• Une semaine en enfer : honte à ceux qui ont choisi d’abandonner les Palestiniens à la barbarie d’Israël !

    Les semaines se suivent en Palestine occupée, chaque fois pires que les précédentes. Celle qui vient de s’écouler fut un véritable enfer. L’enfer pour les Palestiniens et toujours l’impunité pour les criminels israéliens !

    Cette semaine a commencé par un énième raid militaire dans le camp de réfugiés de Jénine où l’armée d’occupation a décidé d’éliminer les résistants qui ont choisi de prendre les armes contre un occupant qui nie tous leurs droits élémentaires, y compris celui de se défendre, et ne leur laisse aucune perspective d’avenir. La maison d’un combattant a été bombardée par un hélicoptère au cœur d’un quartier très dense, des tirs à vue, des heures de terreur, un nouveau massacre : 7 morts et 90 blessés. C’était la première fois depuis 20 ans qu’Israël bombardait la population palestinienne en Cisjordanie. Quelques heures après, c’est avec un drone qu’Israël a assassiné quatre jeunes hommes dans leur voiture.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/01/une-semaine-en-enfer-honte-a-ceux-qui-ont-choi

    #international #palestine

  • Cinq partis de la gauche verte des pays nordiques adopte une déclaration commune de soutien à la résistance populaire en Ukraine

    Le 21 juin 2023, les représentants des cinq plus grands partis verts de gauche du Danemark, de la Norvège, de la Suède et de la Finlande ont affirmé leur pleine solidarité avec la lutte de l’Ukraine contre l’occupation. Ils ont souligné que le régime russe est exclusivement responsable du début et de l’escalade de la guerre et du chantage nucléaire. Ils assurent leur soutien aux efforts militaires et diplomatiques et considèrent qu’il appartient peuple ukrainien de décider quand et dans quelles conditions négocier avec l’agresseur. Ils comprennent le danger des politiques anti-sociales du gouvernement ukrainien et expriment leur volonté de coopérer avec les syndicats, avec Sotsialny Ruh (le Mouvement social) et d’autres forces progressistes pour une reconstruction équitable !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/30/cinq-partis-de-la-gauche-verte-des-pays-nordiq

    #international #ukraine

  • L’amour dans la vengeance
    https://laviedesidees.fr/L-amour-dans-la-vengeance

    En Corée du Sud, le cinéma comme les séries partagent une même passion pour les histoires de vengeance. Davantage que celle de Marx, la pensée de René Girard éclaire le caractère mimétique et archaïque de cette ultra-violence.

    #International #violence #concurrence #télévision #Asie #Corée_du_Nord
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202306230_seriecoree-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/202306230_seriecoree.pdf

  • Lettre ouverte aux partis et aux organisations du Forum de Sao Paulo

    En lien avec la réunion du Forum de Brasilia, du 29 juin au 2 juillet 2023

    Nous, signataires de cette lettre, qui avons participé à la lutte contre la dictature de Somoza et à une révolution admirée, laquelle a suscité tant d’espoir dans le monde ; nous qui nous identifions avec les idéaux de démocratie et de justice sociale acquis par la gauche démocratique, les institutions et les forces progressistes, nous nous adressons aux partis et aux organisations du Forum de São Paulo pour dénoncer le régime de terreur au Nicaragua, qui viole chaque jour toutes les libertés civiles, détruit la démocratie et la justice, et soumet le peuple à une oppression pire que celle imposée par la dictature précédente.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/29/lettre-ouverte-aux-partis-et-aux-organisations

    #international #nicaragua

  • La « Marche de Prigojine » : de quoi s’agit-il ?
    + Appel du canal Telegram Nevoïna de la coalition de gauche anti-guerre (24/06/2023)

    Editorial du collectif du site d’opposants russes Posle*

    Les événements des 23 et 24 juin 2023 sont d’ores et déjà décrits comme le plus grave défi de politique intérieure posé au régime de Poutine. En quelques heures, les unités de Wagner ont réussi, sans grande résistance, à prendre le contrôle de Rostov-sur-le-Don et de Voronej, deux grandes villes du sud de la Russie. Ces unités ont même réussi à s’approcher à quelques centaines de kilomètres de Moscou. En annonçant le début d’une rébellion militaire, le chef de Wagner, Evgueni Prigojine, a ouvertement contesté la nécessité du type d’invasion à grande échelle de l’Ukraine, a exigé la destitution des dirigeants militaires de la Russie et a affirmé que son objectif était la restauration de la « justice ». Bien que le conflit ait été résolu avec peu de sang versé, il semble que la garantie de stabilité de Poutine et l’unité du régime soient à jamais compromises.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/29/la-marche-de-prigojine-de-quoi-sagit-il

    #international #russie

  • Ni vu ni connu je t’embrouille

    « Bonimenteur : celui qui argumente habilement pour vendre sa marchandise ».
    « Boni-menteur : celui qui ment habilement pour vendre sa marchandise ».

    Alain Rouy, du secteur international du PCF, signe le compte rendu du « Sommet international pour la paix en Ukraine » que publie, le 15 juin, le bulletin Fil rouge. Il s’agit, nous dit-il, de lancer un appel « aux dirigeants de la planète pour qu’ils agissent en faveur d’un cessez-le-feu et de négociations ». Qualifié par Alain Rouy de « formidable événement destiné à faire taire les armes », le sommet de Vienne a pu se tenir, nous dit-il, « malgré menaces et intimidations visant à l’empêcher ». Qui est derrière ces « menaces et intimidations » ? Le bonimenteur n’en pipe pas mot. Il laisse à ses lecteurs le soin d’imaginer. Il s’agit, sans aucun doute, de la main invisible de l’impérialisme ou de celle des marchands d’armes. Il ne nous dira pas, en tout cas, que la Confédération autrichienne des syndicats et qu’Attac-Autriche se sont retirés de l’initiative.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/27/ni-vu-ni-connu-je-tembrouille

    #international

  • Projet de loi sur la sécurisation culturelle en santé : insuffisant et décevant pour le bureau du Principe de Joyce et Femmes Autochtones du Québec

    Kahnawake, le 9 juin 2023 – Aujourd’hui, le gouvernement Legault a déposé son projet de loi, intitulé Loi instaurant l’approche de sécurisation culturelle au sein du réseau de la santé et des services sociaux au Salon bleu de l’Assemblée nationale. Bien que Femmes Autochtones du Québec (FAQ) et le Bureau du Principe de Joyce de la communauté de Manawan ne peuvent qu’approuver l’ensemble des principes de la sécurisation culturelle contenus, certains éléments manquants se doivent d’être soulignés.

    Par ce projet de loi, FAQ et le Bureau du Principe de Joyce saluent, entre autres, la mise en œuvre de l’une des recommandations de la Commission Viens et le fait que tous les établissements du réseau de la santé et des services sociaux soient assujettis aux principes de sécurisation culturelle.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/27/projet-de-loi-sur-la-securisation-culturelle-e

    #international #quebec

  • Une BD mémorielle ukrainienne : une « Ostarbeiter » de trois ans, l’histoire de Maria Tymoshuk

    Le 22 juin est la journée de deuil et de commémoration des victimes de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour-là, il y a 62 ans, les nazis ont commencé à bombarder Kyiv. Et c’est également le 484e jour de la guerre totale de la Russie contre l’Ukraine. Maria Tymoshuk est née le 14 janvier 1940. À l’âge de trois ans, elle et sa famille ont fait partie des deux millions de personnes « OST » qui ont été emmenées de l’Ukraine occupée comme travailleurs forcés dans l’Allemagne nazie. À l’âge de 82 ans, Maria vit aujourd’hui une deuxième guerre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/26/une-bd-memorielle-ukrainienne-une-ostarbeiter-

    #international #histoire #bd

  • « Ordre permanent pour des pogroms contre les Palestiniens »

    Des dizaines, voire des centaines, de jeunes Juifs descendent dans un village palestinien. Des voitures sont incendiées, des fenêtres sont brisées, des flammes s’élèvent des maisons. Tout cela s’est passé mercredi soir 21 juin dans le village cisjordanien de Turmus Ayya, au nord de Ramallah. [Voir de même ci-dessous, sur cette récente vague de pogroms propres à la colonisation, l’article du site israélien +972.]

    Cette attaque était prévisible, tout comme le fait que la police et l’armée soient restées « à distance », ce qui est qualifié à tort d’« inaction ». Lorsqu’un dysfonctionnement se répète pendant des décennies, il est clair que le problème n’est pas un manque de contrôle, mais un modèle de comportement et une décision venue d’en haut – c’est-à-dire des dirigeants du pays – d’autoriser les Israéliens à attaquer les Palestiniens. Il n’est pas nécessaire d’avoir des ordres explicites ; il suffit de connaître la mentalité du commandant. L’opinion publique, elle aussi, a manifestement été satisfaite de son propre effarement lors du pogrom de Huwara en février et s’est désintéressée de la question.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/24/ordre-permanent-pour-des-pogroms-contre-les-pa

    #international #palestine #israel

  • Document – Afghanistan : une sombre situation…

    Selon un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU, le pays connaît « la plus grande crise humanitaire du monde ». Elle s’est aggravée au fur et à mesure que l’année 2023 avançait, le nombre de personnes nécessitant une assistance humanitaire passant de 28,3 millions au début de l’année à 28,8 millions à la fin du mois de mai. Soit plus de la moitié de la population totale du pays (41 millions d’habitants).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/23/document-afghanistan-une-sombre-situation

    #international #afghanistan

  • Croisade réactionnaire en Afrique

    La droite chrétienne des USA tente d’influencer à coups de millions de dollars les politiques africaines concernant les droits des femmes et des minorités sexuelles, en s’appuyant sur les églises évangélistes qui ont émergé sur le continent.

    La récente actualité en Ouganda où le président Museveni a promulgué la loi réprimant les homosexuelEs, met en lumière le rôle des organisations de la droite chrétienne aux USA qui n’ont cessé de soutenir les campagnes homophobes dans ce pays. Une enquête du site « openDemocracy » montre que, depuis 2007, ces organisations ont dépensé 280 millions de dollars pour financer des activités hors USA.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/22/croisade-reactionnaire-en-afrique

    #international #afrique

  • Contre l’écocide organisé par Poutine et contre l’impunité

    La Fédération de Russie a dans la nuit du 5 au 6 juin 2023 commis un nouvel acte d’écocide en Ukraine en faisant exploser la centrale hydroélectrique de Nova Kakhovka. Il s’agit de la plus grande catastrophe d’origine humaine survenue en Europe au cours des cinquante dernières années. Elle a des conséquences pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour le monde. Cet écocide dû à une guerre est dans la continuité de celui provoqué par l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam qui déversa au-dessus des forêts vietnamiennes un puissant défoliant chimique : l’agent orange. Ce crime en provoquant des ravages humains et environnementaux durables a permis la définition de l’écocide « le fait, en exécution d’une action concertée tendant à la destruction totale ou partielle d’un écosystème, en temps de paix comme en temps de guerre, de porter atteinte de façon grave et durable à l’environnement et aux conditions d’existence d’une population ». C’est ce qui s’est passé avec la destruction du barrage de Nova Kakhovka.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/22/contre-lecocide-organise-par-poutine-et-contre

    #international #russie #ukraine #ecologie

  • « Palestiniens et Israéliens. Dire l’histoire, déconstruire mythes et préjugés, entrevoir demain » le nouvel ouvrage de Michel Staszewski

    1948-2023. L’État d’Israël commémore ses 75 ans d’existence. Un anniversaire qui renvoie à tant de questions : Qu’est-ce que le sionisme ? Quelle est son histoire et quelles sont ses diverses tendances ? Quelle place cette idéologie occupe-t-elle dans la spirale de 75 ans de violence à l’égard des Palestiniens ? Pourquoi la communauté internationale est-elle à ce point silencieuse ? Pourquoi depuis tant d’années tant de résolutions de l’ONU condamnant l’État d’Israël restent-elles toujours lettre morte ? Pourquoi la critique des politiques de l’État d’Israël est-elle assimilée à de l’antisémitisme ? Comment entrevoir demain ? Contrairement à une opinion très répandue, le conflit opposant Palestiniens et Israéliens, ainsi que sa très longue durée sont tout à fait explicables. Mais pour y voir clair, il est nécessaire d’en parcourir l’histoire, d’en revenir aux faits et de démonter les mythes et préjugés qui empêchent de comprendre l’impasse dans laquelle Palestiniens et Israéliens restent enfermés.

    C’est ce que Michel Staszewski se propose de faire avec son ouvrage Palestiniens et Israéliens. Dire l’histoire, déconstruire mythes et préjugés, entrevoir demain fraîchement sorti aux éditions du Cerisier. Historien, enseignant, il est aussi un militant indéfectible depuis plus de cinquante ans pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/22/palestiniens-et-israeliens-dire-lhistoire-deco

    #international #palestine #israel

  • Un enjeu caché de la guerre en Ukraine : les matières premières

    L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens. [2/2]

    Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit. Et prend la priorité sur l’environnement et les intérêts des populations. Le premier volet est ici.

    L’invasion russe de l’Ukraine, commencée en 2014 par l’annexion de la Crimée et du Donbass, est la triste projection de la nouvelle identité nationale façonnée par Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir, militariste, expansionniste et anti-occidentale. Galia Ackerman a brillamment décrit dans Le Régiment immortel (éd. Premier Parallèle, 2019) cette politique qui a cimenté la société russe autour d’un messianisme nostalgique de la Grande Russie, dont l’Ukraine ferait partie intégrante.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/21/un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-ukraine-les-mat

    #international #ukraine #russie

  • Maria Meshikova

    Maria Meshikova militante féministe et internationaliste russe participera à notre réunion publique à Gand le mardi 20 juin à 19h30, au local de la FGTB-ABVV ( Vrijdagmarkt 9, Gand – entrée à la Meerseniersstraat).

    Vous y rencontrerez également Artem Tidva, militant de la fédération syndicale ukrainienne FPU et de la Fédération syndicale européenne des services publics (FSESP), la fédération européenne des syndicats des services publics. Artem est également actif au sein de l’organisation socialiste démocratique ukrainienne Соціальний рух / Social Movement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/20/maria-meshikova

    #international

  • Contre les institutions financières internationales, instruments de domination impérialiste

    Contre la dépendance au néo-colonialisme, Pour le droit des peuples à leur souveraineté

    L’État marocain se prépare intensivement pour accueillir les assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui auront lieu à Marrakech du 9 au 15 octobre 2023. C’est la première fois dans l’histoire de ces deux institutions que ces assemblées se tiennent dans un pays africain depuis 50 ans (elles se sont tenues à Nairobi en 1973).

    Nous, courant Al Mounadil-a, nous nous opposons à ces deux institutions, qui sont considérées comme l’un des principaux instruments de l’impérialisme pour asservir les peuples, piller leurs richesses, élargir la domination des multinationales et des grandes entreprises capitalistes et détruire l’environnement de la planète. Nous joignons notre voix aux mouvements sociaux dans notre pays, ainsi qu’aux niveaux mondial, continental, régional (Afrique du nord et moyen orient) et nous nous engageons à leurs côtés dans le processus de préparation du contre-sommet à ces assemblées officielles.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/19/contre-les-institutions-financieres-internatio

    #international

  • Prisonnier de conscience russe : Igor Kuznetsov

    Cette semaine, j’ai reçu des nouvelles du Mordor1 : mon ami de Tomsk, Igor Kuznetsov, a été envoyé du centre de pré-détention n°4 de Moscou à l’Institut de recherche Serbsky pour un examen psychiatrique clinique. Igor a été arrêté le 16 septembre 2021 sous l’accusation d’incitation au désordre de masse via la chaîne de télégrammes Chto Delat. Avec dix autres membres de la chaîne, il aurait préparé des émeutes de masse le jour des élections, le 17 septembre 2021. Deux mois plus tard, le FSB (police politique) a porté une autre accusation contre lui : participation à la « communauté extrémiste » présumée Left Resistance [Résistance de gauche].

    Les membres de ce groupe prônent l’autodétermination des peuples et des régions de Russie, contre leur exploitation coloniale par le Kremlin. La chef de file de ce groupe est Daria Polyudova, initiatrice de la « Marche pour la fédéralisation de la région du Kouban », qui a été condamnée à six ans de prison par le tribunal militaire de Moscou en 2021 (il s’agissait de sa deuxième condamnation).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/19/prisonnier-de-conscience-russe-igor-kuznetsov

    #international #russie

  • Au Grand Prix de formule 1 de Monréal, « il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes » Philippe Granger - Radio Canada

    Plus les années passent, plus le phénomène de l’exploitation sexuelle durant le Grand Prix du Canada devient un secret de Polichinelle. « C’est inacceptable », martèle de fait la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en parlant de cette situation.

    Jugeant qu’“avec la prostitution, la traite des femmes n’est jamais très loin”, la mairesse est catégorique.

    « Que la ville de Montréal soit reconnue comme une ville festive, on s’en réjouit, mais ça ne peut pas être fait sur le dos des femmes et des filles. »
    -- Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

    Si Valérie Plante affirme que l’éducation et la sensibilisation sont mises en avant à longueur d’année, la mairesse admet qu’il faut aller plus loin encore et approfondir la collaboration avec les acteurs du milieu.

    L’idée selon laquelle le Grand Prix de Montréal est un pôle d’attraction de la prostitution est de plus en plus répandue au sein de la classe politique, comme dans des organisations d’aide aux victimes d’agression sexuelle.

    “C’est le coup d’envoi de la saison des festivals”, explique Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).
    Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    Jennie-Laure Sully admet toutefois que ce phénomène n’est pas unique ni au Grand Prix ni à Montréal.

    “C’est le cas lors du Superbowl aux États-Unis ou lors du Mondial de soccer dans différentes villes”, donne-t-elle en guise d’exemples.

    “Il y a une demande accrue lors de ces grands événements. Les proxénètes cherchent à répondre à la demande de ces hommes-là qui cherchent des femmes et des filles”, explique-t-elle.

    « Il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes. »
    -- Une citation de Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES)

    Mme Sully souligne que le Grand Prix peut facilement devenir une porte d’entrée à la prostitution.

    “Il y a toutes sortes d’annonces douteuses. Des annonces pour être hôtesse, où finalement c’est pour être plus qu’hôtesse...”, précise-t-elle.

    Elle ajoute par ailleurs que la fin de semaine de formule 1 fait place à beaucoup de “traite” interne et internationale.

    “On le décrie, on le dénonce depuis des années”, souligne le Grand Prix
    Le promoteur du Grand Prix de formule 1 du Canada, François Dumontier


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    En entrevue à l’émission Tout un matin, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a partagé son indignation face au phénomène.

    “On le dénonce, affirme-t-il, mais malheureusement, on ne peut pas toujours savoir ce qui va se dérouler [en privé].”

    « Nous, on contrôle ce qui se déroule sur le circuit. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    M. Dumontier signale toutefois que de l’affichage et des messages pour sensibiliser les visiteurs sont disposés sur les lieux du Grand Prix.

    Marie-Michelle Desmeules, une survivante d’exploitation sexuelle, souhaite qu’on s’attaque à ce fléau.

    Une motion adoptée en guise de rappel
    Le promoteur du Grand Prix du Canada a salué l’initiative Sois un homme, pas un graineux.

    “Ce que j’aime dans la campagne, c’est que, pour une fois, [on] reconnaît que ce n’est pas seulement [durant] le week-end du Grand Prix [qu’il y a de l’exploitation sexuelle]”, juge le patron de l’événement.

    « C’est un phénomène qui se déroule à l’année longue. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    Cette semaine, l’OBNL Échec au crime et la firme de criminologie Mourani-Criminologie se sont alliés afin de mettre en marche cette campagne visant à sensibiliser la population et à limiter les crimes sexuels.

    François Dumontier a également salué une récente motion de l’Assemblée nationale du Québec concernant l’exploitation sexuelle.

    Au début du mois de juin, celle-ci a adopté, à l’unanimité, une motion visant à rappeler sa lutte contre l’exploitation sexuelle.

    Cette motion dénonce explicitement la tenue du Grand Prix de Montréal comme catalyseur de l’exploitation sexuelle et appelle l’organisation de l’événement et les forces policières à agir en conséquence.

    #prostitution #formule_1 #exploitation_sexuelle#sexualité #montréal #canada #superbowl #international

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte

  • ★ NATIONALISME OU ANARCHISME - Socialisme libertaire

    NOIR & ROUGE N°7/8 (ÉTÉ/AUTOMNE 1957) 
    Extrait : Nationalisme ou anarchisme 

    ...Au terme de cette étude quelques conclusions s’imposent :

    1°)
    Le nationalisme politique, économique et culturel est peut-être le phénomène le plus important, tout au moins le plus visible de la société contemporaine.

    2°)
    Le mouvement ouvrier n’échappe pas à la division en nations ― et les séparations verticales en nations se révèlent, en règle générale, plus fortes que les clivages horizontaux entre classes.

    3°)
    Les peuples évoluent parallèlement sans se connaître et l’expérience révolutionnaire internationale est très limitée (...)

    #anarchie #anarchisme #nationalisme #étatisme #internationalisme #antiétatisme #fédéralisme

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/04/nationalisme-ou-anarchisme.html

  • Le sauvetage est un droit et un devoir, pas un crime ! Stop aux attaques contre les OSC et les personnes en mouvement

    Plus de 30 organisations de la société civile (OSC) font part de leurs préoccupations et adressent leurs recommandations à l’Union européenne et à ses États membres avant la RÉUNION DU CONSEIL “JUSTICE ET AFFAIRES INTÉRIEURES” d’aujourd’hui et de demain sur la dimension extérieure des migrations et le pacte européen sur la migration et l’asile.

    Les 2 et 3 juin 2023, EuroMed Droits a rassemblé plus de 30 OSC de toute la région euro-méditerranéenne travaillant sur la migration et l’asile lors d’un séminaire de deux jours et d’une série d’ateliers sur le droit au sauvetage en Méditerranée et sur la criminalisation accrue et les représailles contre les OSC et les personnes en mouvement en Europe et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/18/le-sauvetage-est-un-droit-et-un-devoir-pas-un-

    #international #droit

  • Avortement sélectif : 142 MILLIONS DE FILLES MANQUANTES

    Interview de Benedicte Manier par Francine Sporenda

    FS : Il y a en Asie (principalement Chine et Inde, ainsi que d’autres pays moins peuplés, comme le Pakistan, le Bangladesh, l’Afghanistan, etc., un déficit énorme du nombre de femmes dû principalement à l’avortement des fœtus féminins et aux moindres soins et nourriture que reçoivent les filles par rapport aux garçons dans ces pays. Selon les chiffres que vous citez, ce chiffre de femmes manquantes a été évalué à 163 millions en 2005 par le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la Population). Savez-vous quel est ce chiffre actuellement ?

    BM : Oui, le rapport 2020 du FNUAP a actualisé le nombre de femmes manquantes en l’estimant à 142 millions entre 1970 à 2020. Ce sont des filles et des femmes qui, durant cette période, auraient vécu s’il n’y avait eu aucun avortement sélectif ou aucune négligence dans l’enfance ayant provoqué leur mort prématurée. La grande majorité de ce déficit est situé en Chine (51%) et en Inde (32%), ce qui fait de l’Asie est le continent le plus masculin au monde. Concrètement, on estime qu’il manque chaque année en moyenne 1,2 million de naissances de filles dans le monde, dont 666 300 en Chine et 461 500 en Inde. Mais d’autres pays sont aussi concernés. Il manque 40 800 naissances de filles par an au Vietnam, ainsi que 6 200 en Azerbaïdjan, 1 100 en Arménie et 100 en Géorgie, trois pays du Caucase touchés par la même préférence pour les garçons, comme l’a démontré le démographe Christophe Z. Guilmoto. C’est aussi vrai en Tunisie (1 400 naissances annuelles de filles en moins), en Albanie (500) et au Montenegro (100).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/18/avortement-selectif-142-millions-de-filles-man

    #international #féminisme

  • L’affare CPR, un sistema che fa gola a detrimento dei diritti

    Sono 56 i milioni di euro previsti complessivamente, nel periodo 2021-2023, dagli appalti per affidare la gestione dei #Centri_di_Permanenza_per_il_Rimpatrio (CPR) ai soggetti privati. Costi da cui sono esclusi quelli relativi alla manutenzione delle strutture e del personale di polizia. Cifre che fanno della detenzione amministrativa una filiera molto remunerativa che, non a caso, ha attratto negli ultimi anni gli interessi economici di grandi multinazionali e cooperative. La privatizzazione della gestione è, infatti, uno degli aspetti più controversi di questa forma di detenzione senza reato e ne segna un ulteriore carattere di eccezionalità: il consentire che su quella privazione della libertà personale qualcuno possa trarne profitto.

    Ad illustrare questa situazione è la Coalizione Italiana per le Libertà e i Diritti civili (CILD), che questa mattina a Roma ha presentato un nuovo rapporto sul tema, intitolato “L’affare CPR. Il profitto sulla pelle delle persone migranti”, all’interno del quale grande attenzione è stata dedicata alle multinazionali #Gepsa e #ORS, alla società #Engel s.r.l. e alle Cooperative #Edeco-Ekene e #Badia_Grande che hanno contribuito, negli anni recenti, a fare la storia della detenzione amministrativa in Italia.

    Una storia tutt’altro che nobile fatta di sistematiche violazioni dei diritti delle persone detenute, con la possibilità per gli enti gestori di massimizzare -in maniera illegittima- i propri profitti anche a causa della totale assenza di controlli da parte delle pubbliche autorità. Nel Rapporto, infatti, si dà ampio spazio alla denuncia delle condizioni di detenzione che rischiano di configurarsi come inumane e degradanti e alla strutturale negazione dei diritti fondamentali dei detenuti. Il diritto alla salute, alla difesa, alla libertà di corrispondenza non sono, infatti, tutelati all’interno dei CPR: luoghi brutali che consentono ai privati di speculare sulla pelle dei reclusi, grazie anche alla totale assenza di vigilanza da parte del pubblico.

    “Da sempre questi centri – ha dichiarato Arturo Salerni, presidente di CILD – hanno rappresentato un buco nero per l’esercizio dei diritti da parte delle persone trattenute. Essi rappresentano un buco nero anche sotto il profilo delle modalità e dell’entità della spesa, a carico dell’erario, a fronte delle gravi carenze nella gestione e delle condizioni in cui si trovano a vivere i soggetti che incappano nelle maglie della detenzione amministrativa, ovvero della privazione della libertà in assenza di qualunque ipotesi di reato. Il proposito del governo di aumentarne il numero è il frutto di scelte dettate da un approccio tutto ideologico che non trova fondamento nell’analisi del fenomeno. L’esperienza degli ultimi 25 anni, a prescindere dalla gestione pubblica o privata dei centri, ci dice che bisogna guardare a forme alternative e non coercitive per affrontare la questione delle presenze irregolari sul territorio nazionale, che bisogna accompagnare le persone in percorsi di regolarizzazione e di emersione, cancellando l’obbrobrio della detenzione senza reato”.

    https://cild.eu/blog/2023/06/08/laffare-cpr-un-sistema-che-fa-gola-a-detrimento-dei-diritti

    Une #carte localisant les lieux de rétention administrative en Italie :


    #cartographie

    Pour télécharger le rapport :
    https://wp-buchineri.cild.eu/wp-content/uploads/2023/06/ReportCPR_2023.pdf

    #rapport #CPR #CILD #détention_administrative #rétention #business #privatisation #Italie #multinationales #coopératives #profits #droits_humains #CIE

    –—

    ajouté au fil de discussion sur la présence d’ORS en Italie :
    https://seenthis.net/messages/884112

    lui-même ajouté à la métaliste autour de #ORS, une #multinationale #suisse spécialisée dans l’ « #accueil » de demandeurs d’asile et #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/802341

    • “L’affar€ CPR”: un rapporto di CILD mette alla sbarra gli enti gestori

      Il profitto sulla pelle delle persone migranti

      Nel giugno scorso la Coalizione Italiana Libertà e Diritti civili (CILD) ha pubblicato un accurato rapporto dal titolo “L’affar€ CPR: il profitto sulla pelle delle persone migranti” 1, che analizza la gestione dei Centri di Permanenza per i Rimpatri (CPR) italiani da parte delle principali cooperative e imprese private che ne detengono o ne hanno detenuto l’appalto, vincendo i diversi bandi di gara istituiti dalle prefetture.

      Introdotta formalmente nel 1998 2 la detenzione amministrativa in Italia prevedeva inizialmente la facoltà per i questori, qualora non fosse possibile eseguire immediatamente l’espulsione delle persone extracomunitarie, di disporne il trattenimento per un massimo di 20 giorni (prorogabile di ulteriori 10) all’interno dei CPTA, Centri di Permanenza Temporanea e di Assistenza.

      Nel 2008 3, i CPTA diventano Centri di Identificazione ed Espulsione (CIE), e, nel 2009 4, i termini massimi di trattenimento vengono estesi a 180 giorni, per poi venire portati a 18 mesi nel 2011 5. Nel 2017 6, la c.d legge Minniti-Orlando ha ulteriormente modificato la denominazione di tali centri, rinominandoli Centri di Permanenza per i Rimpatri (CPR). Infine, il decreto Lamorgese del 2020 ha emendato alcune disposizioni, riducendo i termini massimi di trattenimento a 90 giorni per cittadini stranieri il cui paese d’origine ha sottoscritto accordi in materia di rimpatri con l’Italia 7.

      Inizialmente, i CPTA erano gestiti dall’ente pubblico Croce Rossa Italiana, e già all’ora diverse organizzazioni della società civile avevano denunciato le pessime condizioni di trattenimento, l’inadeguatezza delle infrastrutture e il sovraffollamento. In seguito al “pacchetto sicurezza” varato dal Ministro Maroni nel 2008, la situazione si aggrava, con la progressiva tendenza dello Stato a cercare di contenere i costi il più possibile. Così, diverse cooperative iniziano a partecipare ai bandi di gara, proponendo offerte a ribasso ed estromettendo la Croce Rossa. Infine, dal 2014, non solo le cooperative ma anche grandi multinazionali che già gestiscono centri di trattenimento in tutta Europa, iniziano a presentarsi e vincere i diversi bandi per l’assegnazione della gestione dei CPR.

      Multinazionali che si aggiudicano gare d’appalto proponendo ribassi aggressivi, a totale discapito dei diritti umani delle persone trattenuti. L’esempio più lampante è l’assistenza sanitaria, in quanto nei CPR, non è il SSN ad esserne competente, bensì l’ente gestore. Infine, nel triennio 2021-2023, le prefetture competenti hanno bandito gare d’appalto per la gestione dei 10 CPR presenti in Italia, complessivamente, per 56 milioni di euro, da sommare al costo del personale di polizia e la manutenzione delle strutture.

      Tra le principali imprese messe alla sbarra dal Report di CILD ci sono:

      Gruppo ORS (Organisation for Refugees Services). Multinazionale con sede a Zurigo, gestisce oltre 100 strutture di accoglienza e detenzione tra Svizzera, Austria, Germania e Italia. Sebbene risulti iscritta nel registro delle imprese dal 2018, ha iniziato la sua attività economica in Italia solo nel 2020. Nel 2019, si aggiudica l’appalto per la gestione del CPR di Macomer, in Sardegna (sebbene risultasse ancora “inattiva”). Nel 2020, gestisce il Cas di Monastir (Sardegna), due centri d’accoglienza a Bologna nel 2021, alcuni Cas a Milano, il CPR di Roma (Ponte Galeria) e quello di Torino.

      Nel centro di Macomer, personale medico ha denunciato l’assenza di interventi da parte delle autorità competenti in seguito a diversi episodi che hanno visto i trattenuti mettere a rischio la propria sicurezza. Inoltre, a più riprese è stata riportata l’impossibilità di effettuare ispezioni all’interno del centro da parte del Garante dei diritti delle persone private della libertà personale. Infine, un’avvocata che seguiva diversi clienti trattenuti, ha denunciato la sporcizia e l’inadeguatezza delle visite mediche di idoneità, che ha portato, tra l’altro, al trattenimento di soggetti affetti da gravi forme di diabete e soggetti sottoposti a terapia scalare con metadone, condizioni incompatibili con la detenzione amministrativa.

      Nel CPR di Roma è stata più volte denunciata l’insufficienza di personale, l’inadeguatezza dei locali di trattenimento (per esempio, l’assenza di luce naturale) e l’assenza della possibilità, per le persone recluse, di svolgere qualsiasi attività ricreativa. Anche a Torino, la delegazione CILD in visita ha riportato l’illegittimo trattenimento di persone soggette a terapia scalare con metadone, alto tasso di autolesionismo e abuso di psicofarmaci e tranquillanti somministrati.

      Cooperativa EKENE. Cooperativa sociale padovana che nel corso degli ultimi 10 anni ha spesso cambiato nome (nata come Ecofficina, poi Edeco 8 e infine Ekene), in quanto spesso al centro di inchieste giornalistiche, interrogazioni parlamentari e procedimenti giudiziari legati ad una cattiva gestione di alcuni centri d’accoglienza, come lo SPRAR di Due Carrare (Padova), dove la Procura di Padova aveva aperto un’indagine per truffa e falso in atto pubblico, tramutatasi in una maxi indagine estesasi ad alcuni vertici della Prefettura di Padova, per gare truccate e rivelazioni di segreto d’ufficio.

      Nel 2016, diversi giornalisti e ricercatori avevano ripetutamente denunciato il sovraffollamento e la malnutrizione di diversi centri in gestione alla cooperativa, come l’ex Caserma Prandina, il centro di Bagnoli e Cona (VE), dove, nel 2017, la donna venticinquenne Sandrine Bakayoko è morta per una trombosi polmonare, quando all’interno del centro erano ospitate più di 1.300 persone, in una situazione di sovraffollamento e forte carenza di personale. Nel 2016, è stata espulsa da Confcooperative Veneto, con l’accusa di gestire l’accoglienza seguendo un modello che guardava al business a discapito della qualità dei servizi.

      Tuttavia, nel 2019 si aggiudica l’appalto del CPR di Gradisca d’Isonzo, a Gorizia in FVG, un appalto da circa 5 milioni di euro per un anno, attualmente in proroga tecnica. Dalla riapertura nel 2019, il CPR di Gradisca è quello dove si sono verificati più decessi. Dal 2019, quattro persone sono decedute, due per complicazioni in seguito all’abuso di farmaci, e due suicidi. Ciò mette in risalto la malagestione delle visite di idoneità all’ingresso, nonché l’inadeguatezza delle condizioni di trattenimento. Inoltre, diversi avvocati hanno denunciato la difficoltà nello svolgere colloqui coi trattenuti, e come le persone trattenute non venissero nemmeno informate del diritto a fare domanda d’asilo una volta entrate in Italia.
      Nel dicembre 2021 Ekene si aggiudica anche la gestione del CPR di Macomer.

      ENGEL ITALIA S.R.L. Società costituita nel 2012 con sede legale a Salerno. Nata come ente gestore nel settore alberghiero, presto inizia ad occuparsi di strutture d’accoglienza per persone richiedenti asilo nella zona di Capaccio-Paestum. Sebbene sia una società fallibile dal 2020, è riuscita ad ottenere la gestione del CPR di Palazzo San Gervasio (Basilicata) e Via Corelli (Milano), grazie alla cessione di un ramo dell’azienda ad una società terza, Martinina s.r.l, con la stessa persona come amministratrice unica.

      Già nel 2014, Engel era stata al centro della cronaca per la discutibile gestione del centro di accoglienza di Capaccio-Paestum, dove agli ospiti non venivano erogati beni di prima necessità come cibo e vestiti. Era stata denunciata anche l’assenza di corsi d’italiano e l’irregolarità nell’erogazione del pocket money. Inoltre, molti ospiti avevano denunciato abusi e maltrattamenti all’interno del centro.

      Nel 2018 Engel si aggiudica l’appalto del CPR di Palazzo San Gervasio, con un ribasso sul prezzo d’asta del 28,60%, che ha gestito fino al marzo 2023. Fin da subito, il Garante nazionale per le persone private della libertà, in seguito ad una visita al centro, ne aveva denunciato le pessime condizioni: assenza di locali comuni, trattenuti costretti a consumare i pasti in piedi, e la presenza di solo tre docce comuni. Gli ambienti di pernotto, privi di un sistema di isolamento, risultavano caldissimi d’estate e molto freddi d’inverno.

      Sebbene il centro sia stato chiuso a metà del 2020 per lavori e riaperto a febbraio 2021, secondo CILD le condizioni continuerebbero ad essere critiche. Continua a mancare un locale mensa, e in stanze da 25mq sono ospitate fino ad 8 persone. Inoltre, anche per Palazzo San Gervasio è stata denunciata l’inadeguatezza delle visite di idoneità al trattenimento e la difficoltà per i trattenuti di avere accesso alla corrispondenza coi propri avvocati.

      Anche nel CPR di Milano, per il quale Engel ha ottenuto l’appalto nel 2021 e nel 2022, sono state denunciate le terribili condizioni dei locali, e l’incredibile numero di gabbie e reti di ferro, che danno l’impressione di isolamento estremo, non solo dall’esterno ma anche dal personale all’interno del centro. Anche il cibo e i letterecci erogati risultano di pessima qualità.

      GEPSA. Multinazionale francese che dal 2011 inizia ad investire in Italia nel campo dell’accoglienza, si aggiudica diversi appalti proponendo una strategia aggressiva, con un ribasso sulle basi d’asta dal 20% al 30%. Dal 2014 al 2017 gestisce il CIE di Ponte Galeria, dal 2014 al 2017 il CIE di Milano e dal 2015 al 2022 il CIE di Torino. Dal 2011 al 2014 avrebbe dovuto gestire anche il CIE e CARA di Gradisca d’Isonzo, ma l’aggiudicazione è stata annullata dal TAR del Friuli-Venezia Giulia per la mancanza di requisiti adeguati delle imprese facenti parti della rete.

      Del CPR di Torino, era stata denunciata l’eccessiva militarizzazione e la carenza di personale civile, nonché l’assenza di relazioni tra trattenuti ed operatori, che non entravano quasi mai nelle aree di detenzione. In particolare, Il Comitato Europeo per la Prevenzione della Tortura, in seguito ad una visita al centro, aveva denunciato come i trattenuti fossero costantemente sorvegliati da personale militare, che stavano letteralmente in mezzo tra trattenuti ed operatori, con funzioni di sorveglianza, ma senza interagire coi primi. Sempre nel CIE di Torino, sono stati riportati numerosi casi di malasanità, assenza di personale medico e la presenza di locali per l’isolamento dei trattenuti, che, secondo ASGI, poteva protrarsi fino a 5 mesi, in maniera del tutto arbitraria e illegittima.
      Durante gli anni della gestione Gepsa, nel CPR di Torino si sono verificate due morti e numerosi casi di autolesionismo e rivolta.

      BADIA GRANDE. Cooperativa sociale fondata nel febbraio 2007, con sede legale a Trapani, e presto si impone come colosso nel settore dell’accoglienza migranti nel Sud d’Italia, vincendo numerose gare d’appalto, soprattutto nel siciliano. Dal 2018 al 2022 gestisce il CPR di Bari-Palese e dal 2019 al 2020 quello di Trapani Milo. Nel 2021, diverse fonti giornalistiche denunciano la mala gestione del CPR di Bari, e diverse personalità dipendenti della cooperativa vengono rinviate a giudizio per casi di frode nell’esecuzione del contratto d’affidamento, in particolare nell’assistenza sanitaria e le misure di sicurezza sul lavoro.

      Anche per la gestione del CPR di Trapani la cooperativa viene indagata per frode nelle pubbliche forniture e truffa. Inoltre, in una visita nel 2019, il Garante nazionale riscontra l’assenza di vetri in molte finestre, assenza di porte e separatori che garantiscano la privacy nell’accesso ai servizi igienici, e l’assenza di locali per il consumo dei pasti, che i trattenuti sono obbligati a consumare sui letti o in piedi.

      Il rapporto si conclude con un’accurata riflessione sull’istituto della detenzione amministrativa, e su come ciò si sia dimostrata terreno fertile per “una pericolosissima extraterritorialità giuridica”, in cui non trovano applicazione neanche quei principi costituzionali che dovrebbero considerarsi inderogabili”. Infine, CILD sostiene che, sebbene la detenzione amministrativa abbia progressivamente creato un sistema che consente ad enti privati di “fare profitto sulla pelle delle persone detenute”, la soluzione non sarebbe la gestione dei CPR da parte del settore pubblico, bensì il superamento del sistema della detenzione amministrativa, da collocare in un quadro più ampio di gestione del fenomeno migratorio attraverso politiche più aperte verso la regolarizzazione degli ingressi, per motivi di lavoro, familiari o di protezione internazionale.

      https://www.meltingpot.org/2023/08/laffare-cpr-un-rapporto-di-cild-mette-alla-sbarra-gli-enti-gestori

    • Le prefetture non controllano i Cpr. Inchiesta su appalti e gestione

      Dall’esame delle offerte di gara presentate da diversi enti gestori dei centri per il rimpatrio emergono carte false o promesse inverosimili. Da Nord a Sud, il monitoraggio pubblico latita. Mentre si vuole esportare il modello in Albania.

      Protocolli falsi o palesemente inverosimili negli appalti milionari indetti dalle prefetture per la gestione dei Centri di permanenza per il rimpatrio (Cpr). Dai corsi di chitarra e computer al bricolage fino ai gruppi di lettura: sono alcune delle promesse irrealizzabili che gli enti gestori di alcuni Cpr italiani hanno indicato nero su bianco per aggiudicarsi le gare pubbliche. Con il benestare (e il mancato controllo) prefettizio.

      “Un quadro estremamente preoccupante considerando che questi appalti intaccano diritti fondamentali delle persone”, spiega la professoressa Nicoletta Parisi, ex membro dell’Autorità nazionale anticorruzione (Anac) che ha analizzato i documenti inediti ottenuti tramite accesso civico da Altreconomia. Per il Governo Meloni, invece, un modello da replicare anche in Albania. A #Gjader, stando agli annunci del governo, entro il 20 maggio sarà operativo un Cpr da 144 posti.

      Emblematico è il caso di Ekene, ente che gestisce i Cpr di #Macomer (NU) e #Gradisca_d’Isonzo (GO). Nell’offerta tecnica – quel documento in cui si illustra come verrà gestito il centro- presentata il 18 novembre 2019 per la struttura friulana, la cooperativa promette di realizzare spettacoli, attività di bricolage e pittura per gli “ospiti”. Offre la “presenza di console per videogiochi” e di “interazione con la comunità dei gamer” con la possibilità di incontri alla “fiera dell’elettronica di Pordenone”. E poi gruppi di lettura e cineforum organizzati con l’assessorato alla Cultura di Gradisca che avrebbe dovuto anche favorire l’esposizione delle “tele dipinte a mano dagli ospiti”.

      “Ekene ci aveva contattato per collaborare su un’altra struttura del territorio e noi non avevamo assentito -spiega la sindaca, Linda Tomasinsig-. Non ci hanno mai scritto per il Cpr né poi contattato per realizzare queste attività”. Ma proprio sull’efficienza “degli accordi con soggetti istituzionali volti alla realizzazione di iniziative ricreative, sociali e religiose”, si legge nei documenti di gara, la cooperativa ha ottenuto il punteggio più alto tra i concorrenti.

      Ekene, che non ha risposto alle nostre richieste di chiarimento, gestisce il centro di Gradisca dal 18 novembre 2019 e oggi è alla terza “proroga tecnica”: la nuova gara d’appalto è ancora aperta dal 22 febbraio 2022. Intanto, dal gennaio 2020 a oggi, nella struttura sono morte quattro persone. La prefettura scrive ad Altreconomia di aver svolto una sola ispezione a inizio febbraio 2023. Il risultato? “Gli esiti non sono tutt’oggi ancora consolidati in un documento finale”. Anche in Sardegna i controlli sono pochi.

      La prima ispezione della prefettura di Nuoro nel Cpr di #Macomer è del 23 febbraio 2023, a tre anni dalla sua apertura. A quell’accesso ne è seguito solo un altro, il 17 gennaio 2024: nel verbale si dà conto dello svolgimento nel centro di attività ricreativa e dell’utilizzo di “colori a tempera, ‘das’ e palloni”. “Da quanto ho visto non succede niente di tutto questo”, spiega la deputata di Alleanza Verdi-Sinistra Francesca Ghirra, che a fine marzo di quest’anno ha visitato la struttura con l’associazione Naga e la rete Mai più lager-No ai Cpr. La prefettura elenca tra le attività svolte anche “esami universitari con Uni Sassari”. L’ateneo ha scritto ad Altreconomia di non avere avuto alcun contatto con la struttura.

      La cooperativa Ekene promette però nell’offerta tecnica corsi di formazione oltre che “attività ludico-ricreative e laboratoriali” e presenta protocolli siglati con quattro associazioni per realizzarle. La prima è la “#World_Promus” di Catania, con un codice fiscale che risulta inesistente. E poi altri tre enti con sede però nel padovano: #Tuendelee (molto vicina alla stessa Ekene), l’#International_online_university e l’associazione #Spes, con il compito di fare una presunta informativa sui rimpatri volontari. Quella che dovrebbe essere la rappresentante legale (Spes non compare in nessuno dei diversi elenchi di associazioni consultati online) dichiara di non aver mai svolto attività nella struttura.

      Nell’offerta tecnica di Macomer lo stretto legame con Padova e il Cpr di Gradisca è forte. Quasi tutto il personale individuato per essere operativo nella struttura sarda risulterebbe infatti residente in Veneto. E alcuni nomi tornano in entrambi documenti presentati da Ekene sia a #Nuoro sia a #Gorizia nel 2019: quelli del medico e del responsabile del magazzino. Che è #Roberto_La_Rosa, rinviato a giudizio per omicidio colposo insieme all’ex rappresentante legale di Ekene #Simone_Borile, a seguito della morte di #Vakhtang_Enukidze, avvenuta nel Cpr friulano il 18 gennaio 2020.

      Il ministro dell’Interno #Matteo_Piantedosi ha dichiarato il 19 febbraio 2024 che ci sono “sistemi di monitoraggio continui rispetto alle condizioni basilari di vita nei Cpr” e che “il richiedente asilo non è previsto che sia trattenuto all’interno delle strutture”. Secondo i dati forniti ad Altreconomia dallo stesso ministero dell’Interno, invece, sono 256 i richiedenti protezione internazionale reclusi tra gennaio 2023 e febbraio 2024.

      Anche i nomi delle aziende individuate per fornire i pasti ritornano in entrambe le offerte tecniche: contattate da Altreconomia, però, hanno spiegato che non coprono la Sardegna o non hanno forniture attive a Macomer. La #Vi&Vi Srl, addirittura, è fallita a inizio 2022. “Questa distanza geografica rilevabile dagli atti -spiega Maria Teresa Brocchetto, avvocata amministrativista e socia dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi)- così come l’impossibilità materiale della prestazione offerta sollevano gravi dubbi sull’effettiva capacità di controllo di ciò che avviene nel centro sardo, sulla qualità delle forniture e sulle connesse responsabilità”.

      Spostandosi a #Bari, invece, l’ente #La_Mano_di_Francesco_Ets, con sede a Favara (AG), scrive nell’offerta tecnica che “per le peculiarità che caratterizzano il Cpr” sono stati coinvolti “enti selezionati con cura per la loro serietà ed affidabilità”. Su 14 protocolli presentati alla prefettura, dieci riguardano associazioni che operano a quasi 700 chilometri da Bari, soprattutto nell’agrigentino, dove si trova la ha sede dell’ente gestore.

      Uno prevede lo sviluppo di “attività riparative a favore della collettività”, sottoscritto con l’Ufficio per l’esecuzione penale esterna del ministero della Giustizia. E poi c’è l’azienda #Cyan_Developer di Taranto per corsi di computer. “Non conosco l’ente gestore e non ho firmato protocolli”, dichiara il titolare #Angelo_Cimino. Altreconomia non ha potuto verificare la veridicità degli altri accordi perché la prefettura ha inviato solo i quattro “ritenuti pertinenti al servizio oggetto di gara”.

      “La stazione appaltante non può selezionare solo alcuni elementi dell’offerta tecnica perché è come se la modificasse -sottolinea Parisi, ex membro dell’Anac-. Se uno fosse effettivamente falso, non si può escludere che l’intera offerta diventi inammissibile”. Anche la pertinenza di quelli che abbiamo potuto consultare è problematica.

      Il primo è semplicemente la ricevuta dell’invio della pec con la quale #La_Mano_di_Francesco aveva richiesto la collaborazione dell’Asl (che ci ha confermato di non aver siglato alcun accordo), il secondo riguarda l’#Efal_Salento per “attività di formazione e aggiornamento professionale”. L’accordo è a firma dell’ex presidente #Gregorio_Dell’Anna, ma #Sandro_Renis, che ricopre la carica da fine febbraio 2023, dichiara ad Altreconomia di essere all’oscuro di tutto.

      Una terza associazione, #Anas_Puglia, avrebbe dovuto realizzare attività “di promozione di politiche dell’immigrazione”. Il referente #Luigi_Favia dichiara che non è mai entrato nel Cpr. Infine, “#Avetrana_Soccorso” doveva svolgere “attività di trasporto sanitario”. Ma la sede dell’associazione è in provincia di Taranto, a quasi due ore d’auto da Bari. Dell’unica ispezione della prefettura nel centro dall’insediamento del nuovo gestore, avvenuto il 6 novembre 2023, “gli esiti sono ancora in via di definizione”.

      Nel Cpr di Trapani, dove per la Corte europea dei diritti dell’uomo le condizioni di vita sono “degradanti”, la prefettura ha svolto una sola visita ispettiva il 29 agosto 2023

      A Trapani, invece, #Consorzio_Hera e #Vivere_Con, attuali enti gestori del Cpr, hanno allegato più di 50 protocolli all’offerta tecnica, esaminati da Altreconomia insieme all’Asgi e alla Clinica legale migrazioni e diritti dell’Università di Palermo. Sono previste attività sportive “per eliminare le barriere di genere e la segregazione dei migranti trattenuti” aumentando “autopercezione e immagine di sé” ma almeno due accordi presenterebbero date incompatibili con le sottoscrizioni: quello siglato nel 2021 con l’#Asd_Pallavolo ‘95 Mazara del Vallo porta la firma di un presidente che si era dimesso tre anni prima. Idem, da riscontri online, sull’Asd Mazara calcio.

      Altri protocolli, invece, siglati per attività in Cas e Sprar sono stati usati anche per il Cpr. “Un aspetto che la prefettura avrebbe dovuto verificare in sede di gara”, sottolinea Parisi. Un problema che ritorna anche con le attività ludiche. Viene previsto un corso di chitarra acustica per “24 incontri dalla durata di un’ora e mezza circa” ma l’unica associazione, tra quelle firmatarie dei protocolli, che li prevede espressamente è “#L’arrotino_e_l’ombrellaio”: nell’accordo non si cita il Cpr e il rappresentante conferma di non esserci mai entrato.

      Le ispezioni svolte in nove Cpr, secondo quanto riferito dalle prefetture, sono state 33. Il 30% a Palazzo San Gervasio (11 nel periodo 2019-2024), a seguire Milano (sei tra il 2020 e il 2023), Bari (sei tra il 2022 e il 2023), Roma (tre, 2022-agosto 2023). Due a Macomer (2020-2024) e Caltanissetta (2023). Solo una a Brindisi (2023-2024), Trapani e Gradisca d’Isonzo (non specificato il periodo). Di queste, sono stati inviati ad Altreconomia e Asgi 24 verbali

      Lo stesso vale per l’assistenza religiosa: suor #Alessandra_Martin è la direttrice dell’associazione #Casa_della_Comunità_Speranza, che compare in uno dei protocolli (senza data): “Sono la presidente da sei anni e non ho mai visto quel documento -spiega-. Il paradosso è che nel 2023 ho chiesto per due volte alla prefettura di entrare nel Cpr senza poterlo fare”.

      Ancor più eclatante l’accordo con la #Parrocchia_Maria_SS_Ausiliatrice di Trapani: il parroco, monsignor #Antonino_Adragna, sarebbe andato in pensione cinque mesi prima della firma avvenuta nel dicembre 2021. Gli enti gestori non hanno risposto alle nostre richieste relative a quali attività si svolgano nel centro. Nel Cpr in cui le condizioni di vita erano “degradanti” -parole dei giudici della Corte europea dei diritti dell’uomo dello scorso 7 febbraio- la prefettura ha svolto una sola visita ispettiva il 29 agosto 2023.

      Dal Cpr di Trapani è stato trasferito in quello di Roma #Ousmane_Sylla, 22enne guineano morto suicida il 5 febbraio 2024. Il centro è gestito da #Ors_Italia Srl che, per la mancata applicazione delle attività previste dai protocolli, è stata multata di 23mila euro dalla prefettura a seguito di un’ispezione del 16 novembre 2023.

      Un sistema che fa acqua da tutte le parti. Con la propaganda governativa che si scioglie di fronte ai numeri: a gennaio 2024 sono appena 462 le persone transitate nei Cpr (a gennaio 2023 erano stati 559). Quasi il 50% è di origine tunisina. Impressionante: benché nei centri l’anno scorso siano transitate persone di 45 cittadinanze e i tunisini rappresentino poco più del 10% degli sbarchi del 2023, una persona trattenuta su due proviene dalla Tunisia -spiega l’avvocato Maurizio Veglio-. Sempre di più lo Stato bersaglio delle politiche repressive e liberticide dell’Italia”.

      Non ci sono stati inviati i documenti relativi alle gare di #Brindisi e #Palazzo_San_Gervasio (PZ). I rispettivi enti gestori - #Consorzio_Hera (già analizzata su Trapani) e #Officine_Sociali (in gara anche a #Gorizia in cordata con #Martinina_Srl, sotto indagine per la gestione dei Cpr di #Potenza e #Milano, di cui a metà aprile è stata annunciata la temporanea chiusura)- ritengono che l’invio possa ledere il know how aziendale. “Stiamo predisponendo il ricorso al Tar per ottenerli -spiega l’avvocato Nicola Datena-. Visto il quadro preoccupante, la trasparenza è il minimo”. Le due cooperative sono ancora in gara, a metà aprile, per aggiudicarsi gli oltre 150 milioni di euro per la gestione dei centri in Albania. Vite in appalto, senza controllo, anche oltre il mar Adriatico.

      https://altreconomia.it/le-prefetture-non-controllano-i-cpr-inchiesta-su-appalti-e-gestione

      #sous-traitance #statistiques #2024