La nouvelle vie de Laurent Berger, de la CFDT au Crédit mutuel

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  • La nouvelle vie de Laurent Berger, de la CFDT au Crédit mutuel
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/12/la-nouvelle-vie-de-laurent-berger-de-la-cfdt-au-credit-mutuel_6188973_823448

    La nouvelle vie de Laurent Berger, de la CFDT au Crédit mutuel

    L’ex-leader syndical a accepté de rejoindre, le 15 septembre, l’établissement de crédit pour piloter un think tank dédié à la transition écologique. Il assure rester « un citoyen engagé » et ne s’interdit pas d’intervenir dans le débat public.

    https://justpaste.it/a7t5f

    Une certaine vision du syndicalisme en tant qu’étape de plan de carrière.
    La CFDT n’est pas seule en cause ; voire le cas de Maryline Poulain :
    https://seenthis.net/messages/1012327

    D’autres visions plus combatives de ce que pourraient être le syndicalisme - par exemple, un outil de lutte de classe - peuvent exister, de façon marginale mais il reste désormais à prouver, après la défaite sans appel du printemps dernier, que le syndicalisme en tant que tel soit réellement décisif pour jouer un rôle de contre-pouvoir social contre le capitalisme.

    • Je suis surprise par l’exigence exorbitante que l’on a envers les gens de gauche.
      Il faut qu’il gagne sa vie ce garçon ...

      Ce n’est pas comme s’il allait chez Total ou dans l’industrie de l’armement.

      Les gens de gauche sont des bêtes être humains, faut qu’ils bouffent.
      Pourquoi on leur demande d’être des sortes de saints ??? La gauche est-elle une église ?

    • Ce n’est pas le premier dirigeant syndical à être recasé bien au chaud dans une instance institutionnelle du pouvoir.

      Quelle que soit la centrale.

      Ces gens-là sont supposés représenter les intérêts salariés ?

      Depuis qu’il a quitté la tête de la CFDT, M. Berger dit avoir reçu « une quinzaine de propositions d’emploi sérieuses », émanant d’entreprises mais aussi de collectivités locales et d’associations. Son choix s’est finalement porté sur le Crédit mutuel Alliance fédérale – la principale entité du groupe Crédit mutuel – « car c’est une banque mutualiste, relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire, qui développe une véritable stratégie pour contribuer à une transition écologique socialement juste ».

    • de gauche ? ce type est stipendié à vie comme jaune de première classe.
      les gens de gauche sont-ils par ailleurs supposés être des bourges comme les autres avec des salaires ou des revenus largement supérieurs au salaire médian ? je ne sais pas.
      dans les cas où la réponse est oui, ce que je sais, c’est que ça suppose des contreparties politiques et matérielles (offrandes, érémitisme radicalisé, temps passé) qui aient un rapport pas trop quelconque avec l’égalité et le refus de ce monde.
      Il a existé par exemple un modèle un peu strict, celui des Brigades rouges, où la clandestinité (condition de travail difficile si il en est) était supposée être rétribuée au tarot du salaire ouvrier, et ne serait-ce qu’en raison des expropriations prolétariennes qui faisaient peu ou prou, comme ailleurs, partie du travail politique, c’était une limite indispensable. au delà des besoins socialement établis, qui auraient à inclure des formes de luxe, ou pour mieux dire de non utilité, l’argent doit aller ailleurs qu’à ce qui ne deviendrait si ce n’était le cas qu’un simple dividu de la société capitaliste
      à moins que l’on parle encore de la gauche du capital, eat the rich commence en première personne.

      #scab #CFDT (@cabou, tu as écrit CDT... d’ailleurs je vois pas en quoi Berger n’est pas compromis, c’est définitoire de sa fonction, sauf événement)

    • Je comprends la méfiance envers les positions très modérées de la CFDT (quelque soit son dirigeant) mais sur la réforme des retraites, il me semble que Berger s’est bien comporté, non ?

      Mais si « la Gauche », c’est « Les brigades rouges », ça va pas faire beaucoup de monde ...

      L’idée n’est plus de passer par les élections, donc ?

      Bonne révolution ! Mais en attendant, bonne journée !

       ;-)

    • je dis pas la gauche c’est les BR (j’aime pas le combattantisme), je dis le rapport au fric (l’équivalent général du capitalisme), le rapport à l’égalité, c’est décisif et pas chacun fait ce qui lui plaît.
      la position de la CFDT sur les retraites (je suis leur chef donc je les suis, sous peine d’être destitué), c’est pas de grève des journées saute mouton. ce n’est d’ailleurs pas une affaire de position, de puis son « recentrage » de la fin des années 70, la CFDT est un rouage de l’état réformateur, ce que l’intégration massive de nombre de ses cadres dans l’appareil d’état suite a l’alternance de 81 a amplement vérifié.

      le syndicat organise le travail. c’est un co-patron dans la gestion (capitaliste, inévitablement)

      « passer par les élections » ? ce n’est pas la situation la plus favorable, faut voir au cas par cas. et aujourd’hui, c’est tout à fait invraisemblable.

      ça n’a rien d’anecdotique que tant de leaders syndicaux pantouflent (à la CFDT, Notat, Chérèque, et je ne sais combien d’autres). ils font partie du personnel chargé de la défense de l’intérêt général, bourgeois, capitaliste, auxquel protection est due.

      #pantouflage

    • Les élections, perso je n’en fais pas une affaire de principe et encore moins pour ce qui concerne le vote, mais je suis sans aucune ambiguïté partisan de l’action directe, dont la grève, le blocage, le sabotage.
      La réalité montre qu’en France et ailleurs les élection n’ont pas renversé le rapport de force « Capital/Travail » (pour faire vite).
      Concernant les élections et la CFDT, on ne peut passer sous silence le fait que le principe électoral, rendu au monde syndical, ce sont les élections professionnelles lesquelles représentent, comme principal enjeu, de savoir qui sera en tête de la compétition. Un rituel compétitif stupide imposé par l’État qui n’apporte strictement rien dans le combat des salariés contre leurs patrons et qui favorise une vision assurantielle du syndicalisme dont la CFDT est le représentant le plus significatif.
      Cette volonte d’etre le « premier syndicat de France » représente l’illustration la plus fidèle de l’inféodation syndicale au pouvoir en place.
      Enfin certes Berger a été obligé de garder le Cap lors de la mobilisation du printemps mais il a été le premier à siffler la capitulation.