• Cette poutine n’est pas une poutine, c’est de l’art Alexis Boulianne - Radio Canada

    “J’ai vraiment un background de bouffe, de cuisine ; ce que je fais en art vient directement de cette expérience. J’ai travaillé dans des restos toute ma vie”, raconte Pascale L’Italien, confortablement assise dans son lumineux studio bordant l’autoroute 40.

    Sur la table près d’elle, un bol de pêches, des pattes de crabe, un sac de chips, un emballage de nouilles instantanées. Le premier coup d’œil est trompeur, mais quelques secondes suffisent pour remarquer le lustre de l’époxy, l’irrégularité du papier et la texture de l’argile.


    Avant d’être déposés sur de faux glaçons, ces faux crustacés sont peints et recouverts d’époxy. | Photo : Radio-Canada / Alexis Boulianne

    Ses sculptures sont notamment vendues à des restaurants, comme Umami Ramen, à Montréal, qui lui commandent des représentations des plats offerts au menu. Le reste de la clientèle, c’est toute sorte de gens de partout dans le monde à qui ces faux aliments incongrus rappellent des moments chers ou des émotions. Cette relation entre les aliments et les souvenirs est un moteur puissant pour Pascale.

    Elle a fait ses premiers pas dans le monde de la restauration à l’âge de 14 ans, à faire la plonge dans un resto du Plateau. “Quand tu entres dans ce monde, c’est dur d’en sortir, parce que les gens sont d’une certaine manière, et on dirait que dès que tu en sors, tu es comme le mouton noir un peu partout”, explique-t-elle.

    Parallèlement, elle a toujours entretenu son goût pour la création, au début à travers le dessin, puis tranquillement avec la sculpture. Artiste autodidacte, Pascale s’est toujours laissée guider par ce qu’elle a le plus de plaisir à faire.

    L’art culinaire contre la pandémie
    C’est durant les premiers temps du confinement, en mars 2020, que l’alimentation en tant que thème s’est imposée dans sa pratique artistique. “Tous mes amis sont en restauration, et quand il y a eu la fermeture des restaurants, on ne savait même pas si on allait rouvrir un jour, dit Pascale. L’industrie a été oblitérée.”

    Seule dans son studio, coupée de son cercle social, Pascale s’est tournée vers ce qu’elle savait faire de mieux : la nourriture, mais sous forme artistique. “J’avais l’impression que c’était une manière pour moi de continuer à faire de la bouffe et à prendre des commandes, et de le faire d’une manière plus attentive dans le but d’amener un certain réconfort, souligne-t-elle. De moi-même réaliser à quel point ce monde-là est important pour moi.”


    L’univers de Pascale L’Italien inclut aussi certains incontournables du monde de la restauration, comme un terminal de paiement. | Photo : Radio-Canada / Alexis Boulianne

    Un message d’espoir sous la forme d’un emballage de biscuits Dad’s, d’un grilled cheese au fromage orange, d’une assiette de crudités.

    “C’est vraiment la pandémie qui m’a donné le désir de dire aux gens autour de moi que peut-être que ça va être correct, que la bouffe est encore là, que notre passion est encore là, fait savoir Pascale L’Italien. Je divertissais les gens en attendant que ça rouvre.”

    Et pour ça, quoi de mieux que des aliments qui touchent à l’enfance, aux souvenirs lointains, mais ô combien chers qui nous ramènent à des temps plus doux ? “J’ai fait exprès de rejoindre les gens avec des choses nostalgiques, explique l’artiste. Ce sont des choses qui font dire aux gens : Ah ! Je mangeais ça chez ma grand-mère, c’est donc ben le fun !”

    Se révéler
    Ses aliments nostalgiques, Pascale L’Italien les choisit non pas en puisant dans ses propres souvenirs, mais dans ce qu’elle considère comme un lien commun.

    “D’où je viens, la nourriture était plus fonctionnelle que pour le plaisir. Comme tout le monde, j’ai été élevée avec du pâté chinois et du spaghetti. Mais même quand je travaille à l’atelier, il y a un détachement professionnel. Je le fais plus pour les autres, pour aller trouver ce qui va rejoindre le plus de monde possible”, souligne l’artiste.

    Cette déconnexion entre son art et sa vie personnelle, Pascale a l’intention de la corriger, même si créer des œuvres à partir de ses propres souvenirs et de sa propre nostalgie l’intimide encore. “L’art, montrer ce que je fais, me rend vraiment vulnérable, je pense que c’est pour ça que j’ai un détachement, je ne veux pas me sentir trop vulnérable”, avance Pascale.

    Mais à partir de maintenant, elle travaillera moins sous l’impulsion des autres, même si elle continue de collaborer avec des restaurants, comme elle le fait avec Umami Ramen. “J’ai fait beaucoup de commissions dans la dernière année, mais là, ça s’arrête, parce que je veux voir ce que moi j’ai envie de faire”, dit-elle.

    Dans un futur pas si lointain, elle s’imagine avoir assez d’œuvres pour monter une exposition physique. Et l’intersection entre sa propre vie et l’art en sera le point central.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/mordu/4700/pascale-litalien-aliments-art-sculpture

    #poutine #nourriture #art #sculpture #Femme

    • La bouffe canadienne vue par un réfugié ukrainien sur TikTok Carolle-Anne Tremblay-Levasseur Radio Canada

      C’est quand il a découvert TikTok, la poutine et les chips au ketchup qu’Andrian Makhnachov, 19 ans, réfugié ukrainien, a commencé à se plaire à Régina, en Saskatchewan, où il a posé ses valises en mai dernier, après avoir fui la guerre.


      Le réfugié ukrainien Andrian Makhnachov est devenu une véritable vedette sur TikTok en présentant ses découvertes gourmandes. | Photo : CBC / Adam Bent

      Son succès sur TikTok est fulgurant ! Sur l’application, ses vidéos cumulent 4,1 millions de visionnements et son compte détient 181 300 personnes abonnées. Il essaie tout ce qui est populaire chez nous : des Timbits, du Kraft Dinner, du sirop d’érable, des Smarties, des barres Nanaimo (ses préférées)… La liste de ses envies ne fait que s’allonger grâce aux suggestions des internautes. Le jeune homme de 19 ans dévoile ses impressions à la caméra en comparant souvent les aliments aux saveurs de son pays. Lui qui avait perdu l’appétit avec la guerre, il l’a finalement retrouvé grâce à cette communauté virtuelle.

      « À mon arrivée, je trouvais les goûts très étranges, puisque je n’avais rien mangé de similaire. Sur TikTok, les gens me donnaient des recommandations, alors tranquillement, j’ai retrouvé le plaisir de manger. »

      Au printemps 2022, il a pris la décision difficile de s’installer au Canada auprès de son frère, qui y habitait déjà depuis trois ans. Alors étudiant en relations internationales et en communication à Kiev, Andrian a plié bagage, laissant derrière lui son père et ses proches.

      Découvrir le sirop d’érable et la poutine
      L’idée de partager ses découvertes gourmandes s’est rapidement glissée dans son esprit alors qu’il s’étonnait des multiples différences entre l’Ukraine et le Canada. “Je n’avais jamais vu de plats congelés. Dans mon pays, ça n’existe pas !”, explique-t-il. Sa première vidéo virale le montre en train de manger du macaroni accompagné de sirop d’érable. Oui, vous avez bien lu. Les internautes se sont empressés de lui suggérer d’autres options de mets canadiens plus… appétissants.

      Son coup de cœur ? La poutine ! N’en déplaise aux fervents adeptes de cette combinaison de frites, de sauce brune et de fromage, son premier essai a été la version du géant américain McDonald’s. L’équipe de CBC en Saskatchewan a rectifié le tir en l’amenant déguster une poutine authentique dans un resto du coin. Des remerciements sont de mise pour CBC !

      La pizza perogy épicée du Boston Pizza figure parmi ses plats préférés. Les yeux remplis d’étoiles, Andrian note que “le mélange de patates, d’oignons et de crème sure [lui] rappelle l’Ukraine”.

      Les crêpes de pommes de terre ukrainiennes, appelées deruny, le font rêver. Pour l’instant, ce sont toutefois les queues de castor qui figurent au haut de sa liste. Et les sacs de lait ! “Je suis allée à Toronto pour en trouver, et j’en cherche encore”, ajoute-t-il.

      Au-delà des découvertes gourmandes, ce sont les échanges avec les personnes abonnées à son compte TikTok qui remplissent son quotidien. “J’ai commencé à publier pour me distraire de ce qui se passe dans mon pays, se souvient Andrian. Des gens m’écrivent maintenant tous les jours. Ce n’est pas si facile de créer des amitiés au Canada, mais ces internautes me soutiennent et m’enseignent comment vivre ici. Ça m’aide beaucoup.”

      Employé au sein d’une pâtisserie locale, Andrian prévoit également de poursuivre ses études dans une université canadienne. Seul le temps lui dira si un retour en Ukraine sera possible. D’ici là, il élabore le menu qu’il servira à ses proches pour leurs retrouvailles : l’incontournable poutine sera évidemment de la fête.

      #bouffe #ukraine #canada #TikTok #bouffe #pizza #deruny#rédactionnel

      Source : https://ici.radio-canada.ca/mordu/4724/andrian-makhnachov-tiktok-ukraine-canada

  • #youtube et youtuber - toujours aussi immondes et bêtes Isabelle Labeyrie - Radio France
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/espagne-un-youtubeur-condamne-a-ne-plus-publier-sur-les-reseaux-sociaux

    Un youtubeur espagnol paye cher un défi bête et méchant. La Cour suprême vient de lui infigé une sanction inédite : 15 mois de prison avec sursis, 20 000 euros de dédommagement à la victime pour préjudice moral et surtout interdiction de publier sur son compte Youtube ou de créer un nouveau profil pour les cinq ans qui viennent.
    Les faits remontent à 2017 à Barcelone. ReSet, de son vrai nom Kanghua Ren,
    
19 ans, 1 million d’abonnés, répond à un défi lancé par ses followers. On le voit ouvrir des gâteaux, enlever la garniture et la remplacer par du dentifrice. Dans la rue, il continue à se filmer, il offre le paquet trafiqué à un SDF sans rien dire évidemment. Très fier de sa blague, il explique qu’il lui a donné un coup de main puisque forcément, le sans-abri est pauvre et qu’"il ne doit pas beaucoup se laver les dents". La vidéo cartonne, avec les clics ReSet empoche plus de 2 000 euros. Mais le pays s’indigne. Le youtubeur est condamné une première fois pour atteinte à l’intégrité morale. Aujourd’hui la justice la sanctionne de manière définitive.

    "Un acte vexatoire et humiliant »
    Les juges de la cour suprême ont vu dans sa vidéo "un acte vexatoire, intentionnellement humiliant" qui en plus a causé une "souffrance physique" puisqu’après avoir mangé les gâteaux, le sans-abri, un Roumain de 52 ans, a souffert de maux d’estomac, de vomissements. Il a aussi eu très peur, et les juges rappellent que ce type de délit "décuple" la stigmatisation de tous ceux qui vivent dans la rue.

    Pour prendre leur décision, ils se sont appuyés sur un jugement classique, "l’interdiction de revenir sur les lieux du délit". Sauf qu’ils l’ont appliqué au réseau social sur lequel ReSet avait publié sa vidéo. C’est la première fois que la Haute cour juge que les réseaux sociaux sont un lieu de criminalité.

    Ils ont aussi pris en compte le fait que le youtubeur avait l’habitude de se montrer cruel avec des "victimes faciles". Il s’était déjà filmé dans un parc en train de donner des sandwichs à la crotte de chat à des personnes âgées et à des enfants.

    _ Le youtubeur maintenant sur #tiktok *
    Kanghua Ren n’a pas vraiment fait amende honorable. Il persiste à dire que ce n’était qu’une blague. Pendant son procès, il a même reproché aux juges et aux médias d’avoir mis fin à sa "carrière" de youtubeur alors qu’il avait abandonné le lycée pour s’y consacrer à 100%.

    Dans un message publié sur son compte Instagram la semaine dernière il dit qu’il a changé et mûri, qu’il a payé sa dette avant d’inviter ses abonnés à regarder ses vidéos, cette fois, sur son compte TikTok.

    Acaban de salir noticias sobre mí pero yo todavía no lo recibo de la Justicia, desde 2016/17 ya son casi 5 años durante este tiempo cambié y madure. Ya lo tenia asumido hace tiempo así que toca pagar con la sociedad.
    #sdf

  • Algospeak : les influenceurs, bilingues en censure automatisée - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/algospeak-les-influenceurs-bilingues-en-censure-automatisee
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/screenshot-2022-05-07-at-04-38-40-creez-des-collages-de-photos-en-ligne/action/show?format=thumbnail&t=2022-05-07T04:39:41+02:00

    Pour échapper aux robots-censeurs, les utilisateurs de TikTok et d’Instagram ont développé leur propre dialecte : l’algospeak. Une nouvelle preuve que, sur internet, même le langage a été privatisé.

    Sur TikTok, personne ne vous entendra parler de sexe, de santé mentale, d’automutilation, de suicide, d’addictions, de viol, d’avortement, de guerre, de violence et, globalement, de tout ce qui est considéré par vos invisibles maîtres algorithmiques comme des sujets « sensibles ». Sur Instagram, même combat. Sur YouTube, pareil. Si vous essayez, ne serait-ce qu’un peu, de mettre ces sujets en avant, dans le titre, le résumé ou le référencement – via les hashtags – de votre vidéo, la sanction tombe : suppression sans préavis, avec le risque que votre chaîne toute entière subisse le même sort pour outrage aux toutes-puissantes Conditions générales d’utilisation (CGU) de la plateforme en question. Ici-bas, code is law, le code fait loi, c’est comme ça et pis c’est tout – et d’ailleurs, de plus en plus souvent, sur les questions de modération, law is code. On ne négocie pas avec un logiciel de modération automatique. Mais de l’autre côté, au bout du clavier, des êtres humains ont des choses à dire sur ces sujets interdits. Alors, comment on fait ? On camoufle la langue, se marrent les créateurs et créatrices de contenu, qui ont apparemment tous pris la LV2 option algorithmes.

    #TikTok #RéseauxSociaux #Langage #Algorithme #Modération #Instagram

  • Les présentations PowerPoint détournées sur Tiktok
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/05/04/sur-tiktok-le-succes-inattendu-des-presentations-powerpoint_6124787_4408996.

    La génération TikTok est l’une des premières à avoir connu l’enseignement PowerPoint durant toute sa scolarité. « C’est un instrument de l’école, idéal à détourner et avec lequel jouer. Ils sont dans le prolongement de la critique qui existe envers cet outil, en le tournant en dérision », constate Valérie Beaudouin, sociologue spécialiste des usages du numérique. Une vision confirmée par Chloé, qui voit dans ces soirées PowerPoint la possibilité « de désacraliser la présentation, qui peut être stressante ». Une bonne béquille pour une génération qui a aussi grandi avec les injonctions posées par les réseaux sociaux : celle de devoir bien parler, avoir de la repartie, être à l’aise face à un auditoire, en ligne ou hors-ligne.

    #Powerpoint #Oral #RéseauxSociaux #TikTok

  • https://www.ladn.eu/media-mutants/tiktok-booktok-lecture

    « Avec le hashtag #booktok, les utilisateurs de TikTok s’amusent à relayer leurs différents coups de cœur littéraires. D’abord aux États-Unis, maintenant en Europe, de jeunes passionnés de lecture s’amusent à décrypter le dernier roman qui les a séduits, ou à résumer des œuvres marquantes. Très vite, l’effet ricochet se fait sentir, et de partages en partages, certains ouvrages sont soudainement propulsés au rang de best-seller. »

    #Lecture #TikTok #RéseauxSociaux

  • Ce que TikTok sait de nous
    https://www.courrierinternational.com/article/courrier-ados-ce-que-tiktok-sait-de-nous

    Aujourd’hui, “nos téléphones savent où nous sommes, à quelle vitesse nous nous déplaçons, quelles applications nous utilisons. Ils suivent notre navigation sur Internet. Ils connaissent même nos empreintes digitales ou la forme de notre iris.” Quels capteurs et composants d’un téléphone collectent des informations, pour quoi faire, et quand faut-il être prudent ?

    #RéseauxSociaux #TikTok #EMI #SNT #Smartphone

  • Missing Girl Is Rescued After Using Hand Signal From TikTok - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/11/08/us/tiktok-hand-signal-abduction.html

    Un signal de détresse qui peut se réaliser en direct ou en vidéo afin de prévenir d’une situation de danger. Devenu viral sur TikTok, il est reconnu par un automobiliste qui fait arrêter un kidnapper.

    A girl reported missing from Asheville, N.C., and in distress in the passenger seat of a car traveling through Kentucky appeared to be waving through the window to passing cars on Thursday.

    But one person in a nearby car recognized the signal from TikTok, and knew it was no ordinary wave.

    The girl, 16, was using a new distress signal, tucking her thumb into her palm before closing her fingers over it, according to the Laurel County Sheriff’s Office. The signal, created by the Canadian Women’s Foundation for people to indicate that they are at risk of abuse and need help, has spread largely through TikTok in the past year.

    #TikTok #Signal_detresse #Féminisme

  • Little Miss TikTok | ARTE Radio
    https://www.arteradio.com/son/61668628/little_miss_tiktok

    TikTok est aujourd’hui LE média de la culture jeune. Les ados y partagent de courtes vidéos où ils y racontent leur contrôle de math surprise, font des playback sur leurs tubes préférés et s’échangent des recettes de cookies au m&m’s nutella-coco. Hélas, il ne s’échangent pas que cela. Qu’est-ce que ça fait de grandir immergé dans le flux vidéo infini de Tiktok, de se construire avec un smartphone greffé à l’âme ? Sur la planète TikTok, on s’habitue sans s’en rendre compte à composer avec la menace d’un harcèlement au moindre faux pas. Et l’idéologie matérialiste martelée dans chaque vidéo d’influenceur s’imprime au fer rouge dans leurs cerveaux fringants.

    #Audio #RéseauxSociaux #SNT #EMC #TikTok

  • Au pays des ados shifteurs

    Recluses dans leurs chambres, deux adolescentes, Emma et Clara, racontent comment elles s’envolent dans des mondes parallèles, par le biais d’une pratique proche de l’#auto-hypnose : le shifting. De #TikTok à Poudlard, l’imaginaire fait voyager.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/les-pieds-sur-terre-emission-du-mercredi-22-septembre-2021

    #shifting #hypnose #meditation #adolescence #covid-19 #reseaux_sociaux #podcast #radio #france_culture

  • Sur TikTok, des profs changent de tactique
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/17/sur-tiktok-des-profs-changent-de-tactique_6094965_4500055.html

    En classe, ce sont des enseignants comme les autres. Mais sur ce réseau social ultrapopulaire chez les 13-24 ans, ils se lâchent : sketchs, défis, quiz, leçons en accéléré… Un moyen de désacraliser leur métier sans le décrédibiliser.

    #Education #TikTok

  • TikTok dépasse YouTube en termes de temps passé par utilisateur - Les Numériques
    https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/tiktok-depasse-youtube-en-termes-de-temps-passe-par-utilisateur-n1680

    TikTok continue son ascension fulgurante. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, le service chinois a surpassé YouTube quant au temps passé par utilisateur. Les deux plateformes sont aussi rivale sur la question de l’argent dépensé par les internautes.

    #reseau-social #tiktok

  • Des conseillers Pôle emploi débarquent sur TikTok
    https://www.lemonde.fr/emploi/article/2021/06/25/des-conseillers-pole-emploi-debarquent-sur-tiktok_6085690_1698637.html

    Entre deux tutoriels de maquillage et autres contenus axés sur le divertissement, les utilisateurs de TikTok auront désormais la possibilité de visionner des vidéos sur les secteurs qui recrutent le plus, les aides à l’embauche pour les moins de 26 ans ou encore la promotion de l’alternance.

    #pôle_emploi #travail #emploi #chômage #réseaux_sociaux #tiktok #jeunesse #ciblage

  • Qui est Bella Poarch, la star de TikTok dont le premier single bat des records ?
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/05/31/qui-est-bella-poarch-la-star-de-tiktok-dont-le-premier-single-bat-des-record

    Le 14 mai dernier, une jeune vidéaste populaire sur le réseau social TikTok publiait son premier single sur toutes les plates-formes de diffusion de musique en ligne. Presque deux semaines après sa sortie, son titre Build a B*tch recensait plus de 114 millions de vues sur YouTube, et des milliers de vidéastes plus ou moins amateurs en reprenaient en chœur les paroles sur TikTok. Si l’on n’a pas de compte sur la plate-forme de partage de vidéo, propriété du chinois Bytedance, l’incroyable popularité de sa musique peut interroger : mais qui est donc Bella Poarch ?

    Quelques mois et une trentaine d’autres courtes vidéos plus tard, la jeune créatrice publie un clip d’apparence tout aussi anodine. Sur une musique rythmée, elle se filme en gros plan et multiplie des mimiques kawaii (« mignon », en japonais) qu’on croirait sorties d’un anime japonais. Le tour est joué : Bella Poarch devient en quelques jours le visage le plus connu de la plate-forme en publiant la vidéo la plus regardée de TikTok de tous les temps (49,5 millions de vues à ce jour).

    #TikTok #Kawai #Bella_Poarch #Célébrité #Culture_numérique

  • How beauty filters took over social media
    https://www.technologyreview.com/2021/04/02/1021635/beauty-filters-young-girls-augmented-reality-social-media

    The most widespread use of augmented reality isn’t in gaming : it’s the face filters on social media. The result ? A mass experiment on girls and young women. Veronica started using filters to edit pictures of herself on social media when she was 14 years old. She remembers everyone in her middle school being excited by the technology when it became available, and they had fun playing with it. “It was kind of a joke,” she says. “People weren’t trying to look good when they used the filters.” (...)

    #TikTok #Facebook #Instagram #MySpace #Snapchat #algorithme #technologisme #beauté #femmes #jeunesse #selfie (...)

    ##beauté ##SocialNetwork

  • Platform Capitalism, Empire and Authoritarianism : Is There a Way Out ?
    https://www.cigionline.org/articles/platform-capitalism-empire-and-authoritarianism-there-way-out

    The world will face more widespread and intensified surveillance, but this time it could be framed as something for our own good, for the good of humanity. President Trump has left the building. In his final days, in one of the most symbolic moments of his short period in the White House, after his supporters had haphazardly stormed the Capitol Building on January 6, the inveterate (ab)user of social media was banned from, first, Facebook and then his favourite platform, Twitter. For the (...)

    #ByteDance #TikTok #Facebook #Twitter #WhatsApp #YouTube #manipulation #BigData #extrême-droite #publicité #SocialNetwork #surveillance #SidewalkLabs #Google #Alphabet #COVID-19 #santé (...)

    ##publicité ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_

  • Pékin avertit à nouveau les géants chinois de la tech
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/19/pekin-avertit-a-nouveau-les-geants-chinois-de-la-tech_6073707_3234.html

    Depuis bientôt six mois, l’Etat a multiplié les amendes et les mesures réglementaires contre des plates-formes chinoises de plus en plus puissantes.

    A première vue, c’était presque un rendez-vous de routine : les autorités chinoises avaient convoqué, jeudi 18 mars, les représentants de Tencent, d’Alibaba et de neuf autres entreprises du Web chinois pour les mettre en garde au sujet des « fake news ». Les autorités sont particulièrement sensibles à toute information, véridique ou non, considérée comme politiquement sensible. Mais cette convocation s’inscrit dans un contexte différent : la mise au pas des géants du Web. Depuis bientôt six mois, les mesures de régulation se sont multipliées : annulation de l’introduction en Bourse de la filiale financière d’Alibaba, Ant Group, en novembre 2020 ; régulation de la finance en ligne ; loi antimonopoles ; régulation de la collecte de données…

    Une campagne soutenue en haut lieu : lundi 15 mars, le président, Xi Jinping, a demandé aux régulateurs de la finance de renforcer la supervision des entreprises du Web, de s’attaquer aux monopoles, de promouvoir une compétition saine, la protection des données, et d’empêcher l’expansion désordonnée des capitaux, a rapporté la télévision nationale CCTV. Les plates-formes doivent « suivre la direction politique correcte ».

    « Certaines se développent de manière non standardisée, et cela présente des risques. Il est nécessaire d’améliorer les lois qui gouvernent l’économie des plates-formes afin de combler les vides juridiques », a déclaré le dirigeant chinois. Outre les deux géants, Alibaba et Tencent, la liste des entreprises convoquées par l’administration chinoise du cyberespace et le ministère de la sécurité publique (chargé de la police) inclue entre autres ByteDance, propriétaire de TikTok et de sa version chinoise Douyin, le fabricant de smartphones et d’objets connectés Xiaomi, Kuaishou, qui propose aussi des vidéos courtes, et NetEase, numéro deux chinois des jeux vidéo.Sujets sensibles

    D’après un communiqué de l’administration du cyberespace, les autorités ont demandé aux entreprises de « procéder à une évaluation de sécurité par eux-mêmes » de leurs plates-formes sociales, et de soumettre un rapport aux autorités s’ils souhaitent ajouter des fonctions qui « ont un potentiel de mobilisation de la société ». Le communiqué mentionne en particulier les fonctions audio, et le problème des « deep fakes », des créations ultra-réalistes permettant, à partir de contenus réels, de faire dire à des personnalités des choses qu’elles n’ont pas dites.

    La référence aux fonctions audio concerne les applications de conversation en ligne, comme Clubhouse. Avant l’interdiction de l’application américaine en février, des discussions impliquant des utilisateurs basés en Chine avaient eu lieu sur des sujets hautement sensibles aux yeux des autorités du pays, comme la politique chinoise vis-à-vis de Hongkong, de Taïwan, ou la présence de camps de rééducation dans la région autonome du Xinjiang, dans l’Ouest chinois. Depuis la censure de l’application américaine, plusieurs entreprises chinoises ont mis au point des applications similaires.

    Malgré les progrès de la reconnaissance vocale, la censure de conversations orales est plus difficile à appliquer que celle d’échanges écrits. Quelques jours plus tôt, le 11 mars, douze entreprises, dont Tencent, ByteDance, mais aussi le moteur de recherche Baidu et la plate-forme de VTC Didi, ont été condamnées à des amendes de 500 000 yuans (64 000 euros) par l’administration d’Etat pour la régulation des marchés, en vertu d’une loi antimonopoles. Une loi qui devrait être renforcée dans les mois à venir, d’après des annonces faites lors de la session de l’Assemblée nationale populaire, début mars.
    « Presque autant d’utilisateurs que Facebook »

    Après l’annulation de l’introduction en Bourse record d’Ant Group, la filiale financière d’Alibaba, le régulateur viserait désormais Tencent, qui offre également des services financiers à travers le portefeuille numérique du réseau social WeChat. D’après l’agence Bloomberg, l’entreprise devrait être forcée de créer une holding financière soumise aux règles de la finance traditionnelle.

    Alors que les rumeurs sur une prochaine régulation se répandaient, l’action Tencent a chuté de plus de 8 % en fin de semaine dernière. « C’est un plan de régulation généralisé qui se déroule point par point », résume Jean-Dominique Seval, fondateur du cabinet de conseil Soon Consulting, et président de French Tech Beijing.

    Comme partout dans le monde, les géants de l’Internet n’échappent pas en Chine à la volonté de contrôler les nouveaux acteurs de l’économie. Dans un premier temps, Pékin a beaucoup favorisé ces entreprises, pour allumer des contre-feux à opposer aux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) américains, et accélérer la digitalisation de certains secteurs traditionnels, comme la finance.

    « Avec succès, estime M. Seval. Aujourd’hui, ils ont presque autant d’utilisateurs que Facebook et Google. Mais ils n’ont pas encore atteint leur plein potentiel, car le nombre d’internautes continue d’augmenter, et ils continuent à se diversifier. » Pour cet expert, ces groupes « peuvent encore doubler de taille, et devenir extrêmement puissants. On assiste à une course de vitesse entre ces géants et l’Etat qui cherche à les contrôler ».
    #Alibaba #Baidu #ByteDance #Tencent #Xiaomi #AntFinancial #AntGroup #TikTok #Clubhouse_ #WeChat #censure #domination #reconnaissance #écoutes #finance #surveillance (...)

    ##voix

  • ByteDance, le nouvel ogre de l’Internet en Chine, ne cesse de grossir
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/02/bytedance-le-nouvel-ogre-de-l-internet-en-chine-ne-cesse-de-grossir_6071706_

    Le propriétaire de TikTok a embauché 40 000 employés en 2020 et pourrait faire de l’ombre aux deux géants chinois Alibaba et Tencent.

    ByteDance ne s’arrête pas : après 40 000 embauches en 2020, l’entreprise qui détient TikTok vient d’annoncer 13 000 créations de postes pour sa section éducation. Un appétit impressionnant pour une entreprise fondée il y a neuf ans. Aujourd’hui, avec 100 000 personnes à son bord, ByteDance a 30 000 employés de plus que Facebook, ou Tencent, le géant chinois des réseaux sociaux avec WeChat et QQ, et numéro un mondial des jeux vidéo.

    Tencent, entreprise la plus chère de Chine, vaut pourtant quatre fois plus que ByteDance, dont la valeur est estimée à environ 150 milliards de dollars (125 milliards d’euros). Une inflation des équipes due en partie à la nature de son activité, sensible : rien qu’en Chine, l’entreprise compte 20 000 employés spécialisés dans la « vérification des contenus ».

    Mais grâce à ses vaches à lait TikTok et sa version chinoise, Douyin, ByteDance peut prendre des risques et s’introduire dans des nouveaux secteurs d’activité : commerce, éducation en ligne et jeux vidéo. ByteDance est le fruit de l’imagination de Zhang Yiming, un ingénieur informaticien qui lance, en 2012, l’agrégateur d’information Jinri Toutiao. Le site démontre déjà la capacité de l’entreprise à utiliser l’intelligence artificielle pour proposer à ses utilisateurs des contenus adaptés à leurs centres d’intérêts.

    Mais la véritable percée intervient avec Douyin et TikTok, sa version internationale, en 2017. Trois ans plus tard, à l’été 2020, ByteDance revendiquait 1,3 milliard d’utilisateurs au total pour ces deux plates-formes. Grâce aux revenus publicitaires générés par ce trafic impressionnant, l’entreprise peut s’étendre : « Leur trésorerie est positive, grâce à leur activité publicitaire très lucrative. Donc ils peuvent financer leur propre expansion et, quand ils vont voir des investisseurs, ils peuvent lever des fonds à des conditions favorables », explique Matthew Brennan, consultant et auteur de Attention Factory : The Story of TikTok and China’s ByteDance (2020, non traduit).

    La culture d’entreprise encourage cette prise de risque. « Ils expérimentent beaucoup pour trouver leurs prochains relais de croissance et semblent avoir choisi l’éducation, le commerce en ligne et les jeux vidéo. Ce que confirme l’abandon d’autres projets, comme les smartphones ou une application de tchat : ils essaient et abandonnent vite ce qui n’est pas prometteur », analyse Michael Norris, chef de la stratégie pour Agency China, un cabinet de conseil à Shanghaï. ByteDance ne semble se mettre aucune barrière. L’entreprise développe les achats sur Douyin, déjà largement utilisé pour faire la promotion de produits en Chine, quitte à s’aventurer sur les terres d’Alibaba, qui domine le commerce en ligne.

    Tencent a encore plus de soucis à se faire

    Tencent a encore plus de soucis à se faire. Le géant a déjà vu ByteDance grignoter une partie de la croissance de ses revenus publicitaires, grâce à ses plates-formes qui mobilisent l’attention des Chinois, aux dépens de WeChat. Désormais, ByteDance s’attaque aux jeux vidéo, autre royaume de l’empire Tencent. Depuis fin 2019, ByteDance s’est mis à l’édition de jeux, avant de racheter des studios pour développer sa propre offre.

    « Le jeu vidéo est une activité qui leur correspond bien : les gens vont sur Douyin pour se détendre et passer le temps, et les jeux vidéo répondent à la même attente, analyse Matthew Brennan. Donc Douyin est la plate-forme parfaite pour faire la promotion de jeux. C’est ce qui rend Douyin et TikTok si intéressants : c’est un moyen d’acquérir des utilisateurs pour n’importe quel service qu’ils souhaitent promouvoir dans le monde. » Le jeu vidéo est un secteur particulièrement lucratif en Chine, avec un chiffre d’affaires de 68 milliards de yuans (8,8 milliards d’euros) au troisième trimestre 2020, en hausse de 15 %, et avec 661 millions de joueurs.

    Dernier pari pour ByteDance, l’éducation, dans laquelle l’entreprise est présente depuis 2016. Mais la pandémie de Covid-19 a changé la donne : la suspension des classes pour des centaines de millions d’enfants en Chine a donné un coup de pouce à un secteur déjà dynamique.

    En octobre 2020, ByteDance a lancé une lampe de bureau connectée, avec écran permettant aux parents d’interagir avec l’élève et une caméra qui peut estimer sa concentration. ByteDance offre aussi plusieurs applications éducatives, avec ou sans enseignant humain, pour un public allant de la maternelle aux professionnels. Et l’entreprise est bien décidée à accélérer : alors que cette section employait déjà 10 000 personnes en octobre dernier, ByteDance a annoncé, vendredi 26 février, la création de 13 000 nouveaux postes dans les mois à venir.

    Mais cette croissance extrême n’est pas sans poser problème. Plusieurs employés témoignent d’une culture d’entreprise extrêmement agressive. Vera Ma (elle ne donne que son prénom anglais, par discrétion) a travaillé au marketing pour une des plates-formes de l’entreprise.

    « Mon travail consistait à passer entre 200 et 500 appels par jour pour trouver des annonceurs. A chaque fois qu’on obtenait quelque chose, par exemple 10 000 yuans de renouvellement, le chef d’équipe criait : “Untel a renouvelé un contrat !” et tout le monde applaudissait. Mais ceux qui n’atteignent pas leurs objectifs étaient rapidement poussés à démissionner. » « Cela conduit à une culture des heures sup : tout le monde reste tard le soir, souvent jusqu’à 22 heures, à faire semblant de travailler », raconte Barney Zhou, ancien graphiste dans l’entreprise. Le stress est permanent.
    #Alibaba #ByteDance #Tencent #TikTok #WeChat #QQ #algorithme #jeu #domination #bénéfices #enseignement #GigEconomy #publicité (...)

    ##publicité ##SocialNetwork

  • "Si vous vivez en Chine, vous exhiber avec une grosse liasse d’argent peut vous faire bannir sur #TikTok.

    Dans un avis vendredi, Douyin – comme l’application très populaire courte vidéo est désignée en #Chine – a déclaré que six types de contenu, y compris« faire étalage de richesse » sont maintenant interdits sur la plate-forme parce qu’ils favorisent des « valeurs malsaines. »

    https://histoireetsociete.com/2021/03/04/incitations-a-des-valeurs-positives-en-chine-sur-les-reseaux-soci

  • How Oracle Sells Repression in China
    https://theintercept.com/2021/02/18/oracle-china-police-surveillance

    In its bid for TikTok, Oracle was supposed to prevent data from being passed to Chinese police. Instead, it’s been marketing its own software for their surveillance work. Police in China’s Liaoning province were sitting on mounds of data collected through invasive means : financial records, travel information, vehicle registrations, social media, and surveillance camera footage. To make sense of it all, they needed sophisticated analytic software. Enter American business computing giant (...)

    #Oracle #TikTok #BigData #Walmart #surveillance #HumanRightsWatch #géolocalisation #prédiction #écoutes #Microsoft #Palantir #Amazon #IBM #Predpol #DataBrokers #Huawei (...)

    ##ZTE

  • They Stormed the Capitol. Their Apps Tracked Them.
    https://www.nytimes.com/2021/02/05/opinion/capitol-attack-cellphone-data.html

    Times Opinion was able to identify individuals from a trove of leaked smartphone location data. In 2019, a source came to us with a digital file containing the precise locations of more than 12 million individual smartphones for several months in 2016 and 2017. The data is supposed to be anonymous, but it isn’t. We found celebrities, Pentagon officials and average Americans. It became clear that this data — collected by smartphone apps and then fed into a dizzyingly complex digital (...)

    #Adobe #Google #TikTok #Facebook #Instagram #algorithme #Bluetooth #CCTV #smartphone #WiFi #GPS #anonymat #biométrie #géolocalisation #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #délation #extrême-droite #marketing (...)

    ##surveillance

  • Only Fans, Mym : du #softporn à la #pédopornographie.

    Crazy Sally a fait un travail d’enquête sur ces nouvelles plateformes qui attirent de plus en plus d’ados appâté-e-s par l’argent facile. Elle ne fait pas l’impasse sur la facilitation et sécurisation que ça représente pour le travail du sexe, mais comme elle l’explique, son sujet est surtout l’inquiétude pour la sécurité des mineurs.
    Le relai promotionnel se fait aussi via #twitter grâce aux tags des plateformes, #OnlyFans & #MyM, mais là aussi le plus gros succès est lorsqu’ils sont additionnés aux tags #ado #teen #petiteteen ou #barelylegal... qui ne laisse aucune équivoque.
    https://www.youtube.com/watch?v=iXMe-hqJPJc


    J’ajoute que ces derniers jours, un autre tag a envahi twitter et instagram, provenant d’un « défi sexy » sur #Tik-Tok.
    Elle fait aussi référence à un reportage de la BBC, « Nudes4sale » : https://www.bbc.co.uk/programmes/p087m1nh qui estime à 40% le nombre de fourniseur-euse-s de contenu qui seraient mineurs.
    #nouvelles_économies #pornographie #modération et #educ_pop aussi <3

  • Tiktok a supprimé des vidéos de manifestants russes à la demande du gouvernement de Poutine
    http://www.slate.fr/story/199533/tiktok-supprime-videos-manifestants-russes-demande-gouvernement-poutine-navaln

    C’est un mouvement d’ampleur. Des appels au rassemblement en soutien à l’opposant russe Alexeï Navalny – arrêté dès son arrivée au pays dimanche 17 janvier – ont été lancés dans 65 villes. De quoi irriter le gouvernement de Vladimir Poutine. La police moscovite a promis de « réprimer sans délai » tout rassemblement non autorisé mais la répression se joue également sur le terrain numérique. Ainsi, l’organisme de surveillance des communications de l’État a émis une demande de retrait de contenu auprès de TikTok (...)

    #TikTok #activisme #censure #surveillance #Roskomnadzor

  • Russian Government Claims TikTok Deleted Young People’s Protest Prep Videos at Its Behest
    https://gizmodo.com/russia-claims-tiktok-deleted-young-people-s-protest-pre-1846112989

    The same week recently poisoned Russian opposition leader Alexei Navalny was taken into police custody in Moscow, Russia’s youth and adults began preparing for unsanctioned protests that will take place across the country on Saturday, January 23. Some of this preparation has been aided by the video-sharing platform TikTok, with the hashtag #23января (“January 23”) amassing more than 150 million views on the platform, prompting the Russian state communications watchdog to issue TikTok a takedown (...)

    #Roskomnadzor #TikTok #activisme #censure #prison #surveillance

  • The Eight Pieces of Pop Culture That Defined the Trump Era - POLITICO
    https://www.politico.com/news/magazine/2021/01/02/pop-culture-trump-era-2020-analysis-449495

    Certain cultural figures loom so large that they eventually serve as shorthand for the spirit of their times. There’s Michael Jackson, the personification of the smiley-face maximalism of Reagan’s 1980s; Lucille Ball and the aspirational domesticity of the Eisenhower era; even Homer Simpson, a postmodern joke of a patriarch befitting the irony-soaked Clinton 1990s.

    As America’s Trump years come to an end, there is only one pop culture figure who fits that era-defining mold: Donald Trump himself. But unlike those earlier figures, Trump doesn’t represent any single, unifying truth about our character; rather, he’s a symbol of how fragmented it has become. That’s partially thanks to his waging a relentless, cable news-fueled culture war, but it’s also the result of long-developing trends in media.

    For decades, cultural Jeremiahs have prophesied the death of the monoculture—a shared, unifying cultural experience that spans race, class and regional difference. With the decline of broadcasting, social platforms cannibalizing traditional news, and YouTube and personalized streaming services serving up an endless buffet of new content “based on your viewing history,” the long, slow death of that phenomenon accelerated wildly just as Trump rose to power.

    There is no single story that the books, films and pop cultural miscellany of the Trump presidency can tell us about its character. So, instead of trying to impose a narrative on the cultural chaos of the past five years, we’ve decided to let it speak for itself.

    These eight items represent the social upheaval, cries for justice, death-grip nostalgia, internet-abetted hustle and quietly driftless contemplation that have marked this era. They’ve come in forms both disruptively cutting edge and surprisingly old school. Individually, none can fully explain how we got from Trump’s 2015 escalator ride to this uncertain, transitional moment. But the ways in which they speak to their creators’ own perspectives—and, implicitly, to one another—tell us plenty about the character of a nation that will be seeking to fill the spotlight left empty when Trump finally exits the stage.

    The “Renegade” dance/meme
    The joys and risks that come with the democratization of fame.

    If you’re over the age of 30, the words “mmmxneil,” “dubsmash” and “shiggy” probably mean nothing to you. Nearly everyone else will recognize them as points in the constellation of viral online music and dance trends that bubbled up to the mainstream through their popularity on TikTok, the China-based social media app that launched a thousand tech policy takes in the Trump administration’s waning days.

    If you’re not familiar, the app is home to short (less than a minute) videos, usually featuring some kind of ephemeral joke, dance or meme reference, with about 100 million active users in the U.S. alone. It’s built for virality—you see someone’s dance or joke, you do your own iteration of it, your friends see your version and replicate it, and so on. Most emblematic as a cultural phenomenon is perhaps the platform’s most popular dance, at least for the fleeting moment in which such things burn brightly and flame out: the Renegade.

    Seemingly everyone went viral with their version of the dance, from the Grammy-winning rapper Lizzo to various K-Pop stars to homegrown TikTok superstar Charli D’Amelio. One person who didn’t, however, was its creator: a 14-year-old dance student in the Atlanta suburbs named Jalaiah Harmon.

    In late 2019, Harmon uploaded a simple homemade video of the dance to the internet and it went viral almost immediately, filtering all the way up to the aforementioned million-click-grabbing tastemakers. TikTok, almost by its very nature, would eventually divorce the work from its creator: Her video’s popularity in turn inspired other users to recreate the dance on their own without citation, on and on up the food chain until its embrace by mainstream celebrities. After becoming somewhat of a cause celébrè for those concerned with murky issues of authorship and credit on the internet, Harmon earned a New York Times profile and eventually made it to that great showcase of down-the-middle mainstream culture, “Ellen.”

    Her odd saga—going from the near-universal experience of teens screwing around with their friends and making up silly dances, to national television and the center of a debate around cultural appropriation and credit—is a neat symbol of the emerging media landscape. A social media “creator” is more likely to be the 14-year-old next door, or your ambiguously employed cousin, or your math teacher, than the product of any slick entertainment enterprise.

    The pop culture landscape isn’t just atomized, it’s open source. We’re no longer just members of niche cultural fiefdoms; we have the power to create fiefdoms unto ourselves—and, inevitably, watch them escape our control. Enjoy responsibly.

    #Pop_culture #Culture_numérique #TikTok

  • « Une nation ne peut pas se permettre qu’une puissance étrangère ait la main sur les données de ses citoyens »
    https://www.franceinter.fr/une-nation-ne-peut-pas-se-permettre-qu-une-puissance-etrangere-ait-la-ma

    Si Trump a voulu qu’une entreprise américaine rachète Tik Tok, et si l’Irlande demande à Facebook de cesser d’envoyer les données collectées aux États-Unis, c’est que désormais le big data relève de la souveraineté des pays. C’est en tout cas l’avis d’Arnold Zéphir, concepteur d’intelligences artificielles. Pour justifier sa position, Trump a mis en avant les risques d’espionnage via la collecte, à grande échelle, de données des Américains. Récemment, l’Autorité irlandaise de protection des données (...)

    #ByteDance #CambridgeAnalytica/Emerdata #TikTok #algorithme #smartphone #GPS #géolocalisation #BigData #marketing #surveillance (...)

    ##CambridgeAnalytica/Emerdata ##CNIL