• INFOGRAPHIES. Comment les multiloueurs d’Airbnb participent à la crise du logement dans les grandes villes fraçaises
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/infographies-comment-les-multiloueurs-d-airbnb-participent-a-la-crise-d

    6.4.2024 de Pauline Paillassa - Sur le boulevard des Italiens, en plein centre de Paris, la présence de touristes avec leurs valises n’étonne personne. Depuis quelques années, les voyageurs ont investi les appartements haussmanniens qui longent l’artère. Ces vacanciers boudent désormais les hôtels et ont pris l’habitude de louer un appartement en ligne. Pour cela, ils réservent le logement vacant d’un particulier sur une des plateformes spécialisées.

    Signes de leur présence accrue de ces biens loués pour une courte période, des petites boîtes en plastique noir sécurisées ont fleuri dans les entrées et sur les paliers. Elles permettent aux visiteurs de récupérer les clés de l’appartement. « C’est sans arrêt », soupire un voisin, évoquant les allées et venues des touristes. « Cela fait déjà quelques années qu’on en voit régulièrement dans le quartier », constate, résignée, une autre voisine.

    Dans plusieurs grandes villes, la progression d’Airbnb s’est faite au profit d’une offre de plus en plus commerciale. Finie, la chambre d’amis louée trois semaines par an, désormais une partie des bailleurs présents sur les plateformes sont devenus des professionnels de la location touristique. En mettant à disposition des touristes appartements et maisons une grande partie de l’année, ces loueurs participent à assécher le marché de l’immobilier. On est bien loin du « matelas pneumatique » ("airbed" en anglais) qui donne son nom à l’entreprise leader de la location de courte durée, Airbnb.

    Cette situation touche particulièrement les destinations touristiques. Outre Paris, des villes comme Bordeaux ou La Rochelle sont concernées. Ces logements consacrés une grande partie du temps aux vacanciers sont autant de biens qui ne permettent plus d’héberger les habitants permanents. Dans son rapport (PDF) consacré au logement, l’ONG Oxfam notait ainsi l’"impact direct sur le nombre de logements disponibles en longue durée" de ces plateformes. « Ce sont les plus fragiles qui sont concernés par ces effets d’éviction, comme les étudiants ou les saisonniers », explique Sylvain Dejean, économiste spécialiste du numérique.

    Il n’existe pas de chiffrage précis du nombre de ces logements qui ne se trouvent plus dans le marché classique en France. A Paris, un rapport sénatorial de 2018 expliquait que « le ministère de la Cohésion des territoires estime que le nombre de logements détournés du parc locatif traditionnel par une mise en location irrégulière sur Airbnb y est proche de 20 000 ».

    Comme le montre la plateforme d’observation des locations Airbnb en Ile-de-France mise en place par des chercheurs de l’université Paris-Cité, plusieurs indicateurs témoignent de cette dynamique : la croissance du nombre de logements entiers mis en location, l’augmentation du nombre d’annonces de certains hôtes ou encore la durée de location par an.

    « Désormais, la location touristique de courte durée est devenue un segment de l’offre touristique en France », résume Francesca Artioli, urbaniste. Aujourd’hui, Airbnb seule cumule près de 750 000 d’annonces, d’après AirDNA, une entreprise spécialiste des données Airbnb à destination des loueurs. En 2019, la start-up Trackeet estimait qu’à Paris, Airbnb représentait 76% des annonces de locations de courte durée, rappelait l’Institut Paris région dans un rapport (PDF) en 2021.

    Dans de nombreuses villes en France, ce marché continue de croître, à la faveur d’une poignée de multiloueurs. Ils disposent souvent de plusieurs appartements, la plupart du temps entièrement consacrés à cette activité, loués sur Airbnb. Dans certains quartiers de la capitale en juin 2023, d’après les données Inside Airbnb, une association qui collecte toutes les annonces en ligne sur le site, plus de la moitié des annonces venaient d’hôtes qui sont des multiloueurs.

    Toujours d’après les données d’Inside Airbnb, dans le centre historique de Lyon, au mois de juin, près de 45% des offres sont mises en lignes par quelqu’un gérant plusieurs hébergements.

    Une situation qui se vérifie souvent sur les grandes villes touristiques, notamment sur la côte Atlantique. Dans le centre-ville de La Rochelle, près d’un logement sur six est consacré à la location touristique, d’après l’émission « Complément d’enquête » diffusée en janvier. « A Bordeaux aussi, ce phénomène a pris beaucoup d’importance », relève aussi Victor Piganiol, géographe.

    Car si la plateforme n’a pas inventé le système de la location touristique de courte durée, elle l’a rendu « plus efficace » et « plus rentable », soulignaient en 2019, les auteurs d’une étude publiée dans la revue scientifique Environment and Planning A : Economy and Space. De son côté, Airbnb affirme qu’en France, seuls 8% des meublés de tourisme sont dédiés exclusivement à la location touristique. « L’immense majorité des biens proposés sur Airbnb sont loués occasionnellement par des familles françaises lorsqu’elles s’absentent, et dont la location n’a de facto aucun impact sur le logement », ajoute l’entreprise.

    Pourtant, sur la plateforme, on trouve de plus en plus de ménages privés qui investissent dans un ou plusieurs logements qu’ils gèrent eux-mêmes et surtout des sociétés spécialisées. Une partie de ces hôtes qui cumulent des centaines d’annonces sont en réalité des entreprises de gestion locative.

    « Derrière ’Cédric’ ou ’Géraldine’ se trouvent parfois des conciergeries professionnelles, qui gèrent ces logements pour le compte des propriétaires. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    A Paris, en juin 2023, le plus gros multiloueur est « Cocoonr », une agence qui cumule près de 2 300 annonces dans toute la France, selon données d’Inside Airnb analysées par franceinfo. Ces entreprises se chargent de publier les annonces sur le site, d’accueillir les touristes, de s’occuper du ménage…

    Pourtant, cette activité commerciale n’est pas toujours amenée comme telle sur la plateforme. « Emilie », qui se présente par exemple comme un particulier à Lyon, s’occupe de la gestion de 24 logements. Elle est également la gérante d’une PME spécialisée dans l’hébergement touristique et autres hébergements de courte durée.

    Dans un nombre (certes restreint) de zones des métropoles françaises, la percée des multiloueurs professionnels ne fait pas que réduire l’offre d’hébergements. « Cela crée un effet de rareté, ce qui fait aussi grimper les prix », observe Julie Le Gallo, enseignante-chercheuse en économie. Elle note également un aménagement « pour les touristes, en mettant des arbres, en créant des parcs… Tout ça fait prendre de la valeur à un bien et se reflète dans son prix ».

    Ces prix élevés entretiennent le phénomène. Plus lucrative, la location touristique de courte durée participe à accroître les revenus de ces multiloueurs, qui sont alors d’autant plus en capacité d’investir dans de nouveaux logements à mettre en ligne sur le site. « Et cette structuration du marché a des conséquences politiques très nettes, car il est beaucoup plus difficile de réguler quelque chose qui est très gros et très institutionnalisé, qu’un système à peine naissant », analyse Francesca Artioli.

    La plupart des grandes métropoles tentent néanmoins de réglementer ces pratiques. Les communes disposent de quelques outils : instaurer des quotas, limiter le nombre de jours de locations, forcer les propriétaires à compenser les logements retirés du parc des résidences principales…

    Mais leurs prérogatives pourraient être élargies grâce à une proposition de loi bientôt examinée au Sénat. Votée par l’Assemblée nationale en janvier, elle vise à « encadrer les meublés de tourisme », avec notamment une fiscalité moins avantageuse pour les bailleurs et des pouvoirs élargis pour les mairies. Un projet de loi européen traitant de la transparence des activités des plateformes est également à l’étude.

    « La question des données est centrale là-dedans, car il y a beaucoup de logements et peu de gens pour les contrôler. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    Depuis 2019 et la loi Elan, les plateformes sont tenues de communiquer aux mairies qui en font la demande des données sur les locations sur leur territoire. Hormis ce dispositif, peu de moyens permettent de se faire une idée précise du phénomène à l’échelle nationale. Ces enjeux sont aiguisés par la perspective des Jeux olympiques de Paris, en juillet et août. « Les grands événements sont des accélérateurs de la mise sur les marchés des locations touristiques de courte durée. Mais parfois aussi, en conséquence, des accélérateurs de régulation », nuance Fransceca Artioli.

    De son côté, Airbnb affirme"soutenir, via des actions concrètes, les réglementations en vigueur et souhaiter collaborer avec davantage de villes françaises dans la mise en place de règles locales afin de protéger l’offre de logements et la capacité des familles à compléter leurs revenus". Mais d’après Oxfam, les dépenses de lobbying de l’entreprise américaine ont été multipliées par cinq ces dix dernières années.

    #Frankreich #AurBnB

  • Taxis : contre les transports sanitaires au rabais
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/12/13/taxis-contre-les-transports-sanitaires-au-rabais_728179.html

    Frankreich : Regierung ordnet Gruppentransporte bei der Krankenbeförderung im Taxi an.

    11.12.2023 par Daniel MESCLA - Les chauffeurs de taxi ont manifesté dans plusieurs grandes villes contre l’obligation de prendre plusieurs malades par course lorsqu’ils effectuent des transports sanitaires. À Paris, ils se sont rassemblés à plus de 200 devant le ministère de la Santé.

    Cette nouvelle disposition, qui figure au budget 2024 de la Sécurité sociale, vise les malades tout autant que les chauffeurs. « Lorsqu’un patient refuse le transport partagé que lui propose une entreprise de transport sanitaire ou une entreprise de taxi conventionnée, ses frais de transport sont pris en charge après application au prix facturé d’un coefficient de minoration », précise l’article 30 du budget. Sauf à payer, les malades n’auront donc pas le choix.

    Une plateforme numérique va d’autre part être créée pour calculer le trajet optimum permettant de prendre en charge plusieurs malades, et pour les chauffeurs ce sera à prendre ou à laisser. Leurs revenus vont s’en ressentir, puisqu’ils perdraient 15 % du prix du transport sanitaire pour le premier patient et 23 % pour le second. Quant aux liens humains et à la confiance qui peut s’instaurer entre le malade et le chauffeur au cours de transports entre le domicile et l’hôpital, c’est vraiment le cadet des soucis du gouvernement qui a élaboré ce texte.

    L’objectif avoué du gouvernement est d’économiser 92 millions d’euros, en multipliant par quatre d’ici 2025 le nombre de transports sanitaires en covoiturage. Ceux-ci devraient alors représenter plus de la moitié des trajets. C’est une atteinte au droit des malades à se soigner dans de bonnes conditions, dont les chauffeurs qui les prennent en charge font aussi les frais.

    #Frankreich #Taxi #Krankenbeförderung

  • Grève nationale des livreurs Uber Eats contre le changement du système de rémunération
    https://rapportsdeforce.fr/breves/greve-nationale-des-livreurs-uber-eats-contre-le-changement-du-syste

    Der heutige Streik bei Uber Eats zeigt das Ausgeliefertsein der Mitarbeiter kapitalistischer Plattformen. Die Uber-Fahrer weltweit können ein Lied davon singen.

    Ce samedi 2 et dimanche 3 décembre, les livreurs Uber Eats seront en grève nationale, à l’appel des syndicats CGT et Union Indépendants. Depuis un mois, les coursiers « subissent une baisse conséquente de leurs revenus » due à l’application « sans consultation » d’un nouvel algorithme de rémunération, alertent les syndicats. Un nouveau système jugé « opaque et incompréhensible ».

    Au vu des premières remontées de ses adhérents, l’Union Indépendants estime que la perte de chiffres d’affaires journalier est de 7 à 20 % pour les livreurs, par rapport au précédent système en vigueur depuis 2019. Les coursiers avaient été informés le 25 septembre du changement, intervenu entre mi-novembre et début octobre. L’expérimentation a d’abord été lancée à Lille, Avignon et Rouen. Dans ces trois villes, « la rémunération moyenne des courses (…) est restée stable avec une augmentation moyenne du revenu par course de 1,4 % », assure de son côté Uber Eats France à l’AFP.

    Dès le 22 octobre, des mouvements de débrayage ont été organisés dans plusieurs villes du nord de la France : à Lille où s’est tenue l’expérimentation, mais aussi à Caen, Arras, Douai… Un premier appel national a aussi été lancé du 3 au 5 novembre.

    Le 6 novembre, une réunion avec les directions des plateformes s’est tenue, sans aboutir au retrait du nouveau système Uber Eats souhaité par les syndicats. Un système initialement acté par la signature d’un accord entre Uber Eats France et l’Association des Plateformes d’Indépendant (API). L’API écarte elle aussi toute possibilité de « rouvrir une négociation sur la rémunération globale des livreurs dans les prochains jours », prend acte l’Union Indépendants dans son dernier communiqué du 21 novembre.

    La nouvelle grille tarifaire vise à « simplifier la façon dont sont rémunérés les livreurs et de valoriser le temps passé à réaliser la course », défend encore Uber Eats France auprès de l’AFP. « Il tient par exemple compte du temps d’attente au restaurant et du temps nécessaire pour s’y rendre, un enjeu fort pour les livreurs ». En outre, un accord sectoriel signé en avril et qui doit s’appliquer prochainement garantit un minimum de 11,75€ par heure, rappelle la plateforme ; mais uniquement sur le temps de commande.

    Les livreurs Deliveroo et Stuart sont également appelés à rejoindre la grève de ce week-end. Au-delà de l’arrêt du nouvel algorithme Uber Eats, les syndicats exigent en effet pour l’ensemble des plateformes « une meilleure transparence » et des rémunérations plus justes

    Dank an @adnauseam für den Hinweis in https://seenthis.net/messages/1029709

    #Uber #Frankreich #Streik

  • Emmanuel Macron promet de simplifier les noms des voies publiques : les Champs-Élysées deviendront « Grande rue »
    https://lechodelaboucle.fr/2022/03/23/emmanuel-macron-promet-de-simplifier-les-noms-des-voies-publiques-le

    Politique, Société, Une
    23.3.2022 - C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 : simplifier le mille-feuilles administratif. Si certaines réformes d’ampleur ont bien vu le jour (remplacement des formulaire FP213-A et FP214-B par l’unique formulaire FP213-AB lors d’un changement de domicile, abandon de la formule obligatoire « Je vous prie d’agréer Monsieur le Préfet/Maire/Inspecteur des finances publiques (…), l’expression de mes respectueuses salutations » à la fin de vos réclamations administratives), force est de constater que la simplification administrative majeure promise il y a 5 ans a accouché d’une souris, voire d’une musaraigne.

    Emmanuel Macron a donc décidé d’accélérer le processus et promet avant 2023 une simplification majeure des noms des voies publiques françaises. Dans le discours qu’il a prononcé à Brest ce mardi 24 mars, le Président, candidat à sa propre réélection, annonce ainsi que 80% des dénominations de rues, avenues, boulevards, lieux-dits… de France serait modifié avant l’automne « afin de rendre tout cela plus simple pour nos concitoyens et que pour leurs GPS ».

    Afin de démontrer qu’il ne s’agit pas là d’une réforme parisienne pour « emmerder les territoires (sic) », Emmanuel Macron souhaite que la capitale montre l’exemple dès cet été, avec une modification très symbolique au cœur même de Paris : l’avenue mythique des Champs-Élysées deviendrait ainsi sobrement « GRANDE RUE ».

    Gageons que de nombreux grognons, et pas seulement parisiens, ne manqueront pas de critiquer cette annonce.

    La rédaction

    Crédits photographiques : Josh Hallett / Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic

    #Frankreich #Straßenumbenennung

  • Roland Simon - Statistiken und Gefühle (zu den Krawallen im Juni 2023)
    https://kommunisierung.net/Roland-Simon-Statistiken-und-Gefuhle-zu-den-Krawallen-im-Juni-2023

    Die befriedete Repräsentation als „Gemeinwille“ einer als notwendigerweise als konfliktreich anerkannten Gesellschaft (hier liegt die gesamte Kraft der Demokratie) ist eine Arbeit und nicht ein Widerschein. Das heisst, dass in der demokratischen Funktionsweise des Staates die Verdinglichung und der Fetischismus Tätigkeiten sind, es ist die Politik als Parteien, Debatten, Beratungen, Kräfteverhältnisse in der spezifischen Sphäre der Zivilgesellschaft, Entscheidungen. All das ist verschwunden. Das Problem der Demokratie ist aktuell, dass sie nur noch eine Besonderheit der gesellschaftlichen Totalität kennt, die fähig ist, am Wettbewerb teilzunehmen, das Verschwinden der Arbeiteridentität und ihrer Repräsentation hat alle anderen in ihrem Untergang mitgerissen, auch die Vereine, die Fronten oder Bewegungen der „Vorstädte“ oder „Quartiere der einfachen Leute“. Doch alleine, als politische Besonderheit, ist die herrschende Klasse nichts, sie bewirtschaftet das Universelle nicht mehr. Im Verschwinden des demokratischen Spiels geht es für die Bourgeoisie um ihre Universalität. Es besteht ein grundlegendes Unbehagen in der politischen Repräsentation. Überall bröckeln die Vermittlungen der Gewalt der gesellschaftlichen Verhältnisse.

    #Frankreich #France

  • Marseille : rassemblement en soutien aux familles des victimes des règlements de compte
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/criminalite-a-marseille/marseille-rassemblement-en-soutien-aux-familles-des-victimes-des-reglem

    Wenn für junge Menschen nur noch der Handel mit Drogen eine Perspektive darstellt, stimmt etwas nicht mit der Gesellschaft, die von diesem Umstand betroffen ist.

    10.6.2023 - Les violences sur fond de rivalités liées au trafic de drogue sont en recrudescence dans la deuxième ville de France, avec déjà 23 morts depuis le début de l’année.

    Une centaine de personnes se sont rassemblées, samedi 10 juin, devant la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour soutenir les familles des victimes des multiples règlements de compte qui ont endeuillé les quartiers populaires de la ville. Les violences sur fond de rivalités liées au trafic de drogue sont en recrudescence dans la deuxième ville de France, avec déjà 23 morts depuis le début de l’année selon un décompte de l’AFP, essentiellement des jeunes hommes.

    « Quand un jeune meurt dans les quartiers nord, c’est tout Marseille qui est endeuillé », a plaidé Amine Kessaci, 19 ans, fondateur de l’association Conscience, qui a pour but de redorer l’image des jeunes des quartiers populaires. « Depuis 20 ans, on vit drame sur drame et on a l’impression de ne plus rien contrôler. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone : ceux qui vivent dans ces territoires doivent être pris en considération », a déclaré Katia Yakoubi, présidente d’Adelphi’cité.

    Après une minute de silence en hommage aux familles de victimes et jeunes en errance, les organisateurs ont exigé des réponses fortes des pouvoirs publics. « Le tout répressif ne répondra à rien : nous voulons une commission d’enquête pour donner la parole aux familles et que l’on s’intéresse aux causes et pas seulement aux conséquences », a exigé Katia Yakoubi.

    Parmi les mesures réclamées figurent l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis afin d’enrayer le trafic de drogue qui gangrène ces quartiers pauvres, la proposition d’activités aux jeunes pour qu’ils puissent « être occupés en dehors des pieds d’immeubles », le retour d’une police de proximité ou encore davantage de moyens pour lutter contre l’échec scolaire, avec le recrutement de nouveaux éducateurs spécialisés. « Si on donne à ces jeunes des perspectives d’avenir, je vous promets qu’il n’existerait plus de trafic de drogue », avance Katia Yakoubi.

    Le maire divers gauche de Marseille Benoît Payan a demandé, début mai, à l’Etat de « persévérer dans sa lutte sans merci contre les trafics de stupéfiants et de redoubler d’efforts pour sortir la drogue de nos quartiers ».

    #Frankreich #Marseille #Schattenwirtschaft #Kriminalität

  • Merci M. le ministre ! Quand Olivier Dussopt protège Uber d’une enquête pour soupçon de travail dissimulé | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/uber/merci-m-le-ministre-quand-olivier-dussopt-protege-uber-d-une-enquete-pour-s

    In Frankreich verhindert der Minister für Arbeit, Vollbeschäftigung und Integration, Olivier Dussopt, persönlich die Überprüfung von Uber auf Beschäftigung von Scheinselbständigen.

    28.2.2023 von Pierric MarissalDas Arbeitsministerium hat gerade wieder einmal zur Rettung von Uber interveniert, um die inspection du travail daran zu hindern, eine Untersuchung wegen des Verdachts auf Scheinselbständigkeit durchzuführen - mit anderen Worten: Lohnarbeit, die sich hinter dem Status eines Kleinunternehmers bei der Plattform verbirgt.

    Um die Tragweite dieser Entscheidung zu verstehen, müssen wir auf die Mobilisierung von Mietwagenfahrern gegen Uber im Jahr 2019 zurückblicken. Hunderte von Arbeitnehmern, die vor allem wegen ungerechtfertigter Verbindungsabbrüche wütend waren, blockierten damals die Räumlichkeiten des multinationalen Unternehmens. Brahim Ben Ali, nationaler Sekretär der Gewerkschaft INV VTC, die im Zentrum der Mobilisierung steht, wendet sich an die Aufsichtsbehörde inspection du travail .

    Im Juni 2020 lehnte diese den Antrag mit der Begründung ab, dass der Status des Selbstunternehmers selbst einer Inspektion auf der Grundlage des Arbeitsgesetzbuches im Wege stehe...". Damals wurde mir klar gesagt, dass die Inspektoren politisch unter Druck gesetzt werden und dass niemand den Kopf hinhalten will", erinnert sich Brahim Ben Ali.

    „Bevorzugte Behandlung“.

    Der Gewerkschafter wandte sich mit seinem Anwalt an das Verwaltungsgericht, das ihm Ende November 2022 voll und ganz Recht gab, die Argumente der Arbeitsaufsichtsbehörde zurückwies und eine Untersuchung innerhalb von vier Monaten anordnete.

    In einem Schreiben, das wir einsehen konnten, legte das Arbeitsministerium jedoch soeben Berufung ein und forderte das Gericht auf, seine Entscheidung, eine Überprüfung des Unternehmens anzuordnen, zu revidieren. „Deliveroo und andere wurden überprüft und verurteilt, obwohl es sich um genau das gleiche Arbeitsverhältnis handelt“, sagte Brahim Ben Ali. „Uber wird in diesem Land wirklich bevorzugt behandelt“.

    Quelle: https://seenthis.net/messages/992353

    Le ministère du Travail vient, encore une fois, d’intervenir pour sauver Uber, afin d’empêcher l’inspection du travail de mener une enquête pour soupçon de travail dissimulé – autrement dit, du salariat déguisé derrière le statut d’autoentrepreneur auprès de la plateforme.

    Pour comprendre la portée de cette décision, il faut revenir à la mobilisation des chauffeurs VTC contre Uber en 2019. Des centaines de travailleurs en colère, notamment à cause de déconnexions injustifiées, bloquent alors les locaux de la multinationale. Brahim Ben Ali, secrétaire national du syndicat INV VTC, au cœur de la mobilisation, saisit l’inspection du travail.

    En juin 2020, celle-ci rejette la demande au motif que le statut même d’autoentrepreneur fait obstacle à une inspection reposant sur le Code du travail… « On m’a clairement dit à l’époque que les inspecteurs recevaient des pressions politiques, que personne ne voulait se mouiller », se souvient Brahim Ben Ali.

    « Traitement de faveur »

    Le syndicaliste saisit avec son avocat le tribunal administratif, qui, fin novembre 2022, lui donne pleinement raison, rejette les arguments de l’inspection du travail et ordonne une enquête dans les quatre mois.

    Mais, dans un courrier que nous avons pu consulter, le ministère du Travail vient d’interjeter appel, demandant au tribunal de revenir sur sa décision d’ordonner un contrôle de l’entreprise. « Deliveroo et d’autres ont bien été contrôlés et condamnés, alors que c’est exactement la même relation de travail ! s’emporte Brahim Ben Ali. Uber a vraiment un traitement de faveur dans ce pays. »

    #Frankreich #Politik #Arbeit #Uber #Scheinselbständigkeit #Komprador #Disruption

  • Uber condamné aux prud’hommes à verser près de 17 millions d’euros à 139 chauffeurs lyonnais
    https://www.francetvinfo.fr/france/uber-condamne-aux-prud-hommes-a-verser-pres-de-17-millions-d-euros-a-13

    Es muß die Höhe des vom Arbeitsgericht festgelegten Schadensersatz sein, der große Redaktionen dazu bewegt, aus einem Urteil in erster Instanz eine Schlagzeile zu machen. Das Urteil ist nicht rechtskräftig und die beklagte Firma wird in Revision gehen. Noch ist also nichts entschieden.

    Interessant ist immerhin, dass in Frankreich gegen Uber geklagt werden konnte. Noch vor nicht langer Zeit wurden die Verträge mit Fahrern und Fahrgästen durch die niederländische Uber-Niederlassung geschlossen, so daß der Gerichtsstand bei Auseinandersetzungen mit dem Konzern regelmäßig in diesem Königreich lag und nicht beispielsweise in Frankreich.

    20.1.2023 - L’entreprise a annoncé qu’elle allait faire appel.

    La société Uber a été condamnée par le conseil des prud’hommes de Lyon à verser quelque 17 millions d’euros à 139 chauffeurs de VTC, a annoncé à l’AFP leur avocat, Me Stéphane Teyssier, vendredi 20 janvier. « On a eu une décision assez historique aujourd’hui. Uber a été condamnée à requalifier les contrats de 139 chauffeurs pour un montant de 17 à 20 millions d’euros », a-t-il déclaré, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

    >> A LIRE AUSSI. Uber Files : révélations sur les pratiques de lobbying du géant des VTC 

    Les chauffeurs Uber lyonnais avaient saisi les prud’hommes pour requalifier la relation qui les liait en contrat de travail. Le conseil, qui rendait sa décision en délibéré, s’est prononcé « sur la base d’une jurisprudence bien établie de la Cour de cassation de janvier 2020. La Cour de cassation a estimé que les chauffeurs Uber devaient être considérés comme des salariés. Ce n’est pas une surprise. C’est l’application logique d’une telle jurisprudence », a estimé l’avocat des chauffeurs.

    La société Uber, sans communiquer le montant de la somme qu’il devra verser, a fait savoir à l’AFP qu’elle allait faire appel. « Cette décision vient à rebours de la position largement partagée par les conseils de prud’hommes et les cours d’appel qui confirment l’indépendance des chauffeurs VTC utilisant l’application, jugeant notamment qu’il n’existe aucune obligation de travail, ni d’exclusivité vis-à-vis d’Uber ou encore que les chauffeurs demeurent totalement libres dans l’organisation de leur activité », a commenté un porte-parole de la société.

    #Frankreich #Lyon #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Uber condamné aux prud’hommes à verser 17 mlns d’euros à des chauffeurs lyonnais
    https://www.usinenouvelle.com/article/uber-condamne-aux-prud-hommes-a-verser-17-mlns-d-euros-a-des-chauffeu

    20.1.2023 - Le tribunal des prud’hommes de Lyon a condamné vendredi la société Uber à verser environ 17 millions d’euros de dommages à un groupe de chauffeurs de VTC qui demandaient à être requalifiés comme salariés du groupe, a-t-on appris auprès des deux parties.

    L’avocat des 139 conducteurs, Stéphane Teyssier, s’est félicité d’une grande victoire après un long bras de fer judiciaire engagé en 2020.

    Le tribunal a estimé que la relation de travail entre ses clients et Uber devait être requalifiée en contrat de travail, impliquant le remboursement des frais professionnels tels que l’achat d’un véhicule, de carburant, ou le paiement d’heures supplémentaires, a-t-il expliqué.

    Uber a annoncé qu’il ferait appel de cette décision, se disant convaincu que la meilleure façon d’avancer sur les droits des travailleurs de sa plate-forme était le dialogue social avec les représentants des conducteurs.

    Le groupe américain a annoncé mercredi un accord avec les représentants des chauffeurs VTC sur un revenu minimum par trajet.

    Le jugement du tribunal des prud’hommes, qui ne s’applique qu’au passé et ne préjuge pas du statut actuel des chauffeurs concernés, s’appuie sur une décision prise en mars 2020 par la Cour de cassation de requalifier en contrat de travail la relation entre Uber et un de ses anciens chauffeurs.

    #Frankreich #Lyon #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Salarié ou indépendant ? Les juges débattent du statut des chauffeurs Uber
    https://www.la-croix.com/Economie/Salarie-independant-juges-debattent-statut-chauffeurs-Uber-2020-08-12-1201

    12.8.2020 par Michel Waintrop - Le statut social des conducteurs de voiture de transport avec chauffeur (VTC) travaillant avec la plate-forme américaine Uber n’en finit pas de faire débat au fil de décisions judiciaires. Le dernier épisode s’est déroulé en Californie où un tribunal a ordonné le 10 août à Uber, mais aussi à son concurrent Lyft, de requalifier les conducteurs en employés avant dix jours. Les deux plates-formes ont annoncé faire appel.

    Cette décision est en ligne avec une loi californienne entrée en vigueur en janvier. Ce texte limite de manière drastique la possibilité des entreprises d’employer des indépendants sans les transformer en employés. Uber, Lyft et d’autres sociétés ont formé une coalition pour organiser un référendum en novembre prochain dans l’espoir d’abroger la loi.
    Un arrêt de la Cour de cassation

    Uber a publié aussi le 10 août un document d’une vingtaine de pages qui propose un « nouveau modèle » pour « améliorer la qualité et la sécurité » des travailleurs tout en affirmant que la majorité d’entre eux souhaitent rester indépendants. Le géant californien propose ainsi que les entreprises de ce qu’on appelle l’économie à la tâche créent une « caisse dédiée aux avantages sociaux » relatifs à lacouverture santé ou aux congés payés.

    La France n’est pas exempte de ces débats cruciaux pour l’avenir d’Uber, et en général des entreprises dont le modèle économique est basé sur la mise en relations entre particuliers et travailleurs au statut d’indépendant.

    Des cartes professionnelles sécurisées pour les VTC

    On se souvient du retentissement provoqué par un arrêt de la Cour de cassation, le 4 mars dernier, qui a requalifié en contrat de travail la relation contractuelle entre Uber et un conducteur. La juridiction a notamment estimé qu’il existait un vrai lien de subordination. Pour les avocats des VTC, cet arrêt est voué à faire jurisprudence.
    Les prud’hommes se déclarent incompétents

    Ce n’est évidemment pas l’interprétation d’Uber qui vient d’ailleurs de communiquer sur une série de jugements postérieurs, davantage en sa faveur. « Le 31 juillet, les juges du tribunal des Prud’hommes de Paris n’ont pas pu parvenir à se mettre d’accord sur un cas groupé de 7 chauffeurs et ont renvoyé l’affaire vers un juge professionnel », explique une porte-parole.

    Uber rappelle aussi qu’en juin, les Prud’hommes se sont déclarés incompétents pour huit demandes individuelles de requalification et ont considéré que les litiges étaient commerciaux et non salariaux… « Ces décisions démontrent que la position de la Cour de cassation n’est pas considérée comme unanimement et automatiquement applicable aux autres demandes de requalification » affirme l’entreprise qui met en avant l’assurance de protection sociale qu’elle finance chez AXA pour couvrir chauffeurs et coursiers.
    La branche néerlandaise d’Uber

    Pour Jean-Paul Teissonnière, qui défend certains des chauffeurs, cette décision des prud’hommes est stupéfiante au regard de l’arrêt de la Cour de cassation. « Nous avons déjà engagé une procédure auprès de la Cour d’appel de Paris pour contester l’avis des Prud’hommes », explique l’avocat. Selon lui, cette procédure est d’autant plus complexe que les contrats avec les chauffeurs sont gérés par la branche néerlandaise d’Uber.

    Mais l’avocat reste serein. « Il est évident que la Cour de cassation servira de référence pour les 100 à 200 dossiers de requalification en instruction ou à venir », dit Me Teissonnière.
    Les livraisons ont le vent en poupe

    « Le modèle économique de ces plates-formes a été porté aux nues dans les années 2010, rappelait Joël Hazan, directeur associé au cabinet Boston Consulting Group (BCG) et spécialiste des mobilités, dans les colonnes de La Croix.Mais on en revient en grande partie. »

    En attendant, Uber se débat aussi, comme tant d’autres entreprises, avec la tempête économique engendrée par le Covid-19. Pour la première fois de son histoire, les livraisons de repas ont rapporté plus d’argent que les VTC au second trimestre selon l’entreprise qui a annoncé une perte nette de 1,5 milliard d’euros d’avril à juin.

    #Frankreich #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Uber condamné à verser près de 17 millions d’euros à 139 chauffeurs de VTC lyonnais
    https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/01/20/uber-condamne-a-verser-pres-de-17-millions-d-euros-a-139-chauffeurs-de-vtc


    Jolan Rabi (à droite), délégué de l’Association des chauffeurs indépendants lyonnais (Acil), et Mehdi Mejeri (à gauche), président fondateur, ont remporté leur action face à Uber. Photo Progrès /Florémie BLANC

    20.1.2023 par Florémie BLANC (floremie.blanc@leprogres.fr) - Il y a trois ans presque jour pour jour, 139 chauffeurs Uber lyonnais dénonçaient la relation contractuelle, qui les liait à la plateforme et poursuivaient l’entreprise américaine en justice, afin que leur contrat Uber soit requalifié en contrat de travail.

    Le 10 juin 2022, ils avaient tous pris place sur le banc d’une salle du conseil des Prud’hommes de Lyon. Ils avaient raconté leur quotidien, énuméré leurs difficultés et présenté leurs attentes. « Notre objectif était de prouver qu’il existait bel et bien un rapport de subordination entre Uber et ses chauffeurs et que ce statut “d’indépendant” que nous avions soi-disant, d’après les dires d’Uber, n’était pas la réalité. ...

    #Frankreich #Lyon #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Uber : les chauffeurs VTC de Lyon obtiennent 17 millions d’euros de dommages et intérêt
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/uber-les-chauffeurs-vtc-de-lyon-obtiennent-17-millions-

    20.1.2023 par Alexandra Marie Ertiani . -En 2020, 139 chauffeurs VTC ont poursuivit la plateforme Uber en justice pour requalifier leur statut en contrat de travail. Le 20 janvier 2023, Uber a été condamné, à Lyon, à leur verser près de 17 millions d’euros de dommages et intérêts ou d’indemnisation pour divers manquements au Code du travail

    C’est une grande première à Lyon, le tribunal des prud’hommes a condamné la plateforme Uber à verser 17 millions d’euros de dommages et intérêts à 139 chauffeurs VTC. 

    En 2020, ces derniers avaient demandé que leur collaboration avec la plateforme soit requalifiée en contrat de travail. 

    Leur objectif était de prouver qu’il existe un lien de subordination qui les lie à l’entreprise américaine. Un objectif atteint puisque Uber a été condamné, en première instance, à leur verser près de 17 millions d’euros de dommages et intérêts. Ont été retenus, comme manquements au code du travail : « licenciement sans cause réelle et sérieuse, travail dissimulé, exécution fautive du contrat de travail, sanction disciplinaire injustifiée ou non-respect de la législation relative aux durées maximales du travail et au temps de repos obligatoire » selon nos confrères du Progrès 

    « On a eu une décision assez historique aujourd’hui. Uber a été condamnée à requalifier les contrats de 139 chauffeurs pour un montant de 17 à 20 millions d’euros », a déclaré leur Me Stéphane Teyssier. 

    Après la Cour d’Appel de Paris, la Cour de Cassation dans une précédente affaire, le conseil de prud’hommes de Nantes, c’est la juridiction lyonnaise qui donne une nouvelle fois raison aux chauffeurs de VTC. 

    La firme américaine a déclaré qu’elle allait interjeter appel de sa condamnation. 

    La veille de cette décision, les députés ont donné leur feu vert au lancement d’une commission d’enquête demandée par le groupe LFI sur les révélations des « Uber files ».

    D’une durée maximale de six mois et composée de 30 députés, elle entend « identifier l’ensemble des actions de lobbying menées par Uber pour pouvoir s’implanter en France », ainsi que « le rôle des décideurs publics de l’époque ».

    Elle fera des « recommandations concernant l’encadrement des relations entre décideurs publics et représentants d’intérêts » et étudiera « les conséquences sociales, économiques et environnementales du développement du modèle Uber en France », selon la présentation faite par LFI.

    #Frankreich #Lyon #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • In der Pampa ausgesetzt
    https://seenthis.net/messages/984861

    Am Abend vor Weihnachten wurde eine Studentin, der eine große Plattform eine Mitfahrgelegenheit für 90 Euro nach Thénac im Departement Charente Maritime vermittelt hatte, von der Fahrerin bei Thénac in der Dordogne mitten in der Ödnis und über 150 Kilometer von ihrem Reiseziel entfernt ausgesetzt. Ein Taxi brachte sie weiter in das falsche Thénac, von wo sie, um weitere 240 Euro ärmer, nach einer Nacht im Hotel mit der Bahn zum Ziel ihrer Reise gelangte.

    So kanns gehen, wenn man sich von Amateuren fahren läßt. Ein kleines Mißverständnis, und schon sitzt der Fahrgast in der Sch...
    Wo liegt eigentlich #Bergen? In #Noirwegen, #Belgien oder #Lüchow-Dannenberg?

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bergen

    #Frankreich
    #Ortskunde #Verkehr #Personenbeförderung #Mitfahrzentrale #Plattformkapitalismus #Digitalisierung #WTF

  • 8 caméras brûlées à Marseille
    https://lundi.am/8-cameras-brulees-a-Marseille

    lundimatin#356, le 24 octobre 2022 - « Démantelons, sabotons, incendions les infrastructures de la surveillance. »
    [Communiqué]

    Il y a encore quelques années, l’éclosion de caméras de vidéo surveillance au coin des rues faisaient encore scandale. A cela comme à tant d’autres choses, nous nous sommes habitués. Le quadrillage des villes par des centaines de dispositifs de surveillance ne va cependant pas de soi. C’est en tous cas ce que viennent nous rappeler les auteurs de ce communiqué anonyme qui assurent en avoir désactivé huit dans la nuit du 17 au 18 octobre dernier à Marseille. A rebours de la course inlassable au contrôle sécuritaire, certains s’organisent pour propager une certaine pratique de la discrétion.

    Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre 2022, 8 caméras ont été détruites par le feu lors d’une action coordonnée dans le centre de Marseille. Notre ville est la 2e plus surveillée de France, elle sert de terrain d’expérimentation aux technologies sécuritaires : projet de BigData de la tranquillité publique, caméras à tous les coins de rue (1 558 au total), reconnaissance faciale, vidéo-verbalisation. Des projets au coût gigantesque (7 millions d’euros par an pour l’entretien du réseau de caméra et 25 000€ pour l’installation d’une caméra) et dont les dépenses viennent alimenter une vision politique raciste et bourgeoise basée sur la peur et la volonté de tout contrôler. La vidéo-surveillance normalise nos comportements et dissuade le passage à l’action subversive.

    Nous refusons d’être observés dans nos milieux de vie, dans nos interactions quotidiennes, dans notre intimité.
    Nous ne voulons pas voir nos quartiers s’aseptiser et Marseille devenir une station balnéaire pour touristes.
    Nous ne les laisserons pas aller plus loin dans leur fantasme de gestion et de contrôle de nos vies.

    Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, inflation, crise énergétique, remise en cause du droit de grève, montée du fascisme… Alors que nous devrions entrer dès maintenant en résistance face au ravage écologique et social en cours, nous restons pétrifiés devant ces dispositifs répressifs.

    Démantelons, sabotons, incendions les infrastructures de la surveillance.

    Alors que la grève des raffineries maintient la pression sur l’État et les capitalistes, un mouvement plus large de contestation est en train de naître. Lycéen·nes, dockers, marins, féministes, cheminots, enseignant·es… tous·tes appellent à la grève générale ce mardi 18 octobre.

    Dans un contexte de forte mobilisation, des actions offensives, répétées et décentralisées peuvent renforcer le rapport de force. Partout dans nos villes et nos quartiers, commençons par débarrasser nos rues des caméras, puis continuons l’offensive. Organisons-nous en groupes d’actions, renforçons nos réseaux de lutte, rentrons en résistance !

    #Frankreich #Marseille #Überwachung #Video #Sabotage

  • Paris : un faux taxi escroque 284 euros à une touriste, la police l’interpelle
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/paris-faux-taxi-escroque-284-euros-touriste-police-inte

    A la sortie de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, une touriste a voulu prendre un taxi pour rejoindre son hôtel. Elle est tombée dans le piège d’un faux taxi, qui lui a soutiré 284 euros pour sa course. L’homme a été interpellé mardi par la police.

    Attention aux faux taxis, car leur facture peut être salée. Une touriste qui tentait de rejoindre son hôtel depuis l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en a fait l’expérience. Croyant être montée dans un taxi, elle est en fait tombée dans le piège d’un chauffeur sans licence qui stationnait à la sortie du bâtiment.

    Pour sa course, elle a ainsi dû payer 284 euros alors que les trajets taxis en direction de Paris sont désormais plafonnés entre 50 et 55 euros.

    L’unité de contrôle du transport de personnes de la police (le Boers) a interpellé le faux taxi mardi. Sa voiture a également été saisie. Il a été déféré devant la justice.

    La préfecture de police rappelle que les taxis parisiens sont équipés d’accessoires réglementaires et qu’il ne faut pas accepter « d’être pris en charge par une personne vous proposant ses services de transport (aéroports, gares, rue) ».

    Taxitarif in Paris, Grafik : https://pbs.twimg.com/media/EB2w4mMXoAAtVa0?format=jpg&name=large

    #Paris #Frankreich #Taxi #Betrug

  • DOCUMENT. « C’était un peu gonflé de solliciter le ministre Macron, mais on l’a fait » : le lanceur d’alerte des Uber Files s’explique sur ses révélations
    https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/uber-files/document-c-etait-un-peu-gonfle-de-solliciter-le-ministre-macron-mais-on
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Cde56C6WsHC_zw2RoFbL2qSUSDk/0x556:3024x2258/944x531/filters:format(webp)/2022/07/14/phpdBezsr.jpg

    15.7.2022 par Elodie Guéguen (Radio France) et Damien Leloup (Le Monde) - Mark MacGann a travaillé pour Uber entre 2014 et 2016. C’est lui qui est à l’origine de la fuite de documents qui a déclenché l’enquête Uber Files. Il se dit aujourd’hui prêt à répondre à une éventuelle commission d’enquête, même s’il estime n’avoir « aucune légitimité pour s’immiscer dans le contexte politique franco-français ».

    Le lanceur d’alerte des Uber Files, Mark MacGann, a accordé une interview exclusive aux partenaires français de l’ICIJ, dont fait partie la cellule investigation de Radio France. Aujourd’hui âgé de 52 ans, il a mené entre 2014 et 2016 les efforts de lobbying de la plateforme de VTC en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Après les révélations des Uber Files, l’ancien lobbyiste revient sur la relation qu’entretenait Uber avec Emmanuel Macron lorsque celui-ci était au ministère de l’Economie. Mark MacGann évoque aussi ses regrets et son avenir.

    Elodie Guéguen (Radio France) et Damien Leloup (Le Monde) : Comment jugez-vous l’impact des révélations des Uber Files ?

    Mark MacGann : Je sais qu’il y a un peu de controverse dans différents pays. Je suis bluffé par la qualité du travail d’investigation de la part de Radio France, du Monde, du Washington Post, du Guardian et j’ai l’espoir que les gens vont prendre le temps de lire pour comprendre quel est mon raisonnement, pourquoi j’ai pris le risque de faire ce que j’ai fait.

    Justement, beaucoup de personnes se demandent ce qui vous a poussé à nous confier ces 124 000 documents… Qu’avez-vous voulu dénoncer précisément ?

    J’ai voulu dénoncer la fragilisation de notre modèle social. Selon moi, le pouvoir démesuré de certaines entreprises de technologie pose un problème. J’ai cru dur comme fer qu’on allait pouvoir donner des opportunités économiques à des centaines de milliers, à des millions de personnes qui, jusque-là, étaient invisibles. Je voyais en Uber une opportunité pour beaucoup de gens de pouvoir mettre le pied à l’étrier dans le monde professionnel. Mais, il y a un décalage entre la réalité vécue aujourd’hui par les chauffeurs et le rêve qu’on leur a vendu à l’époque. On ne leur a pas dit toute la vérité.

    Les Uber Files montrent que vous aviez des échanges très réguliers avec Emmanuel Macron lorsqu’il était à Bercy. Une des informations importantes concerne un « deal », comme Emmanuel Macron l’appelait lui-même. Pouvez-vous nous expliquer précisément en quoi il consistait ?

    Le mot « deal » peut laisser supposer des choses pas très catholiques, mais ceux qui veulent aller sur ce terrain se trompent. Il n’y a pas eu d’arrangement. Il ne peut pas y avoir d’arrangement entre une start-up et un gouvernement souverain. C’était plutôt une forme d’entente. Le gouvernement de l’époque, représenté par son ministre de l’économie, nous disait : « Vous arrêtez cette activité illégale » [le service UberPop]. On ne l’a pas fait tout de suite, mais on a fini par le faire. En parallèle, il y a eu un engagement politique. Monsieur Macron était en train de réformer plusieurs secteurs de l’économie. Uber était une petite partie d’un secteur qui avait besoin d’être ouvert à la concurrence.

    Emmanuel Macron était votre interlocuteur privilégié au sein de gouvernement alors même qu’il n’était pas en charge du dossier des VTC ?

    C’est celui qui a pris le temps de nous écouter. Beaucoup d’autres ne le souhaitaient pas. On sentait trop le soufre. En plus, on était des Américains. Le ministre de tutelle des VTC est le ministère des Transports, certes, mais Uber est une plateforme numérique. Donc il était tout à fait légitime qu’on sollicite Bercy pour essayer de nous faire entendre.

    Vous communiquez aussi directement avec Emmanuel Macron lorsque vous étiez confrontés à des problèmes administratifs ou judiciaires – comme des perquisitions. Avec le recul, vous trouvez ça normal d’avoir fait appel au ministre de l’économie dans ces moments-là ?

    Quand votre maison est en feu et que vous n’avez qu’un numéro de téléphone qui répond, vous appelez ce numéro de téléphone. Chaque fois qu’il y avait un couac – et Dieu sait qu’il y en a eu beaucoup en France –, chaque fois qu’on avait un problème sérieux, on sollicitait les ministres. D’ailleurs, je pense que c’était un peu gonflé de notre part de solliciter le ministre Macron, mais on l’a fait. A ma connaissance, il n’y a pas eu d’intervention directe de sa part. Maintenant, je reconnais qu’on a fait les malins chez Uber en « préparant » une descente de police afin de ne pas coopérer, une fois de plus. Avec le recul, je me dis qu’on aurait dû faire les choses autrement.

    Vous voulez parlez du « kill switch », ce coupe-circuit utilisé lors des perquisitions pour empêcher l’accès aux serveurs de l’entreprise ?

    Oui.

    Vous aviez parfaitement connaissance de la mise en place de ce procédé ?

    C’est un procédé qui existait quand je suis arrivé dans l’entreprise. J’ai compris que ces pratiques ont été abandonnées depuis. Je n’ai jamais donné l’ordre directement d’opérer le « kill switch ». Je n’avais pas d’autorité à ce sujet mais j’étais là quand on l’utilisait à Paris, Amsterdam ou Bruxelles.

    Le président Macron a indiqué qu’il était fier de ce qu’il avait fait dans le dossier Uber, qu’il n’avait pas de regret, que ça avait permis de créer des emplois. Vous partagez son sentiment ?

    D’abord, pour moi, c’est compliqué d’utiliser le mot « emploi »… Le modèle d’Uber est : nous n’avons pas de voitures, nous n’avons pas de salariés. Je suis déçu de voir qu’Uber continue à vouloir s’opposer devant les tribunaux lorsqu’il y a des initiatives législatives afin de donner un cadre minimum aux chauffeurs qui travaillent énormément et qui sont mal payés.

    Il y a beaucoup de réactions politiques visant le président français depuis la publication des Uber Files. Vous le regrettez ?

    Ce n’était pas le but de l’opération. Je n’ai aucune légitimité pour m’immiscer dans le contexte politique franco-français.

    S’il y a une commission d’enquête parlementaire, comme le réclament certains partis d’opposition en France, vous accepterez d’y participer ?

    Si on me pose des questions sur ce qui s’est passé chez Uber à l’époque, dans des réunions, lorsque j’étais physiquement présent, oui, il est de mon devoir de répondre. Si c’est pour me parler du comportement de telle ou telle personnalité politique, ce n’est pas mon rôle.

    Si vous ne condamnez pas les pratiques d’Uber, avez-vous tout de des regrets sur les méthodes utilisées ?

    Il y avait beaucoup de violence. Je comprends parfaitement les chauffeurs de taxi qui avaient un certain droit sur le marché. Quand une entreprise arrive et dit : "Nous, on peut mieux faire pour moins cher", ça crée un contexte de violence qui est inacceptable, et j’en avais ma part de responsabilité.

    La violence était entretenue par les dirigeants d’Uber à l’époque ?

    Non, à l’époque, ce n’était pas notre volonté. J’étais favorable à une déréglementation dans le secteur des transports. Il y avait le même nombre de licences de taxi à Paris en 2014 que dans les années 1950, ça n’avait aucun sens ! Maintenant, c’est vrai, ce n’est pas à une entreprise étrangère – ou même française – de dicter à la République comment elle doit réformer les choses. En clair : Uber avait raison de vouloir introduire de la concurrence dans les transports de ville mais, parfois, les méthodes n’étaient pas acceptables.

    Lorsqu’on a vu que les chauffeurs Uber étaient en danger, même en danger de mort dans certains pays du monde, on aurait dû calmer le jeu beaucoup plus vite. Il y a aussi des consommateurs et des clients qui ont été tabassés, en France et ailleurs. Il y a des gens qui ont perdu la vie au Brésil, au Mexique, en Afrique du Sud. Et même si on croyait que notre projet était quelque chose de positif, je pense qu’on aurait dû être plus patient. 

    « Nous, on était speed, on voulait tout, tout de suite. On voulait une valorisation boursière sans précédent et je pense qu’on aurait dû être plus adulte et qu’on aurait dû respecter la démocratie. On ne l’a pas fait. »

    Mark MacGann aux partenaires français de l’ICIJ
    Vous avez en quelque sorte forcé la porte pour entrer sur le marché français du VTC ?

    Je pense qu’on a défoncé la porte… On n’a pas eu la maturité ou la clarté de voir qu’on n’était pas seuls au monde et qu’il fallait prendre en compte les intérêts des autres.

    Appelez-vous à un changement en matière d’encadrement des pratiques du lobbying auprès des pouvoirs publics ?

    Chez Uber, on avait un accès inespéré, démesuré aux pouvoirs publics. C’était incroyable de pouvoir atteindre des ministres, des premiers ministres, des présidents partout dans le monde, parce qu’on était innovant. Les portes étaient grandes ouvertes ! C’est enivrant quand vous pouvez envoyer un texto, un message WhatsApp, à un dirigeant. C’est encore plus enivrant quand cette personne vous répond. Avec le recul, je perçois qu’on a eu des privilèges, des accès qui ne sont pas donnés à toutes les start-up et que, quelque part, c’était déloyal.

    Quel est l’avenir de Mark MacGann, le lobbyiste devenu lanceur d’alerte ?

    Ce sera aux autres de me dire si je peux être utile. J’ai fait ce que j’ai fait les yeux grand ouverts. Je n’ai pas été un observateur innocent. J’étais en plein dedans. Maintenant, j’ai mis au grand jour les erreurs que j’ai commises. Donc si les pouvoirs publics veulent un coup de main de quelqu’un qui a été au sein de l’entreprise pour essayer d’améliorer les lois, les réglementations, je serai là. Si je peux être utile, je souhaite l’être. Et si ce n’est pas le cas, j’espère qu’on me jugera sur mes actes.

    #Frankreich #Uber #Whistlblower #Uber-Files

    • Ce lobbyiste lanceur d’alerte me semble super louche. Il ne se comporte pas du tout comme un lanceur d’alerte. Normalement, les lanceurs d’alerte vivent dans l’angoisse de se prendre des poursuites judiciaires, d’être arrêté, interrogé. Que leur famille soit arrêtée. Que leur parole soit dénigrée. Dans le secret, que tout cela s’accompagne de tortures (mais ici, belle démocratie, donc non).
      Ce lobbyiste, il s’affiche, il parle comme dans une dissertation de philo, il se culpabilise mais sans embarras. C’est super louche, et je ne suis sûrement pas le seul à le penser.
      Et si c’était orchestrée par Uber ? Car je ne les vois pas trop critiqués, en vrai, même après cela.
      Pas de vindicte populaire : tout le mon désinstallant l’application Uber, pas de critique contre la compagnie, juste un peu contre les politiques collaborateurs, et encore.
      C’est un coup dans l’eau, et c’est pas normal.

  • »Frankreich liebt uns doch«
    https://www.jungewelt.de/artikel/430291.korruption-frankreich-liebt-uns-doch.html

    Ein neoliberaler Staatspräsident agiert als Wasserträger eines US-Konzerns. Wen wundert’s? Was seit Jahrzehnten offensichtlich stattfindet ist eine völlige Abkehr vom Unabhängigkeitskurs des Charles de Gaulle. Ein Président de la République française ist heute auch nicht mehr besser als das Gespenst des Washington-hörigen Bundeskanzlers Adenauer und sei es seine weibliche Inkarnation.

    12.07.2022 von Hansgeorg Hermann - Ein Minister als Lobbyist: Macrons geheime Geschäfte mit dem Fahrdienstvermittler Uber

    »Meeting mega top mit Emmanuel Macron heute morgen; Frankreich liebt uns doch!« – Die Uber-Bosse sind zufrieden

    Die Nachricht sorgt für viel Wirbel: Der französische Staatschef Emmanuel Macron hat sich in den Jahren 2014 bis 2016 als Wirtschaftsminister des damaligen Präsidenten François Hollande offenbar regelmäßig als Lobbyist für internationale Großkonzerne einspannen lassen. Das Internationale Konsortium für investigativen Journalismus (ICIJ), dem unter anderen die britische Tageszeitung The Guardian und die französische Le Monde angehören, veröffentlichte am Wochenende Auszüge aus rund 124.000 Dokumenten, die beweisen, wie Macron dem kalifornischen Fahrdienstvermittler Uber im Winter 2014/2015 dabei half, sein Geschäftsmodell in Frankreich zu installieren – offenbar gegen den ausdrücklichen Willen Hollandes und von dessen Premierminister Manuel Valls.

    Bereits im vergangenen März hatten die Journalisten Gérard Davet und Fabrice Lhomme, beide Chefreporter bei Le Monde, in ihrem Buch »Le Traître et le Néant« (Der Verräter und das Nichts) Macrons zwielichtige Rolle beim Verkauf eines Teils des Staatsunternehmens Alstom an den US-Multi General Electric im November 2014 angeprangert. Auch bei der Veräußerung anderer »strategisch wichtiger« Konzerne an ausländische Käufer habe sich der damalige Minister Macron gegen die Interessen des Landes als geheimer Vermittler profiliert. Die Autoren, die sich in ihrer 600 Seiten langen Analyse des politischen Aufstiegs Macrons der Aussagen von mehr als hundert Zeugen bedienten, lassen dort immer wieder anklingen, wie der heutige Staatschef sich auf diese Weise wohl die Unterstützung mächtiger Industriekapitäne für seine Kandidatur zur Präsidentschaftswahl im Mai 2017 sicherte.

    Die höchst aufschlussreiche Kommunikation zwischen Hollandes Wirtschaftsminister Macron und den Anführern des Transportpiraten Uber zeigt nun, wie aus der gegenseitigen Sympathie am Ende ein »geheimer Deal« zugunsten des kalifornischen Unternehmens entstand. Ein Handel, wie Le Monde einen »Repräsentanten« Ubers zitiert, »der gewissermaßen garantiert, dass Frankreich für Uber arbeitet und dass Uber in und für Frankreich arbeiten kann«. Eine Formel, die Macron in »vielen geheimen Treffen, keines war in seinem Terminkalender verzeichnet«, mit Ubers Europachefs und dem Gründer des Unternehmens, Travis Kalanick, gefunden habe.

    Die Chefs der ausgebeuteten Fahrer, denen Hollande, Valls und Macrons Vorgänger Arnaud Montebourg mit äußerstem Misstrauen begegnet waren, konnten ihr Glück offensichtlich kaum fassen: »In einem Wort – spektakulär«, jubelte Ubers Gesandter Mark MacGann nach dem Termin beim Minister, »Meeting mega top mit Emmanuel Macron heute morgen; Frankreich liebt uns doch!« Die Ergebnisse der Geheimgespräche konnten sich in der Tat sehen lassen. Dem jungen Wirtschaftsminister gelang es, die im kurz zuvor verabschiedeten »Gesetz Thévenoud« (Name des parlamentarischen Berichterstatters) beschlossene harte Regelung des Taxibetriebs per Dekret weitgehend zu verwässern. So blieben etwa von den verlangten 250 Stunden Ausbildung für einen Fahrer am Ende nur sieben Stunden übrig – ein Affront gegen die professionellen Taxichauffeure, die draußen vor Macrons Ministerium protestierten.

    Dass man in Kalifornien zufrieden war mit Macrons »Intervention« gegen die eigene Regierung mochte MacGann seinem wichtigen Verbündeten freilich nicht vorenthalten: »Travis ist sehr dankbar für die Fortschritte(…) Sie müssen wissen, dass Travis Ihr Vertrauensverhältnis sehr ernst nimmt.« Nicht nur die »Verhöhnung der Regierung« (Le Monde) dürfte Travis und seinem Cheflobbyisten in Paris gefallen haben: Im Oktober 2015 wagte es der Präfekt der Region Bouche-du-Rhône, Laurent Nunez, den Uber-Limousinen nicht nur den Bahnhof und den Flugplatz von Marseille, sondern gleich das gesamte Zentrum der Hafenstadt zu verbieten. Ein Anruf der Kalifornier bei Macron – und drei Tage später hob Nunez seine Anordnung wieder auf. Geschadet hat ihm sein verspätetes Verständnis für den Fall Uber nicht. Macron, inzwischen Präsident, holte ihn im Juli 2020 als Chefkoordinator der Geheimdienste nach Paris.

    Juristisch angreifbar ist Macron derzeit nicht. Als Staatspräsident genießt er volle straf- und zivilrechtliche Immunität.

    #Frankreich #Taxi #Uber #Korruption

  • Chauffeur livreur, matelot, boxeur... Ces députés aux métiers que l’on n’a pas l’habitude de voir à l’Assemblée
    https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/chauffeur-livreur-matelot-boxeur-ces-deputes-aux-metiers-⁶que-l-on-n-a-

    Parmi les 577 députés élus aux législatives, 302 n’occupaient pas de siège dans l’Assemblée sortante. Et parmi les novices, certains exercent des professions inattendues. Echantillon non exhaustif.
    ...
    Sébastien Delogu, lui, est le nouveau
    député Nupes de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. Il a été chauffeur de taxi pendant neuf ans et s’est engagé dans la grève de sa profession contre Uber, en 2016. Il a rejoint La France insoumise en 2017 et il se défend de l’étiquette de « chauffeur attitré de Jean-Luc Mélenchon » : « Je ne suis pas un chauffeur, je suis un militant avant tout », confie-t-il.

    #Frankreich #Politik #Taxi #Nationalversammlung #Wahlen #2022 #nupes

  • Michel, de L’Humanité aux « mômes » de la Cité
    https://seenthis.net/messages/961110

    Über die universelle Funktion des Taxi und die Verbundenheit der Chauffeure mit der KPF

    En 1965, le voilà recruté dans un lieu plus conforme à son orientation politique, puisqu’il passe à la Société de gestion Poissonière (SGP), imprimerie sise dans la rue éponyme, toujours dans le 9e arrondissement parisien, qui imprime notamment L’Humanité et L’Humanité-dimanche

    ...

    À l’époque on envoyait les journaux par le train ou par avion depuis une seule imprimerie. Sitôt les journaux sortis des rotatives, on allait tout de suite les transporter à l’aérodrome et dans les grandes gares : la gare de Lyon par exemple pour que ça arrive à Lyon. Là-bas, il y avait des taxis qui étaient là pour prendre le papier pour aller le distribuer aux marchands de journaux.

    https://laviedesidees.fr/Michel-de-L-Humanite-aux-momes-de-la-Cite.html

    #Taxi #Geschichte #Politik #Frankreich #Arbeiterbewegung

  • Massengrab-LKW-Affäre: Prozess enthüllt schmutzige Details der belgischen „Schlepperzelle“
    https://seenthis.net/messages/940374
    https://www.mediapart.fr/journal/france/171221/affaire-du-camion-charnier-un-proces-revele-les-details-sordides-de-la-cel

    17.12.2021 von Elisa Perrigueur - Die belgische Bundesstaatsanwaltschaft fordert eine 15-jährige Haftstrafe für einen in Brüssel lebenden vietnamesischen Staatsbürger wegen Menschenhandels und der Leitung einer kriminellen Organisation. Er stand am 15. und 16. Dezember zusammen mit 22 weiteren Angeklagten vor Gericht. Fast allen wurde Menschenhandel vorgeworfen, nachdem der Tod von 39 Migranten untersucht worden war, die 2019 erstickt in einem Lastwagen im Vereinigten Königreich aufgefunden worden waren.

    Der Prozess in Brügge brachte schmutzige, unbekannte Details der Odyssee der 39 Opfer von 2019 ans Licht, acht Frauen und 31 Männer im Alter von 15 bis 44 Jahren. Die Vietnamesen, die am 22. Oktober in Bierne, einer französischen Gemeinde im Norden (59), abgesetzt wurden, waren durch Schleuserzellen in Frankreich, Deutschland und schließlich Belgien gereist, bevor sie mithilfe des britischen Fernfahrers in einem Kühlcontainer ohne Belüftung gepfercht wurden. Kosten für die Überquerung der belgisch-britischen Grenze: 11 800 Euro pro Person, d. h. eine halbe Million Euro Gewinn für die Schleuser. Es ist noch nicht bekannt, warum d+so vielen Menschen geladen wurde. Es wird vermutet, dass das die Schlepper imin aller EIle neun Passagiere hinzugefügt haben, die wahrscheinlich für einen anderen Konvoi bestimmt waren, der aufgrund einer Polizeikontrolle in Frankreich einige Tage zuvor gescheitert war.

    Die Kühlung des Containers war nicht eingeschaltet. Zu Beginn der Fahrt gegen Mittag war es 11,7 Grad kalt. Beim Zwischenstopp im Hafen von Zeebrugge gingen die die belgischen Zollbehörden davon aus, dass der Lastwagen laut Frachtbrief von einer Lieferung Kekse zurückkehrte. Fünf Stunden später war die Temperatur im Container auf 28 Grad gestiegen. Eines der Opfer hatte eine Sprachnotiz aufgenommen, auf der eine Person mit Atemnot zu hören ist, Menschen, die gegen die Wände trommeln... „Schatz, vielleicht sterbe ich im Container, ich kann nicht atmen“, schrieb ein 18-jähriger Passagier, der keine Zeit hatte, seine SMS zu verschicken. Um 1.15 Uhr war es 38 Grad heiß. Um 2.13 Uhr hatte der nordirische Fahrer, der den Anhänger beladen hatte, die tödliche Katastrophe in einem Industriegebiet in der Nähe von London entdeckt. Die Leichen lagen dicht aneinander.

    Im belgischen Gerichtssaal ging Rechtsanwalt Arnou, der die Organisationen Myria und Pag-Asa, die Opfer von Menschenhandel verteidigen und als Nebenkläger auftraten, vertrati nach einer kurzen Zusammenfassung der Ereignisse auf die mutmaßliche Rolle der Männer bei der Beförderung der Exilanten ein. Den Ermittlungen zufolge wurden 15 Exilanten, die durch die beiden „stockhouses“, die Herr Hong in einer Allee in Anderlecht, einem Stadtteil von Brüssel, gemietet hatte, geschleust wurden, angewiesen, sich sehr diskret zu verhalten und kaum aus dem Haus zu gehen. Manchmal hätten sie zu zehnt in diesen Transiträumen gelebt, die von „Wächtern“ bewacht wurden. Die Staatsanwaltschaft geht davon aus, dass die Gruppe auch die Pässe ihrer Opfer generell einbehalten hat, um sie dann bei Polizeikontrollen oder für verschiedene Einkäufe zu verwenden. Schließlich soll Hong dafür gesorgt haben, dass die Exilanten am 22. Oktober mit dem Taxi nach Bierne gebracht wurden. Aus den Abhörprotokollen geht hervor, dass er sie „Hühner“ oder „Güter“ nannte, wie Anwalt Arnou enthüllte. Im Gerichtssaal dementiert Herr Hong: Das sei nicht seine Stimme auf den Abhörgeräten, argumentiert er.

    „Das ist kein Menschenhandel, das ist Mord.“

    Die vier anderen vietnamesischen Staatsangehörigen lassen die Anklagepunkte ebenso unbeeindruckt. Die zehn Taxifahrer, von denen viele marokkanischer Abstammung sind, sind am gesprächigsten und oft weinend. Sie werden beschuldigt, wissentlich Exilanten transportiert zu haben, oft auf Wunsch von Herrn Hong. Sie beteuern alle ihre Unschuld. Wie hätten sie wissen können, so riefen sie, dass diese „gepflegt aussehenden“ Kunden Opfer von Menschenhandel waren? Für einen dieser Fahrer, den 30-jährigen Herrn F., wurden acht Jahre Gefängnis gefordert. Der Mann soll bei 53 Fahrten in zwei Jahren rund 50 Opfer transportiert haben, „ohne es zu wissen“, wie er sich verteidigt. Er fuhr Opfer bei der berüchtigten Fahrt in Bierne am 22. Oktober 2019 und brachte Vietnamesen auch nach der Tragödie weiter an anderen Orte. Herr F. schluchzte, von Krämpfen geplagt, in den Zeugenstand. Er habe „keine Verbindung“ zwischen diesen Toten aus dem Massengrab-LKW und seinen Kunden hergestellt, plädiert sein Anwalt Landuyt.

    „Beim ersten Mal haben mich die [Angeklagten] auf der Straße angehalten. Ich habe nur 1,7 Euro pro Kilometer genommen. Ich hätte mir nie vorstellen können, was sie tun. Ich habe keine Fragen gestellt, weil es mich nichts anging“, erklärt der Familienvater unter Tränen. Er berichtet auch, dass er „zehnmal von den Behörden kontrolliert“ wurde, die ihn jedoch wieder gehen ließen. „All diese Menschen sind gestorben, es ist schrecklich. Ich werde damit leben müssen“, sagt ein anderer Fahrer, Herr T. Der 30-Jährige im Anzug ist einer der wenigen Angeklagten in diesem strengen Gerichtssaal, der ein Wort für die Opfer des Massengrab-LKWs übrig hat. "Man macht den Fahrern den Prozess, unter dem Vorwand, dass sie „hätten wissen müssen“, dass ihre Kunden Opfer waren, obwohl nichts darauf hindeutete, plädiert ein anderer Anwalt, Me Flamme. Wenn Kapitäne von Fähren oder Piloten von Linienflugzeugen Opfer von Menschenhandel befördern, werden sie dann belastet? Hier handelt es sich um Diskriminierung".

    Ann Lukowiak, Richterin der Bundesstaatsanwaltschaft, betont in ihrem Plädoyer „die moralisch verwerflichen und besonders ekelerregenden Taten“. Sie berichtet von ihrem Entsetzen, als sie den Lastwagen sah, an dessen Tür die Spur einer „blutigen Hand“ zu sehen war. Der Anwalt der anonymen Familien der Opfer, Fleischer, sagte: „Das als Menschenhandel zu bezeichnen, ist eine Verharmlosung der Tatsachen, das ist Mord“.

    Das belgische Urteil wird am 19. Januar erwartet. In diesem internationalen Fall sind die französischen Ermittlungen noch nicht abgeschlossen. Im britischen Teil wurden bereits sieben Männer zu Haftstrafen zwischen drei und 27 Jahren verurteilt. In Vietnam wurden vier Männer zu Haftstrafen zwischen zweieinhalb und sieben Jahren verurteilt.

    « Je veux être jugé dans mon pays », a soudain réclamé M. Hong, aux dernières minutes de l’audience. Loin d’ici, au Vietnam, « personne ne parle de ces procès, raconte Mimi Vu, chercheuse indépendante sur l’esclavage moderne. « Les “agences”, comme on appelle ici les réseaux, sont loin d’avoir stoppé le trafic depuis l’affaire du camion. Au contraire, elles ont fait monter les prix avec cynisme, au prétexte que les personnes décédées n’avaient pas payé le trajet assez cher. »

    #Taxi #Belgien #Vietnam #Deutschland #Frankreich #Menschenhandel #Gerichtsverfahren #Justiz #Kapitalismus

  • Einheits-Gesichter statt Kalter-Krieg-Köppe
    https://taz.de/Einheits-Gesichter-statt-Kalter-Krieg-Koeppe/!1740599
    Es war einmal eine Zeit, in der das SFB-Fernsehen der politische Arm der CDU war (ist die erzkonservative Abendschau das heute nicht?), und der US-Stadtkommandant die politischen Spitzen Berlins zum wöchentlichen Rapport nach Dahlem bestellte. Von wegen „Freies Berlin“ im Sender oder in der Politik. Die Nachwende-Nachfolge bei der Berliner Abenschau trat dann Ulrike (mit damals noch schamhaft verschwiegenem „von“) Möllendorff als Moderatorin an. Wer waren noch einmal diese von Möllendorffs?

    Eine Straße widmet Ihnen liebevoll und immer um zeitgemäße Schreibweisen bemüht der Bezirk Lichtenberg, Vor 1878 bis 1910 hieß sie, nomen est omen, einfach Dorfstraße . 1910 dann wollte das aufstrebene Lichtenberg seine Verbundenheit mit den Großen der Preußen zeigen. Da paßte Dorfstraße nicht mehr, und so beförderte man sie zur Möllendorffstraße. 1921 schlug dann eine der beliebten Rechtschreibreformen zu und vertrieb das Doppel-F. Ab 1922 waren Straßenverzeichnisse, Stadtpläne und Adreßbücher auf Möllendorfstraße mit Einfach-F umgestellt. Am 3.5.1935 rückten die Nazis die Verhältnisse wieder zurecht und die Anwohner durften ihre Briefköpfen um ein F bereichern. Das fiel kaum auf, rollten doch seit drei Jahren nicht nur Briefköpfe.

    Das Doppel-F blieb, bis die Führung der DDR im Jahr 1976 diesen freundlichen älteren Herren ehrte, der im Vorjahr getorben war. Ab da gab es die Jacques-Duclos-Straße, und der olle Möllendorff interessierte nicht mehr


    Jacques Duclos hatte es faustdick hinter den Ohren. Von 1926 bis zu seinem Tod war er französischer Parlamentarier, nur durfte er während der deutschen Besatzung Frankreichs und den Zeiten im Untergrund seine Mandate nicht ausüben. Die bürgerliche Justiz des Vorkriegs-Frankreich verurteilte den kommunistischen Parlamentarier Duclos unter immer neuen Vorwänden zu insgesamt 47 Jahren Zuchthaus.

    Während der Besatzungszeit folgte er der Linie Moskaus und ermöglichte durch seine Weigerung, die Partei unmittelbar nach Sieg der Deutschen in die Klandestinität zu führen, zahlreiche Verhaftungen von Kommunisten durch die französische Polizei im Auftrag der Besatzungsmacht. Nach dem Überfall der Naziarmeen auf die Sowjetunion leitete Jacques Duclos die kommunistische Résistance und mit ihr verbundene Widerstandskräfte.

    Sogar nach dem Krieg wurde er verhaftet, als die Polizei in seinem Auto bei der Jagd erlegte Tauben fand. Die wurden von der Staatsnwaltschaft flink zu Spionage-Brieftauben aus Moskau erklärt, und Duclos verschand für die Dauer der affaire des pigeons in Untersuchungsfaft.

    1969 erhielt Jacques. Duclos als kommunistischer Präsidentschaftskandidat 4,8 Millionen oder 21,3 % der abgegebenen Stimmen. Dank der starken KPF unter Jacques Duclos gab es enge nenschliche, politische und wirtschaftliche Verbindungen zwischen Frankreichs und der DDR, so daß er nach seinem Tod vom antifaschistischen Deutschland mit der Widmung einer Straße geehrt wurde, die bis dahin an die die Elite des preußischen Militarismus erinnerte.

    Die Bewunderer Preußens strichen 1992 den Kommunisten Duclos aus dem Stadtbild und setzten die Möllendorff-Ehrung fort. Ulrike von Möllendorff starb im Jahr 2017. Dafür leitet heute Gabriele von Moltke die Berliner Redaktion der Abendschau.
    Noblesse oblige.
    01.09.2017: https://www.rbb-online.de/unternehmen/presse/presseinformationen/unternehmen/2017/08/20170830_v_moltke_leitet_Abendschau.html

    14. 12. 1990 von kotte, TAZ Ausgabe 3286 - Bei der Berliner »Abendschau« wird wieder einmal der Versuch unternommen, zu einer wahrhaftigen Metropolen-Sendung zu mutieren/ Statt der altbewährten Frontstadt-Moderatorenschar soll ein Duo die Sendungen wie bei den »Tagesthemen« leiten

    Masurenallee. Bei der SFB- Abendschau, der Lieblingsfernsehsendung aller Durchhalte-BerlinerInnen, sollen nun endlich die Köpfe des Kalten Krieges gegen Einheits- Gesichter ausgetauscht werden. Ab Januar 1991, so hat es SFB-Regionalchefin Barbara Friedrichs geplant, sollen die alte ModeratorInnen-Riege um Hans-Werner Kock (Macht’s gut, Nachbarn!) und das provinzielle Outfit der erzkonservativen Abendsendung weg. Keine betulich-rosa bestrickte Evelyn Lazar mehr und kein streng rechtsstaatlicher, immer nadelgestreifter Gerhard Lenz. Statt dessen sollen dann Abendschau-Reporter Friedrich Moll und die ZDF-Nachrichtenredakteurin Ulrike von Möllendorff moderieren.

    Die beiden werden sich dabei wöchentlich abwechseln, ganz so wie dies auch bei der ARD-Nachrichtensendung Tagesthemen üblich ist. Möllendorff hatte bereits zehn Jahre für die SFB-Abendschau gearbeitet, bis sie das ZDF zunächst zur Drehscheibe und dann zur Nachrichtensendung heute holte. Bei heute ist die in Hamburg lebende und aus Berlin stammende Möllendorff als freie Mitarbeiterin tätig.

    Auch die Dekoration und die inhaltliche Konzeption der Abendschau sollen reformiert werden — allerdings bleibt fraglich, ob das schon ab 2. Januar 1991 klappen wird. Die SFB-Pressestelle und Regional-Chefin Friedrichs jedenfalls halten sich noch sehr bedeckt — ebenso wie die designierten Moderatoren Moll und Möllendorff. Beim SFB räumt man bisher nur ein, daß konzeptionell gearbeitet werde (»in Abstimmung mit der Abendschau-Redaktion«) und daß mit Ulrike Möllendorf noch verhandelt wird. Im Ungewissen läßt der SFB öffentlich auch noch, ob sich bei den Abendschau-Reportern Veränderungen ergeben. Muß etwa Hans-Joachim Lorenz, genannt »das schwarze Loch«, seinen Hut nehmen? Und ist der verschlafene Siegfried Schenk noch zeitgemäß? Ebenso unklar ist weiterhin, in welche Sendungen die angestammten Frontstadt-ModeratorInnenschar der Abendschau (Marianne Behland, Hans-Werner Kock, Evelyn Lazar, Gerhard Lenz, Angelika Neumann und Jeanette Schiemann) abwandern könnte oder müßte — eine Möglickeit wäre die in diesem Jahr etablierte Regionalsendung Berlin-Brandenburg. Oder spielen inhaltliche und politische Gründe womöglich gar keine Rolle bei den Abendschau-Reformen, geht es nur um zwei neue Gesichter?

    Im Gegensatz zu ihren Chefs jedenfalls hat die alte Abendschau- Garde bereits rege öffentliche Tätigkeit entfaltet. In der Springerpresse sind seit Tagen Meldungen zu lesen, die die beiden neuen Moderatoren Moll und Möllendorf madig machen sollen. Eine bewährte Strategie des Uraltteams, das auf diese Weise schon des öfteren Reformen bei der Abendschau torpediert hat. Da wird einmal im Verein mit den Springer- Blättern ’Morgenpost‘ und ’Bild‘ (die ganz besonders) Abendschau- Reporter Moll als bekannter »linker Scharfmacher« tituliert — mit der Begründung, daß Moll sich gegen die penetrante CDU-Lastigkeit bei der Auswahl von Interviewpartnern gewendet habe. In einem Artikel der ’Bildzeitung‘ wird sich über angeblich zu hohe Gagen der Moderatoren (pro Sendung 1.000 Mark) aufgeregt — mit der Nebenbemerkung, daß der SFB im Jahre 1990 mindestens 13 Millionen Mark Minus mache. Eine völlig schwachsinnige Empörung, denn die ModeratorInnen der Abendsendung von RIAS-TV beispielsweise bekommen nach Informationen der taz pro Sendung mindestens ebensoviel, wenn nicht mehr an Honoraren.

    Und die von Möllendorffs? Die sind uninteressant, nicht vom Kaliber eines Moltke oder Bismarck.

    08.10.2017, Frühere ZDF-Moderatorin Ulrike von Möllendorff gestorben
    https://www.br.de/nachrichten/kultur/fruehere-zdf-moderatorin-ulrike-von-moellendorff-gestorben

    Kaupert und Wikipedia wissen genug über die von Möllendorffs.
    https://m.kauperts.de/Strassen/Moellendorffstrasse-10367-Berlin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/M%C3%B6llendorf

    Die Moderatoren der Abendschau - Ein Rückblick
    https://www.rbb-online.de/abendschau/55_jahre_abendschau/abendschau_chronik/die_moderatoren_der.html

    Harald Karas (1958-1984)
    Günther Piecho (1958, 1959)
    Alexander von Bentheim (1958-1978, 1981-1984, 1988)
    Hans Werner Kock (1962-1991)
    Wolfgang Hanel (1963-1984)
    Gerhard Lenz (1970-1992)
    Arvid Wahl (1970-1991)
    Heinz Deutschendorf (1970-1974,1998)
    Alexander Kulpok (1971-1975, 1988)
    Evelyn Lazar (1971-1991)
    Richard Schneider (1973-1984)
    Roderich Boes (1975-1984)
    Werner Thies (1980-1988)
    Irene Collyer (1981-1984)
    Klaus Strebe (1981-1983,1987)
    Gert Ellinghaus (1984-1987)
    Marianne Beland (1985-1991)
    Jeanette Enders-Schiemann (1985-1991)
    Angelika Neumann (1986-1998)
    Winfried Göpfert (1986,1988-1989)
    Jochen Sprentzel (1987-1989)
    Barbara Friedrichs (1989-1990)
    Friedrich Moll (1990-2007)
    Ulrike von Möllendorff (1991-1997)
    Raiko Thal (seit 1992)
    Olaf Krieger (1994-1995)
    Harald Prokosch (1994-1998)
    Cathrin Böhme (seit 1997)
    Ellen Arnhold (1999)
    Jan Lerch (1999-2004)
    Sascha Hingst (seit 2007)
    Eva-Maria Lemke (seit 2018)

    Stand vom 24.10.2013

    Das Organigramm des Senders RBB von 2020
    https://www.rbb-online.de/unternehmen/der_rbb/struktur/organigramm-rbb.file.html/rbb.pdf

    #Straßenumbenennung #Berlin #Medien #Berliner_Abendschau #Charlottenburg #Masurenallee #Frankreich#Nazis #Résistance #Jacques-Duclos-Straße #Möllendorffstraße #Lichtenberg #Möllendorf

  • 9,15 euros/heure : Uber dévoile le revenu de ses chauffeurs français
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_9-15-euros-heure-uber-devoile-le-revenu-de-ses-chauffeurs-francais?id=10

    27 janvier 2019 à - En difficulté après une récente décision de justice qui pourrait bousculer en profondeur son modèle économique et une fronde de certains conducteurs VTC, la plateforme américaine Uber dévoile des chiffres inédits sur les revenus de ses chauffeurs français.

    Combien gagne un conducteur Uber ? Telle est la question à laquelle le premier opérateur VTC (voiture de transport avec chauffeur) en France (environ 28.000 conducteurs) a décidé de répondre grâce à des données internes que l’AFP a pu consulter dimanche.

    « Cela marque une forte volonté de transparence, une nouvelle phase de maturité dans la relation aux chauffeurs et une contribution au débat public sur le travail des indépendants », insiste Uber.

    Salaire net après commissions, frais, TVA, cotisations...
    Premier constat, basé « sur des données réelles » tirées de l’application, le chiffre d’affaires médian horaire s’élève à 24,81 euros. Ce n’est évidemment pas la somme qui va dans la poche du chauffeur. Son revenu horaire net après versement de la commission due à la plateforme (25%), frais de service, TVA et cotisations sociales, s’affiche à 9,15 euros.

    Soit un revenu net mensuel de 1.617 euros, selon Uber. Ce revenu est calculé sur l’hypothèse de 45,3 heures de connexion hebdomadaire à l’application, ce qui est, souligne Uber, le « temps de travail des non-salariés ».

    A titre de comparaison, l’entreprise rappelle que le revenu médian des non-salariés dans le transport est de 1.430 euros mensuel et de 1.110 euros pour le « transport public particulier », selon l’Insee. Évidemment, tous les chauffeurs ne se connectent pas 45 heures sur Uber, pouvant utiliser d’autres plateformes.

    Au travers d’une enquête de Kantar TNS auprès de 1600 chauffeurs en octobre 2018, Uber tente également d’éclairer le profil de ses chauffeurs, dont certains ont manifesté en janvier pour réclamer des changements de réglementation.

    Ainsi, au volant par exemple d’une Peugeot 508 - véhicule le plus utilisé sur Uber -, on retrouvera un conducteur âgé en moyenne de 39 ans et qui sera un peu plus d’une fois sur trois (37%) titulaire d’un bac +2 et plus.

    Selon l’étude, 89% d’entre eux choisissent Uber pour l’"indépendance" offerte, 81% pour être leur « propre patron ».

    Le 10 janvier, la cour d’appel de Paris a estimé qu’un plaignant était lié à Uber par un « contrat de travail », ouvrant la voie à une requalification en masse, une décision qui fait l’objet d’un pourvoi en cassation.

    #Uber #Belgien #Frankreich #Gehalt #Lohn