#ryan_gosling

  • L’imposture « Drive » révélée par « Only God Forgives » - Technikart
    http://www.technikart.com/6495-let-s-agree-to-disagree

    Revenons à présent au présent. Only God Forgives suit Drive sans lui ressembler, faux jumeau absolu, que tout distingue de son grand frère à part quelques noms au générique. Pas de jolies filles ici, pas de coolitude, pas de grosses bagnoles, pas de beau blouson, pas de genre ni d’univers de référence identifiable (si ce n’est un alliage tortueux entre Jodorowski – dûment cité en dédicace – et mythes greco-bibliques – mère dévorante, frères de sang, bras armé de Dieu etc.). Pas non plus de Kavinsky, ni de chansons lounge, rien qui soit fait pour séduire, et Ryan au milieu, Ryan ahuri, Ryan erre, air de s’ennuyer ferme et de ne plus savoir à quel saint (ni à quel réalisateur) se vouer.

    Et le public de leur tomber dessus, aux deux zigotos, et la critique de leur régler les culbuteurs, sur l’air de la grande fraude, du foutage de gueule et de la tromperie sur la marchandise. Or, c’est exactement ça, mais le contraire. La fraude, c’était Drive, le foutage de gueule et la tromperie sur la marchandise, c’était Drive, ce film qui ressemblait à tout sauf aux gens qui le faisaient.