• Enquête sur une fuite de résultats de tests Covid en Autriche
    https://www.rts.ch/info/monde/12458791-pionnier-du-pass-sanitaire-le-danemark-en-tourne-la-page-le-suivi-du-co

    Les autorités autrichiennes ont annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête après la fuite de dizaines de milliers de résultats de tests positifs au Covid-19 dans la province du Tyrol. Au total, 24’000 documents, incluant les noms, adresses et autres données personnelles, dont ceux de plusieurs responsables politiques connus, ont été divulgués à des médias, selon la Commission de protection des données.

    D’après la chaîne publique ORF et le quotidien Der Standard, qui ont accédé à la liste, c’est l’ancien directeur de la compagnie HG Lab Truck (filiale de HG Pharma), chargée d’effectuer les tests dans le Tyrol, qui est responsable de cette fuite. Il a expliqué avoir envoyé les données dans un courriel le 11 août à un technicien extérieur à l’entreprise, sous forme de tableaux Excel cryptés, mais a nié toute faute, assurant avoir été victime d’un piratage informatique.

    Dans un communiqué, le gouvernement du Tyrol a condamné ce nouvel épisode, se disant attaché à « des normes de sécurité élevées pour la protection des données », et annoncé une action en justice « s’il s’avère que les données ont bien été transmises à des tiers contrairement aux engagements pris ».

    #santé #surveillance #coronavirus #covid-19 #secret_médical #données #données_personnelles #bigdata #médecine #test_pcr #pcr #tests #Autriche

  • Covid : une fuite massive de résultats de tests antigéniques 31 août 2021 Par Jérôme Hourdeaux

    Plus de 700 000 résultats de tests, et les données personnelles des patients, ont été durant des mois accessibles en quelques clics en raison de failles béantes sur le site de Francetest, un logiciel transférant les données des pharmaciens vers le fichier SI-DEP et pourtant non homologué.

    Les données personnelles et les résultats des tests Covid de plusieurs centaines de milliers de personnes ont été durant plusieurs mois accessibles à tous en quelques clics en raison de plusieurs failles de sécurité sur la plateforme Francetest, une société transférant les données des pharmaciens au fichier SI-DEP, le fichier centralisant l’ensemble des données des tests. . . . . . .

    La suite, payante : https://www.mediapart.fr/journal/france/310821/covid-une-fuite-massive-de-resultats-de-tests-antigeniques

     #santé #surveillance #coronavirus #covid-19 #secret_médical #données #données_personnelles #bigdata #médecine

  • Des journalistes demandent l’arrêt de la surveillance par apple
    https://www.rts.ch/info/monde/12423902-des-journalistes-demandent-larret-de-la-surveillance-par-apple.html

    Des associations de journalistes de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche demandent l’arrêt de la surveillance annoncée par l’entreprise Apple des téléphones portables en Europe. Elles dénoncent une violation de la liberté de presse.

    La semaine dernière, Apple a annoncé la mise en place d’un système de traque des photos pédopornographiques. Des critiques ont alors mis en garde contre le fait qu’un Etat autoritaire pourrait également tenter d’infiltrer la base de données avec des photos à motifs politiques afin de savoir qui possède ces photos sur son téléphone portable.

    Les préoccupations des associations de journalistes des pays germanophones vont dans le même sens. Dans un appel commun publié mardi, adressé aux gouvernements de leurs Etats et à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, elles protestent contre l’intention de la société Apple.

    https://dingiralfulbe.com/wp-content/uploads/2021/08/12423994.image.jpeg

    Big Apple is watching you
    « Tous les journalistes ont des contenus confidentiels sur leurs smartphones », a déclaré l’ancienne correspondante suisse aux Etats-Unis, Priscilla Imboden, du Syndicat suisse des mass média (SSM), dans un communiqué. Pour elle, il est inacceptable qu’une entreprise privée américaine juge de l’admissibilité des contenus et veuille également les consulter et les transmettre.

    Les associations de leur côté pensent que « le chemin n’est pas très long entre la surveillance présumée de la scène pédopornographique et l’examen des données des utilisateurs d’opposants au régime en Turquie ou de la communauté LGBT en Hongrie ». Elles demandent donc aux autorités responsables d’empêcher le projet d’Apple dans tous les pays européens.
    ats/aps

    #profiling #surveillance #bigdata #porte_dérobée #Snowden #apple #smartphone #algorithme #iphone #domination #publicité #bénéfices #géolocalisation #technologisme #mac #apple

  • Amazon transfère 8,2 milliards de livres sterling de revenus britanniques au Luxembourg, selon un rapport

    Amazon a transféré quelque 8,2 milliards de livres sterling de revenus britanniques vers le paradis fiscal européen du Luxembourg, selon un nouveau rapport, alors que le géant du commerce électronique repousse les appels à une enquête fiscale.

    Le poids lourd de la vente au détail a déclaré 13,7 milliards de livres sterling de revenus au Royaume-Uni en 2019, cependant, les dossiers de ses sociétés basées au Royaume-Uni ont indiqué qu’il n’avait déclaré que 5,5 milliards de livres sterling de ventes.

    Le rapport, commandé par le syndicat Unite et soutenu par la députée travailliste et membre du comité du Trésor Emma Hardy, a révélé qu’Amazon avait généré 57 milliards d’euros de revenus basés au Luxembourg en 2019.

    Et avec la population du Luxembourg un peu moins de 614 000 – les revenus engrangés par le petit pays signifieraient qu’Amazon aurait vendu en moyenne pour 92 000 € de biens et services à chaque résident.

    Le rapport, dirigé par l’ancien expert fiscal de Deloitte, Vivek Kotecha, a fait valoir qu’Amazon avait obtenu une longueur d’avance en transférant légalement ses bénéfices vers des pays bénéficiant de conditions fiscales plus favorables.

    Amazon a rejeté les allégations, affirmant que les calculs sont « extrêmement inexacts et n’incluent pas l’essentiel de notre activité ».

    « Nos revenus de vente au détail au Royaume-Uni et d’AWS [Amazon Web Services] sont enregistrés ici au Royaume-Uni et rapportés directement au HMRC. Notre contribution fiscale totale au Royaume-Uni était de 1,1 milliard de livres sterling en 2019 : 293 millions de livres sterling d’impôts directs et 854 millions de livres sterling d’impôts indirects. »

    Les chercheurs du syndicat ont calculé que l’entreprise avait payé un maximum de 84 millions de livres sterling d’impôts sur ses bénéfices – sur la base des déclarations publiques d’Amazon sur Companies House, quelque 46 millions de livres sterling de moins que ce qui aurait été prévu.

    Cependant, un porte-parole de la société a déclaré que tous les comptes d’Amazon ne sont pas disponibles sur Companies House.

    Ventes au Royaume-Uni, entreprises luxembourgeoises
    Les ventes au Royaume-Uni via les succursales locales des sociétés luxembourgeoises seront finalement attribuées aux sociétés mères basées au Luxembourg.

    Lorsqu’un acheteur britannique achète un produit sur le site Web britannique d’Amazon, il est facturé par une division britannique d’une société enregistrée au Luxembourg appelée Amazon EU Sarl.

    Amazon EU Sarl a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 32,2 milliards d’euros en 2019, soit une moyenne de 7,5 millions d’euros pour chaque employé sur ses 4 302 effectifs.

    Au Royaume-Uni, les trois principaux holdings d’Amazon ont déclaré une moyenne de 207 000 € de revenus par employé, ce qui suggère que les employés d’Amazon au Luxembourg sont 36 fois plus productifs que leurs homologues britanniques.

    « Ce rapport est vraiment inquiétant. Il ne peut pas être juste qu’Amazon ne prenne que deux jours pour payer sa facture d’impôts, contre 150 jours pour le contribuable britannique moyen », a déclaré Emma Hardy.

    Hardy a ajouté qu’elle soutenait les appels à une enquête publique sur la taxe d’Amazon pour « voir comment nous pouvons rendre les choses plus justes et plus transparentes ».

    Source : Traduction google de https://www.cityam.com/amazon-transfers-8-2bn-of-uk-revenue-to-luxembourg-report-says

    #fraude #fraude_fiscale #vol #amazon #escroquerie #multinationale #bigdata #bénéfices

  • Les hockeyeuses en lice aux Mondiaux à Calgary doivent porter un bracelet électronique qui permet de contrôler leurs mouvements. La raison : le covid, évidemment. Cyrill Pasche
    Munies d’un bracelet, les filles sont surveillées en permanence
    https://www.tdg.ch/munies-dun-bracelet-les-filles-sont-surveillees-en-permanence-636103799305

    Muni d’un bracelet permettant le traçage, les hockeyeuses sont surveillées 24 heures sur 24 aux Mondiaux.

    « Au début, on a juste envie de prendre une paire de ciseaux et de s’en débarrasser », explique l’internationale helvétique Sarah Forster. C’est que toutes les hockeyeuses – ainsi que les membres des staffs des différentes équipes nationales et les arbitres – doivent porter 24 heures sur 24 un bracelet permettant de contrôler leurs mouvements et différents déplacements. Et ce durant toute la durée de la compétition.


    Des bracelets qui ont deux fonctions : localiser tout ce petit monde via une application et s’assurer que personne ne quitte la « bulle » et s’évapore dans la « nature ». La « bulle » ? L’hôtel (quarantaine de cinq jours à l’arrivée au Canada) et la patinoire. L’autre fonction de ces bracelets munis de capteurs est de vérifier que toutes les personnes impliquées dans ce championnat du monde respectent en permanence une distanciation de deux mètres.

    Même pendant les matches
    Alors qu’elle va entamer son quatrième et avant-dernier jour de quarantaine isolée dans une chambre d’hôtel à Calgary, la Jurassienne s’habitue gentiment à ce bracelet imposé par les organisateurs du tournoi (lire l’encadré). « Au bout d’un moment, on ne le remarque plus vraiment, on l’oublie un peu. C’est un peu comme si on portait une montre, en fait. »

    Muni de capteurs, ce bracelet permet de contrôler les déplacements des joueuses et d’éventuelles infractions au règlement.
    Les participantes aux Mondiaux – qui sont d’ailleurs testées tous les deux jours – devront même porter leur bracelet durant les entraînements et les matches ! Une information que confirme le président de l’IIHF, René Fasel. « Pour les matches, les filles seront équipées d’un autre bracelet muni d’un velcro, plus souple et plus confortable pour la pratique du hockey sur glace ».

    Pour organiser cette compétition mondiale qui a déjà été annulée à deux reprises (en 2020 après l’apparition du coronavirus à l’échelle planétaire, puis à la dernière minute en mai 2021), l’IIHF et les organisateurs canadiens ont imposé des règles bien plus strictes que lors du Mondial des hommes en Lettonie au printemps, qui eux ne devaient par exemple pas porter de bracelets… « Nous devons aussi prendre tous nos repas en étant divisées en deux groupes », fait remarquer Sarah Forster. Pas terrible pour la vie d’équipe.

    #Canada #Femmes #discrimination #sport #surveillance #bracelet_électronique Les #cinglés de la #surveillance sont au pouvoir, #algorithme #bigdata #géolocalisation #reconnaissance #police #covid-19

  • Plus de 56 milliards de bénéfices : Apple, Google et Microsoft avalent le monde Anouch Seydtaghia

    Les résultats publiés dans la nuit de mardi à mercredi par les géants de la tech confirme l’extension de leur empire. Apple, Google et Microsoft bénéficient tant de la pandémie que de son atténuation. Rien ne semble en mesure de les freiner.

    Les chiffres étaient attendus en hausse. En réalité, ils ont atteint des sommets. Chacun dans son domaine, Apple, Google et Microsoft ont battu des records lors du dernier trimestre. Publiés dans la nuit de mardi à mercredi, leurs résultats montrent que les tendances esquissées ces derniers mois se confirment. Ces géants de la tech ont été les grands vainqueurs de la pandémie. Et la fin de la crise sanitaire qui se dessine leur profitera davantage encore. Et rien, de la pénurie de puces informatiques aux tentatives de régulation, ne semble sérieusement capable de contrecarrer l’expansion de ces multinationales à moyen terme.

    Bien sûr, Google, Apple et Microsoft ont chacun leurs spécificités et sont actifs dans des marchés parallèles. Mais des traits communs les réunissent. Le fait que des milliards de Terriens aient passé, ces derniers mois, un temps accru devant leurs écrans – téléphones ou ordinateurs – leur a directement bénéficié. La demande pour les services en ligne a explosé. Et aujourd’hui, les géants du numérique profitent de la reprise, de l’accroissement de la consommation et des voyages rendus à nouveau possible. C’est ainsi que Apple (21,7 milliards de dollars), Google (18,5 milliards) et Microsoft (16,5 milliards) ont cumulé plus de 56 milliards de bénéfices en trois mois. Ces sociétés, dont la valeur totale excède les 6000 milliards de dollars en bourse, ont chacune battu un record. . . . . .

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/plus-56-milliards-benefices-apple-google-microsoft-avalent-monde

    #bénéfices #économie #publicité #fiscalité #capitalisme #finance #actionnaires #dividendes #multinationales #gafam #Apple #Google #Microsoft

  • Des dizaines de voitures d’Apple filmeront la Suisse Anouch Seydtaghia
     
    Dès le 21 juillet, Apple fera circuler pour la première fois des dizaines de voitures équipées de caméras sur les routes helvétiques. Son objectif : améliorer son service Maps. Coïncidence, les voitures de Google filmeront en même temps la Suisse.


    Equipées de caméras à 360 degrés, les voiture d’Apple croiseront sur les routes suisses celles de... Google dès la semaine prochaine. — © Joaquin Corbalan - stock.adobe.com

    Dès le 21 juillet, plusieurs dizaines de voitures d’Apple circuleront sur les routes suisses. Leur objectif sera de filmer et photographier des milliers de kilomètres de routes, ainsi que leurs alentours. Plus de dix ans après Google, son rival californien veut lui aussi enregistrer avec précision l’espace public helvétique grâce à des véhicules truffés de capteurs. Avec, en arrière-plan, plusieurs objectifs commerciaux.
    . . . . . . . .
    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/dizaines-voitures-dapple-filmeront-suisse
    #vie_privée #surveillance #apple #facebook #google #données #internet #algorithme #bigdata #données_personnelles #profiling
    #vie_privée_-_données_personnelles

  • Les rabais fiscaux d’Amazon au Grand-​​Duché validés
    La justice européenne a validé les rabais fiscaux obtenus par la multinationale au Luxembourg, désavouant la Commission européenne.

    La justice européenne a validé mercredi les rabais fiscaux obtenus par Amazon au Luxembourg, désavouant la Commission européenne qui y voyait des aides d’État illégales pour un montant de 250 millions d’euros dont elle avait exigé le remboursement. En revanche, dans une autre affaire, le tribunal de l’UE a donné tort au Luxembourg et à l’énergéticien Engie dont les montages financiers douteux ont bien constitué un avantage indu.

    « Le Luxembourg se félicite de l’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union européenne (...), qui confirme que le traitement fiscal du contribuable en question suivant les règles fiscales applicables à l’époque n’est pas constitutif d’une aide d’État », a réagi le gouvernement dans un communiqué.

    La suite : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/dossier/ecolux/news/story/les-rabais-fiscaux-d-amazon-au-grand-duche-valides-19666240

    #amazon #travail #domination_finaciére #bigdata #gafam #bénéfices #luxembourg #paradis_fiscaux #paradis_fiscal #évasion_fiscale #ue #union_européenne #luxleaks #économie #fiscalité #economie #impôts #MDR_justice_européenne

  • Jennifer Bates : « Nous sommes les milliardaires d’Amazon » Jonathan Lefèvre

    « Dès le troisième jour, je souffrais, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à souffrir. » Arrivée en mai dernier à l’entrepôt de Bessemer (Alabama), Jennifer Bates décide quelques semaines plus tard de tenter l’inimaginable : créer un syndicat chez Amazon. Portrait.


    Jennifer Bates, une ouvrière qui a fait bouger le président des États-Unis. (Photo AFP)

    En commençant à travailler chez Amazon, l’ancienne ouvrière de l’automobile pensait avoir trouvé un « bon job » : 15 dollars de l’heure, une assurance-maladie. Mais elle déchante vite. « Ce n’est pas seulement physique. C’est une tension mentale. » Jennifer Bates parle du contrôle du temps – « time off task » – en vigueur chez Amazon : chaque seconde où le travailleur ne fait pas la tâche qui lui est assignée est comptée. Si ce quota est dépassé, les travailleurs sont pénalisés (jusqu’au licenciement). Problème : c’est totalement arbitraire car les travailleurs ne connaissent pas leur quota. Pour Jennifer et ses collègues, aller aux toilettes devient donc un dilemme : si on n’arrive pas à se retenir jusqu’à sa pause, aller aux WC pendant son shift compte dans son « time off task ».

    Un jour a eu lieu un contrôle aléatoire pour vérifier si les travailleurs ne volent pas de marchandises. « J’ai dû enlever ma veste, passer au scanner, enlever mes chaussures. Alors j’ai demandé si ce temps passé au contrôle, j’allais le récupérer pour mon temps de pause. L’agent de sécurité a dit non. J’étais furieuse. » C’est le déclic : après une discussion avec des collègues, des travailleuses et travailleurs d’Amazon font appel au syndicat. Dans le plus grand secret. Car Amazon déteste les organisations de travailleurs.

    L’ouvrière qui fait bouger le président des États-Unis
    Elle et ses collègues forcent la tenue d’un referendum sur le droit à créer son syndicat dans l’entrepôt de Bessemer. Ils reçoivent le soutien d’élus de gauche (comme Bernie Sanders qui invitera Jennifer à un débat au Sénat), de stars d’Hollywood, de joueurs de football américain et même de... Joe Biden. Le président, poussé dans le dos par l’énorme mouvement de soutien, est obligé de se prononcer en faveur de la syndicalisation. Pour le journaliste du New York Times Michael Corkery, c’est historique : « Les historiens du travail n’avaient jamais vu un président en exercice faire une déclaration aussi forte en faveur de la syndicalisation. »

    Le vote qui pouvait permettre, pour la première fois de l’histoire d’Amazon aux USA, à un syndicat de s’implanter sur un de ses sites a été remporté par la direction. Grâce à des consultants « anti-syndicat » payés 3 000 dollars la journée, de harcèlement, et de pratiques sans doute illégales.

    Amazon gagne un vote, mais perd l’opinion
    La lutte de Jennifer Bates et ses collègues a mis en lumière les conditions de travail chez Amazon et surtout la violence que la direction utilise pour empêcher un vote favorable au syndicat. Comme une onde de choc, plus de 1 000 salariés d’Amazon ont contacté le syndicat pour mener le combat sur leur lieu de travail. Soit exactement ce que la direction voulait éviter.

    Comme l’explique celle qui a commencé à travailler à 16 ans dans un fast-food : « Nous ne sommes pas des robots conçus uniquement pour travailler. Nous travaillons pour vivre. Nous méritons de vivre, de rire, d’aimer et d’avoir une vie pleine et saine. Nous, les travailleurs, gagnons des milliards pour Amazon. Je dis souvent : “Nous sommes les milliardaires, mais nous n’avons pas le droit de dépenser un seul centime de cette fortune.” »

    Avant de passer du temps avec ses sept petits-enfants, Jennifer Bates entend bien poursuivre la lutte. Finalement, tout est une question de temps...

    Source : https://www.solidaire.org/articles/jennifer-bates-nous-sommes-les-milliardaires-d-amazon
     #ouvrière #amazon #wc #toilettes #algorithme #surveillance #travail #domination #santé #bigdata #gafam #bénéfices #gigeconomy #femmes #sexisme #féminisme #travail #violence #inégalités #exploitation #travail #capitalisme #surveillance #économie #esclavage #exploitation #Syndicat #vie

  • A Lille, des locataires essuient les plâtres d’un bailleur public 100 % Internet Nicolas Lee - mediacites

    La révolution numérique vire parfois au cauchemar. Dans un immeuble neuf mais truffé de défauts, des locataires de CDC Habitat sont confrontés à un service client entièrement dématérialisé capable de rester plusieurs semaines aux abonnés absents.

    Moisissures sur les murs, dégâts des eaux, prises électriques défectueuses, système de ventilation inopérant… le bâtiment B du 291 boulevard Victor Hugo à Lille a beau être flambant neuf, les problèmes n’ont cessé de s’accumuler depuis son inauguration en décembre 2020. « On ne pensait pas avoir autant de soucis », souffle Fostine, jeune salariée en communication arrivée avec son compagnon parmi les premiers locataires.


    Depuis le boulevard Victor Hugo à Lille, le bâtiment flambant neuf de CDC Habitat. Photo : Nicolas Lee

    Sur les 32 logements de l’immeuble, au moins 10 occupants rapportent des imperfections et des défaillances dans leur foyer. Ce n’est pas la seule galère qu’ils partagent. Tous sont confrontés au même dialogue impossible avec leur bailleur : la Caisse des Dépôts et Consignations Habitat (CDC Habitat). Et à l’obligation de passer par un service client 100 % web.

    « Sans faille côté client »
    
Cela fait maintenant trois ans, en 2017, que l’entreprise publique, plus gros bailleur de France, a pris le tournant de la dématérialisation totale de ses relations avec les locataires. Une décision qui concerne quelque 500 000 logements.« Sans faille côté client », assure Tristant d’Inguimbert, le directeur délégué du service client. De l’entretien qui évalue l’éligibilité à la location jusqu’à la signature du bail sur une tablette numérique, en passant par la communication avec le bailleur après l’emménagement : tout se passe par internet.

    Fostine a trouvé la procédure de location dématérialisée plutôt efficace : « Là-dessus, j’ai rien à redire », reconnaît-elle. Mais les ennuis commencent lorsqu’elle remarque une fuite d’eau importante dans la salle de bain. La jeune locataire contacte alors le bailleur sur l’application « CDC Habitat et moi ». Quelques jours sont nécessaires . . .

    La suite payante : https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/04/30/a-lille-des-locataires-essuient-les-platres-dun-bailleur-public-100-inter

     #ia #algorithme #révolution_numérique #intelligence_artificielle #technologisme #bigdata #bêtise #CDC_Habitat #cauchemar #immobilier #dématérialisation #sevice_client #locataire #logement #internet #Lille #PS

  • La crise sanitaire n’a pas eu lieu 2/2
    https://www.pardem.org/la-crise-sanitaire-na-pas-eu-lieu-22

    https://www.youtube.com/watch?v=KNV19wz3GXg

    Tout est sujet à caution dans le récit officiel et médiatique de la crise « sanitaire ». Les choix du gouvernement d’interdire aux médecins de ville de prescrire et donc de traiter les malades, de tout miser sur de nouvelles molécules plutôt que de chercher un remède parmi les molécules connues, de confiner pour ne pas « saturer » les hôpitaux publics dont les gouvernements successifs ont réduit les capacités d’accueil et de soin depuis des décennies, de favoriser et de pré-acheter des vaccins vis-à-vis desquels la communauté scientifique est très divisée mais qui rapportent gros aux grands groupes pharmaceutiques démontrent le mépris du pouvoir envers le service public et la santé publique.
    Les interdits imposés (confinement, couvre-feu, fermetures administratives, attestations de déplacement, application de traçage « TousAntiCovid ») montrent que le souci du gouvernement Macron et de l’Union européenne n’est pas la santé publique mais bien de museler la population, favoriser l’accroissement des profits des multinationales, la paupérisation des services publics pour mieux les décrédibiliser et les privatiser.

    #covid-19 #coronavirus #santé #santé_publique #france #confinement #bigdata #sante abandon de #soins #hôpital #demondialisation #Sécurité_Sociale #destruction #protection #Démocratie

    • Les différents facteurs démographiques pesant sur la « surmortalité » imputée à la Covid.

      Alors évidemment c’est complexe et nécessite de l’attention mais c’est cependant éclairant. Car ne l’oublions pas le gouvernement fait dire aux chiffres ce qui l’arrange tandis que les éléments de l’Insee et ceux d’autres pays de l’Union européenne ne mettent pas en avant les mêmes causes. Cette vidéo ne conteste pas la réalité du virus mais le discours pseudo scientifique délivré pour conforter les décisions politiques de Macron et les conséquences qu’elles engendrent pour chacun, pour la nation et pour les libertés publiques.

      https://www.youtube.com/watch?v=_ijmxx0Rd-E

      #conseil_scientifique

  • Intelligence artificielle : l’Europe face aux apprentis sorciers
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/intelligence-artificielle-leurope-face-aux-apprentis-sorciers-6865602.php

    Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer, la Commission européenne vient de présenter son projet pour réguler les technologies numériques dans “le respect de l’humain”. Mais cette volonté d’encadrement est-elle tenable face aux appétits des géants chinois et américains ?

    Évoquant l’équilibre, Julien Gracq disait qu’« il suffit d’un souffle pour tout faire bouger ». Dans le rôle du funambule, la Commission européenne vient de publier son projet de règlement sur l’intelligence artificielle (IA). Alors que celle-ci s’insinue partout, charriant son lot de promesses – parfois intenables – et de prophéties autoréalisatrices, l’Europe prend l’initiative, selon la commissaire Margrethe Vestager, d’« élaborer de nouvelles normes qui garantiront une IA sûre, tournée vers le progrès et centrée sur l’humain ». Privilégiant une approche fondée sur le risque, Bruxelles cherche une ligne de crête qui permettrait d’encadrer ce nouvel eldorado sans l’interdire, de respecter les libertés sans hypothéquer l’innovation. Mission impossible ?

    Le sandwich sino-américain

    Trois ans après l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD), régulièrement salué comme une avancée dans le champ du respect de la vie privée, l’Europe veut remettre le couvert et se positionner comme le champion de la régulation technologique. Le couloir de nage est néanmoins étroit : coincée entre un modèle américain prédateur des données personnelles et un paradigme chinois fondé sur le contrôle social dopé aux algorithmes, l’Union européenne connaît une impuissance relative. Pas facile d’être un gendarme en 2 CV quand les go fast roulent en Maserati.

    Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur, a beau répéter que « l’UE doit organiser l’univers numérique pour les vingt prochaines années », en matière d’intelligence artificielle, le futur s’écrit pour l’heure à Shenzhen ou en Californie plutôt qu’à Bruxelles. Il suffit par exemple de jeter un œil curieux sur une présentation déclassifiée de la Commission de sécurité nationale sur l’intelligence artificielle (NSCAI), qui conseille le Congrès et oriente la politique technologique des États-Unis. L’organe, présidé par Eric Schmidt, ancien patron de Google, y déplore l’avance du rival chinois dans des domaines aussi variés que « les véhicules autonomes, les villes intelligentes, les services de transport ou les échanges dématérialisés ». Et affirme sans détours dans une diapositive : « La surveillance est le meilleur client pour l’intelligence artificielle. »

    De quoi mettre à mal les bonnes volontés européennes, pourtant bien réelles. Si la Chine – qui vise une économie de l’IA valorisée à 150 milliards de dollars d’ici à 2030 – n’est pas nommée dans le document de la Commission, son fameux « crédit social », au nom duquel chaque individu se voit attribuer une note modulée en fonction de ses actions quotidiennes, est agité comme un repoussoir absolu : l’Europe suggère ainsi d’interdire ces outils, qui portent « un préjudice systémique à certains individus ou groupes de personnes ».

    Exceptions sécuritaires…

    Autre point saillant : l’identification en temps réel dans l’espace public, qui serait également proscrite. La recommandation a de quoi surprendre quand on sait qu’en janvier 2020 l’Union européenne a renoncé à un moratoire de cinq ans sur la reconnaissance faciale. Mais le diable se niche dans les détails : primo, la biométrie intrusive resterait possible a posteriori ; deuxio, le texte prévoit plusieurs exceptions qui permettraient aux autorités de recourir à ces technologies. Si une première version du texte (ayant fuité la semaine dernière) se contentait d’une grossière dérogation sécuritaire, le projet final réduit les cas d’usage à trois situations : la recherche de victimes et d’enfants disparus, la prévention d’actes terroristes imminents et la localisation de personnes recherchées par la police pour des crimes punis d’au moins trois ans de prison.

    Le projet de règlement mentionne également les intelligences artificielles utilisées aux limites de l’espace communautaire, susceptibles d’« affecter des personnes en situation vulnérable ». Ces outils seraient considérés comme « à risque » et donc assujettis à des contrôles particuliers, sans pour autant être bannis. Ce n’est pas neutre : sous l’égide de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières, l’Europe mobilise drones, caméras thermiques et autres détecteurs de fréquence cardiaque pour refouler – illégalement – les migrants. Or, comme le rappelait le collectif Border Violence Monitoring Network dans un rapport récent, ces technologies répressives contribuent à les déshumaniser, légitimant les violences commises à leur encontre par la police.

    … et péril pseudoscientifique

    Plus surprenant, le projet de règlement reste particulièrement flou au sujet des « systèmes de catégorisation biométriques », autorisant et mettant sur le même plan des IA capables de classer les individus en fonction de leur couleur de cheveux et d’autres qui prétendent les ordonner suivant leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle. Inacceptable pour une quarantaine d’eurodéputés. Dans un courrier adressé à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ils réclament l’interdiction pure et simple de telles pratiques, « qui réduisent la complexité de l’existence humaine à une série de cases binaires, risquant de perpétuer de nombreuses formes de discrimination ». Le péril n’est pas seulement théorique : il y a quelques mois, un chercheur américain, déjà à l’origine d’un « gaydar » dopé à l’intelligence artificielle, publiait un article scientifique dans la revue Nature, affirmant qu’on peut inférer les opinions politiques d’un individu grâce à la reconnaissance faciale.

    En l’état, cet angle mort du texte européen pourrait contribuer à ressusciter les pseudosciences racistes du XIXe siècle, au premier rang desquelles la physiognomonie, qui prétend examiner le langage animal du corps et déduire la personnalité d’un individu sur la foi des traits de son visage. Largement utilisée par les eugénistes pour soutenir leurs thèses, cette discipline dangereuse revit aujourd’hui sur un marché émergent de la détection des émotions, boosté par la pandémie. La physiognomonie est par exemple à l’origine de la start-up Clearview AI, l’épouvantail de la reconnaissance faciale, aujourd’hui poursuivie aux États-Unis pour avoir illégalement bâti une base de données de 3 milliards de visages. Appelant récemment à une régulation drastique de l’identification des affects, la chercheuse australienne Kate Crawford évoquait la nécessité de résister à « la pulsion phrénologique », un autre charlatanisme selon lequel nos caractères dépendent de la forme de notre crâne : « Nous devons rejeter la mythologie selon laquelle nos états d’âme sont un jeu de données qu’on pourrait extraire de nos visages. » Le pays moteur dans ce secteur infréquentable ? La Chine.

    #Frontex #algorithme #CCTV #drone #biométrie #migration #température #données #facial #législation #reconnaissance #vidéo-surveillance #BigData #surveillance (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Quand la grande distribution fait de l’or avec vos données
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/quand-la-grande-distribution-fait-de-l-or-avec-vos-donnees_21480

    Avec l’explosion du e-commerce et des programmes fidélités, les enseignes de la grande distribution disposent d’une masse de données sur leurs clients qu’elles pourraient monétiser. « Etes-vous intéressé par notre carte de fidélité ? » Qui n’a jamais entendu cette banale phrase lancée par l’hôtesse ou l’hôte de caisse au moment de régler ses achats ? Le fonctionnement est simple : plus le client consomme, plus il bénéficie de promotions. L’enseigne peut ainsi avoir connaissance des produits consommés par (...)

    #Monoprix #Tesco #Walmart #Amazon #CDiscount #BigData #consommation #marketing (...)

    ##publicité

  • Microsoft to Buy Artificial Intelligence Provider for $16 Billion
    https://www.nytimes.com/2021/04/12/business/microsoft-nuance-artificial-intelligence.html

    By acquiring a provider of artificial-intelligence software, the tech giant is hoping to bolster its offerings for the fast-growing field of medical computing.

    Microsoft said on Monday that it would buy Nuance Communications, a provider of artificial-intelligence and speech-recognition software, for about $16 billion, as it pushes to expand its health care technology services.

    In acquiring Nuance, whose products include the transcription tool Dragon, Microsoft is hoping to bolster its offerings for the fast-growing field of medical computing. Nuance has an established set of customers as well as a wide array of speech and text data related to health care, which is often a vital part of building new systems.

    Microsoft and Nuance have been working together since 2019, but the acquisition signals that Microsoft has bigger ambitions for Nuance’s technology. Microsoft has been making large investments in industry-specific cloud technology, including health care, finance and retail.

    Microsoft said the acquisition would double the size of the health care market where it competed, to almost $500 billion.

    The deal is Microsoft’s biggest takeover since its 2015 acquisition of LinkedIn for $26.2 billion.

    “Nuance provides the A.I. layer at the health care point of delivery and is a pioneer in the real-world application of enterprise A.I.,” Satya Nadella, Microsoft’s chief executive, said in a statement.

    When Microsoft buys a company, its executives typically believe they can do more with the technology than the company it is buying can, a model that fits the Nuance deal, said Brad Reback, an analyst at the investment bank Stifel. That Nuance has proved itself in health care, with its technical and complex vocabulary, means Microsoft could introduce other types of businesses.

    “Being able to solve that problem makes it that much easier to handle other industries’ terminology,” Mr. Reback said.

    Nuance’s tools are also used mostly in the United States, so selling to a global powerhouse like Microsoft will let the company much more quickly sell internationally. “We saw the opportunity to superscale how we change an industry,” Mark Benjamin, Nuance’s chief executive, said in an interview.

    Microsoft’s profitable business means it has money to spend. It ended 2020 with $132 billion in cash and has been looking for big deals to put that money to use. It announced a deal in September to spend $7.5 billion on ZeniMax Media, the parent company of gaming studios that make major titles like Doom and Quake.

    But other potential acquisitions have not always panned out. Last year, a blockbuster bid to buy TikTok, the viral social network, turned into a political soap opera and fell apart. Microsoft has also looked at buying Discord, a live chat community largely used by gamers, though the status of those talks is unclear.

    Under the terms of the deal, Microsoft will pay $56 a share in cash, up 23 percent from Nuance’s closing price on Friday — a total of about $16 billion. Including assumed debt, the transaction values Nuance at about $19.7 billion.

    Nuance was a pioneer in speech recognition. It led the market in the 1990s and 2000s and provided part of the underlying technology for Siri, the talking digital assistant that made its debut on the Apple iPhone in 2011. Licensing technology to Apple and other companies was a key part of its business.

    Li Deng, who helped lead speech recognition research at Microsoft for nearly two decades, said in an email interview that he urged his bosses to acquire Nuance in 1999 but that Microsoft balked, feeling the price was too high.

    Speech recognition underwent a sea change in 2010, when a team of researchers at a Microsoft research lab outside Seattle built a new kind of speech recognition system using a method called “deep learning.” This method — which was far more effective than earlier technologies — rapidly spread across the industry, with companies like Microsoft, Google and IBM rising to the fore.

    This is the technology that now allows Siri, the Google Assistant and other digital assistants to recognize spoken words with near-human-level accuracy. Companies like Microsoft and Google also sell the technology to other companies through what are called cloud computing services.

    After this shift, Nuance revamped its own business, offering speech recognition and other technologies for specific markets, most notably health care.

    During a conference call with investors, Mr. Benjamin, the Nuance chief executive, who will remain in the role after the acquisition, said that his company’s health care business had grown 37 percent over the past year and that he anticipated additional growth. Microsoft said Nuance technology was used by more than 55 percent of physicians and 75 percent of radiologists in the United States and in 77 percent of hospitals in the country.

    “The deal gives Microsoft access to half a million doctors and some of the largest hospitals around the world,” said Dan Ives, managing director of equity research with Wedbush Securities.

    #voix #reconnaissance #Discord #Microsoft #santé #algorithme #biométrie #BigData

    ##santé

  • How to poison the data that Big Tech uses to surveil you
    https://www.technologyreview.com/2021/03/05/1020376/resist-big-tech-surveillance-data

    Algorithms are meaningless without good data. The public can exploit that to demand change. Every day, your life leaves a trail of digital breadcrumbs that tech giants use to track you. You send an email, order some food, stream a show. They get back valuable packets of data to build up their understanding of your preferences. That data is fed into machine-learning algorithms to target you with ads and recommendations. Google cashes your data in for over $120 billion a year of ad revenue. (...)

    #Google #algorithme #activisme #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #BigData (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##microtargeting

    • Data Leverage: A Framework for Empowering the Public in its
      Relationship with Technology Companies

      https://arxiv.org/pdf/2012.09995.pdf

      Many powerful computing technologies rely on implicit and explicit data contributions from the public. This dependency suggests a potential source of leverage for the public in its relationship with technology companies: by reducing, stopping, redirecting, or otherwise manipulating data contributions, the public can reduce the effectiveness of many lucrative technologies. In this paper, we synthesize emerging research that seeks to better understand and help people action this data leverage. Drawing on prior work in areas including machine learning, human-computer interaction, and fairness and accountability in computing, we present a framework for
      understanding data leverage that highlights new opportunities to change technology company behavior related to privacy, economic inequality, content moderation and other areas of societal concern. Our framework also points towards ways that policymakers can bolster data leverage as a means of changing the balance of power between the public and tech companies.

  • Amazon, Cartésiam, Oxytronic... la guerre des assistants de maintenance prédictive aura-t-elle lieu ?
    https://www.industrie-techno.com/article/amazon-cartesiam-oxytronic-la-guerre-des-assistants-de-maintenance

    Avec Monitron et Amazon Lookout for Equipement, Amazon Web Services (AWS) se positionne sur le marché de la maintenance prédictive. Fort de son infrastructure de cloud computing, le géant du web prendra-t-il toute la place sur ce marché très concurrentiel, où grands groupes et start-ups cherchent à faire sortir leurs solutions du lot. Amazon Web Services (AWS) a lancé en fin d’année 2020 son assistant de maintenance prédictive Monitron, une solution clé en main pour surveiller les pannes avant (...)

    #Amazon #algorithme #spyware #BigData #prédiction #AmazonWebServices-AWS #CloudComputing

  • Le capitalisme de surveillance - Ép. 1/4 - À l’ère de la surveillance numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/a-lere-de-la-surveillance-numerique-14-le-capitalisme-de-surveillance

    Smartphone, Sites Web, Objets connectés, tous récoltent des données sur ma vie privée. Mais à qui et à quoi ces données servent-elles ? Et finalement cette surveillance numérique est-elle vraiment problématique ? En fouillant dans mon smartphone et dans mon ordinateur, je me suis aperçu que des pisteurs récoltent mes données personnelles en permanence. Derrière les grandes entreprises que l’on connait bien tel Google, Facebook ou Amazon, se cachent tout un écosystème obscur qui fait commerce de mes (...)

    #algorithme #données #BigData #DataBrokers #GAFAM #microtargeting #profiling #publicité

    ##publicité

    • Yep, la liste est longue. Est-ce qu’on a pas une responsabilité en tant que développeurs de poser toutes ces merdes. Je pense notamment à l’école 42 de Niel qui a bien décervelés les nouveaux et nouvelles développeuses qu’ils y forment au point que le mot liberté est devenu une posture capitaliste.

      Et toutes celleux qui acceptent de donner tes coordonnées aux banquiers ou aux flics parce qu’ils y croient encore. Juste hier, un banquier La poste qui insiste auprès d’un de mes clients pour avoir mes coordonnées, j’ai juste besoin de l’API et de la doc, pas qu’il remplisse son fichier !

      La liste des sites en décrépitude :
      https://seenthis.net/messages/665225

  • Platform Capitalism, Empire and Authoritarianism : Is There a Way Out ?
    https://www.cigionline.org/articles/platform-capitalism-empire-and-authoritarianism-there-way-out

    The world will face more widespread and intensified surveillance, but this time it could be framed as something for our own good, for the good of humanity. President Trump has left the building. In his final days, in one of the most symbolic moments of his short period in the White House, after his supporters had haphazardly stormed the Capitol Building on January 6, the inveterate (ab)user of social media was banned from, first, Facebook and then his favourite platform, Twitter. For the (...)

    #ByteDance #TikTok #Facebook #Twitter #WhatsApp #YouTube #manipulation #BigData #extrême-droite #publicité #SocialNetwork #surveillance #SidewalkLabs #Google #Alphabet #COVID-19 #santé (...)

    ##publicité ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Les applications, réelle menace pour la vie privée des utilisateurs ?
    https://www.zdnet.fr/actualites/les-applications-reelle-menace-pour-la-vie-privee-des-utilisateurs-39918465.ht

    Tribune : Le smartphone, avec toutes les données personnelles qu’il contient, est une cible de choix pour ceux qui sont à la recherche de ce type d’informations explique Fred Raynal de Quarkslab. Face aux intrusions de plus en plus nombreuses des applications, comment protéger les données personnelles des utilisateurs ? La collecte et l’exploitation des données hébergées sur nos smartphones est un sujet qui revient régulièrement à la une des journaux, comme avec Whatsapp et son prochain changement de (...)

    #WhatsApp #smartphone #SDK #géolocalisation #BigData #profiling #publicité

    ##publicité

  • Les nouveaux pouvoirs à l’ère de l’intelligence artificielle
    https://blogs.mediapart.fr/emmanuel-prados/blog/220221/les-nouveaux-pouvoirs-l-ere-de-l-intelligence-artificielle

    L’avènement de l’économie de la donnée bouleverse l’ensemble des paradigmes économiques et politiques. De nouvelles formes de pouvoir systémiques apparaissent, cristallisées autour des Big Tech (en particulier les GAFAM). Celles-ci viennent heurter les fonctions étatiques en termes de souveraineté, de gestion de l’espace public et d’exercice démocratique... L’avènement de l’économie de la donnée bouleverse l’ensemble des paradigmes économiques et politiques. De nouvelles formes de pouvoir systémiques (...)

    #éthique #domination #BigData #GAFAM

  • Amazon’s Data Dragnet
    https://www.techtransparencyproject.org/articles/amazons-data-dragnet

    Amazon is expanding into every corner of people’s lives with its growing list of products and services. That’s allowing it to collect far more data about its users than many people realize. Facebook, Google, and Twitter have faced hard questions about the data they collect on their users and what they do with that information. Often lost in this justifiable alarm over online privacy, however, is a platform that knows a staggering amount about its customers’ home lives, spending habits, and (...)

    #WholeFoods #Amazon #Ring #AmazonWebServices-AWS #AmazonsPrime #algorithme #Alexa #cookies #domotique #Echo #InternetOfThings #Kindle #famille #géolocalisation #domination #données #émotions #BigData #CloudComputing #domicile #écoutes #finance (...)

    ##surveillance ##publicité ##voisinage ##voix ##consommation

  • How Oracle Sells Repression in China
    https://theintercept.com/2021/02/18/oracle-china-police-surveillance

    In its bid for TikTok, Oracle was supposed to prevent data from being passed to Chinese police. Instead, it’s been marketing its own software for their surveillance work. Police in China’s Liaoning province were sitting on mounds of data collected through invasive means : financial records, travel information, vehicle registrations, social media, and surveillance camera footage. To make sense of it all, they needed sophisticated analytic software. Enter American business computing giant (...)

    #Oracle #TikTok #BigData #Walmart #surveillance #HumanRightsWatch #géolocalisation #prédiction #écoutes #Microsoft #Palantir #Amazon #IBM #Predpol #DataBrokers #Huawei (...)

    ##ZTE

  • The A.I. Industry Is Exploiting Gig Workers Around the World — Sometimes for Just $8 a Day
    https://onezero.medium.com/the-a-i-industry-is-exploiting-gig-workers-around-the-world-sometime

    A new paper sheds light on the industry’s troubling relationship with the global gig economy Modern artificial intelligence relies on algorithms processing millions of examples or images or text. A picture of a bird in an A.I. dataset would be manually tagged “bird” so that the algorithm associated aspects of that image with the category “bird.” The process of tagging this data, by hand, scaled to the millions, is time-consuming and mind-numbingly monotonous. Much of this work is done outside (...)

    #AmazonMechanicalTurk #Amazon #algorithme #BigData #GigEconomy #travail