• La justice annule la révocation d’un policier rouennais sanctionné pour avoir tenu des propos racistes
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-justice-annule-la-revocation-d-un-policier-rouennais-sanctionne-pour-a

    En septembre 2020, le ministère de l’Intérieur révoquait cinq policiers rouennais pour avoir tenu des propos racistes sur un groupe de discussion WhatsApp. Trois d’entre eux ont saisi le Tribunal Administratif de Rouen pour réclamer l’annulation de cette sanction qu’ils jugent disproportionnée. Le juge administratif a rendu sa décision ce mardi. Il annule la révocation pour l’un d’entre eux, mais la confirme pour les deux autres. 

    « Mon client est, de fait, réintégré juridiquement dans ses fonctions de policier » se réjouit l’avocat de Xavier L. maître Hervé Suxe, pour qui la révocation a été jugée par le Tribunal comme une sanction disproportionnée. « Evidemment, il ne faut pas se leurrer, l’Administration a la possibilité de reprendre une nouvelle sanction ». L’homme pourrait faire l’objet d’un blâme ou d’une mise à pied par exemple. « Il a en effet tenu des propos regrettables », concède maître Hervé Suxe, mais rien qui ne justifie selon lui la sanction la plus sévère. L’État devra en outre verser 1.300 euros à Xavier L. au titre des frais exposés.

    Révoqués pour des propos racistes sur WhatsApp, trois anciens policiers rouennais demandent leur réintégration
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/revoques-pour-des-propos-racistes-sur-whatsapp-trois-anciens-policiers-ro

    Les trois ex-policiers réclament l’annulation de leur révocation prononcée en septembre 2020, par arrêté ministériel, après la découverte d’un groupe de discussion privé sur lequel cinq policiers échangeaient des propos racistes, sexistes, antisémite et discriminatoires. Les cinq fonctionnaires ont été révoqués mais trois d’entre eux estiment que la sanction n’est pas proportionnée. L’enquête a relevé 9.000 messages sur le groupe Whatsapp « et seulement deux à caractère raciste ont été tenus par mon client » explique Maître Hervé Suxe, avocat d’un des trois hommes. « Des propos regrettables » concède l’avocat, « mais qui ne méritent pas la sanction la plus grave dans l’échelle des sanctions possibles dans l’administration ».

    #seulement_deux_à_caractère_raciste

  • Foix : deux trentenaires en garde à vue pour des tags « Macronavirus »
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/foix-deux-trentenaires-en-garde-a-vue-pour-des-tags-macronavirus-15889537

    Deux femmes d’une trentaine d’années ont été arrêtées par la police dans la nuit de jeudi à vendredi. Elles étaient en train d’écrire sur des murs du centre-ville de Foix (Ariège) des messages contre le gouvernement. Elles ont été placées en garde à vue.

    • @arno : seulement chez les autres…

      Coronavirus : quand l’épidémie arrange les dictateurs — 12 avril (JDD)
      https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/coronavirus-quand-l%C3%A9pid%C3%A9mie-arrange-les-dictateurs/ar-BB12vZ6Q

      Assez cocasse quand on pense à la gestion française.

      La plupart des dirigeants des régimes autoritaires affichent depuis un mois déni, opacité et répression face à l’épidémie de coronavirus.

      Personne n’y croit vraiment, mais qui pourrait prouver le contraire ? La semaine dernière, Pak Myong‑su, le directeur du centre de crise épidémique de Corée du Nord, assurait avec aplomb : « Pas une seule personne n’a été infectée par le coronavirus jusqu’à présent dans notre pays. » Zéro cas, zéro décès, un bilan qui ne s’expliquerait que par une multiplication, depuis le début de la crise, des mesures de distanciation sociale associée à une fermeture des frontières avec la Chine, d’où est partie l’épidémie.

      Pour le régime nord-coréen, l’idée est bien de montrer que seule la discipline communiste et le patriotisme ont vaincu le virus. La plupart des autres dictatures, surprises par la vitesse de propagation de l’épidémie, ont d’abord préféré se réfugier dans le déni. Puis, face à l’évidence, jouer sur l’opacité concernant la publication du nombre de victimes.
      Priorité à l’économie

      Dans une note de l’Institut Montaigne à paraître très prochainement, Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie, explique ainsi le comportement du président turc Erdogan, alors que son pays est le deuxième plus touché de la région avec l’Iran. « Sa gestion de la pandémie se rapproche de celle d’autres dirigeants néoautoritaires : priorité donnée à la survie de l’économie, et donc confinement sélectif – par tranches d’âge notamment –, ce qui suscite d’ailleurs des divisions entre le président et le ministre de la Santé, et entre le gouvernement et le maire d’Istanbul. »

      Allusion à Ekrem Imamoglu, devenu depuis l’an dernier, quand il a repris la capitale économique au parti islamiste présidentiel, le premier des opposants. Michel Duclos note que, en Egypte, la réaction au virus du régime du maréchal-président Sissi « s’est inscrite dans ses pratiques habituelles avec déni de réalité, militarisation de la lutte contre la pandémie et criminalisation des lanceurs d’alerte ».

      C’est bien parce qu’épidémie et démocratie sont amalgamées que certains dirigeants ont conjugué dissimulation et opportunisme politique. Qu’il s’agisse de la décision du président Poutine de faire passer en catimini la loi de réforme de la Constitution – qui remet les compteurs de ses mandats à zéro, quitte à différer le référendum censé valider le tout – ou du coup d’éclat du Premier ministre hongrois Orbán consistant à se faire confier les pleins pouvoirs par sa majorité parlementaire. L’opposition, qui a voté contre, est qualifiée de « traître » et accusée d’être « du côté du virus ».
      Opportunisme politique

      Comme l’écrit Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, dans L’année du Rat, un texte remarqué consacré aux conséquences géopolitiques de la pandémie, « certains dirigeants semblent avoir voulu profiter du fait que l’attention de la communauté internationale était accaparée par la crise sanitaire ».

      Allusion évidemment à l’annonce d’une réforme constitutionnelle en Russie, à la reprise en main de la monarchie saoudienne par le prince héritier Mohammed Ben Salman en Arabie saoudite, à la concentration des pouvoirs - au moyen de la proclamation de l’état d’urgence « jusqu’à nouvel ordre »– en Hongrie.

      Sans oublier la répression impitoyable des contrevenants aux mesures de distanciation sociale aux Philippines, le dirigeant populiste Rodrigo Duterte ayant annoncé début avril que la police mais aussi les chefs de village avaient « ordre d’abattre » tout individu suspecté de braver les consignes sanitaires. « Et ce n’est sans doute que le début », estime le chercheur.

    • On devrait créer un tag #seulement_ailleurs

      La répression contre les journalistes affaiblit la lutte contre le COVID-19
      https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/monde-repression-journalistes-affaiblit-lutte-covid

      Les « fausses informations »

      En marge du traitement réservé aux journalistes et professionnels des médias, de nombreux pays, dont l’Azerbaïdjan, la Hongrie, la Russie, l’Ouzbékistan, le Cambodge, le Sri Lanka, la Thaïlande, la Tanzanie et plusieurs États du Golfe, se servent de la pandémie de COVID-19 comme d’un prétexte pour adopter de nouvelles lois contre la diffusion de « fausses informations ». Le plus souvent, les autorités ont le pouvoir de définir ce qu’est la désinformation ou les fausses informations, et ces lois servent d’avertissement contre toute velléité de débattre librement de la situation.

      En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban a modifié le Code pénal [2] et adopté de nouvelles dispositions qui menacent les journalistes de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour « diffusion de fausses informations » ou communication de faits d’une manière qui sape la « protection efficace » contre le virus. Des journalistes ont signalé [3] avoir été harcelés, menacés et calomniés pour avoir analysé la réponse du gouvernement à l’épidémie.

  • Israeli soldiers detain 13-year-old Palestinian in Hebron and lead him up and down streets blindfolded
    https://www.btselem.org/video/20191121_soldiers_detain_boy_in_hebron_and_lead_him_blindfolded_through_the

    On 3 Nov. 2019, at about 11:30 A.M., soldiers detained ‘Abd a-Razeq Idris, 13, from the Abu Jales neighborhood. They put him and a jeep, blindfolded him and drove him around. They then took him to al-Harika neighborhood, about a kilometer from his home, where they took him out of the jeep and walked him, blindfolded, through the streets. When his father arrived, the soldiers refused to turn the boy over. Instead, they drove him to a military post in the settlement of Kiryat Arba yet told the father they were taking him to the police station there, where the father searched for his son in vain. ‘Abd a-Razeq was asked about stone-throwers and sent home alone at about 2:00 P.M.

    This case is no aberration, it is part of the routine violence imposed on Palestinians in Hebron by Israeli security forces and settlers, including physical attacks, threats, verbal abuse, soldiers’ incursions into homes (usually at night) – and the false arrest of minors and adults. Israel cites security to justify this conduct and the segregation it imposes on the city. Yet as this case proves, these claims are baseless and serve merely to bolster a policy of driving Palestinians to leave Hebron by making daily life unbearable.

    https://youtu.be/57zM1IO70PE

    #israël #seule_démocratie_du_Moyen_Orient

  • ‘Self-partnered’ Emma Watson is right : we need more ways to be single | Brigid Delaney | Film | The Guardian
    https://www.theguardian.com/film/2019/nov/06/self-partnered-emma-watson-is-right-we-need-more-ways-to-be-single
    https://i.guim.co.uk/img/media/3d913711364a7515f23e80e39b000896a88c6f98/0_72_3070_1842/master/3070.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    When Emma Watson described herself as “self-partnered” in an interview with British Vogue this week, the term was met with a mixture of ridicule and praise. Predictable masturbation jokes were made.

    Like Gwyneth Paltrow’s use of the phrase “conscious uncoupling” to describe her separation from her husband Chris Martin, or Mark Ronson’s recent (albeit accidental) announcement that he was “sapiosexual” (attracted to intelligence before appearance), any deviations from the limited language we have around relationships is met with mockery.

    And then there is what Emma Watson described. “If you have not built a home, if you do not have a husband, if you do not have a baby, and you are turning 30, and you’re not in some incredibly secure, stable place in your career, or you’re still figuring things out ... There’s just this incredible amount of anxiety,” said the Ivy League-educated UN ambassador and Bafta winner, in what some have pointed out is a telling sign of the times. “It took me a long time, but I’m very happy [being single]. I call it being self-partnered.”

    Je ne suis pas très fan de la survalorisation revendicative (j’édite, je ne sais pas comment dire) de modes de vie marginaux (anarchisme du mode de vie) mais pourquoi s’empêcher de nommer des attitudes qui existent ? Et surtout je découvre la position d’Emma Watson, cette manière féministe de revendiquer d’être une femme #célibataire, #seule, libre et ça lui va très bien ! @mona dans Sorcières a montré comment cette indépendance était perçue comme menaçante, ça expliquerait la haine et le sarcasmes déchaînés contre Watson sur les réseaux.

  • En Israël, une exposition polémique présente des œuvres volées à des artistes du monde arabe
    Marie Semelin | franceinfo | Mis à jour le 25/07/2018
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-direct-du-monde-en-israel-une-exposition-polemique-presente-des-oeuv

    Voler des oeuvres d’art, et ne pas s’en cacher ! C’est ce que fait l’exposition "Arab Stolen Art", “Art arabe volé”, qui s’est ouverte à Tel Aviv en Israël. La galerie expose, sans leur accord et anonymement, des artistes du monde arabe. Le responsable de l’exposition, artiste lui-même, revendique l’acte comme une performance, pour questionner notamment les rapports entre Israël et ces pays avec lesquels il ne peut pas communiquer.
    (...)
    Wael Shawky vit en Égypte. Pour cet artiste, l’exposition est un vol pur et simple. Il est catastrophé de ne pas savoir dans quelles conditions il est exposé, ou encore si son oeuvre présentée l’est dans son intégralité. Il s’oppose également au débat même que ce curateur israélien veut proposer. "Je suis catégoriquement contre exposer- pas seulement en Israël - mais dans n’importe quel endroit qui viole les droits humains, car l’ensemble de mon travail parle des droits de l’homme ! Qu’on puisse récupérer mon travail pour le mettre dans un contexte politique, je suis totalement contre ! "

    Il envisage, avec sa galerie londonienne de porter plainte. Wael Shawky accuse Omer Krieger de s’offrir un buzz gratuitement, sur ce point c’est plutôt réussi.

  • Lieberman qualifie des députés arabes de « criminels de guerre » - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1089020/lieberman-qualifie-des-deputes-arabes-de-criminels-de-guerre.html

    Un ministre israélien a qualifié lundi des députés arabes de « criminels de guerre » un jour après avoir appelé au boycott économique d’une région du nord, où des Arabes israéliens avaient protesté contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

    Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman s’exprimait lors d’un débat parlementaire télévisé sur une motion de censure déposée par la Liste unie, une coalition de formations arabes qui représente le troisième groupe au Parlement israélien.

    En présentant cette motion, la députée de cette liste, Haneen Zoabi, a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « devrait être jugé devant la Cour pénale internationale à La Haye, parce que c’est un criminel de guerre ». « L’occupation est toujours (...) violente, illégitime et basée sur des crimes de guerre », a-t-elle ajouté, en référence à l’occupation depuis 50 ans des territoires palestiniens par Israël.

    « Vous tous, à la Liste unie, vous êtes des criminels de guerre », a rétorqué M. Lieberman, s’adressant aux membres de cette alliance qui compte douze membres arabes et un juif. « Vous exploitez les faiblesses et les avantages d’un Etat démocratique pour nous détruire de l’intérieur », a-t-il ajouté. « Vous êtes ici par erreur et le temps viendra où vous ne serez plus là », a-t-il encore lancé.

    #alliés #seule_démocratie #terre_promise