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Féministe Antifasciste Antiraciste Curieuse

  • L’état sioniste et les Etats-Unis cités nommément

    Israël/Gaza : les menaces contre la CPI favorisent une culture de l’impunité, fustigent des experts de l’ONU
    https://news.un.org/fr/story/2024/05/1145496

    Israël/Gaza : les menaces contre la CPI favorisent une culture de l’impunité, fustigent des experts de l’ONU

    Des experts de l’ONU* ont exprimé vendredi leur profonde consternation face aux déclarations émises par des responsables américains et israéliens menaçant d’exercer des représailles contre la Cour pénale internationale (CPI), ses fonctionnaires et les membres de leurs familles.

    « À l’heure où le monde devrait s’unir pour mettre fin à la terrible effusion de sang à #Gaza et demander justice pour les personnes illégalement tuées, blessées, traumatisées ou prises en otage depuis le 7 octobre, il est affligeant de voir des représentants d’État menacer de prendre des mesures de rétorsion contre une Cour qui poursuit la justice internationale », ont déclaré ces experts dans une déclaration conjointe.

    Il est choquant de voir des pays qui se considèrent comme les champions de l’État de droit tenter d’intimider un tribunal international indépendant et impartial pour empêcher l’obligation de rendre des comptes

    Le vendredi 4 mai, le Bureau du Procureur a dénoncé les déclarations qui « menacent de prendre des mesures de rétorsion contre la Cour ou contre le personnel de la Cour » pour les actions entreprises par le Procureur. La déclaration du Bureau du Procureur rappelle à tous les individus que les menaces de représailles peuvent constituer une infraction contre l’administration de la justice en vertu de l’article 70 du Statut de Rome.

    « Il est choquant de voir des pays qui se considèrent comme les champions de l’État de droit tenter d’intimider un tribunal international indépendant et impartial pour empêcher l’obligation de rendre des comptes », ont déclaré les experts.

    « Les menaces de représailles violent les normes des droits de l’homme relatives aux attaques contre le personnel judiciaire et dépassent les limites acceptées de la liberté d’expression. Nous appelons tous les États à respecter l’indépendance de la Cour en tant qu’institution judiciaire et à protéger l’indépendance et l’impartialité de ceux qui travaillent au sein de la Cour », ont ajouté les défenseurs des droits humains.

    Les experts ont rappelé que les responsables politiques et les fonctionnaires jouent un rôle important dans l’élaboration de l’agenda des médias, du débat public et de l’opinion. Par conséquent, un comportement et une attitude éthiques de leur part, y compris dans leurs communications publiques, sont essentiels pour promouvoir l’État de droit, la protection des droits de l’homme et la confiance du public dans les systèmes démocratiques de gouvernance, ont-ils averti.

    Ces dernières semaines, les autorités des #États-Unis et d’#Israël ont fait des déclarations incendiaires au sujet de la #CPI, qualifiant les actions potentielles du Procureur de « sans foi ni loi », de « honteuses » et tout mandat éventuel d’« agression scandaleuse » et d’« abomination ».

    Ces commentaires persistent depuis plus d’une semaine, alors que des rapports indiquent que les dirigeants du Congrès américain préparent d’éventuelles mesures de rétorsion, notamment des sanctions à l’encontre des personnes qui travaillent pour la Cour et des efforts visant à réduire le financement de la CPI, si des mandats d’arrêt sont délivrés à l’encontre de responsables israéliens, et que le ministre israélien des Finances menace de retenir également les fonds destinés à l’Autorité palestinienne.

    Les experts qui souscrivent à cette déclaration sont :
    Margaret Satterthwaite, Rapporteure spéciale sur l’indépendance des juges et des avocats ; Francesca Albanese, Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ; Ben Saul, Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste ; Cecilia M Bailliet, Experte indépendante sur les droits de l’homme et la solidarité internationale ; Siobhán Mullally, Rapporteur spécial sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants ; Paula Gaviria Betancur, Rapporteure spéciale sur les droits de l’homme des personnes déplacées dans leur propre pays ; Irene Khan, Rapporteure spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression ; George Katrougalos, Expert indépendant sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable ; Bernard Duhaime, Rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition ; Marcos A. Orellana, Rapporteur spécial sur les implications pour les droits de l’homme de la gestion et de l’élimination écologiquement rationnelles des substances et déchets dangereux ; Gina Romero, Rapporteure spéciale sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association ; Ashwini K.P., Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ; Graeme Reid, Expert indépendant sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre ; Surya Deva, rapporteur spécial sur le droit au développement ; Aua Baldé (président-rapporteur), Gabriella Citroni (vice-présidente), Angkhana Neelapaijit, Grażyna Baranowska, Ana Lorena Delgadillo Pérez, groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires ; Tomoya Obokata, rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences ; Astrid Puentes, rapporteur spécial sur le droit à un environnement propre, sain et durable ; Farida Shaheed, rapporteur spécial sur le droit à l’éducation ; Michael Fakhri, rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation ; Pedro Arrojo-Agudo, rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement ; Dorothy Estrada Tanck (présidente), Claudia Flores, Ivana Krstić, Haina Lu, et Laura Nyirinkindi (vice-présidente), Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles ; Jose Francisco Calí Tzay, Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones ; Nicolas Levrat, Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités ; Alexandra Xanthaki, Rapporteure spéciale dans le domaine des droits culturels ; Mary Lawlor, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme ; Balakrishan Rajagopal, rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable ; Richard Bennett, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan ; Matthew Gillett (président-rapporteur), Priya Gopalan (vice-président chargé du suivi), Miriam Estrada-Castillo et Mumba Malila, groupe de travail sur la détention arbitraire ; Reem Alsalem, rapporteur spécial sur la violence à l’égard des femmes et des filles, ses causes et ses conséquences ; Barbara G. Reynolds (présidente), Bina D’Costa, Dominique Day, Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine ; Olivier De Schutter, Rapporteur spécial sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme ; Anaïs Marin, Rapporteure spéciale sur la situation des droits de l’homme en Biélorussie.

  • Tellement envie que ce ne soit pas vrai. Les humains sont des grosses merdes.
    Premier média à avoir révélé et documenté les déportations d’enfants ukrainiens, les humanités poursuivent l’enquête sur les « œuvres de bienfaisance » de la commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant (sic), Maria Lvova-Belova. A la tête d’une fondation qui gère un centre pour handicapés béni par le patriarche Kirill en personne, elle détourne leurs pensions (en plus d’énormes subventions d’État) pour améliorer son train de vie. Le tout en famille : avec sa sœur cadette, Sofia Lvova-Belova, elle a désormais entrepris de déporter des personnes handicapées depuis Kherson et d’autres régions occupées en Ukraine. Pourquoi ? Parce que ça rapporte... https://www.leshumanites-media.com/post/lvova-belova-après-les-déportations-d-enfants-les-handicapés

  • La première yodleuse diplômée veut transmettre la tradition

    La Valaisanne #Dayana_Pfammatter Gurten est la première yodleuse ayant obtenu un master dans son art en Suisse. Selon elle, l’enseignement du #yodel dans une haute école ne l’académise pas pour autant – contrairement à ce que certains craignaient. Ce qui importe à la chanteuse, c’est de transmettre la tradition.

    #Dayana_Pfammatter_Gurten vient du village de montagne de Mund, au-dessus de Brigue, et elle incarne un nouveau chapitre de la musique folklorique suisse. Âgée de 31 ans, elle est depuis peu titulaire d’un master en musique, avec pour branche principale le yodel. Elle est la première à avoir achevé le cursus lancé en 2018 par la Haute école de Lucerne. « Nombreux sont ceux qui pensent que j’y yodlais toute la journée », dit-elle. Or, la matière des cours qu’elle a suivis pendant cinq ans et demi dans cette école spécialisée de Suisse centrale est très vaste : elle couvre le travail de la voix et du corps, mais aussi la rythmique, la théorie et l’histoire de la musique.

    La yodleuse a joué dans un groupe folklorique avec d’autres étudiants en musique ayant différentes orientations et a appris la composition et l’arrangement. « Ainsi, j’ai pu engranger un tas de connaissances », note-t-elle. Pour ce qui est du yodel, Dayana Pfammatter s’y est frottée dès l’enfance, car on yodlait au sein de sa famille. Elle a aussi appris très tôt à jouer du #schwyzerörgeli, cet accordéon typique de la musique folklorique suisse. Après l’école, la Valaisanne a fait un apprentissage d’assistante en pharmacie, mais elle est toujours restée fidèle au yodel.

    Vivre du yodel

    Elle a suivi des formations de l’Association fédérale de yodel (AFY) et a repris, à seulement 23 ans, les rênes du club de yodel Safran, dans son village de Mund. C’est lors d’une formation continue qu’elle a appris l’existence du nouveau cursus de la Haute école de Lucerne, permettant de choisir le yodel comme branche principale : une première en Suisse. Dayana Pfammatter a présenté sa candidature et a été retenue. « Pour moi, c’était l’occasion d’obtenir un diplôme en pédagogie de la musique », relate-t-elle.

    Et de fait, depuis l’obtention de son master début 2024, toute sa vie professionnelle est axée sur le yodel. Elle enseigne le chant dans une école de musique et le yodel pour son propre compte. Elle donne également des concerts. Pour l’instant, elle a mis de côté son plan de sécurité, qui consistait à garder un pied en pharmacie. Il faut dire qu’elle est submergée par les demandes de cours de yodel. « C’est beau de pouvoir transmettre ses connaissances à 100 %», souligne-telle.

    Une évolution scrutée de près

    Le yodel, qui était jadis un moyen de communiquer d’une montagne à l’autre, n’a pas été inventé en Suisse. Mais ce chant alpin sonore, qui comporte souvent plusieurs voix et se caractérise par des changements brusques entre la voix de poitrine et la voix de tête, est pratiqué en Suisse avec passion depuis le XIXe siècle. Portée par des chœurs locaux et des associations, la scène du yodel est extrêmement vivante. Tous les trois ans, des chœurs s’affrontent lors de la Fête fédérale des yodleurs, un événement dont la dernière édition a attiré 10 000 musiciens et plus de 200 000 visiteurs.

    Le yodel fait partie du patrimoine culturel suisse, et de l’identité de certaines parties de la population. Par conséquent, son évolution entre tradition, ouverture et culture populaire, est scrutée de très près. Ainsi, dans le milieu de la musique folklorique traditionnelle, certains ont émis des doutes quand, il y a six ans, le yodel est devenu une branche académique. Ce n’est pas un chant artistique, ont-ils avancé, mais une coutume qui présente des particularités régionales et se transmet en chantant.

    Conservation du #patrimoine

    Si ces doutes subsistent, du moins on ne les exprime plus devant Dayana Pfammatter. Cela est lié à sa personne. La Valaisanne est bien implantée dans le monde du yodel suisse. Avec sa sœur, elle a donné par le passé des concerts « dans les bastions du yodel », comme elle le souligne. L’AFY l’engage régulièrement pour donner des cours et comme jurée dans les fêtes de yodel. Dès l’automne, elle sera responsable de la formation des chefs de chorale dans deux associations régionales.

    « Les gens me connaissent, dit-elle. Ils savent que je ne plie pas. » Durant ses études, Dayana Pfammatter a étudié la musique folklorique expérimentale contemporaine, tout en approfondissant les mélodies traditionnelles du yodel : « Nous avons écouté de vieux enregistrements grésillants et avons transcrit ces chants afin qu’ils ne disparaissent pas. » Conserver la tradition et la transmettre dans le cadre de ses cours lui tient à cœur, et elle porte une attention particulière à la relève. Forte de ce qu’elle a appris en éducation musicale précoce à la Haute école, elle enseigne aussi le yodel aux écoliers.
    Le boom des cours de yodel en Suisse

    Dayana Pfammatter a une prédilection pour le yodel naturel, la forme la plus ancienne de cet art : des vocalises pures, sans paroles. « Le yodel naturel résonne dans mon âme », dit-elle. Il la touche profondément et lui donne souvent des frissons. Elle n’est pas la seule à éprouver cela. Tandis qu’après la Seconde Guerre mondiale, en Suisse, les populations progressistes et urbaines ont longtemps considéré le yodel comme un art trop patriotique et poussiéreux, il jouit à nouveau d’une immense popularité depuis quelques années. Les cours de yodel sont pris d’assaut, y compris dans les villes. Dayana Pfammatter ne s’en étonne guère : « À notre époque stressée et agitée, nombreux sont ceux qui aspirent à retrouver leurs racines et à se retrouver eux-mêmes. »

    Certains méditent ou font du yoga, d’autres yodlent, dit-elle : « Le yodel est quelque chose de très naturel, d’archaïque. Il aide les gens à s’ancrer. » À côté de ses cours et de sa pratique quotidienne, Dayana Pfammatter dirige toujours le club de yodel de Mund, qui aura l’honneur d’accueillir l’an prochain la rencontre cantonale de yodel. Elle doit donc préparer et organiser plein de choses. De plus, elle continue à se produire dans de petits groupes. Son récital de master, qu’elle a donné au début de l’année à Bettmeralp accompagnée par deux musiciennes de Suisse orientale, a eu tant de succès que les trois femmes envisagent un nouveau projet. Et puis, Dayana Pfammatter a encore une autre passion : le mouton au nez noir du Valais. « Grâce à mes animaux, je suis très liée à la nature et à mon pays », dit-elle.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/la-premiere-yodleuse-diplomee-veut-transmettre-la-tradition

    #Suisse #musique #chant

  • Récapitulatif de la soirée du 11 mai 2024 00:02 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-113?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Vendredi, l’Assemblée générale des Nations unies a voté à une écrasante majorité une résolution visant à étendre les droits d’adhésion de la Palestine.

    L’adoption de cette résolution met la Palestine sur la voie d’une adhésion à part entière à l’ONU, ce qui constitue une avancée majeure par rapport à son statut actuel d’État observateur sans droit de vote.

    La résolution a été adoptée par 143 voix pour, 9 abstentions et 25 voix contre. Les États-Unis et Israël ont voté contre la résolution.

    Vendredi, en fin de journée et après plusieurs jours de retard, le département d’État américain a publié son rapport très attendu sur la question de savoir si Israël utilisait des armes américaines en violation du droit international à Gaza.

    Le rapport conclut qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’Israël a utilisé des armes fournies par les États-Unis en violation du droit international. Toutefois, compte tenu du manque de preuves et de l’absence de présence du gouvernement américain sur le terrain à Gaza, le rapport n’a pas pu tirer de conclusions définitives.

    Autres nouvelles :

    Les Émirats arabes unis ont dénoncé les propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a « invité l’État à participer à l’administration civile de Gaza ». Les Émirats arabes unis ont déclaré que M. Netanyahu n’était pas habilité à faire une telle déclaration.

    Deux Palestiniens ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza, dans le nord de l’enclave.

    La Libye a déposé une déclaration d’intervention dans la plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël de génocide devant la Cour internationale de justice.

    L’Afrique du Sud soumet une requête à la CIJ, lui demandant d’ordonner des mesures d’urgence supplémentaires à l’encontre d’Israël, notamment de se retirer de Rafah.

    L’armée israélienne a annoncé que quatre de ses soldats avaient été tués lors des combats à Gaza. Tous ont été tués au cours d’une bataille qui s’est déroulée dans le nord de la bande de Gaza.

    Le dernier bilan du ministère palestinien de la santé fait état d’au moins 34 943 Palestiniens tués à Gaza.

    #Bilan

  • Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1788896157621534901.html

    Johann Soufi sur X : https://twitter.com/jsoufi/status/1788896157621534901

    S’appuyant sur les témoignages de lanceurs d’alerte au sein de l’armée 🇮🇱, CNN décrit les crimes de guerre (tortures, traitements inhumains) commis contre des détenus palestiniens dans le camp de détention de Sde Teiman, en Israël. 🧵Thread.👇

    […]

    6. Alors que la presse israélienne, arabe, américaine et britannique rapporte ces allégations extrêmement graves et concordantes depuis plusieurs semaines, les médias français demeurent généralement silencieux, préférant stigmatiser les étudiants qui s’indignent contre ces crimes.

    […]

  • Spaceweather.com Time Machine
    https://www.spaceweather.com/archive.php?view=1&day=10&month=05&year=2024

    EXTREME GEOMAGNETIC STORM—NOW! The biggest geomagnetic storm in almost 20 years is underway now. It has reached category G5—an extreme event. Sky watchers with dark skies may be able to see and photograph auroras even at low latitudes. Get away from city lights and look at the sky! Aurora alerts: SMS Text

    CME STRIKE SPARKS WIDESPREAD AURORAS: The first of six CMEs hurled toward Earth by giant sunspot AR3664 hit our planet’s magnetic field today. The impact on May 10th at 1645 UT jolted magnetometers around the world and sparked a geomagnetic storm, which is now extreme. More CMEs are following close behind and their arrival could extend the storm into the weekend. Sign up for Space Weather Alerts to receive instant text messages when the CMEs arrive.

    The ongoing storm is producing low-latitude auroras in the southern hemisphere. Ken James sends this picture from the Snake Valley Observatory in Victoria, Australia:

    “The red, yellow and green colours were easily visible to my naked eye,” says James.

    Readers in the USA should note that the southern latitude of Victoria, Australia, 37 degrees, is the same as the northern latitude of central California. That’s how far down auroras could be seen if it were dark instead of daylight in North America.

    Why is this storm so severe? Take a look at the solar wind data from NOAA’s DSCOVR spacecraft:

    After the CME struck, the speed of the solar wind blowing around our planet abruptly increased to more than 700 km/s. More importantly, south-pointing magnetic fields from the sun washed over the Earth, opening a crack in our planet’s magnetosphere. Solar wind poured through the gap to turbo-charge the storm.

  • En #Tunisie, la #répression s’accentue sur les migrants subsahariens et les associations qui les soutiennent

    Originaires d’Afrique de l’Ouest ou de l’Est, plusieurs centaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été expulsées vers les frontières du pays.

    Il était 2 heures du matin, vendredi 3 mai, lorsque les agents des forces de l’ordre se sont présentés devant le campement de migrants, installé en face du siège de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), dans le quartier des berges du Lac à Tunis. « On était tous couchés, on dormait. D’un coup, il a fallu fuir », se souvient Simon, un exilé camerounais de 21 ans qui préfère utiliser un nom d’emprunt. Lui a réussi à échapper à la police. « Mais ceux qui n’y sont pas parvenus ont été arrêtés. Nous sommes toujours sans nouvelle de certains d’entre eux », dit-il, toujours à la rue.

    Ils étaient des centaines, originaires principalement de pays d’Afrique de l’Ouest, à dormir dehors dans l’attente d’une assistance de l’OIM pour un retour volontaire dans leur pays. « On veut juste rentrer chez nous, assure Simon qui a déposé en décembre 2023 une demande pour être rapatrié au Cameroun. On ne comprend pas pourquoi ils ont fait ça. On était calmes, on n’a agressé personne, on n’a rien fait de mal. »

    Plus loin, au bout de la rue, plusieurs centaines d’exilés – des hommes, des femmes et même des enfants majoritairement originaires du Soudan et de pays d’Afrique de l’Est en proie à la guerre – étaient installées dans les allées d’un jardin public en attendant d’obtenir une protection internationale.
    Des expulsions collectives

    D’autres avaient planté leurs tentes à quelques centaines de mètres de là, devant le siège du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Des dizaines de personnes exilées, installées dans la Maison des jeunes depuis à la fermeture du camp de Choucha en 2017, ont également été délogées, dans la banlieue de La Marsa.

    Au total, près de 80 mandats de dépôt ont été émis à l’encontre des personnes arrêtées au cours du week-end et au moins plusieurs centaines d’entre elles ont été expulsées vers les frontières du pays, selon plusieurs ONG. Cette évacuation coordonnée et de large ampleur fait suite à d’autres opérations similaires dans la région de Sfax la semaine passée.

    Lundi 6 mai, au cours d’un conseil de sécurité, le président Kaïs Saïed a reconnu pour la première fois des expulsions collectives de la part des autorités tunisiennes, précisant que « 400 personnes » ont été renvoyées vers « la frontière orientale », en « coordination continue » avec les pays voisins.

    « Nous assistons à une répression tous azimuts des populations noires migrantes qui continuent de subir des abus systématiques de leurs droits », dénonce Salsabil Chellali, directrice du bureau de Human Rights Watch à Tunis. Elle souligne que, de manière générale, les arrestations et les expulsions menées par les autorités se font « sans aucune évaluation au cas par cas du statut » des exilés, « en dehors de tout Etat de droit et cadre légal », simplement car « ces personnes sont identifiées comme noires et comme venant de pays africains ».
    « Hordes de migrants clandestins »

    Depuis le discours du président Kaïs Saïed, en février 2023, au cours duquel il avait désigné les « hordes de migrants clandestins » comme complice d’un complot visant à modifier l’identité arabo-islamique du pays, les autorités tunisiennes ont opéré un virage sécuritaire dans la gestion des migrants africains subsahariens.

    La répression à leur encontre s’est élargie ces derniers jours aux organisations de la société civile. Saadia Mosbah, présidente de Mnemty, une association de lutte contre les discriminations raciales, a été arrêtée lundi 6 mai sur la base de la loi relative à la lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d’argent et placée en garde à vue.

    Activiste tunisienne noire et figure de la lutte antiraciste en Tunisie, Mme Mosbah s’était montrée très critique envers les politiques anti-migrants du président Kaïs Saïed depuis plus d’un an. Un autre membre de l’association a été entendu dans le cadre de l’enquête, mais a été laissé en liberté. Leurs bureaux ont été perquisitionnés.

    L’organisation Terre d’asile Tunisie (TAT), section tunisienne de France terre d’asile, a elle aussi reçu la visite des fonctionnaires de police dans ses bureaux de Tunis et de Sfax. Son ancienne directrice, Sherifa Riahi, a été entendue puis placée en garde à vue sur la base de la même loi utilisée contre Mme Mosbah, confie au Monde une source sous couvert d’anonymat. Quatre personnes ont été entendues, « sans que cela donne lieu à une arrestation ».

    Le président et le vice-président du Conseil tunisien des réfugiés (CTR) ont eux aussi été arrêtés, placés sous mandat de dépôt à l’issue de leur garde à vue. Ils sont accusés d’« associations de malfaiteurs dans le but d’aider des personnes à accéder au territoire tunisien », selon une déclaration du parquet, alors que le CTR assiste le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans l’enregistrement des demandeurs d’asile, avec l’aval des autorités en l’absence de loi encadrant le droit d’asile en Tunisie.
    « Faire peur aux associations »

    Le président du Conseil tunisien des réfugiés (CTR) et l’un de ses collègues ont eux aussi été arrêtés. Selon la radio privée Mosaïque FM, ils sont accusés d’aide à l’hébergement de migrants en situation irrégulière, alors même que cette organisation assiste le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés dans l’enregistrement des demandeurs d’asile, avec l’aval des autorités en l’absence de loi encadrant le droit d’asile en Tunisie.

    « C’est un nouveau cap franchi dans la répression, s’alarme Salsabil Chellali. Les autorités veulent faire peur aux associations qui mènent des actions pour atténuer un tant soit peu la souffrance des migrants et demandeurs d’asile et de mettre fin à toute assistance qu’ils peuvent recevoir en Tunisie. Ça ne fait qu’exacerber les conditions vulnérables dans lesquelles ils sont. »

    Dans son discours lundi soir, M. Saïed a fustigé des associations qui « reçoivent d’énormes sommes d’argent de l’étranger ». « Il n’y a pas de place pour des associations qui pourraient remplacer l’Etat », a-t-il affirmé, qualifiant par ailleurs les dirigeants de ces associations de « traîtres » et d’« agents ».

    M. Saïed a aussi répété « aux chefs d’Etat » et « au monde entier », comme il l’a fait de nombreuses fois, que « la Tunisie n’est pas une terre pour installer ces gens et qu’elle veille à ce qu’elle ne soit pas également un point de passage pour eux vers les pays du nord de la Méditerranée ».

    Tout en refusant d’accueillir les migrants, les autorités tunisiennes continuent pourtant de les empêcher de rejoindre l’Europe moyennant un soutien financier et logistique de l’Union européenne. Entre le 1er janvier et le 15 avril, 21 270 migrants ont ainsi été interceptés en mer par la Garde nationale, contre 13 903 sur la même période en 2023, selon les chiffres communiqués par son porte-parole, Houssem Jebabli, à l’agence de presse Nova.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/08/en-tunisie-la-repression-s-accentue-sur-les-migrants-subsahariens-et-les-ass
    #migrations #anti-migrants #expulsions #expulsions_collectives #réfugiés #arrestations

    ping @_kg_

    • Nella Tunisia di Saied adesso viene colpito chi aiuta i migranti

      Perquisizioni nelle sedi di importanti organizzazioni umanitarie e arresti di attivisti, mentre Italia e Ue continuano a elargire fondi. Continuano le deportazioni dei cittadini stranieri nelle zone desertiche al confine con Algeria e Libia

      Fin dove si spingerà Kais Saied? Chi lavora in ambito migratorio a Tunisi si pone questa domanda da tempo. Il 21 febbraio 2023 il presidente della Repubblica ha accusato le persone di origine subsahariana e sudanese di stare compiendo una sostituzione etnica nel paese. Successivamente, nel luglio dello stesso anno, sono arrivate le strette di mano con la premier Giorgia Meloni e la presidente della Commissione europea Ursula von der Leyen per la firma del memorandum d’intesa, mentre il ministero degli Interni attuava vere e proprie deportazioni di migliaia di migranti verso le zone desertiche ai confini con Algeria e Libia.

      Le deportazioni continuano ancora oggi. Saied, invece, ha rivolto l’attenzione verso tutti coloro che si occupano di migrazioni: «La Tunisia non sarà una terra d’insediamento per questi immigrati e non è neanche un punto di passaggio per loro. Ci sono degli individui che hanno ricevuto dei soldi nel 2018 per portare qui queste persone. Enormi somme di denaro sono arrivate dall’estero a favore degli immigrati africani e a profitto di reti e associazioni che pretendono falsamente di proteggere queste persone», ha dichiarato il presidente durante il Consiglio di sicurezza del 6 maggio scorso.

      SAIED È PASSATO presto dalle parole ai fatti. Nell’ultima settimana quattro persone di tre organizzazioni diverse sono state poste in custodia cautelare con capi di accusa che vanno dall’associazione a delinquere con il fine di aiutare le persone a entrare illegalmente in Tunisia al riciclaggio di denaro e appropriazione indebita. Si tratta di due esponenti del Centro tunisino per i rifugiati (Ctr) che lavora a stretto contatto con l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr), all’interno di un quadro giuridico estremamente precario in quanto il paese manca di una legislazione sul diritto d’asilo; della ex presidente di Terre d’Asile in Tunisia Sherifa Riahi e di Saadia Mosbah, uno dei volti più conosciuti della società civile locale per la sua attività di sensibilizzazione contro il razzismo e presidente dell’associazione Mnemty.

      I dettagli della messa in applicazione di queste disposizioni rappresentano un precedente a cui la società civile tunisina potrebbe abituarsi molto presto. I locali di Terre d’Asile sono stati perquisiti a Sfax, Sousse e Tunisi. La stessa sorte è capitata all’ufficio di Mnemty e all’abitazione di Mosbah. Nonostante un quadro altamente frammentato e a rischio per chi decide di andare contro le disposizioni presidenziali, le reazioni non sono mancate. Romdhane Ben Amor, portavoce del Forum tunisino per i diritti economici e sociali, ha dichiarato che «la Tunisia sta aggravando la crisi e promuove l’idea che non ci sia una soluzione». Si è espresso duramente anche Bassem Trifi, presidente della Lega tunisina dei diritti umani, organizzazione che vinse il premio Nobel per la pace nel 2015.

      AL DI LÀ DELLA CRONACA è importante capire dove si inserisce l’ulteriore stretta autoritaria del presidente Kais Saied. Da inizio anno la Garde nationale ha dichiarato di avere intercettato in mare 21.270 persone, 9mila in più rispetto al 2023. Un dato preoccupante sia per il piccolo Stato nordafricano, diventato un hub strategico di primo piano per le partenze, ma anche per l’Europa e per l’Italia in particolare, impegnate a finanziare in maniera sempre più importante le politiche securitarie della Tunisia.

      Una soluzione per garantire gli interessi delle due sponde del Mediterraneo sono le deportazioni verso il deserto. Da quasi un anno migliaia di persone sono state caricate sui bus e lasciate a loro stesse in aree disabitate lungo i confini del paese con l’Algeria e la Libia. Un meccanismo attuato dal ministero degli Interni su tutto il territorio nazionale, con una particolare attenzione a Sfax, seconda città della Tunisia dove il fenomeno migratorio è più accentuato. L’ultimo caso risale alla mattina del 3 maggio di fronte ai locali dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni (Oim) e dell’Unhcr a Tunisi dove centinaia di persone in attesa del rimpatrio volontario o che godevano di qualche forma di “protezione” avevano trovato un rifugio precario costruito con tende di fortuna. Un imponente intervento securitario ha evacuato la zona, arrestato circa 80 persone e deportato almeno altre 200, secondo la ricostruzione di Refugees in Libya.

      ANCHE IN QUESTO CASO urge andare oltre la cronaca. La sensazione che emerge da questo ulteriore restringimento presidenziale è che da ora in avanti occuparsi di migrazione e documentare possibili abusi diventerà sempre più complicato, soprattutto in quelle zone periferiche dove le violazioni avvengono. A partire proprio da Sfax: in questa città da più di un mese sono aumentati i raid della polizia nei confronti della popolazione subsahariana e sudanese.

      https://ilmanifesto.it/nella-tunisia-di-saied-adesso-viene-colpito-chi-aiuta-i-migranti

  • “Makhnovtchina” (Bérurier Noir) : l’anarchisme ukrainien
    https://www.frustrationmagazine.fr/makhnovtchina-berurier-noir-anarchisme-ukrainien

    Makhnovtchina est une chanson originellement écrite par Etienne Roda-Gil en 1974, chansonnier, auteur et militant libertaire français. Elle fut reprise en 1988 par le groupe de punk Bérurier Noir qui en profite pour en rajouter un couplet. Mais qu’est-ce que c’est, exactement, la “Makhnovtchina” ? Bérurier Noir est un des groupes les plus iconiques du […]

  • Embargo sur les armes états-uniennes à destination d’Israël : le triste spectacle de la comédie surjouée par deux bouffons des plus malfaisants en cette deuxième décennies du XXIe siècle.

    Does Israel need more US arms for a Rafah offensive ? | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/article/2024/may/09/does-israel-need-more-us-arms-for-a-rafah-offensive

    Analysis
    Does Israel need more US arms for a Rafah offensive?
    Dan Sabbagh Defence and security editor

    Biden’s threat to halt shipments seems to leave some weapon types available to Israel as well as stockpiles and an unaffected air force

    Biden Israel weapons comments – latest updates

    Thu 9 May 2024 17.59 CEST
    Last modified on Fri 10 May 2024 06.26 CEST

    The volume of US military aid to Israel since 7 October last year suggests the intensity of the assault on Gaza would not have been possible without the continued supply of American bombs, shells and other munitions, some of which the US president, Joe Biden, is now threatening to halt after seven months of the fighting.

    Precise figures are hard to come by, partly because the US is careful to keep shipments below disclosable limits and can rely on old congressional approvals, sometimes dating back many years, to send arms without the need for fresh authorisation. But even the limited disclosure reveals their significance.

    Officials privately told Congress in March that more than 100 separate foreign military sales had been made to Israel since 7 October, and one US thinktank reported that the Pentagon had “sometimes struggled to find sufficient cargo aircraft to deliver the systems” because so much was waiting to be shipped over.

    A standing 10-year agreement, signed by Barack Obama, as US president, in 2016, has allowed for the provision of $3.3bn a year in arms since 2018, plus a further $500m a year for air defence systems. On top of that Congress approved a further $13bn worth of military aid last month, including $5.2bn to bolster existing air defences.

    It is a security relationship that began in the 1960s, and the US has provided more than $123bn of military aid to date. Of Israel’s arms imports, 69% comes from the US, according to the Stockholm Peace Research Institute, and pauses have been very rare. Ronald Reagan, as US president, once held up the transfer of F-16 fighters in 1982, unhappy that Israel had invaded Lebanon.

    During the current conflict the Pentagon has only occasionally published details of the aid it has sent: $320m in precision bomb kits in November, and in December 14,000 tank shells costing $106m, and $147.5m for 57,000 155mm artillery shells and their fuses and primers, plus 30,000 howitzer charges.

    Meanwhile, Israel’s air force said that in mid-February it had struck targets 29,000 times in Gaza, a little over four months into the conflict, in its efforts to eliminate Hamas. It is part of a strategy of saturation bombing that has killed 34,780 Palestinians, according to the territory’s health ministry.

    A surprise was that the US was even considering supplying the 1,700 500lb bombs and in particular the 1,800 2,000lb bombs now paused by Biden. A 2,000lb bomb, four times heavier than the largest bombs used by the US against Isis in Mosul, is powerful enough to blow up a small apartment block and leave behind a crater 12 metres wide.

    The US presumption was that these crude, heavy, weapons, capable of killing dozens or more in a crowded area, were going to be used in a final Israeli assault on Rafah. “Civilians have been killed in Gaza as a consequence of those bombs and other ways in which they go after population centres,” Biden told CNN on Wednesday night.

    Previously, 2,000lb bombs were believed to have been used in strikes such as at the Jabaliya refugee camp on 31 October, where it is estimated that at least 116 civilians were killed. Another estimate, by CNN, using satellite imagery, concluded that 500 large impact craters had appeared in Gaza during the first month of the war to 6 November, consistent with the use of 2,000lb munitions.
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    The question is, without the larger US bombs, how many do the Israel Defense Forces (IDF) have stockpiled? It is not a question that is easy to answer. In response to the 7 October attack the US opened up access to its own arms stockpile in Israel, WRSA-I, which could have had up to $4.4bn worth of munitions of various types in it, according to a congressional research estimate.

    The reality is that the limited category of weapons covered by the Biden pause leaves other weapons types apparently available to Israel, including tank rounds and artillery shells. Israel’s air force remains largely unaffected; 25 more F-35 fighters were approved for sale in March, part of a deal authorised by Congress in 2008.

    In the short term, Israel is almost certainly able to go ahead, if it chooses to, with its threatened offensive in Rafah, despite the acute humanitarian crisis it is almost certain to cause among the million Palestinians desperately sheltering there. But that would risk deepening the military supply rift with the US.

    An analysis from the conservative Foundation for Defense of Democracies, in Washington DC, suggests that Israel, which last year spent 5.3% of its GDP on defence (more than two and a half times the Nato target) would have to lift budgets to between 7% and 8% “to reduce (not eliminate) its reliance on foreign governments for the weapons Israel most needs”. It is not clear if that is sustainable.

    Autre source :
    https://www.courrierinternational.com/article/guerre-israel-hamas-netanyahou-adopte-une-posture-de-defi-apr

    • Prendre la voiture et y passer quelques heures, ça signifie avoir la radio allumée, et constater que les éléments de langage sont les mêmes quel que soit la station de radio, de variété ou d’information.

      Hier, il y avait que deux protagonistes dans le conflit, Biden et Israël. Biden qui a promis de ne plus livrer certains armements. La mention systématique, semblait donc importante. Et Israël qui prévenait amis et ennemis qu’il n’en avait rien à faire.

      Entendre cela sans aucun autre commentaire, ça m’a énervé.

      C’était en fait plutôt factuel. D’un côté, les US qui ne font rien pour empêcher que le pire ne continu, et de l’autre un état voyou qui n’en fait qu’à sa tête.

  • Gaza : notre silence n’est plus possible !
    6 mai 2024 | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/tribune-palestine-universite-toulouse-jean-jaures/blog/060524/gaza-notre-silence-nest-plus-possible

    Gaza : notre silence n’est plus possible !

    Nous, personnel de la communauté universitaire de Toulouse Jean Jaurès (UT2J) ne supportons plus la chape de plomb qui s’est abattue sur les universités, et notamment au Mirail : depuis les massacres du 7 octobre, l’offensive israélienne a fait près de 40.000 morts à Gaza dont 14.000 enfants, presque 100.000 blessé·es et deux millions de Gazaoui·es déplacé·es et chassé·es de leur domicile ; soit le plus grand nombre de déplacements forcés de Palestinien·nes depuis 1948.

    De son côté, l’armée israélienne annonce 263 soldats morts depuis le début de l’offensive contre Gaza. Ce génocide en cours (selon les termes de la Cour Internationale de Justice des Nations Unies) a été dénoncé par de nombreux collègues universitaires (Omer Bartov, Raz Segal, Amos Goldberg, entre autres).

  • « L’enfer est le même, que ce soit ici, à Rafah ou à Gaza City »
    Par Amira Hass – Article publié par Haaretz le 8 mai 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre -
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/lenfer-est-le-meme-que-ce-soit-ici-a-rafah-ou-a-gaza-city.html
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/2024-05-08/ty-article-magazine/.premium/for-displaced-gazans-leaving-rafah-is-moving-from-one-hell-to-another/0000018f-5411-d348-a7bf-f6b95e5a0000

    Selon des rapports palestiniens, 22 Palestiniens, dont huit enfants, y compris des bébés, ont été tués par des bombes et des obus israéliens dans l’est de Rafah dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai. Sur son site Internet, l’agence de presse Wafa a publié une vidéo montrant des mères en pleurs faisant un dernier adieu à leurs enfants, qui étaient enveloppés dans un tissu blanc.

    En Israël, le bombardement a été présenté comme une réponse aux tirs de roquette en provenance de la bande de Gaza, qui ont tué quatre soldats israéliens et en ont blessé dix. Les habitants de Rafah n’ont pas considéré que le bombardement était une réponse à la mort des soldats ou qu’il visait la source des tirs de mortier. Il s’agissait d’une vengeance et de la préparation d’une invasion terrestre israélienne.

    Le bombardement a également été perçu comme un ordre donné aux habitants de quitter leurs maisons – le même message que les tracts largués par les avions israéliens au-dessus de la zone ou les messages vocaux et textuels envoyés sur les téléphones par des numéros inconnus. Le terme très neutre d’« évacuation » ne traduit pas une fraction de l’effroi, de la rage et de l’épuisement que ressentent les habitants de Rafah, à l’extrémité sud de la bande de Gaza. (...)

  • 8 mai 1945 : le massacre de Sétif, Guelma et Kherrata en Algérie - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/05/08/8-mai-1945-le-massacre-de-setif-guelma-et-kherrata-en-algerie-2

    Le 8 mai 2024, dans un pays racorni autour de débats xénophobes et d’un roman national frelaté, il reste difficile de parler des crimes commis par l’État français dans ses colonies. Et le gouvernement français soutient « inconditionnellement » d’autres massacres coloniaux, en Palestine cette fois-ci, tout en réprimant implacablement les voix anticoloniales sur son sol.

    #colonialisme #Algérie #Sétif #massacre #mémoire

  • Le nombre de morts à Gaza s’élève à 34 904
    9 mai 2024 09:03 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/gaza-death-toll-rises-34904?nid=360211&topic=Israel%2527s%2520war%252

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 60 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes sur l’enclave palestinienne au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total à 34 904 morts depuis le 7 octobre.

    En outre, 78 514 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre.

    Mise à jour matinale du 9 mai 2024 06:13 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-65

    Au moins 13 Palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne près d’une mosquée dans la ville de Gaza, et des dizaines d’autres ont été tués dans des frappes sur Nuseirat et Rafah, rapporte l’agence de presse Wafa
    L’ONU indique qu’au moins 109 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes sur des maisons à Rafah entre lundi et mercredi, dont beaucoup de femmes et d’enfants.
    En outre, quatre personnes ont été tuées lors d’une récente attaque israélienne à l’ouest de la ville de Rafah.
    Le chef de la CIA, Bill Burns, est rentré au Caire après s’être entretenu avec le chef du Mossad, David Barnea, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, rapporte CNN.
    L’armée israélienne a déclaré qu’un soldat avait été tué dans une attaque au mortier et au missile menée par le Hezbollah dans le nord d’Israël mercredi.
    Les démocrates américains pro-israéliens critiquent la décision du président Biden d’arrêter les transferts d’armes à Israël en cas d’invasion de Rafah. Le sénateur John Fetterman et le représentant Ritchie Torres ont exprimé leur profond désaccord avec cette décision.
    Les travailleurs humanitaires affirment que l’armée israélienne est déjà à Rafah, provoquant le chaos, et que des attaques ont lieu même en dehors de la zone d’évacuation de la ville.
    Le Conseil norvégien pour les réfugiés a déclaré qu’aucun de ses camions d’aide n’avait été autorisé à passer par le point de passage de Karem Abu Salem (Kerem Shalom), bien qu’Israël ait déclaré avoir rouvert le point de passage pour les livraisons d’aide.

    80 000 personnes ont fui Rafah depuis l’assaut israélien : Unrwa
    9 mai 2024 08:38 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/80000-people-fled-rafah-israeli-assault-unrwa?nid=360211&topic=Israel

    L’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, a déclaré qu’environ 80 000 personnes ont fui Rafah depuis qu’Israël a lancé une opération militaire intensifiée dans la région lundi.

    « Le tribut payé par ces familles est insupportable », a déclaré l’agence de l’ONU sur X. « Nulle part n’est sûr. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ».

    #Bilan

  • Baignades en Seine : quand France Info me fait le coup du fils (d’Anne Hidalgo)

    La chaîne publique d’information en continu m’a invité tout à trac, en ce paisible mercredi de l’Ascension à venir le soir même débattre quarante minutes durant de la « baignabilité » de la Seine, à 22h00, avec un jeune et valeureux nageur, qui s’avère être le fils, tout juste majeur, de la maire de Paris. Pourquoi nous avons décliné l’invitation.

    https://www.eauxglacees.com/Baignades-en-Seine-quand-France-Info-me-fait-le-coup-du-fils-d-Anne-Hid

  • « Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un génocide à Gaza ? Voici quelques exemples » | Ludivine Bantigny
    https://threadreaderapp.com/thread/1787960346030076047.html

    https://video.twimg.com/amplify_video/1787900021104353280/vid/avc1/480x270/3TK17LDITjfQok4l.mp4?tag=14

    "Dénoncer des crimes c’est légitime, ce qui est insupportable c’est d’avoir des élus de la République qui viennent leur expliquer qu’il y a un génocide en cours, un génocide est un terme qui a une définition légale et il faut l’utiliser." Sciences Po : #SophiaAram dans #CàVous

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University
    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux »...

    • « Qu’il y ait débat sur la caractérisation de génocide ou risque de génocide est légitime, même si le niveau d’horreur devrait amoindrir l’importance de la discussion sémantique. Mais comment est-il possible de laisser, devant une telle audience à la télévision, l’équivalent de ça ? »


      Si le débat était vraiment tenu en plateau, en citant ces spécialistes, est-ce que Sophia Aram pourrait dire tranquillement que c’est « délirant », de « la folie », qu’"on ne peut pas parler de génocide" ? Dirait-elle de ces juristes et historiens : « Ces gens n’ont aucune raison » ? Non.

      Il pourrait y avoir des rappels historiques. Le génocide des Herero et des Nama est reconnu par l’Allemagne. Le massacre de Srebrenica est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice. S. Aram le sait-elle ?

      Il faudra poursuivre ce thread, pour les raisons dramatiques que l’on sait. Avec les manifestations, ces interpellations documentées sont une des choses que nous pouvons faire, dans notre impuissance désespérée, pour faire cesser les horreurs qui se déroulent sous nos yeux.

      À vous qui avez lu ce fil jusqu’ici, je partage ce témoignage poignant du médecin Dr.Gabor Mate. Il explique avoir pleuré tous les jours après sa visite à Gaza. Comme nous pleurons, parlons, documentons, manifestons, écrivons, autant qu’il est possible.

      Et les mots du poète palestinien, professeur de littérature Refaat Alareer, tué à Gaza le 6 décembre 2023 :
      « Si je dois mourir, vous devez vivre, pour raconter mon histoire. »
      https://youtube.com/watch?v=BrHRgC

      https://twitter.com/LBantigny/status/1788097242789757133

    • Il y a un autre mot qu’on n’utilise pas assez, c’est #pogrom.

      Des pogroms, il y en a plusieurs par semaine depuis des mois, en Cisjordanie, et c’est comme si ça n’avait pas lieu. On continue à te parler du massacre du 7 octobre et à t’accuser de faire le jeu du Hamas parce que tu n’utilises pas le mot « terroriste », comme si c’était de ta faute les 50000 morts palestiniens qui ont suivi l’attaque du 7 octobre. Tu aurais dit « terrorisme », tout se serait résolu, et il n’y aurait pas eu autant de morts. Mais comme il y a cette injustice fondamentale, tout le reste n’existe pas, et n’a pas d’importance, et pire est justifié de fait. Les pogroms sur les palestiniens qui ont leurs biens et leurs maisons incendiés, ou même qui sont tout simplement exécutés par des colons israéliens, ces pogroms ont lieu quotidiennement, mais c’est normal. Comme une grosse pluie d’orage, on va pas y passer 107 ans, comme on dit. Par contre, vous n’avez toujours pas utilisé le mot terrorisme pour désigner les agissements du Hamas (devant Science Po hier, le député LFI Boyard interpellé par la tête de noeud/de liste LR).

  • a toujours une petite pensée émue pour les mioches ouïghour·e·s, bangladais·es ou éthiopien·ne·s qui fabriquent à la chaîne des fringues à destination des pays occidentaux. Non parce que les ceusses doivent hal-lu-ci-ner : iels mesurent 1,12 mètre et pèsent deux cents grammes vu qu’iels ne bouffent qu’un demi-bol de riz tous les six mois, et pour nipper des bourges surnourri·e·s on leur fait fabriquer des godasses pointure 72 et des petites culottes de la taille d’un parachute ! C’est tellement disproportionné par rapport à elleux que si ça se trouve iels ne peuvent même pas imaginer que ce qu’iels fabriquent sont des vêtements !

    Ah la la, iels devraient nous remercier de les ouvrir comme ça à la diversité du monde.

  • Solidaire de Guillaume Meurice, “la bande à Charline” défie la présidence de Radio France
    https://www.telerama.fr/radio/solidaire-de-guillaume-meurice-la-bande-a-charline-defie-la-presidence-de-r

    La bataille de l’humour s’est engagée à Radio France, et l’équipe du Grand dimanche soir a fièrement combattu hier soir, en solidarité avec son camarade Guillaume Meurice. Ce dernier a été suspendu jeudi par la présidence de Radio France, qui l’a convoqué le 16 mai. La semaine précédente, il s’était félicité que la plainte le visant pour avoir qualifié le Premier ministre israélien d’« espèce de nazi, mais sans prépuce » ait été classée sans suite.

    « Un seul être vous manque, et c’est Guillaume Meurice, qui n’a pas le droit d’être avec nous ce soir », a déploré Charline Vanhoenacker en préambule d’une émission dans laquelle le nom (et la vanne) du chroniqueur était de tous les sketchs et de toutes les chroniques. « J’ai une pensée émue pour le procureur qui a classé la plainte », a insisté la maîtresse de cérémonie de l’émission, qui a aussi expliqué le choix de prendre l’antenne malgré cette mise à pied. « On a la chance d’avoir un micro, on le garde, parce que c’est important de défendre la liberté d’expulsion… Euh, d’expression ! », a-t-elle lancé. Vendredi, dans une tribune commune, producteurs et journalistes de la station se sont inquiétés du « virage éditorial » décelé dans cette suspension, mais aussi de la suppression de certains programmes pour la rentrée, ainsi qu’une perte d’un tiers du budget de l’émission de Charline Vanhoenacker.

    « Je reconnais qu’on est allés trop loin. En voulant mettre des blagues dans des chroniques, on a dépassé les limites. Mais je ne sais pas dans quel club on te prive de ton principal attaquant trois jours avant le match, a continué l’animatrice. En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match, non ? Alors ce soir, on vous promet pas de marquer des buts, mais on a à cœur de montrer que la solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense. » Tandis que dans la salle, de nombreux chroniqueurs de l’émission étaient venus en soutien, le casting de la semaine n’a pas manqué de faire ressortir l’absence criante de Guillaume Meurice. Aymeric Lompret donnait la réplique en lieu et place de son collègue, y compris pour son habituel micro-trottoir – allant jusqu’à expliquer la blague du « nazi sans prépuce » à la direction de Radio France.

    Coup de théâtre, l’humoriste Djamil Le Schlag a démissionné en direct, s’adressant lui aussi aux hautes sphères. « Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France, j’ai toujours été menacé d’être viré, et ça depuis ma naissance, j’ai le cuir solide, a-t-il lancé. J’ai pris ma décision il y a une heure, je suis passé devant le bureau de la directrice de Radio France et j’ai vu un poster Macron 2027, j’ai dit non, il est temps de se barrer », a-t-il expliqué, taxant de « Jospinade » sa décision « de se retirer du service public ». Coup de grâce, la chanson de Giedré, comme d’habitude chantée sur un air très léger, a clos l’émission sur ces paroles : « Il arrive que des décisions juridiques ne soient pas respectées par le service public, parfois quand on défend les droits de l’homme ça finit aux prud’hommes. »

    Charline Vanhoenacker a précisé à deux reprises que la décision de mise à pied de l’humoriste émanait de Sibyle Veil, présidente de la Maison ronde, et non d’Adèle Van Reeth, directrice de France Inter. Le bras de fer s’engage ainsi avec la présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

    • présidence, qui semble aujourd’hui isolée d’une partie de ses équipes.

      erm, c’est le contraire, non ? 🤣 De toute manière, « on » comptait pas les garder.

      J’imagine.

  • Ludivine Bantigny sur X : https://twitter.com/LBantigny/status/1787960346030076047

    Demande solennelle à celles et ceux qui mènent les interviews : s’il vous plaît, pouvez-vous indiquer que de nombreux spécialistes des génocides, historiens mais aussi juristes, parmi lesquels des Israéliens, évoquent clairement un #génocide à #Gaza ?

    Dès la mi-octobre, l’historien israélien Raz Segal, spécialiste reconnu de l’histoire des génocides, qualifiait déjà la situation dramatique à #Gaza de « cas d’école de génocide ». Sept mois plus tard, cette situation est d’autant plus abominable.

    L’un des excellents spécialistes israéliens de l’histoire de la Shoah, Amos Goldberg, professeur à l’Université de Jérusalem, insiste sur le génocide qui se mène « sans aucun doute possible » à Gaza.

    C’est dès le 17 octobre (le 17 octobre !) que 800 universitaires, spécialistes de droit international et de l’étude des génocides, ont signé une déclaration publique alertant sur la possibilité d’un génocide à Gaza. L’ horreur est incommensurable depuis.

    Des chercheurs universitaires de par le monde documentent la situation à Gaza et prennent des positions publiques à partir de ces analyses pour évoquer un génocide. Exemple ici : le département de sociologie de la Toronto Metropolitan University

    Craig Mokhiber, avocat spécialisé dans le droit humanitaire international à l’ONU, lançait cet appel en décembre : « Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux ».

    Plusieurs centaines d’avocats ont déposé une plainte collective contre Israël pour « génocide ». C’est le cas de l’avocat français, spécialiste du droit international humanitaire, Gilles Devers

    En déposant leur requête pour « actes de génocide » devant la Cour internationale de justice, les juristes sud-africains ont bien sûr nourri très rigoureusement leur dossier et se sont appuyés sur la Convention de 1948 définissant le crime de génocide.

    Il est d’ailleurs peut-être besoin de rappeler la définition du génocide telle qu’elle est posée par la Convention de 1948 en son article 2. Soit le fait de commettre l’un des cinq actes suivants :

    La rapporteure de l’ONU sur le droit à la santé Tlaleng Mofokeng a elle aussi affirmé sans équivoque qu’un génocide se déroule à Gaza.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1785150925339754496/pu/vid/avc1/560x576/igoiN87uh4Yrc3Ev.mp4?tag=12

    C’est aussi le cas du rapport « Anatomie d’un génocide » rédigé par F. Albanese, chercheuse en droit international et rapporteure de l’ONU (soutenue en cela par un très grand nombre d’universitaires de son pays, l’Italie, mais pas seulement loin de là).

    [...]

    La caractérisation complexe et terrible de génocide se discuter sur ces registres : éthique, historique, juridique. Cet échange, il faut le mener rigoureusement. Il est aberrant que des propos aussi catégoriques puissent être lancés sans reprise à la télévision. Pendant que…

    https://twitter.com/LBantigny/status/1787995359467233377

    • Quelques dévastations plus tard :

      21h42
      Toutes les parties, dont Israël, d’accord pour retourner à la table des négociations

      « L’ensemble des parties sont d’accord pour retourner à la table des négociations » pour une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué mardi le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un « haut responsable ». Plus tôt mardi, la même source avait indiqué que les médiateurs égyptien, qatari et américain tenaient des discussions au Caire avec le Hamas.

      #abjection

  • Relaxe de l’infirmière jugée pour des doigts d’honneur à Emmanuel Macron
    https://www.rue89strasbourg.com/doigts-honneur-emmanuel-macron-relaxe-301127

    Selon Me Dole, lors de l’audience du 2 avril, « la juge a reconnu que le dossier était vide : il n’y avait rien qui permettait de caractériser que ma cliente a adressé les doigts d’honneur au président. Le doigt d’honneur n’était pas adressé au chef de l’État, qu’elle n’a même pas vu, mais à la politique de l’État. »

    Mais, mais ...

    Le droit français ne connaît pas de règle du précédent, car la loi écrite serait la seule vraie source du droit, comme résumé par l’expression de Montesquieu : « Le juge est la bouche qui prononce les paroles de la loi »2. Ce refus officiel de reconnaître une valeur normative aux jugements passés est lié à la méfiance française vis-à-vis de l’idée de gouvernement des juges3. Ainsi, le Code civil français interdit dans son article 5 les arrêts de règlement en disposant : « Il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont soumises »4. La décision d’un juge ne peut donc officiellement pas régler à l’avenir le sort d’une question de droit et ne s’applique en principe qu’à l’affaire jugée.