• [LUTTES AUTONOMES. - Actualité de l’Anarcho-syndicalisme]
    http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=588

    Ce texte évoque 4 luttes qu’on peut considérées comme autonomes.

    Elles se déroulèrent hors du cadre parlementaire.
    Elles échappèrent également au contrôle des syndicats réformistes.
    Elles reposèrent sur la démocratie directe et l’action directe.
    Elles débordèrent tout naturellement le cadre de la légalité bourgeoise et cela parce qu’elles furent déterminées et massives.
    Elles furent unifiantes regroupant travailleurs, chômeurs, étudiants, femmes aux foyers...
    Elles fusionnèrent contestation politique et lutte sociale.

    Ce furent les masses qui les firent vivre et elles en gardèrent le contrôle, traçant leur propre voie, soucieuse de leur autonomie d’action et de leur autonomie politique.

    1) La lutte contre la hausse de l’électricité : Italie 1974
    2) Le mouvement de grève d’août 1980 en Pologne
    3) La lutte des chantiers navals de Puerto-Real
    4) La lutte contre la Poll Tax en Grande-Bretagne

    Article extrait des Cahiers de l’Anarchosyndicalisme N°8 :
    #Anarchosyndicalisme et #autonomie_populaire
    http://cnt.ait.caen.free.fr/cas/anarchosyndicalisme_et_autonomie_populaire.pdf

  • Incredible edible (http://www.incredible-edible.info/?page_id=100) : la révolution « peas & love » ou les « Incroyables comestibles : Une Zapnet Rue89 Planète ( http://www.rue89.com/comment/3074896 )

    C’est d’une petite ville grise du nord de l’Angleterre qu’est parti le mouvement des « Incredible Edible », les « incroyables comestibles » dans sa traduction française. En 2008, dans la ville de Todmorden ravagée par la crise des subprimes, une poignée d’activistes ont envahi le bitume de bacs de plantation : sur les trottoirs, dans la cour du collège, sur le parterre de l’hôpital... Todmorden est devenu un potager géant, et gratuit. /.../

    #autonomie #réappropriation #autogestion #incredible-edible

  • Mexique - Chiapas - Groupement pour les Droits des Minorités : : GDM
    http://gdm.eurominority.org/www/gdm/73-2004-04-gdm1.asp

    Ils ont appelé Caracoles les nouvelles structures, sièges des juntes, qui remplacent les anciennes, appelées Aguascalientes. « Le caracol est la conque marine dont le son convoque les Mayas, le colimaçon qui recycle au-dedans l’extérieur, la spirale qui enroule le passé, le présent et le futur, le glyphe polysémique omniprésent de l’art préhispanique qui, depuis le monde intérieur de sa coquille primordiale, régénère tous les hommes. » /.../

    #Chiapas #Mexique #caracol #caracoles #gouvernement #Marcos #escargot #organisation #autonomie #autogestion

  • CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire
    http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/index.php?id=1111

    Les notions d’#autonomie et d’#hétéronomie individuelle et collective ont été analysées par Cornélius Castoriadis selon des points de vue philosophique, politique et psychanalytique. La dimension irrationnelle de la vie psychique, - et notamment la vie imaginaire dont il décèle le caractère « radical »,- introduit à des interrogations sur la possibilité de fonder une société démocratique autonome, comme en témoigne notamment la crise des démocraties contemporaines. Les notions d’individualisme, de narcissisme, de sublimation, de formations imaginaires sociales, permettent à Castoriadis d’éclairer les relations entre des types de personnalités et des modèles de collectivité, autonomes ou hétéronomes.

    #Michèle_Ansart-Dourlen

  • À l’école de l’autorité (Vacarme)
    http://www.vacarme.org/article1550.html

    Alors que l’école est généralement l’objet de faux-débats particulièrement stériles, Charlotte Nordmann fait œuvre de clarté avec des textes où les questions soulevées redeviennent constructives (et dont les interrogations mériteraient de sortir de l’école pour questionner l’ensemble de la société). À charge à chacun, d’y trouver un cheminement de réponse…

    On nous dit que le règne du caprice et du #divertissement s’est insinué jusque dans l’#école, ce lieu où l’#autorité semble la plus naturelle, la plus légitime, parce que fondée sur une inégalité apparemment incontestable et imposée pour le seul bien des intéressés. On nous dit que l’autorité du maître a été ruinée, que la supériorité de son âge et de son savoir n’est plus reconnue, que son utilité même est contestée. […] On évoque tout cela pêle-mêle ou successivement, pour conclure que l’école serait désormais dans l’incapacité de remplir sa fonction de transmission d’un patrimoine culturel.
    Le plus frappant dans ces discours est leur force de conviction au regard de leur peu de fondement. Sans entreprendre de rendre raison de cette puissance, contentons-nous de remarquer que ces discours ont pour effet de nous masquer ce qui partout apparaît, dès qu’on parvient à entamer le sentiment d’évidence qui empreint trop souvent notre perception de l’école, à savoir l’omniprésence de relations d’autorité. […]
    Le seuil de #violence toléré à l’école est aujourd’hui singulièrement bas, comparé à ce qu’il a pu être dans les années 1950, par exemple, la nouveauté résidant évidemment en cela que la réaction aux transgressions des règles de « civilité » ne fait plus intervenir seulement l’autorité de l’institution scolaire, mais également l’autorité de la police, de l’institution judiciaire, voire de la psychiatrie.
    […] si l’on se préoccupe, par des moyens d’ailleurs problématiques, d’« intéresser » les élèves, l’activité à l’école relève pour ainsi dire toujours de l’#obligation. À l’école, la #contrainte est omniprésente, il n’est quasi rien qu’on ne fasse sous la menace. […] Le peu d’efficacité de la masse considérable d’injonctions dont les élèves sont assaillis n’entame pas la constance avec laquelle elles sont invariablement proférées. Et la diffusion du modèle du « #contrat » à l’école n’a fait que compliquer un peu plus les choses, marquant la volonté de faire intérioriser la contrainte par l’élève, de sorte que son indiscipline est jugée d’autant plus scandaleuse et appelant des conclusions définitives, tandis que l’élève lui-même est poussé à s’estimer seul responsable de la situation.
    La confusion la plus complète règne à l’école quant à savoir si son but premier est de discipliner les élèves ou de leur permettre d’apprendre quelque chose. […]
    Qu’il doive y avoir une part de contrainte dans l’#éducation, ce n’est pas ce que nous contestons. Mais ce qui est frappant dans l’école, c’est que la contrainte est partout. Les espaces, les domaines d’activité où les élèves choisissent de s’appliquer à telle ou telle chose, de leur propre initiative, sans sanction extérieure, sont extrêmement rares. […]
    C’est pourquoi l’école produit une véritable #infantilisation, en encourageant la soumission inconditionnelle à des normes dont la validité n’est que rarement remise en question. Chez les élèves les plus performants, cela peut atteindre des proportions étonnantes : à travailler parce qu’« il le faut », sans savoir pourquoi, sinon parce qu’on les assure que c’est la voie obligée pour « réussir », ils en viennent à n’être plus capables de produire que sous la pression d’une exigence immédiate, à ne plus s’estimer capables de juger par eux-mêmes de leur travail, à douter constamment d’eux-mêmes […]. Ce modèle n’est-il pas celui d’une absence totale d’#autonomie — si du moins l’on entend par là la capacité à se donner sa propre loi, et non la propension à accepter docilement celle qu’on vous impose ? […]
    Pour sortir du rapport duel entre le maître et l’#élève, rapport essentiellement fondé sur la contrainte, il peut être utile d’introduire entre eux des tiers : à partir du moment où la classe se structure autour d’outils, d’instruments, […] et non simplement de « s’exercer » pour être évalué par le maître, le travail cesse d’être motivé essentiellement par l’obéissance à son autorité. […]
    L’omniprésence de la contrainte a pour autre effet problématique que la question du sens des #savoirs enseignés se voit évacuée de l’acte d’enseignement […]. Les savoirs sont ainsi le plus souvent transmis sous une forme dogmatique, sans qu’il soit fait état de la façon dont ils ont été constitués, de ce sur quoi ils reposent, ni des problèmes qu’éventuellement ils posent, des polémiques qu’ils suscitent. […]
    Cette vision dualiste contribue à décourager toute mise en question de ses propres opinions, toute interrogation sur leurs fondements. Elle présuppose qu’il y a entre le monde de l’« opinion » et des savoirs non académiques et le monde des sciences de l’histoire et de la société une rupture épistémologique, ce qui est pour le moins discutable. Elle peut induire une acceptation acritique de ce qui est perçu comme un savoir incontestable ; elle nourrit le respect pour les « experts », à l’heure où cette figure est l’un des moyens les plus actifs de la négation de la politique et de son assimilation à une pure et simple « gestion », aussi « rationnelle » que possible. […] On comprend dès lors qu’à l’autorité de l’école, les élèves ne se sentent autorisés à opposer qu’une autorité supérieure, un autre discours dogmatique, celui de la religion.
    Se construit ainsi un discours fermé, qui entend donner des cadres mais tend à interdire en réalité son propre dépassement, un discours dont l’objectif est de paraître le plus complet possible, lorsqu’il devrait, pour constituer un véritable #apprentissage intellectuel, faire au moins soupçonner combien il est insuffisant et provisoire. Ainsi, ce qui devrait induire une augmentation de la puissance d’agir devient un facteur d’impuissance. […]
    Ce n’est pas sans raison que les rapports d’autorité qui règnent à l’école sont si rarement remis en question. Ils sont protégés par la croyance selon laquelle l’institution scolaire n’aurait pour fin que le « bien » des élèves, et serait le lieu d’une diffusion universelle de savoirs et de #compétences. Or, ce n’est qu’à partir du moment où l’on reconnaît que l’école est, tout autant, une instance de classement et de hiérarchisation, que l’on peut commencer à s’interroger sur l’ambiguïté de ce qui s’y joue. Ce n’est que sur ce fond que l’on peut comprendre pourquoi son autorité peut être contestée pratiquement par ceux qu’elle n’« élimine » plus, ou bien moins qu’auparavant, mais qu’elle continue à classer et à reléguer. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut voir à quel point l’école peut être une école de #soumission à ce qui est — de sorte qu’il faudrait s’inquiéter non pas de la ruine de son autorité, mais plutôt du peu de contestation que celle-ci suscite.

    #freinet #pédagogie_institutionnelle

  • Parce que c’est scandaleux d’enseigner dans la langue de son pays ?

    Enfin, les institutions n’ont pas la liberté de choisir la langue dans laquelle elles souhaitent enseigner : toutes les licences et une majorité de masters doivent être enseignés dans la langue nationale

    Le Figaro - France : Autonomie des universités : la France mal classée en Europe : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/15/01016-20111115ARTFIG00717-autonomie-des-universites-la-france-mal-classee-e

    #Université #rapport #langue #autonomie

  • Rien à demander, tout à renverser
    https://www.lereveil.ch/contrib/rien-a-demander-tout-a-renverser
    « Bienvenus dans la fin de la médiation
    Il semble que la surproduction ne soit plus une surproduction de marchandises, mais d’êtres humains. Un excédent qu’aucune forme de gouvernement n’a le moindre intérêt à inclure. D’ailleurs, comment englober celui qui fuit le travail comme la peste, qui s’en fout de l’impératif de la sécurité et de la paranoïa pour le futur ? »
    #anticapitalisme #autonomie

  • Demands for Autonomy Spread
    http://www.globalpolicy.org/component/content/article/208-western-sahara/50699-demands-for-autonomy-spread.html

    In 2007, Morocco offered autonomy to Western Sahara to prevent the region from asking for full independence. This has been rejected by the Polisario Front, which has opposed the Moroccan occupation since 1991. But this autonomy offer has triggered movements for independence and autonomy in other Moroccan regions, mainly in northern Rif and Sousse. Some argue that regionalisation could be a means to promote development as well as democratisation if it emanates from the citizens.

    #Maroc #autonomie

  • De toutes les origines et contre toutes les frontières
    https://www.lereveil.ch/contrib/de-toutes-les-origines-et-contre
    « L’Empire s’effondre. La crise inhérente au capitalisme accule toutes les populations au pied du mur de la précarité et de la misère, pour mieux protéger les hommes de pouvoir et hommes d’affaire à préserver leur pouvoir d’un système qui se décompose sans surprise ni regret, en intentifiant notre écrasement dans le rouleau compresseur du Capital insatiable et de l’Etat assassin, à nous qui ne sommes et ne restons que des hommes simples, des femmes simples, sans propriété ni pouvoir, et qui n’en ne voulons pas. »
    #autonomie #anticapitalisme

  • Appel à un campement Reclaim The Fields du 21 au 30 semptembre 2011 à Rosia Montana, Roumanie.

    https://lereveil.ch/contrib/camp-reclaim-the-fields-septembre

    « La nourriture, la terre, les semences, l’eau et les savoirs autonomisants sont trop importants pour être considérés comme marchandises et centralisés dans un schéma capitaliste. Nous résistons à la logique du profit dans nos manières de vivre. Nous travaillons déjà à créer des modes de vie paysan et alternatifs pour vivre et cultiver ensemble. C’est pourquoi nous réclamons la terre !

    Rosia Montana, village situé dans les montagnes Apuseni en Roumanie, se trouve menacé par un projet d’extraction aurifère, au nom du profit. Nous déclarons notre solidarité avec les habitant-e-s de Rosia Montana qui défendent leurs terres depuis 10 ans contre le pillage et l’exploitation prévus par une société privée. Il existe d’autres luttes pour l’accès et le contrôle des terres en Europe et ailleurs, beaucoup d’histoires à transmettre et d’expériences à partager.

    Nous voulons créer un espace commun, partager des expériences et des réalités, échanger des techniques et des savoirs, faire grandir le mouvement, rassembler nos énergies, renforcer les luttes locales, trouver les liens entre nous et avec d’autres mouvements anti-capitalistes et anti-colonialistes et fêter nos luttes ! Dispersons les semences de la résistance ! Faisons pousser ce camp ensemble ! »

    #autonomie

  • Sur une occupation de terres à Genève.
    http://lereveil.ch/contrib/filles-du-champ-et-speculateurs-de

    « Des jeunes ayant le pouce vert ont occupé une parcelle de terrain industriel à Genève. Ils veulent y faire fleurir leurs rêves.

    Les légumes foisonnent sauvagement. Les carrés sont couverts de paille et les sentiers couverts de copeaux. À leurs côtés, il reste de la place pour la mauvaise herbe, pardon, l’herbe sauvage. Seule une petite partie de l’énorme terrain de 30 000 m2 est cultivée. Tout autour, rien que de l’acier, du verre et du béton. Ici se trouvent les bunkers de luxe de l’industrie horlogère et bijoutière : Rolex, Patek Philippe, Piaget, Vacheron Constantin et le diamantaire Harry Winston. Nous nous trouvons au milieu de la zone industrielle du faubourg genevois Plan-les-Ouates. »

    • Salut Le Réveil !
      sur Seenthis, on a la place pour mettre le descritif ou un paragraphe ou deux (ou plus) de l’article :

      Des jeunes ayant le pouce vert ont occupé une parcelle de terrain industriel à Genève. Ils veulent y faire fleurir leurs rêves.

      Les légumes foisonnent sauvagement. Les carrés sont couverts de paille et les sentiers couverts de copeaux. À leurs côtés, il reste de la place pour la mauvaise herbe, pardon, l’herbe sauvage. Seule une petite partie de l’énorme terrain de 30 000 m2 est cultivée. Tout autour, rien que de l’acier, du verre et du béton. Ici se trouvent les bunkers de luxe de l’industrie horlogère et bijoutière : Rolex, Patek Philippe, Piaget, Vacheron Constantin et le diamantaire Harry Winston. Nous nous trouvons au milieu de la zone industrielle du faubourg genevois Plan-les-Ouates.

      et le ou les mots-clés qui permettent de retrouver l’article : #autonomie

  • Mes derniers commentaires me font immédiatement penser à cet excellent livre, à la fois clair et truffé de références pointues qui permettent d’approfondir chaque sujet : « Le cauchemar de Don Quichotte », de Matthieu #Amiech et Julien #Mattern, http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=22195&levelCode=home

    Ouverture par l’immense #Chesterton :

    Vous avez justifié le cauchemar de Don Quichotte. Les moulins sont effectivement devenus des géants.

    Extraits de la quatrième :

    Comment s’opposer au #capitalisme, lorsqu’on s’accommode, jusqu’à la fascination, du genre d’existence qu’il procure et de ce qu’il a fait accomplir aux hommes ? La disparition, sous les coups de boutoir de l’#industrie, des formes autonomes de #production et d’#échange ne semble poser aucun problème aux intellectuels « critiques » et aux jeunes qui les écoutent. Ils se féliciteraient presque de la dépendance quasi-totale de chacun vis-à-vis de l’appareil de production moderne.

    La #gauche persiste encore à promouvoir l’extension des « bienfaits de notre mode de vie » à l’ensemble de la planète.

    Mais il est crucial de souligner qu’il n’y a pas grand sens à plaquer une idéologie de fraternité universelle sur ce que nous sommes en train de faire du monde. La société non capitaliste, que tant de militants appellent de leurs vœux, pourrait bien ne pas être une société de confort et d’irresponsabilité généralisée

    #anti-industriel #anti-progressisme #liberté #autonomie

  • 3G iPhone’s Mediocre Battery Life Still Beats Rivals
    http://www.pcworld.com/article/148348/3g_iphones_mediocre_battery_life_still_beats_rivals.html

    Certains - jaloux ? - se plaignent que la batterie de l’iPhone 3G ne dure pas bien longtemps, mais ont-ils comparé avec les concurrents offrant les mêmes fonctionnalités ? PC World l’a fait.

    #iPhone #autonomie #batterie #comparaison #3G #HTC #Motorola #Palm #Treo #Samsung #gp:links