• Comment le coronavirus est devenu un terrain fertile pour le théories du complot
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/28/le-coronavirus-terrain-fertile-pour-le-conspirationnisme_6034764_823448.html

    Seuls 32 % des électeurs ayant voté pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2017 estiment que le coronavirus est apparu de manière naturelle, soit 25 points de moins que la moyenne des sondés (57 %), 30 points de moins que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (62 %) et même 43 points de moins que ceux d’Emmanuel Macron (75 %). A l’inverse, les électeurs lepénistes sont 38 % à penser que le coronavirus a été intentionnellement fabriqué dans un laboratoire, soit plus du double de la moyenne des Français (17 %), contre à peine 6 % chez les électeurs macronistes.

    « Les électeurs du RN sont les plus réceptifs aux théories complotistes en général, c’était déjà le cas l’an dernier, et cela perdure », analyse l’historienne spécialiste de l’extrême droite Valérie Igounet, ajoutant que depuis le début de la crise sanitaire « les instances du RN surfent sans cesse sur la thématique du mensonge d’Etat ».

    Jérôme Fourquet et Rudy Reichstadt ajoutent une explication dans leur note : le terreau idéologique et culturel d’une extrême droite qui, historiquement, joue depuis longtemps sur « les registres sémantiques de l’épidémie, de la dissémination et de la propagation (des idées “antinationales”, des “immigrés”, de l’“islamisme”, etc.) (...) Le recours à des métaphores médicales ou biologisantes fait ainsi partie du répertoire traditionnel de la droite nationaliste depuis Drumont et Maurras, en passant par Vichy. »

    • Entendu Le Pen sur France Inter il y a deux semaines, elle relaie à fond les théories complotistes avec un minimum de diplomatie et de conditionnels. Et la théorie du virus fabriqué lui permet comme à d’autres d’éviter de causer d’écologie. Remarque, tant mieux...

  • APPEL AUX COUTURIER(e)S VOLONTAIRES !
    10 000 blouses pour le CHU de Dijon
    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdIA-cQWDL8PHtsNPuNxdZ6s487ca9ECzoXK4KbHfFbpoUXZg/viewform?usp=sf_link&usp=embed_facebook

    La disponibilité des équipements individuels de protection est un enjeu majeur pour les professionnels de santé dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.

    Actuellement, le CHU de Dijon utilise 30 blouses jetables par jour et par soignant. Pour palier les tensions sur l’approvisionnement, le CHU de Dijon a développé et testé un modèle de #blouse en tissu, lavable et réutilisable. Ce modèle a été mis au point par les équipes du CHU de Dijon, en partenariat avec des entreprises privées, avec l’aide de personnes volontaires et bénévoles. Pour répondre aux critères techniques et assurer la sécurité et l’hygiène, permettant aux soignants et aux patients d’être protégés, les blouses seront lavées à très haute température.

    Pour permettre une production rapide de 10 000 blouses, voici un appel à couturier(e)s bénévoles.

    Le nombre de #soignants morts en raison du manque de #matériel_de_protection sera difficile à établir. Mais l’heure de commencer à faire les comptes sonne chaque jour de façon répétée et avec insistance.

    #hôpital #on_en_est_là