#misèredemisèredemisère

  • adore la page d’accueil automatiquement générée par Microsoft®, aujourd’hui : il s’agit de la photographie d’une grande aigrette avec pour légende « Quand le nom d’un oiseau contient le mot ’’grand’’, c’est souvent en raison de sa taille ou de son envergure ».

    Nooooon ? Sans blague ? Heureusement que vous êtes là pour nous apprendre des trucs, cher Internet ; on se demande comment nous nous débrouillerions sans vous.

    #MisèreDeMisèreDeMisère.

  • parcourt la bande FM au hasard et jure que c’est vrai : elle tombe coup sur coup sur Cookie Dingler qui lui chante « Ne la laisse pas tomber elle est si sénile, être une vioque couperosée tu sais c’est un peu débile » et Balavoine qui fait le malin en lui conseillant « De mourir malheureuse pour ne rien regretter ».

    Comment ne pas y détecter un message qui, pour sembler contradictoire, n’en demeure pas moins subliminal ? Malgré Internet et les « nouveaux médias » (sic) la bonne vieille radio a toujours plusieurs longueurs d’avance quand il s’agit de viser l’âââââââme tourmentée des auditrices à l’agonie.

    #MisèreDeMisèreDeMisère.

  • a du mal, vains dieux, elle a du mal... Elle est plongée dans un petit polar islandais mais en bonne franco-franchouillarde elle s’y perd entre les personnages aux prénoms remplis de signes diacritiques — les Óttar, les Ólöf, les Thórdís, les Páll ou les Jökull — et aux noms de famille se finissant tous en « -sson » ou en « -dóttir » (tiens, à propos, comment font-iels, les non-binaires, en Islande ?) : la vieille Garreau est obligée de prendre des notes durant sa lecture, sinon elle ne sait rapidement plus qui est qui.

    Mesdames et messieurs et autres les traducteurices, pourquoi lorsque vous traduisez un roman vous n’en profitez pas pour changer également les blases des personnages ? Des trucs normaux comme « Josette », « Raymonde », « Raoul » ou « Nicole » ça ferait grave viqueen et viking aussi, et ce serait tout de même plus simple à retenir !

    #MisèreDeMisèreDeMisère.

    • La « filiation » (fils de / fille de) : sous la forme « fils de ...., fils de ----, etc. » Dans ces filiations on utilise la forme ibn (اِبن [ibn], fils ou descendant [de]) en arabe classique, devenue ben (بن [bin]) en arabe dialectal2. Cette filiation peut remonter jusqu’à Adam d’après les traditionalistes.

      ben Abî Ibrâhîm Ishâq ben Yûsuf ben ʿAbd al-Mû’min (بن أبي إبراهيم اسحاق بن يوسف بن عبد المؤمن) : Fils d’Abû Ibrâhîm Ishâq, (petit-)fils de Yûsuf, (arrière petit-)fils d’ ʿAbd al-Mû’min
      Au féminin, on utilise bint (بنت, fille [de]) à la place de ben :

      Faḥda bint ʿĀṣṣī ben Kalīb ben Chouraym ach-chammarīy, en arabe الأميرة فهدة بنت العاصي بن كليب بن شريم الشمّري : Fahda fille de Assi fils de Kalib fils de Chouraym
      Dans certains cas le nom peut comporter une filiation sous forme de nom+ suffixe i :

      Idrissi
      Bouzidi
      Alaoui
      À noter qu’on cite toujours le père et non la mère, pour les fils comme pour les filles – à l’exception d’ ʿĪsā ibn Maryam (عيسى بن مريم, « Jésus fils de Marie »).