• La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Céréales, légumes... Les Français surexposés au cadmium
    https://reporterre.net/Cereales-legumes-Les-Francais-surexposes-au-cadmium

    Ça continue

    Or, les Français sont surexposés au #cadmium, avertit #Santé Environnement France. L’association s’appuie sur deux études de Santé publique France, la première réalisée en 2006-2007 et l’autre entre 2014 et 2016. L’agence nationale démontre qu’entre les deux, l’imprégnation moyenne au cadmium a bondi de 75 % chez les adultes français. Cette surimprégnation concerne près d’1 adulte sur 2, selon l’association. Plus inquiétant encore, 18 % des enfants dépassent les seuils définis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire nationale (Anses), notamment ceux qui mangent des céréales au petit-déjeuner.

    Pour réduire les conséquences sur notre santé, le ministère de l’Agriculture a proposé fin novembre de réduire la teneur en cadmium de 60 à 40 mg par kilo dans les #engrais. Toutefois, cette baisse reste insuffisante pour les autorités sanitaires, qui recommandent pas plus de 20 mg par kilo.

    #agro-industrie

  • Palestinian Death Statistics, Doubted by the U.S., Remain a Subject of Controversy - WSJ
    https://archive.ph/2023.10.28-144956/https://www.wsj.com/world/middle-east/palestinian-death-statistics-doubted-by-the-u-s-remain-a-subject-of-controve

    (29 octobre 2023)

    The Gaza-based Palestinian Health Ministry said Saturday that the death toll has topped 7,703, including 1,863 women and 3,195 children, information it says is based on data compiled by hospitals. The United Nations, which verified and documented deaths in previous conflicts in Gaza, says it is unable to do so now because of the sheer scope of violence.

    Some U.N. officials, however, say the real number of casualties is likely significantly higher because the health ministry’s tally doesn’t include people still under the rubble.

    #civils #victimes_civiles #assassins #vitrine_de_la_jungle

  • « Netanyahu, un nazi sans prépuce », un sketch de Guillaume Meurice qui ne passe pas
    Par Times of Israel Staff Aujourd’hui, 10:55 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/netanyahu-un-nazi-sans-prepuce-un-sketch-de-guillaume-meurice-qui-

    Dimanche soir, sur France Inter, le chroniqueur de radio français Guillaume Meurice a tenté de faire de l’humour en conseillant un « déguisement pour faire peur pour Halloween : le déguisement Netanyahu, qui marche pas mal en ce moment, une sorte de nazi mais sans prépuce ». Son propos a provoqué rires et applaudissements autour de la table et dans la salle.

    La séquence a été diffusée sur YouTube par la radio.
    https://www.youtube.com/watch?v=VUWpzzyEQ6w

    Lundi, plusieurs responsables politiques et personnalités ont fait part de leur stupéfaction sur Twitter/X.
    (...)
    L’avocat Gilles-William Goldnadel a indiqué qu’il lançait des poursuites contre l’humoriste de France Inter.

    _Alors, ne le prenez pas mal , mais je vous annonce que nous allons , sans vouloir être vulgaire, vous rentrer dans votre tronche ( judiciairement s’entend) pour avoir traité le premier israélien de « nazi sans prépuce » sous les rires de vos copains. https://t.co/6kpKw9MKDH_
    — G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) October 30, 2023 (...)

    • Le personnage n’est pas drôle et ne mérite pas qu’on se moque de lui. Quand il s’agit de rire des assassins je préfère ceux qui me sont plus proches, parce qu’originaires de Hannovre, par exemple.
      https://www.youtube.com/watch?v=f5U3J069As8&pp=ygUcd2FydGUgd2FydGUgbnVyIGVpbiB3ZWlsY2hlbg%3D%3D


      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fritz_Haarmann

      vorhautlosrr Nazi plus moderne vorhautbefreiter Nazi , c’est quand méme fort, mais pas drôle à cause de la dimension de ses crimes.

      #humour #assassins

    • Mince il s’est déguisé en Dieudonné pour l’halloween Meurice. Tellement compliqué tout ca, est-ce que parler de génocide à Gaza c’est antisémite ? Peut-etre qu’il y a d’autres génocidaires que les nazis qui seraient plus adaptés pour une comparaison avec les actes du gouvernement israelien....
      J’ai vu qqpart que c’est plus adapté de parler d’Israel comme d’un etat colonial que d’un sionisme nazi, ca me semble pas idiot.

    • attention, ça glisse ! c’est une blague démago, imbécile, qui aide pas, du tout, à piger ce qui se passe (ou Israël), et même pas les tendances suprémacistes en et autour d’Israël.
      mais on en est à pas au point Dieudonné

      Dieudonné sur la chaîne iranienne Sahar en septembre 2011, (...) déclarait que « le sionisme [avait] tué le Christ ». Dans cet extrait, le procédé d’adaptation est grossier : la désignation de « sioniste » est mise en lieu et place de celle de « juif », pour rappeler une vieille rengaine de l’antisémitisme, rendant les juifs – le « peuple déicide » – coupables de la mort de Jésus. Rappelons que le sionisme ici invoqué est postérieur de quelque dix-neuf siècles à la mort de Jésus.

      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/10/31/antisemitisme-aux-origines-du-glissement-de-vocabulaire-de-juif-a-sioniste_5

      [Iquioussen, lui, explique des schismes au sein de l’Islam par des manipulation juives, c’est plus crédible que de faire intervenir le sionisme avant son éclosion]

      j’y vois plutôt une très malheureuse convergence -à front renversé- avec le #négationnisme_israélien (gouvernemental) du génocide des juifs par les nazis qu’on observe en ce moment. surenchère et banalisation des confusions bestiales (la comparaison qui obscurcit). pour inventer un équivalent général, faut être un boucher ou/et un menteur.
      un comique qui veut/doit user de la mauvaise foi se devrait de mentir mieux.

      une des voies du négationnisme (du génocide des juifs par les nazis) c’est la minimisation.

      minimiser la barbarie nazie vis à vis des juifs et pas seulement) est à mon avis la dernière des choses à faire lorsqu’il est question de pointer le sort tragique (...) imposé aux Palestiniens et/ou la politique d’Israël.

    • Le moment Meurice du 29 octobre 2023 : la réponse de la direction de France Inter, Adèle Van Reeth .
      31/10/2023
      https://mediateur.radiofrance.com/chaines/france-inter/le-moment-meurice-du-29-octobre-2023

      (...) Je rejoins le malaise que vous avez été nombreux à exprimer.

      Comme tous les humoristes de la chaine, Guillaume Meurice jouit d’une liberté d’expression dont je me suis portée garante dès le premier jour. L’existence d’un espace de satire politique dans lequel le pouvoir et ses représentants peuvent être moqués est le signe d’une démocratie qui fonctionne, et notre responsabilité en tant que radio de service public consiste à protéger cet espace au nom de la liberté d’expression. Celle-ci a une limite : celle du droit. L’humour, même lorsqu’il use d’irrévérence et de provocation, s’inscrit dans le cadre prescrit par la loi.

      Qualifier n’importe quel représentant politique de « nazi » est une outrance dont le caractère comique peut être, en temps normal, questionné. Quand ce représentant, dont on peut par ailleurs désapprouver et critiquer la politique, est lui-même juif, à la tête d’un Etat juif, dont les habitants viennent de subir une attaque terroriste ayant assassiné plus d’un millier d’entre eux, cet humour est encore plus discutable. Quand s’ajoute à ce contexte une recrudescence des actes antisémites au sein de notre pays, ce choix des mots semble particulièrement malvenu.(...)

  • L’Italie de Giorgia Meloni impose aux navires de sauvetage de s’éloigner des zones de naufrage des réfugiés | Guy Pichard
    https://basta.media/Refugies-Lampedusa-l-Italie-de-Giorgia-Meloni-impose-aux-navires-de-sauveta

    Lampedusa a décrété l’état d’urgence mercredi. Au large de l’Italie, les réfugiés vivent une tragédie quotidienne. Secouristes et gardes-côtes subissent aussi une pression énorme, face à un gouvernement d’extrême droite qui entrave les sauvetages. Source : Basta !

  • Drogue. La Silicon Valley carbure aux substances psychédéliques… y compris au boulot
    https://www.courrierinternational.com/article/drogue-la-silicon-valley-carbure-aux-substances-psychedelique

    Le milieu de la tech aux États-Unis carbure aux drogues psychédéliques, raconte “The Wall Street Journal”. Des entrepreneurs vantent les bienfaits des “microdoses” pour la santé et la créativité, allant parfois jusqu’à encourager tacitement leurs employés. Un mouvement qui n’est pas sans lien avec les perspectives mirobolantes qu’offre le développement des substances hallucinogènes à des fins médicales.

    The Wall Street Journal
    Traduit de l’anglais
    Dessin de Willis, Tunisie.
    [...]
    Tim Sae Koo avait créé une start-up de marketing numérique à San Francisco lorsqu’il a découvert les substances psychédéliques à Coachella, en 2014. Il raconte avoir compris par ce moyen qu’il avait créé son entreprise pour que sa mère soit fière de lui et qu’il était temps de la revendre. “Beaucoup de ces explorations pendant mes voyages psychédéliques m’ont aidé à voir plus clairement que j’avais créé l’entreprise en raison de traumatismes”, témoigne-t-il.

    Depuis cinq ans, il organise des cérémonies d’ayahuasca au Costa Rica pour des entrepreneurs et PDG de la tech. Il compte à ce jour plus de 500 participants, y compris quelques fondateurs de start-up qui pèsent plus d’un milliard de dollars, précise-t-il.

    https://jpst.it/3lcI0

    • https://www.arte.tv/fr/videos/113512-034-A/28-minutes (à partir de 42’25’’) :
      Transcription de l’exposé de Marie Bonnisseau :

      Jean Mathieu Pernin : Marie, vous, ce soir vous allez nous parler de la fin d’un tabou en entreprise, hein, dans les start up de la Silicon Valley, il est désormais courant de cosommer et de parler de drogues.
      Marie Bonnisseau : oui et c’est très sérieux, c’est une tendance qui fait l’objet d’un long article dans le très sérieux Wall Street Journal, la bible des milieux d’affaires américains, et qui racontent comment un demi siècle, plus d’un demi-siècle après le « summer of love », les drogues psychédéliques sont en train de faire leur retour main dans la main avec le capitalisme. Et de citer Elon Musk qui prendrait de la kétamine, Sergey Brin, le cofondateur de Google qui s’autorise parfois quelques champignons hallucinogènes, et plus largement des milliers de cadres de ces start up (j’ai pas le chiffre exact évidemment car c’est illégal) qui, le matin avec leur thé vert, s’administreraient une micro-dose, toute petite dose de LSD, de MDMA, de psylocibe, ce champignon qu’on dit magique, juste avant de se mettre au travail. Ou alors le vendredi avec ce qu’on appelle les « microdosing fridays », oui ça existe.
      Alors pourquoi ? Oui ces substances, nous disent-ils, prises en très très petites quantités régulièrement ne donnent non pas des hallucinations mais seraient sensées aider à se concentrer, à être plus présent sur le moment et à penser « out of the box », hors du cadre, vous savez, cette expression chérie de la tech qui survalorise les idées nouvelles, les innovations constantes. L’i-phone n’aurait jamais existé sans LSD, une phrase qu’on attribue à Steve Jobs, et qui est reprise en boucle par ces adeptes, euh ... de la drogue. Renaissance psychédélique qui est beaucoup plus cadrée professionnelle que dans les années 70, et qui est paradoxalement poussée par une méfiance de la jeune génération envers toute l’industrie pharmaceutique accusée de zombifier les patients, l’expression est d’Elon Musk, à coups d’antidépresseurs. Et comme on est dans la Silicon Valley, ce projet s’accompagne de millions de $ d’investissements dans la recherche et les essais cliniques privés sur ces psychotropes qu’on dit à fin thérapeutique. Même si pour le moment beaucoup sont en train de s’auto-administrer ces drogues sans aucun suivi médical et ignorent délibérément cette réalité que je vous rappelle : « l’usage des produits stupéfiants est dangereux pour la santé et strictement interdit par la loi ». Qu’importe, il y a de gros investisseurs qui sont déjà en train de parier sur une prochaine légalisation, ils y croient, de la MDMA, des champignons, et ils prévoient même un marché de 12 millions de $ d’ci la fin de la décennie. En attendant, ils ne craignent pas grand chose :
      - La FDA (qui est le régulateur américain) se fiche complétement de nous - ça c’est un adepte du micro-dosing qui explique ça avec beaucoup de cynisme au journal les Échos.
      – C’est une industrie, dit-il, qui ne draine pas beaucoup d’argent pour l’instant, qui ne génère pas de violence. Pourquoi aller embêter des Blancs éduqués qui peuvent se payer un avocat ?

      Drogues de riches, drogues de privilégiés, que certains d’ailleurs comparent à la cocaïne qui a ravagée Wall Street dans les années 80, et qui transforment aujourd’hui cette « expérience psychédélique » des hippies d’antan en dopage de bureau.

  • Le tabassage d’Hedi R., grièvement blessé par des policiers à Marseille, reconstitué minute par minute par la justice

    Sur les quinze pages d’un réquisitoire aussi neutre qu’implacable, la liste des blessures subies par Hedi R., 22 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, en occupe près de trois. Le document, que Le Monde a pu consulter, a été rédigé par le parquet d’Aix-en-Provence (...)

    « Le témoin, poursuivent les magistrats, affirmait n’avoir pas eu le temps de répliquer dans la mesure où l’un des membres du groupe sortait quelque chose de son pantalon, qui s’apparentait à une matraque télescopique, pour tenter de lui donner un coup sur la tête. Il parait le coup et partait en courant. » Hedi le suit, paniqué. Un « plop » caractéristique retentit. Il chute au sol presque aussitôt.

    [La PJ identifie] une « colonne constituée de sept policiers de la brigade anticriminalité, engagés sur les lieux et aux horaires correspondant à la commission des faits ». Quatre d’entre eux, un major et trois gardiens de la paix, désignés de XH01 à XH04 sont directement impliqués

    (...) en garde à vue, tous les policiers décrivent à l’unisson « le contexte insurrectionnel dans lequel ils étaient amenés à intervenir, synonyme d’épisodes de violences sur la voie publique inédits dans leur intensité, auxquels ces policiers expérimentés n’avaient jamais été confrontés ». Ils évoquent aussi un trafic radio saturé et des geôles de garde à vue bondées, et n’oublient pas de préciser le manque de visibilité dans la rue d’Italie, théâtre des violences, totalement dépourvue d’éclairage. Plus troublant, tous s’accordent à affirmer n’avoir été témoins d’aucun tir de LBD sur place. A cela s’ajoutent des déclarations pour le moins troublantes quant au rôle et aux gestes de chacun des policiers présents sur les lieux cette nuit-là.

    Le plus gradé, le major, affirme d’abord « ne jamais avoir frappé quelqu’un qui se trouvait au sol ». Puis, confronté à des images de vidéosurveillance, il admettra l’avoir fait. Un autre, qui fait pourtant partie de la même équipe, affirme « ne pas être en mesure d’identifier quiconque sur les images tirées de la vidéosurveillance, formule qu’il appliquait à sa personne », note le parquet d’Aix-en-Provence. Le tireur au LBD, lui, nie contre l’évidence toute participation aux violences : « Pour ma part, dit-il au magistrat instructeur, je n’ai pas assisté aux faits. Encore une fois, la rue d’Italie étant dans le noir, je n’ai pas assisté à la scène. » Mais, finira-t-il par ajouter, « il se trouvait dans un état d’épuisement qui pouvait avoir entamé sa lucidité », étant entendu que « l’absence de souvenirs plus précis ne se réclamant aucunement d’une volonté de dissimulation ». Deux autres policiers, enfin, présents sur les lieux, ne se souviennent pas du déroulement de la soirée, pas davantage que d’une « confrontation » avec deux individus.

    Quatre caméras de surveillance appuient les témoignages de Hedi R. et son ami Lilian P., selon le réquisitoire du parquet d’Aix-en-Provence. « L’exploitation, dans le temps de la flagrance, des images issues de la vidéoprotection municipale, ne semblait pas remettre en cause l’économie générale de ce récit quant au cheminement du plaignant et de son ami », précise même le texte.
    En dépit de positionnements parfois éloignés de l’action, et d’une luminosité basse dégradant la qualité des images, ces quatre angles de vue racontent un assaut durant au total moins d’une minute. L’exploitation de la caméra de la synagogue Ohel-Torah, située du 96 rue d’Italie, offre même des « éléments primordiaux ». Elle montre ainsi qu’à 1 h 56 min et 35 secondes – l’horodatage commence avec le déclenchement de la caméra, il ne coïncide pas nécessairement avec l’horaire proprement dit – alors qu’il vient d’être touché par le tir de LBD, Hedi est déséquilibré par un « violent coup de pied (…) au niveau des mollets ou des chevilles, ce qui faisait chuter le jeune homme au sol. Ce dernier se retrouvait alors en position assise, entouré de plusieurs policiers ».
    Deux secondes plus tard, le même policier qui vient de le balayer lui assène « deux coups de pied en direction de son bassin ou de son ventre ». Couché, Hedi reçoit encore un coup de poing. Puis, à 1 h 56 min et 48 secondes, un nouveau policier fait son apparition pour lui donner « une gifle ou un coup de poing au visage ou sur la tête ». Le jeune homme parvient à se rétablir, s’assied tant bien que mal « avec une main sur son visage ou sa tête, s’apprêtant à se relever » et prend un « nouveau coup de pied dans les jambes ».
    Une autre vidéo, tournée par un riverain témoin direct des faits, vient même ajouter une touche d’humiliation à ce traitement. Alors que le jeune homme quitte les lieux « d’un pas hésitant », totalement sonné, un policier lui délivre un coup de pied aux fesses. Il s’effondrera, inconscient, quelques minutes plus tard, au moment où le propriétaire d’une épicerie de nuit et son camarade Lilian P. le chargent dans la voiture qui le conduira en trombe vers les urgences de l’hôpital de La Timone.

    Jeudi matin, parmi les douze dossiers au menu de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, celui de C. I., 35 ans, concentrera toutes les attentions. Ce membre de la BAC Sud Nuit de Marseille, identifié comme le tireur au LBD, demande la levée de son incarcération à la prison de Luynes. Son audition sera suivie de très près. Par les policiers marseillais et leurs collègues qui multiplient, depuis son incarcération, débrayages perlés et dépôts d’arrêts-maladie. Par la hiérarchie, qui redoute l’effet d’une décision de maintien en détention sur les troupes. Par l’institution judiciaire, enfin, soucieuse de démontrer son indépendance à cette occasion après, notamment les déclarations du directeur général de la police nationale Frédéric Veaux, qui avait estimé dans une interview accordée au Parisien qu’« avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ».

    Un autre membre du groupe de policiers, G. A., 51 ans, soumis pour sa part à un contrôle judiciaire, sera lui aussi entendu jeudi, dans l’espoir de recouvrer la liberté. D’après le réquisitoire lié à son dossier, il confirme avoir donné un coup de pied « en haut de son corps vers sa tête » à Hedi R. mais nie avoir compris que le jeune homme était grièvement blessé. Du reste, n’était-il pas « habillé en mode délinquant », capuche rabattue sur le visage ? Au passage, le réquisitoire des magistrats aixois fait le lit de rumeurs distillées par des sources policières anonymes depuis une dizaine de jours : loin du délinquant multirécidiviste complaisamment décrit « en off », Hedi R. n’a fait l’objet que de deux procédures mineures, une conduite sous l’empire de produits stupéfiants, un défaut de permis de conduire.
    Les réquisitions de l’avocat général appellent en revanche à confirmer le placement en détention de C. I. et le contrôle judiciaire de son collègue G. A. Les occasions de discussion, voire de dissimulation inquiètent d’autant plus la justice que les premières auditions des policiers ont révélé aux yeux des magistrats des indices d’entente. La « nécessité d’éviter toute concertation frauduleuse » implique, selon le parquet, de tenir les prévenus isolés les uns des autres.

    Fait rare, dans un communiqué publié le 24 juillet, le premier président de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Renaud Le Breton de Vannoise, et la procureure générale Marie-Suzanne Le Quéau ont prévenu : « Il appartient à l’autorité judiciaire seule de qualifier les faits et de conduire les investigations utiles à la manifestation de la vérité, et ce en toute impartialité et à l’abri des pressions. »

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/03/c-est-alle-tres-vite-minute-par-minute-la-justice-a-reconstitue-le-tabassage

    edit un des journaflic de Le monde est donc chargé en ce jour d’audience de défendre l’état de droit ou à tout le moins ses apparences

    #Hedi #police #BAC #justice

    • Enquêter sur les policiers - Entre devoir de réserve, héroïsation et accès au monde privé, Geneviève Pruvost
      https://journals.openedition.org/terrain/5059

      Contraints de rendre des comptes, les policiers n’hésitent pas à forger un récit vraisemblable pour couvrir un collègue ou justifier une action non conforme à l’éthique policière ou au protocole judiciaire. Ils sont à bonne école : une partie de leur travail consiste à entendre différentes versions des faits par les victimes, par les mis en cause et par les divers témoins. Pour enregistrer et valider quotidiennement les témoignages d’autrui, les policiers connaissent bien les ruses de l’interrogatoire biographique. À force d’entendre des histoires, ils maîtrisent les ficelles du récit fabriqué, au point qu’il est facile, pour certains d’entre eux, de verser dans une certaine forme de mythomanie.

    • Affaire Hedi à Marseille : Le policier en détention provisoire avoue « un tir de LBD »
      https://www.20minutes.fr/marseille/4047859-20230803-affaire-hedi-marseille-policier-detention-provisoire-avou

      Dans le box des accusés de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, le Marseillais de 35 ans au crâne rasé demande à pouvoir prendre la parole dans une déclaration spontanée plutôt rare dans ce cas de figure. (...)

      « J’ai fait usage du LBD à une reprise », reconnaît l’accusé. (...)

      « Mon client n’a fait que son devoir », insiste l’avocat de l’accusé, Me Pierre Gassend. « Il a reçu l’#ordre très clair de ne pas faire d’interpellation et surtout rétablir l’ordre par tous les moyens ».

      La défense du flic a dû décider d’offrir "la reine des preuves", l’aveu (aussi partiel que possible, et même alambiqué : c’est pas sur lui que j’ai tiré), avec un zeste de poukaverie incontestable ("c’est la #hiérarchie"). pour mieux plaider une libération.

      « Vive l’incarcération si elle permet aux gens de réfléchir et de dire enfin la vérité », ironise Me Preziosi [partie civile]. Pour la partie civile, si le policier n’a rien dit jusqu’à ce jour sur ses responsabilités, c’est parce qu’il s’était entendu au préalable avec trois collègues également mis en examen sur la version des faits à livrer aux policiers, atteints en début d’instruction « d’amnésie collective. » Un risque que soulève également l’avocat général, qui requiert le maintien en détention provisoire afin de « préserver l’interrogatoire » du policier prévu le 30 août.

      comme ils se doit, les lyncheurs disent par ailleurs ne pas avoir su qu’Hedi était blessé lorsqu’ils le tabassaient.

      edit et Preziosi, le conseil de la famille d’Hedi, de raconter de la merde sur BFM en mode : "si il n’y a pas de tir de LBD, il n’y a pas d’affaire, parce que c’est par solidarité que ses collègues ont tabassé Hedi, par solidarité que la cheffe de groupe a dit qu’il n’y avait pas de LBD". les déclarations de Hedi sur la police qu’elle est utile et bien sauf que comme partout il y a les gentils et les méchants les méchants me paraissaient un peu trop naïves, ou préparées... ordure de baveux.

      #survivant #assassins

    • Violences sur Hedi à Marseille : le policier soupçonné du tir de LBD est maintenu en détention provisoire
      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/direct-violences-sur-hedi-a-marseille-le-policier-incarcere-reconnait-u

      La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a prononcé, jeudi 3 août, le maintien en détention provisoire du policier soupçonné de violences à l’encontre d’Hedi début juillet à Marseille. "Ce n’est pas de l’acharnement contre la police", a immédiatement réagi l’avocat de Hedi, Jacques-Antoine Preziosi. Cette décision "révèle surtout la nécessité de protéger le déroulement de l’instruction", selon lui. La justice a par ailleurs décidé de restreindre (sic) le contrôle judiciaire de l’un des autres policiers impliqués dans cette affaire. Ce dernier pourra exercer son activité, mais uniquement pour des activités de bureaux, a rapporté Jacques-Antoine Preziosi. Suivez notre direct.

      les lyncheurs, ça va, faut juste pas tirer en pleine tête au LBD à 3 mètres en étant assez idiot et pressé pour pas le faire dans un angle mort des caméras (comme pour Théo).

  • Marseille : détention provisoire requise pour quatre policiers soupçonnés de « violences en réunion » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/detention-provisoire-requise-pour-quatre-policiers-marseillais-soupconnes

    Devant le tribunal de Marseille jeudi, une dizaine de policiers, en tenue ou en civil, ainsi que des proches des fonctionnaires interpellés attendaient depuis le matin la décision du juge des libertés et de la détention. Mardi soir, alors que les fonctionnaires gardés à vue quittaient les locaux de l’IGPN (la police des polices) situés dans les locaux de la préfecture, pour être transportés dans des commissariats de la ville en vue d’être interrogés, ils avaient été applaudis par ceux venus les soutenir. Un soutien qui pourrait se transformer en grève du zèle.

    « On a déjà plusieurs centaines d’arrêts maladie déposés par des collègues marseillais », menaçait un policier en attendant la décision de la justice. « C’est chaud pour les mandats de dépôt. S’ils vont en prison, il y aura encore beaucoup plus d’arrêts maladie et ça fera de gros dégâts. » D’ores et déjà, une cagnotte a été ouverte sur le site GoFundMe afin de réunir des fonds pour les soutenir.

    https://seenthis.net/messages/1009514

    #mafia #police #assassins #BAC #Marseille

  • Émeutes à Marseille : « Ils étaient là pour taper » : Hedi a été laissé pour mort après un tir de flash-ball | La Provence
    https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/6003428299923315/info-la-provence-ils-etaient-la-pour-taper-laisse-pour-mort-apres-un-tir


    Hedi a le visage tuméfié, les jambes constellées de plaies, la tête barrée de pansements camouflant mal les multiples traumatismes de cette nuit du 1er au 2 juillet. PHOTO FREDERIC SPEICH

    Dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, en marge des émeutes qui ont secoué Marseille, Hedi a reçu un tir de « flash-ball » dans la tempe avant d’être passé à tabac par un groupe de quatre à cinq personnes qu’il identifie comme un équipage de la Bac. Sorti du #coma, le jeune homme souffre d’un grave traumatisme crânien. Il raconte.

    Certains anniversaires marquent plus que d’autres. Hedi n’avait pas prévu de passer le sien couché sur un lit d’hôpital, le visage tuméfié, les jambes constellées de plaies, la tête barrée de pansements camouflant mal les multiples traumatismes de cette nuit du 1er au 2 juillet. Sur sa fiche de transmission, les médecins ont indiqué, dans la case exposant les raisons de son admission : « TC (#traumatisme_crânien, Ndlr) grave sur shoot de flash-ball ».

    Sur la tablette de sa chambre aux murs jaunis, le jeune homme de tout juste 22 ans dispose de plusieurs bouteilles d’eau minérale entamées et d’un paquet de bonbons éventré, auquel il ne faut pas se fier. « Il ne mange rien, gronde doucement Leïla, sa maman. Il a dû perdre au moins cinq kilos ! »

    Sa silhouette longiligne étendue sur les draps froissés, le jeune homme justifie dans un pâle sourire : « Le médecin a dit que c’était dû à l’état de choc. » Ce choc, Hedi l’a reçu en pleine tête la semaine dernière, alors qu’en marge des #émeutes qui ont secoué le #centre-ville de Marseille, il était sorti boire un verre avec Lilian, l’ami qu’il appelle son frère, en état de choc lui aussi depuis cette sombre nuit.

    « C’était la fête des terrasses, et j’ai terminé mon service vers 1h30, remonte le temps Hedi, assistant de direction dans l’hôtellerie-restauration, à Meyrargues. J’ai retrouvé Lilian à #Marseille, sur le Vieux-Port. Il devait être deux heures et il y avait beaucoup de fourgons de #police, on en a croisé quelques-uns, on leur a dit ’bonsoir’, on se sentait en sécurité. » Les deux jeunes hommes doivent retrouver leurs petites amies respectives, quand ils aperçoivent un #hélicoptère survoler la ville. « C’était comme dans un film, se souvient Hedi. On l’a suivi vers le cours Lieutaud, pour voir. On n’aurait pas dû. » Arrivés dans une ruelle non éclairée perpendiculaire au cours, vers le boulevard Baille, les deux amis croisent « quatre ou cinq hommes ».

    « Ils étaient en civil mais portaient une arme à la ceinture, un #flash-ball autour du cou et avaient des matraques, détaille Lilian. Quand ils nous ont demandé ce qu’on faisait là, l’un d’eux avait son arme à la main, le doigt sur la détente, un autre a déplié sa matraque. Je crois qu’on n’a même pas eu le temps de répondre. J’ai bloqué un coup de matraque avec mon bras, on s’est retourné pour partir en courant. Et j’ai entendu un tir . »

    « J’étais impuissant »

    Le jeune homme se retourne, voit son ami « voler », atteint par une balle de « flash-ball ». Hedi s’écroule sur le sol, du haut de son mètre quatre-vingt-dix. « Ils m’ont tiré par les habits et m’ont traîné dans une ruelle, ils m’ont mis sur le dos, l’un d’eux a mis ses genoux sur mes jambes pour les bloquer. J’essayais de me protéger, mais je sentais le sang couler de ma tête, je pensais que j’avais toujours la balle dessus », revit-il, mimant les gestes qu’il a instinctivement exécutés alors, désignant ses blessures , les unes après les autres, causées par des coups de pied, de poing et de matraque . « Et puis un des hommes a dit de me laisser tranquille et ils sont partis . »

    Sonné, meurtri, mais toujours conscient et « porté par l’adrénaline », Hedi parvient à se remettre sur pied, remarque le t-shirt gris de l’un de ses agresseurs taché de sang, le brassard sur l’avant-bras d’un autre. « Ils ont dû croire qu’on venait pour casser, tente-t-il de comprendre. On avait nos casquettes, nos gilets, mais pas de cagoules, de masques ou de gants... »

    Pour Lilian, « ils étaient là pour taper. Ils attendaient que quelqu’un passe et malheureusement, ça a été nous. » Et de poursuivre : « Je suis parti... Quand j’ai vu qu’ils l’emmenaient, j’ai cru qu’ils l’interpellaient, je pensais pas que ça pouvait se terminer comme ça. J’étais impuissant, je ne pouvais rien faire », explique-t-il, ses larmes répondant à celles qui roulent sur les joues de son ami.

    #toctoc #BAC #violences_policières #LBD #assassins

    • Cette nuit là

      Sept policiers ont été blessés à Marseille, dont un sérieusement.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/emeutes-apres-la-mort-de-nahel-71-interpellations-et-7-

      La prise en charge des flics est prioritaire pour les services de secours qui, surtout dans de telles circonstances, sont placés sous les ordres de la préfecture (pire, à Marseille, comme à Paris, les pompiers sont militaires). Ce qui a eu lieu à Sainte Soline n’est pas une exception mais un cas dramatique qui a pris la lumière).

      La mort de Mohamed, ce livreur de 27 ans qui a eu le tort de filmer la police cette même nuit a été cachée trois jours durant par les autorités.

      Dans un dossier de tir de LBD dans la tête d’une enfant à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), nous avons demandé que l’ADN soit prélevé sur le projectile – que la famille avait remis à la police. La #justice a refusé. Puis elle a conclu à un classement sans suite pour défaut d’identification du tireur.

      https://justpaste.it/bnl4t

      Je me demande ce que sont devenus les fragments de balle de LBD identifiés à l’hosto.

      (toujours ahurissant de voir les déclarations initiales des proches qui pensent améliorer le rapport de force en niant la portée générale du cas qui les touche ; faudrait voir partout, épiceries arabes compris,De la stratégie Judiciaire de l’antisémite Vergès )

      #services_de_secours #en_bande_organisée

    • Tabasser un blessé grave par LBD, ça s’applaudit

      Les enquêtes sur les agissements des forces de l’ordre pendant les émeutes se multiplient (...). Gérald Darmanin évoque « moins de quinze » enquêtes, alors que la directrice de l’IGPN en dénombre vingt et une.
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/20/les-enquetes-sur-les-agissements-des-forces-de-l-ordre-pendant-les-emeutes-s

      L’opinion, encore marquée par les images d’incendies, les gerbes de mortiers d’artifice, les scènes de vandalisme diffusées par les chaînes d’information en continu, n’a pas prêté attention à ces événements. Mais, depuis, de nouveaux cas sont venus raviver les critiques faisant état de bavures.

      [...]
      Au total, sept agents de la brigade anticriminalité ont été transférés des locaux de l’#IGPN, à l’Evéché, le quartier général de la police, applaudis par leurs collègues qui s’étaient spontanément rassemblés pour leur apporter leur soutien. La levée de la garde à vue d’un premier policier est intervenue rapidement, suivie par celle de deux autres, dans la nuit de mardi à mercredi. Les quatre derniers policiers entendus par leurs collègues ont été déférés au parquet jeudi matin, indiquait une source judiciaire.

  • Pas d’interdiction le dimanche, délit d’alcoolémie : ce que contient le plan chasse du gouvernement
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/plan-chasse-du-gouvernement-un-delit-d-alcoolemie-et-de-stupefiants-insta

    Bientôt une autorisation pour avoir le droit de se balader !

    Parmi les 14 mesures détaillées par la secrétaire d’État à l’Écologie, l’interdiction de chasser sous l’empire de l’alcool ou encore la création d’une application mais pas d’instauration d’un jour sans chasse comme le réclamaient les associations...

    Le gouvernement souhaite lancer à l’automne prochain d’une plateforme numérique qui permettra au public d’identifier les zones et horaires non chassés. Cette application pour smartphone doit permettre visualiser en temps réel les chasses en cours, grâce à l’obligation de déclaration par les organisateurs de chasse collective.

    #facepalm #fatigue

  • The NHS is not living with covid, it’s dying from it | Leader | Health Service Journal
    https://www.hsj.co.uk/coronavirus/the-nhs-is-not-living-with-covid-its-dying-from-it/7032824.article

    Mahmoud Zureik sur Twitter : « Le système national de santé (NHS) en UK ne vit pas avec le Covid. Il en meurt ! Un éditorial très poignant des éditeurs du BMJ et HSJ. Toute ressemblance avec un système d’un pays non lointain ne saurait être que fortuite ! » / Twitter
    https://twitter.com/MahmoudZureik/status/1549114113862774784

    #vivre_avec_le_virus
    #assassins

  • Up the line to death: #covid-19 has revealed a mortal betrayal of the world’s healthcare workers - The BMJ
    https://blogs.bmj.com/bmj/2021/01/29/up-the-line-to-death-covid-19-has-revealed-a-mortal-betrayal-of-the-world

    In July 2020, I called for an immediate end in Australia to the rhetoric of “healthcare workers as heroes,” identifying it as a damaging distraction from the legal and moral imperative to accord healthcare workers the same standards of occupational safety enjoyed by workers in other industries, such as construction or mining.

    […]

    As long as the implication is generally accepted that healthcare workers have an unequivocal moral obligation to treat patients, irrespective of any risk to themselves, then governments are conveniently released from the obligation to provide a safe workplace. In law, however, employees are not compelled to work in an unsafe workplace. Neither are they ethically obliged to do so. [15-17] That they widely believe they are, is another success for the year-long gaslighting campaign against healthcare workers.

    #santé #soignants #dirigeants #assassins

    • Over 850 UK healthcare workers are thought to have died of covid between March and December 2020; at least 3000 have died in the US. [2-3] Worldwide, the death toll and the impact on the physical and mental health of healthcare workers are staggering. The long term costs are yet to be counted. But, a number of countries, mainly in Asia, have been able to manage covid outbreaks without sustaining any healthcare worker infections at all. [4-6] The means to do so are now widely recognised. They are costly and inconvenient to implement and require an acceptance of the predominance of aerosol transmission of this virus and its application in a rigorous, safety-conscious infection control system. [7] But it can be done.

  • #Covid-19 : le #sous-variant BA.2 bien plus contagieux qu’Omicron, selon le Danemark - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-le-sous-variant-ba2-bien-plus-contagieux-quomicron-selon-le-danemar

    Peut-il réinfecter ceux qui ont déjà été infectés par le BA.1 ?

    « Les scientifiques s’efforcent de déterminer si ces mutations affectent la capacité du sous-variant BA.2 à échapper à l’immunité existante, le rendent plus infectieux ou réinfectent les personnes qui ont eu le BA.1 », a déclaré le SSI.

    On va très vite le savoir…

    La nouvelle a été annoncée alors que le Danemark, le Royaume-Uni, l’Irlande et les Pays-Bas ont commencé à lever la plupart des restrictions liées à la Covid-19

    #sars-cov2 #sous-variants #assassins

    • En début de semaine, ils avaient trouvé, dans un journal télé, un spécialiste Danois, qui expliquait qu’ils avaient déjà la réponse : « On n’a pas constaté de réinfection par le BA.2 ». Je le trouvais bien affirmatif... mais pourquoi pas. S’ils constatent que tout va bien, alors oui, continuons. Mais... Comment pouvaient-ils déjà être aussi affirmatifs ? Comment savent-ils ce que tant d’autres ne savent pas ?

    • pendant ce temps, TAC la voix de son maître disait hier :

      Point de situation sur le sous-variant BA.2

      [TAC | jeu. 27 janv. 2022 | 22:30]

      À ce jour, le nombre de cas infectés par le sous-variant BA.2 reste très limité. Toutefois, “il faut être extrêmement prudent”, a affirmé Olivier Véran dans une interview donnée le 25 janvier. En s’appuyant sur les données venues du Danemark, le ministre de la Santé a fait un point sur les connaissances actuelles. Son origine provient d’une mutation sur une protéine, ce qui permet d’avancer que : “les cellules humaines pourraient ne pas reconnaître ce variant alors même qu’elles auraient été exposées à Omicron”, a expliqué le ministre de la Santé. “On pourrait se recontaminer potentiellement au BA.2 même lorsqu’on aurait été contaminé au variant Omicron”. En France, “sur 10 000 séquençages en vie réelle la semaine dernière, il y avait 60 cas de ce variant BA.2. “Nous n’avons pas encore assez de recul pour savoir s’il est moins ou aussi dangereux qu’Omicron”, a précisé Olivier Véran.

      DON’T PANIC. CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR. Mais méfiez vous quand même.

    • Dans la famille omicron
      Covid : le sous-variant BA.2 arrive en France et « il a l’air de prendre le pouvoir », 25 janvier 2022
      https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-le-sous-variant-ba-2-arrive-en-france-et-il-a-lair-de-prendre-le-pouvoir-20220125_R2V64NQTDFFSTKHMWIRAEVNXRU/?redirected=1
      La pandémie de Covid-19 en Francedossier

      Le ministre de la Santé et le président du Conseil scientifique ont confirmé mardi l’émergence du sous-variant BA.2 en France. Mais les 60 cas officiellement détectés ne semblent pas compromettre leurs prévisions optimistes d’une décrue progressive de l’épidémie au printemps.

      Son nom ne vous dit peut-être encore rien mais il faut probablement vous préparer à l’entendre de plus en plus souvent. Le sous-variant BA.2, qui reprend le schéma d’omicron (BA.1) mais présente plusieurs nouvelles mutations, se propage désormais en France, après être devenu majoritaire au Danemark et en Inde. [avec nos yeux crevés et nos lunettes noires] « On a repéré 60 cas » sur le territoire, a indiqué ce mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, interrogé sur LCI. « Ce variant, il a la couleur, l’odeur, le goût d’omicron, mais ce n’est pas exactement omicron, c’est omicron qui a muté, c’est ce qu’on appelle un sous-lignage du variant omicron », a-t-il précisé. Selon lui, les autorités danoises rapportent qu’on « pourrait potentiellement se recontaminer avec le sous-variant BA.2 après avoir contracté omicron ».

      « La vague omicron n’est pas terminée mais elle est différente », a déclaré de son côté le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, sur France Info. Sur le sous-variant BA.2, il reconnaît qu’il « a l’air de prendre le pouvoir ». « S’il prend le pouvoir au Danemark et qu’il explique la situation au Danemark, cela veut dire qu’il est plus transmissible encore », souligne-t-il [finaud].

      Beaucoup d’inconnues subsistent autour de ce sous-variant. « Pourquoi serait-il plus transmissible ? Qu’est-ce qui lui arrive de plus ? Je ne le sais pas. Personne ne le sait actuellement », reconnaît le médecin [du pestilent]. Et d’ajouter : « Quel est son niveau de gravité ? Si on a un variant qui n’est pas grave, somme toute, le problème est différent. Eh bien, je ne le sais pas sur le BA.2. »

      Même si l’évolution du BA.2 est scrutée « avec une grande attention », Delfraissy se range dans le clan des optimistes. Alors qu’il estime que « les choses vont atterrir plutôt vers la mi-mars avec une baisse progressive, très lente, en termes d’hospitalisations », [anticipant de manière exceptionnelle sur le monde d’après] il est apparu pour la première fois sans masque sur le plateau télévisé. Présage de jours meilleurs, et surtout « signe qu’il faut commencer à anticiper ce qui nous attend » pour le printemps.

      une prévision de baisse lente (un mois et demi) qui va croiser une montée imprévue par les augures

      ça fait comme si l’immunité conférée par Omicron tenait la route alors que
      https://seenthis.net/messages/946922

      on aura vérifié que, quoi qu’on en dise, pendant que la téloche nous postillonne à la tronche, l’école reste le coeur de la société

      #sous-variant_BA.2 #BA.2 #protocole_tous_infectés #société_d'abandon #aupaysdeslumièreséteintes #sans_vergogne

    • Au Royaume-Uni, le sous-variant BA.2 reste très minoritaire (de l’ordre de 3 %), mais il aurait, depuis quelques jours, commencé à grignoter la part de son aîné. D’où cette interrogation légitime : la diffusion accélérée de BA.2 au Danemark, où les nouvelles contaminations flambent, serait-elle un signe de sa transmissibilité accrue ?

      En France, une interrogation similaire a vu le jour. Pourquoi le pic de la vague Omicron, dont l’arrivée était annoncée vers la mi-janvier, tarde-t-il tant ? Si la vague reprend une nouvelle vigueur, son accélération peut-elle être liée, en partie du moins, à l’arrivée de BA.2 ? Impossible à ce stade de répondre.
      D’une part, nos systèmes de détection des variants ne sont pas adaptés à un suivi de ce sous-variant. « La détection des mutations du SARS-CoV-2 par criblage ne permet pas, dans la plupart des laboratoires, de distinguer BA.1 de BA.2 », explique Florence Débarre. Pour faire ce distinguo, il faudra modifier les cibles de criblage. L’autre méthode est de séquencer la totalité du génome viral. Or, « la remontée des données du séquençage en France n’est pas immédiate », ajoute la biologiste. Par conséquent, on ne peut pas savoir à quel niveau ce sous-variant circule en France. A ce jour, moins d’une vingtaine de cas ont été certifiés par séquençage sur l’ensemble du territoire. Un nombre probablement sous-estimé.

      D’autre part, le portrait de ce petit frère d’Omicron reste flou. « Il n’y a pas à ce stade de connaissances de risque de contagiosité [du sous-variant BA.2] vis-à-vis de celles et ceux qui ont déjà contracté le variant Omicron », estimait le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi 20 janvier.

      (...) il a été trouvé dans de nombreux pays d’Asie (...)

      https://justpaste.it/9aaem

      #in_retrospect

    • Pour faire ce distinguo, il faudra modifier les cibles de criblage.

      et ça pose un problème aux labos, de modifier les cibles ? ou c’est la mise à jour de SIDEP qui pose problème ?

  • Farah Nabulsi sur Twitter :

    “Just another day… A bloody morning in Palestine😞. The Israeli occupation forces killed 4 Palestinians in Jenin city, today. The martyrs are :
    – Nour Jarrar 19 years old.
    – Amjad Husseineh 20 years old.
    – Raed Abu Saif 21 years old.
    – Saleh Ammar 19 years old.” / Twitter
    https://twitter.com/farah_nabulsi/status/1427195617944690692

    #criminels #assassins #impunité #sionisme

    • La démagogie en roue libre

      Réagissant à ces propos, les élus du groupe LR et apparentés « assument » et « revendiquent » cette subvention : « Notre politique consiste à faire en sorte que les Pays de la Loire demeurent une terre d’industries. Et c’est un combat très rude qu’il nous faut mener contre la crise, contre la concurrence internationale, et maintenant contre la démagogie de cette gauche décroissante qui critique toujours et qui ne propose jamais rien ».

      Dénonçant une gauche « qui ne vit aujourd’hui plus que dans la posture et l’indignation », le groupe LR rappelle au passage que la dernière subvention attribuée par la Région à Lactalis remonte à 2010, alors que la Région était gérée par une majorité de gauche.

      Le beurre, l’argent du beurre et celui des contribuables !

      Le groupe Lactalis va investir au total plus de 8,7 millions d’euros pour ce nouvel atelier de caséine, explique Jean-Luc Bordeau. Il nous permettra de répondre aux demandes de nos clients pour les marchés de la nutrition infantile, sportive et clinique. Cet investissement permettra également de développer l’exportation d’ingrédients laitiers depuis la Mayenne vers l’international.

      https://seenthis.net/messages/792812
      #assassins

  • It is time to prosecute Julian’s persecutors – The Belmarsh Tribunal – Yanis Varoufakis
    https://www.yanisvaroufakis.eu/2020/10/04/it-is-time-to-prosecute-julians-persecutors-the-belmarsh-tribunal

    We must turn Julian’s prosecutors into defendants and allow the grandest of juries out there, a well-informed Demos, to pass fair judgment on them

    This is not hard to do: Thanks to Wikileaks, the evidence is at out fingertips, at everyone’s disposal.

    Is this not why the guilty are demanding Julian’s extradition? Is this not why the murderers are plotting to entomb Julian in a supermax coffin for 175 years?

    #inversion #justice #Assange #assassins #justiciers

  • L’armée israélienne a arrêté un jeune Palestinien de 16 ans. Le lendemain, elle a informé sa famille qu’il était mort. Mais elle en détient toujours le corps...

    Un jeune Palestinien de 16 ans meurt après avoir été abattu et arrêté par les forces israéliennes
    Defense for Children International Palestine, le 21 Août 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/08/25/un-jeune-palestinien-de-16-ans-meurt-apres-avoir-ete-abattu-et-

    Alors qu’on ne sait pas clairement si les autorités israéliennes détiennent le corps de Matar, celles-ci ont mis en œuvre une politique de confiscation et de rétention de corps palestiniens, en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits humains. Pour des familles endeuillées, la politique israélienne de confiscation et de rétention de corps palestiniens s’apparente à de la punition collective.

    En septembre 2019, la Cour Suprême israélienne a approuvé la pratique de confiscation de restes humains, après plusieurs contestations judiciaires de cette politique. Le 27 novembre 2019, Naftali Bennett, le ministre israélien de la défense a ordonné que tous les corps de Palestiniens supposés avoir attaqué des citoyens ou des soldats israéliens soient gardés et non remis à leur famille. Israël est le seul pays au monde à avoir une telle politique de confiscation de restes humains, selon Adalah.

    Depuis 2018, DCIP a documenté cinq cas, sans compter celui de Matar, dans lesquels les autorités israéliennes ont confisqué et retenu des corps d’enfants dont ils privent les membres de leur famille. Dans deux cas, les restes humains ont finalement été rendus, mais dans les trois autres, les corps restent sous garde israélienne, dérobés à leur famille.

    #Mohammad_Damer_Hamdan_Matar

    #Palestine #Palestine_assassinée #confiscation_de_corps #cruauté_sans_répit

  • A NOS CORPS DEFENDANTS - 2020 - 90 min - FR / ENG

    https://www.youtube.com/watch?v=zrHcc_rPacE

    Désarmons les
    –------------
    Durée : 90 min

    Année : 2019

    Réalisation : IanB

    Synopsis

    Ce film ne raconte pas une histoire. Il se veut une approche sensible et radicale des violences psychologiques et physiques infligées aux habitant·es des quartiers populaires par la police. Les récits prennent place dans la France des vingt dernières années, celle de l’après Sarkozy, et sont rapportés par les premier·e·s concerné·e·s : pas de sociologue, pas d’historien, pas de journalistes ni de storytelling. Juste la parole de celles et ceux qu’on voudrait voir silencieux·ses : Wassil Kraiker et ses parents Zohra et Abdelaziz, des jeunes d’Argenteuil, Amine Mansouri et son père Moustapha, Ali Alexis et son épouse, Ramata Dieng et Farid El Yamni…

    On y aborde la question de la domination, ou comment l’Etat traite les corps étrangers pour mieux les contrôler. Il est question de racisme, de torture et d’un combat vital pour la vérité. Les protagonistes de ce film n’avaient pas choisi de devenir un jour visibles, mais les violences systémiques en ont fait des combattant·e·s, à leurs corps défendants.

    Sur le réalisateur

    IanB est membre fondateur d’un collectif qui existe et se bat depuis 2012 contre les violences d’Etat, Désarmons-les ! Ce film, il l’a pensé à la fois comme une manière de clore un chapitre dans son combat personnel, une déclaration de guerre et un message sans concession à l’attention de celles et ceux qui oseraient encore nier le caractère systémique des violences policières.
    Contacts :

    Mail : ianb@riseup.net

    Twitter : @ianb_desarmons

    Site internet : https://volte-face.info/film-a-nos-corps-defendants

    • « C’est la première fois depuis la loi des suspects de 1793 que l’on ordonne que des gens restent en prison sans l’intervention d’un juge », dénonce Louis Boré, président de l’ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Il défendait le recours déposé par le Conseil national des barreaux, la Conférence des bâtonniers et le bâtonnier de Paris.

      Les avocats sont unanimes pour dénoncer ces mesures. La plus haute juridiction administrative a ainsi également été saisie par l’Association des avocats pénalistes, l’Union des jeunes avocats, le Syndicat des avocats de France. Ils ont été rejoints par le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’homme et l’Observatoire international des prisons.

      Le reste derrière paywall. @colporteur ?

    • C’est un peu comme si Macron se vengeai des soignantes, des avocates et des gilets jaunes et qu’il butait les veilles pour économiser des retraites avant celles nées avant 1975 dont il fait aussi l’économie à coup de 49.3.

    • Le ministère de la justice a fait savoir vendredi 3 avril que le nombre de personnes détenues dans les prisons a baissé de 6 266 entre le 16 mars et le 1er avril. Mais ceux qui sont présumés innocents parce qu’ils n’ont pas encore été jugés ne sont pas près de sortir.

      Le Conseil d’Etat a rendu le même jour en référé une décision qui fait grand bruit en validant l’une des mesures les plus contestées prises par le gouvernement dans le cadre des ordonnances de l’état d’urgence sanitaire : la prolongation de plein droit et sans débat des détentions provisoires.

      « C’est la première fois depuis la loi des suspects de 1793 que l’on ordonne que des gens restent en prison sans l’intervention d’un juge », dénonce Louis Boré, président de l’ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Il défendait le recours déposé par le Conseil national des barreaux, la Conférence des bâtonniers et le bâtonnier de Paris.

      Limiter les extractions de détenus

      L’ordonnance du 25 mars modifiant la procédure pénale adapte ses dispositions au confinement qui impose aux magistrats comme à l’ensemble des citoyens de rester chez eux, sauf urgence. Pour limiter les audiences dans les cours et tribunaux et les extractions de détenus pour y assister d’une part, et limiter le risque d’annulation de procédures ou de libération de personnes considérées comme dangereuses ou susceptibles de faire pression sur des témoins, faute, pour les juridictions, d’avoir pu tenir une audience dans les délais d’autre part, l’article 16 de l’ordonnance prolonge de deux ou trois mois, selon les cas, la durée maximale des détentions provisoires ordonnées lors d’informations judiciaires sur des délits. Le délai supplémentaire est de six mois pour les procédures criminelles. La circulaire de la garde des sceaux, Nicole Belloubet, diffusée le 26 mars en application de cette ordonnance, précise qu’ « il n’est pas nécessaire que des prolongations soient ordonnées par la juridiction compétente pour prolonger la détention en cours » .

      Les avocats sont unanimes pour dénoncer ces mesures. La plus haute juridiction administrative a ainsi également été saisie par l’Association des avocats pénalistes, l’Union des jeunes avocats, le Syndicat des avocats de France. Ils ont été rejoints par le Syndicat de la magistrature, la Ligue des droits de l’homme et l’Observatoire international des prisons.

      Pourtant, le Conseil d’Etat les a éconduits sans même tenir d’audience. Il juge tout simplement « manifeste que les demandes en référé ne sont pas fondées » . Le président de la section du contentieux, Jean-Denis Combrexelle, a en effet le pouvoir de choisir les référés qui viennent à l’audience devant le juge et ceux qu’il rejettera sans débat. La juridiction suprême de l’ordre administratif juge en l’occurrence que l’ordonnance allongeant les délais de détention provisoire « ne peut être regardée, eu égard à l’évolution de l’épidémie, à la situation sanitaire et aux conséquences des mesures prises pour lutter contre la propagation du Covid-19 sur le fonctionnement des juridictions, (…) comme portant une atteinte manifestement illégale aux libertés fondamentales ».

      « En temps ordinaire, cette affaire serait venue à l’audience », affirme Louis Boré. Mais en ce temps d’état d’urgence sanitaire, le Conseil d’Etat croule sous les procédures. Pas moins de 56 demandes de référés ont été enregistrées depuis 16 mars et 27 ordonnances rendues sur des sujets liés à l’épidémie de Covid-19, apprend-on auprès de l’institution du Palais-Royal.
      Christian Saint-Palais, président de l’Association des avocats pénalistes (ADAP), se dit inquiet que le Conseil d’Etat rejette le recours sans répondre complètement aux arguments déposés.

      « Nous ne sommes pas fermés aux adaptations aux circonstances de la crise sanitaire, ni dans une posture contre la possibilité d’allonger les délais de détention provisoire, mais nous sommes opposés à ce que cela se puisse se faire sans débat devant un juge », dit-il. Une solution comme des audiences par visioconférence, contre laquelle est ordinairement l’ADAP, aurait pu être retenue, plaide son président.

      « Pressions hiérarchiques inhabituelles »

      M. Saint-Palais relate le cas d’un avocat qui, accompagné d’un détenu extrait de sa cellule, attendait lundi 30 mars une audience devant le juge des libertés et de la détention (JLD) de Nanterre. « Le JLD leur a dit de repartir, la détention provisoire étant prolongée sans débat », raconte l’avocat, qui souligne l’absurdité de l’application d’une disposition exceptionnelle censée éviter les extractions judiciaires… alors que le détenu était présent.

      La décision du Conseil d’Etat crée aussi des remous parmi les juges d’instruction, pourtant souvent les premiers demandeurs d’un maintien en détention provisoire des personnes qu’ils ont mises en examen. « Nous sommes inquiets d’une application extensive et systématique de cette mesure alors que, d’après le texte, le débat devant le JLD reste possible », affirme Marion Cackel, juge d’instruction à Lille et présidente de l’Association française des magistrats instructeurs.

      « Les juges ne sont pas d’accord entre eux. Certains estiment que la circulaire de la chancellerie interprète de façon extensive l’ordonnance du 25 mars, alors que c’est au juge d’interpréter la loi, pas au ministre », dénonce un juge d’instruction, qui ne souhaite pas être cité. Il affirme qu’au sein de sa juridiction des « pressions hiérarchiques totalement inhabituelles sont venues pour convaincre les JLD de se ranger derrière l’interprétation de la chancellerie ».

      Une telle situation interdit les recours. Les JLD préviennent ainsi les maisons d’arrêt et les avocats par téléphone que la détention est prolongée, sans débat. Il n’y a pas, comme en temps normal, d’ordonnance du juge, un acte susceptible de recours devant les chambres de l’instruction des cours d’appel.
      Certains juges des libertés choisissent néanmoins de prolonger les détentions au moyen d’une ordonnance. Plusieurs font déjà l’objet de contestations en appel. Il est probable que certaines de ces procédures finissent devant la chambre criminelle de la Cour de cassation. Celle-ci n’est en rien tenue par la décision du Conseil d’Etat de vendredi.

      #état_d’urgence_sanitaire #ordonnance #circulaire #justice (pas de ) #principe_du_contradictoire (pas de) #Conseil_d’Etat #détention_provisoire #prison #juge_des_libertés_et_de_la_détention

  • Alex Shams sur Twitter : “Time to plug my article on the weaponisation of nostalgia, or how chauvinist men use pictures of women in miniskirts from the past to advance militaristic and jingoistic rhetoric that could hurt millions of women in the present” / Twitter
    https://twitter.com/seyyedreza/status/1214272131762024448

    Michael Coudrey sur Twitter : “Iran in 1973 Iran in 2019” / Twitter
    https://twitter.com/MichaelCoudrey/status/1213518322525863936

    #Faux_monnayeurs #assassins #terroristes #civils #victimes_civiles

  • Le #New_York_Times offre courtoisement ses colonnes à l’un des « penseurs » dont les « pensées » ont contribué à mettre le #Proche_Orient à feu et à sang.

    Opinion | Undoing Trump’s Syria Blunder - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/11/21/opinion/trump-syria-blunder.html

    Ben Friedman sur Twitter : “I hope everyone mad about Wolfowitz’s Syria oped in Times is also mad that his views on this and most things are echoed by most of the foreign policy establishment, including allegedly #liberal think tanks, Congress, and Democratic presidential candidates.” / Twitter
    https://twitter.com/BH_Friedman/status/1197959032608350208

    #Paul_Wolfowitz #néocon #assassins #etats-unis