• #Hong_Kong : la #loi controversée sur la #sécurité_nationale a été adoptée, selon des médias locaux

    Le parlement chinois a adopté mardi la loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, ont annoncé des médias du territoire semi-autonome, faisant craindre une #répression de toute #opposition_politique dans l’ex-colonie britannique.

    Le parlement national à Pékin a voté ce texte à l’unanimité, ont affirmé mardi matin Now TV, RTHK et le South China Morning Post.

    Cette loi, qui entend réprimer le « #séparatisme », le « #terrorisme », la « #subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères », vise à ramener la #stabilité dans l’ex-colonie britannique secouée l’an passé par des #manifestations monstres contre le pouvoir central.

    Les opposants redoutent qu’elle serve à museler toute dissidence et à enterrer la semi-autonomie et les libertés dont jouissent les habitants de Hong Kong.

    Ce texte, élaboré en seulement six semaines et dont le contenu n’est pas connu des près de 7,5 millions de Hongkongais, contourne le conseil législatif local.

    Lors de sa conférence de presse hebdomadaire du mardi matin, la cheffe de l’exécutif local, Carrie Lam, a refusé de dire si ce texte a été effectivement adopté.

    « Je pense qu’en ce moment, il ne me revient pas de commenter les questions relatives à la loi sur la sécurité nationale », a déclaré Mme Lam.

    Pour l’opposition pro-démocratie de Hong Kong et pour plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis, le G7 ou encore l’Union européenne (UE), cette loi est au contraire une attaque contre l’#autonomie et les #libertés du territoire.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/hong-kong-la-loi-controversee-sur-la-securite-nationale-ete-a

  • Mort de George Floyd : Donald Trump cible la mouvance « antifa », qu’il veut classer comme « organisation terroriste »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/06/01/mort-de-george-floyd-trump-cible-la-mouvance-antifa-qu-il-veut-classer-comme

    Déjà, la mouvance antifa (pour « antifasciste ») est, de fait, une mouvance, et pas une organisation établie. « Antifa » est devenu aux Etats-Unis un terme fourre-tout qui rassemble les marges de la gauche radicale, qu’elles soient organisées avec pignon sur rue – notamment contre la résurgence, réelle, des mouvements néonazis et d’ultradroite – ou pas. Un militant de longue date, qui a souhaité rester anonyme, parle d’un « stéréotype ».

    Quand une pensée politique est si répandue, on peut toujours essayer de l’interdire !

    #répression #anarchisme

    • La déclaration présidentielle ne peut avoir aucune conséquence légale : la catégorie n’existe pas pour les groupes américains. Mais le ministre de la justice a assuré que les antifascistes faisaient l’objet d’une attention particulière du FBI.

      Les « antifas », voilà l’ennemi désigné. Alors que les manifestations pacifiques, mais aussi les émeutes, se multiplient dans les villes américaines, Donald Trump a confirmé, dimanche 31 mai, qu’il considérait la mouvance comme responsable.
      « Les Etats-Unis vont inscrire ANTIFA dans la catégorie des organisations terroristes », a tweeté le président, qui a appelé un peu plus tard les maires et les gouverneurs démocrates à « s’endurcir » : « Ces gens [les manifestants ou les émeutiers, pas évident à déterminer dans le contexte] sont ANARCHISTES. »

      [...]

      La déclaration de Donald Trump, dimanche, se heurte donc à une réalité plus complexe. Elle n’a de plus aucune valeur pratique et juridique.
      [...]

      Donald Trump avait déjà, en juillet 2019, agité la menace de classement en groupe terroriste (sur Twitter également), comparant « ANTIFA » au gang ultraviolent américano-salvadorien MS-13. Il rebondissait sur une résolution (symbolique) défendue par deux sénateurs républicains, Ted Cruz (Texas) et Bill Cassidy (Louisiane) qui souhaitaient que les antifas soient désignés comme une « organisation de terrorisme intérieur », citant l’agression d’un journaliste conservateur, le blocage d’un bureau de la police de l’immigration (ICE) et la révélation de l’identité d’agents du service.

      Un acte politique, sans implication juridique

      Autre obstacle à la volonté présidentielle, la « catégorie des organisations terroristes » n’existe pas pour le terrorisme intérieur aux Etats-Unis. La loi fédérale définit bien ce dernier, mais la législation ne prévoit aucune incrimination spécifique ou liste de groupes susceptibles d’être sanctionnés. Le financement ou le soutien sont susceptibles de poursuites uniquement si l’organisation est étrangère.

      De même, une enquête sur un groupe « terroriste » local ne peut être déclenchée que s’il est soupçonné d’un crime – violences, meurtres – alors que toute activité étrangère peut provoquer des investigations sur le terrorisme international.

      Et si un terroriste sans lien avec l’étranger commet une tuerie de masse, il sera, simplement, si l’on peut dire, poursuivi pour assassinats – et éventuellement « crime de haine ». La décision de qualifier un acte de « terrorisme intérieur » est donc purement politique, sans implication juridique.

      « La décision de Trump de poster ce tweet est calculée, il s’agit de rallier sa base », poursuit ce très bon connaisseur de la mouvance, qui s’inquiète, dans un climat déjà tendu, que ce ciblage constitue un « signal pour l’extrême droite, en les encourageant à croire qu’ils peuvent mener leurs propres attaques de justiciers contre les manifestants en toute impunité ». Des incidents ont déjà été répertoriés ce week-end.
      Le ministre de la justice, William Barr, a louvoyé entre cette réalité et les déclarations présidentielles, dimanche, en assurant que « la violence organisée et menée par Antifa et d’autres groupes similaires en relation avec les émeutes est du terrorisme intérieur et sera traitée comme tel ». M. Barr a également expliqué que « pour identifier les organisateurs (…) la police fédérale utilise son réseau de 56 tasks forces antiterroristes régionales du FBI ». En somme, elle fait avec ce qui existe déjà.

      Le sacro-saint premier amendement de la Constitution

      Car le FBI – qui est à la fois un service de renseignement et un service de police judiciaire – n’a jamais cessé, depuis les années 1950, de surveiller, d’enquêter et parfois de déstabiliser les mouvements militants de gauche ou de défense des droits civiques, qu’ils soient radicaux ou pas. Le bureau de l’inspecteur général, l’autorité de contrôle du gouvernement fédéral, s’en est encore ému en 2010 au terme de quatre ans d’enquête.

      Il y a un peu plus d’un an, l’organisation non gouvernementale Property of the People a ainsi obtenu le dossier d’une enquête sur le groupe antifasciste By Any Means Necessary (BAMN), étiqueté « DT [terrorisme intérieur] – extrémisme anarchiste », après une contre-manifestation de BAMN lors d’un rassemblement de nazis et de membres du Ku Klux Klan (KKK) à Sacramento, en Californie.

      Les militants étaient accusés « d’avoir assisté à un rassemblement du Ku Klux Klan et agressé un militant nazi ». Les investigations n’avaient pas abouti, notamment parce que les activités de BAMN sont protégées au titre du premier amendement à la Constitution américaine sur la liberté religieuse, d’expression et de rassemblement. Tout comme, en face, celles du KKK et des nazis.

      C’est la limite la plus forte, constitutionnelle, et au cœur de l’identité américaine, qui bloque aux Etats-Unis toute législation sur la question du terrorisme intérieur ou même des groupes professant des idéologies de haine : le sacro-saint premier amendement. Considérer systématiquement la mouvance « antifa » comme un groupe terroriste en serait une violation, et le FBI s’y est toujours refusé. Est-ce à dire que la déclaration de Donald Trump restera sans effets concrets du côté des forces de l’ordre ? Le militant interrogé, qui en a vu d’autres, est certain que « cela sera utilisé comme une justification pour viser des organisations spécifiques, comme la “peur rouge” par le passé. »

      Laurent Borredon

      #anti-terrorisme

  • Inside the Sisterhood Springing Jihadis From Jail - Daily Beast
    “Do you know any way to get me transferred to Camp al Hol?” asks an ISIS prisoner in a neighboring camp texting from one of the illicit phones passed around among the detainees. If the guards from the Syrian Democratic Forces (SDF) catch her with it there will be hell to pay, but all she’s thinking about is how she can get out.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Syrie#Terrorisme#DAESH#Politique_internationale#Tension_régionale#migrant

    https://www.thedailybeast.com/inside-the-sisterhood-springing-jihadis-from-jail?ref=scroll

    Like COVID-19 death rates and social-distancing arrests, a new wave of protests—and their police response—are highlighting racial disparities in the coronavirus era. Tuesday’s initial demonstrations in Minneapolis, which protested the death of Floyd, likewise saw officers in riot gear crack down on demonstrators, striking at least one protester in the head with a rubber bullet and bloodying a reporter. Meanwhile, right-wing “reopen” protests in Minnesota and elsewhere have generally proceeded without police violence, even as mostly white demonstrators—some with extremist ties—occupied government buildings with semi-automatic rifles.

  • ISIS exploits Iraq’s coronavirus lockdown to step up attacks - The Washington Post

    Islamic State militants in Iraq are exploiting the coronavirus lockdown to intensify their attacks, striking more frequently and at times with more sophistication than in recent years.

    In the northern city of Kirkuk, a suicide bomber walked calmly toward an intelligence headquarters last week before detonating his load in a fireball. Days later, ISIS militants carried out a nighttime ambush on a government-affiliated militia checkpoint north of Baghdad. More attacks near Baghdad and in Kirkuk followed.

    #Covid-19#Moyen-Orient#Iraq#Terrorisme#DAESH#Politique_internationale#Tension_régionale#migrant

    https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/isis-exploits-iraqs-coronavirus-lockdowns-to-step-up-attacks/2020/05/07/1513edee-8f98-11ea-9322-a29e75effc93_story.html

  • Like after #9/11, governments could use coronavirus to permanently roll back our civil liberties

    The ’emergency’ laws brought in after terrorism in 2001 reshaped the world — and there’s evidence that it could happen again.

    With over a million confirmed cases and a death toll quickly approaching 100,000, Covid-19 is the worst pandemic in modern history by many orders of magnitude. That governments were unprepared to deal with a global pandemic is at this point obvious. What is worse is that the establishment of effective testing and containment policies at the onset of the outbreak could have mitigated the spread of the virus. Because those in charge failed to bring in any of these strategies, we are now seeing a worrying trend: policies that trample on human rights and civil liberties with no clear benefit to our health or safety.

    Broad and undefined emergency powers are already being invoked — in both democracies and dictatorships. Hungary’s Prime Minister Viktor Orban was granted sweeping new powers to combat the pandemic that are unlimited in scope and effectively turn Hungary’s democracy into a dictatorship. China, Thailand, Egypt, Iran and other countries continue to arrest or expel anyone who criticizes those states’ response to coronavirus.

    The US Department of Justice is considering charging anyone who intentionally spreads the virus under federal terrorism laws for spreading a “biological agent”. Israel is tapping into previously undisclosed smartphone data, gathered for counterterrorism efforts, to combat the pandemic. States in Europe, anticipating that measures against Covid-19 will violate their obligations under pan-European human rights treaties, are filing official notices of derogation.

    A chilling example of the effects of emergency powers on privacy rights and civil liberties happened during the aftermath of the September 11, 2001 attacks and the resulting “war on terror”, in which successive US presidents pushed the limits of executive power. As part of an effort to protect Americans from security threats abroad, US government officials justified the use of torture in interrogation, broad state surveillance tactics and unconstitutional military strikes, without the oversight of Congress. While the more controversial parts of those programs were eventually dismantled, some remain in place, with no clear end date or target.

    Those measures — passed under the guise of emergency — reshaped the world, with lasting impacts on how we communicate and the privacy we expect, as well as curbs on the freedoms of certain groups of people. The post-September 11 response has had far-reaching consequences for our politics by emboldening a cohort of populist leaders across the globe, who ride to election victories by playing to nationalist and xenophobic sentiments and warning their populations of the perils brought by outsiders. Covid-19 provides yet another emergency situation in which a climate of fear can lead to suspension of freedoms with little scrutiny — but this time we should heed the lessons of the past.

    First, any restriction on rights should have a clear sunset clause, providing that the restriction is only a temporary measure to combat the virus, and not indefinite. For example, the move to grant Hungary’s Viktor Orban sweeping powers has no end date — thus raising concerns about the purpose of such measures when Hungary is currently less affected than other regions of the world and in light of Orban’s general penchant for authoritarianism.

    Second, measures to combat the virus should be proportional to the aim and narrowly tailored to reach that outcome. In the case of the US Department of Justice debate as to whether federal terrorism laws can be applied to those who intentionally spread the virus, while that could act as a potent tool for charging those who actually seek to weaponize the virus as a biological agent, there is the potential for misapplication to lower-level offenders who cough in the wrong direction or bluff about their coronavirus-positive status. The application of laws should be carefully defined so that prosecutors do not extend the boundaries of these charges in a way that over-criminalizes.

    Third, countries should stop arresting and silencing whistleblowers and critics of a government’s Covid-19 response. Not only does this infringe on freedom of expression and the public’s right to know what their governments are doing to combat the virus, it is also unhelpful from a public health perspective. Prisons, jails and places of detention around the world are already overcrowded, unsanitary and at risk of being “superspreaders” of the virus — there is no need to add to an at-risk carceral population, particularly for non-violent offenses.

    Fourth, the collectors of big data should be more open and transparent with users whose data is being collected. Proposals about sharing a person’s coronavirus status with those around them with the aid of smartphone data should bring into clear focus, for everyone, just what privacy issues are at stake with big tech’s data collection practices.

    And finally, a plan of action should be put in place for how to move to an online voting system for the US elections in November 2020, and in other critical election spots around the world. Bolivia already had to delay its elections, which were key to repairing its democracy in a transitional period following former President Evo Morales’s departure, due to a mandatory quarantine to slow the spread of Covid-19. Other countries, including the US, should take note and not find themselves flat-footed on election day.

    A lack of preparedness is what led to the current scale of this global crisis — our rights and democracies should not suffer as a result.

    https://www.independent.co.uk/voices/911-coronavirus-death-toll-us-trump-government-civil-liberties-a94586

    #le_monde_d'après #stratégie_du_choc #11_septembre #coronavirus #covid-19 #pandémie #liberté #droits_humains #urgence #autoritarisme #terrorisme #privacy #temporaire #Hongrie #proportionnalité #liberté_d'expression #surveillance #big-data #données

    ping @etraces

  • Islamic State prison riot underscores fragile security in northeast Syria - Al Monitor
    #Covid-19#Moyen-Orient#Syrie#Terrorisme#DAESH#Politique_internationale#Tension_régionale#migrant

    As battle-hardened Islamic State prisoners grow increasingly restless in northeast Syria’s detention centers, Kurdish authorities are warning of their potential to exploit gaps in security while the international community’s attention is focused elsewhere

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/05/islamic-state-
    syria-prison-riot-security-kurdish-hasakeh.html
    https://9c998969b63acdb676d1-37595348221e1b716e1a6cfee3ed7891.ssl.cf1.rackcdn.com/almpics/2020/05/RTS31R4N.JPG/RTS31R4N-870.JPG

  • L’extrême droite tue encore


    En Allemagne, mais aussi ailleurs en Europe, les crimes racistes font leur retour. Les auteurs de ces actes se sentent encouragés par les nouvelles droites, qui diffusent de façon décomplexée leurs théories sur une « race blanche » prétendument menacée. Enquête sur un phénomène particulièrement inquiétant.

    Le 2 juin dernier, à Kassel, Walter Lübcke a été abattu à bout portant. Ce meurtre d’un membre de la CDU ouvertement pro-migrants, a ébranlé toute la société allemande. Car pour la première fois depuis la chute du régime nazi, un homme politique était assassiné par l’extrême droite. Comme l’a révélé l’enquête, le suspect principal, Stephan E., et son complice présumé, Markus H., appartenaient à la même mouvance. Ce meurtre n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans le collimateur des droites extrêmes, on trouve les migrants, les juifs, les musulmans, les membres de la gauche, les journalistes…

    https://www.youtube.com/watch?v=najaYvIJs5k


    #Walter_Lübcke #Kassel #Allemagne #assassinat #KAGIDA #anti-réfugiés #islamophobie #Lohfelden #valeurs #néo-nazis #extrême_droite #film #documentaire #film_documentaire #haine #cible #Erika_Steinbach #menaces_de_mort #Pegida #criminel_isolé #violence #idéologie #meurtre #NSU #Halit_Yozgat #glorification #anti-sémitisme #antisémitisme #grand_remplacement #Halle #France #Bayonne #Pierre_Serne #Henriette_Reker #Jo_Cox #acte_isolé #loup_solitaire #National_action #AFD #pogrom #incendies #feu #racisme #xénophobie #Combat_18 #terrorisme_de_droite #Blood_and_honor #radicalisation #haine_raciale #Hanau

  • Barbagia Rossa
    https://barbagiarossa.wordpress.com/barbagia-rossa

    Di Massimiliano Musina

    Tutti i testi sono di proprietà dell’autore e protetti da una licenza Creative Commons “Attribuzione-Non commerciale-Non opere derivate 2.5 Italia“.
    INDICE

    01) Introduzione
    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa
    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna
    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola
    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?
    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”
    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”
    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari
    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari
    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda
    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame
    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    01) Introduzione

    Barbagia Rossa era un’organizzazione militante di estrema sinistra che ha operato tra il 1978 e il 1982 in Sardegna.
    Si proponeva di diventare il punto di riferimento politico e militare per tutto il proletariato sardo.
    Un elemento importante della sua azione è stato quello di contrastare la forte militarizzazione dell’isola che in quegli anni vede aumentare il numero di basi militari, probabilmente anche a causa dei sempre più numerosi agguati e sequestri di persona.
    L’organizzazione instaurò anche un forte legame con le Brigate Rosse fungendo a volte da appoggio per alcune operazioni svolte dalle BR nell’isola.

    I suoi dirigenti erano Pietro Coccone, Antonio Contena, Caterina Spano, Davide Saverio Fadda.

    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa

    La sigla Barbagia Rossa fa la sua prima apparizione il 30 dicembre del 1977, quando viene dato fuoco alla porta laterale del tribunale di Nuoro con un ordigno incendiario a innesco chimico.
    Nella rivendicazione, un volantino trovato su una cabina telefonica, i “GABR” (Gruppi Armati Barbagia Rossa) affermano di voler colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso.

    Ma in quegli anni la cronaca cittadina ha a che fare con varie sigle e gruppi più o meno fantasiosi che rivendicano puntualmente ogni azione militante.

    GABR acquista una certa credibilità solo dopo il secondo attentato.
    Sabato 25 marzo 1978 viene dato fuoco a un cellulare adibito al trasporto detenuti.
    Anche in questo caso si fa uso di particolari sostanze presupponendo delle buone e preoccupanti conoscenze in ambito chimico.
    Questa volta la rivendicazione arriva telefonicamente lunedì 27 marzo e Barbagia Rossa, sottolineando l’intenzione di colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso, chiede anche la liberazione di tutti i detenuti di “Badu ‘e carros”, il supercarcere di Nuoro.

    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna

    Dopo alcuni mesi di apparente inattività, un nuovo attentato richiama l’attenzione delle forze politiche dell’isola.
    Giovedì 2 novembre 1978, verso mezzanotte, viene assalita la stazione radar di Siamanna, in provincia di Oristano.
    La stazione, un groviglio di antenne e cavi nella pianura oristanese, è sorvegliata da quattro militari di leva (Giovanni Melis di Senorbì, Antonio Cabras di Sant’Antioco, Luigi Madeddu di Iglesias, Sebastiano Bassallu di Santulussurgiu). Uno di loro, durante la ronda notturna, viene assalito da tre malviventi a volto coperto e lo obbligano a portarli all’interno della stazione.
    I quattro militari vengono immobilizzati.

    Gli aggressori non causano nessun danno alla strumentazione, limitandosi a prelevare i quattro fucili Garand dei soldati, 150 proiettili e alcune bombe a mano.
    Prima di andare via si rivolgono ai giovani di leva dicendo “Scusateci, non ce l’abbiamo con voi ma con lo Stato. Siamo del gruppo di Barbagia Rossa”.

    Il fatto che non sia stato fatto nessun danno alla strumentazione militare evidenzia che l’aggressione ebbe come unico fine quello di prelevare le armi.
    Inoltre un dato interessante è che i fucili Garand (di fabbricazione americana) hanno un peso di circa 8 kg e una lunghezza di oltre un metro; essendo poco maneggevoli sono poco quotati nel mercato clandestino. Però sono armi di altissima precisione e lunga portata (hanno un tiro utile di circa 1200 metri) per questo si può ipotizzare un uso in campo terroristico.

    02 – La stazione radar assaltata a Siamanna (Oristano)

    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola

    Dal gennaio del 1979 Barbagia Rossa porta avanti una “Campagna contro la militarizzazione del territorio” compiendo numerosi attentati a Nuoro e dintorni (Lula e Orani).

    Nei documenti di rivendicazione l’organizzazione si presenta così:
    “Barbagia Rossa, in quanto avanguardia politico-militare espressa nel territorio, si fa carico del progetto strategico della lotta armata per il comunismo:
    – cercando di superare la fase spontanea ed episodica degli attacchi;
    – mirando alla creazione di una organizzazione che sia in grado di intervenire ed operare all’interno di qualsiasi contraddizione, in ogni situazione reale del territorio;
    – proponendosi di diventare punto di riferimento politico-militare per tutto il proletariato sardo”.

    Un altro fatto interessante accade il 28 gennaio ’79.
    A Torino viene effettuata un’operazione anti terroristica per sgominare una cellula delle brigate rosse.
    Vengono scovati due covi con armi e denaro e arrestati Maria Rosaria Biondi, Nicola Valentino e Ingeborg Keiznac.
    Inoltre vengono arrestate tre persone sarde, precisamente di Orani (paese a pochi chilometri da Nuoro): le sorelle Carmela e Claudia Cadeddu e Andrea Boi.
    I “tre sardi” sono tutti emigrati che lavorano da tempo fuori dall’isola.
    Tutta la comunità di Orani non crede a un legame dei compaesani con i brigatisti, si pensa invece a un inspiegabile errore giudiziario.

    03 – I tre sardi arrestati nel corso delle indagini sui covi delle Brigate Rosse scoperti a Torino

    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?

    Il 14 dicembre viene trovato un piccolo arsenale in una campagna di Illorai, vicino al ponte “Iscra” sul fiume Tirso.
    Tra le armi, coperte da fitta vegetazione e cespugli, è presente anche un fucile automatico che era stato rubato il 23 settembre ad un cacciatore nuorese, Giovanni Loria, a cui i malviventi dissero di appartenere al movimento “Barbagia Rossa”.

    Ma si tratta solo di un piccolo avvenimento; il dicembre del ’79 è teatro di più importanti e ingarbugliate vicende.
    Le forze dell’ordine cercano di trovare un filo conduttore tra le varie azioni malavitose del banditismo sardo e i sempre più numerosi attentati a sfondo politico.

    Sono in corso i sequestri di Fabrizio De Andrè e sua moglie Dori Ghezzi (catturati il 27 agosto ’79 per poi essere liberati dopo circa quattro mesi, il 20 dicembre lei e il 22 dicembre lui) nonché il più discreto, e quindi più preoccupante, rapimento Schild.
    Per polizia e carabinieri un filo conduttore esiste e sarebbe di sfondo politico, da ricercare nelle azioni militanti dei gruppi di estrema sinistra che si sono inseriti prepotentemente nelle scene sarde.

    Il 18 dicembre ’79 a Sassari viene bloccata un auto con quattro giovani (Angelo Pascolini, Luciano Burrai, Carlo Manunta, Antonio Solinas).
    L’auto, che si trova in via Luna e Sole, zona periferica della città abitata da molte persone facoltose, aveva dato nell’occhio e giungono alcune volanti della polizia per un controllo.
    All’alt delle forze dell’ordine uno dei quattro risponde tentando di lanciare una bomba a mano, ma viene bloccato da uno degli agenti.
    Successivamente partono gli arresti per i quattro giovani.

    Durante la perquisizione si scopre che l’auto era equipaggiata con molte armi e libri di natura politica. Viene trovata una cartolina di un brigatista rinchiuso nel carcere dell’Asinara e scoperto un covo. Si trovano anche le prove di un tentativo di sequestro ai danni di un politico isolano.
    I quattro vengono accusati di associazione a fini eversivi, tentato omicidio plurimo, porto e detenzione abusiva di armi (un mitra, sei pistole, circa tremila cartucce) e tentato sequestro di persona.

    04 – Angelo Pascolini, Luciano Burrai e in basso Carlo Manunta e Antonio Solinas. I quattro giovani catturati nell’auto-arsenale alla periferia di Sassari

    05 – Angelo Pascolini, il giovane romano arrestato sull’auto trasformata in arsenale, esce dalla questura di Sassari

    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”

    Ma l’avvenimento che segna maggiormente la cronaca di questo intenso dicembre del ’79, è il sanguinoso conflitto a fuoco di “Sa Janna Bassa” a Orune.

    Il 17 dicembre il capitano dei carabinieri Enrico Barisone esce con due carabinieri al seguito per il solito giro di perlustrazione notturna.
    Quando si trovano nei pressi dell’ovile di Carmelino Coccone, vicino Orune, sono attirati da insoliti movimenti e intimano l’alt a delle persone che si trovano fuori dall’ovile, ma questi rispondono aprendo il fuoco e ferendo il capitano.
    Nasce un sanguinoso conflitto a fuoco in cui restano uccisi due pastori: Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti.

    Nel frattempo arrivano i rinforzi; alcuni malviventi scappano mentre otto vengono arrestati: Carmelino Coccone, Sebastiano e Pietro Masala, Pietro Malune, Antonio Contena, Mario Calia, Mauro Mereu e Melchiorre Deiana.
    I carabinieri sostengono di aver interrotto una specie di “summit” del banditismo isolano, una “cena di lavoro” in cui si sarebbero prese importanti decisioni.
    Si ipotizza anche di aver smantellato l’intera banda legata ai sequestri De Andrè/Ghezzi o Schild.

    Un importante fatto che caratterizza i fatti di “Sa Janna Bassa” è che in due giacche rinvenute nell’ovile teatro della sparatoria, sono stati trovati dei volantini appartenenti alle Brigate Rosse; in particolare nelle giacche di Giovanni Maria Bitti, morto durante la sparatoria, e di Pietro Coccone (nipote di Carmelino Coccone), dirigente di Barbagia Rossa riuscito a scappare durante l’agguato dei carabinieri.

    Tutti questi elementi mettono alla luce eventuali risvolti politici e collegamenti tra banditismo sardo e organizzazioni eversive.

    06 – L’ovile di Coccone teatro della sanguinosa sparatoria

    07 – I corpi dei banditi vengono trasportati a Nuoro; sullo sfondo l’ovile teatro del conflitto

    08 – Giudici, inquirenti e imputati osservano il soffitto dell’ovile

    09 – Una parte delle armi trovate addosso ai fuorilegge uccisi e nella zona dove si è svolto il conflitto a fuoco

    10 – I due banditi uccisi, Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti

    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”

    Il 2 febbraio si tiene l’udienza per il processo sui fatti di “Sa Janna Bassa”.
    I giudici della Corte d’Assise rimangono in camera di consiglio tre ore esatte, dalle 9:45 alle 12:45.
    In un’aula gremita di parenti, conoscenti e curiosi, vengono condannati Carmelino Coccone (15 anni), Pietro Malune, Mauro Mereu, Pietro e Sebastiano Masala (11 anni), il giovanissimo Melchiorre Deiana (4 anni).
    Tutti e sei sono ritenuti responsabili di concorso nel tentato omicidio del capitano Barisone, di porto e detenzione di armi comuni e da guerra, di favoreggiamento e resistenza aggravata.

    Per i giudici quella nell’ovile di Carmelino Coccone era una vera è propria banda riunita in una “cena di lavoro”, mentre Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti (uccisi) facevano la guardia all’esterno insieme ad un’altra persona che è riuscita a scappare.
    Antonio Contena e Pietro Coccone (quest’ultimo latitante), entrambi dirigenti di Barbagia Rossa, devono invece rispondere di associazione a delinquere davanti al tribunale nuorese.

    11 – Carmelo Coccone, Mauro Mereu, Melchiorre Deiana, Sebastiano e Pietro Masala e Pietro Malune in Corte d’Assise

    12 – Il capitano dei carabinieri Enrico Barisone durante il sopralluogo eseguito dalla Corte d’Assise d’appello di Cagliari a Sa Janna Bassa (Orune)

    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari

    Collegamenti tra Barbagia Rossa e le Brigate Rosse trovano un’ulteriore conferma il 15 febbraio 1980.

    Sono le 16:00, alla stazione ferroviaria di Cagliari due agenti della polizia, il brigadiere Fausto Goddi e la guardia Stefano Peralta, si avvicinano a un gruppo di cinque giovani chiedendo loro i documenti per un controllo; gli agenti contattano la centrale.
    A Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, entrambi nuoresi, viene chiesto di seguirli in questura per degli accertamenti.
    Gli altri tre vengono lasciati liberi.
    Due di loro, sedicenti Camillo Nuti ed Emilia Libera, si spostano verso la sala d’attesa della stazione (sono incensurati), l’altro, Mario Francesco Mattu, si allontana in altra direzione (su di lui sussistono dei precedenti, ma non gravi in quell’occasione).

    Mentre il brigadiere e i due fermati si dirigono in auto verso la questura, viene dato ordine di tornare indietro e catturare anche gli altri.
    Vengono rintracciati vicino ai binari solo due dei tre, l’uomo e la donna.
    Questi seguono gli agenti fino all’uscita della stazione.
    A quel punto l’uomo abbraccia la sua compagna, tira fuori una pistola e inizia a sparare all’impazzata per coprirsi la fuga.
    Nasce una vera e propria sparatoria al centro di Cagliari, le pallottole ad altezza d’uomo colpiscono alcune auto posteggiate, ma per fortuna nessun passante.
    La donna in fuga viene ferita alla fronte, un poliziotto al piede.

    Nelle ore successive la città è assediata da oltre quattrocento uomini delle forze dell’ordine, ma dei due fuggitivi nessuna traccia.
    Inizialmente si pensa che la donna colpita sia Marzia Lelli, nota brigatista; dell’uomo invece non sono disponibili informazioni.

    Più tardi si scopre che Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, fermati prima del conflitto, appartengono al gruppo di Barbagia Rossa e vengono arrestati per detenzione abusiva di arma da guerra e partecipazione ad azione sovversiva.
    Ai due si aggiunge il quinto elemento che si era allontanato dalla stazione, Mario Francesco Mattu di Bolotana.
    Anche lui appartenente a Barbagia Rossa, viene arrestato durante la notte tra il 15 e il 16 febbraio ’80 a casa della sua ragazza a Cagliari dove viene trovata anche una pistola “Luger” calibro 9.
    Vengono catturati anche cinque giovani che al momento dell’arresto di Mattu si trovano nella stessa casa (dopo alcuni mesi di carcere preventivo, verranno rilasciati perché effettivamente non esiste nessun tipo di legame diretto o indiretto con gli arrestati).

    Nei giorni seguenti continuano in maniera serrata le ricerche dei due fuggiaschi.
    Pinna e Cazzaniga si dichiarano “prigionieri politici”, Mattu viene interrogato.
    Inizialmente si pensa che i cinque della stazione stessero organizzando un attentato ai danni del capitano Enrico Barisone, ma dopo i primi accertamenti anche questa ipotesi viene scartata.

    A cinque giorni dalla sparatoria, in tutta la città si vive uno stato d’assedio.
    I grandi porti e aeroporti dell’isola vengono controllati sistematicamente per evitare eventuali spostamenti dei due banditi, ma per la polizia è certo che stiano contando su un appoggio a Cagliari.

    Intanto proseguono le indagini.
    Inizialmente si è creduto che la donna in fuga fosse Marzia Lelli, nota brigatista, ma indiscrezioni indicherebbero che si trova in Brasile.

    La polizia prende quindi un’altra strada partendo dai documenti forniti al controllo del brigadiere Goddi alla stazione.
    La carta d’identità della donna era a nome di una certa Emilia Libera, infermiera romana che la Criminalpol non riesce a rintracciare nella Capitale.
    La polizia ora sostiene che il suo documento è autentico, quindi da adesso è Emilia Libera la ricercata.
    Si tratta di un’indiziata sopra ogni sospetto poiché, oltre ad aver partecipato a un collettivo al Policlinico di Roma, Libera non è una militante conosciuta.
    I documenti forniti dall’uomo erano invece fasulli, a nome di Camillo Nuti, ingegnere romano che dopo vari interrogatori non ha avuto difficoltà a provare che non si è mai mosso dalla capitale.

    Un’ipotesi accreditata sulla visita in Sardegna di Emilia Libera e del “fasullo” Camillo Nuti (partiti da Roma a Cagliari con un aereo giovedì 14 febbraio ’80) è quella per cui fossero stati incaricati dalla direzione delle Brigate Rosse di valutare e rendersi conto dell’efficienza e del grado di preparazione alla guerriglia dei membri di Barbagia Rossa.
    Si crede in effetti che l’organizzazione sarda stia consolidando le proprie posizioni.
    Stando alle indiscrezioni, alcuni esponenti dell’organizzazione sarda (secondo la Digos una quindicina) avrebbero preso contatti con delinquenti comuni e bande legate all’anonima sequestri. Pare che si stesse anche perfezionando l’acquisto di un grosso stock di armi.
    Insomma Barbagia Rossa, sempre stando alle indiscrezioni, si preparerebbe per entrare grintosamente nel panorama del terrorismo nazionale.

    Il 21 febbraio ’80 viene identificato l’uomo in compagnia di Eliana Libera.
    Si tratta di Antonio Savasta, romano ventiquattrenne, brigatista di recentissima immatricolazione ma praticamente incensurato. Si è arrivati alla sua identificazione scavando nella vita di Eliana Libera, infatti Savasta era, fino a poco tempo fa, il suo compagno.

    I due fuggitivi hanno adesso un nome e un volto, ma risultano svaniti nel nulla.
    Dopo due settimane non c’è ancora nessuna traccia di loro.
    Si è scoperto che subito dopo la sparatoria alla stazione un’ignara signora li ha ospitati per un’ora nella sua abitazione. Si sono presentati come due ragazzi tranquilli e simpatici che avevano bisogno del bagno.
    Ora si presume che siano nascosti in barbagia, ma si tratta di ipotesi.

    13 – Gli accertamenti della Scientifica in piazza Matteotti subito dopo la sparatoria

    14 – I tre giovani arrestati subito dopo la sparatoria: Marco Pinna, Giulio Cazzaniga, Mario Francesco Mattu

    15 – Mario Francesco Mattu dopo un interrogatorio

    16 – Antonio Savasta e il suo identikit ricostruito dalla polizia

    17 – L’auto dentro la quale Savasta sparò alla stazione di Cagliari

    18 – Rinaldo Steri e Carlo Cioglia, aiutarono Savasta e Libera a scappare dopo il conflitto

    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari

    Dopo più di un anno dalla sparatoria, nessuna traccia dei brigatisti Savasta e Libera.
    Dalle indagini si è scoperto che dopo essere andati via dalla casa della signora, sono stati assistiti da Rinaldo Steri e Carlo Cioglia (entrambi cagliaritani).
    Sarebbero loro ad essersi preoccupati della ricerca di rifugi e nascondigli per scappare ai rastrellamenti.
    I banditi inizialmente furono portati in una casa cagliaritana in via San Mauro, successivamente in un’abitazione di viale Fra Ignazio, poi in un casotto al Poetto, quindi in una villetta in costruzione.
    Dopodiché sono stati trasferiti in un rifugio brigatista a Torre delle Stelle, 20 km a est di Cagliari.
    Durante la settimana di permanenza in questo rifugio, Ciogli si sarebbe preoccupato di trovare un camion che portò Savasta e Libera a Porto Torres da dove presero un traghetto per poi far perdere ogni traccia.

    Il 18 giugno ’81, dopo un anno e quattro mesi dalla sparatori di Cagliari, il pubblico ministero depone la sua requisitoria su tutta la vicenda indicando 27 persone come protagoniste delle vicende tra cui, ovviamente, Antonio Savasta, Emilia Libera, Mario Pinna, Mario Francesco Mattu, Rinaldo Steri e Carlo Cioglia. Gli altri sono studenti universitari, artigiani e vecchi sessantottini.
    Giulio Cazzaniga viene invece prosciolto dalle accuse per infermità mentale.

    19 – Riepilogo delle accuse

    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda

    Ma più che per i fatti di natura giudiziaria, il giugno del 1981 verrà ricordato per un nuovo spargimento di sangue che fa riprofondare l’isola nel dolore.
    Barbagia Rossa intensifica le sue azioni contro la militarizzazione del territorio e lo fa in maniera più violenta e decisa.

    Martedì 9 giugno, Orune. Nicolino Zidda (insegnante della colonia penale di Mamone) è in compagnia del brigadiere Salvatore Zaru, sono seduti sull’uscio della casa di Zidda.
    Alle 23:00 il tipico rumore di un caricatore di arma da fuoco rompe il silenzio della notte.
    Il brigadiere, sicuramente sensibile a certi rumori, si ripara immediatamente buttandosi verso l’interno della casa.
    Immediatamente arriva la scarica rabbiosa e violenta di un mitra.

    Vengono esplosi circa 30 proiettili che uccidono Nicolino Zidda.

    La rivendicazione è di Barbagia Rossa e arriva la mattina seguente con una telefonata anonima alla redazione cagliaritana dell’Ansa.
    Viene spiegato che si è trattato di un errore, che il vero obiettivo dell’attentato non era Zidda ma il brigadiere Zaru.
    Viene altresì comunicato che è iniziata la campagna contro le forze di repressione.

    La morte di Zidda è accolta con sgomento da tutta la comunità orunese e barbaricina.

    20 – Nicolino Zidda, l’insegnante ucciso a Orune

    21 – Mesto pellegrinaggio nella casa della vittima a Orune

    22 – Il procuratore della Repubblica Francesco Marcello (a sinistra) e alti ufficiali dei carabinieri nella zona del delitto

    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame

    Questo è il mese che segnerà in modo significativo tutta la comunità sarda e in particolare quella barbaricina.

    Fino all’agguato di Nicolino Zidda l’organizzazione armata di Barbagia Rossa si era limitata ad azioni intimidatorie con bombe, incendi o altri attacchi di natura prettamente dimostrativa.

    Già l’agguato mortale a Zidda aveva messo in luce un evoluzione dell’organizzazione terroristica.
    Anche se la morte dell’insegnante è stato un errore, si voleva colpire a morte il brigadiere Salvatore Zaru che si è salvato solo per la sua prontezza di riflessi.

    Il 31 luglio 1981 alle ore 22:40 un’alfetta blu dei carabinieri si dirige verso il Monte Ortobene per gli usuali giri di perlustrazione.
    Al suo interno si trovano il carabiniere sassarese Baingio Gaspa (alla guida) e l’appuntato Santo Lanzafame, 40 anni di Reggio Calabria, sposato con Giovanna Piras di Lodè e padre di cinque figli (la più grande di dieci anni).

    L’auto prende la strada per il monte e, a duecento metri dalla chiesetta della Solitudine (che si trova all’uscita del centro abitato, proprio ai piedi dell’Ortobene), si appresta ad affrontare la prima curva, quella di Borbore.
    Si tratta di una curva a gomito molto ampia che nella carreggiata opposta è costeggiata da un piccolo muretto a secco al di sotto del quale si trova il sentiero che porta a Valverde.

    Proprio da dietro il muretto in pietra compare all’improvviso una figura che senza esitazione scarica una micidiale scarica di mitra verso l’alfetta blu.
    Gaspa resta fortunatamente illeso mentre Lanzafame viene colpito alla testa.
    Il malvivente scompare nel nulla lasciando sul posto l’arma.

    Le condizioni di Lanzafame appaiono da subito tragiche.
    Subisce numerosi interventi all’ospedale San Francesco di Nuoro, i medici riescono a stabilizzarlo anche se le condizioni restano molto gravi.

    I carabinieri sostengono che l’arma sia stata abbandonata come segno per far capire che, anche dopo gli arresti che ha subito il terrorismo isolano, Barbagia Rossa non è stata battuta e anzi si riorganizza e alza il tiro.
    Si tratta infatti di un potentissimo mitra inglese “Sterling”, mai usato dalla malavita sarda, con una micidiale cadenza di colpi (fino a 550 proiettili in un minuto), un’arma molto maneggevole.

    Il mattino seguente, il 1 agosto ’81, Barbagia Rossa rivendica l’attentato terroristico con una telefonata anonima fatta alla redazione locale dell’Ansa.
    Viene riferito che solo per un caso fortuito i due carabinieri non sono stati uccisi.

    Il 4 agosto ’81 i terroristi di Barbagia Rossa si fanno vivi per iscritto recapitando un ciclostilato alla redazione nuorese de L’unione Sarda.
    Nel documento si ribadisce la paternità dell’attentato a Lanzafame e Gaspa.
    Viene inoltre riconfermato che l’omicidio dell’insegnante Nicolino Zidda è stato un errore, il vero obiettivo era il brigadiere Salvatore Zaru, che si trovava in sua compagnia.

    Intanto Lanzafame subisce interventi a Nuoro e Cagliari e si prospetta la guarigione, infatti l’appuntato aveva ripreso conoscenza e riconosciuto la moglie e altre persone a lui vicine.
    Ma il 5 agosto ’81 viene ritrasferito con urgenza a Cagliari per un altro delicatissimo intervento alla testa; il liquido, non riuscendo a drenare, esercita una pericolosa pressione sulla corteccia cerebrale.
    L’intervento eseguito dal professore Francesco Napoleone riesce perfettamente, ma le condizioni del carabiniere risultano comunque molto gravi.

    Alle ore 13:00 del 6 agosto 1981 Santo Lanzafame muore all’ospedale di Cagliari dopo un ultimo e disperato intervento.

    Il finale tragico dell’attentato fa sprofondare tutta la comunità barbaricina nell’ombra.
    In effetti è la prima volta che Barbagia Rossa, l’organizzazione eversiva più importante dell’isola, porta a termine una diretta azione di morte.

    Il 7 agosto si celebra il funerale.
    La chiesa di Santa Maria della Neve a Nuoro è gremita ma c’è un irreale silenzio rotto solo dalle urla di disperazione di Giovanna Piras all’arrivo della salma del marito.
    Andrea Pau, sindaco di Nuoro, proclama il lutto cittadino chiedendo a tutti gli esercizi pubblici di restare chiusi.

    La notizia della morte di Santo Lanzafame colpisce tutti; nonostante si conoscessero le sue gravi condizioni di salute, la tragica conferma ha gettato la città e tutta l’isola in un’atmosfera preoccupante di paura, rabbia, indignazione e sconforto.

    Intanto le indagini proseguono senza nessun risultato.
    Vengono arrestati preventivamente tre giovani di Orune (in realtà non è chiara quale accusa gli viene mossa), inoltre si segue una pista che, partendo dal mitra Sterling, si perde in Liguria.

    23 – Santo Lanzafame, il carabiniere ucciso a Nuoro

    01 – Nuoro, 31 luglio 1981. L’alfetta dei carabinieri su cui si trovava l’appuntato Santo Lanzafame al momento dell’agguato mortale

    24 – Agenti della polizia e carabinieri nel luogo dell’attentato di venerdì notte presso il curvone di Borbore

    25 – Un mitra Sterling uguale a quello che è stato usato a Nuoro per l’attentato

    26 – La bara del brigadiere assassinato lascia l’istituto di medicina a Cagliari per la celebrazione del funerale a Nuoro

    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    Nel 1982 viene catturato Antonio Savasta che passa nelle file del “pentitismo”.
    Le sue rivelazioni investono anche la Sardegna dove partono immediatamente nuovi arresti e indagini.
    Nei primi dieci giorni di febbraio vengono arrestate e accusate di costituzione di banda armata otto persone: Pierino Medde (27 anni, Nuoro), Roberto Campus (28 anni, Nuoro), Gianni Canu (24 anni, Nuoro), Giovanni Meloni (26 anni, Siniscola), Antonio Contena (28 anni, Orune), Mario Meloni (28 anni, Mamoiada), Mario Calia (28 anni, Lodè), Giuliano Deroma (25 anni, Porto Torres).
    Tra loro possiamo ricordare Antonio Contena, presente durante il conflitto di Sa Janna Bassa nel dicembre ’79, e Pietro Medde, già indagato per Barbagia Rossa e in libertà provvisoria.

    La confessione-fiume di Antonio Savasta continua e apre nuove indiscrezioni sui movimenti terroristici in Sardegna.
    Ora è certo che nel dicembre del ’79 a “Sa Janna Bassa”, era in corso un vertice tra alcuni esponenti delle Brigate Rosse e di Barbagia Rossa per discutere sull’eventuale costituzione di una colonna sarda delle BR.
    Inoltre, sempre grazie alle indicazioni del pentito, viene trovato tra il Montalbo e Monte Pitzinnu (nel territorio di Lula) un fornitissimo deposito di armi da guerra di proprietà delle Brigate Rosse.
    L’arsenale comprende cinque razzi di fabbricazione americana per bazooka, un missile anticarro sovietico capace di sfondare agevolmente un muro di un metro, due missili terra-aria di fabbricazione francese che possono essere lanciati a chilometri di distanza con la certezza di colpire il bersaglio, trenta chili di esplosivo al plastico, otto bombe a mano di fabbricazione americana, sei mitra inglesi “Sterling” (lo stesso usato nell’attentato dove morì Santo Lanzafame), un centinaio di cartucce per mitra.
    L’arsenale era probabilmente sotto custodia di Barbagia Rossa e forse doveva servire per un attentato al supercarcere di Badu ‘e Carros a Nuoro.
    Gli investigatori, sempre indirizzati da Savasta, provano anche che i terroristi stavano progettando dei clamorosi sequestri di persona di leader politici isolani.

    Le confessioni di Antonio Savasta seguite dagli arresti e le indagini che queste provocarono, probabilmente diedero un duro colpa all’organizzazione di Barbagia Rossa.
    L’unica cosa certa è che dopo l’attentato mortale all’appuntato Lanzafame e dopo questi ultimi avvenimenti provocati dal pentito Savasta la sigla Barbagia Rossa non fece più la sua comparsa.

    #sardegne #Br #brigate_rosse #BR #BarbagiaRossa #terrorisme #otan

    • Peut-on confondre la lutte armée avec le terrorisme ? Pas si on considère que la particularité du terrorisme est de s’en prendre à des populations civiles de manières indiscriminée par des attentats aveugles (et destinés à aveugler), des #attentats_massacres dont la collusion active de secteurs de l’extrême-droite avec les service secrets italiens a montré l’exemple en Italie dès 1969 avec l’attentat de la Piazza Fontana à Milan (1er d’une série avec 17 morts et 85 blessés, faussement attribué par la police à des anarchistes pourtant quasi inexistants en termes organisationnels à ce moment là en Italie), puis de nombreuses fois ensuite (dont les 85 morts et les centaines de blessés de la gare de Bologne en 1980).
      Certes, du côté de cette gauche extra-parlementaires, il y eu des jambisations, puis des meurtres (...), mais c’est faire un amalgame que de légitimer de quelque façon que ce soit l’expression « années de plomb » pour désigner cette période en Italie en présentant les mouvements révolutionnaires comme des criminels barbares alors que la violence politique à prétention révolutionnaire a infiniment moins tuée que celle d’un État qui faisait encore régulièrement tirer à balles sur les grévistes durant les années soixante, a sciemment mis en oeuvre la #stratégie_de_la_tension au moyen d’attentats-massacres et n’avait pas hésité à occuper militairement Bologne au moyen de blindés équipés de mitrailleuses en 1977.

      #lutte_armée_pour_le_communisme et plus on va vers le sud : #prolétariat_extra_légal

  • La garde des Sceaux livre sa #politique_pénale en matière de lutte contre le #terrorisme
    https://www.banquedesterritoires.fr/la-garde-des-sceaux-livre-sa-politique-penale-en-matiere-de-lut

    Dans une circulaire (http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2020/02/cir_44937.pdf) à l’ensemble des parquets, la ministre de la Justice expose les principes directeurs devant guider l’action du jeune #parquet_national_antiterroriste ainsi que les modalités d’interaction de ce dernier avec les parquets locaux, et singulièrement avec les magistrats référents ou délégués à la lutte contre le terrorisme. Ces derniers doivent particulièrement veiller à la situation des #mineurs de retour de zones d’opérations, en liaison étroite avec préfets et conseils départementaux.

    #radicalisation #psychiatrie #cpraf

  • La loi renforçant la #sécurité_intérieure et la lutte contre le #terrorisme : 2 ans après - bilan et propositions - Sénat
    http://www.senat.fr/notice-rapport/2019/r19-348-notice.html

    Destinée à permettre une sortie maîtrisée du régime de l’état d’urgence sous lequel la France vivait depuis près de deux ans, la loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, dite « #loi_SILT », a introduit, dans le droit commun, diverses mesures inspirées des dispositions de la loi du 3 avril 1955 relative à l’#état_d'urgence.

    Les quatre mesures considérées comme les plus sensibles au regard du respect des droits et libertés constitutionnellement garantis - les périmètres de protection, les fermetures de lieu de culte, les mesures individuelles de contrôle administratif et de #surveillance et les #visites_domiciliaires - ont revêtu un caractère temporaire et arriveront à échéance le 31 décembre 2020.

    Le Parlement ayant été doté de pouvoirs de contrôle renforcés pour évaluer l’efficacité et la pertinence de ces quatre mesures, la commission des lois du Sénat a créé une mission pluraliste chargée du contrôle et du suivi de leur mise en œuvre en vue d’éclairer le Sénat sur la nécessité de les proroger ou non.

    À l’issue de ses travaux, la mission conclut à l’efficacité des quatre mesures et se prononce en faveur de leur pérennisation. À la lumière des deux premières années d’application de la loi et des enjeux que pose, pour notre pays, la sortie de détention de nombreux condamnés terroristes, elle formule 10 propositions d’évolution pour conforter l’arsenal antiterroriste.

    Les 10 recommandations :

    Consolider l’arsenal administratif de lutte contre le terrorisme

    · Pérenniser les quatre dispositions de la loi « SILT » revêtant un caractère temporaire jusqu’au 31 décembre 2020.

    Sécuriser juridiquement la mise en oeuvre des périmètres de protection

    · Compléter l’article L. 226-1 du code de la sécurité intérieure afin de consacrer, dans la loi, la réserve d’interprétation du #Conseil_constitutionnel relative aux conditions de mobilisation d’agents de sécurité privée dans les périmètres de protection, afin de garantir leur contrôle effectif par l’autorité publique (recommandation n° 2).

    · Améliorer la sécurité juridique des arrêtés préfectoraux instaurant des périmètres de protection (recommandation n° 3) :

    – en dressant, en complément des modèles d’actes et instructions ponctuelles déjà diffusés, un référentiel précis à destination des préfectures, précisant les situations justifiant un périmètre de protection et les éléments nécessaires à la motivation de l’arrêté ;

    – en donnant des instructions claires aux préfets en vue d’une transmission sans délai des arrêtés à la direction des #libertés_publiques et des affaires juridiques du ministère de l’intérieur.

    Élargir les pouvoirs de fermeture administrative des lieux présentant des risques de trouble à l’ordre public

    · Étendre le champ de l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure afin d’autoriser le préfet à fermer, dans les mêmes conditions que les lieux de culte, les lieux ouverts au public qui y sont étroitement rattachés, parce qu’ils sont gérés, exploités ou financés par la même personne physique ou morale (recommandation n° 4).

    Améliorer l’effectivité des mesures de contrôle administratif et de surveillance (MICAS) et clarifier leur périmètre d’application

    · Modifier dans les plus brefs délais le décret n° 2010-569 du 28 mai 2010 relatif au fichier des personnes recherchées pour y inscrire les MICAS, afin d’améliorer le contrôle par les forces de l’ordre (recommandation n° 5).

    · Garantir le caractère subsidiaire des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance par rapport aux actions judiciaires (recommandation n° 1) :

    – en étendant l’information du parquet national antiterroriste sur les projets de mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance, afin de favoriser, lorsque des poursuites pénales sont engagées, une surveillance judiciaire plutôt qu’administrative ;

    – en modifiant le code de la sécurité intérieure afin de prévoir une transmission obligatoire au parquet national antiterroriste et aux parquets territorialement compétents des arrêtés ministériels de prononcé ou de renouvellement des mesures.

    Renforcer les dispositifs post-carcéraux de suivi judiciaire des condamnés terroristes, compléments nécessaires à la mise en oeuvre de mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance

    · Renforcer les conditions de prononcé et le contenu de la peine de suivi socio-judiciaire à l’encontre des individus condamnés pour des infractions de nature terroriste, en en faisant une peine complémentaire obligatoire et en systématisant l’obligation de suivre des actions de prise en charge de la radicalisation (recommandation n° 6).

    · Introduire une nouvelle mesure judiciaire de suivi et de surveillance post-sentencielle pour les individus condamnés pour des faits de terrorisme permettant de les soumettre, à leur sortie de détention, aux mesures de contrôle et de surveillance de la peine de suivi socio-judiciaire (recommandation n° 7).

    · Modifier l’article 721-2 du code de procédure pénale afin d’autoriser le juge de l’application des peines à soumettre un détenu, dans le cadre d’un suivi post-libération, à des actions de prise en charge de la #radicalisation (recommandation n° 8).

    Sécuriser et renforcer l’efficacité des visites domiciliaires et saisies

    · Établir et diffuser aux préfets un référentiel des pièces types permettant de motiver les requêtes de visites domiciliaires et d’étayer les critères prévus par la loi (recommandation n° 9).

    · Modifier l’article L. 228-5 du code de la sécurité intérieure afin d’autoriser, lorsque la personne fait obstacle à l’accès aux pièces ou documents présents sur un support #informatique, la copie des données ou la saisie des systèmes informatiques concernés (recommandation n° 10).

  • Terroristen in West-Berlin : Was die Stasi über die Entführung von Peter Lorenz wusste
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/was-die-stasi-ueber-die-entfuehrung-von-peter-lorenz-wusste-li.7603


    Il y a 45 ans à Berlin un commando du groupe anarchiste Bewegung 2. Juni introduit l’action directe dans l’arsenal de la gauche allemande. C’est un succès car les instances politiques et policières de l’état allemand de l’ouest (RFA) acceptent les revendications du commando et libèrent quelques prisonniers politiques . En échange le chef chrétien-démocrate de Berlin, Peter Lorenz, est immédiatement libéré. Il n’y a pas de victimes.

    Elvirasteig 31 - Villa de Peter Lorenz en 1975
    https://www.openstreetmap.org/way/118204831

    Lieu de l’enlèvement Quermatenweg / Ithweg
    https://www.openstreetmap.org/way/147476184
    https://tools.wmflabs.org/geohack/geohack.php?params=52.4528_N_13.2443_E_region:DE-BE_type:landmark&pag

    Der Morgen des 27. Februar 1975 verheißt einen freundlichen Wintertag. Es ist 8.52 Uhr, als der West-Berliner CDU-Vorsitzende Peter Lorenz seinen weiß geklinkerten Wohnbungalow im Elvirasteig am Schlachtensee verlässt. Die Nacht war kurz, weil CDU-Chef Helmut Kohl am Abend vorher in West-Berlin war, um Lorenz im Wahlkampf zu unterstützen. Bis nach Mitternacht haben die beiden noch Bier zusammen getrunken.

    In drei Tagen sollten die Berliner ein neues Abgeordnetenhaus wählen. Die CDU steht in den Umfragen gut da, ihr 52-jähriger Landeschef scheint nicht chancenlos zu sein, den Regierenden Bürgermeister Klaus Schütz (SPD) abzulösen. Lorenz steigt in seinen Dienstwagen, einen schwarzen Mercedes, der ihn zur Berliner CDU-Zentrale an der Lietzenburger Straße bringen soll. Doch die Fahrt ist nach knapp anderthalb Kilometern zu Ende.

    Am Quermatenweg, an der Ecke zur Ithstraße, blockiert ein querstehender Viertonner die Fahrbahn. Da kracht ein rostbrauner Fiat 124 mit einer Frau am Steuer von hinten in den Mercedes. Lorenz’ Fahrer steigt aus, wird niedergeschlagen. Am Boden liegend sieht er noch, wie der Laster plötzlich die Fahrbahn frei macht und der Mercedes mit seinem Chef davonbraust, gefolgt von einem roten Ford Consul. Zurück am Tatort bleiben der Lkw und der Fiat.

    Keine Ost-Verwicklung

    Die Nachricht von der Entführung des CDU-Politikers, der auch Vizepräsident des Abgeordnetenhauses ist, verbreitet sich in Windeseile. An den Grenzübergängen zum Osten wird jedes Fahrzeug genau kontrolliert, auch die DDR-Seite verstärkt ihre Grenzposten. Vier Stunden nach dem Überfall finden Polizisten die beiden Fluchtwagen. Einer von ihnen steht in Sichtweite eines CDU-Wahlplakats, auf dem Lorenz mit dem Slogan „Mehr Tatkraft schafft mehr Sicherheit“ abgebildet ist. Von dem Politiker selbst fehlt jede Spur.

    Einen Tag später wird bei der Nachrichtenagentur dpa ein Polaroid-Foto eintreffen. Es zeigt Lorenz mit einem Plakat samt Aufschrift „Gefangener der Bewegung 2. Juni“. In der Nacht zum 5. März kommt Peter Lorenz frei, nachdem die Forderung der Entführer erfüllt wurde: Freilassung und Ausreise von fünf inhaftierten Terroristen der Rote-Armee-Fraktion und der Bewegung 2. Juni nach Aden in Südjemen. Nur der RAF-Mitbegründer Horst Mahler, den die Entführer auch freipressen wollten, verzichtet auf einen Austausch.

    Dass damals nicht nur die westlichen Sicherheitsbehörden, sondern auch der Staatssicherheitsdienst die Ereignisse in West-Berlin genau verfolgten, kann man in den Akten des Stasi-Archivs nachlesen. Mehrmals täglich wurde demnach die MfS-Führung über die Fahndungsaktionen im Westteil der Stadt sowie über die Verhandlungen mit den Entführern ins Bild gesetzt, weil die Lauschabteilung der Stasi Autotelefone und Funkverbindungen von Polizei, Sicherheitsbehörden, Grenzorganen und Alliierten in West-Berlin rund um die Uhr abhörte.

    Darüber hinaus wurden Quellen in Bonn und West-Berlin angezapft, um Meinungen aus den Parteien einzusammeln. Eine Verwicklung des DDR-Geheimdienstes in die Entführung geht aus den Stasi-Akten nicht hervor.

    Das war auch nicht zu erwarten, denn Mitte der 1970er-Jahre waren SED-Führung und Stasi noch uneins darüber, wie man mit dem westdeutschen Linksterrorismus umgehen sollte. In der Parteispitze wurde dabei das Agieren der Baader-Meinhof-Gruppe, der ersten RAF-Generation, wohlwollender betrachtet als von der Stasi.

    Während Mielke und seinen Generälen das linksintellektuelle Gerede von Stadtguerilla und bewaffnetem Kampf suspekt blieb, gab es in der SED-Führung einige, die – vielleicht in Reminiszenz an die eigene Untergrundtätigkeit im Dritten Reich – nicht ohne Sympathie auf die jungen und idealistischen Kämpfer aus dem Westen blickten.

    Kontaktsuche zur RAF

    Die Stasi hingegen suchte erst nach 1977 den Kontakt mit der zweiten RAF-Generation und Aktivisten der Bewegung 2. Juni. Einer der Lorenz-Entführer, Till Meyer, wurde von der Stasi später sogar als IM angeworben und spionierte ab 1987 unter anderem die linke Tageszeitung taz aus. An jenem 27. Februar 1975 ging schon 25 Minuten nach dem Überfall in Schlachtensee die erste Meldung über die Entführung von Peter Lorenz in der MfS-Zentrale ein.

    Umgehend wurden die Grenzposten angewiesen, ab sofort „offen sichtbar werdende Kontrollen aller Westfahrzeuge“ vorzunehmen. Es musste unbedingt der Eindruck vermieden werden, die DDR würde eine Flucht der Entführer mit ihrem Opfer in den Osten begünstigen. Am Abend des 3. März landeten die fünf freigepressten Terroristen mit dem von den Entführern als Vertrauensperson benannten Pfarrer Heinrich Albertz im südjemenitischen Aden.

    Gut 24 Stunden später, kurz vor Mitternacht, wurde Peter Lorenz, mit einer verklebten Brille und einem falschen Bart im Gesicht, auf einer Parkbank im Volkspark Wilmersdorf abgesetzt. Wenig später ging der Politiker zu einer Telefonzelle und rief seine Frau an. Er sei frei und komme nach Hause, sagte er. Noch in der Nacht startete die West-Berliner Polizei eine Großfahndung. Bis 5 Uhr früh wurden 167 Frauen und Männer vorübergehend festgenommen.

    „Intelligente“ Kidnapper

    Stunden später schilderte Lorenz auf einer Pressekonferenz seine Erlebnisse. Demnach hätten ihn die Entführer mit zwei Injektionen ruhiggestellt. Er habe mitbekommen, wie er nach dem Wechsel des Fluchtwagens zunächst in den Kofferraum eines weiteren Autos und danach in eine Holzkommode gesperrt wurde, die man auf einen Laster verladen habe, erzählte er. Untergebracht gewesen sei er in einer fensterlosen Zelle mit Gittertür.

    Für die Täter hatte Lorenz erstaunlich viel Lob übrig: Sie seien intelligent gewesen, hätten ihn den Umständen entsprechend korrekt behandelt, und überhaupt sei die Aktion „ausgezeichnet geplant worden und ausgezeichnet abgelaufen“.

    Das Nordkorea-Gerücht

    Auch die Stasi verstärkte nach der Freilassung von Lorenz noch einmal ihre Kontrollmaßnahmen. An den Grenzübergängen sollte das Vorfeld auf West-Berliner Seite intensiv beobachtet und bei Einreisen verstärkt auf Personen geachtet werden, die in den Fahndungskarteien des MfS als „Anarchisten, rechts- und linksextremistische Kräfte“ erfasst sind.

    Später berichteten westliche Medien, die Lorenz-Entführer hätten sich eine Zeit lang in der nordkoreanischen Botschaft in Ost-Berlin versteckt, die damals noch im Stadtteil Karlshorst lag. Eine Bestätigung dafür gibt es bis heute nicht, selbst die Stasi konnte das Gerücht nie verifizieren.

    Haft und Selbstauflösung

    Ende April 1975, zwei Monate nach dem Überfall auf Lorenz, gingen der West-Berliner Polizei die ersten Täter ins Netz. Bis September gab es weitere Festnahmen. Die Suche nach dem sogenannten Volksgefängnis hingegen, in dem die Entführer ihr Opfer festgehalten hatten, blieb lange erfolglos.

    Erst im November 1975, nachdem einer der Festgenommenen ausgepackt hatte, stießen die Ermittler im Keller einer Ladenwohnung in der Schenkendorfstraße 7 in Kreuzberg auf das Versteck. Auf der anderen Straßenseite hatte die Kreuzberger CDU ihr Büro.

    Fünf unmittelbar an der Entführung beteiligte Linksterroristen der Bewegung 2. Juni wurden im Oktober 1980 zu Haftstrafen zwischen 13 und 15 Jahren verurteilt. Bereits vier Monate zuvor hatte die Terrorgruppe ihre Selbstauflösung bekannt gegeben, einige ihrer Mitglieder schlossen sich der RAF an. Peter Lorenz, dessen CDU zwar die Abgeordnetenhauswahl am 2. März 1975 gewonnen hatte, an der sozialliberalen Koalition in West-Berlin aber nicht vorbeikam, übernahm das Amt des Parlamentsvorsitzenden.

    1982 ging er als Parlamentarischer Staatssekretär ins Bonner Bundeskanzleramt. Helmut Kohl sagte später über ihn, die Entführung habe dem CDU-Politiker den Elan genommen. Peter Lorenz starb im Dezember 1987 im Alter von 64 Jahren an Herzversagen.

    Stasi-Betreuer in Aden

    Freigepresst: Fünf Mitglieder der RAF und der Bewegung 2. Juni – Verena Becker, Gabriele Kröcher-Tiedemann, Ingrid Siepmann, Rolf Heißler und Rolf Pohle – landeten am 3. März 1975 in Aden.

    Rückforderung: Südjemen hatte die Terroristen auf deutsche Bitte ins Land gelassen. Nach Lorenz’ Freilassung verlangte Bonn deren sofortige Rücküberstellung. Aden verweigerte dies.

    In Aden: Um die fünf Terroristen kümmerten sich Stasi-Offiziere, die als Regierungsberater in Aden weilten. Vertreter der Palästinenserorganisation PFLP organisierten die Ausreise aus Südjemen.

    #Allemagne #Berlin #terrorisme #politique #DDR #histoire

    • Cela dit, je suis rigoureusement persuadé que, d’ici 24 heures, les commentateurs·tatrices des chaînes d’info seront exclusivement occupé·es à dénoncer le problème de l’Islam et du Grand remplacisme en Allemagne.

    • Völkischer Zorn
      https://www.heise.de/tp/features/Voelkischer-Zorn-3374474.html?seite=all

      Les attentats commis par des extrémistes de droite plus ou moins organisés est le résultat de 40 ans de lutte contre les structures solidaires jugés trop couteuses par le capital et ses exécutants politiques.
      L’Homme est capable de commetre des actes inhumains et il le fait systématiquement quand il est placé dans un contexte où il y est encouragé. Ceci est vrai pour les SS dans les camps, pour les maras du Mexique et pour les loups solitaires du type Breivik.

      En Allemage la descente dans l’enfer commence avec la destitution du chancelier socialdémocrate Willy Brand et l’installation de son adversaire SPD de droite Helmut Schmidt. Depuis les Kohl, Schröder et Merkel continuent le démantèlement des structures solidaires et sociales, avec comme résultat la création de plusieurs armées de droite secretes et visibles à la fois dont les commandos continueront à frapper chaque cible sans défenses adéquates.

      On verra plus souvent encore dans l’avenir les vrais responsables verser des larmes de crocodile quand ont déplorera l’énième victime des formations terroristes de droite.

      L’article décrit le mécanisme de la construction de structures terroristes de droute dans le détail.

      25. Juli 2015 von Michael Klarmann

      Ist Deutschland auf dem Weg zu einem neuen rechten Terror? Zumindest brechen zivilisatorische Hemmschwellen, auch angesichts des Treibens im Internet

      Reale und verbale Gewalt gegen Asylsuchende und deren (künftigen) Unterkünfte wächst in Deutschland. Parteien vom rechten Rand wittern Morgenluft und liefern sich untereinander ein Wettrennen um die Gunst der rechten Wutbürger.

      Richtete sich ihre Hetzpropaganda bis vor Monaten noch überwiegend gegen Muslime, so agitieren sie heute schwerpunktmäßig wieder gegen „Asylbetrüger“, „Scheinasylanten“, die „Asylflut“ oder gar einem „Asyl-Tsunami“. Der Konfliktforscher Andreas Zink warnt, Deutschland drohe ein rechter Terror.

      Auf welcher Gratwanderung man sich in Deutschland derzeit befindet, zeigt ein Blick zurück: in den 1990er Jahren waren Asylsuchende und deren Unterkünftig massenhaft Ziel von Anschlägen, es kam zu Toten. Schließlich richtete sich der „Volkszorn“ auch gegen alle in Deutschland lebenden Migranten, etwa bei dem mörderischen Anschlag in Solingen mit fünf toten Türkinnen, darunter drei Kinder. Der braune Mob differenzierte Anfang und Mitte der 1990er Jahre nicht mehr: Alles Fremde musste weg und falls nötig wollte man die Migranten so lange feindselig terrorisieren, bis sie es auch verstanden und das Land freiwillig verlassen würden. Aus jener Ursuppe heraus entstand später der NSU, der nach dem Prinzip „Taten statt Worte“ handelte. Das „Terror-Trio“ hatte offenbar erkannt, dass der alltägliche braune Terror Migranten nicht genug überzeugte, also musste ein anderes Kaliber her.

      Wer wissen will, warum Neonazis nicht nur darüber diskutierten, in den Untergrund zu gehen und zu kämpfen, sondern dies seinerzeit auch zu tun bereit waren, der sollte sich durch zahlreiche Rechtsrock-Songs jener Tage hören. Rechtsextreme Musik war damals das wichtigste Propagandainstrument der Szene, braune Schläger, Brandstifter und Mörder sagten etwa vor Gericht aus, jene Musik habe sie aufgeputscht, dann seien sie zur Tat geschritten.

      Es geht in den Songs um den Kampf gegen das System, gegen die Demokratie, gegen Migranten, Schwarze, Juden und Asylbewerber, gegen „Zecken“ und Frauen, die „Rassenschande“ begehen und „Ausländerhuren“ seien. 1992 sangt die Band „Kraftschlag“ über solche: „Raus mit den Ausländerhuren, raus mit der Asylantenflut, weg mit dem Ausländerpack, denn in Deutschland erwacht die weiße Wut“.

      Gewaltbereitschaft ist allgegenwärtig in den Songs aus jenen Jahren, eines der markantesten Beispiel ist ein Lied auf der konspirativ produzierten und später indizierten CD „Live in Teterow - 30. August 1997“. Auf dem Tonträger werden keine Namen der Musiker genannt, lediglich gibt es einen Hinweis darauf, dass die Aufnahmen im „Rahmen eines Parteitages“ getätigt wurden. Noch im selben Jahr, gut ein Jahr bevor der spätere NSU untertauchen musste, wurde die CD veröffentlicht. Angeblich handelt es sich bei einem der Sänger um einen in Szenekreisen auch als „Bonzenjäger“ oder „Endlösung“ bekannten „Liedermacher“. Jener „Liedermacherabend“ soll im Rahmen oder im Umfeld eines NPD-Parteitages in Mecklenburg-Vorpommern stattgefunden haben.

      Im Song „Nehmt die Waffen“ wird in zweieinhalb Minuten skizziert, an welcher Schwelle der NSU damals stand. Es wird gehetzt gegen „Asylbetrüger“, gegen das „Zigeunerpack“, gegen die „Itzigs“ (Juden), „Linken“ und „Pfaffen“. Im Refrain heißt es: „Widerstand, nehmt die Waffen zur Hand, Granaten und Gewehre wie einst Äxte und Speere, jagt das Gesindel aus unserem Land.“ In einer Strophe heißt es: „Parlamente, Quasselbuden, da haben sie agiert, die Knechte der Juden, räuchert sie aus, schlagt sie zu Brei, der Schande ein Ende - Deutschland befreit.“ Das Publikum applaudiert am Ende gut gelaunt.

      Im weitesten Sinne vereint der Liedtext klassische Feindbilder, die wir heute ebenso kennen aus Forendiskussionen, Reden oder Äußerungen „besorgter Bürger“, die sich gegen Asylbewerber richten. Jene Feindbilder sind auch bekannt aus dem Umfeld von Islamfeinden, Ausländerhassern, Pegida, HoGeSa, EnDgAmE ("Engagierte Demokraten gegen die Amerikanisierung Europas"), Rechtspopulisten und Neonazis. Mussten in den 1990er Jahren Neonazikader noch mühselig reisen, um vor Ort den Mob radikalisieren und anstacheln zu können, etwa 1992 bei den tagelangen Ausschreitungen, Pogromen und Anschlägen in Rostock-Lichtenhagen, radikalisiert sich heutzutage der „Volkszorn“ in den sozialen Medien und über Blogs selbst oder wird dort durch geschickt über ihre Computer und Smartphones agierende Kader weiter angefixt.

      Aus dieser Melange entstand einst der Massenmord eines Anders Behring Breivik, der jedoch nicht direkt in den Krieg zog, um Muslime oder Migranten anzugreifen, sondern die „Kulturmarxisten“ in der Regierung und bei der sozialistischen Jugend attackierte. Dylann Roof erschoss anders als Breivik kürzlich in den USA Schwarze in einer Bibelstunde, wollte so einen „Rassenkrieg“ entfachen; der Mörder war offenbar ebenso ein in der Gesellschaft Gescheiterter, der sich via Internet radikalisierte.
      Angriffe und Anschläge nehmen zu, die virtuellen Brandstifter verstärken den Gewaltkontext

      Binnen weniger Monate schienen sich im Zuge von Pegida und HoGeSa teilweise seit langem als Neonazis und Hooligans bekannte Personen einer „Old School Society“ via Web zu radikalisieren, so dass die Behörden die Gruppe hochnahm. Es hieß, dies sei geschehen, weil man Angst habe, dass die Kleingruppe bald völlig durchdreht.

      Attacken und Anschläge nehmen zu, im ersten Halbjahr 2015 erreichten sie schon das Niveau von 2014 und „Spiegel Online“ publiziert nun eine Karte mit den Orten der Schande. Zuvor schon hatten Neonazis eine Karte via Google verbreitet, auf der sie markiert hatten, wo etwa alles Asylbewerberunterkünfte zu finden sind in Deutschland. Egal, wie jene Karte gedacht war, für Menschen, die nach Zielen suchten, um ihrer Wut - wie auch immer - freien Lauf zu lassen, war sie ein nützlicher Wegweiser und machte den prähistorisch über Telefonbücher und später mittels des frühen Internets zusammengetragenen NSU-Zettelkasten überflüssig.

      Auch die Agitation rechter Parteien und Gruppen oder von Vertretern aus dem Pegida-Umfeld in Freital beruhigt keineswegs die Lage, sie stachelt etwaigen „Volkszorn“ nur weiter an. Längst sind diese besorgten Bürger nicht mehr vom Personaltableau eines echten Naziaufmarschs zu unterscheiden. Wer nicht beim Straßenkampf aktiv wird, sitzt am heimischen Rechner und läuft Amok mittels eines Shitstorms.

      Til Schweiger hatte erst kürzlich mit diesem „empathielosen Pack“ seine helle Freude, wobei manche Medien tatsächlich glaubten, der Schauspieler habe seine „Fans beschimpft“ - dabei dürften die meisten, die via Facebook Schweiger den Krieg erklärten, einer virtuellen Reisegruppe rassistischer Schreibtischtäter angehören, die von Profil zu Profil, von Gruppe zu Gruppe jumpen.

      Jener „Schwarm“, der nahezu in Sekundenschnelle mobilisiert werden kann und echte oder vermeintliche Gegner virtuell niederknüppeln will, ist nämlich das, was Zink, der Leiter des Instituts für inderdisziplinäre Konflikt- und Gewaltforschung an der Universität Bielefeld, gegenüber dem WDR beschrieb als Selbstradikalisierung von Menschengruppen via Internet. „Es ist eigentlich so, dass sie meinen, die Volksmeinung zu vollstrecken und ihre Community die Wahrheit gepachtet hat“, umschrieb der Extremismusforscher das Phänomen. In dem Falle fliegen also weder Fäuste noch Brandsätze, hierbei will man gemütlich und irgendwie anonymer als üblich vom heimischen Küchentisch oder dem Schreibtisch im Büro aus verbal jene vernichten, die einem selbst nicht ins Weltbild passen.

      Es sind oft also jene Leute, die behaupten, Medienvertreter seien ständige Lügner, die aber selbst keine Probleme damit haben, zu verbreiten, dass Anschläge wie in Tröglitz ein Versicherungsbetrug gewesen seien und bar jeder Realität verbreiten, „Biodeutsche“ hätten heute in Deutschland keine Rechte mehr und seien eine unterdrückte Minderheit.

      Tatsächlich trifft man in jenen Kreisen auch Frauen an, die in Facebook-Gruppen fast jedes Katzenfoto mit „süß“ kommentieren oder liken, jede Nachricht über ein entlaufenes Tier als sehr schlimm für die Halter und das Tier einstufen - zugleich aber über Asylbewerber im menschenfeindlichen Duktus herziehen und teils befürworten oder sogar dazu aufrufen, dieses „Pack“ zu bekämpfen. Beate Zschäpe in virtuell sozusagen.

      Der Begriff Terror kann vielerlei Bedeutungen haben. Die Serie von Brand- und Mordanschlägen im Deutschland der 1990er Jahre waren streng genommen schon eine Terrorserie. Wörterbücher erklären zum Begriff „terrorisieren“, dieses Handeln sei einerseits das Durchsetzen des eigenen „Willens“ mit Gewalt, das Schaden von anderen durch Gewalt und das Stören von Menschen durch „penetrante Aufdringlichkeit“. So gesehen hat Zink also Recht, längst agieren rechte Parteien und die Internet-SA im Sinne des Terrors.
      Die Feindbilder austauschbar

      Aktuell richtet sich die rechte Propaganda bevorzugt gegen Asylbewerber, was abermals an die 1990er Jahre erinnert. Damals gab es nur sehr selten offen zutage tretende Feindschaft gegenüber Muslimen. Erst nach den Anschlägen in New York 2001 entdeckten auch rechte Ideologen die Islamfeindschaft als etwas, was sich zwecks Agitation einzusetzen lohnte. Die Studie „Die Mitte im Umbruch“ verwies jedoch auf die Austauschbarkeit von Feindbildern bei Menschen, die fremdenfeindliche und rechtsextremistische Ansichten vertreten.

      „Im Jahr 2012 ist ein enormes Potenzial an islamfeindlicher Einstellung zu konstatieren. Es lohnt sich allerdings, immer wieder darauf hinzuweisen, dass die Gruppen, die entsprechende Ressentiments auf sich ziehen, auswechselbar zu sein scheinen. Ende der 1980er- und Anfang der 1990er- Jahre waren ’die Asylbewerber’ öffentlich den größten Anfeindungen ausgesetzt, davor waren es ‚die Gastarbeiter‘“, heißt es in besagter Studie.

      Diesbezüglich gibt es derzeit in Deutschland also einen Rollback - und wann die ersten Asylsuchenden oder von dem rechten Mob als solche eingeordnete Urlauber, Migranten, Gaststudenten und Wirtschaftsreisende hierbei zu Tode kommen, dürfte nur eine Frage der Zeit sein. Denn natürlich gibt es sie wieder, jene Menschen, denen ein Shitstorm oder Aufmarsch nicht genügt oder die sich durch derlei befähigt und legitimiert fühlen, zur Tat zu schreiten. Brandsätze fliegen, Steine auf Helfer ebenso - und vereinzelt wird auch schon scharf geschossen.

      #terrorisme #extrême_droite #Allemagne #politique #histoire #SPD

    • Et Oola hoop, Barbatruc : Dati établit un lien entre la fusillade en Allemagne et la politique migratoire de Merkel
      https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/dati-etablit-un-lien-entre-la-fusillade-en-allemagne-et-la-politique-migrat

      La candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati, a estimé ce vendredi après les fusillades en Allemagne qu’Angela Merkel « paie au prix fort » l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants, dénonçant à ce sujet le « laxisme » de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo. 

      La chancelière allemande Angela Merkel « paie aujourd’hui au prix fort cette ouverture massive des frontières », dont elle « n’a pas mesuré les conséquences » et qu’elle a décidé « sans anticipation », a affirmé sur franceinfo l’ancienne ministre sarkozyste, interrogée sur la double fusillade à caractère raciste survenue jeudi à Hanau, qui a fait 9 morts.

  • The Pentagon lost track of $715 million in weapons and gear funneled to anti-ISIS allies in Syria
    https://taskandpurpose.com/syria-weapons-isis-pentagon-inspector-general-report

    Washington a perdu la trace de 715 millions de dollars d’#armes en #Syrie
    http://www.lefigaro.fr/international/washington-a-perdu-la-trace-de-715-millions-de-dollars-d-armes-en-syrie-202

    « Ce n’est pas une grande surprise », relate le site américain spécialisé dans les questions de défense Task and Purpose , qui rappelle qu’un précédent rapport, là aussi « accablant », d’Amnesty International, publié en mai 2017, avait conclu que les #États-Unis avaient perdu la trace d’un milliard de dollars de transfert d’armes aux forces de sécurité irakiennes et koweïtiennes.

    « Ce manque de responsabilité en matière d’équipements entre les forces américaines et d’autres pays étrangers ne fait qu’alimenter les capacités d’acteurs non étatiques comme l’État islamique », analyse Task and Purpose , suggérant que des groupes terroristes parvenaient à mettre la main sur une partie de ces armes.

    Le site de rappeler plusieurs précédents allant dans ce sens : en août 2017, les forces de sécurité irakiennes ont récupéré un lance-missiles antichar FGM-148 Javelin après avoir éliminé des djihadistes de l’État islamique dans la ville de Tal Afar. Le mois suivant, une vidéo de propagande de l’État islamique a montré un sniper djihadiste portant un fusil de précision Mk 14 de fabrication américaine.

    #terrorisme #pentagone

    • Le parquet fédéral, compétent dans les affaires de terrorisme, soupçonne une « motivation xénophobe » et s’est saisi de l’enquête.

      Après les attentats, un manifeste et une vidéo dans lesquelles le tueur présumé, Tobias R., évoque des « peuples à éliminer » ont été découvertes. Tobias R. a été retrouvé mort à son domicile pendant la nuit aux côtés d’un autre corps sans vie. Selon le quotidien Bild, il s’agirait de sa mère, âgée de 72 ans. Le tueur était de nationalité allemande et titulaire d’un permis de chasse.

      Le parquet semble un peu non-raciste et ne retient pas la piste du déséquilibre psychologique.
      #terrorisme #islamophobie #racisme #xénophobie #féminicide #chasse

  • Kabarettist Evers - „Das könnte ein Beruf werden, wo man nicht viel Arbeit mit hat“ (Archiv)
    https://www.deutschlandfunk.de/kabarettist-evers-das-koennte-ein-beruf-werden-wo-man-nicht.807.de.h
    https://www.deutschlandfunk.de/media/thumbs/5/5d78e57afc5011d53194f3d0c1c5d259v1_max_755x425_b3535db83dc50e27c1bb1

    Lechler: Sie hatten 1990 schon eine Vorlesebühne mitgegründet, „Doktor Seltsams Frühschoppen“, die ohne den Doktor Seltsam im Namen heute noch, jeden Sonntagmittag in Berlin Mitte stattfindet. 26 Jahre, das ist etwas mehr als Ihr halbes Leben. Was ist das Wichtigste, was sich in diesem Vierteljahrhundert in Ihrem Business verändert hat?

    Evers: Na ja, es gibt natürlich eine ganze Reihe Leute, wozu ich auch gehöre, wir haben damals alle angefangen, indem wir einfach auf die Bühne sind in unseren Alltagssachen und unsere Geschichten vorgelesen haben, und jetzt gibt es eine ganze Reihe Leute, die aus diesen Vorlesebühnen hervorgegangen sind, die doch recht bekannt geworden sind, sodass mittlerweile Leute, die in diese Vorlesebühnen gehen, auch diese Möglichkeit in Betracht ziehen, glaube ich, dass das was werden könnte, dass das richtig erfolgreich werden könnte. Auf diese Idee wären wir damals eigentlich gar nicht gekommen. Wir sind …!

    „Bin bis heute unglaublich gerne auf der Bühne“

    !Lechler:!! Ist das gut oder schlecht für den Ansatz und für die Arbeit?

    Evers: Es ist eigentlich gut. Also weil man von vornherein dann doch etwas realistischer an die Sache rangeht, weil damals, wir haben eigentlich grundsätzlich schon auch angefangen, weil wir dachten, man will irgendwas machen, das könnte auch ein Beruf werden, wo man nicht viel Arbeit mit hat, also wie man sich einigermaßen so lau durch das Leben dann schlendern kann. Schreibst du halt ein bisschen und machst ein bisschen und mussten dann feststellen, wie es ja viele Leute und wie Sie als Journalist ja sicher auch festgestellt haben, dass dieser Bereich eine tolle Arbeit ist, ein Riesenprivileg, wunderschön, nur keine Arbeit ist es überhaupt nicht. Es macht unfassbar viel Arbeit. Man hat sehr, sehr häufig 16- bis 18-Stunden-Tage, und das geht tatsächlich nur, wenn man es unglaublich gerne macht, mit großer Begeisterung und großer Freude.

    http://www.horst-evers.de

    #Berlin #cabaret #Doktor_Seltsam #terrorisme

  • En Turquie, les #universitaires subissent une répression d’ampleur inégalée

    Plus de 6 000 enseignants et chercheurs ont perdu leur poste à l’université ces dernières années, accusés, sans aucune explication, de « liens » ou « d’appartenance à un groupe terroriste ».

    #Tuna_Altinel, professeur de mathématiques à l’université Lyon 1, a été acquitté vendredi 24 janvier par le tribunal de Balikesir, une ville de la région de Marmara, en Turquie. Cet acquittement a eu lieu au terme d’un procès qui l’avait privé de ses élèves – il avait interdiction de quitter la Turquie – mais aussi de sa liberté, puisque le mathématicien a passé près de trois mois dans une prison turque, accusé de « propagande terroriste ».


    Même s’il a été acquitté, la décision ne doit pas faire oublier qu’au pays du président Recep Tayyip Erdogan, les universitaires subissent une répression d’ampleur inégalée.
    6 081 enseignants limogés

    En Turquie, 6 081 enseignants et chercheurs ont perdu leur poste à l’université ces dernières années. Ils ont tous été limogés, virés par décret dans les deux ans qui ont suivi le coup d’État manqué du 15 juillet 2016. Accusés, sans aucune explication, de « liens » ou « d’appartenance à un groupe terroriste ». Une partie d’entre eux (407, précisément) le savent : ils ont été punis pour avoir signé, en janvier 2016, une #pétition réclamant l’arrêt des violences dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde. La plupart – et c’était le cas du mathématicien Tuna Altinel, qui affrontait en fait deux procès – ont été jugés pour « #propagande_terroriste » à cause de cette signature.

    Sauf qu’il y a six mois, le 26 juillet 2019, la #Cour_constitutionnelle turque a donné raison à ces « #universitaires_pour_la_paix », ainsi qu’ils se désignent eux-mêmes. Et pourtant, ils restent bannis de l’#enseignement_supérieur... alors qu’ils ont finalement été acquittés ! Or, être limogé, en Turquie, cela veut dire perdre son salaire, ses droits à la sécurité sociale et à la retraite, et toute possibilité d’enseigner à nouveau dans le public ou le privé. Ils n’ont plus qu’un seul recours : une commission d’état d’urgence, qui traîne à se prononcer pour finalement, souvent, rejeter les requêtes.

    Un « sentiment d’insécurité »

    Ces situations sont très difficiles pour ces enseignants, professionnellement et personnellement. C’est ce que raconte Hülya Dinçer. Cette francophone a été limogée en février 2017, alors qu’elle venait juste de terminer son doctorat en droit à l’université publique Marmara. Depuis quelques jours, la jeune femme travaille à nouveau au sein d’un Institut de recherche européen à Istanbul. Mais elle ne s’en cache pas : les trois dernières années ont été éprouvantes.

    C’est très difficile de se concentrer et de rester motivé pour la recherche dans une situation où vous êtes complètement privé de statut de chercheur, où vous n’avez aucune légitimité institutionnelle… Ce sentiment d’#insécurité quant à l’avenir me rend émotionnellement très fragile.

    Cette répression qui frappe les universitaires turcs provoque-t-elle ce qu’on pourrait appeler une « fuite des cerveaux » vers des pays plus accueillants ? Non, parce qu’être limogé, en Turquie, cela signifie aussi que votre #passeport est annulé. Vous ne pouvez pas quitter le pays, sauf à bénéficier d’une autre nationalité. C’est le cas de #Hülya_Dinçer. Grâce à sa double nationalité turco-bulgare, elle a pu se rendre à Paris dans le cadre d’une bourse post-doctorale accordée par le #programme_Pause, programme de soutien aux universitaires en danger instauré par le #Collège_de_France. Elle y est restée un an et huit mois.

    Cette liberté retrouvée n’a pas pour autant été une parenthèse enchantée : « Quand vous partez, certes vous pouvez travailler et vous avez la tranquillité d’esprit et les moyens de faire votre recherche, mais vous êtes beaucoup plus isolé ». Selon elle, « il y a une #solidarité en Turquie entre les universitaires, un soutien régulier qui vous permet de survivre, de garder espoir. Ça m’a beaucoup manqué et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours voulu rentrer. »

    Depuis quelques mois, certains universitaires limogés peuvent déposer une requête auprès du ministère de l’Intérieur pour tenter de récupérer leur passeport. Une requête à l’issue très incertaine. Mais c’est la seule avancée concrète en trois ans et demi pour ces milliers d’enseignants turcs.

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-turquie-les-universitaires-subissent-une-repression-dampleur-inegale

    #université #Turquie #répression #terrorisme

  • [Des singes en hiver] # 8 : ’ Évaluation radicalisée ? ’
    http://www.radiopanik.org/emissions/des-singes-en-hiver/-8-evaluation-radicalisee-

    Enregistré le mardi 28 janvier 2020, à La Maison du livre, St-Gilles. Dans les prisons françaises, il existe des quartiers spécifiques destinés à évaluer les détenus « radicalisés » : les QER. S’y retrouve tout détenu inculpé pour des faits de #terrorisme mais aussi tout détenu dont l’administration estime qu’ils sont radicalisés. Pendant 4 mois, tous leurs faits et gestes, leurs lectures, leur correspondance, les entretiens avec leur visiteurs sont examinés à la loupe, disséqués et rapportés afin d’évaluer leur dangerosité. A l’issue de ces 4 mois, sur base de cette #évaluation, il est décidé de leur régime de détention. Dans l’énorme majorité des cas, ils sont envoyés en quartiers d’isolement, ou dans des unités pour détenus violents. Personne n’échappe au label « détenu dangereux ».

    Alors, à quoi bon évaluer ?

    Qui (...)

    #radicalité #questionnaires #pré-crime #terrorisme,radicalité,questionnaires,pré-crime,évaluation
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/des-singes-en-hiver/-8-evaluation-radicalisee-_08090__1.mp3

  • The Sunshine Project
    https://sites.google.com/site/bioterrorbible/sunshine-project/about

    BIOTERRORBIBLE.COM: The Sunshine Project was a foundation funded program that existed in Europe and the United States from 2000 until 2008. While its purpose was never clearly defined, it acted as a source of information in respect to the highly illegal and highly unethical scientific practices occurring in the field of microbiology, specifically in bio-terror and bio-weapons research. The Sunshine Project will likely be trotted out in the media post pandemic to shine light on (demonize and blame) the United States for ultimately allowing an environment of underground bio-related research to flourish.

    Title: Sunshine Project
    Date: 2012
    Source: SunshineProject

    Disclaimer: As of 1 February 2008, the Sunshine Project is suspending its operations. Although this website is no longer updated, it remains online as an archive of our activities and publications from 2000 through 2008. If you have any questions, please contact us by e-mail at tsp@sunshine-project.org. Thank you for your interest.

    Sunshine So Far: A Brief History of the Project
    The Sunshine Project came into existence when Jan van Aken, a German biologist, crossed paths with Edward Hammond, an American policy researcher, and Susana Pimiento, a Colombian lawyer working in the US. Finding that we shared an intense commitment to avert the dangers of new weapons stemming form advances in biotechnology, we came together to form a small new international non-governmental organization to work on biological weapons issues.

    But van Aken had a head start. In late 1999, he formed the Sunshine Project, e.V., a German non-profit association. The Project’s name, a suggestion by van Aken’s former co-worker Charles Margulis, is a reference to the fact that many biological weapons are quickly broken down and rendered harmless by exposure to bright sunlight.

    Following telephone, e-mail, and finally, face-to-face conversations that started in late 1999, in early 2000 we made the decision to bring our activities together. With a joint program and commitment to build an international team and organization, Hammond and Pimiento set about establishing the Sunshine Project in the US as a non-profit corporation.

    We assembled offices in Seattle, Washington and Hamburg, Germany. In April 2000, the Project began program work in earnest.

    Initial funding was generously provided by the Hatzfeldt Foundation, the HKH Foundation and C. Deans Crystle Foundation to take up a three part work agenda on biological weapons: human genomics, treaty compliance, and biotechnology in the drug war. (Please see our program descriptions on this website for more detailed information.)

    First out of the gate was the Project’s work on biological weapons designed to eradicate illicit crops. The Project is seeking a global ban on the use of biological agents in forced crop eradication. The Sunshine Project brought this issue into the intergovernmental limelight in May, 2000 in advocacy efforts at the UN Biodiversity Convention’s meeting in Nairobi, Kenya.

    In addition to a number of press releases and publications, the Project followed this initial advocacy work by cosponsoring two seminars on biological crop eradication in Quito, Ecuador and Bogotá, Colombia in October, 2000.

    The seminars in South America forged an alliance to stop the use of biological weapons in drug crop eradication between very diverse nonprofit groups working on human rights, indigenous peoples’ rights, peace, drug policy, environment, biotechnology, and biological weapons.

    The Project’s work on treaty compliance is also underway. The Project is seeking a reinforced international consensus against biological weapons.

    The Project is raising questions about certain uses of genetic engineering in defensive biological weapons research and is sparking much-needed public debate on the limits of military use of biotechnology and dangers of some types of defensive research conducted in Western countries.

    For example, research conducted by the Sunshine Project revealed that the German Army is experimenting with antibiotic resistant tularemia bacteria, a project that has been heavily criticised in the German media. Despite being a defensive project, we consider it to be highly critical as it has obvious offensive applications.

    In late September, 2000, the Project’s US office moved from Seattle to Austin, Texas. The Sunshine Project has a number of publications and activities planned for 2001, including seminars in Europe, the US, and briefings for intergovernmental meetings.
    Please visit our website and consider joining our news listserver to keep in touch.

    Director of the US Office of the Sunshine Project
    Edward Hammond is Director of the US Office of the Sunshine Project. He was born in San Antonio, Texas and holds two Master’s degrees from the University of Texas at Austin. Hammond has worked on biotechnology-related policy since 1993. From 1995-1999, he was Program Officer for the Rural Advancement Foundation International (RAFI, now the ETC Group). Hammond is a member of the Pugwash Study Group on the Chemical and Biological Weapons Conventions. Hammond directs the Sunshine Project in the US and manages its research program on biodefense, incapacitants, and other issues.

    Email:
    hammond@sunshine-project.org

    Address:
    PO Box 41987
    Austin TX 78704 USA
    Director of the Sunshine Project Germany
    Jan van Aken is Director of the Sunshine Project Germany. He is native of Hamburg and holds a PhD in cell biology (Hamburg University). A former campaigner for Greenpeace Germany, he has worked for more than fifteen years to analyse the threats of genetic engineering to human relations, health and the environment. van Aken is a member of the Pugwash Study Group on the Chemical and Biological Weapons Conventions and is a trained weapons inspector (biological) on the roster of the United Nations Monitoring, Verification and Inspection Commission (UNMOVIC).

    Email:
    van.aken@sunshine-project.org

    Address:
    Scheplerstrasse 78
    22767 Hamburg
    Germany

    To date, the Sunshine Project has received support from the following German and US foundations:

    Arca Foundation: For participation in NGO networking on monitoring of the BWC

    Ben & Jerry’s Foundation: For collaborations to monitor the US biodefense program

    Berghof Stiftung: For research and awareness building about bioweapons in Germany

    C. Deans Crystle Foundation: For general support and work on Agent Green

    Educational Foundation of America: For work to promote constructive US engagement in the BWC

    German Peace Research Foundation (DSF): For an assessment of multilateral biosafety and other treaty processes relevant to the BWC

    Hatzfeldt Stiftung: For research into genetic engineering and biological weapons

    Heinrich Böll Stiftung: For a seminar on Agent Green in Quito, Ecuador

    HKH Foundation: For general support and work on Agent Green and human genomics

    JoMiJo Foundation: For general support

    Pettus Crowe Foundation: For general support

    Ploughshares Fund: For the Bioweapons and Biodefense Freedom of Information Fund (www.cbwtransparency.org)

    The Fund for Drug Policy Reform of Tides Foundation: For work to prevent the use of biological agents in drug crop eradication

    #virus #bioligie #politique #science #capitalisme #terrorisme

  • Frédéric Veaux, le nouveau patron de la #Police : une vieille connaissance (#Tarnac)
    http://www.davduf.net/frederic-veaux-le-nouveau-patron-de-la-police-une

    Frédéric Veaux était un des adjoints du « Squale » (Bernard Squarcini) du temps de la Direction centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), au moment du départ de l’affaire dite « de Tarnac » (qui sera, en fait, celle de @Place_Beauvau et des médias). Chef de la Sous-direction anti terroriste. Dans mon souvenir, c’était pas le fol amour entre les deux. « Affaire » dite »de Tarnac » qui fut, bien sûr, aussi et avant tout, celle de la justice anti terroriste en roue libre, et dont certaines méthodes, (...) #Tarnac,_magasin_général

    / Une, Police, #Terrorisme

  • L’organizzazione Gladio

    Wikiradio del 24/10/2017 - Rai Radio 3
    https://www.raiplayradio.it/audio/2017/10/LOrganizzazione-Gladio---Wikiradio-del-24102017-861d2451-d5c6-4c03-845f

    Il 24 ottobre 1990 #GiulioAndreotti, all’epoca presidente del Consiglio italiano, rivela alla Camera dei Deputati l’esistenza dell’organizzazione #Gladio con Gianni Barbacetto

    Repertorio:

    –Frammenti da STORIA DELLA PRIMA REPUBBLICA - 2005 Testimonianza di Giulio Andreotti - Archivio Rai;
    – TG3 SPECIALE Senato: dichiarazioni Andreotti alla Camera dei Deputati sull’Organizzazione Gladio - Archivio Rai;
    – TV7 2013 - ricordi di F. Cossiga e G.Andreotti sulla questione Gladio - Archivio Rai;
    – Tribuna Politica 1990 - intervista speciale ad Andreotti - dicembre 1990 Archivio RAI

    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #italie #Staybehind #cia #sisme #anticommunisme #europe #francescoCossiga #GiovanniDeLorenzo #PageNoirItalie #terrorisme

  • Coup d’État sur la « #loi_haine »

    La #loi « contre la haine » s’est transformée en loi sécuritaire au nom de la lutte « anti-terroriste ». Ce bouleversement a été acté hier à 22h30, par un #amendement (http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/2583/AN/161) de dernière minute proposé par le gouvernement et adopté par les députés serviles de l’Assemblée nationale. Ce #coup_de_force du gouvernement, imposé in extremis, est une nouvelle démonstration d’#anti-parlementarisme. L’honneur des députés exige qu’ils rejettent la loi dans son ensemble.

    Alors que la loi exigeait initialement de retirer les #contenus_illicites en 24 heures, elle impose désormais aux #plateformes de retirer en une heure les contenus que la #police lui signalera comme relevant du #terrorisme ou d’#abus_sur_mineurs. La police décidera seule des contenus relevant du terrorisme – sans le contrôle d’un juge. On l’a déjà vu abuser illégalement de ce pouvoir pour qualifier des propos militants de « terroristes » afin de les faire censurer – la justice avait alors attendu plus d’une année pour dénoncer ces abus de la police.

    De plus, alors que la loi ne concernait initialement que les plateformes ayant plusieurs millions de visiteurs par mois (Facebook, Twitter, Youtube…), les nouvelles mesures « anti-terroristes » visent désormais n’importe quelle plateforme, de toute taille. Il pourra s’agir du forum de n’importe quel site de presse, d’une plateforme militante, d’un petit hébergeur associatif ou de tout nœud d’un réseau social décentralisé tel que Mastodon ou PeerTube.

    Le délai d’une heure est matériellement impossible à respecter pour la grande majorité des plateformes Web (typiquement pour les signalements qui leur seraient faits de nuit). Ces plateformes n’auront d’autres choix que de fermer boutique ou de déléguer leur modération aux outils de censure automatisée fournis par Google et Facebook. Dans tous les cas, les grands vainqueurs seront ces deux dernières entreprises, dont la concurrence sera anéantie ou mise sous leur joug.

    Enfin, alors que la loi initiale ne prévoyait que des #sanctions financières, les nouvelles mesures prévoient des sanctions concrètes, drastiques. Si une plateforme ne censure pas un contenu dans l’heure qui suit sa notification par la police, la police pourra exiger que les fournisseurs d’accès à Internet empêchent l’accès à cette plateforme depuis la France.

    Une concentration totale des pouvoirs

    La #concentration_des_pouvoirs dans les mains de la police est totale : c’est à la fois elle qui décide quelles plateformes attaquer, qui qualifie un contenu comme étant illégal et qui met en œuvre sa sanction. L’ensemble du Web français est à sa merci.

    Si la police était mal intentionnée, il lui suffirait de publier anonymement et au milieu de la nuit des messages « terroristes » sur les plateformes de son choix pour les faire censurer (car presque aucune plateforme ne peut avoir des modérateurs réveillés toute la nuit pour répondre dans l’heure à la police). Rien dans la loi n’empêche de tels abus.

    Notons que cette situation n’est pas entièrement nouvelle : c’est la loi anti-terroriste de 2014 qui avait créé ce dispositif de #censure_policière. À l’époque toutefois, le délai pour répondre à la police était de 24 heures. Il passe aujourd’hui à #1_heure, démultipliant les risques d’abus.

    Un coup de force anti-parlementaire

    Le Parlement n’a jamais eu l’occasion de débattre des dangers de ce nouveau délai d’une heure imposé à l’ensemble du Web. Le Parlement n’a même pas eu l’occasion d’en prendre connaissance. Pendant des mois de débats sur la proposition de loi « contre la haine », le Parlement n’a parlé que de sujets bien éloignés du terrorisme. Ce n’est qu’au dernier moment, en séance publique lors de la 2ème lecture à l’Assemblée nationale, et alors que le sujet n’avait pas été abordé en commission des lois, que le gouvernement est parvenu à lui imposer ces changements, par surprise et par ignorance. Il aurait pourtant fallu en débattre pendant des mois, en auditionnant des dizaines d’acteurs, pour prétendre respecter nos principes démocratiques.

    La situation a tout pour rappeler un autre dossier : le règlement européen contre les contenus terroristes, qui prévoit lui aussi un délai de retrait en #une_heure. L’an dernier, la Commission européenne et les États membres avaient exercé une terrible pression sur le Parlement européen pour qu’il adopte en première lecture un texte en urgence avant les élections européennes (voir notre page de campagne : https://www.laquadrature.net/censureterro). Tout avait été fait pour empêcher un véritable débat, mais il avait pu au moins durer quelques semaines – permettant notamment de limiter la censure policière par l’autorisation préalable d’un juge ou d’une autorité indépendante (et la loi française serait ici contraire à la position du Parlement européen).

    Hier, le débat n’a pas même eu lieu.

    Le gouvernement semble s’être lassé de la comédie démocratique. L’avis des parlementaires n’a plus aucune conséquence sur le processus législatif : à quoi bon leur permettre de s’en faire un ? Autant gagner du temps et leur demander de tout signer à la dernière minute et sans leur expliquer.

    Si les députés ont encore un semblant de respect pour leurs fonctions démocratiques, ils doivent s’opposer à cette proposition de loi. Au moins du fait que le gouvernement a entièrement nié et insulté celles-ci hier. Et du fait, aussi, que le gouvernement a manipulé diverses volontés et associations luttant contre la haine afin de dévoyer au final la loi vers ses objectifs purement sécuritaires.

    Formellement, l’Assemblée nationale doit encore décider d’adopter ou non cette proposition de loi dans son ensemble aujourd’hui. Tout député ne qui ne votera pas contre cette loi actera que le gouvernement l’a démis de ses fonctions.

    https://academia.hypotheses.org/8795
    #sécurité #terrorisme #anti-terrorisme #censure #réseaux_sociaux #internet

    ping @isskein @karine4 @reka @simplicissimus @davduf @daphne @marty @mathieup

  • Un Monty Python contre « la guerre au terrorisme ». Hommage à Terry Jones | Damien-Guillaume et Marie-Blanche Audollent
    http://lmsi.net/Un-Monty-Python-contre-la-guerre-au-terrorisme

    Au début des années 2000, à l’heure où grands médias et dirigeants socialistes nous invitaient à nous rallier au « blairisme », Terry Jones consacra un brulôt à la Croisade américaine contre « le terrorisme » qui constitua, à nos yeux, une formidable alternative : un « autre modèle anglais », « notre modèle anglais à nous ». Ce livre fut en effet exemplaire à plus d’un titre : composé de chroniques courtes et d’une lecture aisée, il proposait une analyse de la novlangue « bushienne », aussi minutieuse que celle d’un Viktor Klemperer [1] ou d’un George Orwell [2], avec en prime la verve comique des Monty Python - dont Terry Jones fut l’un des fondateurs et des principaux animateurs. Ce qui était remarquable, surtout, et difficilement imaginable au pays de Philippe Val [3], c’est qu’un « amuseur public » (...)

  • Polizei entschlüsselt Todesliste von Berliner Neonazis
    https://m.tagesspiegel.de/berlin/ermittlungserfolg-zur-neukoellner-anschlagsserie-polizei-entschluesselt-todesliste-von-berliner-neonazis/25429114.html

    13.01.2020, von Alexander Fröhlich

    Die Linke-Abgeordnete Anne Helm wurde jahrelang ausgespäht. Nun die Gewissheit: Helm steht auf einer Neonazi-Feindesliste, die die Polizei nun fand
    ...
    Seit 2010 kommt es in Neukölln immer wieder zu Anschlägen – auf Autos, auf Cafés, auf Wohnungen und auf Buchhandlungen. Seit 2016 wurden laut Bezirksamt mehr als 50 rechtsmotivierte Angriffe in Neukölln verübt, davon 16 Brandanschläge. Im März 2019 wurden Morddrohungen gegen namentlich benannte Bürger an Wände gesprüht. Opfer waren Menschen, die sich gegen Rechtsextremismus engagieren.

    #Berlin #extrême_droite #terrorisme