#spf

  • Gmail And Yahoo Inbox Updates & What They Mean For Senders | Mailgun
    https://www.mailgun.com/blog/deliverability/gmail-and-yahoo-inbox-updates-2024

    The requirement from both Gmail and Yahoo is to set up strong authentication with “SPF, DKIM, and DMARC for your domain.” Previously not a requirement, this move towards implementing DMARC is something Sinch Mailgun’s Jonathan Torres had already predicted in our guide on email security and compliance.

    (...) For­ DMAR­C you will­ need­ to set at mini­mum a p=no­ne poli­cy. (...)

    Il ne suffit plus d’avoir SPF et DKIM, il va aussi falloir implémenter l’enregistrement DMARC, en mode « none » au minimum.

    • Je ne comprend pas pourquoi le standard mail n’évolue pas.
      Si les corps de mails étaient stockés sur le serveur d’émission et non sur celui de réception, le stockage des spam serait à la charge de l’émetteur. Du coup :
      1. les serveurs de réception pourraient accepter beaucoup plus facilement les entêtes
      2. le corps pourrait être scanné pour les spams uniquement lorsque l’utilisateur demande l’affichage d’où une réduction de charge.
      3. le volume global de transaction et de stockage serait beaucoup plus faible (seuls les entêtes seraient copiés pour un mail à plusieurs destinataire)

      En fait on est resté sur un modèle basé sur les lettres papiers.

    • After self-hosting my email for twenty-three years I have thrown in the towel. The oligopoly has won.
      Carlos Fenollosa
      https://cfenollosa.com/blog/after-self-hosting-my-email-for-twenty-three-years-i-have-thrown-in-the-
      Le problème est plus grave. Das Internet ist kaputt. L’exclusion des petit prestataires est sytématique. Depuis au moins deux ans je ne propose plus l’hébergement de boîtes email (sur mes serveurs). Ce monsieur espagnol explique pourquoi.

      September 04, 2022 — Many companies have been trying to disrupt email by making it proprietary. So far, they have failed. Email keeps being an open protocol. Hurray?

      No hurray. Email is not distributed anymore. You just cannot create another first-class node of this network.
      ...

      #monopoles #oligopoles #email #internet

    • De mon côté, depuis 2 ans, ça va mieux.

      Mieux : les serveurs Microsoft se font jeter par Google, et réciproquement. Parce que ponctuellement, les uns et les autres ne sont pas capables de respecter les RFC. Quand ça tombe sur un client que j’ai été contraint de migrer vers MS, ça fait plaisir de pouvoir lui dire que Microsoft n’est pas la panacée non plus.

      Ça va mieux au sens où MS et Google ont cessé de filtrer sur des règles arbitraires (surtout MS d’ailleurs). Il reste Orange, avec des règles absurdes, mais c’est vraiment rare qu’on doive intervenir.

      On en reste de notre côté à 3 points à contrôler :
      1) Les DNS conformes : SPF, DKIM, DMARC ; parfois, DKIM est compliqué, selon l’hébergement final utilisé
      2) Les IP émettrices identifiées et en nombre limité : ici, on concentre les flux sur deux IP RIPE
      3) La surveillance des DNSBL, pour être toujours au vert ; pas mal de temps qu’on n’a pas eu besoin de faire quoi que ce soit à ce sujet

    • De ce que je lis ici, l’enregistrement #DMARC est imposé uniquement si on envoie plus de 5000 e-mails par période de 24 heures sur un service (GMail ou Yahoo donc) :

      https://www.it-connect.fr/fevrier-2024-google-et-yahoo-imposent-utilisation-spf-dkim-dmarc

      En dessous, la norme reste SPF et/ou DKIM. Par contre, "Tous les domaines et adresses IP utilisées pour émettre des e-mails doivent avoir un enregistrement DNS de type « PTR » (reverse) correctement configuré" et ça, je ne sais pas trop ce que ça veut, si quelqu’un·e a des infos...

      Bon, j’imagine que ce n’est qu’une première étape et ça sera généralisé à terme.

    • L’enregistrement PTR, c’est de s’assurer que si ton serveur de messagerie répond qu’il se nomme toto.domain.tld, il faut que l’IP publique émettrice réponde « toto.domain.tld » à une recherche inverse.

      En mode Linux, avec la commande host, je vérifie la résolution dans les deux sens, nom vers IP et IP vers nom (PTR) :

      $ host seenthis.net
      seenthis.net has address 217.182.178.243
      $ host 217.182.178.243
      243.178.182.217.in-addr.arpa domain name pointer seenthis.net.

      Et là, je vérifie ce que répond le serveur de messagerie dans sa réponse d’accueil :
      $ nc seenthis.net 25
      220 seenthis.net ESMTP Postfix (Debian/GNU)

      Tout est conforme, donc.

  • Notre billet le plus lu en 2023 et rédigé par Marc van der Wal, Ingénieur R&D à l’Afnic, porte sur les résultats de l’étude sur l’usage de SPF, DKIM et DMARC au sein de la zone .fr.

    Saviez-vous que moins de 10 % des domaines .fr exploitent pleinement le DNS pour assurer l’authenticité de leurs e-mails ?

    Lisez son analyse complète sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/spf-dkim-et-dmarc-ou-en-sommes-nous-sur-le-fr

    #Afnic #Sécurité #emails #DMARC #DKIM #SPF

  • Covid-19 : les séquelles du virus commenceraient à apparaître dans la mortalité française – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-sequelles-du-virus-commenceraient-a-apparaitre-dans-la-morta

    Troisième cause de mortalité en 2021, le coronavirus pourrait aussi être responsable de la hausse de la mortalité des maladies vasculaires, selon une étude publiée par la Drees ce mardi 19 décembre.

    Mais à 20h, ils t’ont dit que la population française vivait de plus en plus vieux, et que ça justifiait toutes les atteintes aux retraites et aux assurances chômage !

    • BigGrizzly, tu racontes n’importe quoi. Les statisticiens de l’OFCE te parlaient de leur prévision à 2050, et il se peut tout à fait qu’ils aient pris en compte les baisses conjoncturelles, qui à n’en pas douter ne sont que conjoncturelles, et pas du tout appelées à suivre la tendance de court terme observée.

      C’est comme le climat. On fait les prévisions de températures en prolongeant les courbes de tendance, puis on conclut qu’on n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que tout ira bien en 2050.
      Pour l’espérance de vie, on prolonge sur la base des 50 dernières années, et on dit que ça va continuer, même si la tendance semble être modifiée depuis 5 ans.
      En fait, les stats, tu en fais ce que tu veux, quand tu parles au 20h.

    • Quatre ans après son apparition, les dégâts causés par le Covid sur le corps humain restent incertains. Les chiffres commencent toutefois à parler à travers l’étude des #causes_de_mortalité en France, publiés par Santé publique France (#SPF) ce mardi 19 décembre, au moment où une énième vague de Covid déferle à l’approche de Noël. En 2021, le pays a enregistré la mort de 660 168 personnes – environ 7 000 de moins que l’année précédente –, dont 60 895 dues au Covid-19, ce qui en fait la troisième cause de mortalité derrière les tumeurs et les maladies cardiovasculaires, note la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans une étude parue ce mardi 19 décembre.

      Mais les effets du coronavirus ne se résumeraient ni aux décès directs ni aux affections de longue durée appelées Covid long. _« Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires, aux maladies de l’appareil digestif et aux #maladies_endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques augmentent en 2021 », note la Drees. Avant la survenue de la #pandémie, la tendance était plutôt à la baisse du nombre de décès pour ces pathologies, de 2015 à 2019. Quel est donc le rôle du Sars-Cov-2 dans ces hausses ? Plusieurs résultats pointent les conséquences à terme du Covid sur le #diabète ou encore les vaisseaux sanguins.

      « Le virus continue à avoir une atteinte vasculaire »

      Les indices sont particulièrement probants pour ces derniers. Dès 2021, le suivi des vétérans américains mettait à jour le #risque_cardiovasculaire un mois après l’infection. « On fait semblant que la crise du #Covid est résolue. Mais ce n’est pas le cas. Même si les infections n’ont plus de conséquences directes massives sur les hospitalisations, le virus continue à avoir une #atteinte_vasculaire. Sur le long terme, quand on a un patient qui développe une #maladie_cardiovasculaire, les lésions engendrées par le Covid participent probablement à cette aggravation », avance auprès de Libération David Smadja, professeur d’hématologie à l’université Paris-Cité et à l’hôpital Georges-Pompidou. Le scientifique connaît bien le sujet, pour avoir déjà mis en évidence que les patients aux vaisseaux sanguins les plus touchés par le virus étaient ceux ayant le plus de risque de décéder à l’hôpital.

      Piste similaire dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF publié ce mardi 19 décembre. La hausse des décès due aux pathologies circulatoire, digestive ou endocrine « pourrait être liée à des effets indirects de l’épidémie de Covid-19 (retard de prise en charge, isolement social plus important jouant sur les comportements, hausse de la consommation nocive d’alcool, difficultés d’#accès_aux_soins, séquelle pour ceux dont la Covid-19 est en cause associée, etc.) », pointe l’institution.

      Cette interprétation est renforcée par les premières analyses des morts de 2022 qui confirment ces tendances. Avec 675 000 décès, l’Institut national de la statistique et des études économiques anticipe une #surmortalité de 54 000 décès par rapport aux chiffres estimés en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels. Les morts dus aux maladies circulatoires et endocriniennes seraient toujours en hausse.

      Port du masque tombé en désuétude

      Une tendance de fond est-elle en train de s’installer ? « La question se pose. Ce #surrisque qu’on observe est-il constant au cours du temps, auquel cas on va avoir une accumulation, ou bien est-ce que cet effet va s’estomper au fur et à mesure ? » s’interroge à haute voix l’épidémiologiste Mircea Sofonea.

      Pourtant, l’idée que le Covid favorisait l’apparition d’autres pathologies, y compris plusieurs mois après l’infection, est une hypothèse qui n’a jamais suffi pour engendrer une #politique publique de réduction de la circulation virale à long terme. Le gouvernement n’a pas pris de mesures pour assainir l’#air intérieur des lieux collectifs. Le port du #masque est tombé en désuétude, y compris en cas de symptômes. Le suivi de l’épidémie a été abandonné avec la politique de #tests massifs. Les chercheurs ont les pires difficultés pour financer leurs études sur le virus. Début décembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours « pour présenter sa vision pour l’avenir de la recherche française », où il a surtout été question d’« enjeux de gouvernance », de « modèle économique » et de « contrats d’objectifs ».

      Olivier Monod

      Existe-t-il en matière de covid des calculs sur les coûts comparés de différentes politiques de santé ? À vue d’oeil, on sait que des tests et un suivi épidémiologique, des purificateurs d’air, des masques, des soignants, des arrêts de travail pour s’isoler en cas d’infection, c’est trop cher. Mais structurer tranquillement la politique pour faire mourir moins vieux et faire mourir plus vite (ce qu’on commence à expérimenter en grand avec la déglingue est-il possible sans trop d’arrêts maladie, de prise en charge de handicaps, de pathologies ? Sans trop de conséquences financières ? Un processus dans lequel tous les paramètres sont variables, ça se calculerait comment ?

      #mortalité #économie #recherche #santé #médecine #covid_long #RDR #post-covid

    • Une amie coiffeuse à domicile, même âge que nous, qui nous raconte son début d’automne, avec une perte de parole et de vue d’un oeil, pendant 20 minutes, en pleine nuit. Après passage aux urgences (sans se presser, elle n’était pas au courant qu’un AVC, c’est urgence sans tarder...). Plutôt qu’AVC, ils ont requalifié ça en AIT. Dans le même temps, un lupus (maladie autoimmune) qui se déclare, grosse fatigue et tout et tout... elle trouve un traitement qui lui permet de remonter la pente. Ouf. Elle n’a obtenu le traitement que parce qu’elle a insisté... le médecin voulait lui demander de revenir au printemps pour cela... apparemment, on peut vivre 6 mois sans traitement de ce bidule.

      Aucun rapport avec le Covid, évidemment. Et ça ne sert à rien d’en parler, les gens te disent qu’il faut arrêter de tout expliquer par le Covid. Ils n’ont pas tort. Hier, quand la moitié de l’équipe m’annonçait avoir manger qq chose d’avarié la veille, du fait de leurs indispositions de ventre, on m’a dit la même chose, la grippe, la gastro, le rhume, le VRS... Même quand tu leurs expliques que dans les labos, malgré les tests capables de tout détecter en un test, ils ne trouvent que du Covid (normal, c’est le plus contagieux, les autres maladies n’ont pas la possibilité de se diffuser).

      Et comme en plus, plus personne ne peut aller voir un médecin... Personne ne sait jamais de quoi il est tombé malade. Et quand ils vont voir un médecin, il ne dit rien.

      Ceci dit, il semble que les derniers variants fonctionnent mieux avec les derniers tests. Parce que malgré tout, je vois quelques personnes qui disent qu’ils sont positifs, et qu’ils le disent parce qu’ils se sont testés.

  • [Tuto 🎬] Sécurité e-mailing : découvrez avec Marc van der Wal, Ingénieur R&D à l’Afnic, comment SPF, DKIM et DMARC peuvent à la fois protéger le titulaire d’un nom de domaine en tant qu’émetteur mais également aider à la détection de tentatives d’usurpation par les destinataires

    ➡️ La vidéo sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/revivez-en-video-la-12eme-edition-de-la-journee-du-conseil-scientifique-de-laf

    #DNS #Sécurité #Email #JCSA23 #Cybersécurité #emailing #DKIM #SPF #DMARC

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.

  • Guerre en Ukraine : « Le gel des réserves de la banque centrale russe, un coup de tonnerre sur la planète monétaire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/03/10/guerre-en-ukraine-le-gel-des-reserves-de-la-banque-centrale-russe-un-coup-de

    La mesure de rétorsion qui vise Moscou pourrait inciter d’autres pays à accélérer la dédollarisation de leur économie, Chine en tête, détaille Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

    Chronique. L’invasion russe de l’Ukraine et la salve de sanctions économiques qui ont suivi vont bouleverser, à moyen et à long terme, le système financier international, même si les incertitudes sur l’évolution du conflit doivent inciter à la prudence sur l’ampleur des changements possibles. Samedi 26 février, les Occidentaux ont ainsi décidé de geler les réserves de la banque centrale russe détenues à l’étranger auprès d’autres instituts monétaires, comme ceux de la zone euro. En lui interdisant de piocher dans ce trésor de guerre, Américains et Européens veulent empêcher la banque centrale russe de défendre le rouble face à la crise économique et financière où le pays va plonger.

    Cette mesure sans précédent est un coup de tonnerre sur la planète monétaire. Elle laissera des traces. Elle signifie que la sécurité des réserves d’un pays détenues à l’étranger n’est pas garantie. Elles peuvent être prises en otage dans le cadre de sanctions, en particulier venant de Washington – car elles sont encore largement détenues en dollars, à hauteur de 59 % pour l’ensemble des réserves de change de la planète, selon le Fonds monétaire international (FMI). Loin devant l’euro (20,5 %).

    Après la crise asiatique de 1997, nombre de pays émergents ont considérablement gonflé ce butin, afin d’être en mesure de protéger leurs devises en cas de crise. Les sanctions ciblant la banque centrale russe inciteront-elles certains à diversifier leurs réserves – par exemple en se tournant vers l’or ou le yuan –, afin de les soustraire à l’influence américaine ? Sans nul doute.

    D’autant que, ces dernières années, les Etats-Unis ont également profité de la position dominante du billet vert pour imposer des amendes aux entreprises étrangères commerçant – en dollars – avec certains Etats. A l’exemple de BNP Paribas, condamnée en 2014 par Washington à payer 9 milliards de dollars pour avoir contourné des embargos américains dans quatre pays, dont l’Iran.

    Montée en puissance du yuan
    Depuis l’invasion de la Crimée, en 2014, la Russie a entamé la diversification de ses réserves, en augmentant notamment la part détenue en yuans. Elle a également développé son propre système de communication financière, le SPFS (« système de transfert de messages financiers »), afin de réduire sa dépendance au réseau occidental Swift, dont sept de ses banques ont été exclues début mars. Le SPFS pèse déjà 20 % des paiements effectués en Russie et est utilisé par une kyrielle de banques de l’ex-bloc soviétique.

    La Chine ne fait pas autre chose. Depuis 2005, elle internationalise lentement sa devise afin d’accompagner la montée en puissance de son économie, tout en la dédollarisant. En 2010, les entreprises chinoises ont été autorisées à payer leurs importations et exportations en yuans – jusque-là, elles le faisaient en dollars. Dans la foulée, le gouvernement a fait de Hongkong le premier centre offshore de sa monnaie, en autorisant une filiale de la Bank of China à y piloter l’offre du yuan à l’international. Cela a permis le développement d’une foule de services et de produits financiers autour de la devise chinoise, tels que des conseils en investissement, de la gestion d’actifs, et surtout, des émissions d’obligations en yuans.

  • Une étude conforte les suspicions d’un cluster de « bébés sans bras » dans l’Ain
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/04/bebes-sans-bras-une-etude-conforte-les-suspicions-d-un-cluster-dans-l-ain_60

    Le temps des revues scientifiques n’est pas celui des médias. Alors que l’affaire dite des « bébés sans bras » a déserté les journaux et les plateaux de télévision, une équipe de scientifiques a publié, mardi 9 février dans la revue Birth Defects Research, une analyse, passée inaperçue, confortant la réalité d’un cluster d’agénésies transverses du membre supérieur (ATMS) dans une petite zone du département de l’Ain.

    Ces travaux, conduits par la généticienne Elisabeth Gnansia, présidente du conseil scientifique du Registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) et Jacques Estève, biostatisticien aux Hospices civils de Lyon, apportent de nouveaux éléments à la controverse qui perdure depuis plusieurs années entre les responsables du registre Remera et les autorités sanitaires. Ils suggèrent que dans un cercle de 16,24 km centré sur la commune de Dompierre-sur-Veyle, le nombre de naissances d’enfants souffrant d’atrophie d’un bras ou d’une main, entre 2009 et 2014, a été près de dix fois supérieur à la moyenne. Au lieu des 0,82 cas attendus en six ans, ce sont 8 enfants qui sont nés avec ce handicap dans la zone en question.

  • Campagne de vaccination : l’histoire d’un naufrage - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060121/campagne-de-vaccination-l-histoire-d-un-naufrage

    Des ratés logistiques ont empêché de distribuer suffisamment tôt le vaccin Pfizer. Selon notre enquête, comme pour les masques, le ministère de la santé n’a pas été assez réactif, ne prévoyant la mise en place que de 38 des 113 congélateurs susceptibles de stocker les doses fin décembre. Au moins trois semaines ont été perdues.

    (Pas lu : #paywall)

    • Merci @odilon.

      Mais, à cause des contraintes opérationnelles, les doses de vaccins livrées par Pfizer sont restées bloquées dans les centres nationaux, sans possibilité d’être distribuées en masse sur le territoire

      […]

      Cette lenteur fait que la France a pris, au moins,
      trois semaines de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne (400 000 vaccinés) ou le Royaume-Uni (1,3 million de vaccinés, Londres ayant autorisé le vaccin dès le 2 décembre).

      Un document interne du ministère de la santé (voir ci-dessous), présenté au cours d’une réunion le 23 décembre, révèle en effet que l’État, qui disposait alors de tous les congélateurs nécessaires pour répartir les doses de vaccin sur le territoire (113), n’était en mesure de n’en faire fonctionner que 38 la semaine du 28 décembre, date du début de la campagne de vaccination. Au cours de cette même réunion, le ministère a donc acté que le « déploiement du vaccin sur l’ensemble du territoire » ne pourrait se faire qu’à la « mi-janvier ».

      Ce qui va dans le sens de @biggrizzly : tout ce bruit sur les ceusses qui ne veulent pas se faire vacciner et qu’il faudrait rassurer, etc., c’est juste une façon de masquer le fait que de toute façon, le gouvernement s’est merrrrrdé sur la logistique :

      Pour justifier ce retard, le pouvoir a dans un premier temps invoqué la défiance d’une partie de la population à l’égard d’un vaccin testé en vitesse pour contrer la pandémie mondiale.

    • Ou sinon, en alternative à la dropbox de @odilon :

      Campagne de #vaccination : l’histoire d’un naufrage

      Des ratés logistiques ont empêché de distribuer suffisamment tôt le #vaccin #Pfizer. Selon notre enquête, comme pour les masques, le ministère de la santé n’a pas été assez réactif, ne prévoyant la mise en place que de 38 des 113 congélateurs susceptibles de stocker les doses fin décembre. Au moins trois semaines ont été perdues.

      C’est l’un des postes stratégiques pour la distribution du vaccin en France, et il est actuellement vacant. Selon les informations de Mediapart, la cheffe de la « direction alerte et crise » (DAC) de l’agence nationale Santé publique France (SPF), chargée par le ministre Olivier Véran de distribuer les millions de doses de vaccin, n’a pas été remplacée après avoir quitté ses fonctions au 31 décembre 2020.

      Mandaté depuis novembre par SPF pour trouver un nouveau directeur, un cabinet de recrutement continue en ce moment à recueillir les candidatures, comme si la France avait tout son temps.

      Cette vacance n’est qu’une illustration parmi d’autres du fiasco de la vaccination contre le Covid-19 en France, tel qu’a pu le reconstituer Mediapart. Notre enquête montre que les autorités ont décidé d’un plan de vaccination extrêmement lent, contraintes par un déficit d’anticipation logistique.

      Le 3 décembre, Jean Castex expliquait : « Acheminer des millions de vaccins est une opération d’une très grande complexité. Nous y travaillons aussi depuis plusieurs mois, nous avons acheté le matériel et les équipements nécessaires. Nous serons prêts pour les premières vaccinations dès que les vaccins seront disponibles. »

      Le 16 décembre, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement Alain Fischer, à la tête de la « Task force » qui fixe les objectifs logistiques à Santé publique France, annonçait devant le Sénat la « livraison d’au moins un million de doses fin décembre ou début janvier ».

      Mais, à cause des contraintes opérationnelles, les doses de vaccins livrées par Pfizer sont restées bloquées dans les centres nationaux, sans possibilité d’être distribuées en masse sur le territoire. Cette lenteur fait que la France a pris, au moins, trois semaines de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne (400 000 vaccinés) ou le Royaume-Uni (1,3 million de vaccinés, Londres ayant autorisé le vaccin dès le 2 décembre).

      Un document interne du ministère de la santé (voir ci-dessous), présenté au cours d’une réunion le 23 décembre, révèle en effet que l’État, qui disposait alors de tous les congélateurs nécessaires pour répartir les doses de vaccin sur le territoire (113), n’était en mesure de n’en faire fonctionner que 38 la semaine du 28 décembre, date du début de la campagne de vaccination. Au cours de cette même réunion, le ministère a donc acté que le « déploiement du vaccin sur l’ensemble du territoire » ne pourrait se faire qu’à la « mi-janvier ».

      Face à l’incompréhension de la population et à la fronde des élus locaux, qui commence à gagner ses propres troupes, le gouvernement a finalement décidé de changer de braquet en catastrophe, lundi 4 janvier. Mais il n’y parvient pas vraiment. Et le retard ne pourra pas être rattrapé : alors même que des centaines de milliers de doses d’un vaccin efficace à 95 % ont été livrés, et que le variant anglais du coronavirus, a priori plus contagieux, est officiellement dans l’Hexagone, seulement 7 000 personnes ont à ce jour été vaccinées, selon les autorités. « Chaque jour de retard, ce sont des morts illégitimes », dénonce auprès de Mediapart un parlementaire de la majorité (lire ici).

      Pour justifier ce retard, le pouvoir a dans un premier temps invoqué la défiance d’une partie de la population à l’égard d’un vaccin testé en vitesse pour contrer la pandémie mondiale. Ce jeudi, le ministre de la santé Olivier Véran a sorti une nouvelle explication de son chapeau dans L’Opinion en estimant que ce qu’il qualifie de « période de rodage » a été « utile » : « On a évité les réactions allergiques graves, on a appris de l’expérience des Allemands, qui ont parfois administré cinq doses à un patient. Ça nous a permis de sécuriser le protocole », a défendu le ministre.

      Un argumentaire qui fait fi des ratés logistiques, malgré les évidences. « On a remonté que la logistique ne se mettait pas en place de manière satisfaisante. En décembre, on ne savait pas comment acheminer ce vaccin… C’était un problème ! », critique un membre du conseil d’administration de la Fédération hospitalière de France (FHF). « Certes, c’est compliqué, ajoute cet interlocuteur, mais c’est une simple question de logistique. Or il y a des loupés. On a des pompiers, des médecins militaires qui savent faire, ils n’ont pas été mobilisés ! Les critiques n’ont pas été entendues. On devrait être, si on était bons, à 300 000 vaccinés en France aujourd’hui. »

      « Des centaines de milliers de doses dorment actuellement dans des congélateurs ! », a aussi dénoncé Aurélien Rouquet, professeur de logistique, dans une tribune publiée dans Le Monde, en considérant que « le plus rageant, c’est que les savoirs logistiques nécessaires sont disponibles, et que les acteurs qui les détiennent sont prêts à se mettre au service du gouvernement ! ». Le spécialiste rappelle en effet que « l’association France Supply Chain, [qui] réunit les responsables de la logistique de la plupart des entreprises, proposait son aide au gouvernement, et suggérait la création d’un comité ‘Supply Chain Vaccin’ ».

      Au lieu de cela, le ministère d’Olivier Véran a décidé de s’appuyer sur Santé publique France (SPF), malgré les doutes sur sa capacité de gérer une mission d’une telle ampleur. Au début de la crise, les difficultés rencontrées par l’agence pour commander et distribuer des masques avaient poussé le premier ministre Édouard Philippe à la dessaisir, le 4 mars, de ces missions au profit d’une « cellule de coordination interministérielle de logistique », comme l’avait révélé Mediapart.

      Malgré l’engagement de ses agents, SPF est aussi apparue dépassée dans l’organisation de la réserve sanitaire, dont elle avait également la charge. Et pour cause : l’agence, peu réactive et insuffisamment dotée, est « armée comme un plan quinquennal au temps de l’Union soviétique », déplorait, au printemps, une source ministérielle.

      Le général Richard Lizurey a clairement identifié le problème dans son rapport commandé par le gouvernement cet été, document censé préparer le pays à affronter une deuxième vague. « Santé publique France, chargée de la gestion de la réserve sanitaire et des stocks stratégiques nécessaires à la protection des populations, a rencontré des difficultés à assurer cette manœuvre logistique faute notamment de compétences et de moyens suffisants », y écrivait en particulier l’ancien directeur général de la Gendarmerie nationale. Les sept personnes qui travaillent habituellement à la manutention logistique n’ont reçu que quelques maigres renforts pour affronter la crise.

      « La question logistique des équipements de protection ayant été un point de fragilité majeure dans la gestion de cette crise, il serait utile de conduire un RETEX [retour d’expérience – ndlr] sur la mobilisation des compétences logistiques dans le champ de la santé », concluait alors le général Lizurey. Ce dernier estimait notamment important « d’étudier la manière de conforter Santé publique France en termes de moyens et de compétences, et d’étudier les synergies qui pourraient être créées avec d’autres ministères, notamment le ministère des Armées qui dispose de logisticiens sanitaires ».

      Santé publique France doit s’adapter en catastrophe

      Selon nos informations, les équipes de SPF, déjà épuisées par des mois de travail acharné, n’ont pas reçu de coups de main substantiels après la remise du rapport Lizurey en juin. Il est vrai que le ministre de la santé Olivier Véran a lui-même reconnu, en novembre, qu’il n’avait pas été destinataire du document pourtant commandé par son propre gouvernement…

      La mission d’information de l’Assemblée nationale s’est elle aussi inquiétée de « l’absence de ressources internes au sein de Santé publique France pour gérer la réponse à une crise sanitaire et la persistance d’une organisation qui n’anticipe pas un changement d’échelle logistique ». Tandis que la commission d’enquête du Sénat a pour sa part relevé que « le poste de ‘directeur de la communication et du dialogue avec la société’ de Santé publique France est resté vacant des mois de mars à mai 2020 puis de nouveau de juillet 2020 à octobre 2020 », ce qui « a pu peser sur la capacité de l’agence à imposer sa voix dans le débat public sur les mesures de prévention de l’épidémie ».

      Malgré cet épisode, personne n’a visiblement cru bon s’assurer qu’un tel problème ne se reproduirait pas avec le départ au 31 décembre, programmé depuis plusieurs semaines, de la directrice de la « direction alerte et crise » (DAC), qui chapeaute la petite unité de l’« établissement pharmaceutique », chargée de la logistique pour le vaccin. Interrogée sur les raisons de ce manque d’anticipation, SPF n’a pas répondu à nos questions.

      L’agence joue un rôle crucial dans la distribution puisque c’est elle qui fait l’interface entre les sept lieux de stockage nationaux des vaccins, en provenance de l’usine Pfizer en Belgique, avant leur répartition sur le territoire dans des super-congélateurs.
      Disposés dans chaque département, ces congélateurs permettent de maintenir les vaccins à une température de– 70 °C pour un stockage long terme (jusqu’à six mois). Pour le transport comme pour un stockage court terme (cinq jours maximum), la température peut être de 2 °C à 8 °C.

      Selon le document du 23 décembre, la livraison des 100 établissements choisis pour recevoir les super-congélateurs à – 70 ° n’a commencé que dans la semaine du 21 décembre. Lors d’une conférence de presse de la Fédération hospitalière de France (FHF), mardi 5 janvier, son directeur de l’offre de soins, Alexandre Mokede, a expliqué que seuls « la moitié des établissements supports ont été livrés en congélateurs » et que « tous devraient l’être d’ici la mi-janvier » seulement.

      Pour le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, « la campagne ne devait réellement commencer que le 15 janvier. Rien n’empêchait qu’on puisse afficher tout de suite une campagne plus vaste. C’était notre avis, nous n’avons pas été entendus ». C’est même lundi 18 janvier qu’était programmée la « mise à l’échelle » de la campagne de vaccination dans les Ehpad, c’est-à-dire une vaccination massive. Jusque là, dans les Ehpad, les premières vaccinations ont été réalisées pour l’exemple.

      À l’enjeu de respecter la chaîne du froid, s’ajoute un impératif de sécurité, le gouvernement craignant que des convois de vaccins puissent faire l’objet d’attaques. Santé publique France, chargée d’organiser les livraisons sur le terrain, travaille en étroite liaison avec la « task force » de l’exécutif dédiée à la vaccination au sein de laquelle, preuve des difficultés rencontrées, la personne chargée de la logistique vient d’être remplacée.

      Malgré les déclarations d’intention du gouvernement, qui souhaite désormais accélérer la campagne de vaccination, plusieurs hôpitaux ont, selon nos informations, constaté des blocages au début de la semaine, SPF n’étant pas en mesure de leur donner des informations sur les livraisons à venir. Questionnée sur ce point, l’agence n’a pas répondu.

      Dans les pharmacies des hôpitaux qui ont reçu de Santé publique France les vaccins, mais aussi les seringues, des pharmaciens se sont publiquement étonnés d’avoir réceptionné du matériel jugé « inadapté ». Ils ont reçu d’une part des seringues de 5 millilitres pour reconstituer la dose de vaccin en y injectant le chlorure de sodium : il faut en réalité injecter 1,8 ml dans le flacon de 5 doses, des seringues de 2 ml auraient donc été plus adaptées. D’autre part, les hôpitaux ont été surpris de recevoir des aiguilles de 18 millimètres pour l’injection en intramusculaire, alors que le guide de la vaccination indique bien que les aiguilles doivent être de 25 millimètres.

      En réalité, Santé publique France a dû s’adapter en catastrophe au changement de pied du gouvernement. « Les aiguilles de 18 mm sont adaptées pour les personnes âgées, qui ont moins de masse musculaire », explique Bernadette Coret-Houbart, la cheffe de service de la pharmacie d’Aulnay-sous-Bois, qui réceptionne les doses de vaccins et les répartit dans une grande partie de la Seine-Saint-Denis. « Nous avons reçu dans un second temps les aiguilles de 25 millimètres, adaptées aux professionnels de santé. Cette campagne est inédite, très rapide, il va y avoir des ajustements et c’est normal. »

      La pharmacienne ne cache pas son agacement devant la polémique qui monte et qu’elle juge « inutile » : « On est dans le Covid depuis février, on a eu beaucoup de morts, on est épuisés. On veut tous sortir de cette crise. Maintenant, il faut vacciner. »

      Le soir du 31 décembre, Olivier Véran a donc annoncé, contre toute attente, que la vaccination serait finalement ouverte aux professionnels de santé de plus de 50 ans. Elle a débuté dès le samedi 2 janvier à l’Hôtel-Dieu, à Paris, par la vaccination devant les caméras du président du Conseil national de l’ordre des médecins. « On a d’abord ouvert un box de vaccination, on en est aujourd’hui à cinq, on vaccine plusieurs centaines de professionnels de santé par jour. On a beaucoup, beaucoup de demandes », se félicite l’immunologiste Jean-Paul Viard, qui a participé à l’ouverture de ce premier centre de vaccination en France.

      L’attente est si forte que le gouvernement a également avancé la vaccination des + de 75 ans à la fin du mois de janvier, ainsi que celle des pompiers et des aides à domicile. Ces annonces égrenées ont bouleversé de fond en comble le plan établi au départ, preuve de la panique qui saisit le gouvernement.

      Nous nous sommes procuré le document présenté le 23 décembre aux directeurs d’hôpitaux par la direction générale de la santé assistée par le cabinet de conseil McKinsey, comme l’a révélé Le Canard enchaîné ce mercredi 6 janvier. Seules les personnes âgées vivant en établissement devaient se faire vacciner dans l’étape 1 de la vaccination. L’étape 2 ne devait s’ouvrir qu’à partir de la fin du mois de février.

      Tout est sens dessus dessous, modifié en catastrophe, car il apparaît désormais inacceptable que la stratégie française accuse trois semaines de retard par rapport à ses voisins européens qui ont lancé la vaccination au même moment. Alors que 7 000 personnes ont été vaccinées en France, 340 000 l’ont été en Croatie, 300 000 en Italie et en Espagne, 240 000 en Estonie, selon le recensement du site Our World in data.

      Les autorités connaissaient le plan allemand depuis décembre

      Il n’y a aucune surprise, le gouvernement français était parfaitement informé que l’Allemagne, au moins, allait démarrer beaucoup plus vite sa campagne vaccinale. Pour le savoir, il a missionné le cabinet de conseil McKinsey qui a participé à la construction de la stratégie vaccinale, et à son « benchmark », cette technique de marketing consistant à comparer des performances.

      Or, le 23 décembre, il était clair que les Allemands seraient bien plus performants. La première étape allemande a débuté dès le 27 décembre et vise un public très large : toutes les personnes à risque élevé, qu’elles soient âgées ou atteintes d’autres maladies, tous les professionnels de santé et du médico-social, les résidents des maisons de retraite et les populations défavorisées. Pour y parvenir, des équipes mobiles se déplacent dans les maisons de retraites, et des centres de vaccination « de masse » sont ouverts. L’armée allemande a même été mobilisée en soutien du dispositif.

      Si la France a 1 million de vaccins disponibles et seulement 7 000 doses utilisées, selon le gouvernement, l’Allemagne a désormais le problème inverse : la polémique porte sur la capacité du laboratoire Pfizer/BioNTech à fournir des vaccins.

      Comme l’expliquait Olivier Véran début décembre, la France a au contraire fait le choix de s’appuyer sur « les acteurs habituels » de la vaccination, excluant les « vaccinodromes » dénigrés depuis la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1.

      Les acteurs de terrain ne cachent pas leur agacement devant la polémique qui monte. Car eux estiment suivre le plan qui leur a été présenté par le ministère. « On a commencé à se réunir début novembre. On déroule le processus, il n’y a pas de retard. On nous demande même d’accélérer pour vacciner les professionnels de santé. La demande est forte, c’est un très gros travail, mais je suis optimiste. Ici, on a pris deux vagues, on est traumatisés par ce virus, on veut en sortir », assure la cheffe de service de la pharmacie de l’établissement pivot du département de Seine-et-Marne.

      La pharmacienne souligne aussi les errements de l’opinion publique : « D’abord, on a craint de ne pas avoir le vaccin. Puis on a craint de l’avoir trop tôt, sans recul suffisant. Et maintenant, on craint de l’avoir trop tard. »

      Le président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), Pascal Champvert, n’a pas craint de dénoncer la « faute lourde de l’État sur les masques, puis sur les primes ». Mais il est cette fois plus clément : « Le gouvernement a fait l’erreur de ne pas ouvrir plus rapidement la vaccination aux plus de 75 ans qui vivent à domicile, et qui sont tout aussi exposés au virus par leur famille ou leurs aides à domicile. L’erreur est rectifiée, j’en suis ravi. »

      Çà et là, l’entourage du président raconte sa fureur contre l’administration « incapable d’organiser une campagne d’administration massive », ou seulement capable de « pondre un guide de vaccination incompréhensible de 45 pages ». Le Guide en question détaille le processus de la vaccination en Ehpad : sa préparation, la consultation pré-vaccinale, son administration. Olivier Véran a annoncé qu’il allait « simplifier cette consultation vaccinale », sans plus de précisions.

      Pascal Champvert prévient : « Si l’idée est d’alléger le dispositif, elle est mauvaise. Il n’est pas trop lourd, il est issu d’une concertation. Les personnes âgées ont le droit d’exprimer leur consentement, les médecins ne vont pas décider à leur place. Cela prend du temps, car certains ont des problèmes cognitifs, et cela crée des problèmes juridiques auxquels personne ne s’est jamais intéressé. »

      Pour le sociologue des organisations et directeur de recherche au CNRS Henri Bergeron, « la mise en accusation de nos bureaucraties est parfois un peu facile, très typique des imputations de responsabilité en temps de crise. Il y avait la formule “l’intendance suivra”, maintenant on a aussi “l’intendance prendra”. On peut conclure que dans certains cas l’administration sanitaire est impotente, mais il faut administrer la preuve sur des cas précis. Et n’oublions pas qu’en général, le système de santé français a des performances tout à fait honorables, et reste relativement peu coûteux ».

      Et le gouvernement, avec l’aide de McKinsey, n’a-t-il pas péché par défaitisme ? Dans le document du 23 décembre, il prévoit des « hypothèses hautes » d’adhésion à la vaccination de 80 % en Ehpad et de 60 % en population générale.

      À l’issue de cette première semaine de campagne vaccinale, alors que les craintes légitimes sur ce nouveau vaccin commencent tout juste à être levées, la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées a de « premiers retours d’une enquête flash : entre 50 et 90 % des personnes âgées en Ehpad acceptent la vaccination, en moyenne 70 % », se félicite sa directrice Annabelle Veques.

      « Quand on dit qu’il faut restaurer la confiance des citoyens dans les autorités publiques et sanitaires, il y a aussi quelque chose à faire sur la confiance des autorités en elles-mêmes, estime le sociologue Henri Bergeron. La peur de quelques effets secondaires médiatisés, de quelque chose qui s’enclenche soudainement et qui devient incontrôlable, est une peur qui a structuré en partie la stratégie vaccinale. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/060121/campagne-de-vaccination-l-histoire-d-un-naufrage?page_article=1

      #logistique #France #vaccins #direction_alerte_et_crise (#DAC) #Santé_publique_France (#SPF) #covid-19 #coronavirus #Alain_Fischer #Pfizer #retard #congélateurs #Olivier_Véran #France_Supply_Chain #Supply_Chain_Vaccin #stocks #RETEX #armée #rapport_Lizurey #distribution #McKinsey #vaccinodromes

    • Carrément !
      J’ai des mails qui disparaissent dans des trous intergalactiques de l’internet ! Il suffit que j’inscrive un nom de domaine précis dans le corps du texte, même pas en destinataire ou envoyeur donc. Domaine qui n’est rien de plus qu’une librairie indépendante en ligne, que j’envoie ce mail avec le smtp de free et hop blocage total, impossible de franchir, mon mail est déclaré en spam. Je ne sais pas depuis combien de temps, qui quoi comment, les mails n’arrivent même pas à la boite mail pour y être reconsidérés, ils sont éliminés en cours de route, pof, disparus sans laisser de traces.
      Après avoir insisté de nombreuses fois hier auprès de free qui ne comprenait pas ce que j’écrivais, même en suivant leur protocole d’envoi d’un mail que je ne peux pas envoyer (oui, c’est marrant ça) (ça a été assez rapide en fait, mais depuis quand ça plantait, mystère) je confirme que je reçois aujourd’hui les mails provenant de la dite librairie. Preuve qu’il y a eu levée d’un blocage. L’enfer.

      Et donc ce ne sont plus les spams qui bousillent internet mais les algorithmes aux logiques marchandes à #IA bas du front qui filtre n’importe quoi n’importe comment avec des critères totalement opaques. Je viens de consacrer plusieurs heures à décrypter le pourquoi d’un blocage sans avoir aucune réponse sauf absurde, par soustractions, essais variés et divers j’isole un problème énorme car j’imagine que la solution actuelle n’est que temporaire et un stade supplémentaire de l’anéantissement de l’internet ouvert à tout·es.

      #stupidité_artificielle

  • Un #serveur de #mail complet et moderne (part. 2)

    Il y a quelques temps, je vous proposais un tuto pour mettre en place un serveur de mail avec la plupart des fonctionnalités classiques (webmail, antispam avec Rpsamd, etc.)
    Suite à de nombreuses demandes, questions, etc., je vous propose dans cette partie 2 de configurer votre zone DNS de manière plus précise afin d’éviter certains désagréments dus à une mauvaise configuration (#Dmarc, #SPF, #DKIM, ...)

    https://www.citizenz.info/-serveur-mail-complet-et-moderne-part-2
    https://www.citizenz.info/-serveur-mail-complet-et-moderne

  • « Bébés sans bras » : l’enquête nationale échoue mais devrait se poursuivre
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090719/bebes-sans-bras-l-enquete-nationale-echoue-mais-devrait-se-poursuivre

    L’enquête sur l’affaire dite des « bébés sans bras » ne répond pas aux questions posées par les ministres et les familles d’enfants nés avec ces malformations. L’extrême lenteur des travaux, les rivalités entre les acteurs sanitaires font que le rapport final, qui sera rendu public le 12 juillet, ne permet pas d’éclaircir un dossier très complexe.

    #Santé #SPF,_« Bébés_sans_bras »,_enquête_nationale,_Anses

  • #Degooglisation : question - Beaucoup de mes contacts ne reçoivent pas les mails que j’envoie depuis l’une ou l’autre adresse dégooglisée. Ces mails sont soit totalement bloqués soit atterrissent dans les spams, m’obligeant à garder un adresse google en back up. Avez-vous déjà rencontré le problème, comment faites vous pour le régler/contourner le retour à ggl. Merci #seenthis.

    • Figurez-vous que cette semaine, j’étais absent, et c’est le moment que hotmail a choisi pour griller l’IP d’un de mes serveurs.

      Dans ce cas là, mes utilisateurs reçoivent ce gentil message... et ils comprennent que leur mail n’a pas été transmis, ce qui est plutôt positif, entre nous...

      bounced (host eur.olc.protection.outlook.com[XX.XX.XX.XX] said: 550 5.7.1 Unfortunately, messages from [XX.XX.XX.XX] weren’t sent. Please contact your Internet service provider since part of their network is on our block list (S3140). You can also refer your provider to http://mail.live.com/mail/troubleshooting.aspx#errors. [PU1APC01FT014.eop-APC01.prod.protection.outlook.com] (in reply to MAIL FROM command))

      Mais les utilisateurs, ils se tournent alors vers moi. Et ils me disent que ça ne va pas. Et j’en ai plusieurs des utilisateurs...

      Microsoft, qui gère Hotmail, a mis en place des outils pour aider à résoudre ces blocages. Et on finit par obtenir le déblocage. J’étais absent, je n’ai pas réussi à débloquer rapidement... il a fallu 4 jours... c’est énorme. Et il a fallu s’y reprendre à 3 fois.

      D’expérience, chez Google, ils peuvent refuser de prendre en charge un message pendant plusieurs heures/jours. Mais ils finissent en général par l’accepter. C’est le cas lorsque trop de messages ont été transmis en même temps depuis un serveur particulier, et que ces messages sont louches ou trop nombreux à la fois.

      Free, c’est plus opaque. Ils bloquent... avec un délai de 24 heures ou plus. Puis ils débloquent... et ils rebloquent, parce qu’ils considèrent que c’est toujours du spam... Les mails du serveur SeenThis vers Free ont été bloqués pendant plusieurs mois de ce fait, ils étaient remis... avec plusieurs jours/semaines de retard. Jusqu’à ce que mes mails de demande de prise en compte de la spécificité du serveur transmis à l’adresse dédiée à ces demandes aboutissent... sans pour autant qu’un quelconque échange avec un humain ait eu lieu.

      Mon problème le plus cruel est celui que je rencontre au quotidien avec les mails transmis chez Microsoft (tous les utilisateurs Office 365). J’ai des utilisateurs hébergés sur mes infras Linux qui ont un mal fou à communiquer avec Microsoft. Et pour cause, il y a des filtres sur des critères impossibles à deviner... et qui font que certains noms de domaines expéditeurs ont leurs mails qui passent systématiquement en « courrier indésirable » quand ils arrivent sur Office 365. Pire... apparemment, parfois, des mails n’arrivent tout simplement pas. Dans ces cas là, je demande les détails techniques à mon utilisateur... heure, expéditeur, destinataire, et je vérifie dans les logs. Et systématiquement, je transmet à mon client les accusés de réception de la part de Microsoft. Le mail en question a bien été reçu par Office 365, mais il a été ensuite... effacé ? Je n’en sais rien. Et le support Microsoft ne veut/peut pas répondre. Quand j’en cause avec un humain, c’est forcément la faute de mes IP dont la réputation est mauvaise... des accusations sans éléments factuels...

      Le monde du mail est une jungle où chacun expérimente les solutions les plus absurdes en décidant qu’il est légitime de supprimer des mails sans avertir personne.

      Quand je suis parano, j’en viens à penser qu’il s’agit d’une stratégie volontaire. Un de mes clients, qui n’en pouvaient plus de devoir demander à ses interlocuteurs d’aller dans le dossier des Courriers indésirables, a fini par me demander à être migré chez Office 365. C’est une aberration à mon sens. Mais c’est comme cela que de plus en plus de mes clients vont chez Microsoft. Je gagne toujours de l’argent, mais ça m’écœure.

      Anecdote : en même temps que je vous cause de mes déboires de messagerie Internet, j’ai des logs en visualisation :

      «relay»: «tigre.interieur.gouv.fr»,
      «to»: «secretariat-prefet@rhone.pref.gouv.fr»,

      Les préfectures ont un serveur de messagerie dont le nom de domaine est « tigre ». Comme le surnom de Clémenceau ?

    • Très juste @gastlag, outil utile entre gens civilisés. Si on a 10/10 et que les mails ne passent pas, c’est qu’on ne peut pas faire grand chose.
      Et c’est bien mon problème systématiquement 10/10 (car SPF, DKIM, DMARC, pas d’image, pas d’url, pas de signature à rallonge...) et Office 365 qui te marque « SPAM » dans l’entête reçu.

    • Pour un conseil complémentaire à Gastlag, c’est qu’il faut demander à ton hébergeur d’activer SPF et DKIM sur ton domaine. Et de lui demander à vérifier que ses IP d’émission de mails sont bien « vertes » sur les principales listes noires. Pour les admins de serveur qui ne connaitraient pas, on utilise ces deux outils :
      https://rblwatcher.com
      https://mxtoolbox.com/blacklists.aspx

      Le second, sachez que c’est celui vers lequel le support Microsoft renvoie quand il vous explique que vos mails ne peuvent pas fonctionner, parce que l’IP qui héberge votre site Web est dans le rouge sur une des 70 listes disponibles (l’IP du site de ma société n’est pas utilisée pour envoyer des mails, d’où l’aspect incongru de la réponse du support...)

    • J’ai des potes qui utilisent une adresse gmail (si, si :-D). A une époque je n’avais plus que 7/10 au test, à cause d’une config que j’avais pétée en déménageant le serveur (spf je crois)... Après correction, malgré le retour du 10/10 évoqué plus haut, les mails de mon serveur arrivaient encore dans leurs SPAM... Retroussage de manches, adresses de test, etc. La « solution » super facile : les contacter pour qu’ils retirent/effacent du dossier SPAM tous les mails légitimes qui s’y trouvent et tous ceux que je leur avais envoyé en particulier...
      Hotmail fonctionne parfois, parfois pas... J’ai tenté d’y voir plus clair avec une voisine. A priori, il faut suivre un peu les services qui listent les serveurs/IP spammeurs et réagir à chaque fois puis attendre... Je fais ça de temps en temps du coup (et je pense sérieusement à basculer les mails sur un service dédié...). Mais là aussi il semble qu’on dépende du fait d’avoir des mails dans les dossiers SPAM du destinataire...

    • J’ai des potes qui utilisent une adresse gmail (si, si :-D). A une époque je n’avais plus que 7/10 au test, à cause d’une config que j’avais pétée en déménageant le serveur (spf je crois)... Après correction, malgré le retour du 10/10 évoqué plus haut, les mails de mon serveur arrivaient encore dans leurs SPAM... Retroussage de manches, adresses de test, etc. La « solution » super facile : les contacter pour qu’ils retirent/effacent du dossier SPAM tous les mails légitimes qui s’y trouvent et tous ceux que je leur avais envoyé en particulier...
      Hotmail fonctionne parfois, parfois pas... J’ai tenté d’y voir plus clair avec une voisine. A priori, il faut suivre un peu les services qui listent les serveurs/IP spammeurs et réagir à chaque fois puis attendre... Je fais ça de temps en temps du coup (et je pense sérieusement à basculer les mails sur un service dédié...). Mais là aussi il semble qu’on dépende du fait d’avoir des mails dans les dossiers SPAM du destinataire...

  • gmx.de und web.de haben Mail-Rejects durch SPF
    https://www.heinlein-support.de/blog/news/gmx-de-und-web-de-haben-mail-rejects-durch-spf


    Comment vivre avec les attitudes aléatoires des admins des géants du net quand tu n’est qu’un pauvre admin d’associations à but non lucratif. La gestion d’un serveur mail devient de plus en plus difficile à cause de la multiplication des méthodes employées contre le SPAM et surtout à cause de leur interprétations et implémentations différentes chez les grands fournisseurs de services mail.

    SPF „Bullshit und Broken by Design“
    Wer „-all“ einträgt muss mit Mailverlust leben wollen
    Absender können immer auch von anderen Mailservern kommen

    Warum SRS das Problem nicht löst
    1. Es gibt keine funktionierenden direkten SRS-Implementierungen in SMTP-Standardsoftware wie Postfix. Obwohl seit 10 Jahren immer wieder nachgefragt, hat Postfix-Erfinder Wietse Venema diesbezügliche Ansinnen stets abgelehnt. Kurz gefaßte Begründung: Weil’s Bullshit by Design ist und er kein Bullshit by Design implementiert. -Dem kann man nur zustimmen.
    2. Unklar ist, wie bei mehrfachen Weiterleitungen zu Verfahren ist. Was passiert, wenn der Empfänger bei B seinerseits auf Domain C weiterleitet? Zugegeben: Grundsätzlich kann diese SRS-Umschreibung immer wieder erfolgen. Aber praktisch bricht hier bei Kettenweiterleitungen über kurz oder lang das Chaos aus.
    3. Wie und auf welchen Weg sollen Bounces und andere Unzustellbarkeitsmeldungen „rückabgewickelt“ werden? Soll die Kette rückwärts wieder aufgedröselt werden?

    La raison pour le choix de SPF chez GMX et WEB.DE n’est pas intelligible.

    Warum machen GMX und web.de das?

    Tja, die Frage ist schwierig zu beantworten. Irgendwie hat SPF bei GMX und (weil es der gleiche Konzern ist) bei web.de einen guten Stand. Schon vor knapp 10 Jahren gab es am Rande des Anti-Spam-Summits des IT-Branchenverbands ECO im Schloß Biebrich Wiesbaden beim Social Event mit Rotwein und Fingerfood in der hessischen Staatskanzlei eine hitzige Diskussion zu SPF zwischen acht Postmastern der großen Provider, der ich beiwohnen durfte (naja: ich habe sie angezettelt). In Sachen SPF gab es nur einen einzigen Führsprecher: der Kollege von GMX. Und der beendete die durchaus sehr kompetent geführte Fachdiskussion nach einer guten Dreiviertelstunde mit den für mich unvergesslichen Worten: „Ja, SPF geht nicht, wir machen es aber trotzdem!“ Wirklich so gesagt und geschehen. Und da kann man dann nicht mehr diskutieren oder irgendwas verstehen wollen.

    Seitens GMX und web.de wird vermutlich auf SRS verwiesen und die Schuld (fast allen) anderen Providern zugeschoben, die halt bitteschön SRS hätten implementieren sollen. Nun, das ist ein Standpunkt und deren gutes Recht. Jedoch nicht viele Kollegen und Mailserver-Experten teilen diese Auffassung.

    Pourtant il y une solution mais elle n’est pas aussi simple à gérer que SPF.

    Was wirklich hilft: DKIM

    Die ganze leidige SPF-Diskussion ist vor allem deshalb so frustrierend, weil mit der Technik „Domain Keys Identified Mail“ (DKIM) eine Lösung zur Verfügung steht, die ebenfalls den Mißbrauch von Absendern wirkungsvoll einschränken kann (und nebenbei sogar noch die Unverfälschtheit der Mail sicherstellt). DKIM führt dazu eine Crypto-Signatur im Mailheader ein, also eine digitale Unterschrift des Mailservers. Dieser DKIM-Header ist nicht an die IP-Adresse gebunden und bleibt auch bei Weiterleitungen problemlos erhalten, solange die Mail unverändert ist (und das ist ja sehr positiv). Ähnlich wie beim SPF-Record kann der Domainbesitzer auch hier über DMARC festlegen, dass seine Mails wirksam DKIM-signiert sein müssen und wie mit Mails zu verfahren ist, denen diese Signatur fehlt. Mehr dazu im unten genannten Vortrag von uns.

    infos supplémentaires

    Sender Policy Framework
    https://en.wikipedia.org/wiki/Sender_Policy_Framework

    SPF Query Tool
    http://www.kitterman.com/spf/validate.html

    How To Implement SPF In Postfix
    https://www.howtoforge.com/postfix_spf

    DomainKeys Identified Mail
    https://en.wikipedia.org/wiki/DomainKeys_Identified_Mail

    Ubuntu+ISPConfig+DKIM | Howtoforge - Linux Howtos and Tutorials
    https://www.howtoforge.com/community/threads/ubuntu-ispconfig-dkim.72473

    ISPConfig – DKIM-Patch 1.0 – florian @it
    155 Gedanken zu “ISPConfig – DKIM-Patch 1.0”
    https://blog.schaal-24.de/ispconfig/dkim-patch-1-0

    How to send emails properly – florian @it
    https://blog.schaal-24.de/mail/emails-richtig-versenden/?lang=en

    #internet #email #SPF #DKIM #DMARC

  • RFC 7960 : Interoperability Issues between Domain-based Message Authentication, Reporting, and Conformance (DMARC) and Indirect Email Flows

    Le mécanisme #DMARC permet d’indiquer dans le #DNS la politique d’un domaine concernant l’authentification du courrier. Si je reçois un message prétendant venir de ma-banque.example, et qu’il n’est pas authentifié (ni #SPF, ni #DKIM, ni autre chose), comment savoir si c’est parce que ma banque est nulle en sécurité du courrier, ou bien parce que le message est un faux ? DMARC permet de répondre à cette question en publiant un enregistrement qui indique si le courrier est censé être authentifié ou pas. Comme toutes les techniques de sécurité, ce mécanisme est imparfait et il pose notamment des problèmes avec les messages indirects. Par exemple, si vous avez une adresse à votre ancienne université, alice@univ.example et que le courrier qui lui est adressé est automatiquement transmis à votre adresse professionnelle, alice@evilcorp.example, comment DMARC va-t-il réagir avec cette indirection ? C’est ce qu’explore ce #RFC.

    http://www.bortzmeyer.org/7960.html

    #sécurité_courrier_électronique

    • Et, en parlant des ré-expéditeurs, les listes de diffusion, pas vraiment prévues par DKIM , que faire pour elles ? Le RFC 6377 a déjà traité leur cas. Une technique courante est de modifier le champ From : pour mettre l’adresse de la liste, réduisant l’auteur original à un commentaire dans cet en-tête (avis personnel : je déteste ça). Comme cela rend difficile de répondre en privé au vrai auteur d’un message, l’ajout d’un Reply-To : peut aider. Une autre solution est d’emballer le message original dans une partie MIME message/rfc822. Cette partie resterait intact et le message emballant aurait comme expéditeur la liste. Mais peu de MUA savent afficher proprement ce genre de messages (spécialement dans le monde des mobiles).

      #sympa #infini

  • RFC 7372 : Email Authentication Status Codes

    Il existe désormais plusieurs techniques d’authentification du courrier électronique, comme #SPF ou #DKIM. Elles permettent à un serveur de messagerie, s’il le désire, d’accepter ou de rejeter le courrier entrant s’il échoue à ces tests d’authentification. Mais il n’existait pas jusqu’à présent de moyen standard de prévenir l’expéditeur, lors de la session #SMTP, de la raison de ce rejet. C’est désormais fait, avec ce nouveau #RFC, qui permet de renvoyer des codes de retour SMTP explicites, si on veut.

    http://www.bortzmeyer.org/7372.html

  • RFC 7208 : Sender Policy Framework (SPF) for Authorizing Use of Domains in Email, Version 1

    On le sait, le #courrier_électronique, tel qu’il est spécifié dans les RFC 5321 et RFC 5322, ne fournit aucune authentification, même faible, de l’émetteur. Un expéditeur de courrier peut toujours prétendre être François Hollande <president@elysee.fr> et il n’y a aucun moyen de l’en empêcher. C’est parfois pratique mais c’est aussi un gros obstacle lorsqu’on tente de gérer le problème des courriers non désirés comme le spam. #SPF vise à diminuer cette facilité de frauder en permettant à un titulaire de nom de domaine de déclarer quelle(s) adresse(s) IP sont autorisées à envoyer du courrier pour ce domaine. Ce nouveau #RFC représente la première norme SPF (le premier RFC, le RFC 4408, était officiellement une expérimentation, sans le statut de norme.)

    http://www.bortzmeyer.org/7208.html

    Notez que SeenThis a un enregistrement SPF :

    % dig +short TXT seenthis.net
    "v=spf1 a mx ip4:88.190.11.5 ~all"
  • Bye bye #Gmail !
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/05/Bye-bye-Gmail

    Nous l’avions dit lors de notre campagne de don 2013 : 2014 sera l’année du « Moins de #Google et plus de Libre » Un semblant de planning a été dévoilé dans le récent billet intitulé « Manger la pâtée de son chien ». C’est le 1er février que nous devions nous séparer de #Gmail, et nous l’avons fait ! Nous sommes maintenant complètement autonomes pour la gestion de nos mails. Comme annoncé précédemmen […]

    C’est la dernière chose qu’il me reste à auto-héberger (j’ai un compte email chez #OVH). Il y a quand même un problème important, c’est que les emails libres tombent une fois sur deux dans les #spams chez les #Google, #Microsoft et #Yahoo !… Et je pense pas qu’il faillent attendre d’eux qu’ils corrigent ça.

  • RFC 7001 : Message Header Field for Indicating Message Authentication Status

    Il existe désormais plusieurs techniques pour authentifier les courriers électroniques. Certaines peuvent nécessiter des calculs un peu compliqués et on voudrait souvent les centraliser sur une machine de puissance raisonnable, dotée de tous les logiciels nécessaires. Dans cette hypothèse, le MUA (le logiciel de l’utilisateur) ne recevra qu’une synthèse (« Ce message vient bien de example.com ») et pourra alors prendre une décision, basée sur cette synthèse. C’est le but de l’en-tête Authentication-Results :, normalisé originellement dans le RFC 5451 quatre ans plus tôt, RFC que ce nouveau #RFC met légèrement à jour (il y a peu de changements).

    http://www.bortzmeyer.org/7001.html

    #sécurité #courrier_électronique #DKIM #SPF