Un long bâton d’ivoire contre les artefacts de la pensée
Ce n’est qu’après avoir fini le livre que j’ai lu l’Avant-lire de de Jean-Pierre Bastid. Je procède toujours ainsi, préférant m’égarer dans ma lecture, sans indications de parcours. Pour celles et ceux qui sont moins téméraires ou plus imprudent·es, cet avant-lire, comme par ailleurs la belle couverture du livre, laisse entrevoir certaines musiques. D’autant que l’auteur dit son ancien amour pour les « courts récits libérés des contraintes de la vraisemblance, qui entraînent dans des contrées fabuleuses où le temps n’existe pas ». Le temps et le(s) monde(s), « Roman fantastique, La Traqueuse nous invite dans un monde de fantômes qui ont réellement existé : Martin Heidegger et Hannah Arendt ». Je n’ai aucune sympathie pour le premier, l’oeuvre de la seconde m’est plus connue, en particulier sa figure de la et du paria.
note sur : Sandrine-Malika Charlemagne : La Traqueuse
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