Le député Meyer Habib visé par une enquête pour « détournement de fonds publics »

Attention : à la lecture de l’édito p.1 de ce N° de cet hebdo, on peut se demander si un certain éditorialiste philosophiste ne devrait pas également tenter de recorréler sa militance avec de la compétence...

oussa ?
▻https://www.franc-tireur.fr/le-temps-du-soupcon-ledito-de-raphael-enthoven

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’ouvrir le dossier Meyer Habib, une petite reconstitution chronologique pourrait s’avérer utile :
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/30/le-depute-meyer-habib-vise-par-une-enquete-pour-detournement-de-fonds-public
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/02/03/l-election-du-depute-meyer-habib-annulee-par-le-conseil-constitutionnel_6160
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/04/quand-le-depute-meyer-habib-en-pleine-visite-en-france-de-son-ami-benyamin-n
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/02/14/meyer-habib-le-depute-qui-en-faisait-trop_6161726_823448.html

Pour ceux qui sont allé jusqu’à se taper la diatribe du professeur (vacataire) Enthoven, je ne peux pas résister au plaisir de partager deux extraits du texte d’un autre éminent essayiste.
Publiées dans le même numéro :
Les Bonnes Feuilles du dernier bouquin de JF Kahn,
« Pourquoi tout est foutu, où et quand j’avais tout prévu, et comment j’vous avais prév’nu »

On dénonçait en boucle les dérives « islamophobes » de ceux qui osaient une approche voltairienne de la religion en général et musulmane en particulier, on stigmatisait « les dérapages antisémites » de quiconque exprimait une opposition à telle personnalité qui se trouvait être juive, on traitait les laïcs affirmés de « sectaires laïcards », et on disait à tous ces gens : « votez bien ! »
(...)
On laissait, en matière immobilière et foncière, la loi du marché, dans son expression la plus féroce, entasser l’extrême pauvreté sur l’extrême fragilité et homogénéiser, socialement et ethniquement, des quartiers entiers, mais, aux victimes de cet apartheid, qu’elles soient condamnées à le fuir ou à s’y plonger, on clamait solennellement : « surtout, votez bien ! »