Je pense qu’il faut le rappeler à chaque fois qu’ils essaient de nous faire pleurer au sujet d’Alep : en 2012, les journaux français s’enthousiasmaient pour cette soldatesque en tongues qui venait porter la guerre au cœur de la deuxième ville de Syrie, avec force poésie martiale :
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Autour, les enfants font une haie d’honneur, éblouis, tellement transis d’admiration qu’ils n’osent plus approcher ces hommes, qui, il y a quelques instants encore, étaient leur père, leur frère ou leur cousin.
Et pour parler d’une colonne armée qui va porter la guerre au cœur d’une ville de 2 millions de civils (oui, je répète) :
Alep est à moins de 20 km mais on roule pendant plus d’une heure dans la nuit pour y entrer, convoi fragile de combattants, tout juste munis de quelques pauvres armes antichars et rien contre les hélicoptères.
Remarquer au passage qu’à l’époque, si le régime syrien et ses alliés semblent ignorer les préparatifs pour la grande attaque sur la ville, les deux grands quotidiens français, eux, ont des journalistes embeddés au même endroit au même moment.
Tu verras que je rappelle ça environ tous les six mois… parce que tous les six mois les journaux qui se sont enthousiasmés pour les villes qu’on « libère » redécouvrent régulièrement ce qu’est la guerre en ville :
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