• Ecriture inclusive : Emmanuel Macron estime qu’« on n’a pas besoin d’ajouter des points au milieu des mots pour rendre la langue française lisible »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/30/ecriture-inclusive-emmanuel-macron-estime-qu-on-n-a-pas-besoin-d-ajouter-des

    Lors de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, le chef de l’Etat a appelé à « ne pas céder aux airs du temps ». Une proposition de loi visant à interdire certains éléments de l’écriture inclusive est examinée lundi soir par les sénateurs.

    J’ai pas la vidéo, mais je suis certain que quand il a balancé sa petite phrase sur les « points au milieu des mots », il avait son air de beauf réjoui par sa propre connerie. Comme il fait si bien.

    • @mfmb J’ai viré ma blague sur Fabien R, parce que pour le coup c’était très injuste. Sur ce sujet-là en particulier, je suis tombé sur une interview où il a un point de vue qui m’a semblé clair et irréprochable.

    • Pas directement Roussel : « son équipe de campagne ». Mais bon, c’est ce que j’ai trouvé de plus approchant (« Aujourd’hui, l’équipe de campagne de Fabien Roussel (PCF) a accepté de nous répondre en son nom. ») :
      https://www.lalanguefrancaise.com/articles/propositions-fabien-roussel-presidentielle-2022

      De quoi parle-t-on ? L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant de n’exclure personne pour des motifs de sexe, d’âge, d’origine, d’orientation sexuelle ou d’identité de genre. On l’emploie souvent pour évoquer l’égalité des représentations entre les femmes et les hommes : il s’agira par exemple d’accorder en genre les noms de fonctions, grades, métiers et titres, ou d’user du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point médian, ou le recours aux termes épicènes.

      Dès lors, comment les politiques publiques, qui doivent être l’expression du général, ont pu si longtemps se passer de cette attention particulière ? En réalité des habitudes inclusives sont prises et très ancrées aujourd’hui même par ceux qui entendent combattre l’écriture inclusive. Tous les élus confondus commenceront leurs discours par un « mesdames et messieurs », expression à présent très consacrée, signifiant bien une adresse à toutes et tous et non pas aux seuls hommes de l’assistance.

      Quant à « l’expression française officielle » dont une vague conservatrice voudrait être pourfendeuse, elle n’existe tout simplement pas ! L’Académie française, par exemple, que d’aucuns peuvent qualifier d’autorité, n’est pas une « autorité normative ». Sa mission est seulement de « contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres ». Mais nous le savons, face à tout changement, il y a toujours des réticences. Surtout quand il s’agit de rendre les femmes visibles.

      Sinon, au détour d’un portrait de Roussel chez VA (Fabien Roussel, un “facho” chez les cocos ?) :

      Plus anecdotique, Roussel écrit depuis quelque temps certains de ses tweets en écriture inclusive. Il faut bien garder quelques votes féministes et LGBT…

    • Merci pour ta réponse. C’est pas vraiment roussel du coup, l’equipe le gère sur ce sujet et ecrit certains de ces twit pour que le PC soit pas totalement confondable avec des macronnards à cause des position brunâtre de ce mascu saucisse BBQ. Oh lala me voila d’accord avec VA quel enfer !

  • Entre Amine El-Khatmi et le Rassemblement national, un flirt à mots couverts
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/30/entre-amine-el-khatmi-et-le-rassemblement-national-un-flirt-a-mots-couverts_

    Amine El-Khatmi, l’ancienne figure de proue du Printemps républicain, pourrait-il rejoindre la liste de Jordan Bardella aux élections européennes de juin 2024 ? L’hypothèse a du plomb dans l’aile, une semaine après que l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles a fait état de la rumeur. Mais ce n’est que partie remise, veulent croire deux proches de Marine Le Pen, le vice-président de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu et l’eurodéputé Philippe Olivier. Le basculement idéologique de l’ancien socialiste ne leur a pas échappé, lui qui se définit désormais comme « patriote », considère que « [son] pays est en danger » et peine à citer une mesure le dérangeant dans le programme du parti d’extrême droite.