• „COMME ELLE VIENT”… CANTAT : UNE AFFAIRE D’ÉTAT ? « FéeMiniste
    http://lisefeeministe.wordpress.com/2013/09/09/comme-elle-vient-cantat-une-affaire-detat

    Une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son conjoint en France, et ceci dans tous les milieux sociaux, pourquoi des « pipoles » blancs bourgeois seraient-ils « épargnés » ? […] Cantat est un homme violent, comme tant d’autres.

    […]

    Cantat mis au cachot 4 ans (pas cher) pour avoir assassiné sa bien aimée à coups de poings […] Jamais on n’interrogera notre culture, notre religion, notre civilisation, jamais on ne se demandera si Cantat est compatible avec notre grande et noble République […] Il était inconcevable que des hommes « de ce niveau » aient pu se rendre coupables de crimes qu’on s’imagine être le fait de l’Autre : celui qui vit dans nos périphéries, géographiques et inconscientes. […] Le patriarcat c’est comme les poux, c’est toujours chez les autres. […] Je crois que l’on touche dans l’affaire Cantat à notre impensé à nous que nous sommes si prompts à dénoncer chez les autres : ces hommes violents, cette violence là c’est LA NOTRE, celle de notre culture, notre civilisation occidentale tout aussi patriarcale que les autres et notre sous culture de gauche radicale bien bien machiste ELLE AUSSI […] Et je veux bien taper sur toutes les religions et cultures en tant que féministe mais à condition qu’on balaye devant notre porte en premier.

    […]

    Après la maîtresse, c’est l’épouse qui fut retrouvée morte. Une autre morte. Deux mortes pour un seul homme… […] C’est là que j’ai commencé à m’intéresser vraiment à cette histoire […] ne laissons pas la droite ni la bête immonde se nourrir de cette affaire, faisons le ménage dans notre camp, balayons devant notre porte avant de faire la morale aux autres […] je pense qu’être de gauche c’est œuvrer pour la plus grande justice. Or être juste c’est notamment – même si pas seulement – considérer tout le monde de la même manière. Pas de passe droit ni d’exception pour Cantat. Ni plus, ni moins.

    #violence_conjugale #patriarcat #feminicide #suicide #cantat #justice

  • Mexico police launch manhunt for vigilante ’huntress of bus drivers’ | World news | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/world/2013/sep/03/mexico-police-manhunt-female-vigilante

    Two decades ago Ciudad Juárez became infamous for the murders of dozens of young women who often disappeared after leaving their jobs in assembly-for-export factories. Their raped, tortured and mutilated bodies were typically found dumped in the desert.

    Two years ago the beleaguered border city topped global violence lists when rival drug cartels recruited and trained vicious killers to wage war as a misjudged crackdown generated more violence.

    Today police are investigating what initial evidence suggests could be a different kind of serial killer – a middle-aged woman out to avenge past sexual crimes committed by bus drivers.

    “Witnesses say she was about 40 to 50, was dressed in black and had blonde hair, but it might have been a wig,” police spokesman Arturo Sandoval said of the prime suspect in the murder of two bus drivers killed as they worked on the same route on two successive days last week. Witness accounts indicate that she shot the drivers as she got off their buses.

    The vengeance theory developed early on with reports that before the second murder she shouted: “You lot think you are so tough.” It took off at the weekend when local media received an email signed by “Diana, huntress of bus drivers”.

    The mail claimed to be from a factory worker who had suffered violence from bus drivers and was fed up that nothing had been done to protect people like her.

    “I am an instrument to take revenge for several women,” the email said. “Society may think that we are weak, but in reality we are brave and if we are not respected we will make ourselves respected. Juárez women are strong.”

    #féminicide #Mexique #vengeresse #viols #femmes #impunité

  • En #Inde, une #femme meurt toutes les heures à cause de la dot
    http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/09/03/en-inde-une-femme-meurt-toutes-les-heures-a-cause-de-la-dot_3470516_3216.htm

    Chaque heure, une Indienne est assassinée pour des problèmes de dot. Selon le Bureau national des registres criminels, 8 233 femmes sont mortes l’année dernière à la suite de disputes liées à cette coutume centenaire. Pourtant interdite par la loi indienne, l’usage de la dot persiste. Une pratique qui, dans la culture traditionnelle indienne, scelle le mariage par l’attribution de biens de la famille de la mariée à son futur époux.

    Selon Suman Nalwa, officier de police à New Delhi chargé des #féminicides, la coutume de la dot se pratique encore dans toutes les classes sociales. « Même les personnes très éduquées ne disent pas non à la dot », affirme-t-il.

  • « Maras », « #féminicide » et violence sociale en Amérique latine
    http://www.iteco.be/Maras-feminicide-et-violence

    Le nombre de #femmes qui ont été brutalement violées, mutilées et assassinées a augmenté de manière alarmante ces dernières années en Amérique Latine. A la différence de ce qui se passe avec les assassinats d’hommes, dans le cas des femmes, le genre est un facteur déterminant de la motivation du #crime, dans la façon d’assassiner (les femmes sont souvent l’objet d’une brutalité exceptionnelle avant d’être assassinées, violations incluses, mutilations et dépeçage) et dans la manière dont réagissent les autorités. Cette pratique est appelée « féminicide ». Que ce phénomène ait été l’objet d’attention internationale est dû, en grande partie, aux dénonciations d’organisations de droits humains locales et internationales, à l’ampleur de ce phénomène dans la localité frontalière mexicaine de Ciudad Juárez, et au fait que cette pratique s’étend à d’autres pays d’Amérique centrale. Au début des années nonante de nombreux assassinats méthodiques et disparitions de femmes ont été registrés. Généralement il s’agit de femmes jeunes, pauvres, d’origine migrante et travaillant pour l’économie transnationale, vu que la majorité d’entre elles sont employées des maquilas pour l’exportation installées en zone frontalière. On estime que plus de 500 femmes ont été assassinées dans la ville de Juárez et un plus grand nombre demeurent disparues (Amnesty International 2003). Il a fallu attendre que les faits aient été relayés dans les médias internationaux pour que des enquêtes judiciaires soient entamées. La pression des réseaux internationaux de droits humains a été essentielle pour dénoncer ces pratiques et exiger la justice.
    Le phénomène ne se limite pas au Mexique. Au Guatemala, plus de 2.200 femmes et filles ont été brutalement assassinées depuis 2001. Ce nombre augmente au fil des ans, allant de 163 cas en 2002 à 665 en 2005. En 2006, 299 femmes ont été assassinées seulement entre janvier et mai. En juin 2005, Amnesty International a publié le compte-rendu « Ni protection ni #justice : homicides de femmes au Guatemala » pour mettre en évidence ces faits et le fait que l’Etat n’exerce pas la diligence nécessaire pour prévenir, enquêter et punir ces crimes. De lourdes et persistantes déficiences existant dans chacune des étapes du procès d’investigation. Dans le rapport, on examinait la "#brutalité extrême des homicides qui, souvent, se caractérisent par la violence sexuelle. On analysait aussi la discrimination par laquelle se fonde la #violence de #genre dont souffrent les femmes dans la société guatémaltèque, comme certaines lois et pratiques judiciaires qui perpétuent cette discrimination.
    Malgré la considérable préoccupation que ces faits ont suscité à échelle nationale et internationale, manifestée par les visites de la reportrice spéciale des Nations unies sur la violence contre la femme et de la reportrice spéciale de la Commission interaméricaine sur les droits de la femme , on continue à tuer des femmes et des filles en toute impunité au Guatemala. Selon le Procureur des droits humains du Guatemala, jusqu’à 70% des assassinats de femmes ne sont pas suivi d’enquêtes. Dans 97% des cas, on n’arrête personne. Dans les rares cas où une enquête est menée, le procès présente souvent des déficiences de forme, les preuves d’experts ne son pas recherchées ou conservées, on n’assure pas la protection des témoins. « Le taux d’assassinats de femmes au Guatemala est en train d’augmenter car les assassins n’ont aucun motif pour s’arrêter : ils savent qu’ils ne seront pas punis », affirme Sebastián Elgueta, d’Amnesty International.

  • Périphéries - « Oui mais quand même, la religion, c’est mal »
    http://www.peripheries.net/article335.html

    Relayer l’information de la énième agression d’une femme voilée, ou les propos haineux tenus sur l’islam par la représentante d’une organisation pseudo-féministe, revient immanquablement à emboucher l’appeau à trolls religiophobes. Que des femmes soient insultées et tabassées, que le féminisme serve de leurre pour répandre et banaliser le racisme le plus crasse, tout cela, le/la religiophobe s’en moque : dans un pays où médias et politiques, de façon plus ou moins insidieuse, désignent à longueur de temps les musulmans comme la cause de tous les maux de la société, son seul sujet d’anxiété est que son droit à « critiquer la religion » soit garanti. Pour l’exprimer, il usera de subtiles gradations dans la virulence, de la simple protestation à l’éructation scatologique probablement censée traduire la hauteur à laquelle il plane dans l’éther philosophique inaccessible aux benêts qui voient du racisme partout : « Moi, je chie sur toutes les religions. »

    Notez bien la perle argumentative que recèle cet étron déclaratif : il a dit « toutes les religions ». Ha, ha ! Vas-y, accuse-le de racisme maintenant ! Quand il défend les Femen ou les dessinateurs de Charlie Hebdo, le religiophobe fait valoir qu’ils ne peuvent pas être racistes, puisqu’ils s’en prennent autant aux cathos ou aux orthodoxes qu’aux musulmans : CQFD. Inutile d’aller lui expliquer que les religions ne sont pas de simples systèmes métaphysiques flottant dans la stratosphère, et qu’elles sont indissociables des populations qui s’en réclament ou qu’on y associe, de la culture, de la politique, de l’histoire, des rapports de domination entre groupes sociaux. Inutile de lui expliquer que s’en prendre à l’islam, religion pratiquée par des gens qu’il connaît mal, dont les ancêtres ont été colonisés par ses propres ancêtres, et qui sont discriminés dans la société française, ce n’est pas exactement la même chose que de critiquer la religion catholique, depuis toujours liée au pouvoir en France, et dont il a pu expérimenter à ce titre la nocivité dans sa propre histoire (idem pour la religion orthodoxe en Ukraine, patrie des Femen).

    (...)

    #laïcité #islamophobie #racisme #religion #féminisme #liberté_d'expression #shameless_autopromo

    • @mona

      Peut-être serait-il judicieux de regarder enfin ce malaise en face, de l’explorer honnêtement, et de réfléchir à un horizon et à un projet de société, au lieu de s’acharner à gommer du paysage ceux dont on veut croire qu’ils sont le seul obstacle à la réactivation d’un passé mythifié.

      ouais !

    • Un texte long, utilisant insultes et mots valises.
      Pas de débat ici, pas d’opinion exprimée, pas d’argumentation,
      mais simplement une dénonciation, sur le ton de l’évidence.

      Qui dénonce t-on ? Et bien des gens connus, (on est courageux).
      Mais l’effet est étrange, on se sent happé par un grand
      vent glacé : moi qui voudrait bien passer dans votre camp,
      il va me falloir abandonner, excusez du peu,
      Caroline Fourest, Charlie Hebdo, les Femen, Isabelle Adjani,
      sans parler du ministre de l’Intérieur Socialiste, tous accusés
      de folie raciste...

      Il y a donc ici, désolé de vous le dire,
      quelquechose de déraisonnable.

      A certains moments, l’ire se tempère, et on sort les citations.
      Hélas elle se manifeste tout de de même, parfois tout à fait hors de propos : franchement, aller jusqu’à accuser l’Abbé Grégoire de participer
      à une manoeuvre qui ne serait pas nouvelle !

      Pourriez vous accepter quelquechose de plus mesuré, par
      exemple pour commencer qu’il Y A effectivement un problème,
      et que le partage des opinions concerne TOUTE la société,
      (notamment la gauche)
      et pas simplement la simple démarcation (évidente selon vous) entre bons et méchants ?

    • Ces dernières années, la notion de laïcité a été dévoyée : alors qu’à l’origine elle garantissait la neutralité de l’Etat et la libre expression religieuse des citoyens, désormais, elle est devenue une arme pour réprimer la foi musulmane. « Il ne s’agit plus de respecter la neutralité à l’égard des identités, mais de permettre la neutralisation de certaines d’entre elles », résume Raphaël Liogier (5). Revient sans cesse l’allégation fantaisiste selon laquelle la religion devrait rester une « affaire privée ». Or, comme l’écrit Christine Delphy, « la liberté de conscience, garantie par la loi française de 1905, est re-garantie par chaque Constitution, et par toutes les conventions internationales — dont la Déclaration universelle des droits humains votée par l’ONU en 1948 et ratifiée par la France. Elle serait sans effets pratiques si elle ne s’accompagnait pas de la liberté d’expression. (...) C’est pourquoi la liberté de pratiquer son culte, et de le pratiquer publiquement, de même qu’on diffuse publiquement ses opinions politiques, philosophiques, esthétiques, est garantie par les conventions internationales. Et la liberté de toutes les religions d’exister dans l’espace public est un des fondements de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 en France » (6).

      J’ai passé un concours, il y a quelques années, où la dissertation s’appuyait sur un texte qui expliquait doctement que le voile menaçait la laïcité... un concours de la fonction publique territoriale, donc.

      J’ai dégainé ma plus belle plume pour rappeler ce qu’est le principe de la laïcité, qui est effectivement la liberté de culte dans l’espace public, parce que dans l’espace privé, ça devient assez moyen comme liberté de culte, en appuyant mon propos sur la loi de 1905 et en soulignant que cette idée de visibilité ostensible était manifestement un dévoiement total de la loi. Et c’est d’autant plus vrai que personne ne trouve ostensibles les fêtes religieuses catholiques de notre calendrier, les volées de cloches hebdomadaires, le poisson de la cantoche du vendredi ou les calvaires à chaque coin de route de cambrousse.

      Bien sûr, j’ai été recalée.

    • Bon et bien moi aussi je prends ma plus belle plume ;
      au sujet d’une soi disant laicité dévoyée...
      Je sens que je vais me faire recaler, mais j’aimerai savoir pourquoi.

      Etymologiquement, est laic celui qui n’est pas clerc ou religieux.
      Par conséquent un citoyen qui n’appartient pas à un
      ordre religieux, ou qui ne pratique pas son culte
      dans l’espace public dans le cadre de la loi,
      n’est pas censé manifester sa piété de manière ostentatoire,
      sauf à pratiquer, ce qui est aussi son droit, une propagande
      explicite en faveur de son système.

      Alors que les signes ostensibles d’appartenance aux religions
      traditionellement pratiquées en Europe sont exclusivement
      réservés aux membres du clergé,
      les laics étant indiscernables entre eux,
      il se trouve que pour selon certaines personnes de religion
      musulmane (mais pas toutes) il existerait une injonction
      à l’égard des laics pratiquant cette religion de manifester
      publiquement en permanence leur appartenance à la
      religion en question, ceci hors de la pratique effective d’un
      culte dans l’espace public.

      L’exemple typique est le port ostentatoire du voile
      dit islamique, qui même si il a plusieurs formes, se distingue
      nettement d’un vêtement régi par la mode ordinaire, ou par la
      tradition folklorique.
      Même si elle reste possible, et protégée par la loi,
      cette pratique pose
      des problèmes quand les personnes en question se trouvent en
      position de représenter une institution publique (par exemple
      un service public, ou considéré tel, d’éducation ou
      de garde d’enfants). Dans un cadre professionel, donc hors
      de la situation de pratiquer librement et publiquement
      un culte dans le cadre de la loi, le signe
      ostentatoire ne peut être interprété que comme
      une volonté prosélyte, ce qui contredit le principe de laicité,
      qui impose que les institutions publiques et donc leurs représentants soient symboliquement
      neutres pour ce qui concerne les religions.

      Il n’y a là aucune espèce de dévoiement des contraintes de la
      laicité, simplement plutot
      l’inadaptation d’une certaine
      forme de pratique religieuse
      avec l’état des principes en vigueur.

      On pourrait arguer que le port du signe ostentatoire est
      en fait une pratique cultuelle, certaines religions (ou pratiques
      spécifiques d’icelles ) imposant ainsi un culte permanent dans
      l’espace public que la laicité devrait respecter.
      C’est sans doute ce que voulez dire...

      L’idée d’un culte permanent semble cependant
      radicalement incompatible avec
      l’idée même de laicité, qui pose comme principe que le culte
      ne peut peut concerner qu’une partie de la vie publique, la
      vie privée étant bien sur laissée totalement libre.

      Le culte permanent ne peut ainsi se pratiquer que dans des
      espaces privés, par exemple des couvents.

      Il n’y a donc strictement rien de fantaisiste à la volonté de réserver
      strictement le religieux explicite permanent à l’espace privé : l’expression publique du culte protégée par la loi est tout simplement limitée, dans le temps et dans l’espace.

    • @intempestive Chirac avait raison, mais il ne se rendait probablement pas compte qu’il parlait de manière universelle et intemporelle. En ce moment, je me flagelle chaque soir en regardant un épisode de World without end qui décrit avec une extrême précision la manière dont les femmes ont été niées à la fin du temps des cathédrales, comment l’esprit de guerre et de destruction des hommes a pris le dessus et comment notre civilisation a plongé dans l’obscurantisme à travers le grand #féminicide qu’était la chasse aux sorcières et comment cette #inquisition sexiste a détruit des siècles de connaissances en médecines et plantes, tout en décourageant formellement les femmes d’être autonome, puissantes, savantes et indépendantes (dès que tu étais comme ça, hop, à la potence, puis au bûcher !).

      Notre propre époque est terriblement réactionnaire envers les femmes, nous parlons assez de la manière dont on contourne les lois favorables aux femmes en rendant ces droits inapplicables (ferme les centres d’IVG sans supprimer le droit à l’avortement...).

    • @intempestive
      Malgré l’ambiguité de la signification de la citation qui un instant m’a saisi, l’expression au sujet de Chirac « qui visait cette fois les musulmans... » est bien une dénonciation de ce que vous considérez comme une « mauvaise » attitude de la part de Chirac, soit, et de l’abbé Grégoire, donc.

      Tout en comprenant (un peu, c’est dur) ce qui a pu vous amener là, je reste
      incrédule (comme toujours) et un peu gêné par ce qui peut amener des gens à se ridiculiser à ce point : dénoncer l’Abbé Grégoire, qu’est ce qu’il faut pas entendre. A moins que...

      Au fait vous savez qui c’est l’Abbé Grégoire ?
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Gr%C3%A9goire

    • @bigGrizzly : vous vouliez dire quoi ? (un bug Seenthis a tout de même publié les premiers mots d’un message effacé).

      @mona :
      1) les "#religiophobes" (terme revendiqué par les #femen) s’en prennent à une forme particulière de la religion musulmane,
      l’#islampolitique,
      responsable direct des souffrances interminables que s’infligent en ce moment même les peuples du Moyen Orient et du Maghreb.

      2) L’islam politique se manifeste à différentes intensités depuis le hidjab d’une brave adolescente Française en crise jusqu’à ...(je vous laisse le choix). Il se caractérise par la volonté de marquer l’espace public par les symboles de ce qui n’est pas une religion mais un idéologie, qui plus est proprement tyrannique.

      Il n’a strictement rien à voir en lui même avec la pratique libre et respectable d’une religion dans le cadre d’un état laïque.

      3) L’islam politique est une lèpre qui affecte les sociétés de culture musulmane, lèpre comparable au fascisme qui a détruit l’Europe au XXème siècle. Le cautionner en quoique ce soit en reprenant les arguments qu’il rode en Occident pour imposer sa tyrannie là où il le peut est une erreur. #islamofascisme

      4) Une manière de le cautionner est dénoncer toute critique à son égard comme raciste.
      Ce que vous faites, en refusant au non d’un antiracisme dévoyé de faire la différence, justement entre critique de la religion, critique des idéologies politiques religieuses et xénophobie.
      Ainsi l’amalgame, c’est vous, il me semble bien, qui le propagez !
      Je citerais une référence (R.Logier)"
      http://www.telerama.fr/idees/media-politique-la-paranoia-anti-islam,89778.php
      A qui profite cet amalgame ?
      Aux mouvements populistes européens, d’abord, autant à gauche qu’à droite. Mais aussi aux mouvements islamistes : ils ont intérêt à ce que les musulmans européens se sentent rejetés pour reconstituer une solidarité islamiste. Enfin, aux pays arabes : ils veulent préserver la solidarité économique des enfants des enfants de leurs anciens ressortissants, qui envoient de moins en moins d’argent au pays. Ils leur rabâchent : « Vous voyez, vous n’êtes pas si français que ça... »

      5) Dire qu’il a fallu qu’une bande d’occidentales qui plus est racistes selon vous (je veux dire les #femen) dévoilent leur seins à Tunis pour qu’on libère enfin une autre sorte d’adolescente en crise qui de plus se teint en blonde (peut être pour remercier Caroline Fourest) montre bien que oui, ceux que vous qualifiez de racistes se battent pour la liberté des femmes qui plus est là où c’est particulièrement difficile !

      http://www.20minutes.fr/monde/tunisie/1197309-20130801-tunisie-amina-femen-emprisonnee-depuis-mai-libre

    • Cela fait quelques siècles que les religions sont toutes politiques. Le(la) gus(gusse) qui a causé le premier dans cette liste est un crétin de première bourre.

    • J’ai un peu traîner pour aller le lire. Merci @mona pour ton texte très claire et qui m’a mis pas mal de points sur les i (comme souvent avec toi) et permie d’organiser un peu mieu le magma chaotique que j’ai entre les oreilles. Le mot « femonationalsme » viens de faire son entrée dans mon vocabulaire et il va m’être bien utile car il me manquait cruellement. Ton texte va bien me servir aussi dans le contexte du site lecinemaestpolitique car tu t’en doute bien, il y a pas mal de femonationalisme qui y passent.
      Et voici un nouveau hashtag #femonationalisme qui malheureusement je le crain n’a pas fini de servir.

    • @jean_no

      ps : la déclaration des droits humains de l’ONU n’a pas force de loi en France et les seuls pays qu’on ne peut pas qualifier de signataires hypocrites sont ceux qui ne l’ont pas signée.

      Ah ben oui c’est vrai, dans ce cas, pourquoi s’emmerder avec les droits de l’homme ?

      (Je croyais que la France était « la patrie des », mais on dirait qu’elle est en train de changer d’ambition)

      il est normal aussi qu’on soit libre des ses incroyances, et même de revendiquer son incroyance

      Je pense qu’on a le droit d’être allergique à la religion en tant qu’outil de domination.

      Où tu vois qu’"on n’a pas le droit" ou qu’"on n’est pas libre" ?

      En revanche j’aimerais bien que la même magnifique lucidité s’applique à d’autres systèmes de domination ou d’aliénation, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. Le complexe de supériorité de certains athées (dupes de rien, aliénés en rien) a tendance à me fatiguer.

      J’ai aussi un peu de mal avec les formulations généralisantes du type « les religions ». ça n’existe pas, « les religions », elles sont ce que les gens en font. Mais pas de panique, tu restes tout à fait « libre » de penser ce que tu penses.

      @mad_meg Merci. Je ne savais pas que tu participais à Le cinéma est politique !

    • J’ai beaucoup aimé ce texte, qui donne de l’air, et qui met en mots et clarifie bien toute la gangue ambiante qui prend les musulman-e-s comme objet de rejet.
      Le dernier paragraphe est en particulier très bien vu et fait un constat trop peu souvent formulé. J’y entends un lien avec plein de choses qu’un #rationalisme excessif a lourdement abîmées.
      (j’en profite aussi pour te remercier pour peripheries, c’est une perle ce site)

    • Au sujet du dernier paragraphe qui semble réconforter certains.
      Il cite un passage de Raphael Liogier au sujet du « musulman métaphysique » :

      A travers les corps multiples des musulmans, écrit-il, à travers les moindres signes de leur foi, forcément ostentatoires et insultants, les Européens semblent lire leur propre manque de foi et l’angoisse qui en résulte, qu’ils convertissent aussitôt en haine du musulman essentiel, source de tous leurs déboires mais avant tout de leur frustration existentielle

      Existentiel ? Disons plutot « essentiel » : « les » Européens, « les » musulmans, « le » musuman « essentiel », « leur » manque de foi, « leur » frustration.
      On a bien une caractérisation généraliste et essentialiste, typiquement celle du colonialisme, avec la soigneuse distinction européen/musulman basée sur l’amalgame arabe/musulman.
      L’ensemble est parfaitement raciste et qui plus est dans les deux directions :
      – en activant musulman/arabe, on transforme le discrédit de l’islam en discrédit de l’homme arabe
      – en plaignant la perte d’espoir européenne, on active la supériorité morale de la foi
      musulmane, élément du marqueur identitaire arabe/musulman, raciste lui aussi.
      Quand on vit du racisme, on le génère, on le nourrit, on l’exhorte : bravo !

      Ma manière de voir pourra sembler paradoxale et bizarre à ceux qui ne voient dans le texte que
      générosité et humanisme (on le voit aux larmoyants remerciements émis).
      Qu’ils s’interrogent pourtant : et si on n’avait là qu’un élément de propagande en faveur
      d’un islam politique communautariste Français, relais et support de l’islam politique en général, à la peine en Tunisie et en Egypte ?

      #islampolitique #islamofascisme

    • Histoire de mentionner une critique qui pourrait peut être donner à penser.

      https://collectiflieuxcommuns.fr/spip/spip.php?article689

      Bien pire, en défendant l’intégrisme rampant au nom de la défense des pauvres immigrés, les islamo-gauchistes font son lit en accréditant la chaîne de signification islamisme=islam=arabe=immigré. Stratégie transparente des « Indigènes de la République », par exemple, qui ne peut que nourrir à pleine gorgée l’extrême-droite nationale, on dirait que c’est l’effet recherché et c’est bien possible dans une stratégie victimaire. Tout cela est absolument catastrophique et suicidaire, et c’est ce que nous vivons.

      Tout est dit : la stratégie, son contenu, ses auteurs. ses effets.

      J’attire votre attention sur la question de l’amalgame :

      Pour finir, c’est un peu plus accessible, il faudrait aussi passer à l’action directe. C’est-à-dire des interventions qui travailleraient concrètement contre l’amalgame entre l’islamisme et la communauté arabe ou musulmane. Autrement dit, cela implique que les Arabes et/ou les musulmans en général soient capables de se s’opposer par des faits, par des actes politiques, par des engagements collectifs clairs et durables, un travail militant de terrain, vis-à-vis de l’islamisme qui se réclame d’eux, voire vis-à-vis de l’islam. Et ce n’est pas le cas du tout. On entend sans cesse après chaque offensive intégriste « Non à l’amalgame, non à l’amalgame, non à l’amalgame ! », après chaque violence ou attentat c’est la même rengaine, mais il n’existe aucune force réelle collective et consistante qui montre un refus clair et rende inepte les accusations d’amalgame, alors que de telles mobilisations pullulent pour dénoncer « l’islamophobie ».

      Alors ? On a un doute ? Toujours pas ?

  • Sex ratio selon les pays, un exemple significatif de #féminicides (Carte) - François Gros
    http://www.f-gros.com/blog/lire-article-509976-9693480-sex_ratio_selon_les_pays__un_exemple_significati

    –Sex Ratio et transformation de la société- - TROMMENSCHLAGER FRANCK -PSYCHANALYSTE ET PSYCHOSOCIOLOGUE A LUXEUIL LES BAINS 70, SECTEUR LURE, VESOUL ET SAULX, AU RELAIS DES PSYCHOLOGUES A BESANÇON 25.
    http://www.psy-luxeuil.fr/article-sex-ratio-et-transformation-de-la-societe-116026138.html

    Lorsqu’une société comporte plus de femmes que d’hommes, celles-ci se retrouvent statistiquement à des postes plus élevés et occupent davantage de responsabilités. Les actes de violence diminuent et la période de fécondité des femmes augmente. D’autre part, un #sex-ratio déséquilibré réduirait la conscience de soi et favoriserait des comportements régressifs, sexuels ou intéressés, visibles dans les deux sexes.

  • Au Texas, c’est légal de tuer une escort qui refuse du sexe
    http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-ferrieres/080613/au-texas-c-est-legal-de-tuer-une-escort-qui-refuse-du-sexe

    Un tribunal du Texas vient d’acquitter un homme qui a tué une escort de 23 ans parce qu’elle avait refusé d’avoir du sexe malgré qu’il l’ait payé 150 $.

    L’argument de l’acquittement est : cet homme a payé, donc il a le droit d’utiliser la force mortelle pour récupérer des biens lors d’un « cambriolage de nuit ».

    En d’autres termes, la justice texane estime qu’on peut tuer une femme pour 150 $.

    Cet acquittement créé un dangereux précédent qui met en danger toutes les escorts du Texas. Ce jugement constitue même une incitation au féminicide pour les hommes du Texas.

    ...

    #obscénité étasunienne

  • Office : 82 women slain in Juárez in 2012
    http://www.elpasotimes.com/communities/ci_21576746/office-82-women-slain-juarez-12

    Up to 82 women have been slain in Juárez so far this year, and the Chihuahua Attorney General’s Office in Juárez is linking 59 of these cases to organized crime.

    But advocates for women’s rights are in disagreement with the way those homicides are labeled.

    “Those cases had not been thoroughly investigated by authorities,” said Cecilia Espinosa, a member of Workshop for Women in Juárez. “Therefore, officials weren’t able to determine the motive of the killings.”

    Instead of elaborating on those cases, officials label the victims as if they were at fault, Espinosa said.

    #féminicide

  • En République dominicaine, une épidémie de meurtres de femmes
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/07/16/en-republique-dominicaine-une-epidemie-de-meurtres-de-femmes_1734109_3222.ht

    La veille, plusieurs centaines de personnes, vêtues de noir, ont manifesté devant le Congrès pour dénoncer l’épidémie de « féminicides ». « C’est une véritable urgence nationale. 108 femmes ont déjà été victimes de cette tragédie depuis le début de l’année, s’est indignée la militante féministe Sergia Galvan. Le #féminicide est devenu la principale cause de mort des femmes en âge de procréer. »

    #République_dominicaine

  • Wave of Violence Swallows More Women in Juárez
    http://www.nytimes.com/2012/06/24/world/americas/wave-of-violence-swallows-more-women-in-juarez-mexico.html

    First, there were just a few bones and body parts, found in a valley beyond the sprawl of this wild city. At least four women had been killed and dumped, the authorities said. Then, in the same area, investigators made another discovery early this year: a dozen more dead women and girls.

    #féminicide #mexique

  • Women in Chihuahua at higher risk of being killed than the world rate
    http://www.elpasotimes.com/news/ci_20808151/women-chihuahua-at-higher-risk-being-killed-than-world-rate

    The rate of slayings of women in the state of Chihuahua is 15 times higher than the world rate and grew worse with the onset of the government’s crackdown against the drug cartels, according to a just-released report from the Nobel Women’s Initiative.

    #feminicide