• #Green_Border

    Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Green_Border
    https://www.youtube.com/watch?v=5ufcsLA7xow


    #frontières #Biélorussie #asile #migrations #réfugiés #Pologne #forêt #mourir_aux_frontières #violence #push-backs #refoulements #instrumentalisation_de_la_migration #zone_frontalière #film #cinéma #Agnieszka_Holland #solidarité #marécage #zone_interdite #état_d'urgence #zone_d'exclusion

    –---
    ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements ou autres pratiques de contrôles migratoires :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • Mort de Damo Suzuki, chanteur mythique et mystique de Can
    https://www.liberation.fr/culture/musique/mort-de-damo-suzuki-chanteur-mythique-et-mystique-de-can-20240210_OJ3DUN6

    L’étrange destin de ce Japonais ambitionnant adolescent de « faire des bandes dessinées » s’est tramé une après-midi de mai 1970 sur un trottoir de Munich. Lâché par son chanteur américain Malcolm Mooney, par ailleurs sculpteur, qui file une sévère dépression, les membres du groupe #Can se traînent de bistrot en bistrot en maudissant leur sort avec pour horizon quatre concerts à assurer dans une boîte de la ville, le Blow Up. Czukay ramasse alors littéralement sur le trottoir un jeune musicien des rues qui avait entrepris de les coller depuis des heures et l’invite à chanter avec eux.

    Can est alors déjà un groupe important, monté par deux élèves (Czukay et Irmin Schmidt, claviériste) du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen et qui a déjà laissé un classique derrière lui, Monster Movie, le tout premier jalon avec Phallus Dei d’Amon Düül d’une musique rock authentiquement allemande, où la violence et les libertés que s’accordent les musiciens apparaissent comme décuplés. Czukay racontait ainsi la soirée qui suivit : « Au début, Damo chanta de façon dramatique, mais assez paisible. Il était extrêmement concentré. Et puis d’un seul coup, il bondit comme un samouraï, agrippa le micro et se mit à hurler en direction du public. Cela énerva tellement les gens qu’ils commencèrent à se taper dessus, il y eut une bagarre générale et presque tout le monde s’est enfui. A la fin, il ne restait que quelques fans inconditionnels et enthousiastes, trente Allemands, trente Américains, pour qui on joua la suite. Ce fut magnifique, l’un de nos meilleurs concerts. » La musique du groupe venait de changer du tout au tout.

    Damo Suzuki est un voyageur, un peu artiste dans l’âme, un peu autre chose. Il a quitté le Japon pour l’Europe très tôt et dort sous les ponts, une expérience qu’il conseillera dans la quasi-totalité des interviews sur lesquelles on a mis la main et dont il gardera un souvenir émerveillé. Difficile de savoir s’il portait cette vision en lui ou si la rencontre avec le groupe allemand l’a cristallisée : Suzuki va alors se vivre comme une sorte de média, traduisant pour ceux qui peuplent ce bas monde des visions mystiques qui irriguent son cerveau depuis des univers parallèles. La musique du groupe agit alors sur lui comme une drogue, une amphétamine psychique qui lui permet d’aller chercher ce qu’il doit ramener.

    Le musicien et critique anglais Julian Cope verra dans sa voix et sa présence « une mélancolie », « une insistante sensualité » qui manquait aux autres. Communément considéré comme le chef-d’œuvre du groupe et véritable Sacre du Printemps de la musique psychédélique d’où qu’elle vienne, Tago Mago marque aussi le début de la fin pour l’association entre Suzuki et Can. La puissance abrasive et volontairement terne (il faut jouer monotone car la vie des gens est monotone) du groupe et les douces lumières allumées puis éteintes par leur chanteur ne pouvaient pas non plus s’accorder éternellement. « Il y a des moments où je me perds et me tourne vers l’autre monde, expliquait Suzuki en 2001. Parfois, je suis un chaman. J’ai l’impression que les voix que j’utilise ne sont pas les miennes. Connaissez-vous le théologien et scientifique suédois [du XVIIIe siècle] Emanuel Swedenborg ? Il a voyagé dans le monde après sa mort, s’est rendu au paradis mais aussi en enfer et a rédigé des rapports. Il y a été plusieurs fois. Moi, je suis très concentré comme un chaman, au moment de son contact avec la mort et après. »

    Volant assurément trop haut pour Can, Suzuki partit en 1973 après Future Days sur lequel il joue « à l’eau et aux sacs de sable ». Le groupe ne s’en remit pas et lui non plus. Suzuki n’a jamais quitté l’Allemagne, travaillant comme employé d’hôtel, exportateur de voitures anciennes ou même terrassier. Un premier cancer le rattrapera en 1983, ce qui coïncide avec son retour en musique au sein d’un groupe taillé sur mesure, Damo Suzuki’s Network. Si le plaisir de jouer s’entend toujours, l’intensité et les aspérités qui ont gouverné sa première carrière l’ont complètement déserté, ce qui permet rétrospectivement de mesurer le dévouement et l’esprit de corps dont les musiciens de Can avaient su faire preuve pour « porter » Suzuki vers sa vérité à lui.

  • Projet d’#A69 : opération des forces de l’ordre avant une mobilisation prévue ce week-end
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/09/projet-d-a69-operation-des-forces-de-l-ordre-avant-une-mobilisation-prevue-c


    Un homme arrêté par les gendarmes à Saïx, le 9 février 2024. LIONEL BONAVENTURE / AFP

    Les opposants au projet d’#autoroute Toulouse-Castres s’affairaient à préparer deux journées de mobilisation prévues samedi et dimanche, installant toilettes sèches et fléchage sur un terrain privé, lorsqu’un escadron de gendarmes s’est déployé à proximité de la ZAD (zone à défendre) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, à la sortie de Castres.
    Selon les organisateurs, les forces de l’ordre désiraient perturber à l’avance « La Cabanade », nom de cette mobilisation qui prévoit ateliers, tables rondes et même des concerts tout le week-end. Les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP), ayant pu s’approcher à une vingtaine de mètres malgré le dispositif de la gendarmerie, ont assisté à deux interpellations ainsi qu’à des tirs de gaz lacrymogène.
    Vers 17 heures, gendarmes et services de voirie de la ville avaient dégagé la plupart des palettes et autres chariots barrant la petite route qui borde la parcelle où sont installés les opposants, proche du tracé de l’autoroute qui doit relier Toulouse et Castres.

    #écologie

    • La militante écologiste Greta Thunberg attendue dans le Tarn à La Cabanade des opposants à l’A69
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/10/la-militante-ecologiste-greta-thunberg-attendue-dans-le-tarn-a-la-cabanade-d

      Malgré l’#interdiction de la #manifestation et l’intervention des forces de l’ordre vendredi à proximité du lieu de rassemblement, les opposants au projet d’autoroute A69 devraient recevoir un renfort de poids avec la venue attendue à La Cabanade du Tarn de la militante écologiste Greta Thunberg, samedi 10 février.
      Evoquée depuis vingt-quatre heures, la présence samedi sur la zone à défendre (#ZAD) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, de cette figure mondiale de la lutte contre le #réchauffement_climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam, qui fait partie des groupes opposés à la construction de l’autoroute devant relier Toulouse à Castres.
      « Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », a affirmé le collectif, alors que le mouvement de protestation semblait s’essouffler ces derniers mois et que « 45 % du budget » du chantier a été engagé et « 95 % du déboisement » effectué, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La Zone d’intérêt » : à côté d’Auschwitz, une obscène tranquillité

  • Pénurie de #foncier à urbaniser : de Toulouse à Bourg-en-Bresse, les 20 villes les plus touchées, selon une étude
    https://www.banquedesterritoires.fr/penurie-de-foncier-urbaniser-de-toulouse-bourg-en-bresse-les-20
    https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2024-02/Chantiers_%C3%A0_la_Cartoucherie+%281%29.jpg

    Quelles vont être les conséquences de la sobriété foncière imposée par l’objectif de zéro #artificialisation nette (#ZAN) sur les métropoles et les agglomérations ? Pour le cabinet de conseil en immobilier professionnel Arthur Loyd, 113.000 hectares vont manquer en France d’ici 2030 pour répondre aux besoins de logement et de développement des territoires. Et selon des chiffres extraits de la septième édition de son baromètre sur l’attractivité des métropoles et des agglomérations, ce sont justement les territoires les plus dynamiques en termes de #croissance_démographique et/ou de progression de l’emploi qui vont pâtir le plus de la rareté du foncier.

    […] Alors que selon l’Insee, le nombre de ménages devrait continuer de croître, passant de près de 30 millions en 2018 à 34 millions en 2050, de nouveaux besoins en logements, services et équipements vont apparaître, dans un contexte de rareté foncière. « L’augmentation des coûts de l’immobilier va représenter une problématique durable pour les Français, alors que le #logement est d’ores et déjà le premier poste de dépenses des ménages », souligne Cevan Torossian.

    Autre sujet de premier ordre, pour Arthur Loyd : le besoin de foncier lié à la #réindustrialisation, alors que 12,8 milliards d’euros ont été investis au premier semestre 2023 dans les filières vertes. Selon l’étude, les territoires localisés hors des métropoles, qui seront demain les premiers touchés par les contraintes de sobriété foncière, concentrent aujourd’hui les trois quarts du volume total investi. Tous secteurs confondus, 22.000 hectares devraient être nécessaires pour permettre la réindustrialisation du pays, selon le rapport remis par le préfet Rollon Mouchel-Blaisot en juillet dernier.

    #urbanisation

  • Google says spyware vendors behind most zero-days it discovers
    https://www.bleepingcomputer.com/news/security/google-says-spyware-vendors-behind-most-zero-days-it-discovers

    Intéressant sur le processus de fabrication du capitalisme de la menace (un pas de plus dans le capitalisme de surveillance).
    Mais quand c’est google qui veut s’en prendre aux entreprises qui vendent des logiciels espions, on ne peut s’empêcher de penser qu’ainsi, ce serait Google qui serait le seul à savoir des choses sur ses utilisateurs. De là à en profiter ? Certainement pas, voyons, un monopole comme ça est plus grand qu’un service public, n’est-ce pas ?

    Commercial spyware vendors (CSV) were behind 80% of the zero-day vulnerabilities Google’s Threat Analysis Group (TAG) discovered in 2023 and used to spy on devices worldwide.

    Zero-day vulnerabilities are security flaws the vendors of impacted software do not know about or for which there are no available fixes.

    Google’s TAG has been following the activities of 40 commercial spyware vendors to detect exploitation attempts, protect users of its products, and help safeguard the broader community by reporting key findings to the appropriate parties.

    Based on this monitoring, Google has found that 35 of the 72 known in-the-wild zero-day exploits impacting its products over the last ten years can be attributed to spyware vendors.

    “This is a lower-bounds estimate, as it reflects only known 0-day exploits. The actual number of 0-day exploits developed by CSVs targeting Google products is almost certainly higher after accounting for exploits used by CSVs that have not been detected by researchers, exploits where attribution is unknown, and cases where a vulnerability was patched before researchers discovered indications of exploitation in-the-wild.” - Google

    Those spyware vendors use the zero-day flaws to target journalists, activists, and political figures as directed by their customers, including governments and private organizations.

    Some notable CSVs highlighted in Google’s report are:

    Cy4Gate and RCS Lab: Italian firms known for the “Epeius” and “Hermit” spyware for Android and iOS. The former acquired the latter in 2022, but operate independently.
    Intellexa: Alliance of spyware firms led by Tal Dilian since 2019. It combines technologies like Cytrox’s “Predator” spyware and WiSpear’s WiFi interception tools, offering integrated espionage solutions.
    Negg Group: Italian CSV with international reach established in 2013. It is known for “Skygofree” malware and “VBiss” spyware, targeting mobile devices through exploit chains.
    NSO Group: Israeli firm famous for Pegasus spyware and other sophisticated espionage tools. It continues operations despite sanctions and legal issues.
    Variston: Spanish CSV providing tailored security solutions. It collaborates with other vendors for zero-day exploits and is linked to the Heliconia framework, expanding in the UAE.

    These vendors sell licenses to use their products for millions of dollars, allowing customers to infect Android or iOS devices using undocumented 1-click or zero-click exploits.

    Some of the exploit chains utilize n-days, which are known flaws for which fixes are available, yet patching delays still make them exploitable for malicious purposes, often for extended periods.

    Google says that CSVs have grown very aggressive in their hunt for zero-days, developing at least 33 exploits for unknown vulnerabilities between 2019 and 2023.

    In the appendix of Google’s detailed report, one can find a list of 74 zero-days used by 11 CSVs. Of those, the majority are zero-days impacting Google Chrome (24) and Android (20), followed by Apple iOS (16) and Windows (6).

    When white-hat researchers discover and fix the exploited flaws, CSVs often incur significant operational and financial damage as they struggle to reconstruct a working alternative infection pathway.

    “Each time Google and fellow security researchers discover and disclose new bugs, it causes friction for CSVs and costs them development cycles,” says Google.

    “When we discover and patch vulnerabilities used in exploit chains, it not only protects users, but prevents CSVs from meeting their agreements to customers, preventing them from being paid, and increasing their costs to continue operating.”

    However, this is not enough to stop the proliferation of spyware, as the demand for these tools is strong, and the contracts are too lucrative for CSVs to give up.

    Google calls for more action to be taken against the spyware industry, including higher levels of collaboration among governments, the introduction of strict guidelines that govern the use of surveillance technology, and diplomatic efforts with countries hosting non-compliant vendors.

    Google is proactively countering spyware threats through solutions like Safe Browsing, Gmail security, the Advanced Protection Program (APP), and Google Play Protect, as well as by maintaining transparency and openly sharing threat information with the tech community.

    #Google #Logiciels_espions #Cybersécurité #Zero_days

  • Opinion | Boeing Is Missing Much More Than Four Door Bolts - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/02/06/opinion/thepoint#boeing-door-bolts

    Cette affaire Boeing est un révbélateur de la manière dont le capitalisme néolibéral est devenu une manière de singer dans tous les domaines les pratiques du capitalisme numérique. Go fast and break things, soyez agiles, on apprend des erreurs... Une bascule radicale de la culture des ingénieurs vers les pratiques des auditeurs et des commerciaux.

    There it is, the probable answer to why the exit door plug on the Boeing 737 Max Alaska Airlines flight blew out in the air. A National Transportation Safety Board preliminary report on the incident, released today, says that four bolts on the door plug were missing.

    Those four bolts, which prevent the door from sliding up, are removed on purpose when mechanics have to take the door off for maintenance or inspection, as was done last September, according to the report. But somehow, when the installation was over, they weren’t there. No bolts — nothing to stop the door from sliding up and then off.

    Preliminary N.T.S.B. reports like this one focus on establishing facts rather than spelling out who was at fault, which will wait for the final report. But this plane was practically new, and the Boeing chief executive, David Calhoun, has already acknowledged that it was a “quality escape” that caused the blowout.

    Everything so far indicates that Boeing is a company plagued by shoddy quality control. Just yesterday, it disclosed that a supplier had found “two holes may not have been drilled exactly to our requirements” on about 50 unfinished Boeing 737 Max planes, requiring more work on the planes and delaying their delivery.

    How could all this happen?

    This morning, before heading to Capitol Hill to testify before the House Transportation Committee, the F.A.A. administrator Mike Whitaker stopped by CNBC to discuss everything the agency has done to try to get ahead of this: slowing Boeing production lines, revoking certain exemptions, getting more inspectors on the ground, etc.

    But he also said something that really goes to the heart of the matter. Pressed by the host about the root causes, Whitaker said, “The system is designed really as an audit system, and I think that hasn’t worked well enough.”

    Our airline safety system assumes that airplane manufacturers are also deeply invested in upholding safety standards, so the F.A.A. oversight focuses on identifying new problems, improving existing systems and auditing to make sure existing standards are properly upheld.

    What happens if a company instead focuses more on what it could get away with in terms of cost-cutting?

    That’s how we get to a world where audits alone will not have “worked well enough.” The missing bolts may have caused the door to blow out, but it’s the missing corporate ethos that we should examine to understand the root cause.

    #Boeing #Zeynep_Tufekci

  • Widening inequities : #immunization Agenda 2030 remains “off-track”
    https://redasadki.me/2024/02/05/widening-inequities-immunization-agenda-2030-remains-off-track

    The WHO Director General’s report to the 154th session of the Executive Board on progress towards the #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) goals paints a “sobering picture” of uneven global recovery since #COVID-19. As of 2022, 3 out of 7 main impact indicators remain “off-track”, including numbers of #zero-dose children, future deaths averted through vaccination, and outbreak control targets. Current evidence indicates substantial acceleration is essential in order to shift indicators out of the “off-track” categories over the next 7 years. While some indicators showed recovery from pandemic backsliding, the report makes clear these improvements are generally insufficient to achieve targets set for 2030. While some indicators have improved from 2021, overall performance still “lags 2019 levels” (...)

    #Global_health #equity #IA2030 #Tedros_Adhanom_Ghebreyesus #World_Health_Organization

  • Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/01/30/opinion/thepoint#tech-hearings-transparency

    Zeynep Tufekci
    Feb. 1, 2024, 1:02 p.m. ETFeb. 1, 2024
    Feb. 1, 2024

    Zeynep Tufekci

    Opinion Columnist
    We Need Information, Not Apologies, From Tech Companies

    At the Senate Judiciary Committee hearings on Wednesday on online child sexual exploitation, perhaps the most dramatic moment came when Mark Zuckerberg, the C.E.O. of the company that owns Facebook and Instagram, turned around and stood up to face parents holding up photos of their children who had died by suicide after sexual abuse or extortion via a social media platform.

    “I’m sorry for everything you have all been through,” Zuckerberg said to them.

    Here, reasonable voices might intervene. An unbearable tragedy, certainly, they might say, but such tragedies have occurred before social media came along. Let’s not lose proper historical and individual context when talking about the mental health and well-being of children, they might point out.

    All of that is technically correct, but fundamentally wrong. And one senator got to the heart of it.

    “Platforms need to hand over more content about how the algorithms work, what the content does and what the consequences are, not at the aggregate, not at the population level, but the actual numbers of cases so we can understand the content,” said Senator Chris Coons, Democrat of Delaware. He said he was sponsoring a bill with that requirement, setting new standards for disclosure and transparency, and posed the question forthrightly for Zuckerberg and the C.E.O.s of TikTok, Snap, X and Discord:

    “Is there any one of you willing to say now that you support this bill?”

    The answer was … silence. Crickets. Not one C.E.O. would commit. “Mr. Chairman, let the record reflect a yawning silence from the leaders of the social media platforms,” Coons noted, with resignation.

    The platforms have nearly absolute immunity as an industry. Thanks to Section 230, they generally cannot be sued and held liable for tragic events even if they were facilitated by their product; they get to keep all the profits made from these products. And yet when the public asks for meaningful transparency and data — so that it’s not just an appeal to emotion that results in legislation — the public is told, basically, to pound sand.

    We wouldn’t accept this from any other industry, and we should not accept it from technology companies. And that’s the most important point anyone should make until legislators start passing bipartisan bills that force meaningful transparency on these companies, which could finally allow proper accountability and reasonable oversight.

    #Zeynep_Tufekci #Facebook #Enfants

  • One big thing missing from the AI conversation | Zeynep Tufekci - GZERO Media
    https://www.gzeromedia.com/gzero-world-clips/one-big-thing-missing-from-the-ai-conversation-zeynep-tufekci

    When deployed cheaply and at scale, artificial intelligence will be able to infer things about people, places, and entire nations, which humans alone never could. This is both good and potentially very, very bad.

    If you were to think of some of the most overlooked stories of 2023, artificial intelligence would probably not make your list. OpenAI’s ChatGPT has changed how we think about AI, and you’ve undoubtedly read plenty of quick takes about how AI will save or destroy the planet. But according to Princeton sociologist Zeynep Tufekci, there is a super important implication of AI that not enough people are talking about.

    “Rather than looking at what happens between you and me if we use AI,” Tufekci said to Ian on the sidelines of the Paris Peace Forum, “What I would like to see discussed is what happens if it’s used by a billion people?” In a short but substantive interview for GZERO World, Tufekci breaks down just how important it is to think about the applications of AI “at scale” when its capabilities can be deployed cheaply. Tufekci cites the example of how AI could change hiring practices in ways we might not intend, like weeding out candidates with clinical depression or with a history of unionizing. AI at scale will demonstrate a remarkable ability to infer things that humans cannot, Tufekci explains.

    #Intelligence_artificielle #Zeynep_Tufekci

  • Votre compte est restreint pendant 9 jours

    « Monsieur le Comte est restreint... » :-D :-D :-D

    T’inquiètes pas #Zuckerberg #Facebook, ton #compte va être #restreint bien plus longtemps #guignol #reseau_social #asocial #démagogue #politique #communication #moraliste_à_la_mords_moi_le_noeud #seenthis #vangauguin

     :-D ;-D :-D

    Vos publications précédentes ne respectaient pas nos Standards de la communauté. Vous ne pouvez donc pas effectuer certaines actions, comme publier ou commenter.
    14 janv. 2024
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    7 déc. 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    4 nov. 2023
    Votre commentaire ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux

  • Le #Mali, le #Burkina_Faso et le Niger quittent la #Cedeao, la région ébranlée

    Les trois régimes issus de coups d’Etat prennent le risque de compromettre la #libre_circulation des biens et des personnes, et repoussent le retour des civils au pouvoir.

    En décidant de se retirer de la #Communauté_économique_des_Etats_d’Afrique_de_l’Ouest (Cedeao), les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger issus de coups d’Etat prennent le risque de compromettre la libre circulation et repoussent le retour des civils au pouvoir. La Cedeao, organisation économique régionale de quinze pays, s’est opposée aux coups d’Etat ayant successivement porté au pouvoir les militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, imposant de lourdes sanctions économiques au Niger et au Mali.

    En août 2023, elle est allée jusqu’à menacer d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel et libérer le président Mohamed Bazoum renversé. Le dialogue est pratiquement rompu entre l’organisation et les régimes de Bamako, Ouagadougou et Niamey, qui ont créé l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et accusent leurs voisins d’agir sous l’influence de « puissances étrangères », en premier lieu la France, ancienne puissance coloniale dans la région.

    Des élections étaient en théorie prévues au Mali et au Burkina Faso en 2024, censées assurer le retour à un gouvernement civil, préalable exigé par la Cedeao pour lever ses sanctions et rétablir ces pays dans ses instances décisionnelles. Mais les partisans des régimes militaires souhaitent allonger la durée des transitions, invoquant la lutte antidjihadiste. Le nouvel homme fort du Niger, le général Abourahamane Tiani, n’a pas encore annoncé de calendrier de transition.

    « Les Etats de l’AES ont anticipé un débat qui devait venir, celui de la fin des transitions. La sortie de la Cedeao semble remettre au second plan cette question », estime Fahiraman Rodrigue Koné, spécialiste du Sahel à l’Institut des études de sécurité (ISS). « Bien installés dans les palais et devant les délices du pouvoir, ils [les dirigeants des pays de l’AES] veulent s’éterniser dans les fauteuils présidentiels », fustige Le Patriote, quotidien du parti au pouvoir en Côte d’Ivoire.

    L’inquiétude des ressortissants des trois pays

    La Cedeao garantit aux citoyens des pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider. L’annonce du retrait burkinabé, nigérien et malien, suscite donc l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.

    Les trois pays enclavés du Sahel et leurs principaux partenaires économiques côtiers comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont toutefois membres de l’#Union_économique_et_monétaire_ouest-africaine (#Uemoa, huit pays), qui garantit elle aussi en principe la « liberté de circulation et de résidence » pour les ressortissants ouest-africains, ainsi que le dédouanement de certains produits et l’harmonisation des tarifs et des normes, à l’instar de la Cedeao.

    Les conséquences d’un #retrait pourraient être plus marquées aux frontières du Niger et du Nigeria, pays n’appartenant pas à l’Uemoa. Le géant économique d’Afrique de l’Ouest représente plus de la moitié du PIB de la Cedeao et est le premier partenaire économique du Niger dans la région. Les 1 500 kilomètres de frontière qui séparent les deux Etats sont toutefois mal contrôlés et en proie aux attaques des groupes armés. Une part importante des flux échappent aux contrôles douaniers.

    « Même si c’est par la contrebande, les biens et les personnes vont rentrer au Niger. Vous ne pouvez pas séparer Sokoto [nord du Nigeria] de Konni [Niger], c’est un même peuple », assure ainsi Chaïbou Tchiombiano, secrétaire général du Syndicat des commerçants, importateurs exportateurs et grossistes du Niger.

    « Juridiquement, un retrait sans délai n’est pas possible »

    Les régimes du Mali, du Burkina et du Niger ont annoncé leur retrait « sans délai », mais les textes de la Cedeao prévoient qu’une demande doit être déposée par écrit un an avant. La Cedeao a affirmé dimanche qu’elle n’avait pas encore reçu une telle notification. « Juridiquement, un retrait sans délai n’est pas possible. Ces Etats devront trouver une forme d’entente et des négociations iront dans le sens de trouver les moyens de faire ce retrait de manière progressive », estime Fahiraman Rodrigue Koné.

    Alors que les groupes djihadistes progressent au Sahel et jusqu’aux marges des Etats côtiers, « la région se fragmente, devient objet de concurrence géostratégique plus forte, et cela n’est pas une bonne nouvelle pour la stabilité », avertit le chercheur.

    Les vives critiques formulées par ces régimes et leurs partisans à l’encontre du franc CFA, la monnaie commune des pays membres de l’Uemoa, pourraient également conduire les pays de l’AES à quitter cette organisation, et à renoncer à la libre circulation des biens et des personnes en attendant l’émergence d’une #zone_de_libre-échange continentale africaine, encore à l’état de projet.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/29/le-mali-le-burkina-faso-et-le-niger-quittent-la-cedeao-la-region-ebranlee_62
    #fin

    • #18_aprile

      Erano partiti di notte da un porto vicino a Zwara, a ovest di Tripoli, in Libia. Quando alcune ore più tardi la balena aveva cominciato a inabissarsi in un mugghiare di metallo dopo aver urtato per una manovra sbagliata il mercantile portoghese che la Capitaneria di porto di Roma aveva inviato a soccorrerla, quelli rinchiusi nella stiva si erano ammassati gli uni sugli altri, arrampicandosi su quelli che avevano davanti e di fianco per cercare di raggiungere la botola, lassù in alto. In due si erano abbracciati in quell’inferno che era la sala macchine. “Lì dentro si sviluppa un calore tale che neanche il macchinista ci mette spesso piede”, raccontano i Vigili del fuoco che li avevano tirati fuori, un anno dopo. Persino in mezzo ai motori avevano ammassato 65 persone. I mercanti li avevano stipati in ogni interstizio, mille persone pigiate come bestie in 23 metri di barca, e li avevano spediti nel Mediterraneo con due litri d’acqua a testa e senza uno straccio di ancora perché anche il gavone di prua doveva servire per farcene entrare ancora, per aumentare il guadagno. Erano riusciti a metterne 5 per ogni metro quadro.

      –-

      Settecento chilometri senza mangiare
      Bevendo sputi, a farsi bruciare
      Da questo sole feroce riflesso dal mare
      Da questo vento che di giorno scortica e di notte gela
      E rimescola il freddo con la paura

      Che quest’acqua buia, infinita e cattiva
      È più salata dei conti che ci han fatto saldare
      Non cura la sete, marcisce le ossa
      E questa Italia non vuole arrivare
      Questa terra che non ci vuole non si fa trovare

      E questo sarcofago sul mare è un cimitero per ottocento
      Sulla tavola fredda e muta che non finisce di violentare
      A perdita d’occhio e di cuore

      Amore mio, che ti ho lasciata a patire
      Tra la fame, la sete e l’orrore
      Tra gli arti amputati spezzati calpestati
      Le bombe esportate
      I bambini soldati
      Amore mio ascoltami bene: tu non morire che ti vengo a salvare
      Appena finisce questo mare io ti vengo a salvare

      E a noi ricchi senza pudore
      Ce lo spiega la televisione
      Un mantenuto ignorante e cafone
      Con la felpa e il ghigno arrogante
      Ce lo spiega lui cosa dobbiamo pensare
      Di questa gente che prende il mare
      Per provare a non morire

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67661&lang=it
      https://www.youtube.com/watch?v=BpCkiqp6zNs&t=64s


      #chanson #musique #musique_et_politique #naufrage #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #18_avril_2015 #mourir_en_mer

      #commémoration #Libye #Méditerranée #mer_Méditerranée #Zouara

  • [La Dkassette] La Dkassette - Février 2024
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024

    Pour cette Dkassette de février nous accueillons à notre bord Sarah, venue nous parler du cycle de ciné-rencontres « #palestine-Israël » que proposera #zintv au #dk à partir du 15 de ce mois, sans oublier de retrouver le #dkagenda des activités et événements à venir au 70b rue de Danemark que nous présente Camille,

    Bonne écoute à tou.te.s !

    #israël #aadtp #israël,palestine,zintv,dk,aadtp,dkagenda
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-dkassette/la-dkassette-fevrier-2024_17246__1.mp3

  • #Binet, #Toubon, #Zeniter : trois voix contre la #loi_immigration

    Inspirée de propositions d’extrême droite, la loi sur l’immigration a été votée le 19 décembre. 201 personnalités appellent à manifester partout en France dimanche. Dans « À l’air libre », #Sophie_Binet (CGT), #Jacques_Toubon (ancien Défenseur des droits), l’écrivaine #Alice_Zeniter et Edwy Plenel expliquent pourquoi ils en seront.

    EnEn décembre, la loi immigration votée par l’Assemblée nationale a provoqué un séisme politique. C’est surtout un choc moral car plusieurs de ses dispositions ont été inspirées par la droite dure et l’extrême droite. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 25 janvier, il est probable que certains éléments de cette loi soient censurés. La loi sera ensuite promulguée par le président de la République.

    Dimanche 14 janvier, 400 collectifs de sans-papiers, syndicats, et partis politiques ont marché contre la loi partout en France pour dénoncer un texte « xénophobe » et « dangereux ». Et dimanche 21, 201 personnalités de tous horizons appellent à de nouvelles manifestations à la suite d’un appel publié sur Mediapart et dans L’Humanité. Les mobilisations partout en France sont à retrouver sur le site 21janvier.fr.

    Dans une émission spéciale de « À l’air libre », quatre personnalités nous disent pourquoi ils et elles iront manifester.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/180124/binet-toubon-zeniter-trois-voix-contre-la-loi-immigration

  • Gaza - Témoignage 26 janvier 2024 - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4059

    Gaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    #Ziad_Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruitesGaza - Témoignage 26 janvier 2024

    samedi 27 janvier 2024, par Saint-Nazaire

    Ziad Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoins infatigable sur Gaza et la Palestine, il a multiplié les rencontres en France et en Europe, il est venus plusieurs fois à Saint-Nazaire à l’invitation du Comité de soutien à la Palestine local, le CSPRN. Il nous adresse aujourd’hui ce témoignage depuis Gaza
    Message de Ziad Medoukh - vendredi 26 janvier 2024

    Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée.
    Croyez -moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n’arrivent pas à dépasser ma détresse totale
    Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l’occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
    La vie est un goût amer, en fait, il n’y a pas de vie à Gaza
    La vie est paralysée totalement

    Il n’ y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.
    Des milliers d’élèves sont privés de leurs cours, et des dizaines de milliers d’étudiants sont privés de leurs études.
    Des milliers de fonctionnaires, d’employés et d’ouvriers sont privés de leur travail et de leurs salaires.
    Rien ne fonctionne à Gaza actuellement : aucune administration et aucun commerce.
    Je suis très triste
    Je suis malheureux, je souffre au quotidien comme tous les habitants de cette région dévastée et laissée à son sort par une communauté internationale officielle complice
    Et je suis en train de supporter l’insupportable
    J’ai décidé d’écrire ce témoignage pour partager ma peine avec vous les amis et les solidaires de bonne volonté, vous êtes mon seul confort dans cet enfer quotidien

    Quand j’ai un accès à internet, j’essaie de donner des nouvelles, le problème que pour arriver à un point internet je dois marcher deux kilomètres et devant ce point, il y a un monde fou et que chacun à le droit à trente minutes seulement , tout le monde veut avoir des nouvelles de sa famille au sud et le réseau de communication est souvent perturbé et détruit par les bombardements

    Je vois vos très nombreux messages de soutien et de sympathie-les personnes qui proposent des aides et des dons , je vous remercie beaucoup, je disais toujours que le plus important c’est la solidarité morale et politique, en plus, moi je suis un simple citoyen palestinien de Gaza, je vis comme tous les habitants, et je ne veux pas être privilégié avec mon réseau et mes nombreux amis et connaissances -même si je ne réponds pas car le réseau internet est très faible, mais vos messages me soulagent moi le citoyen palestinien de Gaza qui a perdu tout et qui essaie de survivre avec le peu d’espoir qui lui reste

    Mon quotidien est très difficile et très compliqué
    C’est vrai que j’ai vécu beaucoup de guerres , d’agressions, d’offensives et de carnages
    Mais je n’a jamais vécu une situation horrible comme celle-ci depuis mon enfance
    Actuellement, déplacé d’un quartier à un autre et d’une maison à une autre chez les proches et les cousins, car les bombardements se poursuivent jour et nuit partout dans cette prison à ciel ouvert et fermé, et les chars peuvent arriver dans n’importe quel quartier à tout moment.

    Le problème que dans chaque foyer il y de 30 à 40 personnes qui y habitent entre habitants et déplacés , et on doit faire face à cette situation exceptionnelle
    Je suis devenu sans domicile et sans-abri et je dois accepter tout dans ces maisons d’accueil.
    Je ne peux pas ni lire ni écrire dans ces maisons, à cause du bruit, et la présence de dizaines de personnes, en plus, j’ai perdu mes ordinateurs et ma bibliothèque avec ses 3000 milles livres en français après la destruction de mon appartement début décembre dernier, je n’ai rien pu récupérer de mes affaires, mes vêtements, mes diplômes, mes livres publiés, mes recherches et mes cours.

    Tout le monde rentre chez lui avant 17h , et on dort vers 19h, le soir on allume avec des lampes qu’on les rechargent le matin avec les panneaux solaires, heureusement qu’il y a toujours du soleil à Gaza, en fait les panneaux solaires ont beaucoup aidé les habitants de Gaza pour avoir un peu de lumière en rechargeant leurs lampes, leurs batteries et leurs téléphones portables pendant cette période d’obscurité et de panne électrique depuis le début de cette agression début octobre dernier.

    Pour moi, la nuit, je n’arrive pas à dormir, je pense à mon frère assassiné avec toute sa famille, et je pleure seul, je reviens à mes beaux souvenirs avant cette agression, j’essaie de rêver et d’espérer un meilleur avenir, mais en vain.
    Moi, qui remontais le moral des jeunes et des enfants de Gaza traumatisés, je suis devenu sous le choc et traumatisé par le succession des événements tragiques qui ont frappé ma famille et tous les citoyens de Gaza ces derniers mois, et je ne trouve personne pour effacer mes larmes et pour calmer ma colère énorme.
    Mon coeur saigne tout le temps.

    Croyez-moi, je ne suis pas pessimiste, et j’aime beaucoup la vie comme tout le peuple palestinien, mais sur place , notre contexte est inimaginable, inacceptable et horrible !
    Pour la nourriture , on mange un seul repas par jour et quelques fois un repas tous les deux jours, il n’y a rien sur les marchés pour manger, souvent une assiette de riz et quelques morceaux de pain, et si on boit une tasse de café ou du thé, c’est un luxe pour nous.
    Dans chaque maison, les hommes et les femmes s’activent pour préparer le repas en utilisant le feu de bois, parce qu’il n’y a pas de gaz
    Ce n’est pas l’argent qui manque mais les produits alimentaires et essentiels, car depuis 4 mois aucun produit entre à Gaza et il n’ y a pas d’aides humanitaires qui arrivent dans le nord de la bande de Gaza
    En plus, il n’y a aucune organisation internationale ou association locale qui s’occupent des personnes démunies et déplacées qui sont très nombreuses actuellement dans la bande de Gaza

    Selon un dernier rapport des Nations-Unies début janvier 2024 , 90% des habitants de Gaza souffrent de l’insécurité alimentaire.
    Les gens ici ont commencé à mourir de faim.
    Sans oublier que les prix sont multipliés par dix, et les rares produits disponibles sont très chers
    Une petite bouteille d’eau minérale coûte actuellement à Gaza 5 euros, auparavant son prix ne dépassait même pas 0,10 centièmes
    Un kilo de riz qui coûtait 2 euros est passé à 10 euros , un kilo de farine 12 euros avant on l’achetait à 1 euros, et un œuf vaut 3 euros, alors que le plateau de 30 œufs coûtait 4 euros avant l’agression.
    Tout est très cher à Gaza, et rien n’est disponible sur les marchés.

    S’ajoute à tout cela, qu’il n’ y pas ni fruits ni légumes, en fait, tous les terrains agricoles au nord de la bande de Gaza ont été détruits .
    Pour l’eau pas d’eau potable pour boire, et même l’eau à usage domestique n’arrive pas dans les robinets, et on l’achète très cher de quelques stations qui fonctionnent encore, car plusieurs puits d’eau ont été détruits.

    Plusieurs maladies contaminées touchent les habitants.
    Le pire qu’il n’ y a aucune autorité , aucun gouvernement et aucuns services municipaux qui gèrent et qui contrôlent la situation très critique.
    Chacun se débrouille seul pour survivre.
    Par contre, les Palestiniens de Gaza sont solidaires entre eux, mais quelquefois, les gens n’ont rien pour donner, parce qu’il n’y a rien sur place.

    Le matin, le souci de chacun est de cherche à quoi nourrir sa famille et cherche de l’eau avec énormément de difficultés
    Quand je marche dans les rues de Gaza, je deviens très malheureux, car dans chaque quartier, il y a des maisons, bâtiments, immeubles et infrastructures civiles détruits et endommagés.

    J’apprends chaque jour l’assassinat de mes cousins, proches, amis, collègues, voisins et étudiants, ça me rend très triste car je suis impuissant et je ne peux pas dire un mot de condoléances à leurs familles.
    Le sentiment d’impuissance est horrible

    Imaginez-vous , il n’y aucune boulangerie ni magasin, ni pharmacie, ni restaurant et ni café ouvert.
    Et le pire que les gens ici sont très tristes, ils sont préoccupés par leur quotidien tragique, ils pensent à leurs proches disparus et ils essaient de chercher de la nourriture et de l’eau pour leurs enfants, personne ne parle à personne, aucun échange, aucun sourire, tout le monde est sous le choc ; dans chaque famille, il y a des morts, des blessés, des déplacés et des maisons détruites

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad

    Quelques fois, je me demande comment les gens ici font pour survivre et pour exister toujours.
    Pour la situation sanitaire , elle est dramatique, aucun hôpital fonctionne , tous les hôpitaux sont hors-service , il y a seulement trois cliniques dans toute la ville de Gaza qui arbitre 300.000 habitants et déplacés, dans chaque clinique , il a seulement cinq ou six médecins bénévoles débordés qui reçoivent 5000 patients par jour, sans de vrais médicaments à donner, ou des médicaments expirés.
    Personnellement, je suis actuellement malade, je ne trouve aucun laboratoire pour faire des analyses ni pharmacie ni hôpital pour me soigner.

    L’armée la plus morale au monde a assassiné 27.000 palestiniens de Gaza jusqu’à présent parmi eux 22.000 enfants et femmes, et en a blessé 70.000
    Sans oublier, la destruction de presque 65% des infrastructures civiles.
    Le problème que cette armée lâche et criminelle n’a réalisé aucun objectif fixé pour ce gouvernement d’extrême droite.
    C’est de la folie meurtrière et l’impunité totale sans aucune réaction internationale officielle.

    Les Palestiniens de Gaza, malgré leur colère et leur malheur apprécient beaucoup les manifestations de solidarité partout dans le monde pour dénoncer ce génocide répété et pour appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
    Quatre mois très difficiles pour moi et pour tous les habitants de Gaza avec des événements douloureux, ces quatre mois étaient tous terribles.

    Le mois d’octobre 2023 , au début de l’agression, c’est vrai qu’il y avait des bombardements intensifs, mais j’ai été très occupé, j’accordais des interviews à des médias francophones , j’avais accès à internet et je donnais des témoignages quotidiens et des contacts réguliers avec les amis et les groupes de solidarité avec la Palestine dans le monde francophone , les marchés étaient ouverts et il y avait un peu de nourriture

    Le mois de novembre dernier, la situation est devenue très compliquée, avec le début de l’opération terrestre, l’évacuation de ma famille au sud, et l’arrivée des chars dans mon quartier, j’ai été encerclé chez-moi dans mon quartier dévasté.

    Le mois de décembre 2023 était un mois noir pour moi avec l’assassinat de mon frère et toute sa famille , la destruction de mon appartement et notre immeuble, et mon obligation de quitter mon quartier pour trouver refuge chez les proches.

    Le mois de janvier 2024, a connu la poursuite des bombardements et l’arrivée des chars dans toute la ville de Gaza, et mon obligation de nouveau de chercher d’autres maisons pour y habiter.

    Il y a beaucoup d’événements à raconter, j’aurais besoin des pages et des livres pour décrire notre quotidien très difficile sous les bombes et sous le choc avec cette situation humanitaire catastrophique et ce désastre sans précédent, et je ne crois pas encore que je suis toujours vivant, car je vois la mort mille fois par jour, même si je n’ai pas peur de la mort, cependant, je suis inquiet pour notre avenir.

    L’aspect positif dans tout cela qui me rend fier de moi : Je n’ai pas de haine

    Amitiés palestiniennes
    de Gaza qui n’est plus Gaza
    Et de Ziad qui n’est plus Ziad

  • La #mine de #lithium à la loupe : violations des droits et saccages à #Fiambalá

    En prévision d’un événement de solidarité avec les #luttes contre l’#extractivisme en #Argentine, nous publions deux textes qui présentent la situation politique dans les régions minières en Argentine.

    À Fiambalá (dans la région de #Catamarca), le processus vertigineux d’#exploitation de lithium qui s’est implanté annonce un changement d’époque. Usines de transformation à côté d’hôpitaux, camions et camionnettes qui circulent à pleine vitesse dans la petite ville, flambée des prix des denrées de base et des loyers, précarisation de l’emploi, problème de santé, pollution et manque d’eau sont quelques-uns des impacts dans la vie quotidienne des habitants de la ville de l’ouest catamarqueño.

    Alors que les premiers projets d’exploitation du lithium – approuvés dans le département de la ville d’Antofagasta de la Sierra – font leur possible pour passer inaperçus, cacher leur impact et disparaître de la carte, à Fiambalá, le mégaprojet « #Tres_Quebradas » (les trois Gorges), impulsé aujourd’hui par l’entreprise chinoise #Liex_Zijin montre une stratégie différente et met ostensiblement en avant ses irrégularités, la participation de l’entreprise dans le pouvoir local et la #violence explicite contre celleux qui résistent.

    Cette #impunité permet aussi de nouvelles formes de relations avec la communauté locale. Au cours de l’année dernière, plusieurs #plaintes ont été déposées contre la #précarisation des travailleur.ses qui se trouvent dans les #salars, soulignant le fait qu’ils n’ont souvent pas d’#eau pour se désinfecter et qu’ils ne disposent pas de l’équipement nécessaire pour manipuler les #produits_chimiques.

    Une des principales plaintes des travailleur.ses de la #mine porte sur les #conditions_de_travail : bas salaires, plus de douze heures de travail journalier et absence d’équipement de base. En même temps, les #mauvais_traitements quotidiens infligés à la population par les entrepreneurs et les travailleur.ses d’origine chinoise créent une distance inhabituelle par rapport aux stratégies ordinaires de marketing d’entreprise.

    Deux millions de litres d’eau sont requis par tonne de #chlorure_de_lithium. Ce projet requiert 40 millions de litres d’eau par an. L’installation du mégaprojet Tres Quebradas fut initiée par l’entreprise #Liex S.A. (filiale de #Neo_Lithium, d’origine canadienne) en 2017. Depuis novembre 2021, elle est gérée par l’entreprise chinoise Liex Zijin et la population alerte sur des changements radicaux.

    Le mégaprojet comprend onze propriétés minières, réparties sur plus de 30 000 hectares et qui a pour objectif, dans un premier temps, l’extraction de 20 000 tonnes de carbonate de lithium par an.

    L’entreprise #Zijin est la principale productrice de minéraux en #Chine et cherche à devenir une des trois principales compagnies minières dans le monde d’ici 2030. Comme l’expliquent Ruido et Fundeps dans leur rapport « Lithium et transparence » (Litio y transparencia), le géant asiatique est l’un des pays qui investit le plus dans le lithium en Argentine. Au total, en 2022, les provinces de Catamaraca, #Jujuy et #Salta y ont exporté 292 millions de dollars. Par ces chiffres, nous pouvons observer une tendance des entreprises chinoises à acquérir et gérer des projets de lithium dans le pays.

    En plus de la Chine, le Japon et la Corée du Sud constituent les seconds investisseurs les plus importants au cours de l’année passée (2022). Dans ce contexte, le cas Fiambalá, au travers de l’arrivée de Zijin, pourrait servir d’exemple pour connaître les intentions de la Chine et sa façon d’agir. Un pays en passe de se constituer un monopole de la production de lithium et de devenir le principal exportateur pour ses partenaires du Pacifique.

    Le plan est parfait pour les investisseurs : extraire le lithium de la zone de Tres Quebradas, un salar adossé aux #montagnes à 100 kilomètres de la ville de Fiambalá, y effectuer son premier traitement et l’acheminer, sous forme préconcentrée, à l’usine (aujourd’hui en construction), située à la sortie de la ville. Une fois traité, le carbonate de lithium sera expédié à travers le Pacifique par le col de San Francisco au Chili. Tout cela dans une province qui accorde les libertés suffisantes pour que les entreprises puissent développer leurs projets et ne souffrent pas trop économiquement, puisqu’elles ne paient que 3,5% d’impôts sur la valeur déclarée.

    Le réveil de Fiambalà

    En raison de la rapidité de mouvement et de son implication pour toutes les couches sociales de la population, il s’agit d’un moment très complexe pour celleux qui défendent les territoires et résistent à l’avancée des projets d’extraction. Parmi eux, l’Assemblée Socio-environnementale Fiambalá Réveille-toi (Fiambalá Despierta), un groupe de voisins et de voisines qui s’organise depuis 2016, depuis que la rumeur de l’installation de la mine a commencé à circuler. Ses membres expliquent qu’ils gagnent des forces depuis qu’ils ont essayé d’empêcher l’entreprise d’entrer dans leur ville en 2018. « Nous savions que s’ils entraient, ce serait pire, c’est pourquoi nous avons organisé un blocus avec quelques femmes », se rappelle Nicolasa Casas de Salazar, une des membres historique de l’assemblée.

    Aujourd’hui, l’usine pilote située dans le centre-ville – à quelque mètres de l’hôpital – produit déjà du carbonate de lithium. Les membres de l’assemblée ont écrit plusieurs notes pour demander les informations qui leurs sont dues en tant que personnes respirant le même air, mais ils n’ont cependant reçu aucune réponse. En novembre 2022, toute la population a été malade pendant plus d’un mois, avec des vomissements, des éruptions cutanées, des nausées et d’autres problèmes similaires. Pour cette raison, l’usine pilote a été fermée pendant un certain temps, mais les causes de cette maladie n’ont pas été révélées jusqu’à présent.


    Dans le cas de la nouvelle usine située à la sortie de la ville, où le carbonate de lithium sera finalement produit, la situation n’est pas meilleure. « Nous pouvons voir qu’ils font plus de piscines qu’annoncé, nous le savons parce qu’elles sont visibles depuis toute la ville ; nous pouvons aussi voir comment ils retirent la terre pour avancer rapidement dans les travaux et quand le vent se lève à midi, nous ne pouvons rien voir à cause de la poussière. Ils font beaucoup de mouvements, et tout est flou », déclare Willie Carrizo, artiste et membre de l’assemblée.

    Chaque tonne de chlorure de lithium nécessite 2 millions de litres d’eau. Pour ce projet, il y aurait besoin de 40 millions de litres d’eau par an. Pour donner une idée, cette consommation équivaut à l’eau qu’utiliserait une personne pour faire la vaisselle deux fois par jour pendant plus de 10 000 ans. D’après l’Assemblée, l’entreprise Zijin a jusqu’à présent installé au moins trois puis souterrains.

    « Ils extraient beaucoup d’eau ; il n’y a pas de données historiques sur l’impact d’un tel usage des nappes phréatiques, en particulier dans une zone désertique comme l’est Fiambalá », ajoute l’ingénieure environnementale et membre de l’assemblée Lis Sablé.

    Zone de promesse

    Ils sont arrivés, et ils ont promis des emplois, du progrès (ou de la croissance), et des bons salaires. Mais la réalité est toute autre et les gens commencent à se sentir mal à l’aise », explique Sablé. Moins d’un an après son annonce, l’usine de carbonate de lithium est déjà en place et les travaux progressent rapidement. « C’est le moment de la bonté minière (Bondad minera) », explique Lis en référence au contexte actuel : « lorsqu’ils auront terminé les travaux, tous les gens qui sont actuellement employés se retrouveront au chômage ».

    L’Assemblée Fiambalá Despierta est un pacte générationnel où se rencontrent militant.e.s historiques et jeunes curieuxses. Alors que les uns se préoccupent de l’avenir des enfants et de la vie dans cette ville, les jeunes – en ce moment – choisissent de s’organiser pour être celleux qui prennent elleux-mêmes les décisions à propos de leurs propres vies. « Je me suis rapprochée de l’assemblée pour être informée, pour décider si je veux vivre ici, si je veux avoir des enfants » explique Karen Perea, une jeune membre de l’assemblée.

    Choisir, dans un territoire où le scénario est déjà écrit par les intérêts des entreprises minières ne semble pas facile. S’organiser et se rendre visible comme faisant partie d’un espace collectif peut impliquer la perte d’offre d’emploi dans le domaine privé comme dans le domaine public, puisque la complicité entre ces deux pouvoirs est un fait. « C’est très difficile, parce que la mine est entrée dans les écoles de niveau secondaire via les bourses qu’elle verse en collaboration avec la municipalité, de sorte que les jeunes considèrent que c’est la seule façon de s’en sortir », nous signalent des membres de l’Assemblée. « Certains jeunes sont très inquiets et conscients de ce qu’il se passe, mais ils manquent de soutien, déplore Nicolasa Casas de Salazar. L’agricultrice de Fiambalá explique que de plus en plus d’écoles tertiaires ferment et que les jeunes n’aspirent plus qu’à des études de « santé et sécurité » ou d’ingénierie qui pourrait intéresser la compagnie minière. « Nous, nous pensons aux générations futures. Ils nous prennent tout, ce qu’ils font est très agressif », décrit Nicolasa. Elle rappelle aussi que « nous dépendons de l’eau, nous devons boire pour vivre, nous devons arroser les plantes et prendre soin de nos animaux ».
    Sans zone humide, il n’y a pas de vie

    Tres Quebradas fait partie du système des lacs des hautes Andes de la Puna altoandines et de la Puna, une zone qui soutient l’équilibre de toute une biodiversité bien spécifique. C’est pourquoi il s’agit d’une zone protégée en vertu de la loi 5070 de Catamarca, qui fait partie d’un réseau de zone humides reconnue internationalement comme étant un sous-site de Ramsar Sud. La zone compte six lacs (des genres de lac en altitude qui bougent, NDLR) qui, grâce à leur écosystème si particulier, permettent la subsistance d’espèces rares et en voie de disparition, comme le flamant andin. Pour Patricia Marconi, biologiste et membre de la Fondation Yuchán et du groupe de conservation des flamants altoandins, les salars altoandins « sont très précieux pour les communautés d’oiseaux en raison de la diversité des habitats qu’ils génèrent, du nombre de lacs, leur taux de salinité différents les caractéristiques physiques variées des cours d’eaux existants ». Mme Marconi explique que toute modification du territoire « peut avoir des conséquences irréversibles ».

    La biologiste souligne qu’en raison de leur capacité à conserver l’eau sous terre, les salars fonctionnent comme des zones humides de haute altitude. « Les impacts cumulatifs des processus mis en place par les compagnies minières, tels que l’extraction de la saumure à partir de sa concentration et de sa séparation pour obtenir du lithium, ainsi que l’extraction de l’eau douce pour traiter le minerai ne sont pas clairement établis ni proportionnés à la capacité de chaque bassin », explique-t-elle. De ce fait, puisque la capacité d’eau douce et de saumure de chaque bassin est inconnue, l’impact réel que chaque projet pourrait avoir est également inconnu
    Résister et produire

    La ville de Fiambalá est située dans une vallée et est longée par les rivière Chaschuil et Abaucán qui descendent de la cordillère des Andes. Grâce au fleuve et à plus de 300 ans d’intervention humaine, le bolsón (vallée désertique) de Fiambalá s’est transformé en une vaste zone verte entourée de désert. Un écosystème fragile qui pourrait être bouleversé par le moindre changement. Depuis l’arrivée de la mine, de nombreuses dynamiques ont changé, mais d’autres ont été réévaluées. Des continuités dans les pratiques collectives qui résistent au mal nommé « développement » imposé. Au cours de l’histoire, les familles paysannes ont expérimenté la production d’aliments et les savoirs propres à ce type de géographie. Leur travail est visible : des dahlias fuschias qui contrastent avec la dune jaune à l’arrière des maisons, des forêts natives de chañars et de caroubiers qui résisent à la tentative de la municipalité de cimenter toute la ville ; des variétés de maïs qui se multiplient grâce aux échanges communautaires, une architecture et des systèmes d’irrigation qui préservent l’eau en période de sécheresse ; des hectares et des hectares de vignobles avec lesquels une ville entière a subsisté.
    Le chañar et le caroubier.

    Diego Amartino et Helena Córdoba Vélez vivent à Fiambalá depuis 2016, dates à laquelle ils ont créé une entreprise ; Alors qu’un projet de mort s’installait dans le même territoire, ils ont décidé de déménager et de lancer un projet productif, centré sur l’utilisation et la revalorisation des fruits d’arbres indigènes et sylvestres. « Avec Helena, nous profitons des aliments que nous connaissons et que nous avons appris à connaître, que nous avons testé. Notre histoire est liée à la façon dont nous tirons parti de ces fruits et aliments qui ont été un peu oubliés et dont nous leur donnons de la valeur », explique Diego. Sur cette base, ils ont également l’intention d’innover et de créer de nouveaux produits en s’inspirant de l’agroécologie. Aujourd’hui, ils fabriquent tous deux de la farine de caroube, des arropes et du patay. Dans chaque saveur, ils restituent à Fiambalá une petite partie de leur histoire.

    Le contrôle de l’eau doit être entre nos mains.

    Laura Del Pino est l’héritière d’un vignoble de plus de 50 ans. En 2022, elle a choisi de retourner sur les terres de sa grand-mère pour continuer son travail. La situation est bien différente de celle des souvenirs des étés de son enfance.

    Auparavant, une grande partie de la population travaillait à la production de raisins qui étaient vendus sur les marchés. Aujourd’hui, dit-elle, très peu de camions vont au marché. Il explique qu’il est très difficile d’embaucher des personnes qui veulent continuer à travailler comme viticulteurs.

    « L’autre problème est l’eau, il n’y a pas eu beaucoup de pluie et les gelées de novembre ont ruiné une partie de la production", souligne Mme Del Pino. "Il faut maintenant lutter contre cela, car l’eau utilisée dans l’usine ne peut pas retourner à l’irrigation, ni à la nappe phréatique ni à quoi que ce soit d’autre, car elle est contaminée et nous ne savons pas ce qu’ils font là-haut ». Pour l’agricultrice, il n’y a qu’une solution : "Le contrôle de l’eau doit être entre nos mains".
    Les raisins de la colère

    En plus de participer à l’assemblée de Fiambalá Despierta, Nicolasa et don Cacho sont producteur.ices de raisin. Ils vendent du raisin à la communauté et aux touristes depuis leur porte d’entrée. Cette décision s’explique : d’une part, ils s’opposent au fait que la maire, Roxana Paulón, soit propriétaire d’une cave et dirige la seule mostera de la ville. « Elle a fixé un prix général pour tous les producteurs, elle paie 16 pesos par kilo de raisin. Elle ne nous a même pas demandé quels étaient nos coûts de production », dénonce Nicolasa. En même temps, en vendant le raisin depuis leur maison, Nicolasa et don Cacho remplissent un autre objectif : ils ont un moyen de parler de la situation de Fiambalá à chaque personne qui passe.

    Leur maison, située dans la rue principale, porte une pancarte sur laquelle on peut lire : « L’eau vaut plus que le lithium ». Nicolasa ne se repose jamais : en même temps qu’elle joue avec sa petite fille, elle réfléchit à la prochaine affiche qu’elle placera sur sa porte et s’imagine en train d’organiser un grand festival pour propager cette idée qu’elle trouve aussi simple que passée sous silence : « c’est simple, il nous faut prendre soin de l’eau et prendre soin de l’eau, c’est prendre soin de la vie. Les ressources qu’ils nous prennent, comme l’eau, sont celles qui ne se renouvellent pas ».

    https://www.strike.party/articles/la-mine-de-lithium-%C3%A0-la-loupe-violations-des-droits-et-saccages-%C3%A
    #terres_rares

    • Litio y transparencia en Argentina: aportes a 2 proyectos que explotan este mineral

      - Cuatro de los mayores fondos de inversión del mundo son los principales dueños de las empresas que producen litio en Argentina.
      - Un complejo entramado de accionistas que dificulta la transparencia de sus beneficiarios finales.
      - Cuánto pagan de regalías en las provincias con proyectos activos de litio.
      - Cuán transparentes son las provincias de Catamarca y de Jujuy en relación a la extracción de litio.

      Desde Fundeps y Ruido, publicamos el informe Litio y Transparencia en Argentina, una investigación que aborda la situación actual de Argentina en relación con la producción de litio, el sistema de gobernanza minera vigente y los dos proyectos que actualmente producen litio: Proyecto Fénix en el salar del Hombre Muerto y Sales de Jujuy en el salar de Olaroz-Cauchari, a la luz de algunos indicadores ofrecidos por la Iniciativa para la Transparencia de las Industrias Extractivas (EITI).

      El litio se ha convertido en los últimos años en uno de los minerales que más interés despierta en el mundo, debido a su utilización en baterías para celulares, tablets, computadoras portátiles y, más recientemente, en vehículos eléctricos e híbridos. Lo que ha posicionado a este mineral en el centro de los debates sobre la transición energética y los objetivos de reemplazar, en parte, el uso de combustibles fósiles. Si bien se trata de un recurso relativamente abundante en nuestro planeta, son muy pocos los depósitos en los que se encuentran niveles de concentración suficientes para su explotación.

      En un contexto de auge de la industria del litio, Argentina adquiere cierta centralidad, a raíz de poseer este mineral en grandes cantidades en su territorio, y ubicarse en los últimos años como uno de sus principales productores y exportadores. Junto a Chile y Bolivia, Argentina integra el “Triángulo del litio”, con un 65% de los recursos mundiales y sola posee el 20,5% de las reservas mundiales. En la actualidad existen 38 proyectos en distintos grados de avance en el país, y dos de ellos en etapa de producción.

      El sistema de gobernanza minero se forjó, principalmente, en la década de 1990, con las reformas a la Constitución Nacional, al Código de Minería y con la Ley de Inversiones Mineras que estableció una amplia gama de beneficios y exoneraciones fiscales, con el fin de atraer, fundamentalmente, la inversión extranjera directa en el sector. La actividad minera está alcanzada además por todo el andamiaje de legislación ambiental y de protección a las comunidades originarias que habitan las zonas de los proyectos, destacan: el Acuerdo de Escazú y el Convenio 169 de la OIT.

      En el año 2019 Argentina adhiere a la Iniciativa para la Transparencia de las Industrias Extractivas (EITI), a través de la cual los países se comprometen a, a través del estándar que este mismo establece, a divulgar información a lo largo de la cadena de valor de las industrias extractivas, desde la forma en que se otorgan los derechos sobre actividades extractivas, hasta el modo en que los ingresos llegan a manos de los gobiernos, cómo benefician a la población y qué impactos socio-ambientales tienen. Dado la forma federal de nuestro gobierno, sumado al dominio originario sobre los recursos naturales que tienen las provincias, Argentina solicitó una implementación adaptada al EITI comprometiéndose a cumplir con el mismo en lo que refiere a información a nivel nacional, y paulatinamente ir sumando información provincial, a través de la adhesión que vaya consiguiendo de las distintas provincias al Estándar.

      En marzo de este año se sumaron Catamarca, Santa Cruz, Salta y San Juan.
      ¿Cuán transparente es la extracción de litio en Jujuy y en Catamarca?

      Si bien en estas provincias la legislación relativa a minería se encuentra disponible en las páginas oficiales de los gobiernos provinciales, la misma es de muy difícil acceso y comprensión, en tanto se trata de decenas de leyes nacionales y provinciales, decretos y resoluciones que no están sistematizadas ni organizadas. Esto conlleva que los procesos, organismos, métodos, directivas y demás regulaciones provinciales sean de muy difícil entendimiento para la sociedad en general y para las comunidades afectadas por los proyectos mineros en particular.

      En relación a los dos proyectos específicos que extraen el litio, la información a la que se accede es de muy difícil comprensión debido al lenguaje técnico que es utilizado por las mineras y al volumen de los estudios e informes. Esta información es, además, provista la mayor de las veces por las empresas mineras, sin la intervención y control por parte de las autoridades provinciales y/o locales.
      Las empresas y sus personas beneficiarias finales

      Desde hace años se advierte la necesidad de transparentar la actuación de las empresas en general, y extractivas en particular, en parte por los grandes volúmenes de dinero que mueven y a los demostrados riesgos de corrupción que existen alrededor de esta actividad. En atención a uno de los mayores obstáculos presentados a la hora de investigar ilícitos que se puedan dar en el ejercicio de la actividad empresarial extractiva, tanto el EITI como Open Ownership y otras iniciativas, han focalizado sus esfuerzos en impulsar el desarrollo de estrategias y acciones que permitan conocer quiénes poseen en última instancia la titularidad o el control de las empresas. Es decir quiénes son las personas que se benefician en última instancia de éstas.

      En el proyecto Fénix (Salar del Hombre Muerto) en Catamarca opera la empresa estadounidense Livent.

      En el proyecto Sales de Jujuy (en el salar de Olaroz – Cauchari), la sociedad integrada por la australiana Allkem (con 66,5% de las acciones), la japonesa Toyota Tsusho (25%) y la empresa estatal de la provincia de Jujuy, Jemse (8,5%).

      Los dos principales propietarios de acciones de Livent son Blackrock y Vanguard, dos de los fondos de inversión más grandes del mundo, radicados ambos en EE.UU. En el caso de Allkem, sus principales accionistas son las empresas bancarias y financieras JP Morgan (EE.UU.) y HSBC (Reino Unido). A su vez, estos cuatro fondos (Blacrock, Vanguard, JP Morgan y HSBC) son accionistas cruzados entre ellos, de manera que componen un complejo entramado societario que, directa o indirectamente, los coloca como principales beneficiarios de los dos proyectos que hoy extraen y exportan litio desde Argentina.

      ¿Es posible acceder a los nombres particulares de las personas beneficiarias finales de estas empresas?

      En Argentina no existe una política uniforme ni una legislación única relativa a la solicitud, identificación y difusión de personas beneficiarias finales. Si bien existen algunos canales públicos de los cuales extraer información relativa a estas personas, como el Registro Nacional de Sociedades, la Inspección General de Justicia o la Comisión Nacional de Valores, en el caso de las empresas relevadas no se encontró ninguna información allí, ya sea porque se trata de compañías que no están radicadas en la Ciudad de Buenos Aires o bien porque los registros no están completos. Es por ello que fue necesario consultar los balances y reportes anuales de las empresas. En ese sentido, si bien existen reportes anuales con resultados económicos y financieros de Allkem, Livent y Toyota, no es posible acceder a ninguna información de ese tipo en el caso de Jemse, la empresa propiedad de la provincia de Jujuy, en Sales de Jujuy. Del análisis pormenorizado de los reportes anuales de las empresas Allkem, Livent y de sus principales accionistas (Blackrock, The Vanguard Group, HSBC Group y JP Morgan), sí surgen nombres propios de autoridades y directivos que recibieron dividendos como propietarios de acciones de ambas empresas.

      En materia ambiental, los principales cuestionamientos tienen que ver con el uso del agua y el destino de los residuos de la producción. Al respecto, resultan preocupantes los alcances de los controles ambientales en ambas provincias, así como la dificultad para acceder a informes sobre el impacto de estas actividades, tanto para la ciudadanía en general, como, y especialmente, para las comunidades afectadas por este tipo de actividades, en particular.

      https://fundeps.org/litio-en-argentina-aportes-a-2-proyectos

  • Alerte sur une potentielle #zoonose

    CWD strikes deer farm in another Wisconsin county | CIDRAP
    https://www.cidrap.umn.edu/chronic-wasting-disease/cwd-strikes-deer-farm-another-wisconsin-county

    The Wisconsin Department of Agriculture, Trade, and Consumer Protection (DATCP) yesterday announced that chronic wasting disease (CWD) has been detected at another deer farm, this time in Sheboygan County in the far eastern part of the state.
    Wisconsin buck in snowKen Mattison/Flickr cc

    Although CWD has been detected in wild deer from Sheboygan County before, the latest detection is the first to be reported in one of the county’s deer farms. The DATCP said the detection involved a 5-year-old buck, and the result was confirmed by the US Department of Agriculture National Veterinary Services Laboratory in Ames, Iowa.

    The farm is in quarantine while officials from the DATCP and the US Department of Agriculture conduct an epidemiological investigation.

    Wisconsin has 243 registered deer premises, which includes 65 hunting ranches. Since 2001, deer at 44 farms have tested positive for CWD, according to DATCP data as of September 2023. The first CWD detection in wild deer from Sheboygan County occurred in 2019.

    CWD is a fatal prion disease, similar to bovine spongiform encephalopathy ("mad cow disease"), affecting deer, elk, and other cervids. The disease spreads among animals through direct contact and from exposure to contaminated saliva, blood, feces, or urine. It isn’t known to affect humans, but health officials have urged people to avoid eating meat from infected animals and to take precautions when field dressing, butchering, or disposing of potentially infected animals.

    #prions #vache_folle #ESB

  • « Une nouvelle bande dessinée d’Alessandro Pignocchi, participant de l’expédition de cet automne en défense du glacier de la Grave contre la construction d’un 3ème tronçon de téléphérique 🏔️🦫 »

    À lire librement sur son blog
    https://puntish.blogspot.com/2024/01/defendre-le-glacier-de-la-grave.html?m=1

    https://www.terrestres.org/2024/01/26/defendre-le-glacier-de-la-grave

    L’auteur de bande dessinée à l’aquarelle A. Pignocchi partage avec Terrestres sa dernière création artistique et politique. Avec humour, ces nouvelles planches nous embarquent au cœur de la lutte sur le Glacier de la Grave dans les Alpes

  • Zeitgeist - Faust, der Tragödie erster Theil
    https://www.projekt-gutenberg.org/goethe/faust1/chap004.html

    Faust:

    Das Pergament, ist das der heil’ge Bronnen,
    Woraus ein Trunk den Durst auf ewig stillt?
    Erquickung hast du nicht gewonnen,
    Wenn sie dir nicht aus eigner Seele quillt.

    Wagner:

    Verzeiht! es ist ein groß Ergetzen,
    Sich in den Geist der Zeiten zu versetzen;
    Zu schauen, wie vor uns ein weiser Mann gedacht,
    Und wie wir’s dann zuletzt so herrlich weit gebracht.

    Faust:

    O ja, bis an die Sterne weit!
    Mein Freund, die Zeiten der Vergangenheit
    Sind uns ein Buch mit sieben Siegeln.
    Was ihr den Geist der Zeiten heißt,
    Das ist im Grund der Herren eigner Geist,
    In dem die Zeiten sich bespiegeln.
    Da ist’s denn wahrlich oft ein Jammer!
    Man läuft euch bei dem ersten Blick davon.
    Ein Kehrichtfaß und eine Rumpelkammer
    Und höchstens eine Haupt- und Staatsaktion
    Mit trefflichen pragmatischen Maximen,
    Wie sie den Puppen wohl im Munde ziemen!

    Wagner:

    Allein die Welt! des Menschen Herz und Geist!
    Möcht jeglicher doch was davon erkennen.

    Faust:

    Ja, was man so erkennen heißt!
    Wer darf das Kind beim Namen nennen?
    Die wenigen, die was davon erkannt,
    Die töricht g’nug ihr volles Herz nicht wahrten,
    Dem Pöbel ihr Gefühl, ihr Schauen offenbarten,
    Hat man von je gekreuzigt und verbrannt.
    Ich bitt Euch, Freund, es ist tief in der Nacht,
    Wir müssen’s diesmal unterbrechen.

    #philosophie #zeitgeist

  • « Le seul rappel de la peau doit être la litanie soupe-savonnette-linge. Je la fais tous les jours, ma toilette de mariée ; vous me charriez assez. Oui, je me lave méticuleusement, avec rage, pour que, passé l’heure du lavabo, il ne soit plus utile d’en parler. Alors, foutez-moi la paix. Et, s’il vous plaît, ne dites pas « Zizi » en parlant de Zizi.
    En descendant les marches de la mairie, mon homme m’a dit :
    « Oh là là ! C’est fini, je ne me marie plus ! »
    Mais si, nous nous remarierons, tu verras. T’en fais pas, Zi, mon corps est docile ; c’est ma guitare d’ennui, je joue mon corps, je le prive, je le gave, je l’offre au silence, j’y crée ta forme et le radieux contact de ta main.
    Je marche vers toi et je marche à ton côté, j’ai le soleil dans le dos.
    Marchons dans les reflets, ne soyons ni ombre ni flamme. Ou plutôt, que les flammes s’assagissent et s’étalent en une grande clarté attentive. »

    La Cavale, Partie II, Chapitre XI

    #corps #mariage #peau #amour #Zizi

  • Pas à pas, entre les vitrines de nos infinis souvenirs, nous avançons.
    Inlassablement, nous imaginons la fin du dédale, tout ensemble entrée et sortie :
    « J’ai la tête pleine de bijoux… »
    Oui, pavée et tapissée de joyaux, nulle balle ne la peut trouer.
    Je pense aussi à nos virées d’été, avec Zizi, quand il faisait trop chaud pour faire l’amour, et qu’on le faisait quand même ; je n’arrive pas à me rappeler vraiment, je suis incrédule ; dire qu’il suffisait d’être là, avec le seul pouvoir de nos carcasses, pour nous envoyer promener là là-haut, dans l’azur !
    À cet endroit, je prends un léger élan, et hop ! je franchis le temps, des décors surgissent et se referment autour de moi…

    La Cavale Partie I Chapitre IX

    #amour #Zizi #souvenirs #temps

  • Microsoft lays off 1,900 Activision Blizzard and Xbox employees - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/1/25/24049050/microsoft-activision-blizzard-layoffs

    Microsoft is laying off 1,900 employees at Activision Blizzard and Xbox this week. While Microsoft is primarily laying off roles at Activision Blizzard, some Xbox and ZeniMax employees will also be impacted by the cuts.

    24 Days Into 2024 And 3,900+ Video Game Layoffs Have Been Announced
    https://kotaku.com/game-industry-layoffs-how-many-2024-unity-twitch-1851155818

    Within the last few years, video game industry layoffs have unfortunately become more commonplace. In 2023, we saw near-weekly layoffs across the entire industry. When the dust had settled, at least 6,000 jobs across publishers, developers, and other video game-related companies had been terminated. Sadly, it appears 2024 will outpace that, if the first few weeks of the year are any indication.

    Most folks didn’t expect 2024 to be much better, but I’m not sure anyone was ready for it to be possibly worse—yet this year has kicked off with a string of big and small layoffs signaling that the corporate bloodletting rituals aren’t ending anytime soon. So Kotaku is going to try and track all of 2024’s layoffs as they happen. Hopefully, we don’t have to update this post that much.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #microsoft #activision_blizzard #zenimax #king #xbox #acquisition #rachat #ressources_humaines #licenciements