#vélo_électrique

  • Contre l’électrification de la pensée
    http://carfree.fr/index.php/2022/09/26/contre-lelectrification-de-la-pensee

    Aujourd’hui, on ne compte plus les modes de déplacements électriques, bus ou voitures électriques bien sûr, mais aussi vélos à assistance électrique ou même les innombrables trottinettes électriques. A chaque Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Vélo #critique #VAE #vélo_électrique #vidéo #voiture_électrique

  • Un enfant de 11 ans gravement brûlé par l’explosion d’une batterie de vélo électrique Times of Israel Staff

    Six autres personnes, dont la mère et la sœur du garçon, ont été blessées dans l’incident ; les batteries au lithium sont responsables de nombreux incendies

    Un garçon de 11 ans a subi de graves brûlures sur la moitié de son corps après qu’une batterie de vélo électrique qui était en train de charger dans sa chambre a pris feu lundi, selon les secouristes.

    Aviel Dabush a été extrait de sa chambre en feu dans un immeuble résidentiel de Netanya et a été transporté en urgence à l’hôpital Sheba de Ramat Gan, inconscient et dans un état grave.


    La chambre d’Aviel Dabush, 11 ans, qui a été gravement blessé lors d’un incendie à Netanya, le 1er août 2022. (Crédit : Service d’incendie et de secours)

    Six autres personnes ont été blessées dans l’explosion. Un homme de 42 ans a été modérément blessé suite à l’inhalation de fumée et cinq autres, dont la mère et la sœur de Dabush, ont été légèrement blessés. Elles ont été évacuées vers l’hôpital Laniado de Netanya, a indiqué le service d’urgence du Magen David Adom.

    Une première enquête sur l’incident a confirmé que le feu a été causé par la batterie au lithium qui s’est enflammée pendant la charge, a déclaré le service d’incendie et de secours.

    « La batterie d’un vélo électrique utilisé par son grand frère qui dort dans la même chambre que lui était en train de charger à ce moment-là et a apparemment explosé », a déclaré la sœur de Dabush, Daniela, au site d’information Walla.

    « Nous avons entendu dire que des choses comme ça pouvaient arriver, et que c’était dangereux », a-t-elle ajouté. « D’habitude, ils faisaient très attention. Ma mère ne permettait pas de mettre ces batteries à l’intérieur de la maison et normalement elles étaient [à l’extérieur] sur le balcon. »

    L’utilisation de batteries au lithium a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, les véhicules électriques à deux roues étant de plus en plus populaires.

    Ces batteries auraient déjà provoqué des incendies par le passé.

    En septembre, un garçon de 12 ans est mort après qu’un incendie a ravagé sa maison à Petah Tikva. L’incendie aurait été causé par une batterie de trottinette électrique non surveillée ou en mauvais état de marche qui chargeait dans le salon.
    #vélo_électrique #vélo #alternatives_à_la_voiture #mobilité #énergie #batterie #électricité #batteries #écologie #transport #lithium #trottinette_électrique

    • Mais qui achète des vélos électriques ?
      Les bourgeoises et les bourgeois qui n’en n’ont, le plus souvent, même pas eu (des vélos) quand ils étaient gosses. Elles, ils ne savent même pas rouler en bicyclette.
      On remarquera leur avidité à porter un casque de cycliste, et une tenue décathlon.
      Ceci dit, les plus dingues, ce sont les fanas des trottinettes électriques.

      Pour ce qui est des machins inutiles, les détecteurs de co2 dans les écoles.
      Comme si on ne pouvait pas donner comme instruction d’aérer les salle de classes durant les récréations.

      Le summum, les porteurs de montre connectées, qui font la queue aux urgences, car la pile usée fait que celle ci, la montre connectée, affiche des fréquences cardiaques délirantes.
      https://seenthis.net/messages/967337

    • Allemagne : doublement de la facture de gaz dans la région de Cologne - Le figaro corrigé _
      https://www.lefigaro.fr/flash-eco/allemagne-doublement-de-la-facture-de-gaz-dans-la-region-de-cologne-2022080

      La facture de gaz de plus de 2 millions de foyers et entreprises de la région de Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, va plus que doubler dès le 1er octobre, sur fond de hausse des prix et de réduction de livraisons pour cause de boycott par l’union européenne.

      « Le prix du kilowattheure de gaz naturel passera (...) de 7,87 centimes à 18,43 centimes d’euros à partir du 1er octobre », a indiqué dans un communiqué RheinEnergie, le premier fournisseur important du secteur à donner une indication détaillée de la hausse prochaine des tarifs.

      Cette hausse de 10,43 centimes représente une multiplication par environ 2,3 des prix du gaz pour les 2,5 millions de foyers et d’entreprises que fournit RheinEnergie dans la région de Cologne (ouest). Par exemple, dans une maison familiale avec une consommation annuelle de 15.000 kilowattheures les « nouveaux coûts annuels s’élèvent à environ 2918 euros, contre 1353 euros avant », a détaillé l’entreprise. RheinEnergie explique cette hausse par « l’augmentation de près de 450% des coûts d’approvisionnement en gaz » sur un an qui pèsent sur lui.

      L’Allemagne, dépendait à 55% de Moscou pour ses importations avant la guerre. Les prix étaient déjà élevés avant le conflit, en raison d’une forte hausse de la demande mondiale d’énergie sur fond de reprise économique post-Covid-19.

      le géant Uniper, proche de la faillite, a dû être secouru fin juillet par l’État, qui est entré à hauteur de 30% dans son capital. Berlin a également autorisé récemment le secteur à répercuter davantage sur ses clients les hausses de prix qu’ils subissent, au prix de nouvelles fortes hausses pour les ménages. Les augmentations dévoilées par RheinEnergie ne prennent d’ailleurs « pas en compte ces coûts supplémentaires », selon l’entreprise. La facture devrait donc être encore plus salée pour ses clients.

  • Bon, pour notre anniversaire, et vu le prix de l’essence, on a décidé de s’offrir un vélo électrique. 1000 euros tout rond chez Intersport. C’est donc un modèle pas trop cher, mais pas l’entrée de gamme non plus.

    Et là je viens de déposer les dossiers pour obtenir les subventions, pour en théorie obtenir :
    – métropole de Montpellier, 500 euros,
    – département, 250 euros,
    – région, 200 euros.

    Pour département et région, c’est sous « condition de ressource », mais avec 3 enfants on est dans les clous. Ça risque d’être long avant de toucher les sous, mais si on touche tout, ça nous paie le vélo…

    • bonne idée d’informer ici qui ne le serait pas.
      pour ma part, je roule à vélo et j’aime les freins à disques et l’argent gratuit, j’y ai donc pensé. mais sans autre endroit que la rue pour ranger le vélo, c’est pas sérieux. et puis mes aller-retour fréquents, c’est deux fois une demie heure. par ailleurs, j’’aime guère ces cyclistes électrifiés (ou pas...) qui se conduisent (souvent) comme des automobilistes en SUV. « casse-toi avec ta bicyclette nucléaire », que je leur dis. et aussi, je lutte mollement mais sûrement contre une sédentarite chronique sans avoir encore besoin d’assistance électrique. bref, je loupe l’argent gratuit, les grosses pentes sans effort, le rayon d’action étendu.
      constats : on nous habitue à bouffer de l’électroc pour tout ; ces mécanismes de subvention rétroactifs sont lamentablement inégalitaires, qui ne peut faire l’avance de frais ne les touche pas.

    • Concernant la subvention de Montpellier, la question de l’inégalité d’accès a été abordée dans des articles, et je crois qu’ils n’ont pas trouvé de solution.

      Une piste aurait été que les administrations en charge de ces dossiers travaillent à la manière des assurances/mutuelles pour ton dentiste ou tes lunettes : tu fais valider la facture avant l’achat, tu obtiens l’accord/refus illico, et si c’est réglé rapidement on peut soit jouer sur les délais de paiement (en attendant que la subvention soit réglée), soit faire verser la subvention directement au vendeur. Quand j’ai dû changer le pare-brise de la bagnole, plus simplement, le garage a proposé d’encaisser le règlement après quelques semaines, le temps que l’assurance m’ait déjà versé le montant de la facture. Ce genre de choses c’est possible si les subventions sont versées en quelques semaines.

      Mais de ce que j’ai compris, c’est affreusement lent, et il faut plusieurs mois de délais avant de toucher les sous. Donc pas moyen de jouer sur les délais de paiement (par exemple avec un règlement en plusieurs fois) côté acheteur, ou en payant directement la subvention au vendeur.

    • Pour la métropole de Montpellier, il y a une page qui détaille les différentes aides, avec des liens directs vers les différentes collectivités :
      https://www.montpellier3m.fr/actualite/jusqua-1150-eu-daide-pour-lachat-dun-velo-assistance-electrique

      Il est possible de cumuler jusqu’à 1 150 € d’aides pour l’achat d’un vélo électrique neuf avec les aides des autres collectivités et de l’Etat.

      @monolecte : note qu’à Palavas, c’est pas la métropole de Montpellier, donc la grosse subvention de 500 euros, c’est mort. Sur l’agglomération des Pays de l’Or, à la place, il y a 200 euros.

    • Sinon, faire attention aux conditions :
      – il faut être une personne physique (ne pas faire acheter le vélo par sa société),
      – le vélo doit être acheté dans un magasin de la métropole (moi j’ai commencé par aller à l’Intersport le plus proche de chez nous, et hop Saint-Clément de Rivière ils sont en dehors de la métropole ; donc direction l’Intersport de Juvignac, carrément plus loin, et là c’est bon),
      – outre la preuve d’achat, il faut preuve du tatouage du vélo
      – et preuve de la conformité du vélo à je ne sais quelle norme (le magasin m’a filé les papiers qui vont bien).

      Donc, en gros : ne pas acheter le même vélo chinois à bas prix sur Ali Express, mais dans un magasin du coin.

    • Avec tout cela faut pas se le faire chourer, et là va surgir l’interrogation abyssale sur le « bon » antivol, notre ex-grand ado s’est fait chourer son course devant le lycée (à la disqueuse), bon courage :-)

    • Les meilleurs cadenas de vélo (testés)
      https://www.lemonde.fr/guides-d-achat/article/2018/06/30/les-meilleurs-antivols-pour-attacher-son-velo_5323670_5306571.html

      mon vélo a une sale gueule mais il m’est arrivé de devoir prendre un taxi en catastrophe pour pas louper un rv important après avoir constaté la disparition d’un vélo soigneusement choisi en occase et entretenu, du coup, j’envisage la dépense, toujours retardée.

      edit : j’ai réussi à dégotter un vélo qui me convient très bien pour 80 balles, après pas mal d’essais suite à des annonces.ça prend du temps, mais « le bon antivol » vaut plus cher que le vélo

    • Je pense sérieusement me remettre à la pédale dans les deux ans because le dernier contrôle technique de ma Ouature m’a coûté un peu plus que le prix de ton vélo arno. En plus j’ai le bus et une piste cyclable toute neuve en bas de chez moi. Avec ou sans les minimas sociaux, rouler en caisse thermique ou électrique ça devient un luxe. Une bonne vielle bicyclette d’occasion fera mon affaire.
      @arno à défaut d’airbag sur ton cyclo met un casque pour tes retours de piste car conduire un vélo bourré, même électrique, c’est impossible. Déjà, à pied j’avais des problèmes psychomoteurs mais en vélo tu vois le tableau.

    • Montpellier : aide à l’achat d’un vélo électrique, la Métropole prolonge
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-aide-a-l-achat-d-un-velo-electrique-la-metropole-prolonge_51379822.

      Afin d’encourager les mobilités alternatives à l’utilisation de la voiture individuelle et de réaliser la transition écologique et solidaire, la Métropole propose depuis le 1er novembre 2020 une aide universelle pour l’acquisition d’un vélo à assistance électrique. Cette mesure a été prolongée ce mardi jusqu’à décembre 2022.

    • Oh, joie, Carole Delga vient de m’écrire à moi-même personnellement… C’est la confirmation de la subvention de 200 euros par la région Occitanie.

      Pour l’instant :
      – dossier déposé le 28 avril auprès de la Métropole de Montpellier, du département de l’Hérault et de la région Occitanie ;
      – première réponse donc aujourd’hui 16 août de la région Occitanie m’annonçant que je toucherai les 200 euros d’ici un mois.

    • pour faire la paire, utiliser un prête-nom pauvre et/ou AAH, occase éventuelle de reverser la thune économisée à qui facilite le coup et veut pas un tel vélo

      Achat d’un vélo électrique : les aides de l’Etat augmenteront à partir de lundi pour les personnes handicapées ou précaires
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/13/achat-d-un-velo-electrique-les-aides-de-l-etat-augmenteront-a-partir-de-lund

      à ce que je lis chez les bons consommateurs, pour de la bonne came, faut compter 1500e pour du neuf...

      #vélo #vélo_électrique #écologie_industrielle #électrification (sans soviets)

    • Le prête-nom ça me paraît pas évident du tout : pour les demandes de subvention il faut fournir plusieurs documents, dont la preuve d’achat et le dépôt du tatouage, qui sont nominatifs. Il faudrait donc que ces documents-là aussi soient au nom de ton prête-nom, ça risque de devenir chiant si tu veux revendre ton bicloune dans le futur, ou si tu te le fais voler.

    • Ce n’est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire, c’est que pour revendre ton vélo, il va falloir refiler la jouissance du tatouage (enregistré dans une base de données) ; mais si le tatouage n’est pas à ton nom, ça va devenir coton.

      (Sinon, il me semble que les subventions (je l’ai vu pour au moins une, je me souviens pas si c’est pour toutes) sont conditionnées à l’engagement de ne pas revendre le vélo pendant un certain temps (je sais plus trop : un an ?).

  • A Berne, un vélo-cargo pour le dernier voyage
    https://www.letemps.ch/suisse/berne-un-velocargo-dernier-voyage

    Une entreprise de pompes funèbres bernoise propose de transporter les dépouilles à deux-roues. Une démarche qui s’inscrit dans un projet de la ville pour lever le tabou sur la mort

    Son corps se fige, yeux braqués sur le vélo-cargo au format inhabituel qui passe devant lui. « Il y a un mort, là-dedans ! » s’exclame l’ouvrier sur le trottoir, en dialecte bernois, dans un mélange de surprise et de stupeur. Aucun doute possible : la structure, ouverte, dévoile le cercueil porté par l’engin.

    Le véhicule électrique de l’entreprise de pompes funèbres Aurora ne laisse pas indifférent, alors qu’il traverse Berne pour le dernier voyage de Margrit (£), une dame âgée, décédée en EMS. Le convoi conduit par Alessandro, employé d’Aurora, a quitté un peu plus tôt le sous-sol de l’hôtel du quartier de Lorraine où il est parqué d’ordinaire, au milieu des rangées de cercueils.

    Son chargement encore vide, il a traversé l’un des ponts surplombant l’Aar, puis il a glissé sur la piste cyclable devant la gare, avant de s’arrêter à un feu rouge. Il accroche le regard des passants. Intrigués. Parfois amusés. Vaguement inquiets. Ou gênés. Certains détournent les yeux. D’autres en restent bouche bée.

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    Quelques kilomètres plus loin, le vélo-corbillard s’est arrêté devant l’entrée de l’EMS. Alessandro et son collègue sont allés chercher Margrit. Puis ils sont remontés avec son cercueil, qu’ils ont déposé, délicatement, sur le plateau du vélo-cargo, devant les yeux écarquillés d’une résidente.

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    Le convoi silencieux a poursuivi son chemin, provoquant encore quelques sourires énigmatiques sur son passage. Enfin, le vélo est arrivé au cimetière. Sous un soleil resplendissant, il a parcouru les derniers mètres le séparant du crématoire, sa course paisible rythmée par le cliquetis à peine perceptible des roues et le chant des oiseaux.

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    Le vélo-cargo interpelle, et c’est bien là son but. C’est ce qu’explique un peu plus tôt ce matin-là, le responsable de l’entreprise de pompes funèbres Aurora, Gyan Härri, dans son bureau. La démarche, dit-il, s’inscrit dans une volonté de briser le tabou autour de la mort, pour instaurer un rapport plus ouvert avec les rituels de départ.

    « Aujourd’hui, nous passons par la porte principale »
    « Lorsque j’ai commencé à faire ce métier, en 2010, nous allions chercher les personnes décédées dans les EMS tard le soir. Nous passions par le garage pour que les autres résidents ne nous voient pas. C’était une situation tendue pour tout le monde. Aujourd’hui, nous venons de jour, par l’entrée principale. Les défunts sont célébrés, avec une bougie, ou une photo. Cette visibilité facilite le rapport à la mort des autres résidents. Elle rend aussi notre travail plus agréable. » Si les pratiques évoluent, la mort reste encore bien souvent invisible. C’est aussi lié au fait que souvent, elle survient entre les murs d’une institution de soin : « Aujourd’hui, dans 50% des cas, nous allons chercher les défunts dans un EMS ou un hôpital. Nous nous sommes deshabitués à leur présence dans notre quotidien », explique Gyan Härri.

    Le professionnel de la mort compare le vélo funéraire aux calèches d’antan, qui transportaient les cercueils à travers la ville, sous le regard des passants. Qui sait, peut-être que le vélo-corbillard s’installera durablement dans le paysage. Pour l’instant, c’est une option laissée au choix des familles, qui préfèrent, la plupart du temps, un mode de transport plus conventionnel : « En ce moment, nous réalisons un à deux voyages par semaine à vélo-cargo », souligne Gyan Härri.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=1WMpod4PgIs

    L’idée du corbillard sur deux roues lui est venue peu après son mariage. Gyan Härri transportait son épouse enceinte à vélo-cargo au marché. « J’ai beaucoup aimé l’idée de porter ma famille, comme on se soutient les uns les autres dans l’existence. J’avais envie de proposer à mes clients de porter leurs proches défunts dans cette dernière étape de la vie. » Gyan Härry évoque une anecdote, chargée d’émotions. Pour l’enterrement de leur enfant de 5 ans, un couple a souhaité pouvoir se servir du vélo-cargo afin d’emmener le corps jusqu’à la tombe. « Nous avons placé le petit cercueil au milieu de la plateforme et neuf enfants venus pour la cérémonie se sont assis tout autour. C’était une scène extrêmement forte. »

    Et récemment, l’un de ses clients a souhaité prendre lui-même le guidon du vélo-cargo pour transporter le cercueil de son épouse au cimetière. « Un geste très fort, du point de vue symbolique. » Contacté par téléphone, Gerhard Röthlin explique : « Je roule souvent à vélo, j’adore cela. J’ai trouvé beau de pouvoir accompagner mon épouse de cette façon, plutôt que dans une de ces voitures corbillards sombres et anonymes, purement fonctionnelles », raconte le Bernois. Son épouse Barbara est décédée trois mois après avoir appris qu’elle était atteinte d’un cancer, à l’âge de 60 ans. « Ce trajet, c’était une sorte d’événement. Il fait partie de mon travail de deuil. Et je suis sûr qu’elle aurait trouvé cela cool, elle aussi. »

    Une initiative soutenue par la ville
    Le vélo-cargo d’Aurora porte le logo « Bärn-treit » (« Berne soutient », en dialecte). Un slogan de la ville de Berne, qui s’engage à soutenir les personnes mourantes ou endeuillées. Elle a élaboré une charte et lancé depuis un an une série d’initiatives pour susciter des discussions autour de la mort, dans les écoles, au travail, au musée ou au théâtre. La ville offre par exemple une série de cours grand public de quelques heures, dans lesquels une thérapeute explique comment soutenir une personne qui vient de perdre un proche. Ou encore une formation, appelée « derniers secours », qui donne des clés pour accompagner une personne mourante.

    Berne espère ainsi promouvoir une « culture de l’entraide », pour atténuer la détresse, la solitude, ou l’exclusion liées à la mort. Elle s’inscrit dans un réseau de « compassionate cities », aux côtés de Cologne en Allemagne, Plymouth en Angleterre ou Ottawa au Canada : ces villes entendent, sous ce label, améliorer l’approche collective de la mort.

    « Avec la professionnalisation des soins, nous avons perdu certains savoir-faire liés à la mort. Nous devons faire appel à notre mémoire collective », observe Gyan Härri. Ne dites pas au croque-mort qu’il exerce un métier difficile. Lui préfère le mot « intensif ». « Il y a de la douleur, bien sûr. Mais c’est tellement plus que cela. Il y a aussi des rires, souvent. » Avant de devenir croque-mort, il travaillait dans la gastronomie et le cinéma. « Un univers dominé par le paraître et l’apparence. Aujourd’hui, au quotidien, mes rapports avec les autres sont empreints de sincérité et de profondeur. »

    £ Prénom d’emprunt
    #Mort #décès #vélo #cyclisme #vélo-cargo #voyage #ehpad #deux-roues #tabou

  • Les voleurs de vélos : les Verts et « l’électromobilité »
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1565

    L’association Alternatiba et l’ADTC (Association pour le développement des transports en commun) appellent à une « convergence à vélo » de toute la cuvette grenobloise, le 25 septembre 2021, pour « développer les alternatives » et « promouvoir les déplacements à vélo ». Gageons qu’Eric Piolle « le maire à vélo » roulera au milieu du peloton, lui « qui a développé la pratique cyclable dans sa ville mais aussi plus largement sur le territoire » . Pendant ce temps les salariés de Métrovélo, le service de location de vélos – 9000 vélos musculaires - sous-traité à Cycleo, une filiale de Vinci, font grève depuis le 7 septembre. « C’est même pas pour nos salaires, » nous dit un jeune gars touffu à boucle d’oreille, croisé au local de Métrovélo, en face de la gare, « c’est pour les gens, pour avoir les moyens de bien faire (...)

    https://chimpanzesdufutur.wordpress.com
    https://chez.renart.info #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/voleurs_de_ve_los-2.pdf

    • Le vélo électrique estle symbole d’un double retournement technologiste : celui du vieux biclou, et celui de l’écologie. Cinquante ans après les premières manifs à vélo contre le tout-bagnole, la ministre de l’environnement Barbara Pompili, une Verte de Picardie, nous assure en effet qu’acheter un vélo électro-nucléaire, c’est « choisir l’écologie ». Ainsi Porsche choisit l’écologie en commercialisant un vélo à batterie lithium-uranium à 7000 €. Ou comment faire de la bicycletteun engin de luxe, high tech,qui bousille la planète. Une tromperie que les industriels des années 70n’auraient pas rêvé devoir propagée par les écologistes eux-mêmes.Tout l’été, Le Daubé, le quotidien grenoblois, nous a poussés à« (re) partir à la découverte des territoires de l’Isère grâce au VAE, le vélo à assistance électrique2. »

      Depuis l’arrivée de Néandertald ans les Alpes,un pied devant l’autre, on se baladait le long du Rhône, dans le Grésivaudan,le Vercors, le Trièves, à pied et même à vélo.Une paire de chaussures ou une bicyclette suffisant pour profiter des paysages à son gré. Désormais le vélo électrique(à partir de 900€ seulement), serait bien mieux « adapté aux familles » et« moins fatigant3 »,pour faire le tour de l’Isère, « regarder le panorama ou profiter d’un coin tranquille4 ». Le e-cycliste peut rouler plus vite, plus loin, plus fort, avec un VTT à assistance électrique équipé d’une batterie au lithium extrait du désert chilien,et aux métaux rares extraits des mines du Congo ; batterie rechargée tous les soirs sur le réseau électro-nucléaire français ; lui-même alimenté par l’uranium des mines du Niger et dont les déchets radioactifs seront bientôt enfouis à Bure,dans les sous-sols de la Meuse, après circulation électrique entre les centrales et les lignes à Très Haute Tension. C’est à ce prix que vous faites une promenadeen famille, dimanche,sur le Vercors. Une promenade conviviale sur un vélo écolo. . . . . . . .

    • Comme écrit ailleurs :

      « Bonjour, je cherche un vélo »
      « Alors ce 2 roues motorisé, VAE, est très bien. D’ailleurs contrairement au vélo, on vous offre 500 € si vous l’achetez. Car vous savez à vélo on est lent, on transpire, on ne peut pas monter une cote ni aller loin, ça ne remplacera jamais la voiture. »
      « Et à vélo vous polluerez plus car vous mangerez beaucoup plus. »
      « ... »
      « Alors ce 2 roues motorisés (VAE), vous l’achetez ou vous préférez un vélo moins efficace et plus polluant qui ne vous fera pas bénéficier d’un cadeau de 500 € ? »

      #Vélo_motorisé (parce que mon vélo sans moteur est électrique : non seulement il utilise de l’électricité pour l’éclairage mais en plus il en produit avec sa dynamo)

  • ez-Wheel La roue autonome
    http://ez-wheel.com/flash/La_roue_autonome.html
    ( remarquez le site en flash ! et oui, ça existe encore :/ )

    http://www.captronic.fr/sites/captronic/local/cache-vignettes/L329xH300/Photo_ez-wheel-706bd.png

    En parcourant la #charente_libre sur des sujets divers on croise parfois des perles rares. #ez-Wheel, une entreprise charentaise (citée parce qu’elle recrute) propose une #roue_électrique. Et alors ? Bien, la batterie est dans la roue, l’électronique aussi. Il n’y a pas de fil. C’est simple à installer.

    Je suppose par contre que la maintenance (changer les batteries) doit être plus délicate ? mais comme chaque fabricant produit son propre style de batterie aux formes incompatibles avec d’autres fabricants, ça change pas grand chose de ce côté là.

    Ils ont gagné un « Trophée de l’Embarqué critique » en fin d’année dernière (http://www.captronic.fr/Les-laureats-des-Trophees-de-l.html - en SPIP d’ailleurs). Il y a d’ailleurs de beaux projets dans les lauréats, dont https://fr.cityzencar.com (mais il y en a aussi un pour un logiciel permettant de faire entre autres de l’inspection profonde de paquets).

    #électronique, #vélo_électrique, #énergie, #moteur_électrique, #déplacements, #mobilité

    • L’animatronic 3D indique assez clairement que le machin est conçu pour qu’il y en ait un seul dans le coffre. C’est donc réservé aux gens qui utilisent leur voiture pour aller tout seul quelque part. C’est mal.

      Ou alors, le monsieur de chez VW, il laisse sa femme dans la voiture au parking, pendant qu’il va faire le beau sur son vélo, avec son costard, devant les petites pépés en uniforme bleu ?

      Sinon, j’ai pas compris comment il se recharge, le Solex. Tu le montes chez toi ? Dans le coffre pendant que tu roules ? Dans ce cas, t’es obligé de faire un plein avant de pouvoir faire à nouveau 20 kilomètres à vélo ?

      Sinon-sinon : il est où, le porte-bagage ? Sérieux, tu fais quoi, avec un bicloune en ville, sans porte-bagage ?

      Sinon-sinon-sinon, faire du vélo en costard, je trouve ça carrément trop kikou. Faudra que j’essaie. La grosse innovation de ce modèle, évidemment, c’est que t’as pas besoin des pinces de pantalon (le truc qui te ruine illico le look, d’habitue).