• Quelles prises en charge pour les femmes victimes de violences durant leur parcours migratoire ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/53445/quelles-prises-en-charge-pour-les-femmes-victimes-de-violences-durant-

    Grand angle
    Comment mieux prévenir les violences sexuelles qui frappent encore davantage les femmes demandeuses d’asile ? Crédit : Getty Images
    Quelles prises en charge pour les femmes victimes de violences durant leur parcours migratoire ?
    Par RFI Publié le : 24/11/2023
    Selon une étude du Lancet, en France, les femmes demandeuses d’asile sont davantage exposées aux violences sexuelles que le reste de la population. Environ 26 % des 273 participantes à cette étude témoignent de violences subies, lors de la première année de leur arrivée sur le territoire français. Des prises en charge particulières existent-elles pour protéger cette population particulièrement vulnérable ? Entretien avec Claudi Lodesani de Médecins sans frontières (MSF). Est-ce que les femmes sont exposées pendant leur parcours migratoire à des risques particuliers en terme de santé ? Existe-t-il des prises en charge particulières par rapport à ces populations migrantes ? Entretien avec Dr Claudia Lodesani, infectiologue et responsable des programmes Migration pour Médecins sans frontières (MSF) en France et en Libye.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#parcoursmigratoire#femme#santementale#violencesexuelle#france#MSF#libye#demandeusedasile

  • « Le viol, passage presque inévitable de la migration » : à Marseille, huit femmes témoignent
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/18/le-viol-passage-presque-inevitable-de-la-migration-a-marseille-huit-femmes-r

    « Le viol, passage presque inévitable de la migration » : à Marseille, huit femmes témoignent
    Par Lorraine de Foucher (Marseille, envoyée spéciale)
    Publié hier à 06h58, modifié hier à 14h22
    TémoignagesLundi 18 septembre, la revue scientifique internationale « The Lancet » publie une enquête de santé publique inédite menée sur 273 demandeuses d’asile à Marseille, corrélant la migration et la violence sexuelle dont elles sont victimes. « Le Monde » a recueilli les histoires de huit femmes qui ont participé à l’étude.
    Au milieu de la conversation, Aissata tressaille. Adama, elle, manque plusieurs fois de faire tomber son bébé de 2 mois, gros poupon emmailloté dans un body blanc, qu’elle allaite le regard absent. Les yeux de Perry se brouillent : elle a vu trop de violence. Ceux de Fanta sont devenus vitreux : elle est là, mais plus vraiment là. Grace regrette sa sécheresse oculaire, elle aimerait tant pleurer et hurler, peut-être la croirait-on et l’aiderait-on davantage, mais elle ne sait pas où ses larmes sont parties. Nadia sourit en montrant les cicatrices des brûlures de cigarettes qui constellent sa poitrine, comme pour s’excuser de cette vie qui l’a fait s’échouer ici. Stella porte ses lunettes de soleil à l’intérieur, et explose de rire en racontant qu’elle a été vendue quatre fois.
    Tous ces détails, ces marques de la barbarie inscrite dans le corps des femmes migrantes, le docteur Jérémy Khouani les observe depuis ses études de médecine. Généraliste dans une maison de santé du 3e arrondissement de Marseille – avec 55 % de ses habitants au-dessous du seuil de pauvreté, c’est l’un des endroits les plus pauvres de France –, il soigne les bobos, les angines et les gastros, mais voit surtout le traumatisme surgir face aux mots « excision », « Libye », « traite » ou « viol ».Bouleversé par des consultations qui l’amènent à mesurer la taille de lèvres vaginales post-excision pour l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), à diagnostiquer une arthrose massive à une jeune femme de 30 ans ou à prescrire des antidépresseurs à une autre qui vient de tenter de s’immoler, il a décidé de lutter avec ce qu’il savait faire : « De la science ». « Je n’ai pas envie de hiérarchiser, mais les violences que subissent les femmes demandeuses d’asile, c’est trois fois plus horrible que les hommes. Ils subissent aussi des violences, mais ce n’est pas systémique, ils n’ont pas le vagin mutilé à 6 ans, ou le viol comme passage presque inévitable de la migration. » En Europe, en 2021, les femmes représentent 31 % des demandeurs d’asile.
    Il y a trois ans, avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille et la faculté de médecine d’Aix-Marseille, Jérémy Khouani a lancé une grande enquête de santé publique pour mesurer l’incidence des violences sexuelles chez les femmes demandeuses d’asile en France. Une étude inédite, publiée ce lundi 18 septembre dans la revue scientifique The Lancet (Regional Health Europe) et menée sur 273 femmes arrivées sur le territoire français, volontaires pour participer et en attente de la réponse des autorités quant à leur statut. La moitié d’entre elles viennent d’Afrique de l’Ouest, le reste du Moyen-Orient, d’Asie ou d’Europe.
    Ainsi, 26 % d’entre elles se déclarent victimes de violences sexuelles au cours de leurs douze derniers mois sur le territoire français, et 75 % avant leur entrée en France. Les demandeuses d’asile encourent dix-huit fois plus le risque d’être victimes de viol en France que les Françaises de la population générale ; 40 % d’entre elles ont subi des mutilations génitales. « L’étude fait ressortir que la violence sexuelle est un motif de départ, un impondérable du parcours migratoire, et un crime dont on ne les protège pas en France », analyse Anne Desrues, sociologue et enquêtrice sur le projet.(....)

    #Covid-19#migrant#migration#sante#femme#violence#parcoursmigratoire#santementame#france#afriqueouest#asie#moyenorient#europesantepublique#france#enquete#violencesexuelle#viol

  • Unheard

    Alaska has the highest rate of sexual assault in the nation. These women and men did not choose to be violated, but they now choose to speak about what happened.
    By Adriana Gallardo, Nadia Sussman and Agnes Chang, ProPublica, and Kyle Hopkins and Michelle Theriault Boots, Anchorage Daily News Photography by Anne Raup, Loren Holmes and Marc Lester, Anchorage Daily News
    June 1, 2020
    This story was co-published with the Anchorage Daily News, a member of the ProPublica Local Reporting Network.

    ProPublica is a nonprofit newsroom that investigates abuses of power. Sign up to receive our biggest stories as soon as they’re published.

    Alaska has the highest rate of sexual assault in the nation, nearly four times the national average. About one third of women in Alaska have experienced sexual violence in their lifetime. Yet it is a secret so steeped into everyday life that to discuss it is to disrupt the norm.

    These 29 women and men did not choose to be violated, but they now are choosing to speak about what happened to them.

    Last year, the Anchorage Daily News partnered with ProPublica to investigate sexual violence in Alaska, and explore why the situation isn’t getting better. We continue that work this year.

    The profiles below reflect the urgent and everyday wounds borne by people all over the state. Many have parents and grandparents who are also survivors. Many have been repeatedly abused, often by different perpetrators. Some have chosen careers at the front lines of sexual assault response.

    Most of the people included here responded to our joint callout. The more than 300 responses we received inspired a collaborative approach to storytelling.

    Some told us that giving words to what happened is a form of justice. Some said they chose to speak so others might feel less alone. They recalled moments of brutality and callousness, but also transformation, rebellion and renewal.

    Each person spoke to their individual experience, but taken together, their words reflect common themes found throughout our reporting.

    It was important that each person sharing their story had input on how to tell it. This project is not only about what has happened to them, but also who they are today. Each chose how to be publicly identified and how their experiences — related and unrelated to abuse — would be represented.

    They worked with Daily News photographers to make portraits that are true to them. They chose to be photographed in meaningful locations, alongside the people they love or dressed to represent a source of strength. Read more about the portrait-making process here.

    We understand that not everyone is ready to share their story. We’ve made space for you, too, here and in the pages of the newspaper. For those ready to share their story, you can do so here.

    We welcome your thoughts and feedback at alaska@propublica.org.

    Read more about our reporting process, fact-checking and collaborative process in our methodology. If you’re looking for resources, we’ve put together this guide.

    (Some of the quotations below have been condensed for clarity.)

    https://features.propublica.org/alaska-sexual-assault/unheard-survivor-stories

    #alaska #usa #violence #féminicide #genre #violence #violencesexuelle
    @cdb_77

  • Ni una menos, le mouvement global contre les violences faites aux femmes


    Le slogan Ni una menos, a été repris d’un poème de Susana Chávez, poète et activiste pour les droits humains, originaire de Ciudad Juarez au Mexique. Elle fut retrouvée morte le 6 janvier 2011, son corps ayant été mutilé. La ville de Ciudad Juarez est connue pour son taux élevé de féminicides ainsi que pour l’impunité de ces crimes. Les autorités de la ville, connues pour leurs relations corrompues avec les cartels mexicains du narcotrafic, ont essayé de réduire cet assassinat, présumé d’origine politique et sexiste, à un fait divers. Selon le procureur général d’État, Susana aurait été victime d’une mauvaise rencontre lors d’une soirée arrosée. Selon les organisations de lutte contre le féminicide et la disparition des femmes de la ville, ceci démontre une tentative de rendre responsable la victime de son meurtre : la cause serait son imprudence dans le choix de ses fréquentations. http://www.justicepaix.be/Ni-una-menos-le-mouvement-global-contre-les-violences-faites-aux-femmes

    #Droitshumains #Genre #Violencesexuelle #Actionscitoyennes #Amériquelatine #Europe

  • Rape in the Ranks

    « When you look at the entire universe of female » writes Time’s Nancy Gibbs, « close to a third say they were victims of rape or assault while they were serving—twice the rate in the civilian population.»

    http://awesome.good.is.s3.amazonaws.com/transparency/web/1106/women-of-war/flat.html

    http://motherjones.com/mojo/2011/07/invisible-women-military-secret-gender-problem

    « But how can servicewomen expect equitable treatment for sexual assaults when they’re also relegated to second-class status by Congress? They’re still officially barred from serving in the combat roles that typically carry the most cache among veterans—infantry, artillery, special forces—even though they’re unofficially sharing in the burdens and dangers of frontline service as never before. “Really the only time it’s an issue is when you’re out on a three-day patrol, and you need to find a place to pee,” one female Army lieutenant in Afghanistan told the New York Times last month. »

    Le sujet est âprement discuté consécutivement au procès en cours évoqué ici:
    Why Jamie Leigh Jones Could Lose Her KBR Rape Case
    http://motherjones.com/politics/2011/07/kbr-could-win-jamie-leigh-jones-rape-trial

    #femmes #usa #armée #irak #guerre #discriminations #violencesexuelle #viol