Normalisant les infections et les décès de masse, les CDC abandonnent les directives d’isolement pour le #COVID-19 - World Socialist Web Site
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Qu’il s’agisse du bâclage du déploiement initial des tests de masse et de la recherche des contacts, du fait de décourager activement le dépistage, d’encourager la réouverture prématurée des écoles, de dissimuler la science de la transmission par voie aérienne, de dénigrer le port du masque, de réduire les directives d’isolement et de quarantaine en réponse au variant Omicron, d’adopter des conceptions eugénistes ou de dissimuler à plusieurs reprises l’évolution et la propagation de nouveaux variants, les CDC se sont avérés être un pion de Wall Street et des grandes entreprises, qui ne sont pas disposées à accepter les mesures de santé publique les plus minimes, considérées comme des entraves à la réalisation des bénéfices.
L’objectif sous-jacent du dernier changement de politique des CDC est de normaliser le COVID-19 et de le traiter comme l’équivalent de la grippe et d’autres agents pathogènes respiratoires, qui sont considérés comme « endémiques » et donc comme des caractéristiques permanentes de la vie sociale moderne. Une conspiration massive de l’État et des médias a été mise en place pour tenter de conditionner la population à accepter ce discours, tout en dissimulant la science de l’élimination, qui prouve que grâce à un programme global de santé publique, le COVID-19, la grippe, le VRS et de nombreux autres agents pathogènes pourraient être éliminés à l’échelle mondiale, ce qui permettrait de sauver des millions de vies chaque année.
De manière significative, une semaine seulement avant la publication de l’article du Post, une étude en attente de validation a été publiée. Elle a révélé que l’infection par COVID-19, ainsi que par d’autres agents pathogènes respiratoires comme la grippe et le VRS, augmente considérablement le risque de développer une démence précoce, le COVID-19 augmentant ce risque de 60 % dans l’année qui suit l’infection. Les personnes gravement infectées par le COVID-19 ont vu leur risque de développer une démence précoce multiplié par 17 par rapport aux personnes non gravement infectées.
L’étude ne s’attarde pas sur ce point, mais fait craindre que les réinfections annuelles multiples de l’ensemble de la population par le COVID-19 ne provoquent très probablement une augmentation substantielle des taux de démence, de maladie de Parkinson, de maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques dans les années et décennies à venir.
Il ne s’agit là que d’une facette des risques systémiques pour la santé posés par le COVID-19 et le COVID long, qui peuvent endommager pratiquement tous les organes du corps et provoquer une débilitation à long terme, chaque réinfection ne faisant qu’accroître ces dangers. Les experts estiment que des centaines de millions de personnes souffrent aujourd’hui du COVID long dans le monde, tandis que l’outil de planification du scénario épidémiologique du COVID-19 de McKinsey estime que les coûts annuels du « COVID endémique » pourraient se situer entre 137 et 379 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis.
La logique pro-capitaliste de la politique des CDC est que la société doit accepter des vagues incessantes d’infection par le COVID-19 et tous les autres agents pathogènes respiratoires, contre lesquels il n’y a pas grand-chose à faire. Les propriétaires de bâtiments publics et privés ne devraient pas être obligés d’installer des filtres HEPA ou des lampes Far-UVC, dont il est prouvé qu’ils réduisent la transmission par voie aérienne. Les travailleurs doivent retourner au travail et les enfants à l’école lorsqu’ils sont malades, afin de garantir que la production capitaliste se poursuive sans encombre.
L’abandon global de la santé publique par tous les gouvernements capitalistes au cours de la pandémie de COVID-19 est un acte d’accusation dévastateur de cet ordre social en faillite, qui subordonne tous les besoins sociaux aux intérêts de profit privé d’une minuscule oligarchie financière et patronale. Il doit être renversé et remplacé par une économie socialiste mondiale planifiée, seul moyen pour l’humanité de façonner son avenir et de garantir aux générations futures le droit à la santé, à un logement de qualité et à l’égalité sociale.