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https://fr.wikipedia.org

  • Les corses sont-ils de droite ?

    Je n’ai pas de critique toute faite contre les régionalismes. Ils peuvent déstabiliser un état qui a misé son équilibre économique sur la présence de tous les acteurs dans un effort collectif. Si les bassins d’emploi font sécession ou les régions à forte ressources, ce sont les autres qui vont en souffrir. Et la, ca va pas. L’interet particulier ne doit pas nuire à l’intérêt commun.

    Si c’est pour une impression d’unification culturelle qui dépouille une culture locale, ca aussi je peux en comprendre la légitimité. M’enfin, faudrait pas non plus faire passer la culture personnel au détriment d’objectifs de survie.

    Résultat, les régionalismes, j’ai toujours eu l’impression que c’était motivé par un patriotisme. Et je sais que le patriotisme, c’est une valeur réactionnaire de droite.

    Donc si on prend un random indépendantisme corse, qui ne serait pas de la dispora (paradoxal), est ce qu’on peut lui parler de Marx, d’internationalisme ou de polyculturalisme sans se fâcher, ou il est de droite ?

    PS : vous constaterez le niveau de merde de ma pensée, mais faut bien commencer quelque part...

  • À France Inter, la direction balaie les voix de gauche - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/medias/daniel-mermet/a-france-inter-la-direction-balaie-les-voix-de-gauche

    La colère couve à France Inter. Tous les corps de métiers confondus se sont doublement émus de la convocation, ce mardi 7 mai, de l’humoriste Guillaume Meurice par la direction, mais aussi de son éviction de l’antenne, malgré l’abandon par la justice des poursuites à son encontre, après sa plaisanterie sur le Premier ministre israélien Benjamin Natanyahou.

    Entre-temps, d’autres annonces inquiétantes sont tombées : la suppression d’un tiers du budget de « Grand Dimanche soir », l’émission de Charline Vanhoenacker déjà rétrogradée le week-end l’an dernier, la refonte de « la Terre au carré », de Mathieu Vidard, l’arrêt des quatre émissions ou chroniques de reportage de Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry et Anaëlle Verzaux, anciens du rendez-vous phare de Daniel Mermet, « Là-bas si j’y suis », et auteurs, pour les trois premiers, de l’émission sociale du samedi Comme un bruit qui court. Serait également visée l’émission littéraire d’Emmanuel Khérad, « la Librairie francophone ».

    • Djamil Le Shlag détruit la direction de France Inter puis démissionne.

      « ’’Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un Arabe en France : j’ai toujours été menacé d’être viré et ça depuis ma naissance !’’ 🎯
      L’humoriste Djamil Le Shlag, dans sa dernière chronique, annonçant quitter France Inter. Respect ! »
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787193170100473857/pu/vid/avc1/480x270/ktSF-0L8zd-M1aJI.mp4?tag=12

    • France Inter : la grande purge
      https://contre-attaque.net/2024/05/07/france-inter-la-grande-purge

      En clair : toujours moins de satire, toujours moins d’émissions sur le terrain, qui montrent la réalité sociale du pays, toujours moins de paroles indépendantes et de culture, et toujours plus d’experts et d’éditorialistes qui « commentent » l’actualité avec un point de vue macroniste. Comme sur BFM. Une reporter explique à Mediapart : « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacé. Le reportage a le défaut de coller à la réalité et n’est pas dogmatique. Il donne à voir un pays fracturé, qui va mal et s’appauvrit ».

      En revanche, on ne s’inquiète pas pour les émissions de Léa Salamé, compagne de Glucksmann, qui accueille les grands patrons avec de grands sourires et aboie sur le moindre invité de gauche, ni pour les nouvelles émissions nulles sur la « sexologie », qui elles, devraient rester… La direction est en train de suicider la radio.

      La situation pourrait même s’aggraver, puisque la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de rapprocher Radio France et France Télévisions, sera discutée au mois de mai. Sachant que la Macroniste hardcore Aurore Bergé est dans le conseil d’administration de France télévision.

      Cette purge avait commencé en 2014, quand l’émission de Daniel Mermet, « Là bas si j’y suis », avait été déprogrammée. Cette émission quotidienne donnait depuis 1989 la parole à des auditeurs et auditrices et couvrait les luttes sociales, allait sur le terrain, diffusait des propos contre le capitalisme et le colonialisme, n’hésitant pas à dénoncer le gouvernement. L’un de ses reporters était… François Ruffin. Une autre époque où il n’était pas interdit d’être de gauche. Impensable aujourd’hui, alors que l’extrême droite a imposé son hégémonie partout. La chute en quelques années de la pluralité médiatique est vertigineuse.

      Ces derniers jours, la nouvelle direction a montré l’ampleur de sa lâcheté et de sa connivence avec l’extrême droite. Alors qu’une ancienne journaliste de la radio, Nassira El Moaddem, subissait une campagne diffamatoire raciste lancée par Cnews, France Inter s’est désolidarisée dans un communiqué, disant « nous avons bien reçu vos messages [réclamant le licenciement de la journaliste] et nous les comprenons » et précisant qu’elle « n’est pas, à ce jour, salariée de l’antenne ou de Radio France ».

      Le message envoyé est gravissime. Au lieu de défendre une journaliste face à l’extrême droite au nom de la liberté de la presse, Radio France la lâchait aux chiens. Maintenant, les fascistes savent qu’ils peuvent lancer des campagnes pour briser qui bon leur semble. France Inter a discrètement modifié son communiqué depuis, mais le mal est fait.

      Qui est derrière cette purge violente et ce recadrage politique ? D’abord Sibyle Veil, une énarque et copine de promotion de Macron, qui a été nommée à la tête de Radio France. Ensuite, la nouvelle cheffe de France Inter se nomme Adèle Van Reeth, en couple avec Raphaël Enthoven, faux philosophe et vrai propagandiste macroniste, dévoré par la haine de la gauche et violemment pro-israélien, qui avait dit en 2022 qu’il préférerait voter Le Pen que Mélenchon. Depuis l’arrivée de Van Reeth à France Inter, le nombre d’invités d’extrême droite a explosé et des émissions trop critiques à l’égard du pouvoir ont été évincées. Bref, la direction de la radio publique est désormais 100% macroniste, fréquente le même monde, vient du même milieu que les millionnaires au pouvoir.

      Ce qui se joue à France Inter est un symptôme. Plus aucune parole dissidente n’est tolérée : les manifestations sont réprimées dans le sang, le plus grand mouvement de gauche, pourtant sobrement social-démocrate, la France Insoumise, est traité d’antisémite et inquiété pour « apologie du terrorisme », les médias indépendants sont menacés. Peu à peu, la dictature s’installe tranquillement, à pas feutrés. Et l’extrême droite bénéficie, elle, de plusieurs radios et télévisions nationales. Le spectre médiatique autorisé n’ira bientôt plus que de Macron à Zemmour.

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ». On leur souhaite de faire trembler la nouvelle direction et de parvenir à stopper la purge en cours.

    • Dans le dernier article seenthisé par @marielle :

      Six syndicats de Radio France ont déposé ce soir un préavis de grève pour le 12 mai afin de « défendre la liberté d’expression ».

      Je ne comprends pas la stratégie de la grève un dimanche, qui empêcherait la tenue du « Grand dimanche soir » ??

    • y a une autre proposition de grève, le 22 mai, un mercredi.

      fin de l’article de l’huma :

      assemblée générale le 14 mai contre la holding, ainsi qu’à une grève des personnels de la Maison ronde le 22 mai. Le personnel de France Inter a prévu de se réunir en agora mardi 7 mai, jour de la convocation de Guillaume Meurice.

      après, c’est sûr, celle du 12 semble un peu contre productive, surtout après que Charline herself a dit « on a un micro, on le garde » ; p’tet ils vont faire une grève « à la japonaise » :-) https://fr.wikipedia.org/wiki/Huelga_a_la_japonesa

  • Vous vous souvenez du naufrage du Concordia (2012) ?

    Si vous voulez les échanges entre le garde cote et son capitaine, c’est illarant :

    Tu vas retourner à bord et me dire combien ils sont !

    https://www.youtube.com/watch?v=4MtWxnRBVvg

    Mais surtout, sur sa page wiki, c’est marqué :

    Francesco Schettino
    En 2014, deux ans après la catastrophe de Costa Concordia, il donne un cours de gestion de la panique à l’Université de Rome

    Depuis, il est en prison.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Schettino

  • Requiem pour un massacre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_pour_un_massacre


    Qui s’intéresse aux guerres qu’on nous prépare devrait venir et regarder ce qu’on sait sur le vécu des générations avant nous. Avec ces expériences il est évident qu’il est impensable que des troupes allemandes combatten la Biélorussie, la Pologne, la Russie ou l’Ukraine sans que cela constitue un crime.

    Come And See by Elem Klimov (1985)
    https://archive.org/details/y-2mate.is-come-and-see-war-film-full-movie-zj-ii-ap-n-6cfg-1080pp-17104191

    https://de.wikipedia.org/wiki/Komm_und_sieh

    ... der Titel wurde geändert, ursprünglich sollte er Tötet Hitler heißen. Der Titel des Films leitet sich aus dem 6. Kapitel der Offenbarung des Johannes ab. Der Ausruf „komm und sieh“ (in den Versen 1, 3, 5 und 7) bildet dort die Aufforderung, die Verheerungen zu betrachten, die durch die vier Reiter der Apokalypse angerichtet werden.

    Les événements et personnages historiques

    Massacre de Khatyn
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Khatyn

    Chatyn
    https://de.wikipedia.org/wiki/Chatyn#Massaker_der_SS

    In Chatyn wurde 1969 die Nationale Gedenkstätte der Republik Belarus eröffnet, die an die Zerstörung von 5295 weißrussischen Dörfern während des Zweiten Weltkriegs und die Opfer der nationalsozialistischen Kriegsverbrechen erinnert. Manchmal wird spekuliert, Chatyn könnte wegen der Ähnlichkeit des Ortsnamens zum Ortsnamen Katyn, der in Polen für die Ermordung tausender polnischer Offiziere durch den NKWD 1940 steht, als Ort für die Gedenkstätte ausgewählt worden sein.1974 besuchte der damalige US-Präsident Richard Nixon die Gedenkstätte von Chatyn.
    Strafverfolgung

    In Deutschland wurde nie jemand für diesen Massenmord strafrechtlich belangt. Ende 1975 stellte die Staatsanwaltschaft Itzehoe, der der Bundesgerichtshof den Fall übergeben hatte, ein Ermittlungsverfahren dazu ein. Der Prozess gegen den Kommandeur des Schutzmannschafts-Bataillons, den Ukrainer Hryhorij N. Wasjura, fand 1986 statt.

    Künstlerische Verarbeitung und Gedenken

    Die Geschichte mehrerer solcher Dörfer beschreiben Augenzeugenberichte, die von Ales Adamowitsch und Janka Bryl zu einem Buch zusammengestellt wurden, das unter dem russischen Titel Ich bin aus einem verbrannten Dorf … (russ.: Я из огненной деревни, belaruss.: Я з вогненнай вёскі …) bekannt wurde. Das Massaker von Chatyn wurde von Adamowitsch auch in seinem 1972 zunächst auf Russisch, 1976 auch auf Belarussisch erschienenen Roman Хатынская аповесць (dt.: Die Erzählung von Chatyn) behandelt, der später als Grundlage für das Drehbuch zu dem Film Komm und sieh (russisch Иди́ и смотри́ / Idi i smotri) diente.

    In der DDR war Chatyn Bestandteil des Geschichtsunterricht, insbesondere die von den deutschen Soldaten selbst produzierten Filmaufnahmen des Einsatzes wurden als Beleg für die Grausamkeit des NS-Regimes genutzt.

    Hryhoriy Vasiura
    https://en.wikipedia.org/wiki/Hryhoriy_Vasiura

    Hryhoriy Mykytovych Vasiura (Ukrainian: Григорій Микитович Васюра, Russian: Григорий Никитич Васюра; 15 February 1915 – 2 October 1987) was a Soviet senior lieutenant in the Red Army who was captured during the Nazi invasion of the USSR in 1941 and subsequently volunteered for service in the Schutzmannschaft (the Nazi collaborationist auxiliary police) and the Waffen-SS. Vasiura’s wartime activities were not fully revealed until the mid-1980s, when he was convicted as a war criminal by a Soviet military court and executed in 1987 for his role in the Khatyn massacre.
    Biography

    Early life and Soviet military

    Vasiura was born on 9 February 1915 (according to other data, in 1913) in the city of Chyhyryn (now Cherkasy Region, Ukraine). He worked as a school teacher before World War II. In 1936, he graduated from the Kiev Military School of Communications.

    By the beginning of the Nazi invasion of the USSR in June 1941, Vasiura commanded a communication squad of the 67th Rifle Division (according to data of his war prisoner card, he served in the artillery forces). During the battle of Liepāja on June 28, he was wounded in the thigh and captured.

    Vasiura was imprisoned in the camp Stalag III-A. While in captivity he agreed to collaborate with the Germans, and in February 1942 he was sent to the school of propagandists (first in Wustrau, later in Wutzetz) organized within the camp Stalag III-D under the authority of the Reich Ministry for the Occupied Eastern Territories.
    Service in the ranks of punitive forces

    After graduating from the school of propagandists in October 1942, Vasiura was sent to Kiev, where he joined the 118th Schutzmannschaft battalion composed of former Soviet soldiers and Ukrainian collaborators. Some sources state that along with other members of the unit he took part in executions of Jews in Babi Yar.

    Vasiura quickly advanced in the service. From platoon commander, he was promoted to chief of staff over his predecessor in December 1942. The unit had a double leadership: German Major Erich Körner was in charge, while Vasiura supervised the battalion on a daily basis. That same month, the unit was transferred to the occupied Byelorussian SSR to conduct punitive operations against partisans. The battalion first arrived at Minsk, and then deployed to the town of Pleshchenitsy.

    From January 1943 to July 1944, Vasiura and his battalion conducted dozens of pacification actions – including operations Hornung, Draufgänger, Cottbus, Hermann and Wandsbeck – that were part of the “dead zone” policy of annihilating hundreds of Belarusian villages in order to remove the support base for the alleged partisans. 60 major and 80 smaller actions affected 627 villages across occupied Belarus.

    Khatyn massacre

    On the morning of 22 March 1943, three vehicles with the 118th battalion staff were ambushed by “Uncle Vasya’s” partisan squad near the village of Khatyn. Partisans killed Hans Woellke, the hauptmann (captain) of the auxiliary police and commander of the first battalion’s company, who was on his way to the Minsk airport. He was well known as the shot-put champion of the 1936 Olympics.[7] Hitler knew him personally.

    Woellke’s death enraged the policemen, who suspected local peasants of helping the partisans. On the Pleshchenitsy–Logoysk road they stopped 50 inhabitants of the village of Kozyri, and killed 26 of them.[8][9] Soon the 118th battalion and SS-Sturmbrigade Dirlewanger surrounded the village of Khatyn. Following Körner’s orders, the soldiers under Vasiura’s direction forced the peasants into a barn which they set on fire. They shot everybody who tried to escape. In total, 149 people died (including 75 children).

    Later war crimes in Belarus[edit]

    Vasiura continued serving in the 118th battalion in Belarus.

    On 13 May 1943 he commanded a unit in a battle against partisans for the village of Dalkovichi, and on May 27, his battalion executed 78 people in the village of Osovi.[10] Then, within the punitive operation Cottbus, the unit massacred residents of the village of Vileika and its suburbs.[13] Afterwards they burned the villages of Makovie and Uborok, where nobody was left alive, and then executed 50 Jews in the village of Kaminska Sloboda.

    Vasiura later transferred to the 76th Waffen Grenadier Regiment of the 30th Grenadier SS-Division, where he fought until the end of the war. Supposedly, his regiment was smashed in France, where some part of the 118th Schutzmannschaft battalion went over to French partisans.

    Körner hid the civilian deaths, reporting to his superiors that the 118th battalion fought only against numerous partisan squads. This was due to the decree, issued on 18 November 1942, that forbade involving locals in criminal liability because many villages were “under partisans’ oppression”.[citation needed]
    Post-war times

    While at the Soviet filtration camp, Vasiura hid the fact of his service in the auxiliary police and SS. In 1952, the Kiev Military Tribunal sentenced him to 25 years imprisonment, but on 17 September 1955 he was amnestied in accordance with a decree issued by the Presidium of the Supreme Soviet. Usually, Vasiura explained his post-war imprisonment by the fact that he had previously been taken prisoner by the Germans, and obtained an official certificate confirming this.

    Vasiura moved to the village Velyka Dymerka (Brovary District, Kyiv Region) and became the economic director of the Velikodymersky state farm. The farm was quite successful under his leadership. However, farm-workers sometimes complained about Vasiura’s heavy-handed management as he would cruelly beat the employees. He built a big house, was encouraged several times for conscientious work, and received a membership of the Communist Party of the Soviet Union (CPSU). In 1984, he was awarded the medal Veteran of Labour. He married, and two of his daughters were school teachers.

    Vasiura became an honorary cadet of the Kiev Military School of Communications. He would give patriotic speeches in front of cadets and pioneers, making reference to his fictional battle feats, pretending that he was a Red Army veteran.

    Detention and trial

    In 1985, Vasiura demanded the Order of the Patriotic War as a veteran. In the archives, employees found only the fact that he went missing in June 1941. Further searches in the archives forced them to review some results of the interrogation of Vasyl Meleshko, Vasiura’s former fellow soldier, who was executed in 1975 for collaboration with the Nazis and participation in the burning of Khatyn. A criminal case was opened “due to the newly discovered circumstances”. In November 1986, Vasiura was arrested and transferred to Minsk.

    With almost no survivors of the Khatyn massacre, the 26 witnesses were former soldiers of the 118th Schutzmannschaft battalion, most of whom had already served their sentences in Soviet camps and prisons.
    The death sentence to Vasiura handed down by the Tribunal of the Belorussian Military District on 26 December 1986.

    Vasiura initially denied his guilt; he claimed that he did not participate in the punitive operation and did not kill any civilians. But the witnesses all testified that Vasiura gave them orders to kill the villagers. Transcripts of the court case totaled 14 volumes, and the investigators managed to reconstruct the events of 22 March 1943, with accuracy to the minute. Irrefutable evidence of his participation in these military crimes, particularly in the episode at Khatyn, was found.

    When Vasiura realized that there was no point denying it, he confessed, shouting, “Yes, I burned your Khatyn!” On 26 December 1986 the Tribunal of the Belorussian Military District, headed by Judge Viktor Glazkov, sentenced Vasiura to death by shooting. He was executed by shooting at Pishchalauski Castle on 2 October 1987.

    The trial was private; only two correspondents – of the newspaper Izvestiya and the agency BelTA – were assigned to report on it. They completed their articles but were later informed that the materials would not be published. Glazkov claimed that this happened due to the direct involvement of the general secretary of the Communist Party of Ukraine, Volodymyr Shcherbytsky, and the Communist Party of Byelorussia First Secretary Mikalai Sliunkov. Both were concerned that a public trial of a Ukrainian war criminal would undermine the official discourse of the brotherhood between Soviet peoples.

    Vasiura was buried in a forest near Logoysk, in the same place where many of his victims lay. There are papers in the archives which contain the coordinates of the place where his body was buried. He has no grave marker.

    The Belarusian government declassified the records of the trial in March 2008.

    See also
    Come and See
    Generalplan Ost
    Belarusian Auxiliary Police
    Kaminski Brigade
    Oskar Dirlewanger
    Volodymyr Katriuk
    Antonina Makarova
    Feodor Fedorenko
    John Demjanjuk

    External links

    “Declassified History. The Executioners of Khatyn”, a documentary by the channel Russia-Cultura, 2014 (in Russian)

    Bibliography

    Oushakine, Serguei Alex (2013). “Postcolonial Estrangements: Claiming a Space between Stalin and Hitler”. Rites of Place: Public Commemoration in Russia and Eastern Europe.
    Rudling, Per Anders (2011). “Terror and Local Collaboration in Occupied Belarus: The Case of Schutzmannschaft Battalion 118. Part I: Background”. Historical Yearbook. Bucharest: Romanian Academy “Nicolae Iorga” Historical Institute. VIII: 195–214.
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    Laputska, Valeria (2016). “World War II Criminals in Belarusian Internet Mass-Media: The Cases of Anthony Sawoniuk and Vladimir Katriuk” (PDF). The Journal of Belarusian Studies.
    Singh, Shantanu (2017). “Khatyn Massacre: One of The Worst Nazi Atrocities”. Catharsis Magazine.

    References

    ^ Jump up to: a b “Хатынь (Беларусь)”. vid1.ria.ru. Retrieved 2022-03-31.[permanent dead link]
    ^ Registrar of Canadian Citizenship, Canada: Minister of Citizenship and Immigration v. Katriuk. Reasons for Judgement. Docket: T-2409-96 including brief history of Battalion 118.
    ^ ""Khatyn" – Genocide policy | Punitive operations | The 118th police battalion". www.khatyn.by. Archived from the original on April 21, 2017. Retrieved April 5, 2018.
    ^ Oushakine, Serguei Alex (2013). “Postcolonial Estrangements: Claiming a Space between Stalin and Hitler”. Rites of Place: Public Commemoration in Russia and Eastern Europe.: 285–315. doi:10.2307/j.ctv8pzbhw.18.
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    ^ ""Khatyn" – Genocide policy | Genocide policy". Khatyn.by. Archived from the original on January 10, 2018. Retrieved April 5, 2018.
    ^ “Hans Woellke Bio, Stats, and Results”. Olympics at Sports-Reference.com. Archived from the original on February 6, 2018. Retrieved April 5, 2018.
    ^ “Belarus Marks 75th Anniversary of Khatyn Tragedy. 5 Facts You Should Know”. BelarusFeed. March 22, 2018. Archived from the original on 2018-04-05. Retrieved 2018-04-05.
    ^ Jump up to: a b “Witness testimonies on Nazi collaborator Vladimir Katriuk’s (1921–2015) involvement in Khatyn Massacre”. The Embassy of the Russian Federation in Canada. Archived from the original on April 27, 2017.
    ^ Jump up to: a b c d Rudling, P. A. (April 1, 2012). “The Khatyn Massacre in Belorussia: A Historical Controversy Revisited” (PDF). Holocaust and Genocide Studies. 26 (1): 29–58. doi:10.1093/hgs/dcs011. ISSN 8756-6583. S2CID 145387159. Archived from the original (PDF) on April 5, 2018.
    ^ Singh, Shantanu (April 23, 2017). “Khatyn Massacre: One of The Worst Nazi Atrocities”. Catharsis Magazine. Archived from the original on April 3, 2018. Retrieved April 3, 2018.
    ^ Dsygowbrodski, Dmitri (June 21, 2016). “Wer waren die mörder von Chatyn?”. Sascha’s Welt (in German). Archived from the original on April 5, 2018. Retrieved April 5, 2018.
    ^ Walke, Anika (August 13, 2015). Pioneers and Partisans: An Oral History of Nazi Genocide in Belorussia. Oxford University Press. p. 109. ISBN 9780190463588.
    ^ Hately-Broad, Barbara (February 1, 2005). Prisoners of War, Prisoners of Peace: Captivity, Homecoming and Memory in World War II. Bloomsbury Publishing. p. 131. ISBN 9781845207243.
    ^ Matas, David (April 17, 2012). “Is reconciliation for the Holocaust possible?”. Searching for Raoul Wallenberg. Archived from the original on 2015-12-26. Retrieved 2018-04-05.

    #Russie #Biélorussie #guerre #nazis #SS #partisans #antifascisme

  • La vitesse et l’imprudence tuent.

    (1921, 140 km/h, 7 morts) L’Aérowagon de Valerian Abakovski
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Valerian_Abakovski#L'A%C3%A9rowagon

    L’Aérowagon était un projet expérimental transport à grande vitesse : les wagons étaient équipés d’un aéromoteur et d’une hélice de traction. Ils étaient prévus à l’origine pour transporter les fonctionnaires soviétiques.
    Mort
    Le 24 juillet 1921, un groupe de communistes dirigé par Fiodor Sergueïev prend l’aérowagon allant de Moscou à Toula dans le but de le tester. Abakovski faisait également partie du voyage. Lors du retour à Moscou, le wagon déraille à grande vitesse, tuant les six personnes présentes à bord. Ils sont tous enterrés à la nécropole du mur du Kremlin.

    Les victimes

    Valerian Abakovski lui-même, à l’âge de 25 ans,
    Paul Freeman (en), délégué australien,
    Oskar Helbrich (ru), délégué allemand,
    John William Hewlett (en), délégué britannique,
    Ivan Konstantinov (bg), délégué bulgare,
    Fiodor Sergueïev, connu sous le surnom de « camarade Artiom »,
    Otto Strupat (de), délégué allemand.

    Fjodor Andrejewitsch Sergejew(Фёдор Андреевич Сергеев) dit „Artjom“ (Артём)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Fjodor_Andrejewitsch_Sergejew

    Nach der Februarrevolution 1917 kehrte er nach Charkiw zurück und übernahm dort den Vorsitz der Bolschewiki im Stadtrat, der später Stadtsowjet genannt wurde. Gleichzeitig leitete er das Revolutionäre Militärkomitee des Gouvernements Charkow. Wenige Wochen später wurde Sergejew Vorsitzender des Zentralkomitees der SDAPR der Donezbeckenregion. Im Oktober wurde er nach Petrograd gerufen, um am bewaffneten Aufstand während der Oktoberrevolution teilzunehmen.

    Seit Februar 1918 war er Vorsitzender des Rates der Volkskommissare und Beauftragter für Volkswirtschaft der Sowjetrepublik Donez-Kriwoi Rog. Er war Mitorganisator der Ersten Donezker Armee, die ihre ersten Kämpfe gegen die neue unabhängige ukrainische Regierung und die Weißen Truppen des Generals Kaledin führte. Nach mehreren Niederlagen gelang es ihm, die Armee, die jetzt 5. Armee hieß, nach Zarizyn zu führen und sie so vor vollständiger Vernichtung zu bewahren. Im Jahre 1919 war Sergejew stellvertretender Vorsitzender der Provisorischen Regierung der Ukraine und leitete die Verteidigung des Donezbeckens gegen die Truppen des weißen Generals Anton Denikin. Anschließend war er Vorsitzender des regionalen Ausschusses zur Neuorganisation der Kohleförderung im Donezbecken. Als Mitglied der Regierung der Ukraine war es ihm ein spezielles Anliegen, die Donezregion wiederzubeleben. In den Jahren 1920/21 unterstützte er Lenin gegen Leo Trotzki in Gewerkschaftsfragen, indem er die Leninsche Plattform der Zehn mitunterschrieb. Von 1920 bis Anfang 1921 war er Sekretär des Moskauer Parteikomitees und danach Vorsitzender der Bergarbeitergewerkschaft TKS.

    Er verunglückte am 24. Juli 1921 beim Test eines flugmotorbetriebenen Eisenbahnwaggons (Walerian Abakowskis Aerowagon) tödlich und wurde in Moskau an der Kremlmauer in einem Gemeinschaftsgrab beigesetzt.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bachmut

    Aufgrund der Entkommunisierungsgesetze wurde die Stadt am 4. Februar 2016 vom seit 1924 gültigen Namen Artemiwsk (Артемівськ; russisch Artjomowsk, Артёмовск; nach dem russischen Revolutionär Artjom) wieder in Bachmut umbenannt. Die russische Seite im Krieg 2022/2023 verwendet weiterhin den Namen Artjomowsk.

    (2006, 550 km/h, 23 morts) Transrapid
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Transrapidunfall_von_Lathen

    On vit une époque moins héroïque qui va encore durer un petit moment, au moins c’est ce que j’espère. Pour cette raison on ne connaît pas les noms des victimes. La politique sous Merkel a voulu qu’on se débarrasse au plus vite de l’histoire alors on a vendu le projet aux Chinois qui on su le mettre à profit du développement de trains a grande vitesse pour le pays immense. Désormais les trains à sustentation magnétique (Maglev) sont considérés comme des objets historiques du passé.

    Durch den Aufprall starben 23 Menschen und zehn weitere wurden verletzt, der Werkstattwagen sowie der vordere Teil der Magnetschwebebahn wurden völlig zerstört. Die beiden Arbeiter im Werkstattwagen überlebten verletzt, weil sie sich auf der vom Aufprall abgewandten Seite ihres Fahrzeugs befanden. Auf Klopfzeichen unter ihrem Fahrzeug hin, die von Fahrgästen kamen, die im vorderen Bereich des Zuges überlebt hatten, schraubten sie die Bodenplatte des Fahrzeugs auf und retteten drei Fahrgäste. Im hinteren Zugteil überlebten die beiden Bordtechniker.

    Die Leitstelle alarmierte die Werkfeuerwehr und eine Viertelstunde nach der Kollision trafen die ersten Rettungskräfte ein. Beim Zerschneiden des Wracks mit Schneidbrennern wurden drei weitere Überlebende gefunden. Insgesamt waren 200 Retter im Einsatz, die Arbeiten gegen 22 Uhr abgeschlossen. Der Unfallzug wurde zwischen dem 6. und 8. November geborgen, der Versuchsbetrieb ruhte nach dem Unfall bis zum Juli 2008.

    Mit Tempo 170 in die Katastrophe
    https://www.weser-kurier.de/politik/15-jahre-transrapid-unglueck-lathen-gedenkt-der-opfer-doc7hky4dk932ahvh

    ... an der Stütze 120, deutet nichts mehr auf die Katastrophe hin. Am 22. September 2006 fuhr mit Tempo 170 ein Transrapid in einen tonnenschweren Werkstattwagen und schob ihn einen halben Kilometer weiter nach vorn. 23 Menschen starben. Heute sind die Spuren des Unfalls an dieser Stelle beseitigt.

    Dort, wo die Überlebenden und die Toten geborgen wurden, an der Stütze 134, stehen Kreuze und Blumen. Familienangehörige, Freunde und Kollegen der Getöteten haben in einen Schaukasten Fotos, Traueranzeigen, Gebete und von Kindern gemalte Bilder gehängt. Etwa einen Kilometer weiter südlich, gegenüber dem früheren Besucherzentrum, hat die offizielle Gedenkstätte für die Opfer des Unglücks ihren Platz gefunden: Zwei grob behauene Steine, in deren Mitte sich eine Metallplatte mit 23 Kreuzen befindet.

    Transrapid-Besucherzentrum in Lathen hat wieder geöffnet
    https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/osnabrueck_emsland/Neustart-fuer-Transrapid-Besucherzentrum-Grosser-Zulauf,transrapid664.html

    3.8.2022 - Um an die Magnetschwebetechnik der Transrapid-Anlage in Lathen zu erinnern, hat ein Förderverein das Besucherzentrum wieder eröffnet. Darin soll die Bedeutung des Zuges für die Region aufgearbeitet werden.

    La Chine continue à évaluer des trains du type maglev.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Transrapid#Lignes_maglev_en_fonctionnement

    Le Maglev de l’aéroport d’Incheon dessert l’aéroport international d’Incheon, en Corée du Sud, depuis février 2016.

    En Chine, une ligne à sustentation magnétique a été ouverte à Changsha, le Maglev express, reliant l’aéroport international de Changsha-Huanghua à la gare de Changsha-Sud. Une autre, la S1 du métro de Pékin, est en service depuis décembre 2017.

    #train #accident #vitesse

    • je vois ...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbo_Pascal#Versions

      En 1995, Borland a abandonné Turbo Pascal et l’a remplacé par l’environnement de développement rapide d’applications (RAD) Delphi, qui incluait le langage Pascal Objet. La version actuelle de Delphi supporte tous les enrichissements du Pascal des premiers produits ainsi que le « vieux » modèle objet (Turbo Pascal utilisait le type object alors que Delphi utilise class).

      Turbo Pascal est longtemps resté utilisé dans l’éducation, notamment dans les classes préparatoires aux grandes écoles en France : jusqu’en 1995 pour le tronc commun d’informatique des classes scientifiques, jusqu’en 2013 pour l’option informatique des classes scientifiques (en concurrence avec Caml) et dans les classes économiques et commerciales. Il a aujourd’hui cédé la place à Python ou OCaml.

      Incroyable.

      #programmation #éducation #wtf

  • Pierre Kropotkine fédéraliste - #Camillo_Berneri
    https://www.partage-noir.fr/pierre-kropotkine-federaliste-camillo-berneri

    Il naît à Lodi le 28 mai 1897 et passe ses jeunes années à Reggio Emilia. Il s’inscrit au cercle des Jeunesses Socialistes, qu’il quitte bientôt pour adhérer au mouvement anarchiste ; après une lettre, qui, à son époque, fit beaucoup d’impression sur les jeunes : Il nous faut un nouvel essor, il nous faut un retour au temps où aimer une Idée voulait dire ne pas craindre la mort et sacrifier toute la vie à une soumission complète. (1915) En 1917, à vingt ans : Je croyais que la vie (...) #Pierre_Kropotkine_fédéraliste

    / Camillo Berneri, Archives Autonomies , Révolution espagnole (1936-1939)

    #Archives_Autonomies_ #Révolution_espagnole_1936-1939_
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Luigi_Fabbri
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Federica_Montseny
    https://bianco.ficedl.info/mot5891.html
    https://www.antimythes.fr/individus/berneri_camillo/berneri_camillo.html

  • L’extermination des Polonais en Ukraine (par les ukrainiens) . Massacre de Volhynie Yuferev Sergey

    En juillet, 1943, nettoyage ethnique de grande envergure et massacres brutaux de civils, y compris de femmes et d’enfants, ont atteint leur paroxysme dans l’ouest de l’Ukraine. Les événements qui ont eu lieu il y a quelques années 75 ont été à jamais entrés dans histoire comme le massacre de Volhynie ou la tragédie de Volhynie. Dans la nuit du 11 juillet 1943, les militants de l’armée insurrectionnelle ukrainienne (OUN-UPA) ont immédiatement pénétré par effraction dans les colonies polonaises situées dans l’ouest de l’Ukraine. En une journée, plus de dix mille civils, principalement des Polonais, ont été tués.

    Les nationalistes ukrainiens ont immédiatement senti le pouvoir, dès que les troupes nazies sont entrées sur le territoire ukrainien. Déjà au cours de l’année 1941, ils ont participé au massacre non seulement des travailleurs du Komsomol, des fonctionnaires du parti et des hommes de l’Armée rouge, mais également des membres de minorités nationales - Juifs et Polonais. L’histoire incluait le fameux pogrom de Lviv, qui était bien documenté. Les troupes allemandes sont entrées à Lviv le matin de 30, le mois de juin de 1941, le jour même où les pogroms locaux ont commencé dans la ville, qui, en juillet, 1 s’est transformé en un pogrom juif massif. Dans le même temps, le harcèlement, le meurtre et la torture de la population principalement juive de Lviv se sont poursuivis pendant plusieurs jours. Pendant ce temps, des membres de la « milice du peuple ukrainien » nouvellement formée, des nationalistes et des volontaires parmi les habitants de la ville ont réussi à exterminer environ quatre mille Juifs à Lviv.

    D’après les documents internes de l’OUN-UPA déjà publiés dans les années d’après-guerre , il s’ensuit que non seulement les Juifs et les Russes, mais également les Polonais, étaient considérés comme des ennemis de l’État ukrainien. Dans le même temps, un nettoyage ethnique de la population polonaise était prévu avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, la doctrine militaire des nationalistes ukrainiens, élaborée au printemps de 1938, contient les thèses sur la nécessité « d’éliminer l’élément polonais étranger des terres ukrainiennes occidentales » jusqu’à la dernière personne. Les nationalistes ukrainiens ont donc voulu mettre fin aux revendications de la Pologne sur ces territoires, qui pendant des siècles faisaient partie d’États différents. Au même moment, l’armée rouge, qui occupait le territoire de l’ouest de l’Ukraine l’année 1939, a tout d’abord empêché les nationalistes ukrainiens de mettre en œuvre leurs plans. Certes, le report des Polonais n’a pas duré longtemps.

    L’UPA elle-même - l’armée des insurgés ukrainiens, en tant qu’aile de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (Mouvement Bandera) , a été formée au cours de l’année 1942. L’impulsion de son éducation fut la victoire de l’armée rouge à Stalingrad. Après cette victoire, les troupes soviétiques ont commencé à libérer les terres occupées par les Allemands et leurs alliés et se sont rapprochées du Commissariat d’Ukraina Reich, créé en 1941 par les forces d’occupation allemandes sur le territoire de la RSS d’Ukraine. Parallèlement, presque dès les premiers jours de la formation de l’UPA , la destruction de la population de souche polonaise a commencé.

    Les nationalistes ukrainiens jouissaient pleinement de leur propre impunité. Après la retraite de l’armée rouge, il n’y avait pratiquement personne pour s’opposer aux gangs OUN-UPA *. Le mouvement de partisans soviétique était le plus répandu sur le territoire de la Biélorussie et les Polonais eux-mêmes ne disposaient pas d’un nombre suffisant d’unités bien armées capables de fournir une résistance décente aux nationalistes ukrainiens.

    Le massacre de Volyn à tout jamais (l’extermination massive de la population polonaise) a commencé à l’hiver 1943. Le point de départ de cette tragédie est appelé Février 9 1943 de l’année. Ce jour-là, les militants de l’OUN-UPA sont entrés dans la colonie polonaise de Parosl sous prétexte de partisans soviétiques.

    Dans la période de l’entre deux guerres mondiales, Parosl était un petit village situé dans des maisons 26, situées près de la ville de Sarny, qui se trouve actuellement dans la région de Rivne en Ukraine. Au moment du massacre, la population de souche polonaise représentait, selon diverses estimations, entre 15 et 30% des habitants de Volyn. Après s’être reposé et mangé chez les habitants de Parosley, Bandera a commencé un massacre. Ils n’ont épargné personne : ils ont tué des hommes et des femmes, des personnes âgées et des bébés. Tout simplement parce que les habitants étaient des Polonais. Selon diverses estimations, dans le village, de 149 à 179 ont été tués, dont plusieurs dizaines d’enfants. Dans le même temps, les nationalistes ukrainiens ont fait preuve d’une cruauté bestiale. La plupart ont été simplement hachés. Le cours comprenait également des couteaux et des baïonnettes. Survivez aux unités gérées.

    La population polonaise a été exterminée par les nationalistes ukrainiens sur l’ensemble du territoire de l’Ukraine occidentale selon le même scénario : plusieurs gangs armés ont encerclé des colonies polonaises, tous les résidents ont été rassemblés au même endroit et systématiquement détruits. L’historien américain Timothy Snyder a fait remarquer que les nationalistes ukrainiens avaient appris la technologie de la destruction massive aux Allemands. Par conséquent, tout le nettoyage ethnique effectué par l’UPA était tellement cauchemardesque. Et c’est pourquoi, dans 1943, les Polonais de Volyn se sont avérés presque aussi impuissants que les Juifs de Volyn dans 1942, note l’historien.

    Il arrivait souvent que leurs voisins, des Ukrainiens ordinaires, souvent des villageois, participaient à des actions contre la population polonaise. Les maisons des familles polonaises assassinées ont été incendiées et tous les objets de valeur ont été tout simplement pillés. Dans ce cas, une caractéristique distinctive était qu’ils tuaient surtout à froid des armes et des moyens improvisés, du matériel agricole et non des armes à feu. Tirer dans une telle situation était une mort facile. Maniant haches, scies, couteaux, baïonnettes, piquets, les partisans de l’Ukraine indépendante ont exterminé des dizaines de milliers de civils innocents.

    Les atrocités commises par les nationalistes ukrainiens en Volhynie sont confirmées par de nombreuses preuves documentaires, des photographies, des témoignages de survivants et des interrogatoires des artistes interprètes ou exécutants.
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    Source : https://fr.topwar.ru/144562-istreblenie-polyakov-na-ukraine-volynskaya-reznya.html

    • Pogroms de Lviv de 1941 wikipédia

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      Les Soviétiques sont chassés de Lwów par l’offensive allemande contre l’URSS (opération Barbarossa) déclenchée le 22 juin 1941.

      Peu après l’arrivée des Allemands en ville, les pogroms commencent, perpétrés par des nationalistes ukrainiens : le premier a lieu du 30 juin au 2 juillet 1941, le second du 25 au 29 juillet 1941. L’historien allemand Peter Longerich et l’Encyclopédie de l’Holocauste estiment que le premier pogrom a fait au moins 4 000 morts. Il a été suivi par 2 500 à 3 000 arrestations et exécutions supplémentaires des Einsatzgruppen. Le second pogrom ("Aktion Petlioura"), fait plus de 2 000 victimes juives, toutes tuées en l’espace d’un mois .
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      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogroms_de_Lviv_de_1941#/media/Fichier:Lviv_pogrom_(June_-_July_1941).jpg

      Ainsi, le groupe Einsatzgruppen C, avec la participation de la Milice ukrainienne nationale et les dirigeants de l’OUN (Organisation des Nationalistes ukrainiens), a organisé le premier pogrom, principalement dans le but de se venger des meurtres ayant eu lieu dans les trois prisons de Lviv. Le rapport allemand mentionnait que la majorité des victimes des meurtres soviétiques étaient ukrainiennes alors qu’un nombre important de prisonniers juifs figuraient parmi les victimes du NKVD (dont des intellectuels et des activistes politiques). Les juifs polonais ont été ciblés collectivement. Une milice populaire ukrainienne - qui serait bientôt réorganisée par Himmler et renommée Ukrainische Hilfspolizei (Police auxiliaire ukrainienne) - a été assemblée pour diriger le premier pogrom. Ainsi, en présence des forces allemandes arrivées depuis peu, la foule hors de contrôle commit des actes d’une extrême violence contre la population juive de la ville. La propagande allemande a répandu une rumeur prétendant que les juifs soviétiques étaient impliqués dans les meurtres d’Ukrainiens, et le ministère allemand des Affaires étrangères l’a relayée en Suisse.
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      Jakob Weiss raconte qu’au départ la Milice ukrainienne a agi de manière indépendante – avec la bénédiction des SS – mais que plus tard elle ne devint qu’une force supplétive lors des opérations de meurtres de masse (Aktions) des forces allemandes, ou bien agissait directement sous les ordres nazis. La milice ukrainienne a reçu de l’aide de l’OUN, groupe de nationalistes ukrainiens organisés, ainsi que de la foule ordinaire et même de jeunes mineurs. Au moins deux membres de l’OUN-B dirigé par Stepan Bandera, Ivan Kovalyshyn et Mykhaylo Pecharsʹkyy, ont été identifiés par le Prof. John Paul Himka sur plusieurs photographies du pogrom. Le chercheur Filip Friedman de Lviv, survivant de la Shoah, a révélé un rapport officiel du Bureau principal de sécurité du Reich qui commentait le massacre ainsi : « Pendant les premières heures qui ont suivi le départ des bolcheviques, la population ukrainienne a mené d’importantes actions contre les Juifs... Environ 7 000 Juifs ont été abattus par la police [ukrainienne] en guise de représailles pour les actes de cruauté inhumains [à Brygidki et les autres prisons]... » (du 16 juillet 1941).
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      Un second pogrom a éclaté dans les derniers jours de juillet 1941 et le nom d’Aktion Petlioura lui a été attribué en souvenir du leader nationaliste ukrainien Symon Petlioura, assassiné en 1926 et longtemps considéré comme un antisémite fanatique. Les meurtres ont été organisés avec le soutien de l’Allemagne. Le pogrom comportait également d’inquiétantes nuances de fanatisme religieux, relevé par Andrey Sheptytsky, métropolite de l’Église grecque-catholique ukrainienne ; ce n’est qu’au milieu de l’année 1942, après que son Conseil National fut interdit et que des milliers d’Ukrainiens furent envoyés à l’esclavage que Sheptytsky fut désenchanté de l’Allemagne nazie.. Des militants ukrainiens étrangers à la ville se joignirent à la foule avec des outils agricoles. Dans la matinée du 25 juillet 1941, la police auxiliaire ukrainienne commença à arrêter les Juifs chez eux, tandis que des civils commettaient des actes de violence contre eux dans les rues. Les juifs arrêtés furent emmenés au cimetière juif ainsi qu’à la prison de la rue Łąckiego, où ils furent fusillés hors de la vue du public. Les policiers ukrainiens circulaient par groupes de cinq avec des listes préparées par l’OUN. Environ 2 000 personnes ont été assassinées en trois jours et des milliers d’autres furent blessées.
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      Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogroms_de_Lviv_de_1941
      #ukraine #pogrom #pogroms #pologne #massacres #einsatzgruppen #OUN #stepan_bandera #shoah

  • Quand le travail fait mal
    https://www.cafepedagogique.net/2024/04/29/quand-le-travail-fait-mal

    Il est de bon ton en ce moment de railler l’inertie des enseignants et d’expliquer leur morne mobilisation par le fait qu’ils se contenteraient de ces réformes les confirmant dans leur confort petit bourgeois. C’était peu ou prou l’objet d’un article paru dans le web magazine Frustration, très marqué à gauche et généralement plutôt pertinent sur son analyse du monde du travail, article dé-publié depuis. L’auteur partait de l’ observation de sa propre salle des profs pour élaborer cette critique somme toute assez banale dans le monde de la gauche radicale puisqu’elle se rattache à la critique libertaire et anti-autoritaire qui a toujours accusé l’école de s’adonner à du formatage paramilitaire avec la douce complicité des enseignants. Mais si cette critique pouvait, à bien des égards, faire mouche dans les années 1970, une certaine eau a, depuis, coulé sous les ponts. Une eau bien saumâtre qui ne fait pas grand cas du confort petit bourgeois des un·es et des autres et qui s’abat comme une vague sur l’ensemble des services publics, école y compris. Un ouragan néolibéral. On ne devrait rien avoir à apprendre à la gauche de transformation sociale sur ce sujet, l’ensemble étant bien documenté depuis des années par la sociologie et formant le socle d’une analyse des transformations du monde du travail dont le magazine Frustration comme d’autres milieux sont parfaitement au fait. Mais il semblerait que le travail enseignant n’ait pas encore été complètement intégré à cette grille de lecture dans le monde militant.

    Revoir aussi cette discussion : https://seenthis.net/messages/1050837

    (Ceci dit, j’en suis toujours à ruminer la raison pour laquelle Frustration Magazine a laissé s’exprimer dans ces pages cet individu, en l’occurrence un certain François Bégaudeau).
    (Source : https://twitter.com/dukeofportland1/status/1783078057458229689)

    • Merci @arno pour cette remarque. Je me suis moi-même demandé si la source était fiable. D’où ce post car j’étais certain que s’il s’agissait d’une calomnie, l’info serait à coup sûr debunkée ici même. Je suis bien conscient que ma démarche est limite : prêcher le faux pour savoir le vrai, ça peut avoir des conséquences fâcheuses.

      [edit] Mais sinon, à ma décharge, François Bégaudeau fait l’objet de nombreux articles chez Frustration.
      https://www.frustrationmagazine.fr/?s=Fran%C3%A7ois+B%C3%A9gaudeau
      De surcroît, le gars traîne une vilaine réputation sexiste et se retrouve au tribunal pour une affaire de slut shaming à l’encontre de Ludivine Bantigny. Les faits se sont produits en 2020.

      https://www.madmoizelle.com/proces-en-diffamation-sexiste-francois-begaudeau-confond-misogynie-et-h

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_B%C3%A9gaudeau#Accusation_de_sexisme

      « La bourgeoisie croit toujours que sa position est désirable » Bégaudeau paru chez Frustration (III)
      https://www.frustrationmagazine.fr/begaudeau-3

      Car quelle est ta cible quand tu écris Notre joie ou Histoire de ta bêtise ? Tu t’adaptes à ton lectorat : tu cites la philosophe Simone Weil en écrivant Simone, sans dire explicitement ce qu’elle pense, comme si tout le monde savait ce qu’elle pensait. C’est plus facile pour toi, tu es dans ton élément et tu t’adresses à des gens qui sont dans ton élément aussi. Quand on pense à des slogans, on s’adresse à beaucoup plus large.

      Oui, ce n’est pas la même stratégie. J’ai une position très radicale sur les livres : ils servent d’abord à celui qui les écrit. Je ne me pose jamais la question de l’utilité d’un livre. Je me pose la question de son intérêt et de sa beauté. C’est un truc d’esthète, mais on ne se refait pas. Son intérêt, c’est sa justesse et sa pertinence. Sa beauté, c’est au niveau de la forme, du style. Ce qui me déclenche pour écrire un livre, c’est si je sens que j’ai quelque chose d’intéressant à dire et que par ailleurs, la composition peut être intéressante. Quand je suis dans le détail d’une page en revanche, j’essaie d’être le plus clair possible, de pas trop multiplier les références. Il y en a un peu plus que d’habitude dans Notre joie, peut-être un peu trop, je ne sais pas. Mon but est quand même de décoder.

      Après, évidemment qu’un livre est segmentant, tu n’as pas tout le monde [qui lit], à un certain niveau de sophistication de la pensée tout le monde ne suivra pas. Je rencontre pas mal de gens qui disent : “Olala Lordon, c’est énervant, il est pas clair !” Je ne suis pas “Lordofan” tout le temps, mais je défends le fait qu’il y a certains problèmes qu’aborde Lordon qui sont des problèmes philosophiques et anthropologistes, sous tutelle spinoziste, qui ne peuvent pas être écrits autrement. Il faut savoir ce qu’est la philo… peut-être que c’est vain.

      C’est un philosophe, il va dans le jargon. Il est plus universitaire que moi qui viens plutôt de la littérature. Je serais incapable d’écrire du Lordon, je n’ai pas l’armature philosophique pour ça. Lordon il l’a, et il en est un peu victime, ça va un peu plomber sa prose. Mais il y a des pages qui sont merveilleuses ! Il pose des problèmes fondamentaux, ontologiques : par exemple, qu’est-ce qu’un corps social ? C’est pour ça que parfois les militants sont un peu déçus, ils l’ont entendu parler à Nuit debout, où il est bon comme orateur, et après…

    • J’ai posé la question à Frustration sur Twitter, à savoir si c’était François Bégaudeau ou un certain Arnaud Dolidier qui était l’auteur de l’article (en leur mettant sous le nez la parution chez Info libertaire de l’article qu’ils ont supprimé). J’attends leur réponse.
      Ce qui est ballot, c’est que je n’ai pas fait attention au nom de l’auteur de l’article paru puis supprimé chez Frustration.
      (Bon, je fatigue. J’ai les yeux en ruine. Je vais dormir).

    • Je n’avais pas étoilé cet article de Frustration @sombre car j’avais moyennement apprécié celui ci. Il me semble qu’il s’agissait bien de Arnaud Dolidier car si s’avait été celui de Bégaudeau cela m’aurait profondément perturbée. Il s’agit peut être d’un pseudo, de son pseudo ?...

      On peut le retrouver ici : https://blogs.mediapart.fr/arnaud-dolidier/blog

      L’Espagne face à l’impunité des crimes franquistes
      7 févr. 2022 Par arnaud dolidier

      Validé par le conseil des Ministres en juillet 2021, la loi dite de mémoire démocratique a été discutée au Congrès des Députés en octobre dernier. Malgré de réelles avancées, le modèle de réconciliation nationale fondé sur la loi d’amnistie d’octobre 1977 constitue toujours un frein aux demandes de vérité, de justice et de réparation des victimes du franquisme.

      « Les chemins du communisme libertaire » (premier volume) de Myrtille 25 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      Le premier volume des chemins du communisme libertaire permet au lecteur français d’appréhender l’effervescence et la richesse des idées et des pratiques libertaires pendant le XIXe siècle espagnol. Le travail de Myrtille met en avant les enjeux doctrinaux inhérents au développement des courants anarchistes au sein d’une partie des classes populaires espagnoles.

      « Les anarchistes dans la ville » de Chris Ealham
      15 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      « Les anarchistes dans la ville » est la traduction française de la thèse de Chris Ealham paru en 2005. L’auteur, par le biais d’une « histoire sociale des dépossédés inscrite dans l’espace », montre comment s’est construite « la ville prolétarienne » en réponse au développement de la ville capitaliste.

      Cadix, plus de 20.000 métallurgistes en grève reconductible 23 nov. 2021 Par arnaud dolidier

      Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.

      Contribution au débat sur la « mémoire historique » en Espagne 8 sept. 2011 Par arnaud dolidier

      Dans un village de Castille et Léon, le 2 août 2011, le maire a pris la décision d’exhumer les restes de dix victimes du franquisme placés dans un monument en hommage aux républicains espagnols, pour les envoyer dans un ossuaire. A l’origine de cette action, une femme qui souhaitait récupérer les restes de sa grand-mère qui reposait dans ce monument, pour la placer dans une tombe familiale.

      Espagne : de la transition démocratique au 15-M 17 juin 2011 Par arnaud dolidier

      Cela fait maintenant plus d’un mois que le mouvement né après les manifestations du 15-M bouleverse la vie politique et sociale de l’Espagne.

      Ou alors Frustration s’est planté dans la suppression... :)

      « Notre rubrique ’’Vos Frustrations’’ permet à des personnes de témoigner sur leur milieu professionnel. ou leur quotidien.
      Or, nous avons appris ce matin que notre dernier contributeur, enseignant, était accusé d’agissements sexistes et de viol. Nous avons donc supprimé son article. »

    • @marielle : oui, tu as eu le même cheminement que moi hier soir. J’avais réussi à loger le « Arnaud Dolidier » chez les blogs de médiapart, là où il se décrit comme historien, enseignant d’histoire-géographie, spécialiste du mouvement ouvrier en Espagne.
      Toujours est-il que je n’ai à cette heure obtenu aucune réponse du compte Twitter de Frustration Magazine à propos de leur « contributeur » accusé de sexisme et de viol. Je sais bien qu’il est malaisé d’identifier à priori sur des écrits et sur un portrait photo un agresseur potentiel. N’empêche qu’il en va de leur crédibilité même concernant leurs allégations à l’encontre de cette personne.
      Après, il est vrai que le jugement porté sur l’ensemble des enseignants peut être problématique surtout en cette période où l’institution et ses personnels font l’objet d’attaques incessantes. Mais pour être bref et au vu de mon expérience dans ce métier, il y a aussi des enseignants problématiques. Cependant, je le concède, on ne peut pas se permettre d’essentialiser toute une profession en regard d’un ressenti personnel.

  • Étoiles en fuite, trous noirs et Voie lactée

    Toutes les étoiles ⭐ ne font pas partie de galaxies [...] certaines sont susceptibles d’en être expulsées. [...] De telles étoiles sont de ce fait appelées « étoiles en fuite ».

    Plusieurs représentantes de cette classe sont connues, telles SDSS J090745.0+024507 et GRO J1655-40, toutes deux en train de quitter la Voie lactée. La première est probablement issue d’une rencontre rapprochée avec son trou noir central, Sgr A*, la seconde est sans doute issue d’une supernova asymétrique dont le résidu compact a été expulsé de la région où l’explosion a eu lieu.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/étoile_en_fuite

    Pour l’étoile SION BN2023.10-08+7M=40k☠️, Gaza attend toujours l’expulsion.

  • La Guerre des Demoiselles ou l’insurrection du Tiers-Langage | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-multitudes-2015-3-page-112.htm

    et aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Demoiselles

    La guerre des Demoiselles est une rébellion ayant lieu en Ariège de 1829 à 1832, et se prolongeant de façon moins intense jusqu’en 1872. Elle est une réaction au Code forestier de 1827. C’est le mouvement de contestation le plus connu parmi ceux qui se développent dans les Pyrénées au xixe siècle.

    Guerre des demoiselles 1829 à 1832
    #paysans #Ariège #révolte

    Tout ça parce que je recherche des infos sur les femmes représentées dans la fresque de Ariz du Pont des Demoiselles à Toulouse. J’ai eu beau arrêter les passantes pour les questionner, personne ne sait.

  • La flamme olympique : une merveilleuse idée du Dr. Goebbels ! Yorgos MITRALIAS
    Débordant de fierté nationale, les médias grecs, secondés par les autorités grandiloquentes du pays, ne manquent pas l’occasion de présenter cette véritable reconstitution d’une cérémonie nazie, à savoir la prétendue "cérémonie d’allumage de la flamme olympique" à Olympie comme preuve de la grandeur et de la continuité historique de la nation grecque. Et avec elle, de présenter aussi ses accessoires, comme par exemple "la première torche olympique" qui, comme nous le lisons, a été remise au maire de Marathon, "lors d’une magnifique cérémonie qui comprenait une course aux flambeaux symbolique depuis la Ligne de Départ Historique de Marathon jusqu’au musée de la Course de Marathon".

    Détail significatif, qui est bien sûr systématiquement passé sous silence, car considéré "secret national" : cette « première torche », inspirée par Goebbels et fabriquée par Krupp, a été allumée à Olympie avec une chorégraphie, qui reste la même à ce jour, due à la metteuse en scène officielle d’Hitler, la tristement célèbre Leni Riefenstahl. Force est de constater que cette "première torche" a connu des moments très difficiles en 1936, lorsque des citoyens tchèques ont lapidé les porteurs germanophones de la flamme qui traversaient leur pays, car il était évident que le parcours qu’ils suivaient marquait les contours du grand Troisième Reich, qui allait devenir une réalité cauchemardesque quatre ans plus tard. Apparemment, ces citoyens tchèques de 1936 savaient à l’avance ce que les médias grecs et les autorités de notre pauvre pays persistent à ignorer toujours en 2024. Voici donc pourquoi nous attendons depuis des décennies avec impatience le moment où cette flamme s’éteindra irrévocablement : tout simplement parce que "la flamme olympique" est "une merveilleuse idée du Dr. Goebbels", comme l’indiquait pertinemment le titre de la pleine page du quotidien grec Estia en août 1936.

    Alors, de quels ancêtres antiques, de quelles prêtresses vierges, de quelles flammes sacrées et autres histoires a dormir debout nous parle-t-on ? Toutes ces sornettes que l’État grec tout entier et son personnel politique, y compris 9 sur 10 de ses intellectuels officiels, nous ont appris à croire qu’elles viennent tout droit du fond des âges, ne célèbrent cette année que leur 88e anniversaire ! C’est ainsi que fin juillet 1936, peu avant l’ouverture des Jeux olympiques du nazisme triomphant à Berlin, on pouvait lire dans les journaux grecs des articles aux habituels accents patriotards et épico-lyriques, célébrant Leni Riefenstahl et sa « cérémonie de l’allumage de la flamme olympique », dont voici quelques extraits édifiants :

    "Quand Olympie s’est réveillée, quand le soleil s’est levé derrière le mont Cronion conique et vert et a argenté les eaux du Kladeos et de l’Alphée, les personnes qui ont souffert du soleil brûlant du 20 juillet 1936, un jour historique, ont pris chacune sa place : certaines sous les pins du Cronion, d’autres autour des grilles de la place Coubertin. Et ils ont attendu depuis la nuit jusqu’au moment où, de la colline du Cronion, le signal a été donné pour le début de la cérémonie. Plus loin, dès le matin, une femme merveilleuse - Leni Riefenstahl – avait emmené son équipe de tournage et, à la ligne de départ du stade antique, a mis elle-même en scène l’allumage de la flamme olympique. Puis, au temple d’Héra, elle a démontré son génie de metteuse en scène. Elle prit Pratsika et ses écolières, trouva aussitôt un acteur allemand qui fut son caméraman - car Condylis, le premier coureur, ne consentait nullement à porter un caleçon serré comme en portaient les anciens ; elle le déshabilla, en fit un coureur, alluma sur l’autel de fortune que constituaient les tambours des colonnes, des herbes séchées de la Altis sacrée, régla les moteurs et tourna le film, donnant des conseils, des ordres, des instructions. Dix fois elle tourna la même chose, le départ avec la torche du premier coureur. L’Allemand était littéralement rôti et la sueur suintait comme une rivière. Riefenstahl lui jeta une serviette pour s’essuyer et recommença le tournage.

    (...) Au moment où cela se passe sur la place Coubertin, à la ligne de départ du stade antique se déroule un beau rituel. Les vierges porteuses de lumière de Pratsika prennent la lumière olympique du soleil. Elles sont toutes seules. Personne n’est autorisé à assister à l’allumage. Et en réalité, lors de cette cérémonie, que Leni Riefenstall avait filmée dès le matin lors des répétitions, personne ne devait être présent, seuls Phoebus et les vierges grecques, les donneuses du feu, étaient censées assister à la cérémonie divine.

    (...) C’est le moment le plus émouvant. Tout le monde le regarde avec admiration et respect, en silence. La lumière olympique sera transmise. Le jeune Condylis, originaire d’Olympie, traverse les filles de lumière et allume la torche à partir du feu de l’autel. C’est le moment que tout le monde attendait. Il est impossible que les corps de tous ne se soient pas immobilisés, que leur souffle ne se soit pas arrêté un instant, que leurs bouches ne soient pas engourdies. Le soleil, un soleil argenté et brûlant, baigne toute la terre verte et idyllique d’Olympie. Le jeune Condylis, à moitié nu, brûlé par le soleil, vient d’allumer la première torche, et il court... il court, la tenant en l’air. La foule éclate en applaudissements et bravos.

    En un instant, il contourne le périphérique de Cronion et s’en va, courant transmettre avec la flamme sacrée d’Olympie la lumière olympique - l’éternelle civilisation grecque de l’exploit et de l’esprit"
    (Journal Vradyni , mardi 21 juillet 1936)

    Comme on dirait aujourd’hui, un spectacle hollywoodien mis en scène par la metteuse en scène officielle des cérémonies du parti nazi, Leni Riefenstall, sur une idée du Dr Goebbels, approuvée de bon cœur par le chancelier Hitler !

    La suite : https://www.legrandsoir.info/la-flamme-olympique-une-merveilleuse-idee-du-dr-goebbels.html

    #jo #olympisme #propagande #leni_riefenstahl #nazisme #histoire #spectacle #jeux_olympiques

  • Toi zauçi, apprend à les reconnaitre | Wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Post-fascisme

    Le terme de post-fascisme est utilisé par certains pour caractériser les mouvements de droite radicale qui connaissent une croissance notable à partir des années 2000. Enzo Traverso préfère ainsi cette terminologie à celle de national-populisme telle que théorisée par Nicolas Lebourg et Jean-Yves Camus, trouvant le concept de populisme peu rigoureux et incapable de rendre compte des racines historiques qu’auraient ces mouvements. Il affirme que le concept de post-fascisme permet de rendre compte des continuités et des mutations de l’extrême droite, alors même que ces mouvements, à l’exception de certains tels Aube dorée en Grèce, ont profondément évolué par rapport au fascisme originel et son contexte.

    Différences entre néofascistes et post-fascistes

    – Tandis que les néofascistes prônent une révolution, les post-fascistes sont réformistes.
    – Alors que les néofascistes sont partisans d’un ultranationalisme et la socialisation, les post-fascistes prônent un national-conservatisme modéré et défendent le libéralisme économique.
    – Au niveau géopolitique, les néofascistes sont anti-américains, antisionistes et anticommunistes tandis les post-fascistes se caractérisent par leurs positions atlantistes, pro-israélienne et n’ont comme point commun que l’anticommunisme.
    – Les néofascistes critiquent le système démocratique tandis que les post-fascistes le soutiennent.

    @colporteur pour le lien d’origine - #post_fascisme

  • La question que personne ne semble vouloir se poser : qu’est-ce qu’on fait, quand un·e facho sera élu·e en 2027 ?

    Quelles réponses aux répressions qui vont s’abattre encore plus qu’aujourd’hui ? Quel rôle pour nos outils sur les interwebz ? Quelle possibilité de survie, même, pour nos réseaux ? Etc.

  • Film Anti-squat, à découvrir
    https://ricochets.cc/Film-Anti-squat-a-decouvrir-7027.html

    Un film sorti à l’automne 2023 qui semble intéressant, à voir à l’occasion alors que de nouvelles lois répressives s’appliquent contre le squat et facilitent l’expulsion des pauvres en délicatesse de loyer. Dresser les gens les uns contre les autres, utliser des procédés dégeulasses, encourager le chacun pour soi et les mauvais « penchants » humains..., on retrouve apparemment dans cette fiction des ingrédients tristement habituels du capitalisme. Sur Wikipédia : Inès est menacée (...) #Les_Articles

    / #Logement, La propriété

    #La_propriété
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Anti-Squat

  • Finland Joins World’s Largest Maritime Security Partnership
    https://gcaptain.com/finland-joins-worlds-largest-maritime-security-partnership

    Finland has officially joined the Combined Maritime Forces (CMF), becoming the 43rd member of the world’s largest maritime security partnership.

    Vice Admiral George Wikoff, the commander of CMF, officially welcomed Finland, praising the country’s long history of maritime professionalism. “They will enhance our already impressive partnership here in the Middle East,” said Wikoff.

    The CMF is an international naval coalition that focuses on defeating terrorism, preventing piracy, promoting safe maritime environments, and encouraging regional cooperation. It is renowned for upholding the international rules-based order and supporting security and stability across 3.2 million square miles of water which includes some of the world’s most crucial shipping lanes.

    The coalition maintains five task forces: CTF 150, which ensures maritime security in the Gulf of Oman, Arabian Sea, and eastern Gulf of Aden; CTF 151, leading regional anti-piracy efforts; CTF 152, dedicated to maritime security in the Arabian Gulf; CTF 153, in charge of maritime security in the Red Sea, Bab al-Mandeb, and western Gulf of Aden; and CTF 154, established to enhance maritime security training throughout the region.

    • alors, pour les frégates allemandes (type F-124, mais aussi le modèle d’avant), on a un feuilleton en cours, relativement discret, mais assez intéressant

      – le 26 février, la frégate Hessen a tiré un de ses missiles de l’artillerie principale (missile SM-2) sur un drone états-unien et l’a raté
      – le 28 février, elle a abattu deux drones, houthis cette fois-ci, mais avec son artillerie secondaire (missile à courte portée RIM-162 pour l’un et au canon pour l’autre, c’est-à-dire au tout dernier moment)
      – un peu après, on a appris que les SM-2, une fois tirés, ne peuvent (pour le moment ?) pas être réapprovisionnés

      l’affaire est plutôt floue, pour d’évidentes raisons militaires (difficiles de savoir, p. ex. combien il reste de SM-2 à tirer, embarqués ou en stock) mais pas que. Il semblerait que le gouvernement allemand ait laissé passer un appel à commandes du fournisseur du modèle qui équipe les frégates avant que celui-ci ne lance la fabrication du modèle d’après, incompatible, évidemment.

      Economies budgétaires, manque de volonté politique, incompétence politique ou militaire ? un peu tout cela probablement. Il y a visiblement, pas mal de boulons à serrer d’ici août et le retour sur zone permettra peut-être de constater le retour à une vraie disponibilité opérationnelle des navires allemands

      pour la prestation de fin février
      German Frigate Mistakenly Fires On MQ-9, Downs Two Houthi Drones
      https://www.twz.com/news-features/german-frigate-mistakenly-fires-on-mq-9-downs-two-houthi-drones

      The German Navy Type 124 Sachsen class frigate FGS Hessen has downed two Houthi drones at close range while operating in the Red Sea. In addition, the ship accidentally fired on an American MQ-9 Reaper drone while confused as to its identity.

      idem mais avec des compléments sur la crise des missiles allemands mer-air. Titre explicite
      Hall Of Shame ! German Navy Attempts To Shoot Down ’Friendly’ MQ-9 Reaper Drone But Fails Twice
      https://www.eurasiantimes.com/hall-of-shame-german-navy-attempts-to-shoot-down

      The German Navy finds itself grappling with a major embarrassment following an incident in the Red Sea, where its Type 124 Sachsen class frigate FGS Hessen mistakenly targeted a US MQ-9 drone as hostile, only to have its subsequent missile launches fail to hit their mark.

      et intertitre ravageur

      Insufficient Ammunition & Doubts Regarding Operational Preparedness