• Recours aux armes « non létales » : 2022 excellent millésime | Paul Rocher (sous X @PaulRocher10) via @colporteur | 05.11.23

    https://twitter.com/PaulRocher10/status/1721262476933706174

    Près de 12 000 tirs policiers sur la population civile en 2022, soit 33 tirs par jour. Voilà ce que montrent les derniers chiffres sur le recours aux armes « non létales ». Hormis les années des #giletsjaunes (2018/19), c’est un nouveau record.

    Au-delà du nombre élevé de tirs sur 1 année, la tendance est frappante. En 2022, les policiers ont tiré 80 fois plus qu’en 2009. Pourtant, ni les manifestants ni la population générale ne sont devenus plus violents. La hausse des violences est celle des #violencespolicières

    Ces données du min. de l’intérieur n’affichent pas les tirs de grenades (assourdissantes, lacrymogène) et ignorent les coups de matraque. Même pour les armes comptabilisées, on assiste à une sous-déclaration. Le niveau réel des #violencespolicières est donc encore plus élevé

    Souvent on entend que les armes non létales seraient une alternative douce aux armes à feu. Pourtant, les derniers chiffres confirment la tendance à la hausse des tirs à l’arme à feu. Pas d’effet de substitution, mais un effet d’amplification de la violence

    Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de « décivilisation ». Si elle existe, ces chiffres montrent encore une fois qu’elle ne vient pas de la population . Les données disponibles (⬇️) attestent qu’elle se tient sage, contrairement à la police

    https://www.acatfrance.fr/rapport/lordre-a-quel-prix

    • Ils sont devenus fou même la gendarmerie s’inquiète de cette nouvelle autorisation de tirer au LBD à bout portant. Ce lanceur de balles de défense crache des balles de caoutchouc à 250 km/h. Le ministère de l’Intérieur donne l’autorisation de tuer à ses supplétifs. C’était déjà le cas mais cette décision doit venir des multiples recours des précédentes victimes survivantes aux violences policières. La gueule ravagée de Hedi à Marseille ne leur a pas suffit. Ils auraient sans doute préféré qu’il soit mort. Voici la réponse de ce gouvernement de fou furieux à la condamnation des violences policières. Il change la loi. Si ça continu, la france va finir comme les states avec plus de flingues que d’habitants.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

    • [Liberté de la police] Le ministère de l’intérieur réduit la distance de tir des LBD malgré leur dangerosité
      https://www.mediapart.fr/journal/france/271023/le-ministere-de-l-interieur-reduit-la-distance-de-tir-des-lbd-malgre-leur-

      Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.

      La liste des blessés ne cesse de s’allonger. Hedi à Marseille, Virgil à Nanterre, Nathaniel à Montreuil, Mehdi à Saint-Denis, Abdel à Angers : tous ont été grièvement touchés par un tir de lanceur de balles de défense après les révoltes suscitées par la mort de Nahel en juin dernier. Mediapart a cherché à savoir quelle était la distance minimum de sécurité que les policiers doivent respecter lorsqu’ils tirent au LBD.

      Le ministère de l’intérieur et la Direction générale de la police nationale ont mis un mois à nous répondre. Et pour cause, cette distance réglementaire a tout simplement été supprimée des récentes instructions, remplacée par une distance dite « opérationnelle » correspondant à celle du fabricant de munitions. Auparavant, pour tirer, un policier devait respecter une distance minimum de 10 mètres. Selon les informations collectées par Mediapart, elle est désormais passée à 3 mètres.

      Une décision dangereuse que la gendarmerie nationale déconseille de suivre.

      Gravement touché au cerveau par un tir de LBD dans la nuit du 1er au 2 juillet, à Marseille, Hedi, 22 ans, subit depuis de multiples interventions chirurgicales. C’est le cas encore en octobre, alors que la prochaine est prévue en novembre. À ce jour, déjà confronté à une potentielle paralysie, Hedi ne sait toujours pas s’il pourra conserver l’usage de son œil gauche.
      Il fait partie des nombreuses victimes du LBD, une arme utilisée par la police et les gendarmes depuis le début des années 2000 (en remplacement du #flashball, apparu à la fin des années 1990). Muni d’un canon de 40 millimètres, ce fusil tire des balles de caoutchouc à plus de 250 km/heure (plus de 73 m/seconde). Le ministère de l’intérieur qualifie le LBD_« d’arme de force intermédiaire », alors même qu’elle est classée « catégorie A2 », c’est-à-dire #matériel_de_guerre, aux côtés notamment des lance-roquettes. Une classification qui laisse peu de doute sur sa létalité.

      Des instructions ministérielles d’août 2017 précisent que « le tireur vise de façon privilégiée le torse ainsi que les membres inférieurs », cibler la tête étant interdit. Lorsqu’une personne est touchée, le policier doit s’assurer de son état de santé et la garder sous surveillance permanente.
      Comme le rappelle une note du ministère de l’intérieur adressée à l’ensemble des forces de l’ordre, en février 2019, les fonctionnaires habilités doivent faire usage du LBD, selon le cadre prévu par le Code pénal et celui de la sécurité intérieure,
      « dans le strict respect des principes de nécessité et de proportionnalité »_.

      Hormis en cas de légitime défense, c’est-à-dire lorsque l’agent, un de ses collègues ou une tierce personne est physiquement menacée, des sommations doivent précéder le tir, qui doit se faire à une distance réglementaire, en deçà de laquelle les risques de lésions sont irréversibles. Mais quelle est cette distance ?

      Une nouvelle munition pas moins dangereuse

      Notre enquête nous a conduits à compulser les instructions ministérielles que nous avons pu nous procurer. Il faut remonter à 2013 pour voir figurer que le LBD « ne doit pas être utilisé envers une personne se trouvant à moins de 10 mètres ».
      Depuis, dans les notes de 2017, 2018 ou 2019, nulle trace de recommandations concernant la distance minimum de sécurité. Seul le règlement de l’armement de dotation de la gendarmerie nationale, mis à jour le 1er septembre 2023, rappelle que « le tir en deçà de 10 mètres, uniquement possible en cas de légitime défense, peut générer des risques lésionnels importants ».
      Interrogée, la Direction générale de la police nationale (#DGPN) n’a pas su nous répondre sur la distance réglementaire, arguant que la doctrine d’emploi du LBD 40 faisait « actuellement l’objet d’une réécriture ». Seule précision, les unités de police utilisent une nouvelle munition, appelée la munition de défense unique (MDU), « moins impactante » que l’ancienne, nommée la Combined tactical systems (CTS).
      Certes, depuis 2019, la MDU, moins rigide et légèrement moins puissante, est majoritairement utilisée par les policiers. Pour autant, elle n’en reste pas moins dangereuse, comme l’attestent les graves blessures qu’elle a pu occasionner, notamment sur Hedi ou sur plusieurs jeunes qui ont perdu un œil lors des révoltes à la suite du décès de Nahel.

      Ce qui est dangereux, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD.
      Un commissaire de police

      C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) conseille de conserver, avec cette nouvelle munition, une distance minimum de 10 mètres. En effet, dans une note interne, datée du 12 septembre 2022, adressée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (#DGGN), et que Mediapart a pu consulter, il est stipulé que « par principe de sécurité et de déontologie », il doit être rendu obligatoire pour les gendarmes de ne pas tirer au LBD à moins de 10 mètres.
      Selon un officier, « au sein de la gendarmerie, nous privilégions l’usage du LBD pour une distance de 30 mètres pour faire cesser une infraction s’il n’y a pas d’autres moyens de le faire. Lorsque le danger est plus près de nous, à quelques mètres, nous tentons de neutraliser l’individu autrement qu’en ayant recours au LBD ».
      Quand bien même la nouvelle munition représente une certaine avancée, étant « moins dure et donc susceptible de faire moins de blessures », « elle reste néanmoins puissante et dangereuse. Évidemment, d’autant plus si elle est tirée de près ».

      Un haut gradé de la gendarmerie spécialisé dans le #maintien_de_l’ordre insiste : « Cette nouvelle munition ne doit pas conduire à modifier la doctrine d’emploi du LBD, ni à un débridage dans les comportements. » Il rappelle que le LBD est « l’ultime recours avant l’usage du 9 mm. Son usage ne doit pas être la règle. Ce n’est pas une arme de dispersion dans les manifestations ».

      Information inexacte

      Nous avons donc recontacté la police nationale pour qu’elle nous transmette les dernières directives mentionnant la distance minimum qu’un policier doit respecter. Le cabinet du ministre a, lui, répondu qu’une « distance minimum de sécurité serait communiquée. Il n’y a pas de raison que ce soit différent des gendarmes ». Et pourtant...
      Après moult relances, la Direction générale de la police a déclaré qu’il fallait prendre en compte « la distance opérationnelle des munitions » et « qu’en deçà de 3 mètres, le risque lésionnel est important », assurant que « les doctrines en ce domaine sont communes pour les forces de sécurité intérieures, police nationale et gendarmerie nationale ».
      Une information inexacte puisque la gendarmerie interdit de tirer au-dessous de 10 mètres.

      « Ce qui est dangereux, explique auprès de Mediapart un commissaire de police, c’est que le ministère et la DGPN ont banalisé l’usage du LBD, qui devait initialement être utilisé en cas d’extrême danger, comme ultime recours avant l’usage de l’arme. »

      Un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près.
      Un commandant, spécialisé dans le maintien de l’ordre

      Depuis, après avoir été « expérimenté dans les banlieues, il a été utilisé, depuis 2016 [en fait, depuis le début des années 2000, ndc], dans les manifestations et les mobilisations contre la loi Travail [où la pratique s’est généralisée, ndc]. En enlevant toute notion de distance minimum de sécurité, le ministère gomme la dangerosité de cette arme et des blessures qu’elle cause ».
      Pour ce commissaire, « c’est un nouveau verrou qui saute. On peut toujours contester cette distance, qui était déjà peu respectée, mais elle introduisait néanmoins un garde-fou, aussi ténu soit-il ».
      Avec l’apparition des nouvelles munitions « présentées comme moins impactantes, un pas a été franchi pour légitimer des tirs de très près », nous explique un commandant spécialisé dans le maintien de l’ordre. Ainsi, dans les nouvelles instructions du ministère, « la distance minimum n’existe plus ». « Pire, poursuit ce commandant, on a vu apparaître les termes employés par le fabricant de la munition qui parle de “distance opérationnelle”. »
      En effet, dans une instruction relative à l’usage des armes de force intermédiaire, datée du 2 août 2017 et adressée à l’ensemble des fonctionnaires, sont précisées les « distances opérationnelles », allant de 10 à 50 mètres pour l’ancienne munition, et de 3 à 35 mètres pour la nouvelle. C’est sur cette instruction que s’appuie aujourd’hui la DGPN.
      Selon ce gradé, « même d’un point de vue purement opérationnel, c’est absurde. Car le point touché par le tireur est égal au point qu’il a visé à environ 25 mètres et pas en deçà. Donc il faudrait donner cette distance et non une fourchette ».
      « Avec une distance aussi courte que 3 mètres, c’est presque tirer à bout portant. Et c’est inviter, davantage qu’ils ne le faisaient déjà, les policiers à tirer de près avec des risques gravissimes de blessures. Non seulement les agents manquent de formation, mais avec ces directives, ils vont avoir tendance à sortir leur LBD comme une simple matraque et dans le plus grand flou », conclut-il, rappelant « le tir absolument injustifié de la BAC sur le jeune qui a eu le cerveau fracassé à Marseille [en référence à Hedi – ndlr] ».

      Les déclarations faites à la juge d’instruction du policier Christophe I., auteur du tir de LBD, qui a grièvement blessé Hedi à la tête, en juillet, révèlent l’ampleur des conséquences de la banalisation d’une telle arme.
      Le policier explique que le soir des faits, « il n’y avait pas de consignes particulières sur l’utilisation des armes ». Que Hedi ait pu être atteint à la tête ne le surprend pas. Une erreur aux conséquences dramatiques qui ne semble pas lui poser problème : « J’ai tiré sur un individu en mouvement, dit-il. Le fait de viser le tronc, le temps que la munition arrive, c’est ce qui a pu expliquer qu’il soit touché à la tête. » En revanche, il nie que les blessures d’Hedi aient pu être occasionnées par le LBD, allant même jusqu’à avancer qu’elles peuvent « être liées à sa chute » au sol [moment ou des bouts du projectile se sont incrustés dans sa tête avant d’être découvert par le personnel soignant, obvisously, ndc]

      Dans d’autres enquêtes mettant en cause des tirs de LBD, les déclarations des policiers auteurs des tirs affichent à la fois la dangerosité de cette arme et la banalisation de son usage. L’augmentation du nombre de #manifestants blessés, en particulier lors des mobilisations des gilets jaunes, avait d’ailleurs conduit le Défenseur des droits, Jacques Toubon, à demander, en janvier 2019, la « suspension » du recours au LBD dans les manifestations.
      La France, un des rares pays européens à autoriser le LBD
      Depuis, plusieurs organisations non gouvernementales, parmi lesquelles le Syndicat des avocats de France, la Confédération générale du travail ou le Syndicat de la magistrature, ont saisi la justice pour en demander l’interdiction. En vain. Après avoir essuyé un refus du Conseil d’État de suspendre cette arme, les organisations syndicales ont vu leur requête jugée irrecevable par la Cour européenne des droits de l’homme en avril 2020, estimant que les « faits dénoncés ne relèvent aucune apparence de violation des droits et libertés garanties par la Convention et […] que les critères de recevabilité n’ont pas été satisfaits ».

      À l’annonce du refus du Conseil d’État d’interdire le LBD, le syndicat de police majoritaire, Alliance, avait salué « une sage décision ». Son secrétaire général adjoint, qui était alors Frédéric Lagache, avait précisé auprès de l’AFP que « si le Conseil d’État avait prononcé l’interdiction, il aurait fallu à nouveau changer de doctrine et revenir à un maintien de l’ordre avec une mise à distance ».
      Un discours bien différent de celui de ses homologues allemands, qui ont refusé d’avoir recours au LBD (utilisé dans deux Länder sur seize). En effet, comme le rappelle le politiste Sebastian Roché dans son livre La police contre la Rue, en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »
      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      #LBD #LBD_de_proximité #armes_de_la_police #Darmanin #à_bout_portant #terroriser #mutiler #police #impunité_policière #militarisation #permis de_mutiler #permis_de_tuer

    • Ni oubli, ni pardon
      https://piaille.fr/@LDH_Fr/111308175763689939

      Le 27 octobre 2005, Zyed & Bouna 17&15 ans meurent à l’issue d’une course poursuite avec des policiers qui seront relaxés. Ils font partie d’une liste trop longue des victimes d’une violence ordinaire dont les auteurs ne sont jamais poursuivis. Cette impunité doit cesser.

    • en 2012, le premier syndicat de police d’Allemagne, par la voix d’un de ses représentants, Frank Richter, s’était opposé à ce que les forces de l’ordre puissent avoir recours à cette arme : « Celui qui veut tirer des balles de caoutchouc [comme celles du LBD – ndlr] accepte consciemment que cela conduise à des morts et des blessés graves. Cela n’est pas tolérable dans une démocratie. »

      En Europe, la France est, avec la Grèce et la Pologne, l’un des rares pays à y avoir recours.

      La fin de l’article de Mediapart, dont est extrait le passage ci dessus, a part, dans son seen à elle : https://seenthis.net/messages/1023468

    • Quelques nuances de LBD
      https://lundi.am/Quelques-nuances-de-LBD

      Dans une enquête parue ce vendredi, Médiapart révèle que les policiers devaient jusqu’à présent respecter une distance de 10 à 15 mètres pour tirer sur un individu. Cette distance minimale aurait été supprimée des récentes instructions du ministère de l’Intérieur. Elle est désormais passée à seulement trois mètres. Laurent Thines, neurochirugien et poète engagé contre les armes (sub)létales, nous a transmis ces impressions.

    • @sombre je dirais bien #oupas moi aussi : la pratique récente du LBD en fRance semble indiquer que les policiers, préfets et le ministre ont bien lu la notice en détail et estimé que la couleur rouge était un indicateur de zones à viser en priorité, pour faire respecter l’ordre.

    • @PaulRocher10
      https://twitter.com/PaulRocher10/status/1721262476933706174

      Près de 12 000 tirs policiers sur la population civile en 2022, soit 33 tirs par jour. Voilà ce que montrent les derniers chiffres sur le recours aux armes « non létales ». Hormis les années des #giletsjaunes (2018/19), c’est un nouveau record.

      Au-delà du nombre élevé de tirs sur 1 année, la tendance est frappante. En 2022, les policiers ont tiré 80 fois plus qu’en 2009. Pourtant, ni les manifestants ni la population générale ne sont devenus plus violents. La hausse des violences est celle des #violencespolicières

      Ces données du min. de l’intérieur n’affichent pas les tirs de grenades (assourdissantes, lacrymogène) et ignorent les coups de matraque. Même pour les armes comptabilisées, on assiste à une sous-déclaration. Le niveau réel des #violencespolicières est donc encore plus élevé

      Souvent on entend que les armes non létales seraient une alternative douce aux armes à feu. Pourtant, les derniers chiffres confirment la tendance à la hausse des tirs à l’arme à feu. Pas d’effet de substitution, mais un effet d’amplification de la violence

      Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de « décivilisation ». Si elle existe, ces chiffres montrent encore une fois qu’elle ne vient pas de la population . Les données disponibles (⬇️) attestent qu’elle se tient sage, contrairement à la police
      https://www.acatfrance.fr/rapport/lordre-a-quel-prix

  • Maintenant en librairie :
    https://entremonde.net/sur-les-gilets-jaunes

    Le mou­ve­ment des Gilets jaunes est trop étrange pour qu’on puisse y voir un verre à moitié plein ou à moitié vide. Ne res­sem­blant à rien de déjà vu, il ne suffit pas de lister ce qui lui aurait manqué pour qu’il cadre avec des sché­mas préé­ta­blis ; on peine même, a pos­te­riori, à l’inté­grer aux théo­ries pré­dic­ti­ves qui, d’ailleurs, ne l’avaient pas vu venir. Le phé­no­mène est pour­tant connu, mais il sur­prend tou­jours : il arrive, par­fois, que les pro­lé­tai­res ne fas­sent rien comme prévu, et c’est très bien... mais cela n’est pas sans géné­rer quel­ques inquié­tu­des. Le trop de réa­lité excède tou­jours…

    #France #GiletsJaunes

  • À Lyon, des manifs contre la réforme des retraites s’en étaient pris au quartier huppé du 6e arrondissement et nombreuses furent les mobilisations be water dont la multiplicité (simultanée) et l’imprévisibilité avaient obéré l’aptitude policière à nasser et arrêter. Depuis le Premier mai, entre collaboration de la CGT, utilisation de l’ADN et de drones, la justice et la police travaillent...

    Caisse de So - Lyon @CaissedesoLyon
    https://twitter.com/CaissedesoLyon/status/1663257265921458200

    🚨Durant la manifestation/carnaval du 26 mai, un jeune homme a été interpellé à la Croix-Rousse. Les policiers auraient retrouvé son #ADN dans la quinquallerie Foussier qui a été pillé pendant la #Manifestation1erMai

    Déjà « connu des services » pour avoir incendié un véhicule de police pendant les #giletsjaunes et participé au saccage du local du PS en 2016, il a été placé en détention avant sa comparution immédiate demain à partir de 14h au tribunal.

    Plusieurs choses à retenir :
    ➡️ des enquêtes sont encore en cours pour les manfestations de mars, avril et mai. Par ex, un homme (arrêté et condamné pour une manif) s’est fait prequisitionner à la mi-mai et aura un procès l’année prochaine pour le 1er mai.
    Un autre manifestant a été arrêté le 16 mai, toujours pour la manifestation du 1er mai. Il a été écroué et est passé en comparuton immédiate le 19 mai.
    ➡️ si les policiers ne dispersent pas instantanément les rassemblements/manifs non-déclarées, c’est très certainement parce qu’ils passent au crible les participant-e-s pour essayer de mettre le grappin sur les gens qu’ils recherchent toujours🕵️‍♀️.
    ➡️ en cas de garde-à-vue pour le 1er mai ou autre, on a toujours rien à déclarer ! Et en cas de perquiz, c’est toujours bien si les enquêteurs ne trouvent pas 🧥🧣🧢👜 qui nous incriminent. À bon entendeur !
    Rdv le 6 juin dans la rue !

    Que s’est-il passé ce 1er mai à Lyon ?
    https://groupeantifascistelyonenvirons.com/2021/05/04/communique-suite-a-la-manif-du-1er-mai

    Le bloc avance lentement pour rester compact et ne pas se détacher du reste de la manif. Au bout de 300 mètres, Jackie, leader de l’UD #CGT de Lyon vient à l’avant de notre bloc et nous demande d’aller plus vite car ils n’arrivent pas à avancer. Le bloc accélère donc le pas mais nous réalisons que la CGT n’avance pas pour autant. Une personne vient nous voir et nous informe qu’elle aurait entendu un flic en civil, dire à un responsable de la CGT, qu’ils allaient procéder à des arrestations dans le bloc. Le bloc s’arrête pour attendre le reste de la manif, mais trop tard. La manœuvre entre CGT et police était déjà en place, un cordon de plusieurs dizaines de CRS encercle le bloc dans son dos. Le bloc comprend qu’il est en train d’être nassé, les banderoles se retournent pour faire face à cette ligne de police mais nous sommes entouré-es.

    Immédiatement une première charge fonce dans le Pink bloc et leur arrache les banderoles. Le bloc explose suite aux percées de flics par devant, à l’arrière et sur les cotés en simultanée. Les flics se replient aussitôt et le bloc se reforme pour se sécuriser. Il ressort les banderoles mais dans la foulée, une deuxième charge beaucoup plus violente est opérée. La CGT, qui n’a toujours pas bougé de sa ligne, regarde le spectacle, cacahuètes à la main.

    Lyon : deux individus interpellés « grâce à l’utilisation d’un drone » lors de la manifestation du 1er Mai
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/manifestations-du-1er-mai-deux-individus-interpelles-a-lyon-grace-a-l-utili

    Les drones de surveillance en appui aux forces de l’ordre font déjà leur effet à Lyon. Moins de deux heures après le départ de la manifestation du 1er Mai, les policiers ont interpellé deux individus repérés par un drone alors qu’ils allaient s’en prendre à la mairie du 7e arrondissement, a annoncé la préfecture.

    #police #drones #manifestation #arrestation #répression

  • Des « gilets jaunes » belges s’en prennent à des enseignes sponsors des JO de Paris La Libre
    Dans la nuit de mardi à mercredi, des « gilets jaunes » ont attaqué symboliquement plusieurs grandes enseignes en Wallonie, affirment-ils. Les principaux sponsors des JO de Paris étaient visés.

    https://www.lalibre.be/resizer/rHPbtdrbZaAOEgYv8k6ncX9N37c=/768x512/filters:format(jpeg):focal(251x197:261x187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Z2OH55UGYFCXHDKOSR2XUTPHZY.jpg

    Le Carrefour de Jambes (Namur) a notamment été tagué. Selon les responsables de l’action, celle-ci se voulait solidaire avec celles de leurs homologues français dans le cadre de la réforme des retraites dans l’Hexagone.

    Les « gilets jaunes » de Namur affirment s’en être pris à « des dizaines » de magasins Carrefour et Decathlon, à Jambes, Wavre, Liège et Dinant. Sur celui de Jambes, où l’action a pu être constatée par Belga, un tag « Pas de retraites, pas de JO » a été peint sur la devanture. « Nous nous joignons à l’appel de nos camarades français qui veulent mener toutes les actions possibles contre des grosses sociétés, telles que Alibaba, Toyota, Allianz ou Coca-Cola qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs. Elles font leur publicité en finançant les JO 2024 », ont déclaré les militants. Ils entendent également démontrer leur solidarité avec leurs homologues français qui luttent contre la réforme des retraites, qui repousse de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la pension.

    #jo #jeux_olympiques #sponsors #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #retraite #retraites

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/2023/05/17/des-gilets-jaunes-belges-sen-prennent-a-des-enseignes-sponsors-des-jo-de-par

  • Le G20 signe une déclaration pour un passeport international pour les vaccins (Mercola.com)
    https://www.crashdebug.fr/le-g20-signe-une-declaration-pour-un-passeport-international-pour-les-vac

    🎥Le sociologue Jean-Dominique Michel nous avertit de ce qu’il va se passer et comment nous devons agir.Durée 11 mns.🛑A partager !🛑Sources : Nexus 14 novembre 2022#GiletsJaunesLien : https://t.co/4e2eZeaFmY pic.twitter.com/WwbXewWOHB — 📢 🔥A__SAMEDI🔥 (@samedi) November 15, 2022

    Par le Dr Joseph Mercola Le G20, un groupe de 19 nations - dont les États-Unis - plus l’Union européenne, a récemment tenu sa réunion d’affaires annuelle (B20) à Bali, en Indonésie, où il a déclaré qu’un passeport vaccinal numérique, normalisé par l’Organisation mondiale de la santé, fera partie de la prévention et de la réponse internationales aux pandémies à l’avenir. La règle des passeports vaccinaux internationaux normalisés sera introduite dans le cadre d’une révision du règlement sanitaire international lors de la prochaine (...)

  • Théorie Communiste - À propos de la révolte dite des « #GiletsJaunes »
    http://dndf.org/?p=20248

    De ce point de vue, un mouvement comme celui des Gilets jaunes permet de préciser quelques points au sujet de la restructuration-contre révolution. Pour le moment une « restructuration » demeure encore très hypothétique. Mais si nous commençons à y réfléchir à partir des caractéristiques particulières de la crise actuelle du mode de production, le « populisme » n’est en aucune façon le contenu de la contre-révolution / restructuration pouvant advenir. Le « populisme » ne porte pas de « réponses économiques » et il ne pourra être le socle sur lequel se bâtit une restructuration. Il faudra des luttes d’une tout autre ampleur mondialement et qu’elles soient battues (ce qui n’est pas évident) pour que se définisse une restructuration. Pour l’instant, nous pouvons seulement avancer que des mouvements comme celui des Gilets jaunes (et bien d’autres actuellement) portent sur la spécificité de la crise : la rupture de la relation entre valorisation du capital et reproduction de la force de travail (ce qui n’est qu’une façon de désigner la mondialisation). Ce qui ne veut pas dire que ces mouvements présentent une « solution ». L’important, ce qui est la force et la limite de ces luttes, c’est que la spécificité de la crise est « seulement » désignée au niveau même et dans les termes mêmes où elle se présente et apparaît : comme distribution et redistribution (ce qui n’est pas sans relation avec la composition sociologique du mouvement). Ni Macron, ni les Gilets jaunes, ni même leur conflit, ne représentent alors une restructuration à venir. Pour l’instant, ce conflit est concrètement, pragmatiquement, l’existence manifeste et en actes de la contradiction à résoudre : réarticuler mondialement l’accumulation du capital et la reproduction de la force de travail globale. C’est déjà très important, mais c’est tout. Il faut ajouter cependant que la façon dont, dans le cas des Gilets jaunes, la contradiction à résoudre est posée par ceux qu’elle désigne comme ses porteurs s’accompagne de trois grandes absences : les « pauvres de centre-ville » (majoritaires parmi les personnes en dessous du seuil de pauvreté) ; les prolétaires des cités de banlieues ; les ouvriers des entreprises de plus de cent ou deux cent salariés (il y en avait dans le mouvement mais c’était marginal). Comme si nous avions avec les ronds-points une forme de socialisation revendicative de ceux et celles pour qui cette socialisation est impossible dans le cadre du travail même. Constater la chose n’implique aucune hiérarchie entre ces deux formes de socialisation revendicative et même on peut dire que celle des ronds-points brise l’idiotisme de métiers. En partant de la distribution en général, en dehors de catégorisations professionnelles, c’était toute la vie quotidienne qui était en jeu et ça c’était fort.

    #communisme #communisation #théorie

  • Bruxelles au ralenti, Charleroi à l’arrêt Rtbf
    https://www.rtbf.be/article/mobilite-bruxelles-au-ralenti-charleroi-a-l-arret-10934515
     
    Depuis 6h45, on sent que le trafic est plus dense et plus ralenti sur le ring de Bruxelles et sur les axes vers Bruxelles.

    La police organise des barrages filtrants. Le trafic se fait au compte-goutte vers le centre de Bruxelles (particulièrement dans l’échangeur de Woluwé-St-Etienne).

    Ralentissements sur les axes vers Bruxelles :
    E40 depuis Kortenberg (Liège)
    E40 depuis Ternat (Gand)
    A12 depuis Machelen (Anvers) 
    E411 depuis Jesus Eik
     
    Situation sur le ring de Bruxelles :
    + 50 min entre Grimbergen et Woluwe Saint-Etienne vers Waterloo
    + 20 min à hauteur de Halle jusqu’à Forêt vers Grand-Bigard

    A hauteur de Hoeilaart vers Léonard : la police bloque l’accès vers la E411 sur le ring en venant de Waterloo ( + 10 min)
     
    TEC Charleroi : pas de bus ce lundi
    En raison d’un mouvement de grève spontané organisé par la CGSLB dans les différents dépôts du TEC de la région de Charleroi, le réseau est à l’arrêt ce 14 février 2022. Aucun bus ni métro ne roule.
     
    Situation sur les routes en Wallonie :
    Accident E19 à Mons : files depuis Jemappes vers Bruxelles.

    #Solidarité #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • « Convoi de la liberté » : des milliers de véhicules convergent vers Jérusalem

      Des milliers de voitures et camions ont convergé lundi vers Jérusalem depuis plusieurs villes israéliennes pour manifester contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus, imitant des convois apparus au Canada et ayant essaimé dans plusieurs pays.

      Depuis Eilat (sud) et Tibériade (nord), des automobilistes ont pris la route vers Jérusalem, drapeaux israéliens flottant aux fenêtres et affiches appelant à la « Liberté » collées sur des capots de voitures.


      Photo d’illustration : La police contrôles des automobilistes sur un barrage improvisé sur la route 1 autour de Jérusalem, le 7 avril 2020. (Nati Shohat/Flash90)

      Ce convoi, qui avait pour destination le Parlement dans le centre de Jérusalem, a provoqué d’importants embouteillages sur fond d’un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l’AFP qui ont vu des milliers de voitures paralyser la ville.

      La suite : https://fr.timesofisrael.com/un-convoi-de-la-liberte-anti-vax-bloque-la-principale-autoroute-ve
      #Israel

  • Papi et Mouloud à la Porte d’Orléans
    https://dunprintempslautre.blogspot.com/2022/02/papi-et-mouloud-la-porte-dorleans.html
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1492602827620986883/pu/vid/480x270/RuS9wsRjLoUDRsGx.mp4?tag=12


    On retiendra du quinquennat Macron qu’il est le premier président de la Vème République à avoir engagé les blindés pour rétablir l’ordre dans Paris. C’est dire son absence de vertu à rendre la paix sociale possible.

    Certains, qui défendent le « convoi de la liberté », regrettent que le ministère de l’Intérieur positionne ses blindés devant l’Arc de triomphe plutôt qu’à Saint-Denis... Plutôt que de jauger leurs propres forces à la mesure de celles qui leur sont opposées, ils préfèrent désigner d’autres « méchants » à leurs maîtres. Ce faisant, non contents de mettre en évidence l’infantilisme victimaire qui leur tient lieu de politique, ils démontrent qu’ils n’ont pas bien compris l’état des forces en présence.

    Ce qui importe au pouvoir, ce n’est que très secondairement l’"ordre public" au sens où l’entend le Français moyen. La grand-mère qui se fait arracher son sac en pleine rue est une icône, un effet d’estrade, un attrape-mouche électoral. Mais ça n’empêche pas Darmanin de dormir, bien au contraire. Ce qui importe au pouvoir, c’est que les populations soient assignées chez elles, sans possibilité de faire jonction ni de menacer les lieux centraux à partir desquels le pays est tenu. Il n’est qu’une seule exception consentie jusqu’à présent par les autorités, parce qu’ils n’ont aucune profondeur sociologique et parce qu’on peut sans risque les laisser épouvanter le XVIème arrondissement en attendant leur « coming-out » macroniste : ce sont les auxiliaires de police, dits aussi « black blocs ». De ce point de vue, aussi longtemps qu’elles sont tenues en lisière par les BAC et par le trafic de drogue, les banlieues sont un modèle d’"ordre républicain".

    Cependant, la même logique d’encasernement était à l’œuvre dans les campagnes périurbaines de la « France périphérique », à grands coups de zones pavillonnaires et de crédits immobiliers - le crédit constituant, avec le trafic de drogue, le dernier accès à la liquidité des catégories dominées depuis le début des années 2000. Cette logique aurait pu continuer de produire les mêmes effets si une partie de la population, prise à la gorge par la hausse des carburants, n’avait commencé à sentir le contact avec ses chaînes. Son réflexe, très politique, consiste alors à se réapproprier son territoire par le contrôle, d’abord statique (2018), puis mobile (2022), des nœuds de circulation (ronds-points, péages, routes nationales). Et voici que l’État lui répond, comme en écho à ce qui se hurle dans certains meetings : « vous n’êtes pas chez vous ! » Aux portes de Paris, on assiste à des scènes qui renvoient à la vie ordinaire des « quartiers populaires » : contrôles d’identité sauvages, fouilles de coffre aléatoires, confiscations arbitraires. Soudain, Papi qui débarque à la capitale avec son camping-car pour « aller chercher Macron » ne pèse pas plus lourd que Mouloud sur son scooter.

    Si, demain, les populations de banlieues, excédées par des méthodes d’administration néo-coloniales qui ont pour fonction de les maintenir en situation de minorité politique depuis quarante ans, venaient à faire mouvement et à opérer une convergence avec la « France périphérique », le pouvoir tremblerait pour de bon. Mouloud sur son scooter n’inquiète pas le pouvoir. Papi dans son camping-car n’inquiète pas le pouvoir. Mais la rencontre de Papy et de Mouloud... c’est une autre paire de manches. Ce n’est plus aux vieux blindés rouillés de la gendarmerie qu’on aurait à faire ce jour-là, mais aux chars Leclerc. Dans une France qui serait en passe de se libérer elle-même, les jours du pouvoir seraient comptés et tous les rêves d’avenir seraient de nouveau permis. Hélas, pour l’instant, l’horizontalisation des luttes entretenue par le spectacle électoral renvoie cette perspective aux calendes grecques.

    Demeure une hypothèse, à laquelle les comportements oligarchiques de ce dernier quinquennat donnent un certain crédit : que l’État national, pris à la gorge par des contradictions qui sont sur le point de le faire basculer dans les poubelles de l’Histoire, ne soit tenté de jouer lui-même la carte du désordre pour resserrer les rangs de ceux qui continuent de voir en lui le bras armé de leurs intérêts de classe. A ce point de bascule, une alternative se dessine : ou bien le peuple refait unité et prend son destin en main ; ou bien il s’offre en masse de manœuvre pour liquider les derniers vestiges du passé et, selon la « sage maxime » de Talleyrand - « l’agiter avant de s’en servir » - il tiendra lieu de marche-pied au futur régime d’oppression

  • Les manifestants ont reculé, mais le pont Ambassador demeure fermé
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861765/convoi-camionneurs-blocage-pont-malgre-injonction

    Douze heures après le début de l’intervention policière pour rouvrir le pont Ambassador qui relie Windsor à Détroit, des manifestants déterminés refusent toujours de quitter les lieux. La circulation n’a donc pas encore repris sur ce lien transfrontalier crucial pour l’économie canadienne et américaine.

    Des policiers locaux, appuyés par ceux de la Gendarmerie royale du Canada et de la Police provinciale de l’Ontario, sont arrivés samedi matin au rassemblement pour faire respecter l’injonction accordée la veille par la Cour supérieure de la province.

    Ils étaient accompagnés de véhicules de l’escouade tactique et d’autobus pour transporter les protestataires en cas d’arrestation.

    En fin de soirée, la police de Windsor a annoncé sur son compte Twitter une première arrestation en lien avec la manifestation, celle d’un homme de 27 ans. Elle affirme qu’elle interviendra “lorsque nécessaire pour assurer la sécurité du public, maintenir la paix et l’ordre”.

    Les forces de l’ordre sont parvenues à faire reculer les manifestants pour libérer une intersection importante et ont sécurisé leur avancée en installant des murets de ciment sur la chaussée en fin d’après-midi.

    Pendant une partie de l’après-midi, les policiers ont formé un long cordon pour empêcher les manifestants de regagner du terrain. En soirée, toutefois, beaucoup d’agents qui étaient toujours sur place étaient dans leur véhicule, alors que les manifestants affrontaient le froid.

    Des appuis pour les manifestants
    Devant l’ultimatum lancé par la police et le risque d’être arrêtés ou de voir leurs véhicules remorqués, certains manifestants avaient accepté de s’en aller en matinée, mais de nombreux sympathisants ont afflué vers le lieu de la manifestation en cours de journée.


    Parmi eux se trouvaient des curieux et même des familles avec des enfants, une situation que le maire Drew Dilkens a déplorée.

    “C’est décourageant pour moi de voir des parents amener leurs enfants ici comme si c’était une sorte de spectacle auquel ils veulent que leurs enfants participent”, a-t-il déclaré. “C’est une affaire très sérieuse, qui s’est retrouvée devant les tribunaux.”

    “L’objectif est de maintenir la paix, de mettre fin aux manifestations et de faire ça avec un recours minimal à la force”, observe le professeur Christian Leuprecht, du Collège militaire royal du Canada, au sujet du déroulement de la journée.

    “Il est important que cette stratégie réussisse, ajoute-t-il, parce que, sinon, ça va renforcer les manifestants à Ottawa et ailleurs.”

    Le mouvement de protestation a eu des échos jusqu’à Cornwall, dans l’Est ontarien, où des tracteurs ont envahi le port https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861809/ontario-cornwall-port-manifestants . Selon les autorités, le pont international Seaway, qui relie le Canada aux États-Unis, est demeuré ouvert

    Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC, constate que les gens ont le temps de s’organiser, parce que l’intervention policière se déroule très lentement.

    “La différence entre Ottawa et Windsor, affirme-t-il, c’est qu’à Windsor, la plupart des gens sont locaux. Donc ils se connaissent, ils communiquent ensemble. ”

    Il faudra malgré tout que le blocage se termine. “Gérer une foule, c’est une chose, mais il faut aussi faire respecter l’injonction et il doit y avoir des conséquences pour ceux qui ne la respectent pas, conclut-il. Les forces de l’ordre ne peuvent pas rester debout, comme ça, pendant des jours.”

    Persistants malgré l’injonction
    Vendredi, un juge de la Cour supérieure de l’Ontario a accordé une injonction interlocutoire à trois associations canadiennes liées à l’industrie automobile pour mettre fin au blocage qui dure depuis lundi.

    Elles ont obtenu cette injonction de 10 jours en faisant valoir que l’industrie automobile, tant en Ontario qu’au Michigan, dépend entièrement de l’accès au pont Ambassador pour le transit de pièces et de véhicules. Le juge avait donné jusqu’à 19 h vendredi aux manifestants pour quitter les lieux.

    Malgré tout, des manifestants se sont dits déterminés à aller jusqu’au bout. “Je vais rester jusqu’aux arrestations”, a confié un des camionneurs à CBC News.

    Le maire de Windsor, Drew Dilkens, a expliqué que son objectif consiste à faire fuir les manifestants volontairement, “mais s’ils refusent de partir, des mesures devront être prises pour les déloger”, a-t-il dit.


    Mises en garde de Trudeau et de Ford
    La veille, tant à Ottawa qu’à Toronto, le ton était plus ferme. Le premier ministre Justine Trudeau a averti les protestataires que “les conséquences” de leur action vont “s’aggraver”.

    Il a expliqué que les policiers allaient intervenir d’une manière progressive et de plus en plus robuste.

    En Ontario, le premier ministre Doug Ford a décrété l’état d’urgence. La province a adopté des décrets et durcit les amendes. “Ce n’est plus une simple manifestation”, a dit M. Ford.

    “Le pont Ambassador à Windsor, c’est 700 millions de dollars en échanges commerciaux chaque jour”, a-t-il ajouté en se défendant d’avoir tardé à agir.

    Les contrevenants s’exposent à des amendes qui pourront atteindre 100 000 $ et à des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.

    • Vu depuis le canada : À Paris, des « convois de la liberté » manifestent Léo Mouren - Agence France-Presse et Isabelle Tourné - Agence France-Presse
      https://www.ledevoir.com/monde/europe/673773/a-paris-des-convois-de-la-liberte-manifestent

      Certains sont allés jusqu’aux Champs-Élysées perturber la circulation, d’autres ont défilé dans les manifestations autorisées, mais les participants aux convois anti-passeport sanitaire, partis de toute la France, n’ont pas bloqué Paris comme ils le voulaient.

      Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué samedi soir dans un tweet que 337 personnes avaient été verbalisées et 54 interpellées par les forces de l’ordre à Paris.


      Parmi elles, une figure emblématique du mouvement anti-système des « Gilets jaunes » Jérôme Rodrigues, en tant qu’organisateur d’une manifestation interdite par le préfet de police de Paris, selon une source policière.

      Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron, au passeport sanitaire et de « Gilets jaunes », ceux qui se font appeler « convois de la liberté » se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse Ottawa.

      « Quelque chose d’extraordinaire »
      « Depuis trois ans que je manifeste, on n’a jamais vu une solidarité comme cette nuit. On a perdu la liberté, on a perdu l’égalité, heureusement qu’on a encore la fraternité », a affirmé un homme de 70 ans venu de Normandie refusant de s’identifier et manifestant contre le passeport sanitaire mais aussi pour « le pouvoir d’achat ».

      « Je suis là pour défendre nos libertés », dit François, ne donnant que son prénom, 35 ans, venu du Mans (ouest) et travaillant dans un laboratoire de recherche. « Je ne veux pas de ce monde-là pour mes enfants ».

      Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice (sud), Lille ou Vimy (nord), Strasbourg (est), ou encore Châteaubourg (ouest) pour rejoindre la capitale à vitesse réduite sur des routes secondaires.

      « Il y a eu quelque chose d’extraordinaire sur la route […] Des gens nous ont fait des signes, on a même vu un maire avec son écharpe nous faire de grands signes. Une ambiance de folie ! », a témoigné auprès de l’AFP Jean-Pierre Outrequin, 65 ans, venu de Perpignan (sud), finalement arrivé sur les Champs-Élysées.

      Vers 14 h 00 (8 h 00 heure de l’Est), plus d’une centaine de véhicules ont rejoint les Champs-Élysées, des automobilistes, certains désormais à pied, agitant des drapeaux ou scandant « liberté ».

      La situation s’est ensuite tendue : la place de l’Arc de Triomphe puis l’avenue ont été évacuées par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogènes.
      « Le droit d’être là »
      « En Europe on a créé la liberté de circulation et on se fait contrôler par les CRS (police anti-émeutes), on n’a pas le droit d’être là, de porter un drapeau », a déclaré à l’AFP Daniel Bravo, manifestant de 61 ans.

      Un convoi de 300 véhicules a été stoppé sur l’autoroute A4, venue de l’Est parisien, et les forces de l’ordre ont verbalisé des véhicules selon la préfecture de police, comme elles l’avaient fait plus tôt dans la journée porte de Saint-Cloud (ouest de Paris).

      Autre convoi qui n’a pas atteint Paris, environ 400 véhicules étaient stationnés à la mi-journée dans la forêt de Fontainebleau (est de Paris), selon une source policière. Un millier d’opposants au passeport vaccinal y ont pique-niqué dans une ambiance bon enfant.

      Les mobilisations autorisées contre les mesures sanitaires ont rassemblé 32 100 manifestants en France, dont près de 7600 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Des chiffres qui ne comprennent pas l’opération autoproclamée « convois de la liberté », qui était interdite.

      « Le droit de manifester et d’avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas », a estimé le premier ministre Jean Castex.

      À deux mois de l’élection présidentielle, le gouvernement français affirme envisager pour fin mars ou début avril la levée du passeport vaccinal et compte supprimer dès le 28 février l’obligation de porter un masque dans les lieux où le passeport sanitaire est exigé.

      Quelque 7500 membres des forces de l’ordre sont mobilisés par la préfecture de police de Paris depuis vendredi jusqu’à lundi, les convois anti-passeport sanitaire ayant prévu de gagner Bruxelles lundi.

      #Solidarité #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • COMMUNIQUÉ OFFICIEL DU CONVOI POUR LA LIBERTÉ BELGIQUE
      https://www.kairospresse.be/communique-officiel-du-convoi-pour-la-liberte-belgique

      . . . . .
      Tous les pays d’Europe sont invités à se rassembler à Bruxelles le 14 février 2022, chacun à bord de son véhicule ou à pieds (camion, voiture, moto, vélo, etc.).
      Quelles sont les revendications ?
      • Fin permanente de toutes les mesures et législations liberticides. Notamment la loi pandémie, le port du masque, le covid safe ticket, le décret « pandémie » wallon, etc.
      • Commissions d’enquêtes indépendantes au sujet de : la crise sanitaire, la gestion financière, l’établissement des mesures, la gestion vaccinale et ses coûts.
      • Reconnaissance du caractère expérimental des injections.
      • Droit inaliénable au secret médical et protection des données personnelles.
      • Transparence sur les effets secondaires des injections.
      • Droit à une réelle démocratie participative.
      • Liberté de déplacement de tous les citoyens.
      • Droit de décider les mesures à prendre pour notre santé.
      • Accès aux soins pour toute la population, sans exception.
      • Respect de la liberté d’expression et de la liberté de toute la presse.
      • Respect de la dignité humaine.
      • Droit d’exercer son métier et de vivre dignement de ses revenus pour tous, sans exception.
      • Garantie du respect des droits de l’enfant et préservation de son épanouissement.
      • Accès à la culture et l’enseignement pour tous, sans conditions.

      Depuis plusieurs années, les collectifs de citoyens, parents/enfants, soignants, pompiers, médico-sociaux, mais aussi les forces de l’ordre ou les militaires sont ignorés, et ce malgré des rassemblements pacifiques nombreux à travers toute l’Europe, parfois plusieurs fois par semaine.

      La qualité de vie des citoyens européens diminue fortement de par la situation financière de l’union européenne et les dettes publiques et bancaires appauvrissent les peuples depuis de nombreuses années.

      Quelle que soit la voie choisie pour dénoncer ceci, toute tentative est systématiquement décrédibilisée et balayée d’un revers de main.
      . . . . . .

    • « Camions de la liberté », « Gilets Jaunes »… A Paris, l’inquiétante « coïncidence » d’un retour des violences à quelques jours de la candidature Macron Richard Werly - letemps.ch
      https://www.letemps.ch/monde/camions-liberte-gilets-jaunes-paris-linquietante-coincidence-dun-retour-viol

      Depuis plusieurs semaines, les manifestations n’avaient pas dégénéré en affrontements violents à Paris. A quelques jours de l’annonce de la candidature d’Emmanuel Macron, le retour des incidents ne présage rien de bon

      C’est sans doute une coïncidence. Une déflagration spontanée pour faire écho aux « camions de la liberté » du lointain Canada. Et pourtant : comment ne pas trouver étonnant que les rues de Paris s’embrasent à nouveau ce samedi, après des semaines de calme relatif et de manifestations pacifiques, alors que l’annonce officielle de la candidature d’Emmanuel Macron à sa propre succession est sans doute une question de jours ?

      Des citadelles assiégées
      Difficile de ne pas faire ce lien en remontant les Champs-Elysées, où le spectacle d’affrontements violents entre la police et des groupes de manifestants, en plein défilé touristique quasi-printanier, a fait remonter à la surface les images terribles de novembre-décembre 2018 https://www.lepoint.fr/societe/en-images-gilets-jaunes-l-escalade-de-la-violence-01-12-2018-2275792_23.php . Ce samedi, la place de l’Etoile et l’Arc de Triomphe ceinturés par la police antiémeute ressemblaient à des citadelles assiégées. Idem pour le palais présidentiel de l’Elysée devant lequel il n’était plus possible de circuler, barricadé derrière une haie de véhicules policiers…

      C’est sans doute une coïncidence, mais elle pourrait bien avoir un impact sérieux sur la campagne si ces images redeviennent ordinaires et si la nuit donnait lieu, ce week-end, au spectacle de voitures incendiées à l’image de ce qui se passa la fameuse nuit du 1er décembre 2018. Le spectacle de véhicules saccagés et renversés sur l’avenue Kléber et sur les Champs Elysées avait alors été diffusé dans le monde entier ; le spectacle d’une France en plein chaos, même si ces violences étaient en réalité circonscrites à ce périmètre parisien.

      La mécanique de ces journées-là est en tout cas encore en place : même spectacle de groupes de policiers à moto traquant les émeutiers, même foule de jeunes armés de téléphones portables, sortant parfois de leurs sacs à dos des masques à gaz pour se protéger des lacrymogènes, et n’hésitant pas à se saisir de matériel de construction abandonné sur le bitume pour provoquer les policiers.

      S’il s’agit d’un épisode sans lendemain, pas trop de problèmes sauf une image touristique française https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-gilets-jaunes-auraient-fait-stagner-le-tourisme-a-paris_2095. de nouveau dégradée en cette fin d’hiver ensoleillée. Si la violence se réinstalle dans certaines rues emblématiques de Paris en revanche, qui peut prédire l’impact sur les urnes, au fur et à mesure de la retransmission en continu des images d’échauffourées et d’émeutes…

      Changer la donne
      Un candidat, en tout cas, avait anticipé cette bouffée de violence qui survient au moment où le gouvernement va un peu plus relâcher la bride sanitaire le 16 février. Dans sa déclaration de candidature du 30 novembre 2021, mimant l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, Eric Zemmour avait ponctué son discours d’images prouvant selon lui le basculement de la France dans l’insécurité. L’utilisation de certaines prises de vues sans permission lui vaut d’ailleurs d’être poursuivi en justice.

      Autre coïncidence : Eric Zemmour est le seul candidat ayant bénéficié du ralliement de quelques figures des « Gilets Jaunes » dont la bretonne Jacline Mouraud. A l’évidence en tout cas, cette bouffée de violence parisienne rend encore plus compliquée la première grande prestation publique de la candidate de droite Valérie Pécresse, attendue dimanche au Zénith de Paris pour son premier grand meeting de campagne. Déjà accusée de trop emprunter le discours anxiogène et sécuritaire de l’ex-polémiste, déjà rejoint par certains cadres du parti Les Républicains (LR), la présidente de la région Ile de France se retrouve le dos au mur : la sécurité s’est invitée ce samedi comme son thème dominant et obligé.

      C’est sans doute une coïncidence, mais l’aggravation du climat social et sécuritaire en France à deux mois du premier tour de la présidentielle peut, tous les observateurs le savent, changer la donne électorale. La colère diffuse dans le pays qui entoure la personnalité d’Emmanuel Macron est évidemment un terreau fertile. Même s’il demeure le mieux placé des candidats dans les sondages, avec prés de 25% des intentions de vote au premier tour. Nettement en tête, environ 60% des personnes interrogées jugent néanmoins le président français « autoritaire » et « arrogant », un avis renforcé par ses propos sur les non-vaccinés. Ils étaient près de 80% à répondre ainsi en 2018, en pleine crise des « Gilets Jaunes ».

      Les faits sont là, en 2022 : dans un pays toujours incandescent, les braises de la violence peuvent toujours rallumer un incendie politique.
      #emmanuel_macron #violences #france #gouvernement_macron #gilets_jaunes #politique #travail #réformes_antisociales décidées par l’ #union_européenne #police

  • Après la cinquième vague Omicron, une deuxième vague anti-macron ?

    Changement de ton. Vendredi soir, alors que des centaines de voitures, camping-cars, caravanes, motos, camions de tous gabarits, sirènes et klaxons hurlants au milieu des drapeaux bleu-blanc-rouge, convergeaient de partout en France vers Paris, le président de la République a appelé « au plus grand calme », dans un entretien au journal « Ouest-France ». Emmanuel Macron dit « entendre et respecter » la « fatigue » et « la colère » liées à la crise sanitaire. On se frotte les yeux. Contraste absolu avec les propos violents du secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, qui a évoqué mercredi un « convoi de la honte et de l’égoïsme » : « Ce ne sont pas des patriotes, ce sont des irresponsables ». Un grand écart de com vraisemblablement lié au succès de la caravane. Et à la proximité de la présidentielle.

    Le Convoi de la Liberté, « autoproclamé », précisent certains médias pour qualifier la branche française de l’initiative canadienne « Freedom Convoy », a donc déjà fait bouger les lignes, contraignant Emmanuel Macron à avoir l’air raisonnable et à s’adresser poliment au peuple. Il avait provoqué un tsunami de réactions en confiant le 7 janvier au « Parisien » son « envie » d’« emmerder » les Français non vaccinés. Passant de « je » à « nous », il déclare un mois plus tard : « Nous avons besoin de concorde, de beaucoup de bienveillance collective ». Cyclothymique. Et ça fait cinq ans que ça dure. Cinq ans qu’Emmanuel Macron souffle le le froid puis le chaud, arrogant, auto-satisfait, donneur de leçons. Bonimenteur. Ne s’excusant jamais. Concédant parfois avoir manqué de « pédagogie », ce qui signifie en creux que les opposants sont des idiots. Sa dernière sortie de route, grossière aux yeux de beaucoup, l’a conduit hors du périmètre constitutionnel, à remettre en cause la citoyenneté des Français non vaccinés. Elle lui revient aujourd’hui en pleine face. Comme ce « j’assume la hausse des taxes » qu’il avait dû ravaler piteusement une nuit de décembre 2018.

    En février 2022, la colère a quitté les ronds-points et la rue pour prendre la route. On n’est pas d’accord sur tout, mais on parvient à s’entendre : anti-pass, soignants suspendus, antivaxx, anti-restrictions, complotistes passionnément ou pas du tout, anti-baisse-du-pouvoir-d’achat-et-toujours-tout-pour-le-CAC40 etc, de droite de gauche des extrêmes et de nulle part réunis sous la bannière idéale de « Liberté », ont de toute évidence un point commun fédérateur : leur envie d’emmerder Macron. À des degrés différents. De la mamie sympa en balade au chauffeur remonté comme une pendule et généreux en noms d’oiseaux pour qualifier le chef de l’État. À la manœuvre, en background, les relais, aux motivations politiques parfois opaques, s’activent pour coordonner tout ce beau monde.

    Le gouvernement tente de tirer profit de la situation. Le sécuritaire, à quelques semaine de la présidentielle, c’est jackpot. L’exécutif a donc montré les muscles et a mis sur le terrain plus de 7.000 policiers avec un Lallement au taquet chargé de faire monter la pression. L’image des blindés au cœur de Paris a fait le tour de la planète. Sans effet sur les cortèges motorisés qui ont traduit : le préfet a demandé aux forces de l’ordre de bloquer la capitale pour éviter qu’elle ne soit bloquée, ce champion. Sur le terrain, dans la nuit de vendredi, la gendarmerie a mis en place des barrages filtrants sur de nombreuses départementales autour de la capitale, dans un rayon de plus de 100km. « Contrôle d’identité et fichage avant de laisser laisser repartir chaque véhicule vers Paris au compte-gouttes ». À Paris, les premiers PV pour « manifestation illégale » ont commencé à tomber sur les promeneurs suspects, par exemple munis d’un fanion tricolore.

    Parallèlement à la fermeté affichée, le gouvernement a multiplié les annonces allant dans le sens d’une levée prochaine des restrictions, dont le pass-vaccinal, fin mars début avril. Pas sûr que cela suffise à entraîner un retour au bercail rapide et durable du gros des participants au Convoi de la Liberté. En 2018, le recul de Macron sur la taxe-carburant, exigence pourtant à l’origine de la naissance des Gilets jaunes, avait fait pschiit. Il avait fallu des semaines de Grand débat dans les régions et le concours des élus locaux, jusque-là snobés par Jupiter, pour faire refluer la vague fluo. À quelques semaines de la présidentielle, il vaudrait mieux pour le Président et sans doute candidat que ce convoi joyeux ne prenne pas racine. De retour, les « On est lÀàÀà » s’accompagnent désormais de banderoles « Macron, on t’emmerde » et le message est sincère. Loin de « On a très envie de vous ».

    http://noslendemains.fr/apres-la-cinquieme-vague-omicron-une-deuxieme-vague-anti-macron

  • Nouvelle-Zélande : le campement anti pass sanitaire prend de l’ampleur devant le Parlement

    La foule de manifestants anti-vaccin a gonflé vendredi devant le parlement néo-zélandais au lendemain de violents affrontements avec la police, qui a échoué à disperser le rassemblement.

    L’ambiance était festive vendredi dans le campement de fortune surnommé le « Camp de la liberté » par ses occupants, avec de la musique et des danses, face à une police qui surveillait de loin.


    AFP or licensors

    Arrestation de 122 personnes
    Ces scènes contrastent fortement avec celles de jeudi, lorsque les forces de l’ordre avaient essayé d’évacuer les manifestants, arrêtant 122 personnes et faisant usage de gaz poivré.

    La police de Wellington s’est prévalue, avec cette tactique de non-intervention, d’une « approche mesurée », soulignant la présence d’enfants dans la foule.


    AFP or licensors

    La suite : https://www.rtbf.be/article/nouvelle-zelande-le-campement-anti-vaccin-prend-de-l-ampleur-devant-le-parlemen

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • [Nouvelle Zélande] : Face à l’immobilité des manifestants, les forces de l’ordre ont changé de tactique ce week-end, en utilisant une méthode pour le moins inhabituelle. Des haut-parleurs ont ainsi été installés, diffusant des tubes entêtants en boucle, et ce à volume maximal, pour tenter d’irriter les contestataires. Les chansons « Macarena » ou « Copacabana » sont jouées en boucle, mais aussi le titre « Baby Shark », véritable carton chez les jeunes enfants. La chanson de la Reine des Neiges, « Let it Go », fait également partie de la sélection musicale « irritante », tout comme le tube « You’re beautiful » de James Blunt. Des tuyaux d’arrosage ont également été déployés pour mouiller les tentes et les effets personnels des manifestants, créant des flaques de boues sur la parcelle de gazon réquisitionnée par les protestataires. Pas de quoi refroidir les manifestants pour autant. Ce lundi, ils étaient encore des centaines devant le Parlement, relate la BBC.

      https://www.dhnet.be/actu/monde/baby-shark-liberee-delivree-ou-macarena-en-boucle-comment-la-police-neo-zeland

  • D’ex-agents de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) et d’ex-militaires parmi les organisateurs du convoi, selon des experts
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861166/manifestation-camionneurs-ottawa-grc-militaires-organisateurs

    Parmi les personnes impliquées dans l’organisation de la manifestation des camionneurs à Ottawa se trouvent d’anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’anciens militaires, soutiennent des experts.

    Depuis près de deux semaines, des manifestants opposés à la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et leurs gros camions se sont installés dans le centre-ville d’Ottawa et dans plusieurs secteurs de la ville.


    Des camions sur un terrain de stationnement. Un point de ravitaillement a été installé sur le stationnement du stade de baseball d’Ottawa, sur le chemin Coventry. - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

    Bien que la police ait tenté de couper l’approvisionnement de ceux qui sont stationnés près de la colline du Parlement, les manifestants semblent garder le dessus sur les forces de l’ordre.

    Un succès que des experts attribuent en partie à une connaissance approfondie des forces de l’ordre et des tactiques militaires parmi certains organisateurs du convoi.


    La manifestation des camionneurs se poursuit à Ottawa. - Photo : Radio-Canada / Christian Milette

    Le groupe Police on Guard, qui s’est formé pendant la pandémie, a appuyé le convoi de camionneurs. Sur son site Internet, il rend publics les noms de plus de 150 policiers, pour la plupart à la retraite, qui s’opposent aux mesures d’urgence imposées par le gouvernement, telles que la vaccination obligatoire. Plus de 50 anciens soldats des Forces armées canadiennes sont également nommés sur son site.

    L’organisation dit être "présente sur le terrain" à Ottawa et a ajouté des vidéos YouTube de ses membres qui participent à la manifestation.

    L’équipe des organisateurs de la manifestation, qu’ils ont baptisée le "Convoi de la liberté", comprend notamment :

    – Daniel Bulford, un ancien agent de la Gendarmerie royale du CanadaGRC qui faisait partie du service de sécurité du premier ministre et qui a démissionné, l’année dernière, après avoir refusé de se faire vacciner. Il est le chef de la sécurité du convoi.

    – Tom Quiggin, un ancien officier du renseignement militaire qui a également travaillé avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC et qui était considéré comme l’un des meilleurs experts de la lutte contre le terrorisme au pays.

    – Tom Marazzo, un ancien officier militaire qui, selon son profil LinkedIn, a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 25 ans et travaille maintenant comme développeur de logiciels indépendant.

    Des relations étroites avec la police, selon les organisateurs
    Les organisateurs de la manifestation refusent les entrevues, à moins que celles-ci ne soient menées par des journalistes considérés comme favorables à leur cause, et le diffuseur public a été exclu de leurs points de presse.

    Dans une vidéo publiée lors de l’une de ces conférences de presse diffusées sur les réseaux sociaux, Tom Quiggin évalue la réponse politique et policière, qu’il appelle "l’opposition", au mouvement d’Ottawa.

    "Je dirais que l’opposition, à ce stade-ci, n’a pas vraiment de stratégie. Ils se sont juste donné un petit objectif et veulent que les rues soient dégagées, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire pour y parvenir", a-t-il déclaré.

    Pendant son mandat à la Gendarmerie royale du CanadaGRC, M. Quiggin a été membre de l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN), créée pour contrecarrer les menaces terroristes après le 11 septembre. Au sein de l’Équipe intégrée de la sécurité nationaleEISN, il a travaillé aux côtés de hauts fonctionnaires du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le service d’espionnage du Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et des forces de police municipales.

    Dans la même vidéo, il revient sur les barrages actuels au passage frontalier à Coutts https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine , en Alberta, et aux manifestations parallèles qui se sont déroulées à Toronto https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860041/camionneurs-manifestation-queens-park-covid , à Québec https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860138/manifestation-police-camionneurs-quebec-convoi-mesures-sanitaires et à Sarnia.

    "Je pense que nous allons voir les gens commencer à aller voir le gouvernement pour lui dire de régler la situation. Et s’ils ne le font pas, cela voudra dire que nous avons le pouvoir de fermer boutique", a lancé M. Quiggin.


    Des manifestants en discussion avec des policiers lors de la manifestation des camionneurs à Ottawa - Photo : Radio-Canada / Michael Charles Cole

    Dans la même vidéo, M. Bulford se vante auprès des journalistes sélectionnés de sa relation étroite avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC, les Services de protection parlementaire, la police d’Ottawa et la police de Gatineau. Il exhorte les manifestants à rester "pacifiques" et à fraterniser avec les officiers en patrouille.

    "[La police] sait que ce groupe est là pour les gens, et je tiens à dire aux autres policiers, quand je les vois, qu’il faut qu’ils sachent que dans mon esprit et dans mon cœur, je le fais aussi pour eux", explique M. Bulford.

    La police n’a pas commenté les conversations qu’elle aurait pu avoir avec MM. Quiggin ou Bulford.

    Une formation militaire, policière ou survivaliste, selon un expert
    Professeur de criminologie à l’Université d’Ottawa, Michael Kempa affirme que l’expertise policière et militaire du convoi se reflète dans la coordination de son occupation du centre-ville.

    "Ils ont ce genre de formation militaire ou policière ou au moins survivaliste. Regardez à quel point ce qu’ils ont mis en place comme campement au centre-ville est sophistiqué", explique M. Kempa, qui étudie la police à travers le Canada. "Cela ressemble à une opération militaire."

    À titre d’exemple, M. Kempa mentionne les tentes et les structures en bois utilisées pour les cuisines et la chaîne d’approvisionnement qui a vu le jour dans toute la ville pour nourrir les gens et manifester.


    Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa le 9 février 2022 - Photo : Radio-Canada / Alexis Tremblay

    Le professeur estime que la police a commis une "grave erreur" en permettant aux camions de se rendre aux abords de la colline du Parlement.

    La police a qualifié ces camions lourds d’armes potentielles, mais ce sont également des outils essentiels pour transporter du matériel, comme des « deux-par-quatre » pour construire des abris, du bois de chauffage et des barils pour garder les manifestants au chaud et des réservoirs de propane pour les barbecues.

    Au centre-ville, des voitures et des camions dont les pneus ont été enlevés bloquent les rues. Pour M. Kempa, le stationnement de ces véhicules n’est pas aléatoire, mais plutôt stratégique dans la mesure où ils peuvent empêcher les infiltrations policières.


    Au centre-ville d’Ottawa, des voitures et des camions dont les pneus ont été enlevés bloquent les rues. Photo : Radio-Canada / Alexis Tremblay

    Les résidents ont remarqué que des manifestants se relayaient pour monter dans les cabines de camions en marche afin de faire retentir des klaxons. Ce son a été entendu à toute heure, jusqu’à ce qu’une injonction du tribunal, plus tôt cette semaine, force les manifestants à une pause temporaire.

    La police d’Ottawa affirme qu’il y a actuellement plus de 400 camions stationnés au centre-ville et qu’ils ne peuvent les déplacer, car les remorqueurs qui travaillent habituellement avec la Ville refusent d’aider. La présence de familles avec des enfants au sein du convoi rend les choses encore plus difficiles.

    "Ce ne sont pas des manifestants ordinaires", dit M. Kempa.

    Intervention au camp de Coventry
    Le meilleur exemple de la coordination qui règne au sein de la manifestation se trouve peut-être au camp mis en place par les manifestants à seulement six kilomètres à l’est de la colline du Parlement, près du stade de baseball, sur le chemin Coventry.

    Le propriétaire de l’équipe de baseball Titan, Regan Katz, explique que c’est la Ville qui lui a demandé d’utiliser ce terrain pour stationner temporairement certains camions afin de réduire la congestion dans le centre-ville. Au départ, la police lui a précisé n’avoir besoin du terrain que le temps d’un week-end. Mais finalement, les camionneurs ne sont jamais partis.


    BBQ, bois de chauffage et propane près des campements des camionneurs au site Coventry - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

    Au lieu de ça, ils se sont créé un véritable centre d’approvisionnement.

    Au camp de Coventry, plusieurs tentes ont été installées, deux semi-remorques servent à stocker de la nourriture et on trouve des rangées de toilettes chimiques.

    Lorsque les cargaisons de diesel, d’essence et de propane arrivaient, les bénévoles transféraient le carburant dans des centaines de bidons rouges et jaunes transportés vers le centre-ville pour être distribués aux camionneurs afin qu’ils puissent continuer de faire tourner leurs véhicules.


    L’intérieur de l’un des deux semi-remorques remplis de nourriture au camp des manifestants du chemin Coventry, à Ottawa, le 6 février 2022 - Photo : Radio-Canada / Judy Trinh

    Avec des températures qui peuvent parfois chuter jusqu’à -30 °C à Ottawa, au moins trois saunas ont été transportés au camp, par camion, afin que les manifestants puissent rester au chaud.

    Dimanche soir, alors que les manifestants se rassemblaient pour le dîner, des dizaines d’agents, dont certains portaient des fusils antiémeute capables de lancer des projectiles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, ont fait une descente dans le camp. Afin de tenter de couper la voie d’approvisionnement des manifestants, la police dit avoir saisi 3700 litres de carburant et deux véhicules dont un réservoir de diesel.


    Avec l’aide de la Police provinciale de l’Ontario, la police d’Ottawa a fait une descente dans le camp des manifestants sur le chemin Coventry le 6 février. Photo : Radio-Canada / Judy Trinh

    Mais quelques heures seulement après cette intervention, les manifestants rassuraient leurs partisans.

    "Les gens sont toujours de bonne humeur. Les dons sont toujours là. Le carburant est toujours là et il arrivera toujours aux camionneurs", a lancé l’un d’eux, Terence Rowland-Dow, dans une vidéo en direct sur Facebook.

    Le lendemain de la descente de police, les manifestants ont continué à livrer du carburant aux camionneurs du centre-ville, tout en menant une opération coordonnée pour épuiser les ressources policières. Les manifestants ont tiré des wagons remplis de bidons devant les policiers qui se contentaient de les observer.

    Le chef adjoint de la police d’Ottawa, Steve Bell, a expliqué que les manifestants "remplissaient d’eau des contenants afin de distraire les agents… et de contrecarrer nos efforts". Un officier a été entouré alors qu’il tentait de confisquer du carburant, selon M. Bell.

    La police a "sous-estimé" les manifestants
    Professeur à l’Université Queen’s, Amarnath Amarasingam, qui étudie la radicalisation et l’extrémisme, a regardé la diffusion en direct sur Facebook après l’intervention policière. Il dit avoir été impressionné par le niveau de coordination observé. Selon lui, la police a mal évalué la détermination des manifestants du convoi.

    "Si quelqu’un avait prêté attention au contenu diffusé en ligne qui a mené à ce convoi, il ne l’aurait pas sous-estimé."

    M. Amarasingam souligne que les manifestants ont constamment exprimé leurs intentions sur les réseaux sociaux. Il pense que la police a d’abord voulu les apaiser, anticipant que ceux-ci se livreraient à des violences.

    Au lieu de ça, les manifestants ont enfreint de nombreux règlements comme d’uriner, de déféquer et de boire de l’alcool sur la voie publique, ainsi que de refuser de porter le masque. Mais la plupart de leurs actions n’ont pas franchi la ligne des infractions pénales, entraînant de simples amendes, mais pas de peines de prison.


    Jusqu’ici, les actions des manifestants n’ont pas franchi la ligne des infractions pénales. - Photo : Radio-Canada / Brigitte Bureau

    "L’approche [de la police] était : vont-ils prendre d’assaut le gouvernement ? Vont-ils faire quelque chose d’extrêmement violent ? Je ne pense pas que, depuis le début, cela ait été nécessairement leur objectif", analyse M. Amarasingam. "Ils voulaient surtout paralyser la ville."

    Il estime que le convoi a les moyens de poursuivre son opération indéfiniment. Depuis que GoFundMe a annulé leur première collecte de fonds, leur objectif est désormais de collecter 16 millions de dollars américains sur la plateforme chrétienne de financement participatif GiveSendGo et ils sont arrivés à plus de la moitié de leur objectif.

    À moins d’un effondrement interne de l’organisation, M. Amarasingam redoute que tout cela se termine dans la violence.

    "Soit il y a des arrestations massives et de la violence dans les rues, soit la violence dans les rues entraîne des arrestations massives et potentiellement une intervention militaire", prévoit-il.

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • Le 911 inondé de faux appels d’urgence : « totalement inadmissible » dit la police d’#Ottawa

      Le service d’urgence de la Ville d’Ottawa était submergé d’appels jeudi matin pour des motifs non urgents.

      Le service d’urgence de la Ville d’Ottawa était submergé d’appels jeudi matin pour des motifs non urgents.

      L’exaspération est forte au sein de la police d’Ottawa, devant cette tactique qui vise à distraire ses effectifs. La police écrit que "cela met des vies en danger, et c’est totalement inadmissible."
      . . . . .
      Réunion de la ville d’Ottawa piratée
      Un pirate informatique a réussi jeudi matin à s’immiscer dans le réseau informatique de la Ville d’Ottawa.

      Lors d’une réunion du Comité de l’urbanisme, les participants à la rencontre ont soudainement vu apparaître sur l’écran un message sur fond noir affirmant que la police d’Ottawa "avait échoué".

      La réunion a été aussitôt interrompue pendant une vingtaine de minutes, le temps de sécuriser le réseau.
      . . . . .

      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861255/ligne-911-tactique-camionneurs-police-ottawa-manifestation

    • L’aéroport international d’Ottawa ciblé par les manifestants
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861200/aeroport-ottawa-manifestation-camionneurs

      Jeudi matin, peu après 8 h, des véhicules ont perturbé la circulation à l’aéroport en faisant des tours devant le terminal.

      Un groupe de personnes protestant contre les règles sanitaires au Canada a ralenti la circulation à destination et en provenance du principal aéroport d’Ottawa, jeudi matin.

      Vers 8 h, les caméras de circulation ont montré un groupe de véhicules se dirigeant vers l’aéroport.


      Des véhicules ont ralenti l’accès à l’aéroport international d’Ottawa jeudi matin. - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

      Une diffusion en direct du compte de Pat King, une voix influente parmi la foule opposée à la vaccination obligatoire, a montré des véhicules encerclant la zone réservée aux arrivées et aux départs de l’aéroport international d’Ottawa.

      Plus de 50 vols étaient prévus à l’arrivée ou au départ d’Ottawa pour jeudi matin.

      Dans un communiqué, Krista Kealey, vice-présidente, communications et affaires publiques de l’aéroport international d’Ottawa, a confirmé qu’il y avait de « 60 à 70 camions légers qui circulent sur les voies d’accès pour les arrivées et les départs de l’aéroport international d’Ottawa pour essayer de perturber les opérations ».

      « La circulation à l’aéroport est déjà très limitée en raison de la pandémie ; les répercussions sont donc minimes jusqu’à présent », a-t-elle toutefois ajouté. « Nous sommes très déçus que les manifestants aient choisi de perturber une industrie qui a déjà été décimée par la pandémie. »

      Le groupe de véhicules a fini par quitter les lieux vers 10 h.
      Sur Twitter, le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, a condamné ce geste.

      Aux occupants de l’aéroport d’Ottawa : ce genre de comportement est inacceptable. Il est temps de rentrer chez vous !
      — Omar Alghabra (@OmarAlghabra) February 10, 2022 _

      Le Parti conservateur a lui aussi demandé aux manifestants de lever leurs barrages.

      C’est le quatorzième jour que des manifestations perturbent Ottawa.

    • Les Z’élites canadiennes, dans leur volonté d’empoisonner la vie de la population du pays, ont oublié qu’il y avait des compétences chez celles et ceux qu’ils méprisent. Les retraités de la police et de l’armée, entre autres.

      On n’est jamais trahis que par les siens.

      Il faut dire que ces Z’élites canadiennes et leur marionnette sociétale, julien trudeau le déchiré en fuite, ont imposé des règles de vie incompréhensibles et insupportables.

      Mal leur en a pris.

      Les usines commencent à s’arrêter au Canada.
      Au USA certainement aussi.

      Zéro stock, juste à temps, transport routier . . .
      Fragile tout ça, surtout quand des fous sont au pouvoir.

  • Coutts : les camionneurs insatisfaits des assouplissements annoncés La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine

    Le passeport vaccinal de l’Alberta a disparu, mais les manifestants promettent de rester longtemps sur l’autoroute menant au principal poste frontalier américain de la province.

    Ceux qui croyaient que l’annonce, mardi, par le premier ministre Jason Kenney d’abolir la mesure de santé publique à minuit et de supprimer la plupart des autres règles en Alberta d’ici le 1 er mars mettrait fin à la manifestation près de Coutts, en Alberta, ont rapidement été détrompés.


    Blocage de Coutts. Les manifestants ont commencé un blocage à Coutts à la fin du mois dernier en solidarité avec des événements similaires à Ottawa et dans tout le pays pour protester contre la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et les mesures de santé publique dans leur ensemble. Photo : Radio-Canada / Nassima Way

    “Nous sommes ici pour la vue d’ensemble. Cela a commencé avec la frontière, cela a commencé avec Trudeau, et d’ici à ce que Trudeau bouge, nous ne bougerons pas”, lance John Vanreeuwyk, un exploitant de parc d’engraissement de Coaldale, en Alberta.

    John Vanreeuwyk est satisfait des mesures prises par Jason Kenney, mais il est en colère que les gens doivent toujours porter un masque.

    “Dans l’ensemble, c’est décevant. Oui, il y a eu du bon qui en est ressorti, mais même pas 10 %.”

    Les manifestants ont ouvert les voies de l’autoroute 4 par intermittence. La GRC a déclaré mardi soir que les voies étaient de nouveau fermées en raison de la manifestation.

    Les personnes impliquées dans la manifestation se tenaient autour de barils en feu pour se réchauffer. Des dizaines de camions, de remorques et de voitures bordaient les deux côtés de l’autoroute. Une génératrice fournissait de l’électricité, et le moral était au beau fixe.

    "Il y a des gars ici qui ont tout perdu à cause de [ces règles] et ils n’abandonnent pas, ils sont prêts à tenir bon et à continuer jusqu’à ce que ce soit fait", ajoute John Vanreeuwyk.

    "Plus les politiciens poussent fort, plus cela va prendre de l’ampleur."

    Blocage à Coutts
    Les manifestants ont commencé un blocus à Coutts à la fin du mois dernier en solidarité avec des événements similaires à Ottawa et dans tout le pays pour protester contre la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et les mesures de santé publique dans leur ensemble.

    La situation a bloqué les voyageurs et les camionneurs transfrontaliers, compromis des millions de dollars en commerce et entravé l’accès aux biens de base et aux services médicaux pour les résidents de la région.

    Un nombre croissant de personnes ont continué à se rassembler à un poste de contrôle de la police au nord du village.

    Garrett Buchanan a passé 10 heures dans son camion depuis High Prairie, dans le nord de l’Alberta, pour se joindre à la manifestation.

    "C’est une bonne cause, tout le monde veut seulement aider. Les gens apportent du carburant, de la nourriture, tout cela gratuitement, et d’autres choses pour aider la cause. C’est un très bon mouvement", dit-il.

    Il ajoute qu’il restera sur place jusqu’à ce que les demandes des manifestants soient satisfaites.

    "Oui, jusqu’à ce que [les règles] soient abandonnées, et si les manifestants peuvent travailler pour faire sortir [Justin Trudeau], je resterai plus longtemps pour cela aussi."

    Environ 50 camions sont toujours au poste frontalier de Coutts.

    Le maire de Coutts, Jim Willett, avait espéré que le gouvernement provincial irait plus loin dans son annonce et ne s’attend pas à ce que les choses reviennent à la normale dans un avenir proche.

    "Je suis un peu inquiet de ce que sera leur réaction", dit-il.

    "Conserver l’obligation du port du masque jusqu’au 1 er mars ne rendra personne heureux non plus. Personne dans le groupe de protestation ou dans les régions rurales de l’Alberta ne sera probablement content de cela."

    Jim Willett continuera à rencontrer les camionneurs et espère que les échanges resteront polis.

    Un texte de Bill Graveland, La Presse canadienne

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes

    • Alberta : un premier ministre vulnérable, pressé d’apaiser les mécontents

      Le premier ministre albertain Jason Kenney a annoncé mardi un calendrier de déconfinement d’un mois, commençant par l’élimination immédiate du passeport vaccinal. Si les réactions sont mitigées à cette annonce, des experts politiques croient que l’empressement du gouvernement Kenney s’explique par l’idéologie de sa base électorale et sa propre survie politique.


      Jason Kenney enlève son masque tout juste avant une conférence de presse. Jason Kenney a annoncé la fin de toutes les mesures sanitaires d’ici un mois en Alberta, y compris le port du masque. (archives) Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

      Contrairement aux plans de levée des restrictions sanitaires précédents, celui présenté mardi soir ne s’appuie sur aucune cible chiffrée. Le premier ministre évaluera plutôt la « tendance générale » des hospitalisations, qui demeurent pour l’instant élevées.

      Le premier ministre affirme qu’il faut « apprendre à vivre avec le virus » et que le passeport vaccinal « n’a plus d’utilité », puisque les taux de vaccination stagnent depuis décembre.
      . . . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861063/jason-kenney-levee-restrictions-rapide-base-ideologie
      #Canada

    • Le maintien du passeport vaccinal au Québec soulève des questions Louis Gagné
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861072/reactions-maintien-passeport-vaccinal-commerces-quebec-calendrier-d

      Des commerçants s’expliquent mal la décision du gouvernement Legault de maintenir jusqu’à nouvel ordre l’utilisation du passeport vaccinal. Ils aimeraient que le Québec emboîte le pas à l’Alberta et la Saskatchewan et relègue aux oubliettes le recours à cette mesure sanitaire qui n’a pas fini de diviser.

      Diminution de l’achalandage, baisse des revenus, impact sur la qualité des services offerts, comportement agressif de certains clients : les commerçants ne manquent pas de raisons pour réclamer la fin du passeport vaccinal.

      La quincaillerie Lauremat, de Sept-Îles, a vu sa clientèle diminuer de 30 % depuis qu’elle a implanté la vérification du passeport vaccinal à l’entrée du bâtiment.


      Au Québec, le passeport vaccinal demeure obligatoire dans les commerces ayant une superficie supérieure à 1500 mètres carrés, à l’exception des épiceries et des pharmacies. Photo : Radio-Canada

      Son directeur, Dominique Larouche, explique que des clients ont déserté les lieux au profit d’établissements de taille plus modeste où le passeport vaccinal n’est pas requis.

      Rappelons que depuis le 24 janvier, le passeport est exigé dans les commerces ayant une superficie supérieure à 1500 mètres carrés. Les épiceries et les pharmacies sont toutefois exemptées.

      Superficie réduite
      En apprenant mardi que le passeport vaccinal était maintenu au Québec, Dominique Larouche a décidé de condamner 20 % de la superficie de sa quincaillerie afin de ne plus avoir à appliquer la mesure sanitaire.

      "J’ai réduit ma superficie de vente en bloquant quelques allées [...] On est dans les normes puis tout le monde est en sécurité", assure-t-il.


      Dominique Larouche a condamné 20 % de la superficie de sa quincaillerie pour ne plus avoir à exiger à ses clients la présentation de leur passeport vaccinal. Photo : Radio-Canada

      Au centre de jardinage Floralies Jouvence, à Québec, l’obligation de valider le statut vaccinal des clients représente d’abord et avant tout un "défi opérationnel", en particulier dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

      Une fleuriste pour "scanner"
      Le copropriétaire Jean-Paul Daoust mentionne que les employés qu’il doit affecter à la vérification des passeports ne sont pas en mesure de venir prêter main-forte à leurs collègues sur le plancher.

      "La Saint-Valentin s’en vient lundi. Si je suis obligé de mettre une de mes fleuristes au passeport vaccinal pour "scanner", bien elle ne peut pas aider les clients à faire des bouquets pendant ce temps-là. Donc, le service à la clientèle est un peu ralenti", déplore M. Daoust.


      Jean-Paul Daoust affirme que la vérification du passeport vaccinal représente un « défi opérationnel » important. Photo : Radio-Canada

      Le défi sera encore plus grand au printemps, lorsque l’achalandage de la jardinerie sera à son plus fort.

      « Il va y avoir au moins 10 personnes en même temps qui vont "scanner" les passeports. C’est ce qu’on prévoit. »
      — Une citation de Jean-Paul Daoust, copropriétaire, Floralies Jouvence

      MM. Larouche et Daoust racontent avoir eu à composer avec le mécontentement de certains clients, qui leur reprochent d’imposer le passeport vaccinal à l’entrée de leur commerce.

      "On est surpris de l’attitude, des fois, de certaines personnes qui disent : "je ne viendrai plus chez vous parce que vous demandez le passeport vaccinal." Nous, on ne fait qu’appliquer la loi", fait valoir Jean-Paul Daoust.

      "Écœurantite" *
      Dominique Larouche parle pour sa part d’une "écœurantite" et d’un "ras-le-bol" généralisés qu’expriment autant les non-vaccinés que des clients ayant reçu deux ou trois doses de vaccin contre la COVID-19.

      Parfois, le mécontentement et l’impatience virent au vandalisme et à l’agression physique.

      "On a constaté des enseignes brisées, des employés qui ont été poussés, frappés dans plusieurs cas [et] des appareils qui ont été cassés [notamment] des cellulaires appartenant à des employés", rapporte le président du Conseil canadien du commerce de détail pour le Québec, Michel Rochette.

      Au-delà des incivilités, les commerçants se plaignent du manque de prévisibilité entourant l’éventuelle levée du passeport sanitaire.

      "Ce qu’on souhaite, c’est comprendre ce dont le gouvernement a besoin pour changer d’idée. Est-ce le taux de vaccination qui [doit] augmenter ? Il est déjà très élevé. Est-ce le nombre d’hospitalisations ? On n’a aucun détail", déplore M. Rochette.

      Il craint que le maintien du passeport vaccinal, sans date prévisible de retrait, augmente encore plus la pression sur les commerçants et la tension dans les files d’attente.

      Avec des informations de Pierre-Alexandre Bolduc

      #boycott

  • affordance.info : Le convoi de la liberté : nouveau variant insurrectionnel ?
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2022/02/convoi-de-la-liberte.html

    Les mouvements sociaux (a fortiori s’ils sont ou se prétendent insurrectionnels) sont toujours imprévisibles. Imprévisibles au moins dans leur ampleur et dans le succès qu’ils rencontreront dans l’opinion. On peut, à rebours et en se retournant, gloser à l’infini sur les signes qui auraient potentiellement permis de prévoir le succès et l’ampleur du mouvement des Gilets Jaunes mais la réalité c’est que l’ampleur et le succès des mouvements sociaux demeurent fondamentalement imprévisibles.

    Depuis maintenant quelques semaines est en train de se structurer, en France, l’équivalent transposé du mouvement des routiers canadiens autour du « convoi de la liberté », avec un point d’orgue annoncé pour ce week-end autour de Paris.

    Ce mouvement peut-il, en France, avoir le même succès et le même impact que celui des Gilets Jaunes ? Voici quelques réflexions en deux temps. D’abord sur les points de convergence entre le mouvement des Gilets Jaunes et celui du convoi de la liberté en France. Puis sur leurs différences.

    Source : https://twitter.com/i/events/1491440614751227907

    • Parmi les revendications, évidemment, le retrait des « Pass », mais aussi de nombreuses protestations contre la hausse des prix, pour la démocratie… Un communiqué du groupe « France Convoy » indique que « l’urgence est démocratique, sociale, écologique, l’accès aux soins pour tous et non sécuritaire ». Aucun syndicat, aucun parti, mais un cri de colère protéiforme venu de nombreux anonymes.

      Comme lors des Gilets Jaunes, il ne sert donc à rien de critiquer à priori « l’impureté » de cette mobilisation, mais plutôt de veiller à ce que le mouvement aille vers l’anticapitalisme et la défense des libertés. Qui peut nier l’urgence de luttes puissantes, surtout dans cette période de campagne électorale putride ? Qui peut tolérer l’apathie générale malgré la gravité de la situation ?

      Et comme dans tout mouvement, il y a différentes sensibilités, plus ou moins radicales : blocage total ou partiel ? Pacifisme ou autodéfense face à la police ? Rien n’est encore tranché.

      Quel que soit l’ampleur réelle de ces convois, une chose est sure : les formes traditionnelles de protestation ne font absolument pas peur au régime néolibéral et autoritaire. Par contre, lorsque les blocages se généralisent, que les lieux de pouvoir sont ciblés, que l’économie est menacée, les puissants tendent l’oreille. C’est ce que projette le « convoi de la Liberté ».

      Nantes Révoltée

      https://www.nantes-revoltee.com/%f0%9f%9a%9b-convoi-de-la-liberte-le-mouvement-qui-veut-emmerder-ma

    • Comme lors des Gilets Jaunes, il ne sert donc à rien de critiquer à priori « l’impureté » de cette mobilisation, mais plutôt de veiller à ce que le mouvement aille vers l’anticapitalisme et la défense des libertés. Qui peut nier l’urgence de luttes puissantes, surtout dans cette période de campagne électorale putride ? Qui peut tolérer l’apathie générale malgré la gravité de la situation ?

      Cette vieille propension de l’extrême gauche avant-gardiste à sauter sur tout ce qui bouge pour tenter de se l’approprier, c’en est presque comique ! Alors qu’il est assez évident que ce mouvement est une qanonerie, voilà qu’on va le repeindre en mouvement anti-capitaliste. Par curiosité, je me demande ce qu’aurait dit « Nantes révoltée » de la marche sur Rome ou des émeutes parisiennes de 1934.

      Je note aussi le « il ne sert donc à rien de critiquer ». Alors vous m’excuserez mais tout le monde n’a pas des œillères et ne fantasme pas sur le peuple en action, on critiquera tant qu’on le pourra tous ces mouvements proto-fascistes qui naissent devant nous.

    • Ils sont plutôt arrières gardistes avec leur « tout ce qui bouge est rouge » (pour citer un autre exemple, ils n’ont rien capté de l’"anticapitalisme" des S.A, utilisés puis liquidés par le régime nazi). Les trois principaux sites « radicaux », Nantes révoltée, Cerveaux non disponibles, Lundi matin sont dans une course à l’audimat, surpublient sans lire (ex Lundi Matin avec Zagdanski, publié après la critique du Manifeste conpsi. un débat entre covidonégationnistes), rédigent par copié-collés chelous (Nantes Révoltée, reprenant un expert désinformateur ayant son rond de serviette sur je ne sais quelle chaine d’infos en continu), quant à Cerveaux non disponibles ils ont choisi un nom dont ils font une profession de foi.
      Si un avant-gardisme existait il ne renierait pas la formule de Lénine « seule la vérité est révolutionnaire » et commencerait par une prise en compte de la matérialité de l’épidémie et des moyens d’y parer, plutôt que de gagater sur le contrôle biopolitique (refus de penser).

      voir, par exemple : Quelles communautés sanitaires ? Séminaire (Valérie Gérard)

      Si la pensée politique tournée vers l’émancipation s’est appuyée, ces dernières décennies, aussi bien sur une critique du biopouvoir, ou de la biopolitique (à partir de Foucault, d’Arendt ou d’Agamben), que sur une critique de la science ou plus généralement de la rationalité occidentale, la crise sanitaire a montré les limites de cette tradition, ses mésusages, et la nécessité de la problématiser.

      https://laparoleerrantedemain.org/index.php/2022/01/24/quelles-communautes-sanitaires-seminaire

    • Ne méprisez pas l’expression d’une colère citoyenne et populaire qui doit être écoutée !

      Cette colère et cette défiance remontent certainement à l’année 2008. N’oublions pas qu’en 2005 le peuple français avait refusé par référendum le projet de traité constitutionnel européen, et que le traité de Lisbonne en 2008 a été une trahison de la démocratie au mépris de cette décision souveraine !

      Le groupe France Convoy se définit comme pacifiste et il n’entrera pas dans la capitale.

      Mais rassurez vous tout ça n’ira pas très loin !

    • affordanceinfo le retour

      Ce qui renforce les discours complotistes :

      Tectonique des contestations sociales : les admins du groupe FB #convoidelaliberte (+ de 344k membres, cad + que les + gros groupes #giletsjaunes à l’époque) se font kickban depuis hier soir. Du coup la migration vers leurs comptes et groupes #telegram est massive.

      comme à chaque grand mouvement social, ces « blocages » arbitraires (aucune justification n’est fournie) par Facebook (aka #Meta) posent d’énormes questions de transparence et renforcent tous les discours complotistes sur les liens de la plateformes avec le ou « les » pouvoirs.

      https://twitter.com/Affordanceinfo2/status/1491757433030643712?cxt=HHwWgMC47ene5LMpAAAA

    • « Une colère citoyenne » ? Tu crois vraiment à ce que tu écris ou t’es dans une transe lfiste continue ?

      Il a été très clairement démontré qu’absolument tout ce concept est parti de qanon, de l’alt(far) right, et ensuite en France des mêmes genre de groupe louisfouchiste, complotiste, extrême droite, etc… Et t’oses appeler ça « une colère citoyenne » ?

      Tu devrais répondre à la question un peu plus haut en essayant d’être sincère : aurais-tu dis pareil en vivant lors des émeutes de 34 à Paris ou la marche sur Rome ? « oui mais c’est une révolte citoyenne, faut essayer de le comprendre et faut faire en sorte que ce mouvement aille vers nos idées » ?

      Quand un mouvement est dès le départ organisé (pas du tout « récupéré », non, organisé totalement) par les groupes complo facho, ya strictement rien à tenter de s’intégrer dedans, c’est à critiquer, pas à collaborer.

    • Il a été très clairement démontré qu’absolument tout ce concept est parti de qanon, de l’alt(far) right

      Alors qu’il est assez évident que ce mouvement est une qanonerie...

      Ce convoi s’est peut-être inspiré d’une certaine façon de celui d’Ottawa mais de là à dire qu’ils sont tous qanonnistes, louisfouchistes, complotistes, c’est encore une forme de #diabolisation qu’on a connu également au début du mouvement des Gilets jaune en 2018.

      Et t’oses appeler ça « une colère citoyenne » ?

      Parfaitement ! Je ne vois que La Souffrance d’un Peuple !

    • Non mais marielle arrête d’utiliser la technique de l’homme de paille en critiquant des mots jamais écrits, ça ne trompe que toi même… Personne n’a jamais écrit « ils sont tous qanonistes ». Mais : ça a été organisé par la mouvance complo-facho-fouchiste, etc, très clairement. Tous les gros groupes FB principaux qui organisent donc ceux qui mettent en branle les gens, qui font de la logistique, qui mettent en contact etc, sont tenus par des complotistes ou liés à l’extrême droite. Si tu sais pas faire la différence entre « qui suit », et « qui organise » (ou que tu fais exprès de confondre), comment tu veux dialoguer ?

      Ce mouvement est donc organisé par des sales gens aussi bien au Canada qu’ici. Donc oui oui très clairement il faut diaboliser cette organisation, et c’est juste de l’opportunisme malsain que de croire que les trois pélos de gauche vont magiquement transformer ça en un truc émancipateur.

      Le fait que des groupes complo-facho arrivent à galvaniser l’attention et le ressentiment de milliers de gens très différents, c’est… comme qui dirait pas nouveau hein. C’est même un peu le principe même de comment ils sont arrivés au pouvoir, et à l’hégémonie culturelle à divers moments de l’histoire.

      Que la gauche qui arrive pas à mobiliser à ce niveau arrive ensuite à la traine en disant « on va tenter de s’insérer là dedans et récupérer ça pour le faire tourner à notre sauce » c’est… naïf ? (pour rester, très, gentil)

    • Pour être allée trois fois manifester contre le pass sanitaire à Annecy avec le CNRR et quelques membres du POI (parti ouvrier indépendant), j’ai pu constaté par moi même l’ hétérogénéité de ce mouvement, où on y trouve les amis de Zemmour, qui eux sont irrécupérables ainsi que les Patriotes, les adeptes de médecine douce avec qui on peut discuter, les soignants et pompiers suspendus, les gilets jaunes, les anars et les gars du NPA qui refusent la societé de surveillance généralisée.

      Je ne suis pas complètement naive ! je fais bien la différence entre les êtres faibles, « ceux qui ne sont rien », qui ne font que subir le rapport de pouvoir des dominants, (qui ont tout accepté depuis deux ans, les attestations, la règle des 1- 10 - 100km, le couvre feu...), ces âmes perdues qui me plongent dans un immense désarroi et les autres fachos.

      Comment on a pu en arriver là ? A votre avis ?

      Il n’empêche qu’il faut refuser cette société de la maltraitance et la politique des libéraux qui nous gouvernent depuis quelques années déjà et qui massacrent tous nos acquis sociaux de manière très autoritaire et avec beaucoup de mépris pour la détresse humaine !

      Et

      Félicitations à Emmanuel Macron : la France n’est plus une démocratie « complète » depuis 2020 et est classée comme une démocratie « défaillante » pour la 2e année consécutive.

      Beau bilan pour celui qui prétend être le champion de la démocratie libérale.

      Attac France

      https://www.lepoint.fr/societe/en-2021-la-france-est-restee-une-democratie-defaillante-10-02-2022-2464209_2

      « Les résultats reflètent l’impact négatif de la pandémie sur la démocratie et la liberté dans le monde pour la deuxième année consécutive, avec l’extension considérable du pouvoir de l’État et l’érosion des libertés individuelles », selon l’étude.

      https://seenthis.net/messages/948639

    • @biggrizzly les gilets jaunes comme ce convoi de la « liberté » ne sont pas des mouvements massifs. Ils font beaucoup de bruit et pour ce qui est des gilets jaunes particulièrement, ils ont eu le mérite de faire autre chose que des manifs plan-plan, ce qui fait qu’à 500 000 (chiffre large) ils ont été plus efficaces pour se faire entendre que 3 000 000 de personnes qui défilent contre une réforme des retraites. Ce qui doit faire réfléchir les « progressistes », ce sont les moyens d’action à mettre en œuvre pour faire plier la bourgeoisie, cela suppose notamment de revoir le fonctionnement de certains outils, comme les syndicats.

    • Face au néolibéralisme autoritaire, la casse sociale et un pouvoir d’achat en berne, des milliers de personnes expriment leur colère ! Nous devons y répondre par une rupture démocratique, sociale, écologique, non par la répression.
      #ConvoidelaLiberte
      #UnionPopulaire

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1492432202583445506/pu/vid/320x320/yWdFZAIXMvyzXtTE.mp4?tag=12

      https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1492434847352201219?cxt=HHwWhoC97cPlmLYpAAAA

  • Les convois de camionneurs canadiens inspirent une mobilisation internationale
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860814/rassemblements-protestation-manifestations-anti-mesures-sanitaires

    Les manifestants anti-mesures sanitaires au Canada sont devenus les nouveaux héros des conservateurs et des opposants aux restrictions qui appellent à amplifier la mobilisation, de New York à la Nouvelle-Zélande.

    Inspirés par les camionneurs canadiens, à New York, plusieurs centaines d’employés municipaux ont manifesté lundi contre la décision de la Ville de limoger à partir de vendredi ceux qui refusaient la vaccination contre la COVID-19. Ils dénonçaient “la tyrannie médicale et la vaccination obligatoire”, arborant un grand drapeau du Canada.

    La veille, une centaine de chauffeurs routiers avaient manifesté dans l’Alaska contre la vaccination obligatoire, en soutien à leurs collègues de l’autre côté de la frontière.

    Initié fin janvier par les camionneurs canadiens qui dénonçaient l’obligation vaccinale pour traverser la frontière avec les États-Unis, le “convoi de la liberté” s’est rapidement transformé en protestation contre les mesures sanitaires dans leur ensemble au Canada et, pour certains manifestants, contre le gouvernement de Justin Trudeau.

    Partis de Vancouver, des centaines de camions bloquent depuis plus d’une semaine le centre de la capitale canadienne, Ottawa, où le maire a décrété l’état d’urgence pour faire face au blocus.

    Trump rêve de voir les camionneurs débarquer à Washington
    La mobilisation a reçu le soutien des responsables conservateurs américains, du sénateur du Texas Ted Cruz qualifiant les protestataires de “héros” et de “patriotes” à l’ex-président Donald Trump en passant par le fantasque milliardaire Elon Musk.

    Des appels ont aussi été lancés pour étendre la mobilisation à la capitale fédérale américaine.

    “Le convoi de la liberté pourrait venir à Washington avec les camionneurs américains qui veulent protester contre la politique ridicule de Joe Biden sur la COVID-19”, a affirmé M. Trump.

    En France, le mouvement s’inscrit dans la lignée des « gilets jaunes »
    La vague de protestation a fait tache d’huile dans le monde entier, alimentée et appuyée par les courants populistes qui dénoncent des entraves liberticides, édictées par les élites au pouvoir.

    En France, une page Facebook, également baptisée “Convoi de la liberté” https://www.facebook.com/groups/1361647004300199 et suivie par plus de 275 000 personnes, appelle les opposants aux mesures sanitaires très restrictives mises en place par le gouvernement à rallier Paris dimanche, pour faire le siège de la capitale.

    Contrairement au Canada, cette mobilisation n’émane pas des chauffeurs routiers.

    Le mouvement s’inscrit dans la lignée des “gilets jaunes”, qui, avant la pandémie, dénonçaient la précarité et exprimaient le sentiment de ras-le-bol d’une partie de la population face au coût de la vie.

    Dans leur viseur encore une fois : la politique du président Emmanuel Macron avec l’occupation de la voie publique comme mode d’action.

    La contestation a été relancée par les anti-vaccins et les opposants à la parole publique et politique dans la gestion de la crise.

    L’un des organisateurs du convoi français, Rémi Monde, qualifie le mouvement canadien de “très inspirant”.

    Sur Facebook, il a dénoncé pêle-mêle “les restrictions, le [passeport] sanitaire, l’augmentation du prix de l’énergie, le coût de la vie et le recul [de l’âge] du départ à la retraite”, des revendications qui rappellent celles des “gilets jaunes”.

    Il a aussi dénoncé les tentatives de récupération par des responsables politiques, notamment d’extrême droite, soulignant que la mobilisation était “apolitique”.

    D’autres groupes sur les réseaux sociaux ont également appelé à la mobilisation à Bruxelles, siège de l’Union européenne.

    Le parlement néo-zélandais assiégé
    Le mouvement a essaimé jusqu’en Nouvelle-Zélande où un convoi de camions et de caravanes motorisées a bloqué mardi le quartier du Parlement dans la capitale Wellington pour protester contre les mesures sanitaires en place, parmi les plus draconiennes du monde.

    Des centaines de véhicules, sur lesquels étaient affichés des messages tels que “rendez-nous notre liberté” et “la coercition n’est pas un consentement”, se sont garés dans les rues proches du Parlement. Plusieurs manifestants portaient des drapeaux canadiens en soutien aux routiers d’Ottawa.

    Selon Stu Main, un habitant de Wellington, les manifestants estimaient que leurs inquiétudes concernant le recul de leurs droits n’étaient pas entendues par le gouvernement.

    La première ministre Jacinda Ardern a souligné que la majorité des Néo-Zélandais soutenaient le programme de vaccination du gouvernement, comme la vaccination obligatoire pour certaines professions et l’entrée en vigueur d’un passeport sanitaire.

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes

  • off Investigation

    Ep.03 | Gilets jaunes : le maintien du chaos
    28.01.2022
    https://www.off-investigation.fr/ep-03-gilets-jaunes-le-maintien-du-chaos
    Réalisation : Yanis Mhamdi

    En novembre 2018, la France voit apparaitre une révolte inattendue : les Gilets Jaunes. Un mouvement de contestation contre le président Emmanuel Macron après qu’il a supprimé l’impôt sur la fortune et alourdit les taxes sur le diesel. Face aux centaines de milliers de manifestants, le pouvoir en place va user de la force pour contenir la colère des personnes révoltées contre la politique du président de la République. Un maintien de l’ordre qui fera en un an plus de 2500 blessés côté manifestants dont 400 blessés graves. Ancien préfet de police de Paris, policier, gilets jaunes… Tous témoignent d’un maintien de l’ordre qui va se transformer en maintien du chaos.

  • Gabriel Lattanzio sur touiteur:
    https://twitter.com/GabLattanzio/status/1480430228660961284

    Je crois que tout le monde n’a pas bien mesuré à quel point la @FranceInsoumise a gravement fauté en entretenant de bien mauvaises relations dans le cadre du mouvement anti-pass.

    Partons de ces deux photos.

    Un 🧵.

    Sur la photo de gauche, cet homme roux est un nazi. Pas d’exagération de ma part. Il se définit comme tel sur ses réseaux. Il crache sa haine des juifs. Son ami à la casquette, Merlin, est un anti-masques qui diffuse des papiers disant que la vaccination est un génocide.

    Dans la photo de droite, la député @SabineRubinFI93 soutient Merlin dans un long entretien fin décembre, et relaie une campagne de financement en sa faveur. N’y est pas fait mention son appartenance au collectif de fake news de Louis Fouché, reinfocovid.

    Bien sûr, la vie est pleine de bons bougres qui se sont perdus dans de mauvaises causes. Et il faut parler à tout le monde. Mais c’est autre chose quand un parti politique finance des militants de la fake news, et leur fait de la publicité.

    Le discours de Merlin depuis deux ans est la stratégie des défiants sans conscience collective : il défend la liberté et veut « simplement vivre ». Et sitôt qu’on creuse, on voit qu’il diffuse des textes d’Astrid Stuckelberger.

    https://www.conspiracywatch.info/astrid-stuckelberger

    Dans cette vidéo de BFM, on trouvera Merlin raconter une scène où il aurait héroïquement refusé d’être piqué :
    https://www.youtube.com/watch?v=BTb0DKltScE

    @SabineRubinFI93 a donc fauté. Mais est-ce une bourde ? En juin 2021, après la première campagne de vaccination, elle défendait l’ivermectine dans une intervention dans laquelle l’efficacité des vaccins est conditionnelle, et où elle parle de... VIH.
    https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39474QE.htm

    Quand j’ai dit sur la page FB de Rubin que ce Merlin n’était pas fréquentable, j’ai été attaqué. Je serais un allié des labos américains, of course.

    On disait autrefois que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles. Le complotisme est lui l’insoumission des crétins.

    Depuis des mois, @JLMelenchon dit que l’Etat n’a pas été « convaincant ». Mais qu’a fait la FI pour aider à la clarté ? Ils ont soufflé sur les braises des pyromanes. C’est une chose d’échanger avec des sceptiques. C’est une autre de soutenir les menteurs.

    En 2022, on avait un boulevard à gauche ! La droite de Macron a menti sur les masques. Ils ont menti sur l’école. Ils ont abimé le système de santé. Et voilà que le leadership de gauche a trouvé le moyen d’être encore plus mauvais.

    Les dégâts sont pérennes : les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

    J’ai le souvenir de toutes ces discussions pénibles dans lesquelles mes interlocuteurs balançaient le sempiternel « les extrêmes se rejoignent », et à quel point ça me blessait. Et bien le cauchemar est réalisé, le premier parti de gauche n’a aucune vigilance sur ses alliés.

    Et qu’on ne m’accuse pas d’être un militant En Marche. J’ai plus d’une centaine d’apparitions médiatiques critiquant le gouvernement, sur la jeunesse ou sur le covid.

    En Marche est un ennemi. Mais je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

    Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

    • La gauche meurt surtout par sa rupture avec les classes populaires et ses affinités avec le libéralisme. Partout en Europe c’est la fin de la sociale démocratie !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Hidalgo s’est fait virer du cortège de l’éducation nationale !

      L’escroc Taubira au service de la Macronie va s’entourer de tous ceux qui sont restés planqués durant les #giletsjaunes pour séduire !

      https://seenthis.net/messages/943909

      « L’union de la gauche n’aura pas lieu, elle n’a jamais eu la moindre chance d’avoir lieu. »

      #France-Insoumise-bashing

    • Je fais allusion aux propos de ce jeune homme bien prétentieux qui veut faire le buzz et qui dans ses tweets dénigre la France Insoumise :

      les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

      Et il existerait un mouvement "pro"pass propre ?, et les comptes insoumis qui ne suivent pas Fouché/Di vizio ...? C’est ajouter de la confusion à la confusion, utiliser des #amalgames-dégueulasses, ça sert quelle cause ?

      je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

      Ah oui ! Monsieur sait ! et qu’est ce qu’il en sait ? Mélenchon est lui même vacciné ainsi que tous les députés FI.
      Il aurait mis des purificateurs d’air, des capteurs de Co2 dans toutes les écoles ça c’est sur ! Et concernant le vaccin, oui on aurait eu plus de choix !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Encore un social démocrate en perdition. Avec ce genre de propos c’est 5 ans de plus avec Macron ! Zemmour, Le Pen ou Pécresse.

      J’espère que comme syndicaliste Snes-FSU, Gabriel Lattanzio ne va pas se contenter des miettes ridicules obtenues lors de la grêve des enseignants.

    • Mélenchon avait prononcé un long réquisitoire à l’Assemblée contre la "loi séparatisme" et ses amalgames https://www.huffingtonpost.fr/entry/melenchon-contre-la-loi-separatisme-fait-un-long-requisitoire_fr_6018
      mais s’était abstenue en février 2021 lors du vote de l’article 4 de cette loi instaurant un « délit de séparatisme » (voté par le PCF), permettant son adoption à l’unanimté.

      Ils se présentent désormais comme des défenseurs des Musulmans, mais se sont abstenus aujourd’hui lors de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une "résolution dénonçant le traitement des #Ouïghours par la Chine", le “caractère génocidaire” de la répression à l’encontre de cette minorité musulmane et les “crimes contre l’humanité”
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/060221/delit-de-separatisme-lfi-s-abstient-et-le-pcf-vote-l-article-repress

      Bon, j’essaie de suivre ces chinoiseries. Ils pensent que l’abstention c’est de droite et comme la victoire qui vient tient au vote des abstentionnistes, faut ce qu’il faut. Ils ont dû être mal conseillés. La position de Clémentine Autain n’y aura rien changé.

    • La mention de génocide impliquerait de fait une intervention internationale sous l’égide de l’ONU, et selon le député communiste Jean-Paul Lecocq cette résolution n’était « pas à la hauteur des enjeux ». Il soutient que la reconnaissance de génocide « n’appartient pas au législateur mais au juge international », et que cette proposition de résolution entretiendrait une sorte de « concurrence mémorielle malsaine ». @colporteur
      Malgré la dénonciation du traitement des Ouïghours par la Chine, cette résolution en gros ne va servir à rien ! Débrouillez vous pauvres Ouïghours !

      Mais tout est bon pour accabler Mélenchon ! N’est-ce pas ? :)))

    • Donc à nouveau hors du cadre du mouvement anti-passe, des extraits vidéos du même politicien (prendre note de ce qu’est la gauche n’est pas « accabler », tout au plus accablant)
      Élie Guckert @elieguckert
      https://twitter.com/elieguckert/status/1484618895839408145

      Et voilà ! Après 24H de contorsions de la part de
      @Clem_Autain, Mélenchon précise ce soir sur Thinkerview, la chaîne préférée des Kremlinolâtres, sa position sur la situation des Ouïghours : selon lui, ceux qui parlent d’un génocide ne sont que les « caniches » des Américains.

      Sur l’Ukraine, et sur l’attitude des USA, Mélenchon a aussi une explication « un peu triste mais très sociale » (complotiste) : « les bureaucrates des agences de sécurité Nord-Américaine » voudraient empêcher les européens de « s’entendre avec les Russes ».

    • En tous cas cette première résolution présentée par le PS était non contraignante. Il y en aura une deuxième transpartisane, mise au vote le 4 février datant de novembre 2021 présentée entre autres par Danièle OBONO, Clémentine Autain... avec peut-être un caractère plus contraignant vis à vis du gouvernement. A voir...

      https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4726_proposition-resolution#

      L’Assemblée nationale,

      Vu l’article 34‑1 de la Constitution,
      .../...
      25. Invite le Gouvernement français à enquêter sur les intimidations, les menaces et la surveillance exercées par le Gouvernement chinois à l’égard des membres de la diaspora ouïghoure et des autres minorités turciques originaires du Xinjiang en France et à prévenir de tels actes ;

      26. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution demandant l’accès sans entraves des experts de l’Organisation des Nations unies, des journalistes, des chercheurs indépendants et des organisations non gouvernementales à la région du Xinjiang ;

      27. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies, dont la France est membre, de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution établissant un mécanisme international indépendant chargé d’enquêter sur les crimes de droit international et toutes autres graves atteintes aux droits humains perpétrées dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

      C’est peut-être ce texte que la FI votera ! On verra !

      Jlm condamne les exactions mais il n’est pas dupe du rapport de force militaire que les US (comme d’habitude) veulent exercer en ce moment contre la Chine avec l’Alliance Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis, Grande-Bretagne.
      Et ceux qui sont les caniches des américains sont les français exclus de cette alliance qui avaient participé aux précédentes opérations navales dans le cadre de L’OTAN.

      Élie Guckert et @colporteur Ecoutez bien la Vidéo ! Je vous l’ai retranscrite presque mots pour mots !

      Le point de vue de Daniel Schneirdermann c’est quand même autre chose !

      C’est dur à entendre, mais Mélenchon parle en homme d’état. On a le droit de préférer ça aux vertueux aux mains blanches, qui demain au pouvoir se coucheraient comme toujours devant Pékin... Daniel Schneirdermann

      JLM : "La Chine reconnaît qu’elle a mis des #Ouïghours dans des camps de travail. On peut pas être d’accord avec ça, je le condamne. Mais pas d’hypocrisie : si on parle de « génocide », il faut intervenir pour l’arrêter. Or, ceux qui ont voté cela n’en feront rien."
      #MelenchonThinkerView

      La séquence dans son intégralité (9mn) est ici :
      https://twitter.com/d_schneidermann/status/1484882680412086272?cxt=HHwWgIC9sce7rpspAAAA

      " Si le gouvernement chinois est « génocidaire », alors il faut rompre les relations diplomatiques, fermer l’ambassade et saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour le stopper, au besoin par la force militaire. Tout le reste est posture, irresponsabilité, sottise ou démagogie ."
      Léonard Vincent

      Quant à l’Ukraine et l’attitude des USA, on voit un empire qui déstabilise des pays depuis des décennies et un pays qui défend ses frontières.

  • Le silence des médias face aux manifestations de masses anti restrictions sanitaires partout dans le monde (TFTP)
    https://www.crashdebug.fr/le-silence-des-medias-face-aux-manifestations-de-masses-anti-restrictions

    Des manifestations anti Covid partout dans le monde, et pas un mot dans les médias mainstream, d’ailleurs la France n’est pas en reste, puisque ce samedi 20 novembre avait lieu conjointement une manifestation des Gilets jaunes et contre le passe sanitaire.

    Manif à Paris pour fêter les trois ans des Gilets Jaunes et contre le Pass Sanitaire !✊

    Regardez ce monde !💪 pic.twitter.com/hK3ntQ9pDI — ❗️𝙴𝚗𝙼𝚘𝚍𝚎𝙼𝚊𝚌𝚊𝚛𝚘𝚗™️❗️ (@EnModeMacaron) November 20, 2021

    #Paris Marée jaune pour les 3 ans du mouvement à Paris #GiletsJaune #Manifs20novembre #GiletsJaunesSaison2 pic.twitter.com/SvAncX43iY — Charli☀️🦎 (@CharliB97783485) November 20, 2021

    Par Matt Agorist

    Comme le TFTP l’a rapporté cette semaine, malgré le fait que de nombreux pays à travers la planète atteignent des taux de vaccination aussi élevés que 100%, (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • #gilets_jaunes Un mouvement de protestation a bloqué l’A30
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/un-mouvement-de-protestation-a-bloque-l-a30-27368438

    MONT-SAINT-MARTIN - Des individus ont allumé un feu de palette et ont tagué un panneau routier, au début de l’autoroute A30, en direction de Metz.

    La circulation routière sur l’autoroute A30 a été bloquée ce mercredi, vers 21h, par un mouvement de protestation, au niveau de Mont-Saint-Martin, en direction de Metz, a constaté un journaliste de L’essentiel sur place. Une longue file de voitures et de camions s’est formée.

    Des individus - une trentaine de personnes selon le Républicain Lorrain - ont mis le feu à des palettes et ont tagué un panneau au nom des gilets jaunes. La police était présente sur les lieux pour procéder à des contrôles. Des pompiers se sont également déplacés pour éteindre le feu.

    L’A30 a pu être rouverte à la circulation vers 21h15.

    #gj #giletsjaunes #gilet_jaune

  • Deux ou trois choses sur le rapport annuel #IGPN 2020
    http://www.davduf.net/deux-ou-trois-choses-sur-le-rapport-annuel-igpn

    Ici et là, la presse salue les chiffres en baisse produits par l’IGPN. Et pourtant, il suffit de quelques coups de sonde dans le rapport 2020, pour comprendre les tours de passe passe de cette institution qui rejette, toujours et encore --- contre vents, marées et bon sens --- critiques formulées à son encore. #IGPN | Rapport 2020, rendu public ce matin. #GiletsJaunes : sur 456 enquêtes judiciaires suite à des plaintes #violencespolicières, 70% ont été classées sans suite : 70% pour absence (...) #Allo_Place_Beauvau

    / Une, #Police, IGPN

    https://www.interieur.gouv.fr/sites/minint/files/medias/documents/2021-07/igpn-rapport-2020.pdf
    https://twitter.com/asimpere/status/1417793804720087040