• La #collaboration en surcharge - Harvard Business Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/136736626127

    Pour le psychologue des affaires Tomas Chamorro-Premuzic, le déséquilibre homme/femme dans le #management - qui nuit à l’intelligence du groupe - est lié à notre incapacité à distinguer la confiance en soi de la compétence, explique-t-il dans la Harvard Business Review (et décrypté par le Figaro). Nous interprétons les signes de confiance en soi, comme l’arrogance ou le narcissisme, comme des signes de compétence, de leardership. Nous déléguons le pouvoir à ceux qu’on admire. C’est ce qui explique que les “chefs de guerre” accèdent aux postes à responsabilités, malgré leur incompétence et ce d’autant plus que ce genre de talent n’est pas de ceux qui permettent d’inspirer une équipe et fédérer les forces vives autour d’un projet. Les qualités de management plus efficaces seraient plutôt le fait des femmes, qui (...)

    #travail

    • je remet l’extrait en entier

      Nous interprétons les signes de confiance en soi, comme l’arrogance ou le narcissisme, comme des signes de compétence, de leardership. Nous déléguons le pouvoir à ceux qu’on admire. C’est ce qui explique que les “chefs de guerre” accèdent aux postes à responsabilités, malgré leur incompétence et ce d’autant plus que ce genre de talent n’est pas de ceux qui permettent d’inspirer une équipe et fédérer les forces vives autour d’un projet. Les qualités de management plus efficaces seraient plutôt le fait des femmes, qui communiquent mieux leur vision, s’attachent à faire progresser la compétence de leur équipe, sont plus créatives et plus impliquées dans la résolution de problèmes. Pour le psychologue, nous récompensons ceux qui passent leur temps à se vendre plutôt que ceux qui s’impliquent pour faire avancer le collectif.

    • Il y en a qui clairement sont devenus chefs alors qu’ils n’auraient jamais du l’être. Mais les multiples nouvelles initiatives collectives, participatives, les nouvelles formes de travail me font penser que le « chef » pourrait devenir une notion (et une personalité) inutile et obsolète. je me souviens que @monolecte me disait quelque part ici il y a quelque mois qu’un chef dont on parlait « savait recadrer son équipe ». Soit, mais l’idéal vers lequel je pense qu’on est en train d’aller, c’est une situation de travail, de responsabilité partagée, de maturité dans laquelle il ne sera plus nécessaire de « recadrer » une équipe ou une personne. Je me désole qu’on puisse encore penser le travail en équipe dans ces termes : « recadrer »... C’est très ancrée dans le XIXe dans un sens :)

      Je trouve dommage que cet aspect soit si peu abordé quand on parle de la question du pouvoir, et de la légitimité du pouvoir dans les structures hiérarchiques. Pour moi, la hiérarchie est une féodalité, une porte grande ouverte sur l’abus et la déviance. En trente ans et quelques d’expérience professionnelle dans de nombreux milieux, j’ai assisté à quelques naufrages tragiques de chefs trop haut arrivé, de quelques chefs illégitimes perdus par leurs ambitions démesurées, qui ont eu le pouvoir de confisquer responsabilités et prérogatives à des communautés ou simplement des personnes qui auraient eu beaucoup à apporter, à créer.

      Je suis conscient qu’il est nécessaire d’être organisé, mais je pense que la hiérarchie et les postes de pouvoir et pyramides sont destructifs. Je commence à voir des structures où on ne parle plus de chef, ni de directeur ni de rédacteurs en chef et d’adjoints, mais de coordinateurs (tournants), d’"inspirateurs" à qui on confie éventuellement un mandat clair qui n’est pas de diriger, mais d’aider à organiser, à fluidifier les circulations (de tout d’ailleurs, y compris d’informations, l’effet le plus destructeur du pouvoir étant l’opacité et le secret), à partager les expériences etc...

      Cela dit, dans les rares occasions où j’ai joué le rôle de chef, on m’a soit reproché de « ne pas assumer mon rôle et mon autorité », soit accusé de vouloir jouer les gens les uns contre les autres quand j’essayais justement de ne pas diriger mais de coordonner une équipe. Je conçois aisément que pas tout le monde est forcément prêt à assumer une responsabilité ou un partage au sein d’une équipe ou d’un collectif, et c’est sans doute normal, ça ne vient pas comme ça, c’est aussi une réflexion, un apprentissage, il faut y venir si on veut et à la vitesse à laquelle on veut. Pourvu que dans quelques années, il y ait encore des chefs pour accepter de jouer ce rôle ingrat ! :)

    • Il y a un autre phénomène intéressant qui est celui de la #capitalisation des réussites collectives sur le “représentant” du collectif.

      Si on prend un exemple dans le domaine du logiciel libre, alors qu’il y a des dizaines de milliers de contributeurs à GNU/Linux, qui est capable de citer plus d’un nom ? Deux ? Plus de trois ? Linus est loin d’être “incompétent”, et son talent de programmeur ainsi que de leader est tout à fait certain ; mais il est tout aussi évident qu’il n’a pas fourni une quantité de travail proportionnelle à son statut.

      Pire peut-être, il suffit parfois d’être l’initiateur d’un projet pour continuer à bénéficier de cet effet — même si on se barre très vite. Il suffit même parfois d’avoir fait quelque part un passage “remarqué par les médias” pour bénéficier de tout ce qui y est fait.

      Beaucoup de logiques perverses découlent de ça, indépendamment des questions de pouvoir.

    • eh oui @fil tu as raison. C’est précisément pour cette raison que chercher à tout prix gloire et reconnaissance est aussi un peu un truc has been, mais oui aussi pour rééquilibrer le jeu. Cela dit, une fois sorti de ce système pervers de société du travail spectacle et de cette volonté de paillettes, on peut aussi revenir à d’autres valeurs qui potentiellement donnent infiniment plus de plaisir comme, pour ne citer qu’un truc l’amour et le plaisir de faire des trucs passionnant qui nous font rêver plutôt que de courir à s’en couper le souffle derrière les chimères de la reconnaissance sociales et/ou professionnelles.

    • @reka : tout à fait !
      chef ne devrait pas être un statut, mais une fonction.

      D’ailleurs « manager » terme anglo-saxon assez moche à cause de sa connotation, me convient quand même mieux. Le manager doit être : animateur, priseur, coach, pilote, décideur.. C’est une fonction.. parmi d’autres..
      Dans une équipe, on se répartit des rôles, comme au foot.

      D’ailleurs tout cela a été creusé par Belbin https://fr.wikipedia.org/wiki/Meredith_Belbin
      La différence entre groupe et équipe, tout comme la définition des neufs rôles à tenir dans une équipe, ça parlera sans doute à beaucoup, par exemple qui ont travaillé dans de grands projets collectifs...

      Le paradoxe en France, un des pays qui a le plus spectaculairement rejeté monarchie et aristocratie en proclamant universalisme et égalité, c’est que dans la république napoléonienne puis dans le monde du travail aujourd’hui, elle fait perdurer un élitisme le plus hiérarchique et aristocratique qui soit.. Mince je me répète en fait :-)
      http://seenthis.net/messages/442686#message442725

    • @reka Cet aptonyme (personne portant bien son nom) n’était pas mon chef, il était difficilement chef de lui-même, mais plutôt un membre de l’équipe dont j’étais alors le chef, avant que la Très Grande Entreprise qui m’emploie se mette à la refonte du vocabulaire que tu décris plus haut, je suis devenu coordinateur opérationnel , ce qui, dans les faits, est nettement plus difficile à faire, au point que j’en viens à me demander sir je n’ai pas atteint mon niveau d’incompétence, c’est-à-dire que je ne parviens plus à cahcher mon profond désintérêt pour ce que je fais professionnellement (encore dix ans à tenir avant la quille), j’aurais peut-être dû essayer de faire quelque chose de ma vie professionelle, photographe par exemple, ça m’aurait bien plu, auteur aussi, mais il paraît que c’est plus dur et que les places sont rares.

    • @petit_ecran_de_fumee

      Le paradoxe en France, un des pays qui a le plus spectaculairement rejeté monarchie et aristocratie en proclamant universalisme et égalité

      Non non non ! Il faut arrêter avec ce mythe. La bourgeoisie a dès le départ récupéré la révolution pour prendre en main le destin de la France.
      – les femmes ont été exclues dès l’origine (où ça égalité, où ça universalisme ???)
      – Seuls les plus fortunés avaient le droit de voter via le suffrage censitaire (où ça égalité, où ça universalisme ???) !
      C’est-à-dire un système capitaliste hiérarchisé avec des classes sociales genrées. Pour moi c’est assez linéaire comme parcours jusqu’à aujourd’hui.

    • Et en France particulièrement il faut noter le poids de la féodalité dans l’inconscient collectif. Avoir coupé la tête du roi n’a pas fait disparaitre la figure supérieure du seigneur protecteur et respectable.

      C’est ainsi que les chefs politiques qui perdent les élections ... restent en poste (par exemple, mais cela peut éclairer pas mal d’autres situations)

  • Vu ce soir... ça vaut la peine !
    #film #cinéma
    #Durak
    #Juri_Bykow#Russie – 2014

    Avec Durak, Yuri Bykov nous dévoile tous les maux et toutes les tares dont souffre le monde politique russe. Cela part de la #corruption, en passant par l’#incompétence et la #prévarication, et ça peut aller jusqu’au crime pour dissimuler les premières. Et cette situation déteint sur l’ensemble de la société russe,
    montrée elle aussi en pleine déliquescence. Ainsi Dmitri doit défendre ses convictions de #justice jusqu’au sein de sa propre famille. Lorsqu’il arrive dans le locatif délabré, ses habitants l’accueillent avec une méfiance dont ils ne se départiront pas. Comment le pourraient-ils, puisqu’à chaque fois les visites d’officiels et de techniciens se sont soldées par de vagues promesses jamais tenues ?

    Durak tire aussi sa force d’une grande finesse dans l’installation, puis l’évolution des personnages montrés dans toute leur humanité, avec leurs côtés sombres, mais aussi avec leurs qualités quand ils en ont. Ainsi, à cette dénonciation politique, portée par une narration fluide et nerveuse, s’ajoute une étude de caractères passionnante, ajoutant à chaque fois de nouveaux détails au tableau brossé par Bykov. Pas de portraits au carré, mais une profondeur qui enrichit le drame de ses retournements, qui souligne aussi l’ampleur de la corruption et la gravité des maux auxquels sont confrontés les Russes. Yuri Bykov instille du suspens dans un drame cousu de fil blanc, surprenant son public malgré tout et maintenant une tension dramatique de bout en bout de son récit. Durak est une performance dramatique extraordinaire et stupéfiante avec des scènes d’anthologie. Brûlot politique, performances d’acteurs et d’actrices, mise en scène en staccato qui ne nous laisse pas une minute de répit. Tous les critiques le disent, on en sort éreinté, mais on aura jamais été aussi heureux de l’être.

    http://www.trigon-film.org/fr/movies/Durak
    cc @albertocampiphoto @wizo @simplicissimus
    Trailer :
    https://vimeo.com/113900635

  • War in Whose Interest?
    by CONN HALLINAN
    http://www.counterpunch.org/2014/09/19/war-in-whose-interest

    What is going on? Did some Greek open a box she shouldn’t have? Is the Obama administration—take your choice—incompetent? Trying to wind down two of America’s longest wars? Giving liberal cover to a neo-conservative strategy to re-institute a new cold war? Following an agenda?

    How about all of them?

    There certainly has been #incompetence. The 2009 surge into Afghanistan did nothing but kill a lot of people, and the Libya intervention substituted #Chaos Theory for diplomacy.

    It is also true that old wars are winding down. In 2008 there were 110,000 U.S. troops in Afghanistan and 182,000 in Iraq. By the end of 2014 there will be no U.S. troops in Afghanistan, and—at this time—only a handful in Iraq.

    Cover for the #neo-cons? The Obama administration did help engineer the coup in Ukraine, and Assistant Secretary of State #Victoria_Nuland —who oversaw the action and handpicked the interim coup president—was Dick Cheney’s principle foreign policy advisor.

    And the U.S. certainly has an #agenda, which may best be summed up by 19th century British Prime Minister and Foreign Secretary Henry Lord Palmerston—England’s hammer of empire, who oversaw the Opium Wars with China and the Crimean War with Russia: “We have no eternal allies and we have no eternal enemies. Our interests are eternal and perpetual, and these interests it is our duty to follow.”

    #intérêts

  • L’État livré aux financiers ? - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

    Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. Elle était ainsi présente, à l’occasion de la campagne présidentielle française de 2012, dans les programmes diffusés par trois candidats : Nicolas Dupont-Aignan [1], Marine Le Pen [2] et Jean-Luc Mélenchon [3]. À la faveur du relais de cette thématique par la blogosphère à tendance plus ou moins conspirationniste, cette loi s’est ainsi parfois vue rebaptisée par ses détracteurs « loi Pompidou », du nom du président de la République qui la promulgua ; ou encore « loi Pompidou-Rothschild », insinuant l’idée d’un complot ourdi par les banques d’affaires et rappelant opportunément l’expérience de banquier de Georges Pompidou, précisément au sein de la Banque Rothschild.

    #économie #finance #dette

    • C’est donc l’objet de la polémique, puisque la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France allait entériner la transformation du mode de financement de l’État proposée dès 1969 par le rapport MSW. L’article 25 supprimait en effet la possibilité pour le Trésor de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France. Autrement dit, la Banque de France ne pouvait plus financer directement le Trésor par un achat direct de bons du Trésor. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne pouvait pas financer le Trésor d’une autre manière. Cela ne signifiait pas non plus que la Banque ne pouvait participer indirectement au financement de l’État en réescomptant les bons du Trésor achetés par les banques commerciales, qui pour une large part étaient du reste publiques ! (..)
      Aux termes de la loi du 3 janvier 1973, le Trésor français ne pouvait donc plus se refinancer directement à court terme auprès de la Banque de France.
      (..)
      Ainsi, la nouvelle loi permettait de corriger les défauts et remédier à la complexité extrême du système précédent, sans pour autant n’apporter de grand changement à la capacité de financement de l’État par la Banque de France. Ni sans immédiatement modifier profondément, du reste, l’esprit du financement de la dette en France. Ainsi, la loi de 1973 était davantage le signe d’une rationalisation du système que d’un changement de paradigme.

      (...)

      Pourtant, alors qu’il avait la possibilité de demander la signature d’une nouvelle convention, le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy s’y est refusé. Au moment où celui-ci tentait, tant sur la scène nationale qu’internationale, de convaincre de ses capacités de gestion, le signal politique d’un débat nécessairement public devant le Parlement a sans douté été jugé néfaste. C’était en effet la seule condition d’une modification législative du plafond des avances : endosser politiquement la responsabilité d’un recours accru au financement monétaire.

      Cette période des années 1970-1980 est également, il est vrai, celle du développement du financement de l’État, et donc de la dette, par les marchés financiers. [12] Celui-ci avait des origines plus profondes que les modifications, on l’a vu mineures, apportées aux modalités de financement de l’État par la banque centrale. Dans le contexte d’une volonté politique, depuis le milieu des années 1970 et plus sûrement à partir de 1984, de maîtriser l’inflation qui excédait régulièrement les 10%, l’État et la Banque de France se fixaient chaque année, d’un commun accord, des objectifs chiffrés et contraignants d’inflation pour l’année suivante. Cette politique implicite de ciblage de l’inflation, ainsi que l’identification de la croissance monétaire comme source principale de l’inflation, signait le triomphe, en France, des idées monétaristes [13] inspirées par Milton Friedman. [14] Dans ce cadre, constatant que la création monétaire induite par le Trésor représentait une part importante de l’inflation française, l’État a été encouragé, non sans un certain enthousiasme de ses services , à se financer plus largement par le biais des marchés financiers, principalement via le marché obligataire dans un premier temps. Ce mouvement s’est très nettement accéléré à compter du second semestre 1979 et des répercussions du second choc pétrolier, qui accroissait les besoins de financement.

      où l’on voit que même si la loi « Pompidou » n’avait pas été signée, l’Etat aurait été inéluctablement ce zélé serviteur du pouvoir financier..

      #idéologie
      #monétarisme
      #masochisme ou #incompétence ou #servilité ou #corruption des pouvoirs publics ?

  • 500 tests ADN dans un lycée de La Rochelle pour identifier l’auteur d’un viol | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/500-tests-ADN-dans-un-lycee-de-La-Rochelle-pour-identifier-l-auteur-d-un-v

    Chantal Devaux, directrice de ce lycée de 1 300 élèves et coordinatrice du groupe scolaire qui en compte 3000, a expliqué que « le personnel et les parents d’élèves » avaient été « informés » de l’opération vendredi et qu’une « cellule de soutien psychologique » était « en place depuis vendredi matin » et qu’elle resterait « active le temps nécessaire ».

    On ne sait pas lequel des deux viols nécessitent une cellule de soutien psychologique, l’un comme l’autre se font sans consentement. Et les données ADN sont tellement précieuses pour la collecte de #données_personnelles qu’elles resteront ad-vitam dans le #FNAEG même si elles se sont avérées inutiles pour cette enquête !!

    #ADN #enfants #viols

  • Dunkerque : le terminal méthanier, symbole d’une Europe malade - Le blog de Yohann Duval
    http://duvalyohann.over-blog.fr/article-dunkerque-le-terminal-methanier-symbole-d-une-europe-m

    Emplois, contrats pour les entreprises locales : le terminal méthanier de Loon-Plage devait redonner de l’air à Dunkerque et à ses environs, après le coup dur porté par Total à la raffinerie des Flandres. Hélas, les règles absurdes que la France doit subir depuis trop longtemps sont venus enterrer les espoirs des entreprises dunkerquoises. Aujourd’hui, l’heure est à la mobilisation et aux actions coup de poing.

    Les salariés de SPIE et de Cegelec-Vinci ne décolèrent pas : les entreprises étrangères ne cessent d’obtenir les contrats relatifs à l’activité du terminal méthanier. Des Italiens ont obtenu les marchés du génie civil et s’apprêtent à obtenir celui de l’électricité. Du côté d’Europipe à Grande-Synthe, le constat est le même : alors qu’ils devaient récupérer une large partie des commandes, la quasi-totalité des tubes est finalement venue de Grèce.

    Les appels d’offre européens, pas assez ciblés sur la qualité, ont entraîné une course aux prix les plus bas. Le propriétaire du terminal méthanier, Dunkerque LNG (filiale d’EDF et de Total), n’a cherché qu’à optimiser les coûts, sans tenir compte de l’impact sur l’emploi local. Les entreprises ont donc toutes les raisons de s’estimer flouées, et les citoyens avec eux : rappelons qu’EDF est détenue à 85% par l’État...

    Moins d’une moitié de travailleurs Français sur le chantier

    Ce n’est hélas pas tout. Au-delà du manque à gagner pour nos entreprises, le terminal méthanier est également au centre d’une polémique qui touche de plus en plus la France : celle qui concerne les travailleurs détachés. Une directive européenne permet en effet à des travailleurs étrangers de venir en France travailler tout en payant les cotisations sociales du pays d’origine, la plupart du temps nettement moins élevées.

    Cadres Italiens et Espagnols, techniciens Roumains, soudeurs Portugais : difficile de rivaliser face à une concurrence aussi déloyale. Sur le site du terminal méthanier, il n’y aurait ainsi que 40% de Français sur les 1200 salariés, selon le maître d’œuvre de Dunkerque LNG. Un véritable scandale quand on prend en compte les difficultés que connaît notre pays depuis plusieurs années en matière d’emploi... d’autant que les salariés en question exercent leur métier dans des conditions bien souvent honteuses (au niveau du nombre d’heures travaillées, notamment).

    Cette situation inacceptable se reproduit partout en France : il y aurait à ce jour plus de 300 000 salariés sous-payés et exploités sur notre territoire. Les récentes négociations, qui devraient aboutir à un renforcement des contrôles, sont insuffisantes : ce ne sont pas simplement les abus à la règle qu’il faut combattre, mais la règle inique elle-même ! Nous ne pouvons pas accepter de voir notre modèle social se détériorer pour les seuls intérêts de quelques multinationales....

    #Dunkerque
    #terminal-méthanier
    #concurrence-déloyale des autres #États-membres-de-l'Union-Européenne

  • La Une de la semaine du 25 septembre 2013 | Cha...
    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008177160/la-une-de-la-semaine-du-25-septembre-2013-charlie-hebdo?hash=08fba8dc-faec-460

    « Qui n’en veut de la moumoute à son pépère ? Impeccable pour les soirées dansantes en maison de retraite, avec le grand orchestre bavarois de Rolling Angie !... »

    #satire #caricature #politique #François_Hollande #incompétence #tromperie #parodie #tartufferie #France #changement #Artpol #vangauguin #cartoons #dessin-de-presse #Charlie-Hebdo

  • Pas de « coup de rabot » sur les condamnations
    http://cqfd-journal.org/Pas-de-coup-de-rabot-sur-les

    Puis, le tribunal interroge directement Nadjib : « Vous êtes schizophrène, comment ça se passe ?

    – Je prends des médicaments et des injections au Vinatier 2, deux fois par mois.

    – Non une fois par semaine, madame, coupe sa mère, le lundi.

    – Sauf ce lundi, précise Nadjib.

    – Pourquoi ? demande la juge.

    – Euh…

    – Il n’a pas envie de sortir, je vous dis la vérité madame. Á la maison, il parle avec personne, il n’aime personne, ne supporte pas qu’on passe devant lui », se lamente sa mère.

    La juge note que le médecin du Vinatier trouve Nadjib « très désorganisé ».

    Tandis que Nadjib tente de glisser : « Me mettre en prison c’est pas une bonne idée, pour quelqu’un de malade c’est pas un endroit où aller. » La juge feint ne pas entendre sa remarque et lit quelques bribes de l’expertise psychiatrique : « Schizophrénie… altération du discernement mais pas abolition… symptôme stabilisé quand le suivi est régulier… » Et elle passe à l’interprétation : « Votre conscience est un peu altérée mais pour autant vous êtes responsable, tous les schizophrènes ne commettent pas d’infraction. Vous souvenez-vous avoir déjà été condamné ici, dans cette salle ?

    – Oui, pour quelque chose que j’ai pas fait.

    – Le tribunal vous a tout de même condamné à un mois de prison ferme », rétorque la juge.

    #France #répression

  • #CIA : l’ #Incompétence au sommet

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1522

    #Obama, #Benghazi ou bien les #mœurs du volage ? Qui a limogé le directeur de la CIA ?

    Vieux comme la nuit des temps, le rôle des #femmes dans l’ #espionnage a fait tomber en #2012 le #directeur de la CIA. Avoir une maîtresse, ou un gigolo en amant, ne convient pas dans la réalité à certaine fonction. L’incompatibilité, du poste de responsabilité se rapportant à la sécurité nationale avec des fréquentations secrètes, a été révélée par le #FBI !

  • FOUGUE – Un policier britannique tire au Taser sur un aveugle, ayant pris sa canne pour un sabre | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/10/17/un-policier-britannique-tire-au-taser-sur-un-aveugle-ayant-pris-sa-canne-pour-un-sabre/#xtor=RSS-32280322

    L’homme frappait son sabre au sol, il ne répondit pas à l’injonction du policier, lequel dégaina son Taser et appliqua une solide décharge électricique dans le dos du forcené potentiel : 50 000 volts.

    Des investigations plus poussées révélèrent que le sabre n’en était pas un. Il s’agissait d’une canne blanche. Peut-être un rayon de soleil avait-il aveuglé le policier, lui faisant prendre cet accessoire pour une lame miroitante. Son propriétaire était Colin Farmer, un grand-père aveugle de 61 ans. Il s’en allait paisiblement au pub et maintenant gisait à terre.

    #taser #police #incompétence

    L’article est légèrement rigolard parce que tout se termine relativement bien, mais le papy, cardiaque, aurait très bien pu y rester. Faut-il le répéter ? Le taser est une #arme, pas un jouet à mettre entre les grosses papattes malhabiles de certains policiers visiblement mal formés.

  • Sacrée Valérie, elle s’est foutue de nous ! L’ENA, l’école de l’esbroufe.

    les fondamentaux de l’économie française sont bons

    Ils sont tellement bons que ça devient pire que 29 !!
    http://www.liberation.fr/economie/01012386831-le-gouvernement-revoit-la-croissance-a-la-baisse-pour-2012

    T’imagines si les fondamentaux avaient été mauvais ? Et ça vient jouer les cadors à la télé alors qu’elle ne maîtrise rien, rien du tout.
    http://seenthis.net/messages/47047
    #incompétence #politique #rendre_des_comptes

  • Qui pilote la France ? Bon dieu, c’est surréaliste ! Le monde s’écroule, tous annoncent la récession, même les plus optimistes, mais c’est sans compter sur la notre. Admirative visiblement de la méthode Coué, sa boule de cristal lui annonce l’embellie !!

    nous pensons que la croissance peut revenir à tout moment parce que les fondamentaux de l’économie française sont bons, parce qu’il s’agit d’abord d’une question de confiance dans la stabilité de la zone euro

    sic !
    Il faudra se rappeler de cette phrase :

    Valérie Pécresse a répété que le gouvernement ne comptait pas lancer de troisième plan de redressement des finances publiques, car « ce n’est pas ce dont la France a besoin ».

    Pour celles et ceux qui ont du temps à perdre, le lien : http://www.boursier.com/actualites/economie/pecresse-veut-croire-a-un-rebond-de-la-croissance-12342.html
    #incompétence #voyance #hasard #ump