• Facebook Lets Vietnam’s Cyberarmy Target Dissidents
    https://theintercept.com/2020/12/21/facebook-vietnam-censorship

    Mai Khoi, the “Lady Gaga of Vietnam,” wants that country’s vigilante force kicked off Facebook. The company told her the group is well within its rules. For the past two years, Do Nguyen Mai Khoi has been trying painfully, futilely, to get Facebook to care about Vietnam. The Vietnamese singer and pro-democracy activist, known best simply as Mai Khoi, has tried tirelessly to warn the company of a thousands-strong pro-government Facebook group of police, military, and other Communist party (...)

    #Google #Facebook #activisme #censure #milice #militaire #police #violence #harcèlement (...)

    ##surveillance

  • Google, Cisco and VMware join Microsoft to oppose NSO Group in WhatsApp spyware case
    https://techcrunch.com/2020/12/21/google-cisco-and-vmware-join-microsoft-to-oppose-nso-group-in-whatsapp-s

    A coalition of companies have filed an amicus brief in support of a legal case brought by WhatsApp against Israeli intelligence firm NSO Group, accusing the company of using an undisclosed vulnerability in the messaging app to hack into at least 1,400 devices, some of which were owned by journalists and human rights activists. NSO develops and sells governments access to its Pegasus spyware, allowing its nation-state customers to target and stealthily hack into the devices of its targets. (...)

    #NSO #Cisco #Google #Microsoft #VMWare #WhatsApp #Pegasus #smartphone #spyware #activisme #journalisme #écoutes #hacking (...)

    ##surveillance

  • Exploitation des données, manipulation de l’opinion, culte du secret… La trahison des GAFA
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/12/18/exploitation-des-donnees-manipulation-de-l-opinion-culte-du-secret-la-trahis

    Il y a encore quelques années, Mark Zuckerberg était considéré comme un génie, Google comme l’une des entreprises les plus cool au monde… et puis la confiance s’est perdue. L’avidité des géants de la tech semble avoir eu raison des valeurs des pionniers du numérique : liberté, innovation et progrès.

    Deux jours d’audience de presque cinq heures chacune, pas loin de six cents questions, une centaine de membres du Congrès. Et face à eux : Mark Zuckerberg, le puissant PDG de Facebook, costume et cravate bleus, visage gris. Nous sommes le 10 avril 2018 et le prodige des nouvelles technologies, 33 ans, troisième fortune mondiale, témoigne pour la ­première fois devant les élus américains. Ce ne sera pas la dernière.

    « Mon équipe reviendra vers vous pour des détails supplémentaires », martèle-t-il à seize reprises en guise de réponse aux interrogations minutées des démocrates et des républicains. Elles sont pourtant simples : les données personnelles récoltées par Facebook ont-elles été transmises à des entreprises tierces ? Ces données étaient-elles protégées par les serveurs de l’entreprise ? Ou encore quelle fut la réaction de l’entreprise face aux comptes diffusant des « fake news », notamment sur la vie politique américaine ? Imperturbable, Mark Zuckerberg conserve une voix monotone et une expression neutre. Comme s’il était habitué à être questionné de la sorte.

    A vrai dire, le jeune patron a été formé en urgence par un ancien conseiller spécial du président George W. Bush, sous la pression du scandale Cambridge Analytica. Soit l’utilisation illégale des données personnelles d’environ 87 millions d’utilisateurs de Facebook par cette entreprise britannique financée par le businessman ultraconservateur Robert Mercer, et cofondée par Steve Bannon, ancien stratège du président américain Donald Trump. Tout ça dans le but de favoriser l’élection de ce dernier, en novembre 2016 – une méthode visiblement efficace.

    Au micro, le sénateur du Dakota du Sud John Thune résume l’atmosphère au Capitole : « Dans le passé, beaucoup de mes collègues, des deux côtés de l’allée [majorité et opposition, des deux côtés de l’hémicycle au Sénat], étaient prêts à laisser les entreprises technologiques faire l’effort de s’autoréguler. » Pause. « Cela pourrait changer. » L’image est emblématique : Mark Zuckerberg garde les mains posées sur le large bureau noir, face à des dizaines d’appareils photo, comme s’il craignait d’être englouti par ce haut lieu du pouvoir américain. Il se raccroche aux origines « modestes » de son entreprise, créée dans un « dortoir » de l’université Harvard en 2004, et concède : « Nous avons fait des erreurs et nous essayons d’en tirer des conclusions. » Comme un premier aveu de faiblesse.Retour ligne automatique
    La Silicon Valley tremble

    Il y en aura d’autres. Au-delà du plus célèbre réseau social, scruté de plus en plus intensément aux Etats-Unis comme dans l’Union Européenne, c’est la Silicon Valley tout entière qui tremble. La crise est sans précédent. A tel point que, le 16 décembre 2018, l’influent Financial Times dévoile un « mot de l’année » inédit et directement adressé à l’industrie la plus riche de l’histoire : techlash. Contraction de tech et backlash (« contrecoup », en VF), il désigne l’animosité croissante d’une large part de la population envers les plus grandes entreprises technologiques mondiales et leur pouvoir intimidant.

    « Même la femme au foyer de 50 ans originaire du Minnesota intéresse Cambridge Analytica. Nous sommes tous victimes de la surveillance généralisée. » Christopher Wylie, lanceur d’alerte

    L’année suivante, un sondage du Pew Research Center confirme l’intuition du média financier : la part d’Américains persuadés que la technologie produit un impact positif sur la société est passée à seulement 50 % en 2019, contre 71 % en 2015. « A mesure que les grandes entreprises technologiques se sont hissées au top du capitalisme mondial, les contestations sont apparues », constate Sébastien Broca, sociologue à l’université Paris-VIII.

    Difficile d’en vouloir à l’opinion : en quelques années à peine, ces innovations, vendues comme révolutionnaires et consacrées au bien commun, ont accompagné l’élection de Donald Trump et sa rhétorique raciste et rétrograde ; Google a discrètement cherché à développer un moteur de recherche censuré, le projet « Dragonfly », fait sur mesure pour respecter les exigences du gouvernement chinois ; Amazon a nié toutes les avancées du droit du travail pour maintenir la cadence dans ses immenses entrepôts nécessaires à la vente en ligne.

    Les exemples ne manquent pas. « Le techlash est le résultat prévisible pour une industrie incapable de se gouverner elle-même », conclut le Financial Times. Depuis, les mêmes questions ne cessent de hanter les cercles de pouvoir, les médias et les plates-formes de discussions, tous réseaux sociaux confondus : où est passée l’utopie ? Comment la Silicon Valley a-t-elle pu devenir cette inquiétante machine dont on aurait visiblement perdu le contrôle ? Peut-on encore l’empêcher de menacer nos libertés, nos vies privées, et peut-être même la démocratie ?Retour ligne automatique
    Le coup de grâce Cambridge Analytica

    Sa puissance, visiblement sans limites, est déjà devenue « inquiétante », selon les termes de plusieurs personnes interrogées pour cet article. Pour une industrie de la tech déjà en plein doute existentiel, les révélations sur les pratiques de l’entreprise Cambridge Analytica font office de coup de grâce. En 2018, l’ancien consultant Christopher Wylie, qui a travaillé pour cette entreprise britannique spécialisée dans le conseil en communication et l’analyse de données, transfère des disques durs de documents à plusieurs journalistes du quotidien anglais The Guardian, toutes employées dans la rubrique « Arts et culture ».

    « Il n’y avait pas un seul journaliste tech sur cette histoire, raconte le lanceur d’alerte via Zoom, il fallait des gens, en l’occurrence uniquement des femmes, qui ne faisaient pas partie de ce petit monde masculin pour pointer ses failles. » Elles sont béantes : un outil dédié à la lutte contre la radicalisation aurait été tordu pour devenir un vaste projet de manipulation des données permettant d’influer sur plusieurs élections démocratiques. Cambridge Analytica serait ainsi devenu un outil de « guerre psychologique », pointe Christopher Wylie.

    L’impact médiatique de cette série d’articles est à la hauteur des informations rendues publiques. Le trentenaire, installé à Londres, se lance dans une « tournée d’audiences parlementaires », s’exprime sur tous les plateaux de télévision disponibles, devient le visage – cheveux de couleurs variées, lunettes branchées – de la débâcle de la tech. Il précise : « Pour la première fois, tout le monde a compris qu’il pouvait être une cible, même la femme au foyer de 50 ans originaire du Minnesota intéresse Cambridge Analytica. Nous sommes tous victimes de la surveillance généralisée. » Avec, comme dommage collatéral, les idéaux fondateurs de la Silicon Valley.Retour ligne automatique
    Des nerds devenus les rois du monde

    Cupertino, Californie, 1984. Jean-Louis Gassée est attablé au Good Earth, un café du centre-ville aujourd’hui disparu pour cause de gentrification. C’est l’heure du petit-déjeuner. Le premier d’une nouvelle vie. Le Français de 40 ans vient d’être nommé directeur de la division recherche et développement chez Apple, les cool kids de l’ordinateur personnel – un Macintosh, comme ils ont appelé leur révolution estampillée d’une pomme croquée. Mais, pour l’instant, Jean-Louis Gassée regarde le ciel et laisse son esprit vagabonder dans le big sky country.

    « La tech était sexy, c’était le futur et c’était forcément génial ! Je crois qu’il y a eu un gros manque de responsabilité de la part de ces leaders politiques qui n’ont pas prêté attention aux signes avant-coureurs. » Un ancien grand patron de la tech

    « Je me disais, ça y est, je suis arrivé, rejoue-t-il aujourd’hui par téléphone depuis la Côte ouest, c’est l’endroit où j’avais toujours voulu aller. » Depuis son arrivée chez Hewlett-Packard, et sa branche française, en 1968, le cadre n’a jamais cessé de rêver des Etats-Unis. Là-bas, il entrevoit le « sentiment des possibilités » et une culture de l’entreprenariat plus aboutie qu’à Paris. « Il n’y avait pas que le fric qui comptait ! Je voulais y aller pour faire ce qui n’existait pas avant, pour innover ! », sourit l’ancien businessman, 76 ans aujourd’hui. En l’espace de deux décennies, il a vu se lancer des dizaines de start-up, et certaines sont devenues, depuis, des empires.

    La saga emblématique de cet âge d’or reste peut-être celle de Google, symbole de la méritocratie en vogue au cœur de cette Silicon Valley encore tâtonnante. La preuve : Larry Page et Sergey Brin sont les « deux meilleurs ingénieurs » de l’université Stanford et ils ont une « idée toute simple et très belle », assure l’entrepreneur. Ils souhaitent ranger les pages Internet en les classant selon leur mérite. Jean-Louis Gassée : « Ils ont construit un algorithme, mis sur pied quelques serveurs et c’est devenu ce qu’on sait. »

    Hors de cette bulle de nerds devenus les rois du monde, on loue aussi la vision de cette jeune génération fraîchement débarquée dans les affaires, prête à tout gagner, autant qu’à « contribuer au bien de l’humanité ». Les médias érigent Steve Jobs, et plus tard Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos, au rang de nouvelles figures du cool et de la réussite à l’américaine. Le grand public est conquis. Et les décideurs politiques leur ouvrent bientôt grand les portes. Toutes les portes.

    Snowden sonne l’alarme

    Les années Obama sont le théâtre d’une véritable love story entre la tech et la Maison Blanche. A partir de 2008, les pontes de Google ont organisé près d’« un rendez-vous par semaine » avec le président, selon un ancien patron d’une grande entreprise canadienne. A en croire les archives répertoriées pendant les deux mandats de Barack Obama, près de quatre cents de ces rendez-vous ont bien eu lieu dans la plus haute sphère du pouvoir politique.

    Assez pour que de nombreux hauts fonctionnaires poursuivent leur carrière dans les conseils d’administration des mastodontes de la Silicon Valley. Et vice versa. Un feu vert symbolique pour tout un corps de métier. Cet ancien grand nom de l’innovation canadienne confirme : « La tech était sexy, c’était le futur et c’était forcément génial ! Je crois qu’il y a eu un gros manque de responsabilité de la part de ces leaders politiques qui n’ont pas prêté attention aux signes avant-coureurs. Ces signaux étaient pourtant là. »

    Le plus flagrant se manifeste en 2013. C’est un cataclysme. Le jeune informaticien Edward Snowden dévoile un vaste programme de surveillance de masse pilotée par la NSA (National Security Agency). Les services de renseignement ont puisé directement des données sur les plateformes Internet et dans les entreprises de leur propre pays, sans autorisation ni contrôle. Adolescent dans les années 1990, Snowden avait cru aux interventions des pionniers de la tech, détaille-t-il dans son autobiographie. « Il raconte comment, à 14 ans, il pouvait parler à des scientifiques renommés à l’autre bout du monde, explique le sociologue Sébastien Broca. Mais, pour lui, il y a eu trahison de cette utopie initiale. »

    C’est ainsi qu’il justifie son geste radical et pour lequel il sera prêt à vivre en exil au nom de la protection de nos données privées. Dans ce programme, décrit comme « orwellien » par la justice fédérale américaine, les grandes entreprises mises en cause ont souvent été considérées comme victimes plutôt que complices. Malgré leur participation évidente à certaines de ces manœuvres.

    Le péché originel

    A la même époque, le 17 juin 2014, Facebook et la prestigieuse université Cornell publient un article scientifique intitulé « La preuve expérimentale de la contagion émotionnelle à grande échelle à travers les réseaux sociaux », ou comment manipuler les sentiments des utilisateurs des réseaux sociaux grâce à des publicités ciblées. Comme une conclusion logique, l’année suivante, Google abandonne sans bruit son slogan historique, le célèbre « Don’t be evil » (« ne faites pas le mal »).

    Mais pour Tim O’Reilly, pionnier légendaire de la Silicon Valley, le ver était dans le fruit bien avant les révélations de Snowden : « Le 8 février 1996, la section 230 a été adoptée dans la loi américaine, qui permet aux plateformes Internet de ne pas être responsables des publications sur leurs sites, détaille l’entrepreneur, donc on a arrêté de modérer le contenu correctement. »

    En parallèle, un autre verrou saute : la monétisation des données. Oublié l’utopie de start-up tournées vers le bien commun. A l’aube des années 2000, les nouvelles compagnies commencent à songer en termes de rentabilité et Google se met à vendre ses données au plus offrant. La pratique sera bientôt généralisée et des milliards de dollars de profits suivront.

    Et l’on découvre que les GAFA sont des entreprises capitalistes comme les autres, voire pire que les autres. Pour Tim O’Reilly, la tech s’inscrit dans la logique ultralibérale définie par l’économiste Milton Friedman. Dans une tribune publiée dans le New York Times Magazine le 13 septembre 1970, le futur Prix Nobel écrivait : « La responsabilité sociale des entreprises est de générer du profit. » Tim O’Reilly y voit le péché originel, le fruit défendu dans lequel ont croqué les GAFA. Jusqu’à ce que le paradis fantasmé ne devienne un enfer.

    La fronde des employés

    Le 1er novembre 2018, à 11 heures du matin, environ 20 000 employés de Google quittent leur poste de travail, sans un regard pour les open spaces bientôt déserts. Dublin, Chicago, Zurich ou Berlin, presque aucun bureau n’échappe à la « plus grande grève de l’histoire du droit du travail moderne », selon Ben Tarnoff, auteur du livre d’entretiens Voices from the Valley (2020, non traduit), organisée simultanément dans cinquante villes. Les employés modèles protestent contre les parachutes dorés offerts à plusieurs cadres dirigeants accusés de harcèlement sexuel – notamment Andy Rubin, créateur de la technologie Android, parti avec 90 millions de dollars.

    Cette « révolte de la tech » dans le plus grand moteur de recherche du monde avait débuté plus tôt dans l’année, contre le « Projet Maven » – un contrat noué avec le Pentagone pour améliorer le programme de drones américains à l’aide de l’intelligence artificielle. « Ces sujets sont devenus très importants au cours des deux dernières années, raconte Evan Greer, directeur adjoint de Fight for the Future, un organisme à but non lucratif militant pour la défense des droits des usagers du numérique. Et ils interrogent plus largement le but de toute cette technologie. »

    « Beaucoup d’entreprises se sont associées à des boîtes dont le seul but est de briser toute tentative de création de syndicat. » Ben Tarnoff, employé de la Silicon Valley

    Conscients de leur pouvoir immense, les employés de ces entreprises s’associent aux mouvements nationaux et internationaux, de Black Lives Matter aux différents cercles féministes impliqués dans la lutte contre le harcèlement et le viol depuis les révélations de #metoo en 2017. « Toutes ces actions ne viennent pas de nulle part, elles reposent sur une dynamique plus globale dans la société », souligne Evan Greer.

    Résultat, toute la « Vallée » est bientôt rythmée par les levées de boucliers : des employés pressent Microsoft d’abandonner ses liens et son projet à 10 milliards de dollars avec l’armée américaine ; en pleine administration Trump, l’entreprise Salesforce est pointée du doigt pour son partenariat avec les douanes américaines ; Amazon doit, pour la première fois, organiser des négociations avec les employés de ses hangars de tri. Alors, tout est en train de s’arranger ? Pas vraiment.Retour ligne automatique
    Représailles et surveillance

    « On dirait que c’est de nouveau le XIXe siècle », s’amuse Ben Tarnoff, comme pour tenir l’épuisement à distance. Par là, l’employé de la Silicon Valley fait référence aux « représailles agressives » tristement devenues la norme sous le soleil de la Californie. Dans les plus grandes entreprises, plusieurs leaders de ces mouvements spontanés ont été licenciés dans la foulée de leurs prises de parole publiques.

    En novembre 2020, le site d’information américain Motherboard révèle qu’Amazon a signé un généreux contrat avec l’entreprise Pinkerton, leader historique des agences anti-syndicats et spécialisée dans l’espionnage des employés prêts à sortir du rang. « Beaucoup d’entreprises se sont associées à des boîtes dont le seul but est de briser toute tentative de création de syndicat », précise Ben Tarnoff.

    Pour ne prendre aucun risque, les moyens de surveillance développés dans la Silicon Valley sont régulièrement utilisés en interne – même chez Google, l’une des entreprises les plus « libres » : les téléphones professionnels sont mis sur écoute, les serveurs internes prévus pour les échanges entre services sont rendus accessibles au management et des accords de confidentialité impitoyables sont imposés à certains employés. Le pire ? Tout ça fonctionne. Depuis l’année 2018, le nombre de manifestations publiques ou privées a drastiquement diminué. La routine semble avoir repris ses droits. Ben Tarnoff : « Après la frustration et la colère de voir leurs équipes se rebeller, beaucoup de cadres dirigeants ont adopté un discours réactionnaire. »Retour ligne automatique
    Les « réformateurs de la tech »

    D’autres ont pris le chemin inverse, renoncé à leurs salaires à six chiffres, leurs titres ronflants et leurs portefeuilles de stock-options, pour se lancer dans la mêlée. C’est le cas de Jim Balsillie, ancien PDG de l’entreprise RIM et créateur du célèbre BlackBerry, devenu en quelques années une figure centrale d’un jeune mouvement de « réformateurs de la tech ». Soit d’anciens cadres haut placés et chief executive officers (CEO) qui ont vu la bête de l’intérieur, le désastre potentiel et ont décidé de ne pas rester les bras ballants. « Je ne pensais pas que la tech deviendrait si toxique », regrette le multimilliardaire.

    Ses actions contre le projet de « smart city » pilotée par Google à Toronto, la ville où il a fait ses études, aux côtés d’associations locales, ses travaux avec le milliardaire hongrois George Soros pour le Forum économique mondial de Davos ou la création de plusieurs think tanks ont fait de lui un véritable « activiste », comme l’a résumé Shoshana Zuboff, influente autrice de L’Age du capitalisme de surveillance (Zulma, 2020). Aux côtés de puissantes personnalités de la Silicon Valley, comme Roger McNamee, ancien mentor de Mark Zuckerberg et investisseur star de Californie, ou Tristan Harris, ancien cadre de Google, il pointe la cupidité des nouveaux pontes de l’innovation, emportés par leur hubris et leurs rêves de monopole, encouragés par des succès tonitruants ou leurs réactions violentes face à la moindre tentative de contrôle.

    Jim Balsillie rappelle : « Dans l’histoire, le travail des enfants, l’esclavage et les déchets toxiques ont été bannis. Nous avons toujours imposé des règles pour contrôler le capitalisme, afin que le bien-être de la société reste l’objectif final. » L’entrepreneur aimerait bien que cela continue. Fin novembre 2020, 132 patrons, souvent jeunes, de sociétés de nouvelles technologies basées au Canada ont transmis une lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau qui, tel Obama il y a quelques années, semble sous le charme de la tech. Exigeant des garde-fous, ils l’ont invité à se montrer « responsable sur la question des données » pour favoriser la « construction de la nation », surtout dans une période de crise. « Il faut réguler, pointe le créateur du BlackBerry, c’est une question de démocratie. »

    La riposte des Etats

    En 2019, aux Etats-Unis, la Federal Trade Commission (FTC) a infligé une amende record de 5 milliards de dollars – la plus importante de l’histoire du pays – à Facebook, pour non-respect de la vie privée. Dans l’Union européenne, 8,25 milliards d’euros ont été demandés à Google pour abus de position dominante de 2017 à 2019, a tranché la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, qui a aussi permis l’avènement du règlement général sur la protection des données (RGPD), première base juridique solide pour contrer les GAFA.

    « Dans les cercles politiques, tout le monde sait désormais que ces entreprises ne sont pas forcément là pour agir dans l’intérêt de tous », précise Damian Collins, député conservateur au Parlement britannique. Grâce au soutien des idéalistes de la tech, et à son rôle au sein du Real Facebook Oversight Board – un groupe indépendant pour le contrôle des activités du réseau social –, l’homme politique a prévu de passer à la vitesse supérieure : des régulations contraignantes et internationales. « Ces entreprises sont présentes partout et nous sommes limités dans nos décisions nationales, justifie le membre du Parlement, donc nous avons par exemple instauré un grand comité international avec des parlementaires en Europe et dans le monde. »

    L’idée est en cours depuis deux ans déjà, et les premières avancées, des deux côtés de l’Atlantique, commencent à surgir, malgré l’absence presque totale de collaboration des GAFA. Le 9 décembre, la FTC et 48 Etats américains ont accusé Facebook d’avoir bafoué les lois anti-trust en rachetant des concurrents pour s’assurer un contrôle total de plusieurs marchés. Le 19 décembre, c’est Google qui a fait l’objet d’une troisième plainte en deux mois. Une coalition de 38 Etats a lancé des poursuites contre le géant de l’Internet là aussi pour pratiques anticoncurrentielles.

    Quant à l’Union européenne, elle a dévoilé, le 15 décembre, un plan d’attaque en deux volets : un Digital Service Acte (DSA) pour la régulation des contenus, et le Digital Market Act (DMA) afin de préserver la concurrence dans le numérique. Affaire à suivre. Gageons que les protestations – et les pressions – des géants du numérique seront à la hauteur des ambitions des législateurs.

    Habituellement, les premières « questions difficiles » posées, le dialogue se rompt très vite. « J’ai demandé à Facebook, dans un rendez-vous privé, de vérifier combien et quelles publicités avaient été achetées par des comptes russes pendant la campagne pour le Brexit », se souvient Damian Collins, lui-même en faveur du maintien dans l’UE. Les équipes de Zuckerberg proposent alors de vérifier des preuves que le parlementaire apporterait, sans avoir accès aux serveurs de l’entreprise. Difficile de faire plus, assurent-ils. « Puis ils ont ajouté qu’ils ne regarderaient pas et ne me donneraient pas l’information », poursuit le parlementaire britannique.

    Le poids des étudiants

    Pour rester optimiste, le milieu de l’année 2020 a déjà apporté une (petite) victoire. Pendant l’été, la grande entreprise de données Palantir Technologies, cofondée par Peter Thiel, un des seuls soutiens de Donald Trump dans la tech, a dû quitter Palo Alto. Et la Silicon Valley tout entière. Direction Denver, dans le Colorado, où l’entreprise a installé ses nouveaux locaux, prête à continuer à collaborer avec l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) pour « optimiser » les renvois de réfugiés illégaux, présents sur le territoire américain, comme ce fut le cas durant toute l’administration Trump.

    Qu’est-ce qui a poussé la grande entreprise loin de la Côte ouest ? « Les étudiants », sourit Ben Tarnoff. Plusieurs milliers de jeunes, organisés dans seize universités différentes, dont Stanford, qui jouxte Palo Alto. Armés de pancartes désignant Palantir comme « social evil », ils ont réussi à faire ployer l’une des entreprises les plus mystérieuses et les plus puissantes du monde moderne. « Ce sont eux qui ont le pouvoir, précise l’auteur de Voices from the Valley. Cette boîte, comme beaucoup d’autres, recrute principalement à Stanford ou au MIT, et d’un coup ils ne pouvaient plus recruter. »

    La première victoire d’une longue série ? Cette stratégie a été appliquée dans d’autres cas, pour chambouler des géants comme Amazon. Sans succès. Ces entreprises et nos vies n’ont pas fini d’être intimement liées. Le sociologue Sébastien Broca raconte : « Dans le New York Times, il y a quelque temps, un consultant en nouvelles technologies a dit quelque chose que je n’arrive pas à oublier. Il expliquait que le nirvana vanté par la Silicon Valley avait du plomb dans l’aile, mais que nous, en tant que consommateurs, nous ne cessions de voter pour ces entreprises. »

    Après l’annonce du départ de Palantir, les étudiants de Stanford ont célébré leur victoire sur Instagram, Facebook ou TikTok. Puis, le soir même, certains ont probablement regardé une série Netflix, commandé un plat sur Uber Eats ou se sont offert un cadeau sur Amazon. Il fallait bien fêter ça.

    #Apple #Google #CambridgeAnalytica/Emerdata #NSA #Amazon #Facebook #GoogleSearch #algorithme #Dragonfly #consommation #manipulation #consentement #domination #BigData #GAFAM #GigEconomy #PRISM #syndicat #travail (...)

    ##CambridgeAnalytica/Emerdata ##FTC

  • Why Tech’s Great Powers Are Warring
    https://onezero.medium.com/apple-v-facebook-c53efb4c0ad4

    The feud between Apple and Facebook enters a new era An adage of international relations holds that great powers have no permanent friends or allies, only permanent interests. (The original quote, from a 19th-century English statesman known as Lord Palmerston, is a bit less pithy.) It accounts for how the United States and Russia were allies in World War II, then bitter enemies soon after ; or how Japan fought with the Allies in World War I but joined the Axis in World War II. Today, the (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #Instagram #iPhone #iPad #smartphone #iOS #Microsoft #consentement #domination #interopérabilité #lutte #microtargeting #publicité #Bing #Gmail #Outlook (...)

    ##interopérabilité ##publicité ##Android
    https://miro.medium.com/max/679/0*KBi5U7GpAN2M1qek

  • Ten billionaires reap $400bn boost to wealth during pandemic
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/19/ten-billionaires-reap-400bn-boost-to-wealth-during-pandemic

    Covid-19 pushed many into poverty but brought huge benefits for some of the wealthiest, renewing calls for fairer taxes Ten of the richest people in the world have boosted their already vast wealth by more than $400bn (£296bn) since the coronavirus pandemic began as their businesses were boosted by lockdowns and financial crises across the globe. The extra wealth accumulated by the 10 men – approximately $450bn, using Forbes figures – over the past nine months is more than the £284bn the (...)

    #Google #LVMH #Microsoft #Oracle #Tesla #Amazon #Facebook #bénéfices #COVID-19 #pauvreté #santé (...)

    ##pauvreté ##santé ##Oxfam
    https://i.guim.co.uk/img/media/c3f6e8d52b1e34b762c28a9dd46eb387ee18d73b/0_313_4896_2937/master/4896.jpg

  • European Commission green lights Google and Fitbit merger in a game-changing and disappointing decision for the rights of millions of Europeans
    https://privacyinternational.org/news-analysis/4351/press-release-european-commission-green-lights-google-and-fitb

    The European Commission has today concluded its review of Google’s proposed acquisition of Fitbit. Privacy International is disappointed that the Commission has decided to let the merger go through, allowing Google’s extraordinary power to expand into wearables and sensitive health data. Key points The European Commission has today approved a merger between Google and Fitbit, the fitness tracker company. PI is disappointed with the decision, as it will significantly impede effective (...)

    #Fitbit #Google #bracelet #biométrie #domination #santé #PrivacyInternational

    ##santé

  • Amazon’s Alexa Can’t Know Everything, But It Can Go Everywhere
    https://www.wired.com/story/everything-is-an-alexa-device-now

    A heap of new Alexa devices—a microwave ! a wall clock !—show Amazon’s strategy to put its voice assistant in everything. On Thursday, Amazon introduced nearly a dozen new Alexa-powered products to the world. Some, like this year’s Echo Dot, were standard upgrades to familiar products. But in the bulk of the newcomers you could see the full payoff of Amazon’s longstanding strategy to put Alexa in more than just speakers. It’s now in nearly everything. Which is exactly where it needs to be if it (...)

    #Google #Amazon #algorithme #Alexa #domotique #Echo #smartphone #wearable #domination #prédiction #reconnaissance #BigData (...)

    ##voix

  • Should We Use Search History for Credit Scores ? IMF Says Yes
    https://gizmodo.com/your-credit-score-should-be-based-on-your-web-history-1845912592

    With more services than ever collecting your data, it’s easy to start asking why anyone should care about most of it. This is why. Because people start having ideas like this. In a new blog post for the International Monetary Fund, four researchers presented their findings from a working paper that examines the current relationship between finance and tech as well as its potential future. Gazing into their crystal ball, the researchers see the possibility of using the data from your (...)

    #Apple #Google #Facebook #algorithme #fiscalité #historique #prédiction #GAFAM #notation (...)

    ##fiscalité ##profiling

  • Aux Etats-Unis, Google fait l’objet d’une troisième plainte en deux mois
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/17/aux-etats-unis-google-fait-l-objet-d-une-troisieme-plainte-en-deux-mois_6063

    Une coalition de 38 Etats a lancé des poursuites contre le géant de l’Internet pour pratiques anticoncurrentielles. Cet assaut simultané des autorités est « historique », estime le procureur général du Nebraska. La pression des autorités américaines sur Google augmente. Une coalition d’Etats a engagé, jeudi 17 décembre, des poursuites pour pratiques anticoncurrentielles à l’encontre du géant de l’Internet. Elle s’ajoute à deux autres plaintes déjà déposées pour des motifs similaires. Le groupe californien (...)

    #Google #Amazon #GoogleSearch #TripAdvisor #Yelp #procès #domination #publicité

    ##publicité

  • Rachat de Fitbit par Google : Bruxelles dit « oui »
    https://www.latribune.fr/technos-medias/rachat-de-fitbit-par-google-bruxelles-dit-oui-867504.html

    Après avoir obtenu des engagements de la part de Google, notamment sur la question des données personnelles, la Commission européenne a fini par donner ce jeudi son feu vert au rachat de Fitbit par ce dernier. La Commission européenne a autorisé ce jeudi le projet de rachat par Google de Fitbit, spécialiste des objets connectés pour le sport, un feu vert conditionné au respect par le géant américain d’engagements notamment sur l’utilisation des données personnelles. "Nous pouvons approuver le (...)

    #Fitbit #Google #domination #BigData #publicité #santé

    ##publicité ##santé

  • Comment les nouvelles lois européennes vont réguler Google, Facebook et Amazon ?
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/comment-les-nouvelles-lois-europeennes-vont-reguler-google-facebook-et-amaz

    Au terme d’un an de travail, l’Union européenne présente sa nouvelle législation pour policer les grandes plateformes numériques ce mardi 15 décembre. Cette règlementation vise à limiter leur dangereuse hégémonie et les responsabiliser face aux contenus haineux en ligne. Pour Thierry Breton, ex-ministre de l’Économie et des Finances, commissaire chargé du marché intérieur depuis 2019, il s’agit de mettre de l’ordre dans le « Far West numérique ». Mardi 15 décembre, au terme d’un an de travail, l’Union (...)

    #Google #Amazon #Facebook #domination #législation #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##GAFAM

  • Amazon Wins Without Even Trying
    https://www.nytimes.com/2020/07/31/technology/amazon-earnings.html?auth=login-email&campaign_id=158&emc=edit_ot_20201217&

    Three months ago, the Amazon chief executive Jeff Bezos effectively declared that his company would try to lose money. Instead, Amazon declared on Thursday the largest profit in its history.

    It was a bit awkward.

    Companies are supposed to make money, for sure. But this comes at a moment when politicians and the public are wondering if America’s digital superstars are so powerful — and perhaps, tilt the game to their advantage — that they simply can’t be beaten.

    A company like Amazon planning to lose money and instead making billions of dollars in profit is a pretty compelling sign of dominance.

    This week in technology made me think of that old line about a once dominant car company: What’s good for the United States was good for General Motors, and what was good for GM was good for the country. (There’s a debate about what the GM executive meant by this, but it’s still a good line. Stay with me.)

    The bosses of four of America’s tech giants, dragged (virtually) in front of Congress this week, said some version of that old saw. They said that their successes are uniquely American, and that their companies enrich the country and the lives of people who live in it.

    That’s true. It is, however, hard to ignore that the fortunes of the country and its leading corporate citizens are currently going in opposite directions.

    We learned on Thursday that the United States wiped out five years of economic growth in a matter of months, as my colleague Ben Casselman put it. During that period, Amazon, Apple, Google and Facebook mostly raked in money hand over fist.

    Mostly, this makes sense. During a pandemic, we have needed the products and services these companies provide. That does not, however, guarantee them financial success.

    (Read more: Last year, my colleague Kashmir Hill wrote about trying and mostly failing to cut the five big U.S. technology companies out of her life. Now, Kash is reflecting on what she learned from that experiment.)

    Facebook’s Mark Zuckerberg said a few months ago that the way his company makes money — selling ads to a local bakery or an online luggage maker — tends to naturally rise and fall in tune with the economy. That’s generally true, but not right now. The economy is tanking at its worst rate in many decades. Facebook’s advertising sales are fine.

    What has been bad for the United States hasn’t yet been bad for Big Tech. Is, then, what’s good for Big Tech good for the country? I’m not sure.

    There’s an axiom in technology that change happens gradually, then suddenly. Tech companies can seem unbeatable until they aren’t — often because of some rapid evolutionary change. It happened to Nokia and Sun Microsystems — whose old headquarters was taken over by Facebook in a symbol of one empire replacing a crumbled one.

    So could there be a Fall of Rome moment for today’s tech superpowers? Yes, in theory, and we might never see it coming. Right now, though, despite broader economic pains and a growing backlash to their power, these four American tech superpowers appear to be as close to invulnerable as you can get.

    #Apple #Google #GeneralMotors-GM #Amazon #Facebook #domination #bénéfices

  • « Ce Goliath de l’Internet manipule le marché » : plusieurs Etats américains engagent des poursuites contre Google
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/16/ce-goliath-de-l-internet-manipule-le-marche-plusieurs-etats-americains-engag

    Ces poursuites menées par le procureur général du Texas portent sur le « comportement anticompétitif » et les « pratiques d’exclusion » de la société. C’est un nouveau bras de fer contre le géant de l’Internet. Le procureur général du Texas a annoncé, mercredi 16 décembre, avoir engagé avec neuf autres Etats américains des poursuites pour pratiques anticoncurrentielles contre Google dans la gestion des publicités, évoquant même un accord avec Facebook Les poursuites portent sur le « comportement (...)

    #Google #Amazon #Facebook #TripAdvisor #Yelp #manipulation #domination #BigData #publicité

    ##publicité

  • Facebook will move UK users to US terms, avoiding EU privacy laws
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/15/facebook-move-uk-users-california-eu-privacy-laws

    Company is reportedly making the change partly because the EU privacy regime is among the world’s strictest Facebook will shift all its users in the United Kingdom into user agreements with the corporate headquarters in California, moving them out of their current relationship with Facebook’s Irish unit and out of reach of Europe’s privacy laws. The change takes effect next year and follows a similar move announced in February by Google. Those companies and others have European head offices (...)

    #Alphabet #Google #Facebook #Instagram #WhatsApp #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #domination #BigData #OpenRightsGroup (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##législation
    https://i.guim.co.uk/img/media/c5cef8373c7536908074b841c046b5d39a12eec7/0_171_3500_2099/master/3500.jpg

  • The Pandemic Could Obliterate a Last Frontier in Our Privacy : Our Biological Selves
    https://www.newsweek.com/biological-privacy-big-tech-tracing-coronavirus-1517576

    The world of biotech was already blossoming before murmurings of an untreatable mystery virus started to circulate at the end of last year. There are now countless companies offering everything from personalized fitness plans based on your genes to dietary advice based on the bacteria in your gut. These companies and the VC firms that back them believe there is a huge, untapped market for selling AI-driven insights based on health data. Big Tech also wants in. If these dynamics were (...)

    #23andMe #Fitbit #Google #Microsoft #Palantir #Amazon #algorithme #génétique #BigData #bénéfices #COVID-19 #microtargeting (...)

    ##santé

  • Autoriser la fusion de Google et Fitbit serait une catastrophe pour les droits humains
    https://www.amnesty.be/infos/blogs/blog-paroles-chercheurs-defenseurs-victimes/article/autoriser-fusion-google-fitbit-catastrophe-droits-humains

    Dans les jours qui viennent, la Commission européenne semble sur le point de donner le feu vert à l’acquisition de Fitbit par Google. Cet accord est une menace majeure pour les droits humains et doit être stoppé net jusqu’à ce qu’une investigation approfondie et adéquate soit menée sur l’impact de la fusion sur les droits humains. Se contenter de moins reviendrait à faire clairement savoir à la Silicon Valley – et à des milliards d’internautes – qu’en dépit de ses propos musclés [1], l’Union européenne (...)

    #Fitbit #Google #bracelet #biométrie #domination #BigData #santé #Amnesty

    ##santé

  • Investigations of Google Street View
    https://epic.org/privacy/streetview

    Overview Many countries around the world have launched investigations of Google Street View. The number of investigations increased dramatically once it was determined that Google was collecting Wi-Fi data in addition to digital images. The purpose of this page is to provide an overview of the various investigations. We will update the page as information is received. Please send updates to streetviewwatch@epic.org. Summary When Google began the Street View project in 2007, many privacy (...)

    #Google #GoogleStreetView #GoogleMaps #WiFi #données #hacking

  • Germany’s Complicated Relationship With Google Street View
    https://bits.blogs.nytimes.com/2013/04/23/germanys-complicated-relationship-with-google-street-view

    Germany is one of the most privacy-sensitive countries in the world. So when Google started taking pictures of buildings and homes for its Street View maps, some people were outraged, even though it was legal. Then, when Johannes Caspar, the data protection supervisor in Hamburg, Germany, discovered that Google was also illegally collecting personal online data from unencrypted Wi-Fi networks, the outrage overflowed. Mr. Caspar’s discovery, and his prodding of Google to turn over more (...)

    #Google #GoogleMaps #GoogleStreetView #WiFi #géolocalisation #consentement #données #hacking

  • Google in court again over ‘right to be above British law’ on alleged secret monitoring
    https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/google-challenges-high-court-decision-alleged-secret-monitoring-99114

    A legal battle involving Google resumed today in a landmark trial that will decide whether or not British courts are the appropriate forum for dealing with claims of ‘secret tracking’ by the internet giant. Facing allegations that it used “clandestine” tracking to monitor British users of the Safari web browser, Google unsuccessfully argued earlier this year that, while there were occasions when it could be sued in the UK, on this occasion the High Court did not have jurisdiction to try the (...)

    #Apple #Google #Safari #smartphone #Android #profiling #ICO-UK #écoutes #surveillance #iOS (...)

    ##microtargeting

  • Skyhook Sues Google Over Location Software
    https://www.nytimes.com/2010/09/16/technology/16phone.html

    Skyhook Wireless, which makes software that shows smartphone users where they are on their phone’s maps, filed a lawsuit Wednesday claiming Google had persuaded Motorola and another phone manufacturer to break contracts with Skyhook and use Google’s competing service. In a separate suit, also filed Wednesday, Skyhook accused Google of infringing on Skyhook’s patented methods of determining location. The two companies are fighting for the lead in the nascent but promising business of (...)

    #Google #Skyhook_Wireless #géolocalisation #domination #données #procès #copyright

  • Google, IA et éthique : « départ » de Timnit Gebru, Sundar Pichai s’exprime
    https://www.nextinpact.com/lebrief/45022/google-ia-et-ethique-imbroglio-sur-depart-timnit-gebru-sundar-pichai-sor

    Depuis une semaine, le licenciement par Google de la chercheuse Timnit Gebru fait couler beaucoup d’encre. Elle était chargée des questions d’éthique sur l’intelligence artificielle et l’une des rares afro-américaines spécialistes du sujet.

    L’imbroglio commence dès les premiers jours quand elle explique sur Twitter que sa hiérarchie avait accepté sa démission… qu’elle affirme n’avoir jamais donnée. Cette situation arrive après que la scientifique se soit plainte que Google « réduise au silence les voix marginalisées » et lui demande de rétracter un article.

    Une pétition a rapidement été mise en ligne sur Medium afin de demander des explications à l’entreprise, notamment sur les raisons de la censure. Actuellement, elle a été signée par plus de 6 000 personnes, dont 2 351 « googlers ». Sundar Pichai est finalement sorti du bois pour évoquer cette situation et promettre une enquête :

    « Nous devons accepter la responsabilité du fait qu’une éminente dirigeante noire, dotée d’un immense talent, a malheureusement quitté Google. »

    Marchant sur des œufs, il ajoute : « Nous devons évaluer les circonstances qui ont conduit au départ du Dr Gebru ». Dans son courrier, il parle bien de « départ » (departure en anglais), et ne prononce pas le mot licenciement. Pour lui, cette situation « a semé le doute et conduit certains membres de notre communauté, qui remettent en question leur place chez Google […] Je veux dire à quel point je suis désolé pour cela et j’accepte la responsabilité de travailler pour retrouver votre confiance ».

    Sur Twitter, Timnit Gebru n’est pas convaincue et s’explique : « Il ne dit pas "Je suis désolé pour ce que nous lui avons fait et c’était mal" […] Donc je vois ça comme "Je suis désolé pour la façon dont ça s’est passé, mais je ne suis pas désolé pour ce que nous lui avons fait." ».

    #Timnit_Gebru #Google #Intelligence_artificielle #Ethique

  • Google et Amazon sanctionnés pour non respect de la législation sur les cookies​
    https://fr.reuters.com/article/france-cnil-google-amazon-idFRKBN28K0NE

    PARIS (Reuters) - La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a infligé des amendes de 100 millions d’euros à Google et de 35 millions d’euros à Amazon pour des infractions à la législation française sur les cookies, annonce-t-elle jeudi dans un communiqué. “La formation restreinte, organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions, a constaté, à la suite de contrôles, que lorsqu’un internaute se rendait sur les sites web google.fr et amazon.fr, des cookies publicitaires étaient (...)

    #Google #Facebook #cookies #consentement #profiling #CNIL

    https://static.reuters.com/resources/r

  • The Googlization of the Far Right : Why is Google Funding Grover Norquist, Heritage Action and ALEC ?
    https://www.prwatch.org/news/2013/11/12319/google-funding-grover-norquist-heritage-action-alec-and-more

    Google, the tech giant supposedly guided by its “don’t be evil” motto, has been funding a growing list of groups advancing the agenda of the Koch brothers. Google logo 2013Organizations that received “substantial” funding from Google for the first time over the past year include Grover Norquist’s Americans for Tax Reform, the Federalist Society, the American Conservative Union (best known for its CPAC conference), and the political arm of the Heritage Foundation that led the charge to shut (...)

    #Google #extrême-droite #lobbying

  • Viêt-Nam, Des géants de la technologie complices de la répression
    https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/viet-geants-technologie-complices-repression

    Les géants de la technologie Facebook et YouTube se permettent de devenir les instruments de la censure et du harcèlement exercés par les autorités vietnamiennes contre la population dans le pays, et cela ouvre des perspectives très inquiétantes quant à la façon dont ces entreprises risquent de plus en plus d’agir dans les pays répressifs, révèle Amnesty International dans un nouveau rapport. Ce rapport de 78 pages, intitulé "Let us Breathe !” : Censorship and criminalization of online expression in (...)

    #Google #Facebook #censure #harcèlement #surveillance #Amnesty