid-19 (quinze à trente minutes) devraient être déployés d’ici à la fin du mois dans les aéroports français de Roissy, Orly, Marseille et Nice. Réalisés à partir de prélèvements nasopharyngés, ils seront proposés aux voyageurs « au départ vers des destinations comme les Etats-Unis ou l’Italie », expliquait le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, le 16 octobre sur CNews. Seront aussi testés les passagers « à l’arrivée des pays rouges », les régions les plus frappées par le virus. Une excellente nouvelle pour les acteurs du tourisme qui, le 14 octobre, réclamaient dans un communiqué « la mise en place urgente des tests antigéniques » dans les aéroports.
    L’objectif est que « ces tests se substituent aux quarantaines », précise Thomas Juin, président de l’Union des aéroports français (UAF). « La plus grande erreur serait d’attendre que l’épidémie cesse pour que le trafic aérien reprenne. » Les acteurs du transport aérien avaient été déçus à la sortie du confinement, « ils pensaient que le trafic intraeuropéen serait le premier à reprendre. Cela n’a pas été le cas » à cause des quarantaines. Air France espère que l’installation de ces tests sera rapide. Il en va du succès de la saison d’hiver de la compagnie, qui mise beaucoup sur les vacances de Noël et le retour des touristes aux Antilles et à La Réunion.

    #Covid-19#migrant#migration#test#sante#voyageur#france#quarantaine

  • Tests, quarantaines, frontières : Bruxelles veut mieux coordonner les réponses des Vingt-Sept à la pandémie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/22/tests-quarantaines-frontieres-bruxelles-veut-mieux-coordonner-les-reponses-d

    Aujourd’hui, alors que le virus du Covid-19 fait de nouveau des ravages et que les mesures de restriction ont recommencé à se multiplier partout en Europe, le risque a resurgi de voir une nouvelle fois le Vieux Continent se fragmenter. A la fin de l’été, en tout cas, lorsque la propagation du virus s’est accélérée, les Etats membres ont d’abord agi en ordre dispersé, et la Commission européenne a mis du temps à reprendre l’initiative.
    Il a fallu attendre le 4 septembre pour qu’elle fasse des recommandations afin de « coordonner les mesures ayant une incidence sur la libre circulation », et le 13 octobre pour que les Vingt-sept les adoptent. « Au cours de ces derniers mois, de nombreux gouvernements ont introduit des restrictions de voyage. Cela a conduit à un véritable patchwork de mesures. Il est difficile de savoir où l’on peut voyager et quelles sont les règles à suivre pour s’y rendre et rentrer chez soi », résumait le 12 octobre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
    Lire aussi Les dirigeants européens mettent sur pied une conférence en ligne des donateurs contre le Covid-19

    La portée de ces recommandations reste limitée. Ne serait-ce que parce que ce texte n’a rien de contraignant, les Etats membres étant souverains en la matière. Mais aussi parce que son champ est réduit au minimum, ce qui n’a pas empêché certains Etats membres de ne pas l’adopter, parmi lesquels le Luxembourg et l’Autriche. Le document définit des critères communs d’avancée de la pandémie, une sorte de thermomètre donc, à partir desquels les différentes régions de l’Union européenne (UE) sont classées en zone rouge, pour les plus atteintes, orange dans les cas moins critiques et verte lorsque le virus s’y fait rare. Avec une règle corollaire : aucune restriction (quarantaine et/ou test) ne doit être imposée à un voyageur venant d’une zone verte, contrairement à ceux venant des autres zones. Dans ce cadre, aucun Etat membre ne doit refuser l’entrée sur son territoire de voyageurs venant d’un autre pays de l’Union, une consigne adressée tout particulièrement à la Hongrie qui s’est fermée et ne tolère que certains citoyens tchèques, polonais et slovaques.
    Conscients de leurs insuffisances, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont exprimé lors d’un conseil à Bruxelles le 15 octobre le besoin de davantage se coordonner. Par exemple, en donnant à la quarantaine la même définition, alors qu’aujourd’hui celle-ci peut durer, selon les Etats, sept, dix ou quatorze jours. Ou encore en pratiquant une reconnaissance mutuelle des tests de dépistage. Il a aussi été question de l’harmonisation des formulaires à remplir par les voyageurs.

    #Covid-19#migrant#migration#ue#circulation#sante#frontiere#territoire#zonerisque#depistage#quarantaine

  • HCR - Les vols humanitaires du HCR depuis la Libye reprennent après sept mois de suspension
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/10/5f896048a/vols-humanitaires-hcr-libye-reprennent-apres-mois-suspension.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a évacué la nuit dernière de Libye un groupe de 153 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables vers ses installations de transit d’urgence au Niger. Ce vol affrété par le HCR marque la reprise des évacuations humanitaires depuis la Libye après sept mois de suspension. Les vols humanitaires ont dû être interrompus en mars en raison des préoccupations de santé publique liées à la pandémie de coronavirus, qui ont entraîné la suspension du trafic aérien dans de nombreux pays.
    Les personnes évacuées hier sont des ressortissants de l’Érythrée, de la Somalie, du Soudan et du Soudan du Sud, parmi lesquels 16 familles et 15 enfants de moins de 18 ans, dont beaucoup ne sont pas accompagnés ou sont séparés de leurs parents. Tous les passagers ont été testés négatifs avant le départ, alors que le nombre de cas de Covid-19 continue d’augmenter en Libye et que quelque 46 000 cas ont été confirmés dans tout le pays. Les passagers ont également bénéficié de conseils sur les moyens de se protéger et de rester en bonne santé. Le groupe est actuellement soumis à une mise en quarantaine de deux semaines au Niger et un nouveau test sera effectué, conformément aux mesures sanitaires visant à freiner la propagation du coronavirus.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#niger#soudan#pandemie#humanitaire#santepublique#test#quarantaine#restrictionsanitaire#hcr

  • ’It’s like Judgment Day’: Syrians Recount Horror of an Underreported COVID-19 Outbreak - Newlines Magazine

    For almost two months after the first case was announced in Syria, official figures showed limited circulation of the virus, with under 50 cases by mid-May. At the time of this writing, that figure had risen to 4,457 cases in territories run by the government, 1,072 in rebel-controlled areas in northwestern Syria, and 1,998 in northeast Syria, where a predominantly Kurdish de facto autonomous administration is in charge. Only 192 deaths have been registered by the Ministry of Health.

    In quarantine centers, which housed suspected domestic COVID-19 cases as well as ones coming from abroad including hundreds of repatriated citizens, people were jammed together in small rooms and forced to share unsanitary utilities. Karam, an administrative assistant at a cash transfer agency, was taken to a center in the Damascus countryside upon his return from Baghdad, where he had to sleep on unwashed sheets and pillowcases.

    In Idlib in the northwest, where Turkey-backed opposition forces hold sway, the outbreak continues to grow, albeit at a slower pace. The northwest is home to vulnerable populations of internal refugees who cannot adhere to social distancing or adequate handwashing in crowded camps. The region has also lost many of its medical centers and health care workers due to Russian and Syrian regime airstrikes over the past few years.

    #Covid-19#Syrie#camp#guerre#Santé#réfugiés#déplacés#migration#quarantaine

    https://newlinesmag.com/dispatch/its-like-judgment-day-syrians-recount-horror-of-an-underreported-covid-

  • Donald Trump et the first lady testés positifs au covid-19
    https://www.arte.tv/fr/afp/actualites/trump-positif-au-covid-19-biden-lui-fait-la-lecon

    « La Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19 », a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi le milliardaire républicain, 74 ans, dans un tweet qui a rapidement battu des records de « likes ». Il a expliqué que Melania Trump et lui entraient en « quarantaine » pour surmonter le coronavirus, qui a fait plus de 207.000 morts aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde.

    meilleurs voeux de promptes aggravations
    #quarantaine

  • Au moins six navires humanitaires bloqués par les autorités italiennes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/27648/au-moins-six-navires-humanitaires-bloques-par-les-autorites-italiennes

    Le Sea Watch 3 a transféré le 21 juin sur un navire italien plus de 200 migrants secourus en mer Méditerranée. L’équipage avait ensuite dû subir 14 jours de quarantaine pour éviter la propagation de la pandémie de coronavirus. L’an dernier, le navire a été bloqué cinq mois après avoir été saisi par la justice italienne.

    #Covid-19#migration#migrant#mediterranee#ong#sante#quarantaine

  • Coronavirus: 178,000 people given the all-clear in mass test sparked by asymptomatic port workers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/society/article/3103171/coronavirus-178000-people-given-all-clear-mass-test-sparked

    The programme was initiated after two male workers at Qingdao port tested positive for Covid-19 in a routine test arranged by their company on Thursday. Neither of the men – identified only as Dong, 40, and Chen, 45 – had shown any symptoms of the disease but were now in quarantine in hospital and receiving treatment, the health authority said. They had both tested negative in a routine nucleic acid test on September 8, but the positive results came after they had worked a night shift unpacking frozen food.As of 8am Saturday, 209 of the pair’s close contacts had been traced and tested for the coronavirus. All of them returned negative results but would still undergo a period of quarantine, the authority said.A further 232 people known to be close contacts of the 209 had also been identified and quarantined, it said. As well as people, about 21,000 frozen products and environmental samples collected from two Russian ships at the port were also tested for the coronavirus, and 51 positive results were returned.
    All of the affected items and others from the same batches had been isolated and not been released onto the market, the health authority said.
    As a result of the positive results, China would not accept import declarations from the two ships for a period of four weeks, the General Administration of Customs said on Saturday. Pets may be more susceptible to Covid-19 than first thought, study says. The customs authority last week suspended seafood imports from two firms – one from Brazil, the other from Indonesia – for a week after their fish products tested positive for the coronavirus.More than 12,000 workers at Qingdao Port, China’s second-largest for foreign trade, had been tested for the coronavirus since Thursday and more tests would follow, the health authority said.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#port#circulation#travailleur#russie#indonésie#bresil#test#quarantaine

  • All Blacks’ quarantine puts New Zealanders offside - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/09/all-blacks-quarantine-puts-new-zealanders-offside

    New Zealand Rugby on Thursday refused to rule out boycotting the end of this year’s Rugby Championship in Australia after organizers unveiled a schedule that would leave the All Blacks stranded in quarantine at Christmas. The row overshadowed plans for a tournament that host Australia described as a “mini-World Cup” over six weeks, with double-header matches each weekend featuring the Wallabies, South Africa, New Zealand and Argentina. “Six unmissable back-to-back double-headers featuring four of the very best Test nations in world rugby – all in our backyard – this really is a once-in-a-lifetime event,” Rugby Australia interim chief executive Rob Clarke said. Southern hemisphere governing body SANZAAR is staging the tournament in one country for the first time due to the Covid-19 pandemic, with the opening round in the Queensland state capital Brisbane on November 7.But it was the final round – which has the Wallabies playing the All Blacks in Sydney on December 12 – that needled NZR. With the New Zealand government enforcing a strict two-week coronavirus quarantine on all international arrivals, the schedule means the All Blacks face being isolated from their families at Christmas even if they fly home straight after the match

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#australie#argentine#rugby#sante#competitionsportive#quarantaine

  • Airlines want quick US$10 Covid-19 test to replace quarantine in bid to kick-start international travel | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/article/3102628/airlines-want-quick-us10-covid-19-test-replace-quarantine-bid-kick

    Airlines want international travellers to take a quick US$10 Covid-19
    test at the airport, removing the need for the quarantine measures they say are killing the industry. Two Hong Kong infectious diseases experts also said the test could generate reliable results, and believed local authorities “could consider’ accepting its results for the mandatory predeparture testing of travellers from high-risk places, though they stopped short of recommending quarantine exemption. The International Air Transport Association has thrown its weight behind a 15-minute test it hoped would be ready “in the coming weeks”, citing health care firms Roche, and Abbott, who have developed rival kits. Calling for systematic testing at departure airports, Alexandre de Juniac, the association’s director general, said the mass testing could “save the winter season” and warned the recovery in air travel had stalled. “We fully understand the need for protection for the population against reimporting the virus, that is why we are proposing Covid-19 systematic testing at the departure airport as an alternative to quarantine,” de Juniac said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#testrapide#quarantaine#economie

  • Coronavirus: China eases visa restrictions for foreigners | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3102766/coronavirus-china-eases-visa-restrictions-foreigners

    China will ease entry restrictions for foreigners from Monday, with the spread of the coronavirus through imported cases largely under control. As of Wednesday, China had 10 new imported cases and no new local cases or deaths, with a total of 168 confirmed cases still being treated, and 6,864 close contacts of previous cases still being monitored. Foreign nationals holding valid Chinese residence permits for work, personal matters or family reunion are allowed to enter China without applying for new visas, according to a Chinese foreign ministry statement released late on Wednesday. If these permits expired after March 28, the holders can apply for new visas through Chinese embassies or consulates if the purpose of the visit to China remains unchanged.
    But other restrictions introduced in March would continue, the statement said.Anybody coming from abroad will still have to have coronavirus tests and complete 14 days of quarantine, according to the regulations.“While ensuring effective epidemic control, the Chinese government will continue resuming people-to-people exchanges in a step-by-step and orderly manner,” it said. Self-quarantine of all international travellers to Beijing as China fights import of coronavirusSelf-quarantine of all international travellers to Beijing as China fights import of coronavirus

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#casimporte#restrictionsanitaire#test#quarantaine#visa#etranger

  • Covid-19 : l’Allemagne teste surtout les personnes symptomatiques ou en contact avec des malades
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/18/covid-19-l-allemagne-teste-surtout-les-personnes-symptomatiques-ou-en-contac

    Malgré ces bons chiffres, l’Allemagne aborde l’automne avec une certaine inquiétude. La principale concerne ses capacités en matière de dépistage. Pour l’heure, elle parvient à faire face. C’est notamment le cas à Berlin. « Actuellement, nous testons environ 60 personnes par jour, et nous arrivons à donner aux gens le résultat de leur test en moins de 24 heures. Au maximum, nous pourrions faire 200 tests par jour. Nous avons donc de la marge », explique ainsi Patrick Larscheid, chef du service de santé de Reinickendorf, un arrondissement situé dans le nord de la capitale allemande, avant de préciser : « Nous ne testons que les gens qui ont des symptômes ou qui ont été en contact avec des malades. Sinon, on ne pourrait pas s’en sortir. »
    Dans d’autres régions, en revanche, la situation est plus tendue. C’est notamment le cas du Bade-Wurtemberg et de la Bavière, dans le sud du pays. En Bavière, en août, plusieurs milliers de voyageurs de retour de vacances à l’étranger ont dû attendre environ une semaine pour avoir les résultats de leurs tests. « Une très grosse panne », a convenu Markus Söder, le chef du gouvernement régional, possible candidat des conservateurs (CDU-CSU) pour succéder à Angela Merkel à la chancellerie en 2021.
    Anticipant un risque de saturation des laboratoires, le gouvernement allemand a annoncé un changement de stratégie en matière de dépistage. Depuis début août, toutes les personnes arrivant de l’étranger sur le territoire allemand pouvaient se faire tester gratuitement. Depuis mardi, les tests gratuits sont réservés aux seuls voyageurs revenant d’un pays ou d’une région déclarés « zone à risque » par l’Institut Robert Koch. « La pandémie nous oblige à adapter notre stratégie en permanence. Pendant la période des vacances, il était important de tester si possible tous les voyageurs. Maintenant que l’automne arrive, nous devons concentrer les tests sur les gens qui sont à l’intérieur du pays », a expliqué le ministre de la santé, Jens Spahn, lundi 14 septembre. Pour l’instant, la hausse du nombre de contaminations enregistrée outre-Rhin depuis le milieu de l’été n’a pas conduit les autorités à prendre de nouvelles mesures de restriction. Ainsi, contrairement à ce qui est désormais le cas dans plusieurs villes françaises, le port du masque en extérieur n’est nulle part obligatoire en Allemagne. A partir du 1er octobre, en revanche, une quarantaine incompressible de cinq jours sera imposée à tous les voyageurs de retour d’une « zone à risque », même s’ils sont en mesure de présenter un test négatif à leur arrivée sur le sol allemand. Depuis mercredi, la région de Vienne, en Autriche, a été ajoutée par l’Institut Robert Koch à la liste des « zones à risque ». C’est également le cas de la région Hauts-de-France, qui rejoint cette liste où figuraient déjà l’Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

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