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C’était l’heure de commencer une #métaliste sur la #publication_scientifique
#business #édition_scientifique #arnaque #revues_scientifiques #revues_prédatrices #escroquerie #recherche #droits_d'auteur #recherche #université #ESR #coût #profit #publish_or_perish
#Data_Mining : quand #Elsevier écrit sa propre loi…
Le leader mondial incontesté de l’#édition_scientifique, Elsevier s’engage en faveur d’une simplification du #data_mining. De nouvelles conditions d’accès, dévoilées le mois dernier, vont grandement simplifier l’#accès à l’un des principaux corpus de #publications_scientifiques. D’autres #éditeurs devraient prochainement adopter un modèle similaire. C’est notamment le cas du principal concurrent d’Elsevier, #Springer.
#Sci-Hub Tears Down Academia’s “Illegal” #Copyright #Paywalls
Founded by #Alexandra_Elbakyan, a researcher born and graduated in Kazakhstan, [Sci-Hub]’s main goal is to provide the less privileged with access to science and knowledge.
"Poursuivant ses efforts pour faire de l’entreprise un modèle de rentabilité, Elsevier vient de modifier sa politique concernant le droit des chercheurs à déposer leurs publications en #archive_ouverte : ce #dépôt est désormais conditionné à un #embargo (délai entre publication dans la revue et mise en accès libre via l’archive ouverte) de 12 à 24 mois selon les revues.
Elsevier journal editors ’may be asked to resign’ in open access row
▻https://seenthis.net/messages/387746
Un hashtag clandestin pour partager la science inaccessible
Entire editorial staff of #Elsevier journal Lingua resigns over high price, lack of open access
Pour pouvoir passer en accès libre, tous les journalistes d’un journal scientifique démissionnent
« Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élèvent contre son modèle économique, basé sur l’acquisition des droits de publications de travaux de recherche qui sont pour la plupart financés par de l’argent public. »
La vente d’articles scientifiques : du « #racket »
Je voudrais aussi mentionner qu’Elsevier n’est pas le créateur de ces articles. Tous les articles sur leur site ont été écrits par des chercheurs, et les chercheurs ne reçoivent pas d’argent sur ce qu’Elsevier collecte. Cela est très différent de l’industrie de la musique ou du film, où les créateurs reçoivent de l’argent pour chaque copie vendue. Mais l’économie des articles de recherche est très différente. Les auteurs de ces articles ne reçoivent pas d’argent. Pourquoi enverraient-ils leurs travaux à Elsevier dans ce cas ? Ils se sentent contraints de le faire, parce que Elsevier est un propriétaire de ce qu’on appelle des “ journaux à haut impact ”. Si un/e chercheur/se veut être reconnu, avoir une carrière – il ou elle a besoin de publier dans de tels journaux.
#Elsevier and the 25.2 Billion Dollar A Year Academic Publishing #Business
Les coûts cachés du #libre_accès
Chaque année, les universités suisses dépensent des millions de francs pour leurs abonnements à des revues scientifiques. L’alternative du libre accès y remédie, mais partiellement.
En cause notamment : la facture salée pour les universités et hautes écoles, qui se montait à 70 millions de francs pour la seule année 2015 selon une récente étude.
Global publishing giant wins $15 million damages against researcher for sharing publicly-funded knowledge
The court awarded $15 million damages to the scientific publisher on the basis of 100 articles published by #Elsevier that had been made available without permission on Sci-Hub and a similar site called LibGen. At the time of writing, Sci-Hub claims to hold 62 million scientific research papers – probably a majority of all those ever published – most of which are unauthorized copies. According to a report in the scientific journal Science last year, it is Elsevier which is most affected by #Sci-Hub’s activities:
#Alexandra_Elbakyan, une chercheuse du Kazakhstan qui a créé un outil pour libérer les recherches scientifiques
Le marché extraordinairement lucratif de la publication scientifique est-il mauvais pour la science ?
Même les scientifiques qui luttent pour une réforme n’ont souvent pas conscience des origines du système : comment, durant les années prospères après la Seconde Guerre mondiale, des entrepreneurs construisirent leurs fortunes en soustrayant l’édition des mains des scientifiques, développant ainsi l’industrie à une échelle inimaginable auparavant. Et nul n’a été plus créatif et ingénieux que Robert Maxwell qui a fait des revues scientifiques une spectaculaire machine à faire de l’argent permettant ainsi son ascension dans la société britannique. Maxwell deviendra un membre du Parlement, un baron de la presse défiant Rupert Murdoch, et une des figures les plus célèbres de la société britannique. Mais sa véritable importance était bien plus grande que ce que la majorité d’entre nous ne réalise. Aussi improbable que cela puisse paraître, peu de personnes durant le siècle dernier ont contribué davantage à la façon dont la science est traitée aujourd’hui que Maxwell.
German researchers resign from Elsevier journals in push for nationwide #open_access
Five leading German scientists have resigned from their editorial positions at journals published by Elsevier, the latest step in a battle over open-access and subscription policies between the Dutch publishing giant and a consortium of German libraries, universities, and research institutes.
Reçu aujourd’hui, le 13 décembre 2017, par mailing-list du #FNS (#Fonds_national_suisse_de_la_recherche_scientifique)
–-> le diable est dans le détail... et dans ce cas dans la promotion du #gold_open_access :
La « #Gold_Road » : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds .
–-> je copie-colle pour que ça soit clair :
Les coûts de publications, connus sous le nom de « #Article_Processing_Charges » (#APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds
Lettre envoyée le 13 décembre 2017 aux directeurs de labo de l’#Université_Grenoble_Alpes
L’éditeur Springer, qui publie plusieurs centaines de revues académiques au format numérique dans toutes les disciplines, fait actuellement l’objet d’une négociation ardue par le consortium Couperin, qui regroupe l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français. Cet éditeur entend appliquer des tarifs exorbitants et l’objectif de la négociation est de le faire revenir sur ces prix.
On turning down poorly-paid, limited value, academic work
I’m sorry but I’m going to decline. I’ve written lots of short introductions on [this topic], including for another encyclopaedia, and I’d just be repeating myself. I’m unsure of the worth of such reference works anyway, and since I don’t have time to write everything I want to write, I’m unwilling to spend time on something I don’t. It might be different if this was either fairly paid, or would be available open access, rather than at high cost. I’m a little reluctant to recommend other people given the low pay for intellectual work, from a commercial publisher, but you might try one of the other authors of books on [this topic].
Remember #Aaron_Swartz. Génie généreux poussé au suicide il y a 5 ans.
« La différence entre Jobs, Gates et Aaron, c’est que lui voulait rendre le monde meilleur, pas gagner de l’argent »
Meet the pirate queen making academic papers free online
[Alexandra] Elbakyan’s scientific communism mirrors the Western association between democracy and information openness.
Un chiffre d’affaires de 8,3 milliards € pour #RELX (#Elsevier) en 2017
RELX, ex-Elsevier, parmi les plus importants groupes éditoriaux du monde, ne connaît pas la crise : son rapport annuel pour 2017 annonce un chiffre d’affaires de 8,395 milliards €, en hausse de 4 %, et des bénéfices de 2,6 milliards €. Si le géant de l’édition académique et de l’organisation d’événements s’inquiète d’une tendance de la recherche à prôner l’accès ouvert, ses résultats économiques restent stables année après année.
La science à portée de tous !
#Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.
Quand #Elsevier publie un rapport sur le #open_data... tu te dis que quelque chose ne tourne pas rond ou qu’il y a un beau business derrière... mais tu le signales quand même sur seenthis (même si tu ne l’as pas encore lu) :
OPEN DATA. THE RESEARCHER PERSPECTIVE
Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur
En plein essor du libre accès aux publications scientifiques, de nouveaux outils émergent pour aider à trouver facilement – et sans payer – des articles placés derrière un coûteux « paywall » ou une autre forme d’abonnement
#Paywall : The Business of Scholarship
Paywall: The Business of Scholarship, produced by #Jason_Schmitt, provides focus on the need for open access to research and science, questions the rationale behind the $25.2 billion a year that flows into for-profit academic publishers, examines the 35-40% profit margin associated with the top academic publisher Elsevier and looks at how that profit margin is often greater than some of the most profitable tech companies like Apple, Facebook and Google. For more information please visit: Paywallthemovie.com
▻https://seenthis.net/messages/729037
#film #documentaire #film_documentaire
Swedish ISP punishes #Elsevier for forcing it to block #Sci-Hub by also blocking Elsevier
Norwegian research institutions have decided not to renew their agreement with #Elsevier
The offer from Elsevier is a long way from fulfilling the Norwegian requirements for open access to research articles. There is also no movement in transitioning the agreement from paying to read to paying for open publishing. The agreement with Elsevier will therefore not be renewed for 2019. The rectorates at the universities of #Bergen, #Oslo, #Tromsø and #Trondheim all support this decision.
Elsevier : un écart salarial de 40% entre les femmes et les hommes
En vertu de The Equality Act de 2010 au Royaume-Uni, les sociétés qui emploient plus de 250 personnes sont tenues de publier les chiffres sur les écarts de rémunérations entre leurs employés femmes et hommes. Le groupe éditorial Elsevier, qui emploie environ 1300 personnes en Grande-Bretagne, a donc publié ses données. Et l’écart salarial atteint près de 40 %...
▻https://seenthis.net/messages/771330
#hommes #femmes #salaire #inégalités #discriminations
Publications scientifiques : la justice française ordonne aux FAI de bloquer Sci-Hub et LibGen, à la demande des éditeurs Elsevier et #Springer_Nature
En France, comme dans d’autres pays, #Elsevier et #Springer Nature ont donc saisi la justice pour obliger les fournisseurs d’accès internet à bloquer #Sci-Hub ainsi que #LibGen, un moteur de recherche d’articles et livres scientifiques qui facilite aussi l’accès aux contenus soumis à un péage. Les deux hébergeraient respectivement plus de 70 millions et plus de 25 millions d’articles scientifiques, d’après les éditeurs.
►https://seenthis.net/messages/771342
#justice #France #FAI #blocage #contournement
Decline to review manuscript
“ I do not believe that journals with Articles processing charges propose a sustainable model for the publication of scientific research. Hence I must decline writing a report on this paper, nor will I suggest you colleagues. ”
Les universités suisses paient 70 millions aux éditeurs scientifiques, mais veulent les faire plier
Les institutions suisses dépensent plus de 70 millions de francs par an pour accéder aux articles publiés dans les revues scientifiques. Alors que l’open access gagne du terrain, la mainmise des éditeurs commerciaux sur la diffusion de travaux de recherche est toujours plus contestée. Universités, bibliothèques et chercheurs se sont alliés pour négocier avec les grandes maisons d’édition. Mais à peine lancées, les discussions prennent déjà du retard.
‘Too greedy’: mass walkout at global science journal over ‘unethical’ fees
Entire board resigns over actions of academic publisher whose profit margins outstrip even Google and Amazon.
More than 40 leading scientists have resigned en masse from the editorial board of a top science journal in protest at what they describe as the “greed” of publishing giant Elsevier.
Enquête sur les #dérives du #business très lucratif des #revues_scientifiques
Des éditeurs de revues scientifiques profitent de leur rôle central dans la diffusion du savoir pour s’enrichir, au détriment des universités et laboratoires, à bout de souffle. Les dérives se multiplient et menacent tant la confiance accordée à la science que la recherche elle-même.
#Unsub : A better way to analyze your Big Deal.
–—
University of Lorraine (France), cutting ‘big deals’ with large commercial publishers & reinvesting the money saved in various open science / open access initiatives
▻https://seenthis.net/messages/1051449
#université_de_Lorraine
France, avril 2024 :
#Édition_scientifique : #accord national de 33 M€ annuels avec #Elsevier (#Abes, #Couperin, #MESR)
▻https://seenthis.net/messages/1051897
La Wallonie veut régulariser les sans-papiers pour les métiers en tension
▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/09/05/la-wallonie-veut-regulariser-les-sans-papiers-pour-les-metiers-en-tension_61
La Wallonie veut régulariser les sans-papiers pour les métiers en tension
Des membres du gouvernement wallon, soutenus par les patrons et les syndicats de la région, demandent au gouvernement belge d’agir pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre et anticiper la baisse du nombre d’actifs.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, Correspondant)
Même si elle connaît toujours un taux de chômage élevé (9,6 % en juin 2023, hormis la communauté germanophone), qui concerne notamment les jeunes de moins de 25 ans (25 % étaient sans emploi en 2022, selon l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), la Wallonie rencontre, elle aussi, des problèmes de main-d’œuvre dans une série de métiers : 158 sont « en tension », 92 « en pénurie ». Afin de tenter de remédier à une situation qui entrave son redressement, des membres du gouvernement wallon espèrent convaincre l’Etat fédéral belge et la Flandre qu’il faut régulariser les sans-papiers et les demandeurs d’asile capables d’entrer dans les filières économiques concernées, très diverses : la construction, la logistique, la restauration, la boucherie, la soudure, le développement informatique, la comptabilité, etc.
Elio Di Rupo, le ministre-président de la région, et Christie Morreale, la ministre de l’emploi, tous deux socialistes, ont adressé en juillet une lettre au premier ministre belge Alexander De Croo. Son contenu a fuité à la fin du mois d’août parce qu’il n’avait visiblement pas rencontré l’écho souhaité par ses auteurs. Même si le dirigeant libéral flamand s’est déclaré « sans tabou » et si les patrons et les syndicats wallons appuient fermement la demande des ministres.
La Wallonie, compétente pour l’octroi des permis de travail, a, en revanche, besoin de l’aval du gouvernement central pour les titres de séjour. Seuls les chercheurs et les étudiants peuvent obtenir un permis unique. Impossible donc de délivrer une autorisation, y compris aux étrangers non européens qui disposent d’une formation et de compétences pour exercer un métier en pénurie. Or, il y a urgence, selon les dirigeants wallons : dans les quinze prochaines années, la région comptera 50 000 actifs de moins, avance l’Union des classes moyennes, association de défense des travailleurs indépendants.
Il reste cependant à convaincre la Flandre : si les patrons y réclament également un plan d’urgence, les partis de droite, majoritaires, sont soumis à la pression de l’extrême droite, hostile à toute mesure assimilable à une éventuelle ouverture des frontières. La conférence interministérielle, qui réunit les pouvoirs régionaux et le fédéral, a déjà évoqué une possible régularisation mais sans pouvoir conclure un accord. Alors que 200 000 postes au total ne trouvent pas preneurs actuellement dans le pays et que la situation est jugée réellement critique en Flandre, où le recrutement massif de travailleurs frontaliers, français surtout, ne suffit plus à pallier le manque. Le débat se double d’une polémique récurrente sur le fait que la Wallonie n’accomplirait pas les efforts nécessaires pour remettre au travail ses 223 000 demandeurs d’emploi (dont 156 000 bénéficient d’une indemnité) et pour les orienter vers la Flandre voisine, qui lui a proposé 117 000 places de travail en 2022 et où 45 000 Wallons sont déjà employés.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Belgique : une grève générale pour exiger une hausse des salaires s’apprête à paralyser le pays
Il n’est pas question, pour le pouvoir régional wallon, de donner l’impression que la régularisation des réfugiés et sans-papiers masque en fait son incapacité à remettre au travail ses chômeurs. Il veut bel et bien, soutient-il, favoriser la « migration économique » (vers la Flandre) et il octroie des primes à ceux qui se forment à un métier en tension. Avec peu de résultats : selon le quotidien économique belge L’Echo, un chômeur wallon sur 30 seulement entre dans une telle filière. Et les formations échouent pour les publics cibles : chômeurs de longue durée, peu qualifiés, ou âgés. (...) Jean-Pierre Stroobants
#Covid-19#migrant#migration#belgique#politiquemigratoire#wallonie#flandre#regularisation#economie#travailleurmigrant#migrationeconomique#postcovid
Insécurité routière : La #wallonie doit sortir de la culture de la voiture
▻https://www.gracq.org/actualites-du-velo/insecurite-routiere-la-wallonie-doit-sortir-de-la-culture-de-la-voiture
"La Wallonie fait piètre figure en matière de sécurité routière si on la compare notamment aux régions qui l’entourent. Le premier semestre de cette année 2022 est catastrophique, les chiffres repartent à la hausse. Vitesse excessive, smartphone au volant, dépassement dangereux, alcool, inattention… Des raisons trop nombreuses, des situations trop fréquentes, qui mènent à l’inacceptable. Chaque décès sur la route est un décès de trop. "Aujourd’hui, c’est la culture de la voiture en Wallonie, dominante sur nos routes, dans nos habitudes, dans nos décisions que nous pointons du doigt. Comment arrive-t-on à accepter qu’une sortie à pied ou à vélo dans nos villes et campagnes puisse se terminer aussi abruptement, qu’un membre de notre famille puisse tout simplement ne pas rentrer à la maison ? Invoquer (...)
COP26 : entre la logistique et le climat, la #wallonie doit choisir ! - Le Soir
▻https://www.lesoir.be/403518/article/2021-10-30/cop26-entre-la-logistique-et-le-climat-la-wallonie-doit-choisir
On accuse souvent – en partie à raison – la Région flamande de freiner le reste du pays sur ces questions. Mais la Wallonie est loin d’être un élève modèle. Parmi ses incohérences les plus manifestes, celle de continuer de vouloir miser sur la logistique comme pôle majeur de son (re)déploiement économique. — Permalien
Inondations en #Wallonie : environ 50.000 véhicules hors d’usage et 10.000 tonnes de déchets électroniques
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_inondations-en-wallonie-environ-50-000-vehicules-hors-d-usage-et-10-000-
Selon les estimations du groupe Comet, actif dans quatre filières de traitement de déchets (appareils électriques et électroniques, véhicules, pneus et métaux), 50.000 véhicules (voitures, motos, mobylettes...) et 10.000 tonnes de déchets électroniques sont bons pour la casse ; après les inondations, rapporte L’Echo jeudi.
Dans ses calculs, le groupe est parti de l’hypothèse que quelque 300.000 personnes ont été fortement touchées en Wallonie (plus d’un mètre de hauteur d’eau), soit un Wallon sur douze. Sur la base d’extrapolations au départ de quelques cas comme Esneux, chaque personne sinistrée aurait généré pour environ 10 mètres cubes de déchets. Cela signifierait 3 millions de m3 de déchets produits par les inondations avec une densité moyenne de 0,5 par m3, soit quelque 1.500.000 tonnes de déchets.
Si ces estimations sont proches de la réalité, cela voudrait dire qu’en deux jours, les inondations auront généré l’équivalent de trois quarts des déchets ménagers annuels en Wallonie, selon les données du Plan déchets wallon qui chiffrent ceux-ci à 1,9 million de tonnes par an.
Si assimilés à des déchets « communaux » et non pas « ménagers » qui représentent un peu moins de 100.000 tonnes en Région wallonne, il s’agirait alors de l’équivalent de quinze fois les déchets communaux annuels produits en deux jours.
#déchets #environnement #recyclage #écologie #pollution #catastrophe
Ce n’est pas l’écologie qui est « punitive », ce sont les atermoiements à la mise en place de mesures correctives, de mesures adaptatives, d’absence de volonté de lutter contre le changement climatique depuis 50 ans qui, eux, sont punitives. Première conférence des Nations Unies sur le climat 1972 !
#Allemagne #Wallonie PaysBas #Belgique #inondations #couléesdeboues #
#Coronavirus : quand les #gens_du_voyage ne peuvent plus voyager
Le #confinement vaut pour tout le monde. Le « restez chez vous » se conçoit aussi sur quatre roues. La #Wallonie impose leur maintien sur place, même sur des sites officieux.
Le confinement d’une population est une décision forte et contre-nature. Mais que dire lorsque l’#interdiction_de_circuler concerne les gens du voyage dont le propre est de prendre la route et de s’installer au bord de celle-ci, parfois au petit bonheur la chance ? Etienne Charpentier est de ceux-là. Il témoigne de sa #frustration depuis le terrain de #Pont-à-Celles où il a installé sa caravane et une dizaine d’autres, avec sa famille : « Quand tout cela sera fini, les roues vont chauffer ! », résume celui qui préside le comité national des gens du voyage, déjà dans les starting-blocks.
Combien sont-ils en Wallonie ? On cite le chiffre de 10.000, à la belle saison. Mais le recensement est difficile. Traditionnellement, beaucoup de Français sillonnent nos routes. Le confinement annoncé, ils ont préféré rentrer chez eux. Ils reviendront tôt ou tard.
En hiver, beaucoup de gens du voyage ont aussi un point de chute fixe. C’est le cas d’Albert Zepp à #Mons : « J’y ai une maison et une caravane dans le jardin, où je dors. J’y suis confiné comme tous les Belges. Mais s’il n’y avait pas de coronavirus, j’aurais déjà repris la route, vers les Ardennes, la France. L’été, c’est la saison de #pèlerinages. J’attends le feu vert des autorités. » D’autres, comme Etienne Charpentier, ont été surpris par le confinement et n’ont plus bougé depuis lors.
« Or, l’hiver est fini et on a l’habitude de dire que les gens du voyage bougent toutes les trois semaines à partir de mars. Les consignes les empêchent de #repartir, cette fois », note Ahmed Hakim qui dirige le centre de médiation des gens du voyage. Avec cette structure, la Wallonie s’est dotée d’un outil qui combat les idées reçues et tente d’améliorer les relations de ces citoyens avec les autorités et la population.
« Des gens responsables »
Le directeur peut témoigner d’une application stricte des instructions fédérales : « Je suis agréablement surpris. Les gens du voyage se montrent très sensibles à la situation sanitaire. Ils prennent ça très au sérieux. Les familles sont dans une sorte de #promiscuité, mais elles cherchent elles aussi à respecter la #distanciation_sociale. A ma connaissance, aucun foyer épidémique n’a été enregistré dans ces communautés. »
Le centre de médiation a publié une affichette qui recense les gestes et les attitudes à adopter face au coronavirus : lavage des mains, distances, éternuements… Mais d’autres pictogrammes font référence à ce mode de vie particulier : éviter les discussions en groupe devant les caravanes, ne pas laisser courir les enfants en bande… Ici, le « restez chez vous » se conçoit sur quatre roues !
« Nous ne sommes pas des gens à part. Nous savons que nous devons aussi nous protéger et protéger les autres. Nous sommes des gens responsables », explique Etienne Charpentier. Il n’empêche : quand la question d’un confinement a été mise sur la table, les gens du voyage ont bien senti que les rapports parfois compliqués avec les populations sédentaires risquaient de s’exacerber un peu plus.
Leurs responsables s’en sont même ouverts dans un communiqué à l’intention des autorités : « A l’heure où les mesures de confinement et les fermetures des frontières se multiplient, plusieurs groupes de la communauté installés dans différentes communes wallonnes subissent les affres de la population et se voient sommés de déguerpir. Ce sont des “villages” entiers qui sont contraints de se déplacer. »
Le respect des consignes
Etienne Charpentier évoque des cas en #Hainaut, mais il n’en dira pas plus. A Pont-à-Celles où il a trouvé refuge avec les siens, l’accueil a été correct. « Mais cela n’a pas été simple parce que le terrain choisi est dans le centre-ville. Nous avons eu des expériences difficiles, des difficultés quand d’autres communautés ont choisi de s’installer sur le site de l’Arsenal », explique Pascal Tavier (PS), le bourgmestre. Quand le confinement a été décrété, certains habitants ont craint que les gens du voyage « dévalisent » les commerces locaux.
Mais le climat s’est apaisé dans cette commune proche de Charleroi : « Ils se sont installés sans accord et sont peu nombreux. Nous avons négocié. Cette famille respecte le voisinage, il y a eu une ou deux #plaintes, mais c’est tout. Ils ont pris contact avec Ores et la SWDE pour l’accès à l’électricité et à l’eau. Etienne Charpentier et les siens sont là jusqu’à la fin du confinement. »
Pont-à-Celles respecte à la lettre les instructions du gouvernement wallon. Alerté de possibles difficultés par les représentants de la communauté, Pierre-Yves Dermagne (PS), le ministre des Pouvoirs locaux, a adressé un courrier aux gouverneurs de provinces et à travers eux à toutes les communes. La principale recommandation porte sur « le maintien des installations actuelles sur les sites officiels et officieux. »
Le même exécutif avait déjà gelé toutes les procédures d’#expulsion. Il a affiné sa réflexion pour les gens du voyage : le temps de la crise, « ceux-ci doivent pouvoir y demeurer sans être inquiétés et sans entrave ni dans l’exercice de leurs #droits ni dans l’accomplissement de leurs #obligations », précise le ministre qui demande aussi que « les autorités communales organisent l’accès à l’#eau et à l’#électricité. »
Un impact économique
Pas question donc d’un cadeau à une communauté minoritaire : il s’agit de protéger des citoyens en difficulté dans des temps troublés. Mais le gouvernement wallon s’inscrit aussi dans une logique unanimement partagée : pendant le confinement, les #déplacements sont interdits. En caravane, aussi !
Etienne Charpentier nous a demandé de l’écrire : « L’intervention wallonne a été très appréciée. » Le maintien sur place est pourtant pénible à vivre. Les familles et les groupes ne peuvent plus se rencontrer, se croiser. La fête de #Pâques approche et elle compte beaucoup pour les gens de la route, elle se vivra cette fois en petit comité.
Le moment venu et comme partout ailleurs, il faudra aussi parler de l’après-coronavirus : « Ce confinement, c’est toute une #économie en panne sur les marchés, le spectacle ou les fêtes foraines. Beaucoup sont indépendants et leurs activités au jour le jour ne permettent pas d’engranger de la trésorerie. Il faudra aussi aider les gens du voyage », plaide déjà Ahmed Hakim.
Les terrains, sujet sensible
En Wallonie, onze communes ont conclu une convention avec la Région pour assurer l’accueil des gens du voyage. Trois d’entre elles (#Namur, #Ath et #Bastogne) disposent de #terrains officiels et équipés. En 2019, la législation a été renforcée et un appel à projets a été lancé. Neuf communes ont été retenues pour bénéficier d’une subvention de 500.000 euros qui permettra d’aménager des sites nouveaux : Amay, Charleroi, Mons, Ramillies, Verviers, Lessines, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Sambreville et encore Bastogne. La procédure suit son cours, elle est suivie de près par Christie Morreale (PS), la ministre des Affaires sociales.
Et à #Bruxelles ? Aucun site officiel n’est disponible actuellement pour les gens du voyage. « Des sites officieux ont existé du côté de #Schaerbeek, #Anderlecht ou #Bruxelles-Ville, mais ils ne sont plus accessibles », déplore le Wallon Ahmed Hakim qui suit la situation de près parce que les familles de la route ne connaissent pas de frontières. Il ajoute : « C’est dommage parce qu’en 2012, la capitale avait approuvé une ordonnance qui considérait que la #caravane était bien un habitat. »
▻https://plus.lesoir.be/293333/article/2020-04-08/coronavirus-quand-les-gens-du-voyage-ne-peuvent-plus-voyager
#Roms #Belgique #mobilité #immobilité #covid-19 #préjugés #fermeture_des_frontières
ping @thomas_lacroix
#coronavirus #solidarité #Roms
Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
►https://seenthis.net/messages/832147
En #Belgique, la guerre des gauches
▻https://lemediapresse.fr/international/en-belgique-la-guerre-des-gauches
Ce dimanche, des élections nationales et régionales auront lieu en Belgique, en parallèle des européennes. Si la gauche reste très minoritaire du côté flamand, la donne est totalement différente au sud du pays, où trois partis qui revendiquent l’étiquette, malgré leurs différences, se disputent le leadership dans des scrutins aux issues plus qu’incertaines.
#International #Politique #Bruxelles #Ecolo #Ecologie #Elections #Marxisme #PS #PTB #Socialisme #Verts #Wallonie
En #Belgique aussi, des #Médias sous influence
▻https://lemediapresse.fr/international/en-belgique-aussi-des-medias-sous-influence
En Belgique, aucun milliardaire n’est à la tête des principaux journaux francophones du pays. Pourtant, la majorité des titres de #Presse a tout autant tendance à se ranger du côté de l’ordre établi. Entre emprise de la publicité, précarisation de la profession de journaliste et logiques gestionnaires, tour d’horizon d’un secteur sous influence.
#International #Arnault #Bolloré #Critique_des_médias #DH #droit_du_travail #oligarques #précarité #salariat #SudPresse #Wallonie
Belgique : Gilets jaunes : le point sur les blocages 24 Novembre 2018 RTBF _
►https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-nouveaux-blocages-et-debordements-de-la-nuit?id=10080867
La mobilisation des gilets jaunes ne semble pas faiblir. Aux ronds-points, devant les dépôts de carburant, sur les nationales voire même les autoroutes, les gilets jaunes poursuivent leur mouvement.
Depuis une semaine, ils s’opposent au prix des carburants. Initialement, le mouvement était pacifiste, mais depuis plusieurs jours, les débordement se multiplient.
À Namur
Sur la N4 Namur vers Arlon, chaussée bloquée et les automobilistes sont invités à prendre le rond-point en fin de bretelle de sortie.
Dans le Hainaut
À Chimay
Un barrage filtrant a été installé sur la N99 à hauteur de Chimay.
À Hensies
Des gilets jaunes ont installé un barrage filtrant sur l’E19 Valenciennes/Mons, au poste-frontière d’Hensies avec barrages filtrants vers la Belgique.
À Charleroi
C’est la deuxième nuit de troubles à Charleroi. Des casseurs s’étaient rassemblés au rond-point du Marsupilami. Un barrage qui se remet en place à 17h toujours sur le rond-point du Marsupilami.
À Feluy
Les gilets jaunes étaient en train samedi matin de se rassembler dans les environs de Feluy (dans les villages avoisinants). Leur point de chute : l’E19.
Suite à ce rassemblement, la police a fermé la bretelle de sortie « Feluy » sur l’E19 dans le sens Mons vers Bruxelles. Suivant qu’il y ait des problèmes d’envergure ou non, cette bretelle pourrait rester fermée jusqu’à demain matin.
À Pommeroeul
Sur la N544 à Pommeroeul, blocage de 3 stations-services.
À Liège
Ce matin, on comptait des barrages en province de Liège, au rond point de l’aéroport de Bierset, mais ils sont à présent levés.
Cette nuit, des casseurs ont voulu intégrer les gilets jaunes qui faisaient le piquet. Ces derniers ont contacté la police qui a pu communiquer avec les casseurs et empêcher tout débordement. Une seule arrestation administrative est à signaler.
Du côté de la zone pétrolière de Wandres et Sclessin, une trentaines de gilets jaunes sont toujours présents, mais ils ne bloquent pas la circulation, simplement l’accès et la sortie des dépôts de carburants. Selon la police, l’ambiance est relativement bonne enfant, tout est calme.
À Herstal
D’autres bloquages, à Herstal sur la N671 à hauteur de Herstal, avec des remontées de files sur l’E40 Bruxelles - Aix
Dans le Luxembourg
À Libramont
Toute la nuit, la circulation a été ralentie à hauteur de la sortie de l’E411 vers Bertrix ainsi que sur la Nationale 89. Un barrage filtrant est toujours en cours ce samedi midi.
Manon a 18 ans et était sur place en tant que gilet jaune : "Quand je vois mes parents qui se crèvent pour nous et qui, à la fin du mois, ne s’en sortent pas, je me dis que ce sera pire nous plus tard, les jeunes."
À Marche en Famenne
A Marche en Famenne, une dizaine de gilets jaune organisent un barrage filtrant au rond-point situé près du bâtiment du Wex. Un barrage qui produit quelques ralentissements.
Plusieurs dépôts resteront fermés ce week-end en Wallonie
Si certains dépôts de carburant ouvriront en journée, tous les dépôts wallons seront fermés la nuit. La Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco) justifie cette mesure par les situations dangereuses provoquées par les « gilets jaunes », qui manifestent contre l’augmentation des prix des carburants.
Total ne souhaite pour sa part plus communiquer au sujet de la situation autour de son dépôt de Feluy (Hainaut) « pour des raisons de sécurité ».
Belgique : Gilets jaunes : nouveaux blocages à Libramont et Bierset et débordements à Charleroi RTBF - 24 Novembre 2018
►https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-nouveaux-blocages-et-debordements-de-la-nuit?id=10080867
La mobilisation des gilets jaunes ne semble pas faiblir pas. Aux ronds- points, devant les dépôts de carburant, sur les nationales voire même les autoroutes, les gilets jaunes poursuivent leur mouvement.
Depuis une semaine, ils s’opposent au prix des carburants. Initialement, le mouvement était pacifiste, mais, depuis plusieurs jours, les débordement se multiplient.
▻https://ds1.static.rtbf.be/article/image/1248x702/7/c/7/d93ff913d70d01d886c307702a1694eb-1543042207.png
Trois barrages filtrants installés ce samedi matin (à 8 heures)
La police a recensé à 08h30 la présence de barrages filtrants en trois endroits :
– sur la N89 Vielsalm-Bouillon à hauteur de Libramont au rond-point d’accès à la E411 (province de Luxembourg),
– sur la N5 Philippeville-Couvin à hauteur de Frasnes-lez-Couvin (province de Namur),
– et sur la N57 Soignies-Lessines entre Ath et Lessines (Hainaut).
À Libramont
Toute la nuit, la circulation a été ralentie à hauteur de la sortie de l’E411 vers Bertrix ainsi que sur la Nationale 89. Des blocages qui pourraient encore durer un certain temps.
Manon a 18 ans et était sur place en tant que gilet jaune : "Quand je vois mes parents qui se crèvent pour nous et qui, à la fin du mois, ne s’en sortent pas, je me dis que ce sera pire nous plus tard, les jeunes."
À Liège
Ce matin, on comptait des barrages en province de Liège, au rond point de l’aéroport de Bierset, mais ils sont à présent levés.
Cette nuit, des casseurs ont voulu intégrer les gilets jaunes qui faisaient le piquet. Ces derniers ont contacté la police qui a pu communiquer avec les casseurs et empêcher tout débordement. Une seule arrestation administrative est à signaler.
Du côté de la zone pétrolière de Wandres et Sclessin, une trentaines de gilets jaunes sont toujours présents, mais ils ne bloquent pas la circulation, simplement l’accès et la sortie des dépôts de carburants. Selon la police, l’ambiance est relativement bonne enfant, tout est calme.
À Charleroi
C’est la deuxième nuit de troubles à Charleroi. Des casseurs s’étaient rassemblés au rond-point du Marsupilami.
David Quinaux est le porte-parole de la police de Charleroi : « Un peu avant 2 heures du matin, une centaine de personnes ont allumé des feux à des ballots de pailles, endommageant gravement le tarmac. On a aussi des dégradations au niveau du mobilier urbain et des panneaux de signalisation. On a aussi constaté des dégradations à une banque, à une station essence, à un magasin de sport. »
Le service d’ordre de Feluy a été envoyé à Charleroi pour disperser les émeutiers. Des projectiles ont été envoyés sur les policiers, on parle même de cocktails Molotov.
Sur plusieurs vidéos amateurs, on peut voir les manifestants jeter des projectiles en direction des policiers, qui ont répliqué avec l’autopompe pour disperser la foule.
#giletsjaunes #Belgique #Wallonie
« Les crêpes que j’ai mangé » : un nouvel accord pour le participe passé - Libération
▻http://www.liberation.fr/debats/2018/09/02/les-crepes-que-j-ai-mange-un-nouvel-accord-pour-le-participe-passe_167613
La fédération Wallonie-Bruxelles souhaite modifier les règles du fameux « accord du participe avec l’auxiliaire avoir », jugées complexes et grammaticalement peu pertinentes. Et invite les autres pays francophones à la suivre.
« Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède (les crêpes que j’ai mangées). Mais si le complément suit le participe, il reste invariable (j’ai mangé les crêpes). »
A l’école les enfants se demandent : pourquoi avant et pas après ? Souvent, les enseignants savent expliquer comment on accorde, mais pas pourquoi. L’incohérence des règles traditionnelles les empêche de donner du sens à leur enseignement. Le temps moyen consacré aux règles actuelles est de 80 heures, pour atteindre un niveau dont tout le monde se plaint. Il serait tellement plus riche de le consacrer à développer du vocabulaire, apprendre la #syntaxe, goûter la littérature, comprendre la morphologie ou explorer l’étymologie, bref, à apprendre à nos enfants tout ce qui permet de maîtriser la langue plutôt qu’à faire retenir les parties les plus arbitraires de son code graphique.
Pourquoi l’esprit critique s’arrête-t-il au seuil de l’orthographe ? Parce tout le monde a appris à ne plus se demander pourquoi. Enfin, pas tout le monde. La fédération Wallonie-Bruxelles, en accord avec ses instances linguistiques, envisage sérieusement d’instaurer l’invariabilité du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Elle s’appuie pour cela sur les avis du Conseil de la langue française et de la politique linguistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (#CLFPL) et du Conseil international de la langue française (#Cilf). Elle suit aussi les recommandations d’André #Goosse, successeur de Maurice #Grevisse au Bon Usage, du groupe de recherche #Erofa (Etude pour une rationalisation de l’orthographe française d’aujourd’hui), de la Fédération internationale des professeurs de français et de sa branche belge, de certains membres de l’Académie royale de Belgique et de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique, ainsi que des responsables des départements de langue, de littérature et de didactique du français de la plupart des universités francophones… Quant à l’Académie française, n’étant pas composée de linguistes, elle n’est jamais parvenue à produire une grammaire décente et ne peut donc servir de référence.
Pour comprendre les raisons de ce changement, revenons au Moyen Age. Les moines copient alors au fil de la plume. Quand ils écrivent, par exemple : « Les pieds que Jésus a lavés », un simple regard vers la gauche permet d’identifier ce que Jésus a lavé. Il a lavé quoi ? Les pieds. Donc le moine accorde. Par contre, quand il écrit : « Jésus a lavé », il s’interroge. Jésus a lavé quoi ? Je ne sais pas, je vais attendre la suite du texte. Le moine poursuit : « Avant la fête de Pâques, sachant que son heure était venue, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, et patati et patata, … les pieds. » A tous les coups, quand le moine est arrivé à « les pieds », il a oublié qu’il avait un participe à accorder, ou il n’a plus la place pour écrire le « s » parce qu’au Moyen Age, les mots sont souvent attachés les uns aux autres. C’est cet oubli qui est à l’origine de la règle des accords avec l’auxiliaire avoir. Au XVIe siècle, Clément Marot, constatant le même phénomène en italien, en fait la promotion à l’aide d’un joli poème, ce qui fera dire à Voltaire : « Il a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ». Le Bescherelle désigne cette règle comme « la plus artificielle de la langue française ». Elle entraînera une cohorte de complications, comme les fameux accords des verbes exclusivement, essentiellement ou accidentellement pronominaux qu’on retrouve dans les quatorze pages d’exceptions du Bon Usage de Grevisse.
Voici donc la nouvelle règle sur laquelle s’appuyer : « Le participe passé, avec l’auxiliaire être, s’accorde comme un adjectif (c’est-à-dire avec le mot auquel il se rapporte). Avec l’auxiliaire avoir, il ne s’accorde pas. » L’invariabilité du participe avec avoir peut heurter certaines personnes, que nous renvoyons à la formulation complète que le Cilf a proposé. Ainsi, dans cette dernière phrase, « la formulation que le Cilf a proposé », rien ne permet de considérer qu’il y a une faute grammaticale car le participe avec avoir n’a plus valeur d’adjectif, contrairement à ce qui se passe quand on utilise l’auxiliaire être.
L’usage oral s’est fait l’écho de cette logique. L’invariabilité est une tendance en augmentation dans tous les milieux, dans tous les médias et dans tous les pays francophones. Parce que cet accord n’est plus porteur de sens. Il ne s’agit pas de justifier une faute, mais de rappeler que cet usage est légitime et qu’il serait injuste de le sanctionner. Les linguistes vous le diront : l’orthographe n’est pas la langue, mais l’outil graphique qui permet de transmettre, de retranscrire la langue, comme les partitions servent la musique. Puisque les langues évoluent, leur code graphique devrait en faire autant, ce qu’il n’a cessé de faire en français. Il serait absurde de croire que notre orthographe aurait atteint un degré de perfection intangible. Cela reviendrait à la considérer comme morte.
Evitons les faux dilemmes. Il ne s’agit pas de tout changer, de déstabiliser tout le système ou de supprimer ce qui est porteur de sens dans notre orthographe, mais de maintenir une norme unique, renforcée dans sa cohérence. Il est surprenant de constater le peu de rigueur dont nous faisons preuve envers l’orthographe elle-même. La plupart des formes ou des règles sont justifiables, mais d’autres le sont moins, voire pas du tout. Tout dans l’#orthographe ne peut avoir la même valeur. Osons l’affirmer : les règles d’accord du participe passé actuelles sont obsolètes et compliquées jusqu’à l’absurde. Compte tenu du fait qu’elles ne sont pas fautives, qu’elles suivent l’usage, qu’elles libèrent du temps scolaire, qu’elles sont recommandées par toutes les instances officielles d’avis sur la langue et les universités, on est en droit de se demander pourquoi ces règles ne sont pas appliquées.
Plus d’informations et liste des soutiens sur www.participepasse.info.
Arnaud Hoedt et Jérôme Piron Anciens professeurs de français
Vive les Belges !
les fameux accords des verbes exclusivement, essentiellement ou accidentellement pronominaux qu’on retrouve dans les quatorze pages d’exceptions du Bon Usage de Grevisse
ça c’est une règle qui m’a toujours tuée !!!
#grammaire #linguistique #Belgique #Wallonie #participe_passé
Je suis un peu lent : est-ce que ça veut dire que tu aurais dû conclure par « ça c’est une règle qui m’a toujours tué » ?
Si je me souviens bien, selon la règle classique :
– « c’est une règle qui a toujours tué ma personne »
– « c’est une règle qui m’a toujours tuée » (moi qui suis une fille)
et si je comprends l’article, c’est cette incohérence entre le COD avant et le COD après qu’il s’agit de résoudre.
Et donc... si je pousse, on se retrouverait à supprimer encore plus d’occasions d’utiliser le féminin ? (Dites-moi que j’ai tort.)
Et le pluriel aussi. Tu y penses à l’égalité singulier-pluriel ?
A la lumière de ces échanges on voit bien ce qui manque à cette nouvelle règle : un nombre significatif d’exceptions !
Accident mortel à Obourg : « Le manque de sérieux a tué » (Mons) - Lavenir.net
▻https://www.lavenir.net/cnt/dmf20180703_01192664/accident-mortel-a-obourg-le-manque-de-serieux-a-tue
[La #wallonie] a transformé le réseau routier en un véritable coupe-gorge pour cyclistes. […] Les routes régionales jalonnant notre ville sont une parfaite illustration de cette politique. […] Sur la plupart des grands axes de communication, et même sur les voiries rénovées récemment, les cyclistes courent un danger grave, immédiat, évident, un danger de mort. Aujourd’hui, ce manque de sérieux a tué. — Permalink
La science à portée de tous !
#Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.
Sur proposition de Jean-Claude MARCOURT, Vice-Président du Gouvernement et Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte, en dernière lecture, le projet de décret « Open Access », un texte fondateur visant l’établissement d’une politique de libre accès aux #publications_scientifiques.
Le projet de décret vise clairement à intégrer les institutions de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération dans le mouvement de la « #science_ouverte » , c’est-à-dire un ensemble de pratiques de la recherche scientifique basées sur l’utilisation des outils de l’Internet ; archivage numérique, copie déverouillée sur le web, etc. Le décret « Open Access » et, in fine, l’#accès_libre aux résultats de la recherche ayant bénéficié d’un #financement_public, en est le premier pilier.
Le texte voté par le gouvernement de ce mercredi 28 février 2018 est le fruit d’un dialogue constructif instauré avec l’ensemble des acteurs, que ce soit le milieu scientifique et académique ou encore les éditeurs belges. Des balises ont été adoptées afin de répondre aux préoccupations principales exprimées par ces derniers comme, par exemple, la limitation du champ d’application du décret aux articles scientifiques paraissant dans les périodiques et non aux ouvrages édités.
Le Ministre MARCOURT tient à préciser : « La Fédération adopte un texte fondateur qui place les institutions de recherche et d’enseignement supérieur dans le peloton de tête des institutions mondiales actives dans la « science ouverte ». Et d’ajouter : « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève . En favorisant le partage des résultats de la recherche ayant fait l’objet d’un financement public, le décret « Open Access » permet la libre circulation du savoir, la promotion de la science et de l’innovation ».
Concrètement, le décret prévoit que les chercheurs déposent dans une archive numérique institutionnelle leurs publications scientifiques issues de leurs recherches réalisées sur fonds publics et recommande que lors de l’évaluation des publications, de prendre exclusivement en considération, les listes générées à partir de ces archives numériques institutionnelles.
Pour conclure, le Ministre tient à rappeler que le décret Open Access renforce la visibilité des chercheurs, de leurs travaux et des institutions d’enseignement supérieur. « Le fruit de la recherche émanant de la Fédération Wallonie Bruxelles devient accessible partout dans le monde et, plus spécifiquement, auprès des chercheurs dont les institutions ne pouvaient jusqu’ici se permettre d’acheter ces publications scientifiques. » se réjouit le Ministre. « C’est une avancée sociétale fondamentale ».
▻https://marcourt.cfwb.be/la-science-a-portee-de-tous
#open_access #savoir #université #recherche #Belgique #édition_scientifique #résistance
–-
ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
►https://seenthis.net/messages/1036396
L’Open Access adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Ce mercredi 28 février, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en dernière lecture le projet de décret "Open Access" porté par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Claude Marcourt.
Le texte du décret stipule que tous les articles scientifiques subventionnés par des fonds publics devront être déposés dans un répertoire institutionnel (aussi appelé « archive ouverte »). Les insitutions devront également utiliser exclusivement les listes de publications provenant de ces répertoires pour l’évaluation des chercheurs.
À l’Université de Liège, cette politique existe déjà depuis presque 10 ans et est mise en place via le répertoire ORBi.
▻https://lib.uliege.be/en/news/l-open-access-adopte-par-le-gouvernement-de-la-federation-wallonie-bruxel
Attention :
« La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève .
En #Suisse, c’est le #golden_open_access qui est visé... ce qui n’est pas exactement dans la logique d’un accès gratuit aux résultats de recherche... mais c’est une manière de plus d’enrichir les éditeurs scientifiques prédateurs :
►https://seenthis.net/messages/651822
#FNS
La #voie_verte
La voie verte ou green open access est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une #archive_ouverte.
Une archive ouverte est un réservoir où sont déposées des publications issues de la recherche scientifique et de l’enseignement dont l’accès est libre et gratuit. Elle peut être institutionnelle (ex. OATAO de l’ Université de Toulouse), régionale (ex. OpenAIRE pour l’Europe), nationale (HAL pour la France) ou disciplinaire (ex. arXiv en Physique, RePEC en Economie).
‘Big Deal’ Cancellations Gain Momentum
An increasing number of universities are ending, or threatening to end, bundled journal subscriptions with major publishers.
Florida State University recently announced plans to cancel its “big deal” with Elsevier, but it is far from the first university to do so.
In recent years, there has been an uptick in the number of reports of libraries dropping their bundled journal deals with big publishers, which can cost upward of $1 million annually.
Rather than subscribing to a large volume of journals in a publisher’s collection, often at a substantial discount off the individual list price, some institutions are choosing to pay only for the journals they determine they need the most.
Rick Anderson, associate dean for collections and scholarly communications at the Marriott Library at the University of Utah, said that more cancellations are likely, but “how big the snowball is going to get” is an unanswered question.
“Will big-deal cancellations continue to bubble along at a slow but steady pace? Will they peter out altogether as libraries and publishers work out new terms that allow the libraries to renew? Will more and more libraries cancel their big deals until publishers finally abandon them?” asked Anderson. “It’s impossible to say at this point; I think all three of those scenarios are possible, though I think the first two are more likely than the third.”
Last year, Anderson published an article at The Scholarly Kitchen looking at big-deal cancellations by North American libraries. He identified 24 libraries that had canceled big deals, another four libraries that canceled but later resubscribed, and three libraries that announced cancellations but didn’t follow through.
Also last year, #SPARC, an advocacy group for open access and open education, launched a resource tracking big-deal cancellations worldwide. Greg Tananbaum, a senior consultant at SPARC, said that there is a “growing momentum” toward cancellations.
According to data from SPARC (which may not be comprehensive, said Tananbaum), in 2016 five U.S. and Canadian institutions announced cancellations with big publishers such as Springer Nature, Wiley, Taylor & Francis and Elsevier. In 2017, seven more North American institutions said they planned to cancel their big deals, including the University of North Carolina at Chapel Hill and Kansas State University, among others.
Motivation for Cancellation
Both Tananbaum and Anderson agree that one factor driving cancellations of big deals is that library budgets are not growing at the same rate as the cost of subscriptions. Given budget restrictions, “there’s just a reality that tough choices have to be made,” said Tananbaum. He added that in each of the cases documented in the SPARC tracking resource, the institutions ran “meticulous assessments” to determine the value of their current arrangements, and found that “the value was not positive.” Typically a bundled deal would allow an institution to subscribe to a couple of thousand titles for the same list price as a few hundred individual subscriptions.
“What makes the big deal unsustainable isn’t the structure of the model, but the fact that it absorbs so much of a library’s materials budget, and the price rises steadily from year to year,” said Anderson. “That dynamic leads to an inevitable breaking point, at which the library can no longer afford to pay for it — or is forced to cancel other, equally desirable (or more desirable) subscriptions in order to keep paying for it.”
Another factor driving cancellations is a desire among some librarians to “stick it to the publishers,” said Anderson. “There is a truly remarkable level of anger that many librarians feel towards the publishers who sell subscriptions under the big-deal model,” he said. “This makes the prospect of canceling a big deal very attractive at a political level.”
Librarians are able to consider canceling big deals because it doesn’t mean going “cold turkey” anymore, said Tananbaum. Interlibrary loan systems can return a journal article in less than 24 hours at relatively low cost to the library, and many articles are available in open-access format for free, with tools like Unpaywall making them easy to find. If a researcher needs a paywalled paper instantly, they can still access that content, without a subscription, for around $30.
Though it is talked about less, the ease of accessing copyrighted papers though sites such as Sci-Hub and ResearchGate have also emboldened librarians, said Joseph Esposito, senior partner at publishing consultancy Clarke & Esposito.
Hard-Core Negotiating
In 2015, the Université de Montréal combined usage and citations data with the results of an extensive survey of faculty and students to determine that 5,893 titles were essential to research needs at the university — accounting for 12 percent of the institution’s total subscriptions, and around a third of all titles included in big deals.
A similar analysis has since been performed by 28 university libraries in Canada, with some “truly considering unbundling or exiting consortium negotiations to get better deals,” said Stéphanie Gagnon, director of collections at Université de Montréal.
Gagnon and her colleague Richard Dumont, university librarian at Montréal, said that unbundling big deals was a “last resort” strategy for the institution. The institution will first offer what it considers to be a “fair price” based on the needs of the community and the publishers’ pricing, said Dumont.
This approach “seems reasonable,” said Dumont, since four major publishers have accepted the institution’s offers — Wiley, SAGE, Elsevier and Cambridge University Press. Currently, the institution has two big deals unbundled: Springer Nature (2,116 titles canceled) and Taylor & Francis (2,231 titles canceled).
The Taylor & Francis big deal cost Montréal around half a million U.S. dollars per year for over 2,400 titles. Per title, the average cost was around $200. But Montréal calculated that only 253 titles were being used regularly, meaning the “real” cost was closer to $2,000 per title, said Gagnon. By unbundling this deal and the Springer Nature deal, and by renegotiating all big-deal subscriptions, the institution saves over $770,000 annually, said Gagnon.
Gagnon said she did not think teaching or research has been hindered by the cancellations, since the big deals that were unbundled did not contribute greatly to the needs of the community. Researchers can still access paywalled content they don’t have immediate access to through the interlibrary loan system. “Content is still available, with some hours’ delay,” said Gagnon.
Value for Money
Unlike Montréal, some institutions that have canceled big deals have not ended up saving much money, or negotiating a better deal. Brock University in Ontario, for example, canceled its big deal with Wiley in 2015, only to return a year later for the same price.
Ian Gibson, acting head of collections services at Brock, said the Wiley cancellation was prompted by a “perfect storm” of a weak Canadian dollar and a library budget that was not increasing in line with subscription costs. “The institution had no extra funds to buffer the FX crisis, and the hole in our budget was so big that only canceling Wiley or Elsevier would fill it,” said Gibson.
The institution looked into purchasing back just the most essential titles from Wiley, and found “there was no way to do it for less than we were paying for the big deal.” Gibson said that the university upped the library budget soon after, “and we jumped back into the Wiley deal through our consortium, and the pricing was as if we had never left.”
“Although the overall dollar cost for a big deal is typically enormous, the package usually includes so much content that the per-journal cost is quite low and would be dramatically higher on a per-journal basis if the titles were acquired as individual subscriptions,” said Anderson. Limiting titles, of course, also means that not everyone will get immediate access to the content they want. “This is probably the primary reason so many libraries (mine included) have held on to their big deals as long as they have.”
Getting Faculty on Board
At Montréal, the library worked hard to get faculty and student support before making any cancellations, said Gagnon. “We put in a lot of energy to explain, convince, answer and demonstrate to our staff and to the community what we were doing,” said Gagnon. The library built a website, published press releases and organized meetings. “It was a really global community project,” she said.
Perhaps one of the most surprising aspects of Florida State University’s pending cancellation of its big deal with Elsevier is that the Faculty Senate approved it, despite concerns that they would not be able to access journals as freely as they do now.
“The one question I keep getting asked is, ‘How did you get your faculty to agree to it?’” said Roy Ziegler, associate dean for collections and access at Florida State University. It hasn’t been an easy process, but outreach efforts have helped faculty to understand why this route is necessary. “Our faculty are willing to roll with it for now,” he said. “We don’t think our new model will do harm, but it will force faculty to change their behavior slightly — there’s a re-education piece.”
FSU will offer unmediated, instant access to content that is not subscribed to for faculty and graduate students at a cost of around $30 to the library, but will encourage them to access materials through the slower interlibrary loan system as much as possible. Undergraduate students will only have the option to go the slower (cheaper) route. Avoiding duplicated instant-access purchases will be a key factor in keeping costs down, said Ziegler.
By pulling out of its statewide agreement with Elsevier, FSU will lose access to Elsevier’s Freedom Collection — a system by which institutions have access to all nonsubscribed journal content at a significantly reduced rate. Ziegler said that FSU does “have an offer on the table right now” from Elsevier, but it’s not what they wanted. “If that offer gets better, we could stay in,” he said. FSU’s current deal with Elsevier costs around $1.8 million annually — 22 percent of the library’s total materials budget.
In an emailed statement, Elsevier said that the Freedom Collection is “still preferred by the vast majority of our customers who want the best value we can provide, but some customers want more purchasing options, and for them we’re happy to provide such flexibility.” The statement continued, “We generally see more new Freedom Collection customers than those who move to title by title, but there’s no particular trend over time.”
Taylor & Francis, Wiley, SAGE and Springer Nature declined to comment for this article.
A Shortsighted Decision?
Kent Anderson, CEO of publishing data analytics company RedLink, and former president of the Society for Scholarly Publishing, said that institutions that cancel big deals are making a “selfish” and shortsighted decision, an issue he also wrote about in a recent article for The Scholarly Kitchen. He compared canceling a big deal to canceling a newspaper subscription; journalists lose their jobs, local media collapses and soon no one knows what’s happening inside government.
Canceling big deals means that down the road, publishers won’t be able to keep up with the volume of research that is being produced, he said. He warned that if libraries and publishers continued to be “at loggerheads against each other,” they would ultimately alienate the researchers they are both trying to serve.
A loss of diversity in the publishing ecosystem concerns Kent Anderson. The survival of journals from smaller scholarly societies depends on their inclusion in big deals, he said. As the choice of publications to publish in gets “fewer and worse,” time to publication will get longer.
While many libraries say they are forced to cancel big deals because of budget constraints, Kent Anderson points out that library budgets are often just a tiny fraction of an institution’s total budget, suggesting that the money could be better allocated to prioritize these resources.
But Rick Anderson, of the University of Utah, said that suggesting the root of the issue is a funding problem, rather than a pricing problem, “feels a little bit like the bully on the playground taking our lunch money and then saying, ‘Hey, I’m not the problem, your mom needs to give you more lunch money.’”
▻https://www.insidehighered.com/news/2018/05/08/more-institutions-consider-ending-their-big-deals-publishers
Le #business des publications scientifiques
VRS n° 412 - Printemps 2018
« Un pays qui exporte sa matière première à bas prix, et réimporte le produit fini au prix le plus fort, est dans une logique de sous-développement. C’est cette logique qui prévaut dans l’édition scientifique internationale. (…) Jusqu’à maintenant, l’édition scientifique électronique reproduit en grande partie les schémas archaïques de production, parce qu’elle émane des éditeurs scientifiques commerciaux… », écrivait Anne Dujol en 1996. « Il y a fort à parier que, dans un très proche avenir, de nombreux auteurs s’affranchiront des contraintes actuelles de la publication d’articles scientifiques et ‘publieront’ électroniquement les résultats de leurs travaux, » poursuivait-elle.
Hélas, elle sous-estimait la puissance et l’« agilité » des éditeurs mondialisés qui tiennent ce qui est devenu un des business les plus lucratifs au monde. Et elle surestimait la compréhension des enjeux de la part des scientifiques et de leur bureaucratie, dans un monde où, comme à la chasse, la publication est devenue une performance où le/la scientifique exhibe ses trophées.
L’inflation des publications est telle que les bibliographies, bien souvent stéréotypées, résultent davantage de la collecte de résumés que de discussions scientifiques. On écrit mais on ne lit pas ; et la critique des résultats, les vérifications, le dialogue s’en ressentent.
Peut-être plus grave encore, les scientifiques leur ayant délégué l’évaluation de leurs travaux en leur décernant le label « d’excellence » (« où publies-tu » plutôt que « que publies-tu »), les revues – et donc les éditeurs qui les possèdent – ont acquis un pouvoir exorbitant sur la politique scientifique des institutions, voire des Etats.
Mais le vent tourne. Les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs bibliothèques croisent le fer avec les éditeurs commerciaux. Et les chercheur·e·s commencent à reprendre en main l’édition de leur travail.
Offensive contre les géants de l’édition scientifique en Europe
Les conseils de recherche de onze pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, prennent les grands moyens pour endiguer la soif de profits des géants de l’édition scientifique, qui siphonnent les budgets des bibliothèques universitaires.
Ces onze États viennent de dévoiler un plan qui obligera d’ici deux ans leurs chercheurs subventionnés à publier le fruit de leurs travaux sur des plateformes en libre accès. Le but : mettre fin à la domination commerciale des cinq plus grands éditeurs scientifiques, qui font des profits considérables en publiant des articles fournis par les universitaires.
« Il ne faut pas enfermer la science derrière des murs payants », indique le manifeste du nom de « Plan S » dévoilé la semaine dernière par Science Europe, un regroupement d’organisations européennes vouées à la promotion et au financement de la recherche.
« Aucune raison ne justifie un modèle d’affaires établi sur des abonnements à des publications scientifiques. À l’ère numérique, le libre accès augmente la portée et la visibilité de la recherche universitaire », précise le document signé par Marc Schiltz, président de Science Europe.
Outre Paris et Londres, cette offensive est appuyée par les organismes subventionnaires des pays suivants : Suède, Norvège, Pays-Bas, Autriche, Irlande, Luxembourg, Italie, Pologne et Slovénie. Ces États, comme bien d’autres (dont le Québec et le Canada), en ont assez des coûts astronomiques des abonnements aux publications scientifiques comme Nature ou Science.
Comme Le Devoir l’a rapporté au cours de l’été, les frais d’abonnement aux magazines scientifiques accaparent désormais 73 % des budgets d’acquisition des bibliothèques universitaires. Les cinq grands éditeurs publient à eux seuls plus de la moitié des articles savants dans le monde. Les abonnements à ces magazines coûtent tellement cher que certaines bibliothèques n’ont plus les moyens d’acheter des livres.
L’offensive des pays européens contre ces tarifs jugés déraisonnables risque de faire mal aux géants de l’édition — notamment les groupes Elsevier, Springer Nature, John Wiley Sons, Taylor Francis et SAGE Publications — qui dominent le marché mondial.
« Ce ne sera pas la mort demain de ces grands ensembles-là, mais cette campagne s’ajoute aux désabonnements [aux périodiques scientifiques] de beaucoup d’universités en réaction à la hausse des coûts d’abonnement », dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (UdeM). Il dirige la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.
Crise mondiale
Les grandes revues comme Nature sont attrayantes pour les chercheurs. Ces magazines sont prestigieux. Ils sont lus, donc beaucoup cités. Et pour réussir en tant que professeur — être embauché, obtenir une promotion —, il faut être cité par ses pairs. C’est pour ça que les magazines scientifiques peuvent se permettre de facturer une fortune en abonnements aux bibliothèques universitaires.
Les éditeurs scientifiques obtiennent pourtant leurs articles tout à fait gratuitement : les chercheurs ne sont pas payés par les magazines pour publier leurs travaux. Ça fait partie de leur tâche de professeur. Et les articles sont révisés bénévolement par des pairs. Plus troublant encore, un nombre croissant de revues scientifiques imposent des frais de 3000 $ ou 5000 $, par exemple, aux professeurs qui veulent que leurs articles soient en libre accès.
Ce modèle d’affaires des revues savantes soulève un tollé partout dans le monde, rappelle Vincent Larivière. Le biologiste Randy Schekman, de l’Université de Californie, a même appelé au boycottage des magazines ayant publié ses travaux qui lui ont valu le prix Nobel. Il a fondé en 2012 son propre journal, eLife, qui publie ses articles en libre accès.
Aux États-Unis, de puissants organismes comme la Fondation Bill Melinda Gates et les Instituts nationaux de santé (National Institutes of Health) exigent aussi que les recherches scientifiques qu’ils financent soient publiées en libre accès.
►https://www.ledevoir.com/societe/education/536595/offensive-europeenne-contre-les-geants-de-l-edition-scientifique
I predatori della scienza
Riviste che pubblicano qualsiasi studio pur di far soldi. Convegni farsa. Un’inchiesta rivela l’ampiezza di un sistema che danneggia la credibilità della ricerca
Négociations #SPRINGER : Arrêt de notre abonnement
La bibliothèque vous avait informé au mois d’avril des négociations difficiles du #consortium_Couperin avec l’éditeur #SpringerNature au sujet des revues #Springer.
Les #négociations se sont achevées la semaine dernière, et l’ENS de Lyon n’est pas satisfaite des dernières conditions proposées par l’éditeur. La #bibliothèque_Diderot de #Lyon ne renouvèlera donc pas son #abonnement aux revues Springer pour 2018-2020.
Nous sommes conscients de la difficulté qu’occasionnerait la perte des abonnements aux revues Springer pour 2018.
Néanmoins, nous conservons sur la plateforme Springer :
• L’accès jusqu’en 2017 inclus aux 39 titres de notre abonnement historique, selon les termes du contrat précédent, pendant au moins deux ans et sans frais supplémentaires.
• L’accès aux ressources acquises de manière définitive en Licences Nationales dans le cadre du projet istex : origine à 2014 pour les revues Springer.
Que faut-il faire pour que la science soit plus ouverte ?
« La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans payement. »
La science ouverte est la diffusion sans entrave des publications et des données de la recherche. Elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès ouvert aux publications et -autant que possible- aux données de la recherche.
#Plan_national_pour_la_science_ouverte : #discours de #Frédérique_Vidal
Frédérique Vidal est intervenue sur la politique nationale de science ouverte au congrès annuel de la LIgue des Bibliothèques Européennes de Recherche (LIBER), mercredi 4 juillet au LILLIAD Learning center Innovation - Université de Lille à Villeneuve d’Ascq.
▻http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132531/plan-national-pour-la-science-ouverte-discours-de-fre
Des #identifiants_ouverts pour la science ouverte
La quasi-totalité de la production scientifique mondiale est désormais signalée, ou même mieux, rendue disponible sur le web. Des millions d’artefacts (publications, jeux de données, etc.) produits par autant d’auteurs ou de contributeurs affiliés à des centaines de milliers d’organisations sont désormais disponibles en ligne. L’exploitation de cette masse de données nécessite de pouvoir identifier chaque entité, de manière univoque et pérenne, grâce à des systèmes d’identifiants adaptés. De tels systèmes ont été développés au cours des années récentes, mais une partie d’entre eux sont encore en phase de consolidation ou même de développement. De plus, pour répondre aux objectifs de la science ouverte, il est nécessaire de s’assurer que ces #identifiants s’appuient sur une architecture ouverte, documentée, libre et qu’ils sont portés par et pour les communautés scientifiques.
La présente note d’orientation a pour but de proposer une #action concertée à l’échelon national destinée à améliorer la structuration des identifiants les plus utiles, à accélérer leur adoption par les communautés, et à les rendre plus libres et pérennes afin de rendre l’accès à l’information scientifique plus aisé pour tous les chercheurs et les citoyens.
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Quatre actions distinctes ont été définies et sont menées en parallèle :
1. « Identifiants de structures et d’organisations »
2. « Identifiants de personnes »
3. « Identifiants de publications »
4. « Identifiants de données et d’objets numériques »
L’ANR finance le réseau #CO-OPERAS_IN dans le cadre de son appel à projet Science Ouverte sur les données de la recherche
Le réseau de collaboration CO-OPERAS IN (#Implementation_Network), coordonné conjointement par la TGIR Huma-Num et l’université de Turin, a déposé une proposition de projet dans le cadre de l’appel à projets ANR science ouverte sur les pratiques de recherche et les données ouvertes. Cette proposition a été retenue et sera pilotée par #OpenEdition, illustrant ainsi la collaboration entre les deux infrastructures françaises.
CO-OPERAS IN a pour objectif d’organiser et de superviser l’implémentation des données de la recherche en sciences humaines et sociales selon les principes de l’initiative #GO_FAIR (Findable, Accessible, Interoperable and Reusable) dans le cadre du développement de l’infrastructure européenne #OPERAS (Open access in the European research area through scholarly communication). Le projet est financé à hauteur de 100 000 € pour deux ans.
Des données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables pour la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) : c’est l’enjeu de CO-OPERAS IN, qui vise à fédérer les services et les plateformes de communication savante existants et, plus largement, à impliquer la communauté SHS au niveau international.
Regroupant 45 membres issus de 27 institutions et organismes de recherche européens et internationaux, ce réseau travaillera en étroite collaboration avec les autres réseaux internationaux de GO FAIR impliqués dans la construction du European Open Science Cloud (EOSC). Différents groupes de travail au sein de CO-OPERAS IN ont été définis dans le cadre de la feuille de route du réseau validée par GO FAIR.
La réunion de lancement de CO-OPERAS IN le 1er juillet dernier a permis de structurer les activités et de débuter la réflexion sur la définition des données selon les disciplines SHS.
Prochaine étape : le workshop “Defining FAIR in the SSH : issues, cultures and practical implementations” lors de l’Open Science Fair en septembre à Porto, qui permettra aux communautés SHS de définir leur propre feuille de route pour la « FAIRification » de leurs données.
6 groupes de travail se structurent pour débuter leurs activités :
- Stratégie
- Définition des données FAIR en SHS
- Enquêtes et cartographie
- Cadre d’application
- Perspectives de l’écosystème FAIR
- Communication et formation.
Baromètre de la science ouverte : 41 % des publications scientifiques françaises sont en accès ouvert (Plan national pour la science ouverte)
Le baromètre de la science ouverte est construit à partir de données ouvertes issues d’Unpaywall, base mondiale de métadonnées sur les publications scientifiques qui renseigne sur le statut d’ouverture des publications sur la base d’une méthodologie ouverte.
Développé dans un premier temps uniquement sur les publications scientifiques, le baromètre propose d’analyser dans le temps, selon les disciplines et les éditeurs, parmi les publications dont au moins un auteur relève d’une affiliation française, la part des publications en accès ouvert, c’est-à-dire mises à disposition librement sur internet. La méthode, le code et les données sont également publiques.
Dans sa première édition, le BSO montre que 41 % des 133 000 publications scientifiques françaises publiées en 2017 sont en accès ouvert, avec de fortes variations selon les disciplines. Ainsi, en mathématiques, le taux d’accès ouvert atteint 61 % alors qu’il n’est que de 43% en informatique ou encore de 31% en recherche médicale. Une note flash publiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI) reprend en détail ces indicateurs ainsi que la méthodologie utilisée.
▻https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146157/barometre-de-la-science-ouverte-41-des-publications-s
#baromètre
Notes du Comité
La mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Dans ce but, le document liste les types de documents et productions élaborés pendant le cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte ainsi que les types d’activités éligibles à une évaluation.
Types de documents, productions et activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation
Comité pour la science ouverte, version 1, novembre 2019
De nombreux acteurs s’accordent à dire que la mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Celle-ci concerne tout autant les publications que les projets de recherche, les personnes, les collectifs ou les institutions, et leurs interactions avec la société. Le Plan national pour la science ouverte souligne en particulier l’importance de prendre en compte une approche qualitative plutôt que quantitative et cite le manifeste de Leiden (Hicks & al., 2015) et la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA, 2012). Même si des démarches similaires préexistaient au mouvement pour la science ouverte, ce dernier vise à les rendre visible, à les légitimer et à les pérenniser.
Ces recommandations du Comité pour la science ouverte s’appuient sur celles de l’Open Science Platform Policy (OSPP) qui fédère les efforts et les stratégies de l’Union Européenne autour de 8 piliers prioritaires dont deux propres aux questions d’évaluation : l’incitation aux pratiques d’ouverture et à leur reconnaissance ; le déploiement d’une nouvelle génération d’indicateurs de la recherche. Dans ces recommandations, destinées à l’ensemble des institutions pilotant des systèmes d’évaluation, nous avons retenu deux dimensions essentielles qui sont au cœur de la science ouverte.
1/ Le Comité pour la science ouverte encourage la valorisation des bonnes pratiques de science ouverte, en particulier celles qui incitent à la mise à disposition de l’ensemble des types de documents et plus largement de produits de la recherche, incluant mais ne se limitant pas aux données et aux publications. En effet, cette mise à disposition facilitera d’une part la pleine prise en compte de la diversité des contributions individuelles et collectives à la recherche, d’autre part incitera à la prise de connaissance du contenu de ces productions et à leur évaluation qualitative.
2/ Le Comité pour la science ouverte soutient la reconnaissance de la gamme complète des activités de recherche, dans la pluralité des champs disciplinaires, par opposition à des dispositifs qui seraient uniquement centrés sur les publications scientifiques, voire sur une partie limitée d’entre elles ou sur des indicateurs qui en résultent (McKiernan & al., 2019). De même, il s’agit de renforcer la reconnaissance des nouvelles configurations des formes de savoirs, pluridisciplinaires, et notamment de science citoyenne.
Pour ce faire, sont distinguées dans ce qui suit :
17 types de produits et documents ; tableau 1 : « Types de documents et productions élaborés au sein de l’ensemble du cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte »,
12 types d’activités ; tableau 2 : « Types d’activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation ». Les activités du tableau 2 peuvent donner lieu à de la production documentaire, et dans ce cas, elle relève des recommandations du tableau 1.
Dans le respect des principes légaux et réglementaires encadrant l’ouverture et la diffusion des résultats et données de recherche, nous recommandons de suivre le principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire ».
Les documents et productions visés au tableau 1 ne peuvent être considérés comme pleinement ouverts que s’ils sont rendus publics sous les conditions d’une licence dite libre ou ouverte. En effet, un objet diffusé sans licence est certes consultable par les tiers, ce qui constitue une forme minimale d’ouverture, mais ses modalités de réutilisation ne sont pas connues. Le choix final de la licence appartient à ceux qui rendent publics leur production, dans le respect du décret n° 2017-638 (Premier Ministre, 2017) [1].)).
Au-delà d’une licence, les dispositifs de publication, d’hébergement et d’archivage des documents et productions ont vocation à se conformer aux critères d’exemplarité, définis par le Comité pour la Science ouverte (2019).
Le Comité pour la science ouverte recommande à toutes les instances et institutions ayant des activités d’évaluation de discuter, diffuser et d’adapter ces bonnes pratiques à leur contexte. Cela inclut notamment les organismes de financement de la recherche, les instances de publication et d’évaluation. Les communautés et institutions demeurent souveraines dans leurs adaptations de ces recommandations, notamment dans l’agrégation, la qualification et la hiérarchisation des types de productions et documents. Le Comité pour la science ouverte attend une transparence de ces opérations, et notamment la justification des raisons pour lesquelles certaines productions ou activités ne seraient pas pris en compte dans leurs évaluations.
Contact
Ce document a vocation à être enrichi et mis à jour. Pour le commenter, écrivez à coso@recherche.gouv.fr
Bibliographie citée et documents utilisés
Comité pour la Science ouverte (2019). Critères d’exemplarité en vue de financements par le Fonds national pour la science ouverte via les plateformes, infrastructures et contenus éditoriaux. Disponible sur : ▻https://www.ouvrirlascience.fr/criteres-dexemplarite-financements-fonds-national-science-ouverte
Commission européenne (2017). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science Practices Rewards, incentives and/or recognition for researchers practicing Open Science, 2017. Disponible sur : ▻https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/ospp_rewards_wg03112017.pdf
DORA (2012). San Francisco Declaration on Research Assessment. Disponible sur : ▻https://sfdora.org/read
HCERES, Guides des produits de la recherche, 2019. Disponible sur : ▻https://www.hceres.fr/fr/guides-des-produits-de-la-recherche-et-activites-de-recherche-0
Hicks, D., Wouters, P., Waltman, L., de Rijcke, S., & Rafols, I. (2015). The Leiden Manifesto for research metrics. Nature, 520, pp. 429-431. Disponible sur : ▻http://www.leidenmanifesto.org
McKiernan EC, Schimanski LA, Muñoz Nieves C, Matthias L, Niles MT, Alperin JP. (2019). Use of the Journal Impact Factor in academic review, promotion, and tenure evaluations. PeerJ Preprints DOI : 10.7287/peerj.preprints.27638v2
Premier Ministre (2017). Décret n° 2017-638 du 27 avril 2017 relatif aux licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques et aux modalités de leur homologation, JORF n°0100 du 28 avril 2017. Disponible sur : ►https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034502557&categorieLien=id
Bibliographie indicative pour aller plus loin
European Commission. (2016). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science practices. Disponible sur : ▻https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/os_rewards_wgreport_final.pdf
Krzton, A. (2019). Support Scholars Who Share : Combating the Mismatch between Openness Policies and Professional Rewards. In ACRL 2019 (pp. 578–586). ACRL. Disponible sur : ▻http://aurora.auburn.edu/handle/11200/49374
Nichols, D. M., Twidale, M. B., (2017). Metrics for Openness. JASIST 68 (4), 1048–1060.
Disponible sur : ▻https://researchcommons.waikato.ac.nz/bitstream/handle/10289/10842/nichols-metrics-openness-jasist.pdf
Turckheim, E. de, Legouy, É. L., & Leclerc, L.-A. (2016). EREFIN Groupe de travail inter-établissements sur l’évaluation de la recherche finalisée. Rapport. Disponible sur : ▻https://prodinra.inra.fr/?locale=fr#!ConsultNotice:352302
Wynne, R. (2019). Using ORCID to Re-imagine Research Attribution. Disponible sur : ▻https://orcid.org/blog/2019/07/25/using-orcid-re-imagine-research-attribution
▻https://www.ouvrirlascience.fr/types-de-documents-productions-et-activites-valorisees-par-la-scienc
swissuniversities et Elsevier concluent un accord pilote #Read&Publish
swissuniversities a conclu un nouvel accord pilote de transformation avec Elsevier pour l’accès à la recherche et la publication en Open Acess en Suisse.
L’#accord est le résultat de négociations organisées par le #Consortium_des_bibliothèques_universitaires_suisses (#CSAL) et Elsevier, une entreprise d’analyse d’informations spécialisée dans les domaines de la science et de la santé. Yves Flückiger, Président de swissuniversities et chef de l’équipe de négociation, a déclaré : « Nous nous sommes engagés à réaliser l’Open Access complet au plus tard en 2024, et cet accord est une étape importante en vue d’atteindre cet objectif. »
Par conséquent, toutes les institutions membres de swissuniversities et les autres institutions membres du Consortium CSAL, de même que leurs chercheurs affiliés en Suisse auront un accès continu à Freedom Collection et ScienceDirect, la plate-forme leader d’Elsevier consacrée à la littérature scientifique revue par les pairs. Par le biais de ScienceDirect, les chercheurs affiliés aux institutions membres du Consortium CSAL peuvent accéder à 16 millions de publications provenant de plus de 2500 revues publiées par Elsevier et ses sociétés partenaires. Par ailleurs, ils seront en mesure de publier en Open Access de la majorité des revues gold et hybrid pour atteindre 100% en 2023.
Il s’agit là d’une étape décisive dans la stratégie Open Access de swissuniversities, qui a pour objectif d’atteindre 100% d’Open Access au plus tard en 2024. Cet accord sur quatre ans conclu par le CSAL est le premier signé avec un éditeur majeur sur le plan national et il va soutenir toutes les institutions académiques et de recherche en Suisse dans leur transition vers l’Open Access.
Cet accord a été publié et est disponible sur la page d’accueil du Consortium des bibliothèques universitaires suisses : ▻https://consortium.ch/wp_live/wp-content/uploads/2020/05/Elsevier_agreement_2020-2023.pdf
Vous trouverez plus d’informations au sujet de la portée de l’accord pilote sur www.elsevier.com.
▻https://www.swissuniversities.ch/fr/actualite/communiques-de-presse/swissuniversities-et-elsevier-concluent-un-accord-pilote-readpubli
« L’argent public doit aller à la recherche, pas aux éditeurs »
La signature fin mai d’un accord pilote entre swissuniversities et l’éditeur Elsevier marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale suisse sur l’open access. Son objectif : que la totalité des publications scientifiques financées par des fonds publics soient en accès libre en 2024
Le 26 mai, swissuniversities annonçait la signature d’un accord Read & Publish avec l’éditeur Elsevier, valable dès janvier et pour une durée de quatre ans (2020-2023). L’accès aux publications scientifiques est ainsi garanti et les chercheurs et chercheuses de la communauté académique suisse ne paieront plus de frais de publication chez cet éditeur (à l’exception de certains titres). Cet accord est le premier résultat de longues négociations initiées en 2018 avec les principaux éditeurs scientifiques – Elsevier, Springer Nature et Wiley –, dans le cadre de la stratégie nationale suisse sur l’open access.
Président de swissuniversities, le recteur de l’UNIGE, Yves Flückiger, a mené ces discussions pour la Suisse. Il explique : « Chaque année, les dépenses annuelles pour les abonnements aux revues scientifiques augmentaient de 3% à 5%, sans véritable hausse des prestations. Ce coût n’était plus supportable pour les universités, en Suisse comme ailleurs. Pour mettre fin à cette croissance et pour développer la publication en open access, l’Allemagne s’est très rapidement profilée sur le chemin des négociations, suivie par les pays du nord de l’Europe, puis par la Suisse. »
Une position dominante à combattre
La signature de cet accord, longuement négocié avec Elsevier, réjouit le président de swissuniversities : « L’argent public devient rare et il doit être utilisé le plus efficacement possible, pour favoriser la recherche et non pas pour soutenir les éditeurs. Maintenant qu’une impulsion a été donnée avec un premier grand éditeur, les autres vont suivre, ce qui devrait nous mener vers l’open access intégral en 2024. » Un accord avec Springer Nature est d’ailleurs à bout touchant – des points de détail restent encore à régler – et celui avec Wiley devrait être signé cette année encore, promet le négociateur. « Dans ce bras de fer avec les éditeurs, nous étions prêts à ce que les chercheurs et chercheuses suisses soient coupées de l’accès à ces revues pourtant essentielles. C’était un pari risqué, mais il n’y a pas eu de levée de boucliers de la communauté académique. Ma plus grande crainte était qu’une institution décide de négocier individuellement pour garantir ce service à ses membres, mais personne n’a fait cavalier seul. Notre position unanime et soudée a été décisive. L’accord, d’un montant global de 13,8 millions d’euros, couvre la publication, en 2020, de 2850 articles en open access, un nombre qui ne cessera de croître par la suite pour atteindre 100% en 2024 pour toute la communauté académique suisse. Il s’agit maintenant d’encourager les chercheurs et chercheuses qui publient chez Elsevier à le faire en Open Access. »
Si de nombreux observateurs ont longtemps déploré la position de force détenue par certains grands éditeurs grâce à quelques revues clés dans lesquelles tout le monde souhaite être publié, Yves Flückiger souligne également la responsabilité des universités dans la constitution de ce quasi-monopole. « La manière d’évaluer les dossiers des jeunes chercheurs et chercheuses doit aujourd’hui être revue, explique le recteur. Il faut sortir du côté métrique des facteurs d’impact des revues, en utilisant d’autres dimensions pour évaluer la qualité de la recherche. »
Négocier à l’échelle européenne
Par ailleurs, les universités ont beaucoup insisté pour rendre ces accords transparents, un élément qui reste toutefois délicat pour des éditeurs habitués à imposer une clause de confidentialité. Mais le recteur observe de plus en plus d’échanges d’informations entre les consortiums de négociation en Europe. « Si l’on pouvait négocier à l’échelle européenne, la Suisse serait probablement l’un des grands gagnants de l’opération, car les coûts de publication (Article Processing Charges (APC)) ne sont actuellement pas identiques pour chaque pays », précise Yves Flückiger.
▻https://www.unige.ch/lejournal/ejournal/ejournal-08/negociations-editeurs
Compteurs communicants : un déploiement massif serait inutile, coûteux et dangereux - Le Soir Plus
▻http://plus.lesoir.be/149108/article/2018-04-04/compteurs-communicants-un-deploiement-massif-serait-inutile-couteux-et-d
Le projet de déploiement massif des compteurs communicants a certainement beaucoup d’avantages pour les lobbys sectoriels, mais guère pour les consommateurs. Ce sont pourtant eux qui en subiront pleinement les coûts et les inconvénients. Si certaines situations peuvent justifier l’installation d’un compteur communicant, les priorités tant sociales qu’écologiques, sont ailleurs. — Permalink
#Energie - Il faut une commission d’enquête parlementaire Electragate | Toute la lumière - Plateforme citoyenne
▻http://www.toutelalumiere.be
Rien qu’en 2016, chez ORES, 200 millions payés en trop à Electrabel avec la « complicité » de 200 élus. (bien plus que PUBLIFIN). Le dossier expliqué dans une vidéo de 3 minutes ▻https://www.youtube.com/watch?v=yB3B--F60dk
des rémunérations qui posent problème au niveau des intercommunales. (dont 9,5 millions de stock options pour les 8 cadres) le prix de l’énergie est trop élevé (dont le prix du transport et distribution // Hollande, France...). des questions restent sans réponse en #wallonie (ORES), à Bruxelles et en Flandre (EANDIS) sur des opérations financières. les politiques ne voudraient pas d’une commission d’enquête Electragate / ORES, pourquoi ?
Nous, citoyens, demandons l’ouverture d’une Commission d’enquête parlementaire sur le dossier Electragate/ORES et les 7 intercommunales pures de (...)
Ce que les scandales Publifin et Samusocial révèlent de la crise politique en #Belgique
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/010717/ce-que-les-scandales-publifin-et-samusocial-revelent-de-la-crise-politique
Une série de scandales bouscule le parti socialiste belge, menacé d’implosion. Pour comprendre l’onde de choc de ces affaires complexes, Mediapart s’est entretenu avec deux acteurs de premier plan, le journaliste David Leloup, à l’origine des révélations sur Publifin à Liège, et Christophe Van Gheluwe, fondateur du site Cumuleo, qui traque les cumuls d’élus dans le royaume.
#International #Bruxelles #CDH #Corruption #Elio_Di_Rupo #MR #Paul_Magnette #PS #PTB #Transparence #Wallonie #Yvan_Mayeur
En direct des Marches des Acteurs des Temps Présents
▻http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/en-direct-des-marches-des-acteurs-des-temps-presents
Dès le 20 mai 2017 prochain, deux marches s’élanceront, l’une de Liège, l’autre de Tournai pour aboutir à Bruxelles et organisées par les Acteurs des Temps Présents. L’une s’appelle la #marche des #communs, l’autre la marche des réparations. La première ira rencontrer des situations qui compliquent l’avenir qui vient, là par exemple où les intérêts de quelques-uns mettent en péril le bien commun de tous. La deuxième s’en ira créer des situations de reprise en mains de l’espace public, là où ce qui prospère est la pauvreté et les appauvrissements. Ces marches seront en partie diffusées en direct en vidéo, afin que vous puissiez suivre les débats du soir mais aussi les actions du jour.
Ce mardi 23 mai, le studio volant se pose à Durbuy, journée-étape de la Marche des Communs.
Programme de la journée :
Nous quittons (...)
#wallonie
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/en-direct-des-marches-des-acteurs-des-temps-presents_03640__1.mp3
Entrevue du paysan Fabian Renaud de la Ferme Renaud à Bourdon, qui a pu s’acheter une partie de ses terres grâce à la coopérative Terre-en-vue - En direct des Marches des Acteurs des Temps Présents
▻http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/en-direct-des-marches-des-acteurs-des-temps-presents-2
Dès le 20 mai 2017 prochain, deux marches s’élanceront, l’une de Liège, l’autre de Tournai pour aboutir à Bruxelles et organisées par les Acteurs des Temps Présents. L’une s’appelle la #marche des #communs, l’autre la marche des réparations. La première ira rencontrer des situations qui compliquent l’avenir qui vient, là par exemple où les intérêts de quelques-uns mettent en péril le bien commun de tous. La deuxième s’en ira créer des situations de reprise en mains de l’espace public, là où ce qui prospère est la pauvreté et les appauvrissements. Ces marches seront en partie diffusées en direct en vidéo, afin que vous puissiez suivre les débats du soir mais aussi les actions du jour.
Ce mercredi 24 mai, le studio volant se pose à Bourdon, journée-étape de la Marche des Communs.
Programme de la journée :
Partant de (...)
#agriculture #pauvreté #alimentation2017 #wallonie
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/en-direct-des-marches-des-acteurs-des-temps-presents-2_03642__0.mp3
Les hôpitaux wallons vont perdre un quart de leurs lits _ Les Echos.be François-Xavier Lefèvre
Le gouvernement wallon espère ainsi économiser une centaine de millions d’euros dans le financement des infrastructures hospitalières. Reste à savoir ce que fera le Fédéral de son côté !
À l’instar du Fédéral qui entend rationaliser le secteur en imposant aux hôpitaux des regroupements par réseau, la Région wallonne suit le mouvement. À son niveau. Depuis la sixième réforme de l’état, le sud du pays est responsable du financement des infrastructures hospitalières de 38 hôpitaux (non universitaires) et 20 hôpitaux psychiatriques.
Concrètement, « la Wallonie peut inciter à une diminution du nombre de lits, à une meilleure utilisation des outils et à une meilleure articulation des activités et des collaborations entre hôpitaux via cette compétence sur les infrastructures hospitalières », explique le cabinet du ministre de la Santé Maxime Prévot (cdH).
Voilà pour la théorie ! Sur le terrain, les choses se mettent tout doucement en place. Héritier de cette importante matière, le gouvernement PS-cdH a déjà affiché une partie de ses ambitions en déclarant vouloir diminuer de 25% le nombre de lits dans les hôpitaux dans les prochaines années. « On constate un nombre relativement important de lits hospitaliers agréés qui ne sont pas occupés. L’objectif est une réduction progressive du nombre de lits afin d’aboutir à une utilisation adéquate de l’infrastructure en fonction des besoins de la population. »
. . . . . .
La suite : ▻http://www.lecho.be/economie_politique/belgique_wallonie/Les_hopitaux_wallons_vont_perdre_un_quart_de_leurs_lits.9848344-3156.art?ckc=1
#Hôpital #Santé #néo_libéralisme #Wallonie #PS #CDH #Assassins
#Paul_Magnette : « Dans l’intérêt de l’Europe, il faut parfois lui désobéir »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/101116/paul-magnette-dans-l-interet-de-l-europe-il-faut-parfois-lui-desobeir
Paul Magnette à Bruxelles le 27 octobre 2016, en pleine crise du #CETA. © Reuters / Yves Herman Dans un entretien à Mediapart, le ministre-président wallon Paul Magnette tire les leçons de la victoire de #Donald_Trump pour la #social-démocratie et revient en longueur sur les coulisses de sa bataille contre le CETA. « Ce que les démocrates ont subi aux États-Unis, les sociaux-démocrates en #europe peuvent le subir exactement de la même manière », met-il en garde. Le socialiste belge plaide pour une gauche plus offensive sur les questions commerciales.
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#libre-échange : la tentation autoritaire
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Pressé d’effacer l’affront wallon, le conseil européen a prévu de signer le traité de libre-échange avec le #Canada, dès dimanche. L’épisode a cependant souligné un complet divorce avec la société civile européenne. Le temps de la mondialisation heureuse est achevé.
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#libre-échange : après l’accord belge, le #Conseil_européen veut encore croire au #CETA
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© Reuters Après avoir dû annuler la signature du traité de libre-échange avec le Canada, le conseil européen espère possible de le ratifier rapidement, après l’annonce d’un accord entre toutes les parties belges. Mais les difficultés demeurent très nombreuses. Surtout, la révolte wallonne a soulevé une vague de contestation dans toute l’Europe.
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