De Gaza à Jérusalem, c’est la même guerre
En 2012, lors d’un entretien avec le journal économique The Marker sur l’économie israélienne, Benjamin Netanyahou s’est vanté, dans ce qui est devenu depuis une sorte d’expression idiomatique, que « si vous laissez de côté les Arabes et les ultra-orthodoxes, [Israël est] en pleine forme ». Aujourd’hui, le premier ministre semble affiner encore ce slogan : si l’on ne tient pas compte de tous les habitant·es, nous sommes en pleine forme.
M. Netanyahou n’est pas le seul à le penser. Depuis l’attaque du 7 octobre et la guerre d’anéantissement qui s’en est suivie à Gaza, la droite israélienne est euphorique. Même l’attaque des missiles iraniens il y a deux semaines a réussi à détourner notre regard de Gaza, à limiter la critique internationale des crimes d’Israël, et même à gagner un regain de sympathie pour l’État.
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