• Epic says it’s ‘open’ to blockchain games after Steam bans them - The Verge
    https://www.theverge.com/2021/10/15/22729050/epic-game-store-open-to-blockchain-cryptocurrency-nft-games

    Epic tells The Verge that it’s “open to games that support cryptocurrency or blockchain-based assets” on its game store, unlike its competitor Valve which has banned games that feature blockchain technology or NFTs from Steam. When we asked about allowing games that featured NFTs, Epic told us there’d be some limitations, but that it’s willing to work with “early developers” in the “new field.”

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #blockchain #epic_games #epic_games_store #steam #valve #tim_sweeny #cryptomonnaies #nft #innovation #finance #apple

  • Epic Games store to « welcome » games that use blockchain tech
    https://www.gamedeveloper.com/business/epic-games-store-to-welcome-games-that-use-blockchain-tech

    Epic Games CEO Tim Sweeney has announced that Epic Games will “welcome” games that use blockchain technology on the Epic Games Store. This follows Valve’s quiet decision that took effect earlier this morning to remove games that make use of blockchain-generated cryptocurrency.

    Le P-DG d’Epic Games annonce prudemment l’autorisation a priori de jeux à base de chaînes de blocs au sein de sa boutique Epic Store.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #epic_games #epic_games_store #valve #steam #tim_sweeney #blockchain #édition #nft #cryptomonnaies

  • Les mineurs de bitcoin produisent autant de déchets électroniques que les Pays-Bas, selon une étude
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-mineurs-de-bitcoin-produisent-autant-de-dechets-electroniques-que-le

    L’industrie des mineurs de bitcoin, qui permet la validation des transactions et la création de la cryptomonnaie, a produit 30.700 tonnes de déchets électroniques sur un an en mai, soit autant qu’un pays comme les Pays-Bas, estime une étude.

     » Le cycle de vie des machines (utilisées par les mineurs) est de 1,3 an, c’est extrêmement court par rapport à n’importe quoi d’autre, y compris les iPhones" dont le rythme de remplacement est régulièrement critiqué, explique l’un de ses auteurs, Alex de Vries.

    Pour faire fonctionner le réseau décentralisé du bitcoin, des processeurs valident des transactions et prouvent leur participation à l’exercice en cherchant à deviner le résultat d’équations complexes.

    Ils reçoivent en échange de nouveaux bitcoins, un processus appelé "minage", qui incite les participants à utiliser des microprocesseurs ultra-spécialisés et toujours plus puissants, les machines plus anciennes devenant rapidement obsolètes.

    Utilisation intensive de l’électricité
    Et plus les prix grimpent, plus ce cycle s’accélère : "Au plus haut des prix début 2021, (les déchets émis) pourraient atteindre 64.400 tonnes, ce qui montre la dynamique en place si les prix du bitcoin montent encore", selon l’étude publiée dans le journal scientifique Elsevier, par Alex de Vries, économiste employé de la banque centrale néerlandaise, et Christian Stoll, chercheur au MIT.

    Cela ne représente toutefois qu’une fraction de la production mondiale de déchets numériques (53,6 millions de tonnes en 2020, selon le rapport annuel du moniteur mondial des "e-déchets").

    L’activité des mineurs de bitcoin avait déjà été critiquée pour son utilisation intensive d’électricité.

    Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime que la consommation annuelle du bitcoin pourrait atteindre 98 TWh (térawatt-heure), soit 0,4% de la production électrique mondiale, ou un peu plus que la consommation des Philippines.

    Les avis divergent
    Pour les amateurs de la cryptomonnaie, cette énergie dépensée assure la sécurité du réseau.

    Mais elle inquiète également certains adeptes, de plus en plus nombreux alors que le prix du bitcoin a grimpé de plus de 330% sur un an - la première cryptomonnaie s’échangeait pour 47.410,09 dollars vendredi.

     #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #finance #cryptomonnaie #crypto-monnaie #internet #bitcoins #banque #innovation_disruptive #déchets #pollution #environnement #écologie #plastique #pollutions_ #it_has_begun #eau

  • Fraude aux cryptomonnaies : le gendarme boursier américain poursuit BitConnect
    https://www.letemps.ch/economie/fraude-aux-cryptomonnaies-gendarme-boursier-americain-poursuit-bitconnect

    Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, a engagé des poursuites contre une société de prêts en ligne en cryptomonnaies, et ses dirigeants, accusés d’avoir escroqué 2 milliards de dollars (1,69 milliards d’euros) d’investissements.

    La plateforme BitConnect et son fondateur Satish Kumbhani proposaient d’investir des titres dans un programme de prêts qui devait rapporter gros, selon la plateforme. BitConnect était supposé utiliser son « logiciel-robot propriétaire de courtage volatil » pour faire fructifier ces fonds déposés, explique un communiqué de la SEC mercredi.

    Cependant, la SEC affirme qu’au lieu d’utiliser les fonds dans ces investissements et ces échanges, BitConnect et ses dirigeants les ont « siphonnés » pour leur propre bénéfice en les transférant en cryptomonnaies sur des portefeuilles numériques à leur nom et celui du promoteur de leur opération, Glenn Arcaro. Celui-ci était en charge d’attirer les clients sur son site web créé pour l’occasion, Future Money.

    Des accords à l’amiable signés
    La SEC les accuse d’avoir « volé des milliards de dollars à des particuliers du monde entier en exploitant leur intérêt dans les cryptomonnaies », a indiqué Lara Shalov Mehraban, directrice régionale de la SEC à New York.

    La plainte de la SEC accuse les défendeurs d’avoir violé les dispositions antifraude et d’enregistrement des valeurs mobilières imposées par la loi fédérale. Elle vise à obtenir la restitution des fonds confiés, des intérêts et des sanctions civiles.

    La SEC a déjà signé deux accords à l’amiable avec cinq des prévenus. Dans une action parallèle, le département de la Justice a indiqué que Glenn Arcaro avait plaidé coupable dans cette affaire.

    #cryptomonnaie #bitcoin #blockchain #libra #cryptomonnaies #monnaie #économie #crypto-monnaie #bigdata #finance #numérique #escroquerie #évaporation #BitConnect #dette

  • Un cambriolage record de cryptomonnaies chez Poly Network par des pirates informatiques
    Le vol, évalué à 600 millions de dollars par des experts, est le plus important jamais observé par le secteur. La société Poly Network a invité les hackers à « (leur) parler pour trouver une solution »

    #Poly_Network, une société spécialisée dans les transferts de #cryptomonnaies, a rapporté mardi un vol record, le plus gros jamais observé par le secteur, évalué à 600 millions de dollars (512 millions d’euros) par des experts.

    « Cher hacker (...) nous voulons entrer en communication avec vous et vous exhorter à rendre les actifs que vous avez piratés », a écrit l’entreprise Poly Network dans une lettre adressée aux pirates informatiques et publiée sur Twitter. « La somme d’argent que vous avez piratée est la plus grosse dans l’histoire de la finance décentralisée. Cet argent vient de dizaines de milliers de membres de la communauté crypto. »

    https://twitter.com/PolyNetwork2/status/1425123153009803267/photo/1

    En tout, le vol de #jetons d’#Ethereum, #BinanceChain et #OxPolygon représente quelque 600 millions de dollars, selon des calculs d’utilisateurs comme le chercheur en #cybersécurité et spécialiste de l’Ethereum #Mudit_Gupta.

    Sur Twitter, l’entreprise a publié les adresses utilisées par les hackers, et appelé les détenteurs de portefeuilles de cryptomonnaies à les « blacklister ».

    Les piratages, une tendance « alarmante »

    Les transferts de #bitcoins et autres #crypto-actifs reposent sur la technologie de la #blockchain, qui permet a priori de se passer d’intermédiaires comme les banques, les transactions se faisant directement d’utilisateur à utilisateur.

    « Les autorités de n’importe quel pays vont considérer vos méfaits comme un crime économique majeur et vous serez poursuivis. (...) Vous devriez nous parler pour trouver une solution », insiste Poly Network dans sa lettre.

    Fin avril, les vols de cryptomonnaies, piratages et fraudes avaient atteint 432 millions de dollars (368,7 millions d’euros) en tout, selon #CipherTrace. « Ce chiffre peut sembler petit comparé aux années passées, mais si on regarde plus en détail, on observe une tendance alarmante : les piratages dans la #finance_décentralisée représentent désormais plus de 60% du volume total des #piratages et #vols », constate le cabinet spécialisé.
    #monaie #argent

  • Les mines de #bitcoins contredisent les objectifs zéro carbone de la Chine
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210408-les-mines-de-bitcoins-contredisent-les-objectifs-z%C3%A9ro-carbone-de-l

    Le #numérique pollue, et si rien n’est fait la #monnaie digitale pourrait même faire dérailler les objectifs zéro carbone de Pékin. C’est en tous cas ce que dit une étude de l’Académie chinoise des sciences publiée par la revue Nature. La Chine abrite plus de 75% des mines de bitcoins dans le monde et ces dernières sont boulimiques en #électricité.

    Plus énergivores encore que les datas center, les mines chinoises de bitcoins qui alimentent 80% du commerce mondial de #cryptomonnaies devraient consommer 297 térawattheures d’électricité en 2024 ; c’est plus que ce qui a été utilisé par un pays comme l’Italie en 2016, selon cette étude de l’Académie des sciences de Chine, publiée en partenariat avec les universités de Surrey, Tsinghua et Cornell. Les résultats des chercheurs tombent mal, car ils vont à l’encontre de l’annonce du président chinois l’année dernière. Pékin s’est donné pour objectifs de parvenir à un pic d’émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et à la #neutralité_carbone à l’horizon 2060.

    #blockchain #yuan_numérique

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Deux mots sur les NFT
    https://www.bortzmeyer.org/nft.html

    Un peu de technique avec Stéphane Bortzmeyer

    Je suis la mode, tout le monde parle des NFT donc je m’y mets aussi. Comment ça marche et ça sert à quoi ?

    L’idée de base s’inspire de l’humoriste Alphonse Allais. Un de ses personnages a déposé un brevet pour « enlever au caoutchouc cette élasticité qui le fait impropre à tant d’usages. Au besoin, il le rend fragile comme du verre. ». Les données numériques ont la propriété de pouvoir être copiées à un coût très bas, diffusées largement (grâce à l’Internet) et sans priver le détenteur originel de ces données. Les NFT visent à supprimer cette propriété et à faire des données numériques uniques et non copiables. Pourquoi donc, à part pour rendre hommage à Alphonse Allais ? Parce que cette rareté artificiellement créée permet de mettre en place un marché d’objets uniques, donc chers.

    L’idée est que cela permettra des ventes d’objets numériques, ce qui intéresse particulièrement le marché de l’art. Ainsi, il y a deux jours, une vente d’une œuvre d’art (ou plutôt d’un NFT) a rapporté des millions d’euros. Mais l’idée est relativement ancienne, les premiers NFT populaires ayant été les CryptoKitties.

    Mais comment peut-on transformer un fichier numérique en un truc unique et non copiable ? Je vous le dis tout de suite, on ne peut pas. C’est en fait le NFT dont on peut « prouver » le propriétaire, pas l’œuvre d’art elle-même. Descendons un peu dans la technique. Fondamentalement, un NFT (Non-Fungible Token) est un certificat numérique, rassemblant un condensat cryptographique de l’œuvre d’art et une signature par une place de marché. Ce certificat est ensuite placé sur une chaîne de blocs (en général Ethereum) où un contrat automatique permettra de gérer les transactions sur ce certificat, et donc de déterminer de manière fiable le propriétaire. Sur cette idée de base, on peut ajouter diverses améliorations, comme le versement automatique d’un pourcentage des ventes successives au créateur de l’œuvre.

    On le voit, le NFT est une idée simple mais qui ne garantit pas grand’chose : si la place de marché est sérieuse, et que le contrat automatique est correct, le NFT garantit uniquement :

    Que la place de marché a certifié l’œuvre d’art,
    Qu’il n’y a à un moment donné, qu’un seul propriétaire (la traçabilité est le point fort des chaînes de blocs).

    C’est tout. Les places de marché peuvent générer n’importe quel NFT (il faut leur faire une confiance aveugle), le fichier original peut toujours être copié. Le cours d’un NFT, comme celui de toute monnaie ou bien, dépend uniquement de la valeur qu’on lui accorde. Comme l’argent, le NFT est « une illusion partagée ».

    Pour les technicien·ne·s, fabriquons un NFT pour voir. Je prends une image de chat. Elle n’est pas de moi mais cela n’est pas un problème. Calculons un condensat cryptographique avec SHA-256 :

    #NFT #Blockchain #Arnaque #Idéologie_propriétaire

  • What’s an NFT? And why are people suddenly spending millions on them? | CBC News
    https://www.cbc.ca/news/business/nft-analysis-explainer-1.5933536

    At first blush, Sheldon Corey’s Twitter avatar, shown above, isn’t the sort of thing you’d think is worth $20,000 US. But to the Montreal investor, it’s worth every penny — if not more.

    The image is part of a collection of digital files known as CryptoPunks, which were first created more than three years ago.

    Created by a computer algorithm by software developer Larva Labs, there are about 10,000 of them out there. They were given away almost for free when they were created, but over time they have come to be very valuable to a certain subculture of people because they are among the first examples of an emerging type of digital investment known as non-fungible tokens or NFTs.

    While the image itself can be easily duplicated, what gives Corey’s NFT its value is that its digital ownership is unimpeachable. Logged on a digital ledger known as a blockchain that can’t be forged, the ownership can be publicly verified by anyone who cares to look, and Corey is its undisputed owner in perpetuity, or at least until he decides to sell it.

    The buyer, Miami-based art collector Pablo Rodriguez-Fraile, sold that NFT this week for almost 100 times what he paid, setting what’s believed to be a new record for NFTs at $6.6 million US. To him, he was buying a valuable piece of art akin to any other works from the great masters of their day, worthy of hanging in any museum you could name.

    “You can go in the Louvre and take a picture of the Mona Lisa and you can have it there, but it doesn’t have any value because it doesn’t have the provenance or the history of the work,” he said this week. “The reality here is that this is very, very valuable because of who is behind it.”

    Much like conventional art, the beauty of digital art may be in the eye of the beholder, but to Fernandez the real value of NFTs is in how they can certify ownership.

    She says it’s not surprising that the artistic community has jumped on board, because the conventional business model for artists and art lovers has its own set of problems. She cites the example of a New York art gallery that came upon previously undiscovered works by Mark Rothko, Jackson Pollock and others, and sold them to dozens of investors for more than $80 million.

    “The ink was right, the paper was right, people that know Rothko vouched for it,” she said.

    Despite the way the gallery owner obtained them being “a bit shady” and the verification of their status “super opaque”, customers couldn’t wait to get their hands on rare gems from such revered artists.

    There was only one problem: they were all fake, forgeries by a talented Chinese artist. “All these millionaires, including the owner of [auction company] Sotheby’s, got scammed because in the art world, provenance is created by a consensus,” she said.

    “With NFTs there is no question, it’s either there or it’s not. Period.”

    Huge waste of energy

    While Fernandez is one of many excited by the potential, the rise of NFTs has its fair share of critics who say it is just as much of a waste of energy as bitcoin is. Most NFT transactions at the moment are happening on the ethereum blockchain, and at current rates, the typical ethereum transaction currently uses about 50 kilowatt hours worth of energy to verify and process. That’s enough to power the typical Canadian home for about two days.

    A group of artists who don’t like the rise of NFTs have created an online calculator that gives a rough tabulation of the carbon footprint of any given NFT transaction. One French artist was horrified to discover the sale of one of his digital works used more energy than his studio would use over two entire years.

    She says it’s easy to think some of the assets are trivial, but so are a lot of physical collectibles. People collect high-end watches such as Rolex and save them for decades. “All that has no value to anyone who’s not into the subculture, but to whoever is in the subculture it is hugely valuable,” she said.

    #NFT #Idéologie_propriétaire #Culture_numérique #Spéculation #Blockchain

  • Le patron de Twitter Jack Dorsey vend son tout premier tweet aux enchères et il vaut déjà 2,5M$
    https://www.businessinsider.fr/le-patron-de-twitter-jack-dorsey-vend-son-tout-premier-tweet-aux-enc

    Jack Dorsey a publié son tout premier tweet le 21 mars 2006 et le met en vente quinze ans plus tard. © Capture d’écran Twitter

    Sur Internet, rien ne se perd et tout s’achète. Le fondateur et patron de Twitter, Jack Dorsey, vient de mettre en vente son tout premier tweet vieux de quinze ans, qui se trouve aussi être le premier tweet de l’histoire du réseau social. Vendredi dernier, il a partagé un lien vers le site de vente aux enchères Valuables pour permettre aux intéressés de faire une offre et d’acquérir le tweet historique « just setting up my twttr » ("je viens de créer mon compte twttr" en français).

    Mais comment Jack Dorsey peut-il vendre ces quelques mots, publiés sur Internet à la vue de tous et qui, en apparence, ne valent rien ? Le patron de Twitter surfe sur la vague des jetons NFT (pour « non-fungible token », des jetons non fongibles). Ces objets numériques se vendent des millions en ligne depuis plusieurs semaines. Il peut s’agir de n’importe quel contenu numérique : une vidéo, des œuvres d’art virtuelles, un album de musique, des personnages de jeux vidéos ou même un simple tweet.

    L’intérêt des NFT repose sur leur authenticité : ceux qui les acquièrent sont souvent des collectionneurs, et une blockchain garantit le caractère unique de chaque objet virtuel.

    #NFT #Idéologie_propriétaire #Culture_numérique #Spéculation #Blockchain

  • Memes for sale | TechCrunch
    https://techcrunch.com/2021/03/09/memes-for-sale/?guccounter=1

    The creator of the Nyan Cat, Chris Torres, has organized an informal collection of meme originators — the creators or original popularizers of meme images — into a two-week-long auction of their works. Under the hashtag #memeconomy the creators of memes like Bad Luck Brian, Coughing Cat, Kitty Cat Dance, Scumbag Steve, Twerky Pepe and some others are finally finding a way to monetize the creation of genuine cultural phenomena that have been used freely for decades.

    They’re mostly being hosted on booming new crypto art and collectibles platform Foundation, which launched in February and has already hosted $6 million in sales of over 1,000 NFTs. I have a lot to say about NFTs and can’t say them all here, but I found this project fascinating and wanted to note it. The fact is that memes are internet art (sorry). They are unique creations that took elements of participatory and performance art and injected them into the veins of the internet. In many ways, they have millions of creators, as the original editions may have planted the seed but every use and permutation gave them additional strands of DNA, crafting their cultural importance upload by upload. They have let us express ourselves — our desire, disgust, joy and lust — when words just wouldn’t suffice.

    These “originals” are made original by the act of them being minted on the blockchain by the original artists. I know, it’s a distinction that may seem slim when the same images can be had anywhere at any time, but that’s the beauty of the re-organization that is happening within all of DeFi and crypto at the moment. We are stripping out layers of commerce and communication that benefited only platforms and participants that took part in the origination and sale of art from the perspective of frameworks like the DMCA and DRM. Those relationships are being rethought. The recapture of value for works that have already been broadly distributed has been historically relegated to “licensing them for t-shirts.” And extremely rarely elevated to the level of fine art sale.

    #NFT #Idéologie_propriétaire #Culture_numérique #Spéculation #Blockchain

  • Vendre un tweet 2,1 millions d’euros, des vidéos pour cinq millions : les NFT, nouvel eldorado numérique ?
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/03/10/vendre-un-tweet-2-1-millions-d-euros-des-videos-pour-5-millions-les-nft-nouv

    FactuelUne technologie reposant sur des certifications permises par les blockchains permet, désormais, d’obtenir des titres de propriété d’objets numériques de toutes sortes et de les vendre.

    Des certifications numériques

    Pourtant possiblement visibles par tous gratuitement sur un site d’hébergement de vidéos comme YouTube, les clips vendus sur NBA Top Shot suscitent une telle frénésie, car leurs acquéreurs en deviennent les propriétaires officiels.

    Ces vidéos sont, en effet, des Non-Fungible Tokens (NFT, des jetons non fongibles, en français). Un sigle qui recouvre toutes les métadonnées associées aux fichiers vidéo concernés. Ces informations établissent avec certitude que chaque vidéo est bien l’originale : l’acheteur du moment a la garantie qu’il acquiert la vidéo d’un joueur de basket directement créée pour cette occasion, et non une copie.

    Ce qui explique pourquoi les NFT sont apparus dans de nombreux secteurs : les arts, le jeu vidéo, le sport ou encore la réalité virtuelle. Les collectionneurs – et les spéculateurs – se les arrachent sur des plates-formes d’échange spécialisées, telles que OpenSea ou Rarible. Les transactions se font le plus souvent en cryptomonnaies, même si une plate-forme comme NBA Top Shot facilite l’expérience en autorisant les modes de paiement traditionnels.

    Récemment, la chanteuse Grimes a vendu aux enchères une série de clips musicaux en NFT pour un montant total d’environ cinq millions d’euros. Une gravure de Banksy a, elle, été détruite après avoir été reproduite en NFT, puis vendue en ligne pour 229 ethers, soit l’équivalent de 350 000 euros au moment où ces lignes ont été écrites.

    Just bought Death Of The Old by @Grimezsz for 258ETH. Anhedonia is a pure banger💥. This garage beat with high pitch… https://t.co/s6KByr318p
    — ThisIsAito (@aito.eth 🥚❤️)

    « Je viens d’acheter [la vidéo du morceau] Death Of The Old de Grimes pour 258 ETH », soit environ 388 000 dollars, se félicitait l’acheteur sur Twitter – en postant également la vidéo dont il est devenu propriétaire. La vidéo est également librement accessible ailleurs sur Internet.

    Depuis peu, la plate-forme Valuables propose de convertir des tweets en NFT pour les revendre. Jack Dorsey, le fondateur de Twitter et défenseur des cryptomonnaies, s’est pris au jeu et a mis aux enchères son premier message posté sur Twitter. Pour l’heure, un entrepreneur du secteur de la blockchain a posé l’enchère la plus haute : elle s’élève à environ… 2,1 millions d’euros.

    Autant d’objets numériques qui restent librement consultables par tous les internautes et copiables à l’infini (grâce au bon vieux « Enregistrer sous » et autres captures d’écran), mais dont les fichiers originaux viennent de trouver de nouveaux propriétaires officiels.

    #NFT #Idéologie_propriétaire #Culture_numérique #Spéculation #Blockchain

  • Ethereum
    https://ethereum.org/fr


    Il y a des Seenthisiens embarqués là-dedans qui peuvent éclairer la communauté  ?

    Ethereum est une #plate-forme globale et #open-source pour des #applications décentralisées.

    Sur Ethereum, vous pouvez écrire du #code qui contrôle un actif numérique, qui s’exécute exactement comme il a été programmé et qui est accessible partout dans le monde.

    #blockchain

  • Blockchain, the amazing solution for almost nothing - The Correspondent
    https://thecorrespondent.com/655/blockchain-the-amazing-solution-for-almost-nothing/1542785035-a2dc310c

    ouvernance#Blockchain technology is going to change everything: the shipping industry, the financial system, government … in fact, what won’t it change? But enthusiasm for it mainly stems from a lack of knowledge and understanding. The blockchain is a solution in search of a problem.

    #bitcoin #gdpr #gouvernance #environnement #pseudonymat #énergie

  • Blockchain and GDPR
    Can distributed ledgers be squared with European data protection law?

    https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2019/634445/EPRS_STU(2019)634445_EN.pdf

    120-page document, by the EPRS - European Parliamentary Research Service, July 2019

    In recent times, there has been much discussion in policy circles, academia and the private sector regarding the tension between blockchain and the European Union’s General Data Protection Regulation (GDPR). Indeed, many of the points of tension between blockchain and the GDPR are due to two overarching factors.

    First, the GDPR is based on an underlying assumption that in relation to each personal data point there is at least one natural or legal person – the data controller – whom data subjects can address to enforce their rights under EU data protection law. These data controllers must comply with the GDPR’s obligations. Blockchains, however, are distributed databases that often seek to achieve decentralisation by replacing a unitary actor with many different players. The lack of consensus as to how (joint-) controllership ought to be defined hampers the allocation of responsibility and accountability.

    Second, the GDPR is based on the assumption that data can be modified or erased where necessary to comply with legal requirements, such as Articles 16 and 17 GDPR. Blockchains, however, render the unilateral modification of data purposefully onerous in order to ensure data integrity and to increase trust in the network. Furthermore, blockchains underline the challenges of adhering to the requirements of data minimisation and purpose limitation in the current form of the data economy.

    This study examines the European data protection framework and applies it to blockchain technologies so as to document these tensions. It also highlights the fact that blockchain may help further some of the GDPR’s objectives. Concrete policy options are developed on the basis of this analysis.

    #GDPR #RGPD
    #blockchain

  • Les #outils_numériques de l’#humanitaire sont-ils compatibles avec le respect de la #vie_privée des #réfugiés ?

    Pour gérer les opérations humanitaires dans le camp de réfugiés syriens de #Zaatari en #Jordanie, les ONG ont mis en place des outils numériques, mais l’#innovation a un impact sur le personnel humanitaire comme sur les réfugiés. Travailler sur ce camp ouvert en 2012, où vivent 76 000 Syriens et travaillent 42 ONG, permet de s’interroger sur la célébration par le monde humanitaire de l’utilisation de #nouvelles_technologies pour venir en aide à des réfugiés.

    Après plusieurs années d’observation participative en tant que chargée d’évaluation pour une organisations non gouvernementales (ONG), je suis allée plusieurs fois à Amman et dans le camp de Zaatari, en Jordanie, entre 2017 et 2018, pour rencontrer des travailleurs humanitaires de 13 organisations différentes et agences de l’Onu et 10 familles vivant dans le camp, avec l’aide d’un interprète.

    Le camp de Zaatari a été ouvert dès 2012 par le Haut Commissariat aux Réfugiés pour répondre à la fuite des Syriens vers la Jordanie. Prévu comme une « #installation_temporaire », il peut accueillir jusqu’à 120 000 réfugiés. Les ONG et les agences des Nations Unies y distribuent de la nourriture et de l’eau potable, y procurent des soins et proposent un logement dans des caravanes.

    Pour faciliter la #gestion de cet espace de 5,2 km2 qui accueille 76 000 personnes, de très nombreux rapports, cartes et bases de données sont réalisés par les ONG. Les #données_géographiques, particulièrement, sont collectées avec des #smartphones et partagées via des cartes et des #tableaux_de_bord sur des #plateformes_en_ligne, soit internes au camp comme celle du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), soit ouvertes à tous comme #Open_Street_Map. Ainsi, grâce à des images par satellite, on peut suivre les déplacements des abris des réfugiés dans le camp qui ont souvent lieu la nuit. Ces #mouvements modifient la #géographie_du_camp et la densité de population par zones, obligeant les humanitaires à modifier les services, tel l’apport en eau potable.

    Les réfugiés payent avec leur iris

    Ces outils font partie de ce que j’appelle « l’#humanitaire_numérique_innovant ». Le scan de l’#iris tient une place à part parmi ces outils car il s’intéresse à une partie du #corps du réfugié. Cette donnée biométrique est associée à la technologie de paiement en ligne appelée #blockchain et permet de régler ses achats au #supermarché installé dans le camp par une société jordanienne privée. Avant l’utilisation des #scanners à iris, les réfugiés recevaient une #carte_de_crédit qu’ils pouvaient utiliser dans divers magasins autour du camp, y compris dans des #échoppes appartenant à des réfugiés.

    Ils ne comprennent pas l’utilité pour eux d’avoir changé de système. Nour*, une réfugiée de 30 ans, trouvait que « la #carte_Visa était si facile » et craint de « devenir aveugle si [elle] continue à utiliser [son] iris. Cela prend tellement de temps : “ouvre les yeux”, “regarde à gauche”, etc. ». Payer avec son corps n’a rien d’anecdotique quand on est réfugié dans un camp et donc dépendant d’une assistance mensuelle dont on ne maîtrise pas les modalités. Nisrine, une autre réfugiée, préférait quand « n’importe qui pouvait aller au supermarché [pour quelqu’un d’autre]. Maintenant une [seule] personne doit y aller et c’est plus difficile ». Sans transport en commun dans le camp, se rendre au supermarché est une contrainte physique pour ces femmes.

    Le principal argument des ONG en faveur du développement du scan de l’iris est de réduire le risque de #fraude. Le #Programme_Alimentaire_Mondial (#Pam) contrôle pourtant le genre de denrées qui peuvent être achetées en autorisant ou non leur paiement avec la somme placée sur le compte des réfugiés. C’est le cas par exemple pour des aliments comme les chips, ou encore pour les protections hygiéniques. Pour ces biens-là, les réfugiés doivent compléter en liquide.

    Des interactions qui changent entre le personnel humanitaire et les réfugiés

    Les effets de ces #nouvelles_technologies se font aussi sentir dans les interactions entre le personnel du camp et les réfugiés. Chargés de collecter les #données, certains humanitaires doivent régulièrement interroger des jeunes hommes venant de zones rurales limitrophes (qui forment la majorité des réfugiés) sur leur hygiène ou leurs moyens de subsistance. Cela leur permet de créer des #indicateurs pour classer les réfugiés par catégories de #vulnérabilité et donc de #besoins. Ces interactions sont considérées par les réfugiés comme une intrusion dans leur espace de vie, à cause de la nature des questions posées, et sont pourtant devenues un des rares moments d’échanges entre ceux qui travaillent et vivent dans le camp.

    Le #classement des ménages et des individus doit se faire de manière objective pour savoir qui recevra quoi, mais les données collectées sont composites. Difficile pour les responsables de projets, directement interpellés par des réfugiés dans le camp, d’assumer les choix faits par des logiciels. C’est un exercice mathématique qui décide finalement de l’#allocation de l’aide et la majorité des responsables de programmes que j’ai interrogés ne connaissent pas son fonctionnement. Le processus de décision est retiré des mains du personnel humanitaire.

    Aucune évaluation de la #protection_des_données n’a été réalisée

    La vie privée de cette population qui a fui la guerre et trouvé refuge dans un camp est-elle bien protégée alors que toutes ces #données_personnelles sont récoltées ? Le journal en ligne The New Humanitarian rapportait en 2017 une importante fuite de données de bénéficiaires du Pam en Afrique de l’Ouest, détectée par une entreprise de protection de la donnée (https://www.thenewhumanitarian.org/investigations/2017/11/27/security-lapses-aid-agency-leave-beneficiary-data-risk). En Jordanie, les #données_biométriques de l’iris des réfugiés circulent entre une banque privée et l’entreprise jordanienne qui exploite le supermarché, mais aucune évaluation de la protection des données n’a été réalisée, ni avant ni depuis la mise en œuvre de cette #innovation_technologique. Si la protection des données à caractère personnel est en train de devenir un objet de légalisation dans l’Union européenne (en particulier avec le Règlement Général sur la Protection des Données), elle n’a pas encore été incluse dans le #droit_humanitaire.

    De la collecte de données sur les pratiques d’hygiène à l’utilisation de données biométriques pour la distribution de l’#aide_humanitaire, les outils numériques suivent en continu l’histoire des réfugiés. Non pas à travers des récits personnels, mais sur la base de données chiffrées qui, pense-t-on, ne sauraient mentir. Pour sensibiliser le public à la crise humanitaire, les équipes de communication des agences des Nations Unies et des ONG utilisent pourtant des histoires humaines et non des chiffres.

    Les réfugiés eux-mêmes reçoivent peu d’information, voire aucune, sur ce que deviennent leurs données personnelles, ni sur leurs droits en matière de protection de données privées. La connexion Internet leur est d’ailleurs refusée, de peur qu’ils communiquent avec des membres du groupe État Islamique… La gestion d’un camp aussi vaste que celui de Zaatari bénéficie peut-être de ces technologies, mais peut-on collecter les #traces_numériques des activités quotidiennes des réfugiés sans leur demander ce qu’ils en pensent et sans garantir la protection de leurs données personnelles ?

    http://icmigrations.fr/2020/01/16/defacto-015-01

    #camps_de_réfugiés #numérique #asile #migrations #camps #surveillance #contrôle #biométrie #privatisation

    ping @etraces @reka @karine4 @isskein

  • A-t-on enterré trop vite le cash ? Le Temps du débat par Emmanuel Laurentin - 30 Octobre 2019 - france culture

    "Bitcoin", "Lydia", "Libra" ... La disparition du cash est annoncée depuis plusieurs années, et dans certains pays (Chine, Suède) les espèces deviennent obsolètes. A-t-on encore besoin du cash ? Quels avantages, quels inconvénients ? A qui profite de la disparition des espèces, et qui en pâtit ?

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10175-30.10.2019-ITEMA_22189496-0.mp3

    Création récente de la monnaie virtuelle initiée par Facebook, la Libra, lancement possible d’une crypto monnaie en Chine, création d’un service Uber Money : toutes ces nouvelles récentes laissent présager le pire pour la survie des monnaies classiques telles que nous les connaissions sous leur forme papier ou métallique. Et une même petite musique laisse entendre que pour des raisons fiscales et de lutte contre le blanchiment en particulier les gouvernements voudraient se débarrasser du cash. Pourtant il y a dix jours, la Monnaie de Paris rendait un diagnostic exactement inverse, imaginant la survie du paiement en espèces.

    • Entretien avec Manuel Valente, directeur de CoinHouse, pour le Journal du Net, le 05/07/2018
    • Entretien avec Jeanne Lazarus , « Les Français semblent mûrs » , Le Parisien le 23/08/2014
    • Sur la Monnaie de Paris et son PDG, Marc Schwartz : Monnaie de Paris : comment le nouveau patron veut consolider le modèle économique, Les Echos, le 17/05/2019 et La Monnaie de Paris ne croit pas à la disparition du cash, Les Echos, le 21/10/2019

    #argent #cash #banques #finances #blokchain #économie #monnaie #euro #argent #bitcoin #libra #économie #europe #union_européenne #contrôle #confiance #Suède #liberté #blockchain #flicage #crypto-monnaie #monnaie_numérique #confiance

  • Tout ce qui brille n’est pas #or : la branche de l’or sous le feu des critiques

    La #Suisse occupe une position de leader mondial dans le commerce de l’or. Mais l’#or_brut raffiné dans notre pays provient parfois de #mines douteuses. La pression augmente pour plus de #responsabilité éthique au sein de la branche des #matières_premières.

    « Il ne peut être totalement exclu que de l’or produit en violation des #droits_de_l’homme soit importé en Suisse. » Voilà la conclusion explosive à laquelle parvient le Conseil fédéral dans un #rapport portant sur le marché de l’or et les droits humains, publié en novembre dernier. Donnant suite à un postulat parlementaire, ce rapport a permis de faire quelque peu la lumière sur une branche qui privilégie la discrétion.

    Le secteur de l’or joue un rôle important pour la Suisse, qui concentre 40 % des capacités de #raffinage mondiales et héberge les activités de quatre des neuf leaders mondiaux du secteur. Les raffineries d’or telles qu’#Argor-Heraeus, #Metalor, #Pamp ou #Valcambi travaillent l’or brut importé ou refondent des ouvrages en or déjà existants. En 2017, plus de 2400 tonnes d’or ont été importées pour un montant de presque 70 milliards de francs, ce qui correspond à environ 70 % de la production mondiale. L’or brut provient de quelque 90 pays, y compris des pays en développement tels que le #Burkina_Faso, le #Ghana ou le #Mali, qui dépendent fortement de ces exportations.

    Des conditions précaires dans les petites mines

    À l’échelle mondiale, environ 80 % de l’or brut est extrait dans des mines industrielles. 15 % à 20 % proviennent de petites mines artisanales, dans lesquelles les conditions de #travail et la protection de l’#environnement s’avèrent souvent précaires. Néanmoins, les mines assurent l’existence de millions de familles : dans le monde entier, ces mines artisanales emploient plus de 15 millions de personnes, dont 4,5 millions de femmes et 600 000 enfants, particulièrement exposés aux violations des droits humains. Certains pays comme le #Pérou ou l’#Éthiopie tentent pourtant de réguler le secteur, par exemple en accordant des licences d’#extraction. Mais la mise en œuvre n’est pas simple et les contrôles sur place tendent à manquer.

    Il y a peu, un cas de commerce illégal d’or au Pérou a fait la une des médias. En mars 2018, les autorités douanières locales ont confisqué près de 100 kg d’or de l’entreprise exportatrice #Minerales_del_Sur. Cet or aurait dû parvenir à la raffinerie suisse Metalor. Le cas est désormais entre les mains de la #justice péruvienne. Le ministère public suspecte Minerales del Sur, qui comptait parfois plus de 900 fournisseurs, d’avoir acheté de l’or de mines illégales. Aucune procédure pénale n’a encore été ouverte. Metalor indique avoir bloqué toute importation d’or péruvien depuis la #confiscation et soutient qu’elle n’a acquis ce métal précieux qu’auprès de mines agissant en toute légalité.

    Une origine difficilement identifiable

    Selon le rapport du Conseil fédéral, l’or brut raffiné en Suisse provient en majeure partie de mines industrielles. Néanmoins, les détails restent flous. En effet, les statistiques d’importation disponibles ne permettent d’identifier clairement ni la provenance, ni la méthode de production. Ainsi, le Conseil fédéral conseille à la branche de se montrer plus transparente au niveau de l’origine, par exemple dans la #déclaration_douanière. Par contre, notre gouvernement ne voit aucune raison d’agir quant à l’obligation de diligence et renvoie aux standards de durabilité volontaires de la branche. De plus, la Suisse soutient la mise en œuvre des principes de l’OCDE sur la promotion de chaînes d’approvisionnement responsables pour les #minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque. Cela doit permettre d’éviter que le commerce de l’or alimente des #conflits_armés, par exemple en #RDC. Enfin, le Conseil fédéral souhaite examiner si la technologie de la #blockchain – soit des banques de données décentralisées –, pourrait améliorer la #traçabilité de l’or.

    Les #multinationales ciblées par l’initiative

    Pour le Conseil fédéral, inutile de renforcer les bases légales. Il mise plutôt sur l’auto-régulation de la branche qui, selon lui, est soumise à une forte concurrence internationale. Les organisations non gouvernementales (ONG) ne sont pas les seules à ne pas approuver cette attitude pro-économie. Ainsi, dans un commentaire sur swissinfo.ch, le professeur de droit pénal et expert anti-corruption bâlois Mark Pieth parle d’un véritable autogoal. Selon lui, le Conseil fédéral accorde plus d’importance aux affaires qu’aux droits humains et fournit des armes supplémentaires aux partisans de l’Initiative multinationales responsables. Celle-ci, soumise en 2016 par quelque 50 ONG, a pour but que les entreprises suisses et leurs fournisseurs étrangers soient tenus responsables des violations des droits humains et des atteintes à l’environnement. Pieth reproche surtout aux auteurs du rapport de rejeter l’entière responsabilité des problèmes directement sur le secteur des petites mines artisanales. Pour lui, les multinationales sont souvent responsables de l’accumulation de #déchets toxiques, de la #contamination des eaux et de l’appropriation des #terres des communautés locales.

    Les sondages montrent que cette initiative bénéficie d’un fort capital de sympathie auprès de la population. Le Conseil national a tenté de mettre des bâtons dans les roues des initiants en lançant un contre-projet. Il prévoyait ainsi de compléter le droit des sociétés par des dispositions relatives à la responsabilité. Le Conseil des États n’a néanmoins rien voulu entendre. En mars, une majorité de la petite chambre du Parlement a rejeté l’initiative sans pour autant entrer en matière sur une contre-proposition. Le conseiller aux États Ruedi Noser (PLR, Zurich) a, par exemple, averti que ces dispositions relatives à la responsabilité entraîneraient des inconvénients de taille pour les entreprises suisses. Pour lui, l’économie suisse pourrait même devoir se retirer de nombreux pays. Le Conseil national a remis l’ouvrage sur le métier. Si les deux chambres ne parviennent pas à un accord, l’initiative pourrait être soumise au peuple sans contre-projet. Aucune date n’a encore été fixée.

    Le « Vreneli d’or » populaire

    La pièce d’or la plus connue de Suisse est le « #Vreneli_d’or ». Cette pièce de monnaie arborant le buste d’Helvetia a été émise entre 1887 et 1949. L’or utilisé à l’époque provenait de pays européens. En tout, 58,6 millions de pièces avec une valeur nominale de 20 francs furent mises en circulation. S’y ajoutèrent 2,6 millions de pièces de dix francs et 5000 avec une valeur nominale de 100 francs.

    Jusqu’à aujourd’hui, le Vreneli d’or est resté un cadeau populaire et un placement simple. De nos jours, la pièce de 20 francs avec une part d’or de 5,8 grammes a une valeur d’environ 270 francs et peut être échangée dans n’importe quelle banque de Suisse. Bien évidemment, les éditions rares sont aussi plus précieuses. Ainsi, un Vreneli datant de 1926 vaut jusqu’à 400 francs. Les collectionneurs acquièrent aussi volontiers des pièces frappées entre 1904 et 1906 pour environ 300 francs. Le Vreneli d’or doit probablement son nom à l’ancienne représentation d’Helvetia. En effet, avec ses cheveux tressés, elle rappelait plutôt une jeune paysanne qu’une solide mère patrie.


    https://www.revue.ch/fr/editions/2019/03/detail/news/detail/News/tout-ce-qui-brille-nest-pas-or-la-branche-de-lor-sous-le-feu-des-critiques
    #extractivisme #droits_humains #transparence

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    • #Metalor cuts ties with small mines over sustainable gold

      Swiss gold refinery Metalor Technologies has announced it will no longer deal with artisanal mining operations. The company cites the increasing cost of ensuring that gold is being produced by small mines in compliance with human rights and environmental standards.

      Metalor has come under repeated fire for doing business with gold mines in South America that care neither for their workers or surrounding habitat. Some of the gold being refined has also been linked by NGOs to money laundering.

      The company has refuted many of the charges being levelled at it by human rights groups. But it had nevertheless already ceased doing business with artisanal mines in Peru last year whilst declaring self-regulated measures to combat abuses in the gold trade. Monday’s announcement also signals the end to its artisanal activities in Colombia.

      Pressure groups has complained that Metalor’s due diligence was failing to spot back doors through which “dirty gold” was allegedly reaching the refinery.

      “The increasing complexity of the supply chain in this sector makes it increasingly difficult for Metalor to continue its commercial relations with artisanal mining operations,” said Metalor CEO, Antoine de Montmollin, in a statement.

      “Metalor regrets this well-considered decision, but we will not compromise on defending a more sustainable value chain in the gold sector.”
      ’Skirting the issue’

      Mark Pieth, a champion for greater accountability in the Swiss commodities sector, slammed the refinery’s decision. He believes that cutting ties with trouble spots in response to criticism is not the answer because it strips entire communities of their livelihood.

      “It’s really skirting the issue because in fact the refineries should take responsibility and they should be helping to clean up rather than just cutting and running,” Pieth, who is publishing a book on gold laundering this month, told swissinfo.ch.

      Pieth also points that sourcing gold exclusively from large-scale mining is no guarantee of a problem free supply chain. Large-scale mining has been associated with environmental pollution, as well as with the displacement and expropriation of indigenous communities.

      Hosting four of the world’s major refineries, Switzerland has virtually cornered the market in gold processing. In 2017, the country imported 2,404 tonnes of gold (worth a total of CHF69.6 billion or $69.7 billion) while 1,684 tonnes were exported (CHF66.6 billion).

      Last year, the government issued a report of the gold sector and said it was working with the industry to improve “sustainability standards”.

      If Swiss refineries shun artisanal gold, this will likely be snatched up by refineries in the United Arab Emirates or India that care even less about following good practices, noted Pieth.


      https://www.swissinfo.ch/eng/business/compliance-costs_swiss-gold-refinery-turns-back-on-artisanal-miners/45036052

      ping @albertocampiphoto

    • Boycotting artisanal gold miners is not the answer

      Switzerland’s anti-corruption champion #Mark_Pieth thinks Metalor was wrong to drop artisanal miners.
      The sudden decision by the giant Swiss refinery Metalor to throw a blanket ban on gold from small-scale mines in Colombia and Peru is an understandable knee-jerk reaction to growing public horror at the human rights, environmental and organised crime issues linked to artisanal mining.

      Yet it is a short-sighted business decision, or rather, wilfully blind.

      It is true that conditions in many artisanal mines and their surrounding communities can be appalling and dangerous – particularly illegal mines hijacked by organised criminals rather than traditional mining communities where the activity is merely informal.

      I have seen with my own eyes women handling mercury with their bare hands and men working 28-day shifts in slave-like conditions in precarious tunnels carved into the rockface, surviving in shanty towns notorious for gun violence, forced prostitution and hijacking like Peru’s La Rinconada.

      But – and it’s a big but – if other refineries follow suit rather than engaging with the issues and trying to solve them, it will be catastrophic for the 100 million people worldwide who rely on artisanal mining for their livelihoods.

      About 80% of miners work in small-scale mines, but generate only 20% of the 3,200 tonnes of newly mined gold that is refined worldwide every year. The remaining 80% of our gold comes from sprawling industrial mines owned by powerful corporations like US-based Newmont Mining and the Canadian multinational Barrick Gold.

      Firstly, it is simply not economically possible to disregard 20% of the world’s gold production. If responsible refineries refuse artisanal gold, it will instead end up in the cauldrons of poorly regulated refineries with zero care for compliance in the United Arab Emirates or India.

      Secondly, it is a basic factual mistake to believe that gold from large-scale industrial mines is any cleaner than artisanal gold.

      Toxic substances leech into drinking water supplies and major rivers with fatal consequences, through the collapse of cyanide pools (such as the Baia Mare disaster in Romania) or toxic mine drainage after the mines are abandoned. Huge piles of contaminated waste rubble, or tailings, turn landscapes into no-go wastelands.

      Violent land-grabbing facilitated by corruption is common: in Ghana, there is even a word, galamsey, for traditional miners pushed into illegality through forced displacement without compensation.

      Most importantly, the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) in its Alignment Assessment 2018 deplores the “risk-averse approach to sourcing” that Metalor has been panicked into taking, and this form of “internal embargo” on artisanal mining. It’s not hard to see why: it doesn’t solve the problems faced by artisanal miners, but instead takes away their only source of livelihood while allowing the refinery to tick a box and turn a blind eye.

      So, what should Metalor and other responsible gold refineries with the collective power to change the industry do?

      First, acknowledge the scale of the problems and show willingness to engage – with the problems and with others trying to solve them.

      Second, pinpoint the obvious no-go areas. Gold coming from conflict areas (like Sudan) or mined by children (child miners are common in many countries, including Burkina Faso, Niger and Côte d’Ivoire), for example.

      And third, work together with other refineries to jointly tackle the issues of artisanal mining and help raise standards for those 100 million impoverished people who rely on it.

      Metalor cites “resources to secure compliance” as a reason for its blanket ban on artisanally mined gold. But the cost of proper, transparent audits tracing back through the entire gold supply chain is mere pocket money for a refinery of this size – and if the refineries engage in collective action, it’s a matter of gold dust.

      https://www.swissinfo.ch/eng/opinion_metalor--mark-pieth-gold/45037966
      #boycott

  • Meet Voatz, the #blockchain company tackling election fraud
    https://hackernoon.com/meet-voatz-the-blockchain-company-tackling-election-fraud-1c95737138f5?s

    As the midterm elections have come and gone, voter fraud and suppression has continued to be an issue and hot topic item for Florida, Arizona, and Georgia. Claims and lawsuits are being dealt with in these crucial states as officials attempt to sort out the chaos. However, a preliminary test with mobile election system Voatz is trying to find a solution to these problems before they arise.Voatz is looking to introduce blockchain technology into the voting process. Common misconceptions tends to tie blockchain and cryptocurrency together into one entity. As blockchain is simply the technology that allows cryptocurrency to live, it has many other practical uses. However, cryptocurrency as been seeing trouble transitioning over into the mainstream lately, unable to work on essential, (...)

    #politics #finance

  • Towards More Programmable and Robust Security Tokens: Five Protocols that Should be Part of…
    https://hackernoon.com/towards-more-programmable-and-robust-security-tokens-five-protocols-that

    Towards More Programmable and Robust Security Tokens— Five Protocols that Should be Part of Security Token PlatformsThe market for security token platforms seems to be getting crowder every weeks. In a market with only a handful of actively traded security tokens, we already have over 50 platforms that are promising to be the future of crypto-securities. On paper, most of those platforms look incredibly similar which contributes to the noise in the market. To differentiate signal from noise, security token platforms must evolve their technical capabilities in order to support more sophisticated offerings. And we don’t need to start from scratch; the #ethereum ecosystem offers a rich set of protocols that can easily improve the feature-set of the next generation security token platforms. (...)

    #security-token #blockchain #cryptocurrency #invector-labs

  • #blockchain Week NYC 2019 Guide[Upcoming Event Highlights]
    https://hackernoon.com/blockchain-week-nyc-2019-guide-upcoming-event-highlights-96290e153ad3?so

    Blockchain Week NYC 2019 Guide [Upcoming Event Highlights]Welcome to the second NYC Blockchain Week! Last year we got tremendous positive feedback for compiling this guide, so here we are again helping you navigate 2019 NYC Blockchain Week.New York City Blockchain Week runs from May 10th to May 18th with hundreds of events drawing people from around the world to share in the exploration of new innovations. It is a rare opportunity to meet global blockchain leaders with dozens of events being held to this aim.With so many events happening at once, which ones are worth checking out? Where do you go? Who do you see? We’ve compiled the best events and sorted them by price.If you can’t swing 2k for the Consensus, there are many other great options. Or if you’re visiting for Consensus, but would (...)

    #cryptocurrency #new-york #blockchain-week #blockchain-week-nyc

  • Could Telegram’s TON #blockchain Drive Mass #cryptocurrency Adoption?
    https://hackernoon.com/could-telegrams-ton-blockchain-drive-mass-cryptocurrency-adoption-57ce6d

    Could Telegram’s TON Blockchain Drive Mass Cryptocurrency Adoption?When the launch of the Telegram Open Network (TON) initial coin offering (ICO) was announced back in December 2017, the blockchain industry sat up and took notice, in a big way. At the time, not only were Telegram among one of the first companies with an existing and successful non-blockchain product to suggest launching an ICO; but more importantly, Telegram were already well regarded in the crypto industry as being the go-to platform for ICO community building initiatives and messaging.Despite Telegram setting a hard cap for their raise of just $1.2 billion, it was quickly apparent that Telegram’s fundraising goal was setting the bar far too low for the growing messaging app which boasts a self-proclaimed 200 million (...)

    #telegram-messenger

  • Trendsetting in 2019: How #crypto Traders Get an Edge
    https://hackernoon.com/trendsetting-in-2019-how-crypto-traders-get-an-edge-dee49a5cf3ef?source=

    Bitcoin bubbles have a tendency to be so volatile and unpredictable, despite their historical occurrence, that they often leave traders traumatized and drained of confidence. After being raked through the coals by the latest ups and downs, those who witness #bitcoin at historical bottom-barrel prices may miss a years-in-the-making opportunity to buy in at the best possible moment. However, this dilemma is by design. Hesitance is bred on the tail-end of a bubble, when a logical market would otherwise look at the charts and be quite optimistic.Despite that there’s always a way to derive value from #cryptocurrency speculation, Bitcoin is now a mature and known entity, and navigating the markets is therefore not as straightforward as it was in 2011. Back then, no one knew if Bitcoin would (...)

    #ethereum #blockchain