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Grosse opération anti Snapchat cette semaine à l’école de mes enfants :
Les enseignant·es sont de plus en plus inquiet·es par la "sur-utilisation" des smartphones et de certains réseaux sociaux (quelques dérapages en début d’année et de plus en plus de problèmes de violence, de harcèlement, etc.). Mais aussi et surtout, les enseignant·es remarquent que beaucoup de ces élèves s’enferment dans le "monde smartphone" et perdent le contact avec le réel immédiat, montre des signes d’addictions, de désocialisation, des résultats scolaires anormalement excécrables, etc...
Ce matin, en discutant avec certain·es enseignant·es, ça ressemblait à un début de panique.
« Es-tu dépendant·e de Snapchat ?
Participe à la semaine sans Snapchat. Informations et inscription dans ta classe.
Les avantages :
– Tu peux être plus heureux·ses
– Tu seras moins égocentrique
– Tu pourras t’intéresser à beaucoup d’autres choses
– Tu seras moins stressé·e
– Tu dormiras mieux et tu seras plus créatif·ve
– Tu pourras plus profiter [en live] de tes ami·es »
#réseaux_sociaux #snapchat #addiction #écrans #tablettes #smatphones #enfants #enfances #marketing #consommation #manipulation
A Dark Consensus About Screens and Kids Begins to Emerge in Silicon Valley - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/10/26/style/phones-children-silicon-valley.html
SAN FRANCISCO — The people who are closest to a thing are often the most wary of it. Technologists know how phones really work, and many have decided they don’t want their own children anywhere near them.
A wariness that has been slowly brewing is turning into a regionwide consensus: The benefits of screens as a learning tool are overblown, and the risks for addiction and stunting development seem high. The debate in Silicon Valley now is about how much exposure to phones is O.K.
“Doing no screen time is almost easier than doing a little,” said Kristin Stecher, a former social computing researcher married to a Facebook engineer. “If my kids do get it at all, they just want it more.”
Among those is Chris Anderson, the former editor of Wired and now the chief executive of a robotics and drone company. He is also the founder of GeekDad.com.
“On the scale between candy and crack cocaine, it’s closer to crack cocaine,” Mr. Anderson said of screens.
Technologists building these products and writers observing the tech revolution were naïve, he said.
“We thought we could control it,” Mr. Anderson said. “And this is beyond our power to control. This is going straight to the pleasure centers of the developing brain. This is beyond our capacity as regular parents to understand.”
He has five children and 12 tech rules. They include: no phones until the summer before high school, no screens in bedrooms, network-level content blocking, no social media until age 13, no iPads at all and screen time schedules enforced by Google Wifi that he controls from his phone. Bad behavior? The child goes offline for 24 hours.
“I didn’t know what we were doing to their brains until I started to observe the symptoms and the consequences,” Mr. Anderson said.
▻http://www.yapaka.be Maîtrisons les écrans : La campagne 3-6-9-12 donne des repères Affiches à afficher dans les écoles et documentations pédagogiques
▻http://www.yapaka.be/ecrans
Dans une #société où le #virtuel a pris une place prépondérante, quelles peuvent en être les conséquences sur l’#enfant ? Sans céder aux sirènes de la technologie ni à la panique face au monde numérique, il s’agit de mieux comprendre l’impact des #écrans au cours de la vie de l’enfant. La confrontation aux mondes virtuels et le vécu émotionnel qui y est associé sera différent selon son stade de développement. En effet, au fur et à mesure qu’il grandit, et s’il est accompagné dans ses découvertes, il sera de plus en plus outillé pour faire face aux contenus qu’il perçoit.
Disposer de repères peut aider parents et professionnels à adapter la consommation des écrans à l’âge de l’enfant.
Pas de TV AVANT 3 ans :
L’enfant a d’abord besoin de mettre en place ses repères spatiaux, puis temporels. Les premiers se construisent à travers toutes les interactions avec l’environnement qui implique ses sens, et les seconds à travers les histoires qu’on lui raconte et les livres qu’il feuillette.
Evitez la #télévision et les DVD dont les effets négatifs sont démontrés.
Les #tablettes tactiles peuvent être utilisées au même titre que tous les #jouets traditionnels, mais dans un accompagnement ludique. lire la suite : ▻http://www.yapaka.be/page/avant-3-ans
Pas de console de jeu AVANT 6 ans :
Evitez la TV et l’ordinateur dans la chambre.
Fixez des horaires aux écrans et respectez les âges indiqués pour les programmes.
Préférez les jeux vidéos que l’on joue à plusieurs à ceux que l’on joue seul : les ordinateurs et les consoles de salon peuvent être un support occasionnel de jeu en famille, voire d’apprentissage accompagnés.
N’offrez pas une console ou une tablette personnelle utilisable à tout moment à votre enfant : à cet âge, jouer seul devient rapidement stéréotypé et compulsif. lire la suite : ▻http://www.yapaka.be/page/avant-6-ans-0
Pas d’Internet seul AVANT 9 ans :
Evitez la TV et l’ordinateur dans la chambre.
Etablissez des règles claires sur le temps d’écrans.
Paramétrez la console de jeu du salon.
A partir de 8 ans, si vous créez un compte pour votre enfant sur l’ordinateur familial, expliquez-lui le droit à l’image et le droit à l’intimité. lire la suite : ▻http://www.yapaka.be/page/avant-9-ans
Pas de réseau social AVANT 12 ans :
Continuez à établir des règles claires sur le temps d’écrans.
Déterminez avec votre enfant l’âge à partir duquel il aura son téléphone mobile.
Rappelez régulièrement les 3 règles de base d’Internet à assimiler par tous :
1/ tout ce que l’on y met peut tomber dans le domaine public ;
2/ tout ce que l’on y met y restera éternellement
3/ tout ce que l’on y trouve est sujet à caution : certaines données sont vraies et d’autres fausses. lire la suite : ▻http://www.yapaka.be/page/avant-12-ans
APRES 12 ans :
Votre enfant « surfe » seul sur la toile, mais convenez d’horaires à respecter.
Evitez de lui laisser une connexion nocture illimitée depuis sa chambre.
Discutez avec lui du téléchargement, des plagiats, de la pornographie, du harcèlement,...
Refusez d’être son « ami » sur #Facebook. lire la suite ▻http://www.yapaka.be/page/apres-12-ans
La campagne
La campagne est mise à disposition de tous les organismes de l’#enfance et de l’aide à la jeunesse et se décline en :
• Un livre Temps d’arrêt Les dangers de la télé pour les bébés (Seconde édition)
• Un livre Temps d’arrêt Grandir avec les écrans « La règle 3-6-9-12 (ans) »
• Un texte court : « Domestiquer les écrans au rythme de l’enfant »
• 4 affiches
Autres sujets documentés sur ce site (de la Fédération Wallonie Bruxelles )
Abus sexuel
Adolescence
Adoption
Adoption homoparentale
Adultification
Aliénation parentale
Allaitement
Autisme
Bébé secoué
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Cultures
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Jeu sexuel entre enfants
Jeu vidéo
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Limites
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Masturbation de l’enfant
Maternité
Médiation parentale
Naissance
Négligence
Paternité
Pédophilie
Place de l’enfant
Pleurs du bébé
Pornographie et adolescence
Prévenir la maltraitance
Prise en charge
Rôle des pouvoirs publics
Rôle des professionnels de l’enfance
Secret professionnel
Séparation parentale
Sexualité
Smartphone
Socialisation
Société
Sommeil
Souffrance psychique
Suicide
Tablette tactile
Télévision
Théorie de l’attachement
Transgénérationnel
Traumatisme
Troubles du développement
Vie institutionnelle
Violence conjugale
Violence institutionnelle
Les trois maux de L’Éducation nationale : passé fantasmé, animisme et pensée magique… (Blog, Le confort intellectuel)
▻https://leconfortintellectuel.blogspot.com/2018/06/les-trois-maux-de-leducation-nationale.html
L’Éducation nationale en France souffre de trois maux majeurs, qu’elle enfante ou qu’on lui inflige, dans lesquels elle se complait parfois, trois maux qui sont autant d’obstacles à une réforme de l’institution pourtant indispensable : le passé fantasmé, l’animisme et la pensée magique.
Le Français possède la fâcheuse habitude de se construire de faux souvenirs de son enfance. Il faut dire qu’on l’y aide bien, les interférences rétroactives et la désinformation pullulent, les réseaux sociaux amplifient encore le phénomène. L’idée que « c’était mieux avant » (avant quoi ? Avant qui ?) est une idée commune qui n’a aucun fondement réel, que ce soit socialement, économiquement, pour la santé publique, pour l’enseignement en ce qui concerne mon propos. Le discours institutionnel lui-même se complait dans un passé fantasmé qui évite certainement d’affronter les vraies questions, celles qui sont cruciales pour la rénovation nécessaire de l’institution elle-même ; il n’est question que de « retour » : « revenir aux fondamentaux », « revenir à la syllabique », « retour de l’uniforme », « retour de la discipline »...
#éducation #nostalgie #diversion #communication #fact-checking #écrans #baccalauréat #illettrisme #uniforme #méthode_de_lecture
« La découverte de la première vidéo pornographique se fait désormais avant le collège » (Ovidie, Ouest France)
▻https://www.ouest-france.fr/societe/la-decouverte-de-la-premiere-video-pornographique-se-fait-desormais-ava
Neuf ans, c’est l’âge moyen du premier visionnage d’une vidéo pornographique. Jamais l’accès à des images à caractère sexuel n’a été aussi facile. Depuis 10 ans, les « tubes », ces plateformes gratuites de diffusion de contenus pornographiques, ont bouleversé l’industrie de la pornographie. Dans son livre « A un clic du pire », la réalisatrice de films X et de documentaires Ovidie dénonce l’immobilisme des politiques concernant la protection des mineurs.
C’est important de bien comprendre les modes de consommation. 70 % de la pornographie vue par les mineurs passent par le téléphone portable avec lequel ils vont au collège le matin, ou avec lequel ils s’enferment dans leurs chambres.
[…]
C’est pourquoi je suis très gênée par la tendance qui existe de culpabiliser les parents. Dès qu’on parle d’accessibilité à la pornographie par des mineurs, on dit que c’est la faute des parents. Mais ce n’est tout de même pas leur faute si des sites mettent à disposition des enfants des images à caractère sexuel. Même avec la meilleure volonté du monde, les parents ne peuvent pas tout contrôler.
Et puis, même si, individuellement, ils parvenaient à installer un super-filtre sur le portable de leur enfant, ce dernier ne serait pas protégé puisqu’il pourrait voir ces images sur le portable d’un camarade de classe.
Je crois qu’il faut se résoudre à l’idée qu’ils en verront. Mais à partir de ce moment-là qu’est-ce qu’on fait ?
#éducation #enfants #pornographie #téléphone_portable #écrans
En quoi ce n’est pas la faute des parents de donner accès à des téléphones mobiles aux enfants dès l’école primaire (et même dès le collège, rien à foutre), avec pas juste le téléphone mais aussi internet dessus, ou autre écrans avec internet dessus comme des tablettes dans leur chambre, etc ? Bien sûr que c’est du ressort des parents ça !
Alors vu comme ça c’est imparable :)
Néanmoins pour défendre l’auteure, je crois comprendre qu’elle dit que les parents ne peuvent pas tout maîtriser/contrôler (ce qui me paraît assez sain) et qu’en tout état de cause si les gosses n’accèdent pas au porno via leur propre écran (qu’ils n’ont pas ou alors verrouillé/filtré) ce sera sur l’écran du camarade.
Pour ce que j’en vois avec mes élèves de primaire, le visionnage d’images porno se fait sur les écrans du grand frère (collège ou plus) hors contrôle parental.
Alors que les films d’horreur, par exemple, sont davantage visionnés sur l’écran familial avec l’accord d’un des parents.
Bien dormir, ce luxe qui creuse les inégalités dès l’enfance
▻https://www.nouvelobs.com/societe/20170828.OBS3870/bien-dormir-ce-luxe-qui-creuse-les-inegalites-des-l-enfance.html (L’Obs)
Le manque de sommeil participe à la reproduction des inégalités sociales car il influe sur la réussite scolaire, explique à « L’Obs » Joëlle Adrien, directrice de l’Inserm.
Peut-on vraiment lier précarité et qualité du sommeil ?Le sommeil se trouve-t-il au cœur des mécanismes de construction des inégalités ? Oui, à en croire la neurobiologiste Joëlle Adrien qui énumère plusieurs facteurs physiques, culturels et sociaux conditionnant un bon repos : l’environnement dans lequel l’enfant dort est l’un des plus importants.
« Notre société néglige de plus en plus le sommeil, rythme fondamental de l’individu » (LeMonde.fr)
▻http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/10/08/notre-societe-neglige-de-plus-en-plus-le-sommeil-rythme-fondamental-de-l-ind
America’s Real Digital Divide - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/02/11/opinion/america-digital-divide.html
A group of former Facebook and Google employees last week began a campaign to change the tech companies they had a hand in creating. The initiative, called Truth About Tech, aims to push these companies to make their products less addictive for children — and it’s a good start.
But there’s more to the problem. If you think middle-class children are being harmed by too much screen time, just consider how much greater the damage is to minority and disadvantaged kids, who spend much more time in front of screens.
According to a 2011 study by researchers at Northwestern University, minority children watch 50 percent more TV than their white peers, and they use computers for up to one and a half hours longer each day. White children spend eight hours and 36 minutes looking at a screen every day, according to a survey by the Kaiser Family Foundation, while black and Hispanic children spend 13 hours.
While some parents in more dangerous neighborhoods understandably think that screen time is safer than playing outside, the deleterious effects of too much screen time are abundantly clear. Screen time has a negative effect on children’s ability to understand nonverbal emotional cues; it is linked to higher rates of mental illness, including depression; and it heightens the risk for obesity.
Make no mistake: The real digital divide in this country is not between children who have access to the internet and those who don’t. It’s between children whose parents know that they have to restrict screen time and those whose parents have been sold a bill of goods by schools and politicians that more screens are a key to success. It’s time to let everyone in on the secret.
Un point revue partial et peu argumenté, mais qu’il faut intégrer dans une réflexion plus vaste sur les usages de l’internet en fonction des classes sociales.
Cet article explique bien par quels mécanismes, la #tablette, en particulier — et les écrans en général —, « cause de sérieux troubles chez l’enfant lorsqu’elle devient le principal outil de stimulation. »
« Les tablettes, à éloigner des enfants »
▻http://www.alertecran.org/2017/06/02/lexposition-des-jeunes-enfants-aux-ecrans-est-devenue-un-enjeu-de-sante-
(publié le 6 juillet 2017)
[...]
Que s’est-il passé qui conduise à un tableau si grave ? Une expérience cruciale en psychologie, celle du « Still Face » menée par le Dr Tronick en 1975 aux USA peut nous aider. Des bébés d’environ un an communiquent avec leur parent (échanges de sourire, pointage, babillage mélodieux…). Puis on demande au parent de se détourner de l’enfant et de revenir vers son enfant en lui présentant un visage sans expression émotionnelle pendant deux minutes. D’abord le bébé tente de relancer son parent avec des sourires orientés, des babillages modulés, un pointage pour partager une émotion. Sans réponse du parent, le bébé, cherche à s’éloigner, à fuir ce qui est source de stress. Enfin il se désorganise : il émet des sons stridents, se jette en arrière, perd le contrôle de ses gestes. Il éprouve un état de stress intense. En prolongeant l’expérience, on verrait très probablement le bébé se replier sur des gestes d’auto stimulation, adopter un regard errant et ne plus répondre aux sollicitations humaines, trop stressantes car irrégulières.
[...]
#écrans #bébé #enfance #enfants #éducation #santé #développement_psychologique #psychologie #stimulation
#Séries, #divertissement, #télé-réalité : #écrans et imaginaires
« Manière de voir » #154, août - septembre 2017
►https://www.monde-diplomatique.fr/mav/154 #st
Une Chinoise qui, dans une émission de télé-réalité, déclare qu’elle préfère « pleurer dans une BMW que rire sur une bicyclette » ; l’écho d’un feuilleton turc dans le monde arabe ; la critique sociale incisive de « The Wire » ou de « Black Mirror »… Partout, la télévision joue avec les fantasmes et, l’air de rien, brasse les rêves et les idéologies.
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/76065 via Le Monde diplomatique
Alerte aux écrans pour les enfants
▻http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2017/06/26/alerte-aux-ecrans-pour-les-enfants_5151417_1650684.html
Dans la communauté scientifique, la référence à l’autisme passe mal. « Aucune étude scientifique convaincante ne permet d’établir un lien entre autisme et écrans aujourd’hui. Des parents peuvent être culpabilisés à tort », tempère Michel Desmurget, chercheur en neurosciences cognitives à l’Inserm. « En revanche, ce message est pleinement fondé sur les effets délétères des écrans sur les troubles de la relation, la mémoire, les apprentissages plus tard, les habiletés sociales, comme le montre la littérature scientifique. »
Quid des autres effets potentiels des écrans ? Ceux de la télévision sur la santé physique et mentale sont documentés de longue date dans toutes les tranches d’âge. Quant aux écrans interactifs, ils sont associés à des troubles du sommeil, de l’attention, de la vision, des difficultés d’apprentissage, un déficit d’activité physique… chez les enfants d’âge scolaire et les collégiens. Moins nombreuses chez les tout-petits, les données ne sont guère rassurantes.
Ainsi, une étude de la Canadienne Catherine Birken, présentée en mai dans un congrès, menée auprès de 894 familles avec un bébé âgé de 6 mois à 2 ans, conclut que plus un enfant passe de temps avec un smartphone ou une tablette, plus il est susceptible de développer un retard de langage. Pour chaque demi-heure supplémentaire passée par jour sur un appareil portable, le risque augmenterait de 49 %.
Récemment, des chercheurs de l’université de Londres ont mesuré l’effet des écrans tactiles sur le sommeil d’enfants de 6 à 36 mois. L’étude, publiée dans la revue Scientific Reports en avril, a été réalisée en ligne, auprès de 715 familles. Premier constat : 75 % des 6-36 mois manipulent quotidiennement des écrans tactiles, et 92 % après 2 ans. Le temps quotidien de tablette est de 9 minutes chez les 6-11 mois, et atteint 45 minutes chez les 26-36 mois.
L’impact est net sur le sommeil : les écrans tactiles allongent le temps d’endormissement et réduisent la durée du sommeil nocturne. Chaque heure d’écran tactile correspond à une baisse de quinze minutes du temps de sommeil, selon les auteurs, qui rappellent que « le sommeil joue un rôle important dans le neurodéveloppement et la plasticité synaptique [des liaisons entre neurones] ».
Les Américains Brandon McDaniel et Jenny Radesky ont, eux, exploré les effets de la distraction des parents par des technologies, sur leurs jeunes enfants. C’est le concept de technoférence, définie comme des interruptions au quotidien de conversations ou du temps passé avec quelqu’un par les smartphones, tablettes, etc.
L’étude, menée par questionnaire auprès de 170 familles avec un enfant de 3 ans, a été publiée le 24 mai dans la revue Child Development. 40 % des mères et 32 % des pères estiment avoir un usage problématique des smartphones. Et près d’un parent sur deux comptabilise en moyenne trois technoférences quotidiennes dans le temps passé avec son enfant.
Le taux de troubles du comportement est plus élevé quand la mère se déclare technoférente, alors que ce n’est pas le cas si c’est le père. « C’est une étude intéressante, mais les effets semblent relativement faibles, tempère le pédopsychiatre Bruno Falissard. Peut-être que la vraie question est : pourquoi ces parents regardent-ils si souvent leur téléphone ou leur tablette, y compris quand ils sont avec leurs enfants ? Est-ce que ce n’est pas cela qui explique ensuite le problème d’interaction parent-enfant ? »
euh, #technoférence, c’est une communication passant par l’usage d’un dispositif de haute technologie ?
Mais alors que veut dire la phrase : « Le taux de troubles du comportement est plus élevé quand la mère se déclare technoférente, alors que ce n’est pas le cas si c’est le père. » ?
Je me sens assez bête, là (et ce n’est pas la première fois).
@kamo Oui, la phrase est ambiguë. J’ai compris le terme « technoférent·e » comme un mélange entre technologie et interférence : quand la techno vient interrompre une situation, et que la personne ne peut résister à l’appel de la technologie.
Quant à la phrase, c’est simplement un retour du refoulé sexiste, qui veut que ce soit toujours plus grave quand c’est la mère... Je pense que c’est sans fondement réel... mais l’article n’est pas de moi, je le note pour m’en servir éventuellement plus tard, pas forcément pour aller dans le même sens.
Non ! Les #écrans ne sont pas responsables !
►http://www.internetactu.net/2017/06/09/non-les-ecrans-ne-sont-pas-responsables
Non ! Les écrans ne sont pas responsables de retards du développement chez l’enfant !, s’énerve, avec raison, le psychologue, psychanalyste et « geek » Yann Leroux (@yannleroux, blog), auteur notamment des Jeux vidéo, ça rend pas idiot ! ou de Mon psy sur internet. Une #Tribune énervée en réponse à quelques amalgames… Une tribune (...)
#Débats #Recherches #économie_de_l'attention #Education_et_formation #psychologie
Quand quelqu’un arrive à rester assis plus de deux minutes avec une autre personne sans céder au besoin irrépressible de vérifier qui a liké la photo de son plat de lasagnes sur Instagram, ou si deux amis parviennent à échanger des idées de plus de 140 caractères sans se traiter de nouveau Hitler, hé bien désormais ça porte un nom façon déviance sexuelle : sapiosexual.
The Hottest Body Part ? For a Sapiosexual, It’s the Brain
▻https://www.nytimes.com/2017/06/02/nyregion/the-hottest-body-part-for-a-sapiosexual-its-the-brain.html?_r=0
She has had relationships she describes as purely sapiosexual, in which there was no sex, just intense conversation. One man was nowhere near her physical type, but the first time they met, he began reciting poetry by Rainer Maria Rilke. “I was so amazed at how fluid the whole conversation was,” she said. “I could feel something happening inside me.”
The next time they saw each other, he took her to an art exhibit and gave her all of Rilke’s books. Since then, Rilke has been one of her favorite poets. In such relationships, she said, “I access my wisdom and love and ability to analyze in this incredible way, and they do, too.”
Voici pourquoi l’abus de télé rend les enfants malades
▻http://www.huffingtonpost.fr/serge-tisseron/voici-pourquoi-l-abus-de-tele-rend-les-enfants-malades_a_22095859
Par Serge Tisseron
Deux médecins de PMI sonnent l’alarme sur le nombre de plus en plus important de jeunes enfants abandonnés de longues heures devant la télévision, et souffrant de graves retards dans leurs apprentissages et leur socialisation. Des psychomotriciens voient aussi de plus en plus souvent des enfants présentant une motricité réduite à deux gestes seulement, celui de refermer leur main sur un objet et celui de frotter avec leur index, autrement dit les deux gestes correspondant à l’utilisation d’un smartphone. Mais que font donc les écrans à nos enfants ?
En effet, plus les enfants passent de temps devant la télévision ou seuls devant des tablettes, et moins ils en ont pour les jeux créatifs, des activités interactives et d’autres expériences cognitives sociales fondamentales. Des compétences telles que le partage, l’appréciation et le respect des autres, qui sont des acquisitions enracinées dans la petite enfance, s’en trouvent menacées.
Bien sûr, ces mêmes technologies permettent aux enfants qui y ont été introduits au bon moment et de la bonne façon d’entreprendre quelque chose de neuf que nous n’avions pas forcément prévu, et les prépare à la tâche de renouveler le monde. Mais pour faire passer le message que les écrans sont une formidable opportunité pour l’enfant en âge scolaire, il faut commencer par dire qu’une vie quotidienne interactive à l’âge préscolaire est indispensable pour développer les compétences cognitives et relationnelles qui joueront plus tard un rôle clé dans cette entreprise. Et l’inverse est tout aussi vrai. Les indispensables campagnes destinées à mettre en garde contre les dangers des écrans chez les enfants d’âge préscolaire devraient toujours s’accompagner de conseils pour permettre leur utilisation raisonnée et créative chez les enfants d’âge scolaire, comme nous le faisons depuis 2008 dans la campagne des balises 3-6-9-12[7]. Sinon, il y a un grand danger d’accréditer auprès des parents l’idée que les écrans seraient un produit toxique auxquels les jeunes développeraient une catastrophique « addiction ».
C’est finalement la solitude et le sentiment d’abandon qui amènent des parents à laisser de longues heures leurs enfants devant des écrans. Quand des parents sont trop marqués par la frustration, le sentiment de déshumanisation et la rage impuissante, comment pourraient-ils s’occuper de leurs enfants ? Ils ne peuvent même pas les voir, et encore moins leur sourire. C’est pourquoi se limiter à conseiller la limitation du temps d’écran serait se donner bonne conscience facilement et en même temps commettre une grave erreur. Ce serait confondre la cause réelle, à savoir la misère sociale et le désespoir de ces parents souvent isolés, avec le moyen par lequel ils tentent de rendre leur vie supportable, à savoir les écrans. Et ils seraient légitimement en droit de penser que leurs problèmes sont ignorés.
« La surexposition des jeunes enfants aux écrans est un enjeu majeur de santé publique »
▻http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2017/05/31/la-surexposition-des-jeunes-enfants-aux-ecrans-est-un-enjeu-majeur-d
TRIBUNE. Nous, professionnels de la santé et de la petite enfance, souhaitons alerter l’opinion publique des graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans : smartphone, tablette, ordinateur, console, télévision.
Lorsque nous interrogeons les parents, nous découvrons trop souvent la place centrale des écrans dans la famille. L’enfant est en contact permanent avec les écrans : de façon directe ou indirecte, quand un écran est allumé dans la pièce où l’enfant se trouve, ou lorsque le parent regarde son portable mais ne regarde plus son enfant.
Nous faisons l’hypothèse que des enfants de moins de 4 ans, présentant des symptômes proches des TSA, vivent depuis leur naissance des expériences de « Still Face » répétées par manque de stimulation et d’échanges humains suffisamment continus.
Un bébé pour lequel ne s’est pas constitué l’accordage primaire avec son parent, grâce auquel se synchronisent les regards, la voix et les gestes, ne peut se développer de façon normale. Il ne peut accéder à une conscience de soi et développer un langage humain de communication et d’échange avec l’adulte.
les 4 pas (vidéo et affiche) – Alerte écrans
▻http://www.alertecran.org/les-4-pas
Alerte écrans
Association pour l’Education à la Réduction du Temps Ecran
Campagne « 4 pas pour mieux avancer »
▻http://www.alertecran.org/wp-content/uploads/2016/11/Depliant-4_pas_pour_mieux_avancer_2016_EPSVE_formatimpressionV12oct.pdf
La vidéo de cette campagne est bizarrement basique, les apprentissages résumés par « réussir à l’école » (2 fois) avec pour finir une culpabilisation des parents « Ils protègent mal leur enfant » (alors que la campagne est encadrée par des psychologues-cliniciens !)
@nicolasm Les écrans c’est pas que la TV et la campagne parle d’écrans pas de TV. Il y a par exemple ton ordi sur lequel tu as écrit ce message il y a une heure... mais ca va c’était probablement ni à ton reveil, ni pendant ton repas, ni avant de te coucher et si tu était dans ta chambre pour l’écrire je pense que ta chambre n’est plus une chambre d’enfant depuis quelques années vu que je soupçonne que la moyenne d’age sur seenthis doit être plus elevée que sur snapchat ou le forum 18-25 ans de jeux-video.fr
par rapport au message de @vazy , les 4 conseils me semblent quant même pas mal, simples et meilleur pour la santé psysique et psychique. Par contre la culpabilisation des parents que tu soulève me rappel que l’éducation nationale achète en masse des tablettes pour que les enfants scolarisés aient tou·te·s un écran dans leur chambre qu’ils pourront consulté au reveil jusqu’au couché et même à la cantine si ça se trouve.
cf : ▻https://seenthis.net/messages/597768
▻https://seenthis.net/messages/597564
▻https://seenthis.net/messages/519646
Aussi par rapport aux parents, ces conseils peuvent quant même servir à sensibilisé certains parents. J’ai récemment eu l’occasion de voire un petit garçon qui passe ses journées face à une télévision géante diffusant très fort uniquement des clips de raps bien sexistes du matin au soir (je ne fait pas ici une attaque contre le rap ou le fait d’en écouté quant on est enfant, je parle uniquement du rap mainstream qu’on trouve sur les chaînes de clip et du fait que la TV est toujours allumé dans cette maison ce qui est un problème quelque soit le programme). Le petit garçon a 2 ans et j’ai du mal à me dire que cet enfant ne va pas payé chèrement cette habitude de passé tout son temps à la maison face à une télé géante qui diffuse des clips à fond les ballons. Je ne dit pas qu’il faut punir ses parents mais qu’une asso essaye de les sensibilisé et de leur proposé des solutions pratiques je trouve ca positif.
Cette famille était de classe populaire. D’une manière empirique, même si mon expérience n’a pas de valeur, j’ai quant même observé que les télés allumés toute la journée c’est assez rare dans les milieux bourgeois et plus commun dans les milieux populaires et à mon avis c’est un facteur qui a sa place dans le déséquilibre des performances scolaires des enfants de ces différentes classes.
Oui c’est vrai qu’il y a de plus en plus de tablettes chez les touts petits, mais j’arrive pas à me l’imprimer tellement ça me parait iréel. Il faut ajouter les écrans de consoles aussi. Les smartphones aussi j’imagine. Je me fais trop vieux :)
Je pense à la télé car c’est l’exemple que j’ai des parents autour de moi qui ont des enfants du même âge, la tablette, quand il y en a c’est un emprunt à celle des parents et du coup c’est plus encadré. La télé permet parfois d’avoir un moment de répit pour préparer le second, ou les affaires, etc.
J’y avais pas pensé tout de suite non plus mais les ecrans on en a de plus en plus partout, les guichets sont tous progressivement remplacé par des écrans aussi.
Par rapport au fait d’utilisé les ecrans de tv comme un répis, je le fait aussi quant je garde mon neveux. Quant il est malade et qu’il faut le distraire, ou pour l’occupé si je suis seule et que je dois le quitté des yeux pour faire un truc. C’est à mon avis différent des conseils diffusés par la campagne de cette asso : pas d’écran dans la chambre des enfants (car on a pas de controle sur ce qu’illes regardent et quant illes regardent), pas d’écrans au reveil ni au couché (car ca provoque des troubles du sommeil et donc de la santé) et pas d’ecrans pendant le repas (favorise probablement l’obésité et là j’avoue que je m’en sert souvent avec mon neveux quant il ne veux pas manger sa purée).
Quant même je suis d’accord que dire que je protège mal mon neveux parce que j’utilise un ecran à l’heure des repas est trop culpabilisant et qu’il y aurait moyen de faire passer le message de manière informative sans ajouter de la pression sur les parents qui en ont déjà un gros paquet sur le dos à notre époque.
Le tout premier paragraphe de #Maintenant, du Comité Invisible. Percutant comme un pavé dans la vitrine d’une banque.pic.twitter.com/hFBgDznmeY
▻https://twitter.com/Oniromanie/status/855160031532261376
Le tout premier paragraphe de #Maintenant, du Comité Invisible. Percutant comme un pavé dans la vitrine d’une banque. pic.twitter.com/hFBgDznmeY
c’est tellement de la merde. Une bonne raison de ne pas « faire la révolution » c’est justement parce que ton « les-corps » y serait radicalement mis en jeu. Mais vas-y go donner des leçons aux « corps » comme si c’était de la chair à canons, dans ton bouquin de bouffon.
Demain sera aujourd’hui même si tout s’arrête.
Le temps d’écran n’est pas la bonne clé éducative
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/le-temps-decran-nest-pas-la-bonne-cle-educative
Sur son blog, le psychologue et psychanalyste Yann Leroux (@yannleroux) pointe une étude menée par le psychologue Christopher Ferguson sur la gestion du temps d’écran par les parents. Dans son étude (.pdf) publiée par Psychiatric Quarterly, le psychologue montre que la limitation du temps d’écran des #enfants n’est pas très (...)
#A_lire_ailleurs #Recherches #Usages #économie_de_l'attention #écrans #éducation #Education_et_formation #jeunes #psychologie
Les LED sont-elles nocives pour la rétine ? - Journal de l’environnement
▻http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-led-sont-elles-nocives-pour-la-retine,77676?xtor=RSS-31
Chez le rat, l’éclairage de type LED s’avère néfaste pour la rétine, même à des conditions normales d’exposition, suggère une étude française publiée dans la revue Neuroscience. Si rien ne prouve qu’il en soit de même chez l’homme, les chercheurs appellent à la prudence.
#Paywall pour l’article et aussi pour l’étude publiée par Elsevier
►http://dx.doi.org/10.1016/j.neuroscience.2016.10.015
19 October 2016
Ligne 308
At 500 lux, which is the recommended light intensity for domestic lighting, #CFL did not induce any
photoreceptor cells loss, neither in pigmented nor in
albino rats at the inferior retina level (Fig. 5, left column). At the superior retina, however, the same dose induced a decrease in the number of photoreceptor’s rows when #LEDs light was used.
Sur l’ANSES, un article Mis à jour le 21/09/2016
▻https://www.anses.fr/fr/content/led-diodes-%C3%A9lectroluminescentes
Il existe actuellement peu de données d’exposition des personnes relatives à un éclairage, qu’il s’agisse des systèmes utilisant des LED ou d’autres types de sources lumineuses. L’Anses n’a ainsi pu présenter des évaluations des risques chiffrées que dans le cas de l’exposition à la lumière bleue, selon les principes développés par la norme NF EN 62471. Cette norme relative à la sécurité photobiologique des lampes propose un classement en groupes de risque liés à la durée d’exposition maximale admissible de l’œil à la lumière.
Les mesures de luminance5 effectuées font apparaître que certaines LED accessibles à l’achat pour le grand public et potentiellement utilisées en éclairage domestique, pour des applications de signalisation et de balisage, appartiennent à des groupes de risque plus élevés que ceux des éclairages traditionnels.
Ben ouaiiis coco, met ça, faudrait pas se mouiller dans le prochain #scandale_sanitaire … on a aussi les écrans LED à défendre … entretemps avec les économies, on continue le nucléaire.
raaaa …et pour les ampoules CFL le risque sanitaire vient du rayonnement électro magnétique
▻https://www.anses.fr/fr/content/les-lampes-fluorescentes-compactes
La Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) a rendu en janvier 2011 un avis relatif aux lampes fluorescentes compactes dans lequel elle recommande aux consommateurs d’éviter toute exposition prolongée à ces lampes dans un rayon de proximité qu’elle fixe à une distance minimale de 30 cm. Elle précise que les porteurs de dispositifs médicaux implantables et de prothèses électriques devraient particulièrement respecter cette consigne, en raison des risques de perturbation du fonctionnement de ces appareils par les champs électromagnétiques produits par les lampes.
En passant … le lien ANSES mène à ▻http://www.securiteconso.org/avis-relatif-aux-risques-lies-a-lutilisation-des-lampes-fluocompactes #loi_du_marché #économie_sur_nos_vies #santé_publique #éclairage_domestique
Le marché français des lampes domestiques peut être estimé à 180 millions d’unités vendues chaque année qui sont en majorité des lampes à incandescence.
…
Les lampes domestiques disponibles sur le marché peuvent être classées en quatre catégories : les lampes à incandescence classiques, les lampes à incandescence « halogène », les lampes fluocompactes et les diodes électroluminescentes.
Une ampoule fluo-compacte consomme 4 à 5 fois moins mais coute 10 fois plus cher au #consommateurice …
►http://dx.doi.org/10.1016/j.neuroscience.2016.10.015
Ligne 547
Taken together these data suggest that the blue component of the white-LED may cause retinal toxicity at occupational domestic illuminance and not only in extreme experimental conditions, as previously suspected (Behar-Cohen et al., 2011; van Norren and Gorgels, 2011). It is important to note that the current regulations and standards have been established on the base of acute light exposure and do not take into account the effects of repeated exposure (Jarrett and Boulton, 2012; Protection, 2013).
Moreover, no clear surrogate marker of light-induced retinal stress is used to detect sub-clinical retinal damage, that with time, could induce a different type of toxicity such as the one seen in AMD (Marquioni-Ramella and Suburo, 2015).
Since LEDs will very soon become the predominant light source in our domestic environment, it becomes urgent to establish a safe way to use them in the short and long term.
#ampoules_électriques #AMD (#dégénérescence_maculaire) #yeux #rétine #glaucome #aveugle
▻https://nei.nih.gov/health/maculardegen/armd_facts
Chers amis qui travaillez sur des écrans LED, demandez à votre ophtalmo de passer les tests.
@vazi pfff, rien ne t’échappe sur les longues recherches que j’ai posté sous ton post. Très bien, je suis preneuse d’infos !
Il me semble cependant que le lien n’est pas direct mais qu’une affectation des cellules de la rétine va créer une situation propice au glaucome. La plus évidente comme cause étant le décollement de la rétine.
Le glaucome étant une nécrose du nerf optique avec dégénérescence cellulaire irrémédiable, on commence à savoir qu’il n’est pas forcément dû à la tension intraoculaire.
Pour une école sans écrans - En attendant Nadeau
▻http://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/09/27/ecole-ecrans-numerique
Les enfants des dirigeants de la Silicon Valley étudient dans des écoles sans écrans. Ils apprennent à lire, écrire et compter, ils apprennent à bricoler, à coudre et à tenir un jardin. Leurs résultats scolaires sont souvent excellents ; on peut compter sur leurs parents pour s’en assurer. En France, le mot d’ordre est à l’école numérique. Est-ce la bonne direction ?
La logique normative de la critique des #écrans
▻http://www.internetactu.net/2016/09/12/la-logique-normative-de-la-critique-des-ecrans
Dans le nouveau magazine du sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson), Real Life (@_realifemag), lancé avant l’été, la sociologue Jenny Davis @Jenny_L_Davis) de l’université James Madison, revient sur la critique récurrente de notre aliénation par les écrans. La ligne dominante de la critique à l’encontre des technologies se focalise sur le fait (...)
#Articles #Usages #déconnexion #économie_de_l'attention #Interfaces
Pour Jenny Davis, en permettant de se sortir de l’isolement que provoque une identité ou une préférence sexuelle différente, des croyances religieuses ou politiques distinctives ou des zones d’intérêts spécifiques, les écrans offrent aux gens des moyens de se mettre en relation avec des gens qui leur ressemblent, de collaborer, de développer des actions collectives pour favoriser le changement social.
Tout ça pour dire que les gens se regroupent maintenant en groupes affinitaires sur internet, avec que des gens similaires. Bref, chose dite depuis au moins 20 ans…
Fait qui est critiqué, notamment d’un point de vue socialiste, car un but possible est d’arriver à obtenir une société où l’on vit bien ensemble avec ses voisin⋅e⋅s = y compris avec les personnes qu’on ne connait pas, qui n’ont pas les mêmes idées que nous et que l’on côtoie parce que l’on vit sur un même territoire restreint (une même ville, un même quartier).
Si seuls ceux qui peuvent discuter en face à face sont qualifiés pour avoir de vraies conversations, alors il est possible qu’un jour ils ne trouvent plus personne à qui parler
Et cette fin va bien dans le sens de « tout miser » sur uniquement les relations affinitaires. Et part du principe que « tout le monde est une exception » qu’on aurait tou⋅te⋅s un truc à cacher à ses voisins « classiques » et qu’on préférerait quasiment tou⋅te⋅s ne parler qu’avec des gens « comme nous ».
Super la perspective libérale bien pérave…
cc @aude_v (quand tu seras réveillée de ton sommeil :D)
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▻https://www.youtube.com/watch?v=58pxJ8z1Vow
We Are Hopelessly Hooked | The New York Review of Books (Jacob Weisberg, 25 février 2016)
▻http://www.nybooks.com/articles/2016/02/25/we-are-hopelessly-hooked
Some of Silicon Valley’s most successful app designers are alumni of the Persuasive Technology Lab at #Stanford, a branch of the university’s Human Sciences and Technologies Advanced Research Institute. The lab was founded in 1998 by B.J. Fogg, whose graduate work “used methods from experimental psychology to demonstrate that computers can change people’s thoughts and behaviors in predictable ways,” according to the center’s website. Fogg teaches undergraduates and runs “persuasion boot camps” for tech companies. He calls the field he founded “captology,” a term derived from an acronym for “computers as persuasive technology.” It’s an apt name for the discipline of capturing people’s #attention and making it hard for them to escape. Fogg’s behavior model involves building habits through the use of what he calls “hot triggers,” like the links and photos in Facebook’s newsfeed, made up largely of posts by one’s Facebook friends.
(…) As consumers, we can also pressure technology companies to engineer apps that are less distracting. If product design has a conscience at the moment, it may be Tristan Harris, a former B.J. Fogg student at Stanford who worked until recently as an engineer at Google. In several lectures available on YouTube, Harris argues that an “attention economy” is pushing us all to spend time in ways we recognize as unproductive and unsatisfying, but that we have limited capacity to control. #Tech_companies are engaged in “a race to the bottom of the brain stem,” in which rewards go not to those that help us spend our time wisely, but to those that keep us mindlessly pulling the lever at the casino.
Harris wants engineers to consider human values like the notion of “time well spent” in the design of consumer technology. Most of his proposals are “nudge”-style tweaks and signals to encourage more conscious choices. For example, Gmail or Facebook might begin a session by asking you how much time you want to spend with it that day, and reminding you when you’re nearing the limit. Messaging apps might be reengineered to privilege attention over interruption. iTunes could downgrade games that are frequently deleted because users find them too addictive.
A propos de quatre bouquins :
– Reclaiming Conversation: The Power of Talk in a Digital Age, by Sherry Turkle
– Alone Together: Why We Expect More from Technology and Less from Each Other, by Sherry Turkle
– Reading the Comments: Likers, Haters, and Manipulators at the Bottom of the Web, by Joseph M. Reagle Jr.
– Hooked: How to Build Habit-Forming Products, by Nir Eyal with Ryan Hoover
#écrans #conversation #commentaires #addiction #critique_techno #temps #déconnexion via @opironet
Zuckerberg à Barcelone, les visionneurs, les voyeurs et le visionnaire - Arrêt sur images
▻http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8500
Le Big brother de Barcelone ne regarde même pas les aveuglés. Il passe la revue de ses disciples, dans le réel qu’il occupe seul, sans même avoir besoin de vérifier du regard qu’ils ne le voient pas. Normal : s’ils forment la foule des visionneurs, le seul visionnaire sacré par la photo, c’est lui. Cette qualité, dont il est mondialement crédité, et que le rachat d’#Oculus_rift n’a pas encore ratifiée, la photo la lui restitue. Bien joué ? Pas forcément. A nos yeux, l’appareil magique, qui devait leur permettre de voir mieux et davantage, les a surtout aveuglés. De notre surplomb de voyeurs, nous les plaignons, nous rions d’eux.
(Bizarre de parler de 1984 quand la photo évoque surtout Matrix.)
Et que des mâles ! #écrans
Au-delà de ces références culturelles, la photo de Zuckerberg inquiète parce qu’elle matérialise la révolution en cours dans la Silicon Valley : l’envahissement de l’espace public.
▻http://an-2000.blogs.liberation.fr/2016/02/23/ce-qui-nous-derange-tous-dans-cette-photo-de-zuckerberg
Headshot: A visual history of first-person shooters
Doom, Halo, Goldeneye, Half-Life, Call of Duty... you may recognize a few of these.
▻http://arstechnica.com/gaming/2016/02/headshot-a-visual-history-of-first-person-shooters