• Apocalypse Google - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/clic-gauche/apocalypse-google

    Traçons d’abord à travers le brouillard du bullshit. Google, comme le reste de la Silicon Valley, nous vend constamment une IA qui n’existe pas, une IA mensongère et fictive devenue la routine marketing. En 2018, la firme dévoilait un assistant vocal phénoménal, Duplex, capable de passer des coups de fil à votre place. La démo était probablement fausse, et le service était en réalité... un call-center. En guise d’IA, trois humains sous un imperméable. Rebelote en décembre 2023 avec la démo extraordinaire de son IA Gemini, qui était au moins partiellement scriptée. OpenAI, Microsoft et les autres font la même chose. L’IA n’est pas une course aux armements, c’est un concours de prestidigitateurs, face auquel le scepticisme par défaut devient la seule attitude saine. Il n’y a absolument aucune raison de croire que ce que Google nous montre reflète l’état de l’art de ses produits, et toute raison de penser que nous venons de voir un court-métrage d’anticipation publicitaire. Pourquoi ? Parce que la démo promet les deux choses que les logiciels d’IA générative sont structurellement incapables de fournir : la fiabilité et l’exhaustivité.


    L’IA Duplex, trois humains sous un imperméable

    Je sais que je me répète de chronique en chronique, mais je le rabâcherai jusqu’à ce que la bulle de l’IA explose : la-technique-ne-fonctionne-pas. Selon les critères d’évaluation, le taux d’erreur du meilleur logiciel actuel, GPT-4, se situe entre 2,5% et 25%. Ces erreurs sont extrêmement plausibles, assénées avec autorité, et par conséquent plus dangereuses encore que les fake news classiques. L’industrie appelle ça des hallucinations. Le terme, à la fois magique, mignon et puissamment neutralisant, a surtout pour fonction de dissimuler la réalité politique et sociale aux régulateurs : l’IA générative est une arme de désinformation massive. Et c’est donc le pire outil possible à déployer comme portail d’informations en ligne. Si un taux d’erreur de 2,5% vous paraît faible, dites-vous que le moteur de recherche Google répond à 8,5 milliards de requêtes... par jour. Ça en fait, de la fake news.

    Les hallucinations sont inévitables. Elles sont une propriété structurelle de ces systèmes. Ça-ne-se-répare-pas. L’industrie le sait très bien. Elle a tellement compris qu’elle est bloquée avec ses machines mythomanes qu’elle a déjà modifié son récit publicitaire. En 2023, à en croire le clergé de l’IA, nous foncions tout droit vers la superintelligence cosmique. En 2024, Sam Altman nous dit que les mensonges font partie de la « magie » de la technique, et le PDG de Google nous explique qu’il faudrait même qu’on s’émerveille lorsque les logiciels racontent n’importe quoi, comme devant des enfants de maternelle qui nous rendent des dessins qui ne ressemblent à rien ou des tables de multiplication fausses– bravo Gemini, c’est super, continue comme ça ! Après des décennies à nous affirmer que les programmes informatiques sont des machines froides, neutres, objectives et parfaitement infaillibles (alors que ça a toujours été parfaitement faux), la Silicon Valley veut maintenant nous persuader qu’il faudrait traiter ses logiciels mal foutus comme des enfants Montessori, en troquant l’évaluation des compétences contre l’encouragement et la bienveillance. Une autre manière de s’extirper du champ de la critique politique, en instrumentalisant notre tendance innée à l’anthropomorphisation.

  • Des distrib Linux commencent à interdire le code généré par l’IA
    https://korben.info/linux-interdit-code-genere-ia-gentoo-netbsd-ouvrent-voie.html

    Ça chauffe du côté des distributions UNIX open source, mes amis. Gentoo et NetBSD viennent de dégainer leur arme anti-IA en bannissant purement et simplement le code généré par de l’intelligence artificielle. Bye bye Copilot, au revoir ChatGPT, votre code IA devient persona non grata chez les irréductibles du libre !

    Linux distros ban ’tainted’ AI-generated code — NetBSD and Gentoo lead the charge on forbidding AI-written code | Tom’s Hardware
    https://www.tomshardware.com/software/linux/linux-distros-ban-tainted-ai-generated-code

    Not all FOSS (Free and Open Source Software) developers want AI messing with their code.

  • Des intervenants de deux corps de métiers m’ont fait part de leur utilisation de l’IA dans leurs travaux quotidiens.

    Le premier m’expliquait il y a quelques mois que leurs clients ont besoin de leurs dossiers juridiques pour se conformer à la loi. Le dossier est posé dans une armoire, et il ne ressort que des années plus tard, en cas de conflit juridique. La plupart du temps, le dossier ne ressort pas.

    Le second m’expliquait à peu près la même chose bien qu’il s’agisse d’un domaine plus... moins... enfin, moins juridique, et plus technique. Ce sont des dossiers qui sont étudiés, puis en général, le Préfet dit qu’on peut passer outre telle ou telle règle, tel ou tel seuil, puis le dossier est classé et ne ressort qu’en cas de conflit.

    Dans les deux cas, en fait, aucun sachant ne va relire le dossier dans le détail. L’important est l’apparence de pertinence, plus que la justesse juridique ou technique.

    Dans ces cas là, une production statistiquement crédible est suffisante.

    Et en effet, le travail d’un LLM doit pouvoir être satisfaisant.

    Ces métiers vont pouvoir écrémer les effectifs. Les consultants affectés à ces missions vont pouvoir se concurrencer dans une course à celui qui saura le mieux et le plus rapidement produire des documents à l’apparence conforme.

    Je continuerais plus tard sur les raisons qui font que je continue personnellement de ne pas savoir comment les utiliser.

    • Est-ce que l’artificielle fera mieux que l’ « intelligence » humaine, c’est LA question ? Prenons une situtation voisine de ce que je comprends de ce que tu décris, la désignation des « notaires Macron » - il y aurait d’ailleurs un roman à écrire sur cet épisode où tous les travers de la décision géniale tombée du ciel sont présents, comme ils l’étaient déjà avec les « bus Macron », avant que Jupiter ne soit Jupiter.

      Après divers errements ayant buté sur la réalité, la procédure a prévu un tirage aléatoire pour établir l’ordre des candidats pour l’attribution des charges. Il fallait donc établir un procès-verbal de la réalisation de cette opération.

      Tous ceux que j’ai pu consulter étaient une photocopie du document type distribué aux chambres des notaires, y compris, inchangées, les inscriptions en italique telle que :
      détailler ici le mode opératoire du tirage au sort

    • paraît que le FMI itself annonce dans un rapport récent que 30% des emplois dans le monde vont disparaître d’ici 2 ans, remplacés par des IA ; et que 60% seront « impactés » (impact = destruction pour la moitié de ces 2/3, donc).

      https://www.imf.org/en/Publications/Staff-Discussion-Notes/Issues/2024/01/14/Gen-AI-Artificial-Intelligence-and-the-Future-of-Work-542379?cid=bl-com-SDNEA20

      https://www.imf.org/en/Blogs/Articles/2024/01/14/ai-will-transform-the-global-economy-lets-make-sure-it-benefits-humanity

      La Tribune donnait sa version : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-intelligence-artificielle-impactera-60-des-emplois-des-economies-avancee (article du 15.01.24, cité à l’époque ici : https://seenthis.net/messages/1037216)

      Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulièrement sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

      « Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés ? » , s’interroge la patronne du FMI.

      Denis Machuel, patron du groupe suisse Adecco, numéro un mondial du travail temporaire, ne disait pas autre chose à l’AFP en fin de semaine dernière : « D’un côté, il y a toute la productivité que cela va apporter à la façon dont les gens travaillent. Plus largement, cette augmentation de la productivité va aussi détruire certaines des tâches exécutées. Et personne ne sait véritablement quel va être l’équilibre entre les postes qui vont être détruits ou perturbés et ceux qui vont être créés. L’expérience par le passé nous indique qu’il y a plus ou moins un équilibre entre les deux. C’est ce que nous avions vu avec l’Internet ou la digitalisation. »

      Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés : « Nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus », estime Kristalina Georgieva. « Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. »

      En France, le phénomène de licenciements liés à l’IA reste marginal mais il est bel et bien lancé : la société de veille média Onclusive, qui avait annoncé à l’automne vouloir retravailler son plan prévoyant la suppression de plus de 200 postes en raison de la concurrence et des évolutions technologiques, l’a relancé et pourrait désormais en supprimer 218 [...] [le] directeur France expliquait alors vouloir « améliorer le service » en « introduisant de nouvelles technologies et de nouveaux outils » et en misant notamment sur « l’apport de l’intelligence artificielle » (IA), qui vont engendrer la création de 52 postes et le remplacement de 8 postes vacants, soit une réduction nette de 149 postes.

    • Outre ces échanges que j’ai pu avoir, et qui ne datent pas forcément de la semaine dernière, il y a ces articles issus de la publication du FMI, qui m’ont amené à ces réflexions personnelles.

      J’en arrive à l’idée sous-jacente, à savoir, l’extension du domaine des #bullshit_jobs, l’extension du coup de projecteur sur les boulots indispensables mais inutiles. Indispensables parce que s’ils ne sont pas faits, des activités ne peuvent pas se mettre en place, ne peuvent plus avoir lieu, mais inutiles, parce qu’en définitive, on s’aperçoit que personne n’utilise vraiment ce travail une fois terminé.

      C’est une sorte d’apocalypse, de coup de projecteur, comme déjà dit, sur le fait que ces boulots sont aussi inutiles que les antiques péages, sur les routes du moyen age. Il faut payer, sinon on ne passe pas, mais en fait, si on supprime les péages, on continue de pouvoir passer dans les mêmes conditions. L’analogie a ses limites, évidemment. Mais l’idée est là.

    • https://seenthis.net/messages/1054975

      Je sais que je me répète de chronique en chronique, mais je le rabâcherai jusqu’à ce que la bulle de l’IA explose : la-technique-ne-fonctionne-pas. Selon les critères d’évaluation, le taux d’erreur du meilleur logiciel actuel, GPT-4, se situe entre 2,5% et 25%.

      Quand on prétend qu’on peut se permettre un tel taux d’erreur, c’est qu’on prétend que ce qu’on produit n’est pas utile.

      Imaginez, un calcul de structure, en génie civil, confié à une telle intelligence artificielle, avec un tel taux d’erreur potentiel. « mais si je perds du temps à produire mon tableau avec Excel, je vais perdre mon boulot, alors je fais vite et je copie-colle le résultat de l’IA sans le vérifier... les ordres de grandeur semblent corrects après tout ».

      C’est jusqu’alors ce qui permettait de distinguer un bon d’un mauvais consultant. Le bon consultant est capable d’un coup d’oeil de détecter qu’un résultat est viable ou pas. Mais si les débutants n’ont plus jamais l’opportunité de produire par eux même des résultats, comment pourront-ils jauger la pertinence de la réponse d’un LLM ?

    • A l’issue de ces réflexions.

      Tous ces jobs remplacés, tout ce travail qui était produit.
      Est-ce que cette production comportait un taux d’erreur moindre, en définitive ?

      Autre façon de dire les choses : Dans quels domaines peut-on se satisfaire d’à peu près ? Apparemment, ces domaines sont nombreux.

    • Une autre façon de dire les choses :
      Ce que l’on découvre, c’est que tous les métiers qui produisent du « dossier » vont pouvoir produire ces dossiers à base de contenu fiable de 75 à 97,5%. Et qu’en fait, tout le monde semble d’accord, du FMI aux GAFAM pour dire que somme toute, c’est tout à fait acceptable, voire meilleur que ce qui se fait actuellement, sans l’IA.

    • « ChatGpt, écris un article expliquant pourquoi l’IA va remplacer tous les métiers pour lesquels il faut produire des argumentaires standardisés »

      L’IA et l’avenir des métiers de production d’argumentaires standardisés

      Dans un monde où la technologie progresse à un rythme effréné, l’Intelligence Artificielle (IA) se positionne comme une force motrice capable de transformer de nombreux aspects de notre vie quotidienne et professionnelle. L’un des domaines où l’IA montre un potentiel particulièrement prometteur est celui des métiers nécessitant la production d’argumentaires standardisés. Cet article explore pourquoi l’IA est en passe de remplacer ces métiers et ce que cela signifie pour l’avenir du travail.

      La nature des argumentaires standardisés

      Les argumentaires standardisés se caractérisent par une structure prévisible et répétitive, souvent dictée par des modèles et des templates préexistants. Ces argumentaires sont couramment utilisés dans divers domaines comme le marketing, le service client, les ressources humaines, et même dans le domaine juridique. Leur production implique la collecte et l’organisation d’informations en suivant des règles établies, avec peu de variation créative.

      L’efficacité et la précision de l’IA

      L’IA excelle dans les tâches répétitives et structurées. Les algorithmes d’apprentissage automatique peuvent analyser de vastes quantités de données, identifier des modèles, et générer des textes cohérents et pertinents en un temps record. Par exemple, des modèles de langage avancés, tels que GPT-4, peuvent rédiger des lettres de motivation, des descriptions de produits, ou des réponses à des questions courantes avec une précision étonnante. Cette capacité permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’assurer une uniformité et une qualité constantes dans les argumentaires produits.

      Réduction des coûts et augmentation de la productivité

      L’un des principaux avantages de l’adoption de l’IA est la réduction significative des coûts. L’automatisation des tâches liées à la production d’argumentaires standardisés permet aux entreprises de diminuer leur dépendance à la main-d’œuvre humaine, souvent coûteuse. De plus, l’IA peut fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans besoin de pauses, ce qui augmente la productivité globale. Les économies réalisées peuvent être réinvesties dans des domaines nécessitant une intervention humaine plus créative et stratégique.

      Adaptabilité et personnalisation

      Contrairement à une idée reçue, l’IA ne se contente pas de produire des textes uniformes. Grâce aux avancées en traitement du langage naturel, les systèmes d’IA peuvent personnaliser les argumentaires en fonction du contexte et du public cible. Par exemple, un outil d’IA peut adapter un message marketing en fonction des préférences et du comportement de l’utilisateur, offrant ainsi une expérience plus personnalisée et engageante.

      L’avenir des emplois dans un monde dominé par l’IA

      Si l’IA est en passe de remplacer de nombreux métiers de production d’argumentaires standardisés, cela ne signifie pas pour autant la fin de l’emploi humain. Au contraire, cette transition ouvre la voie à de nouvelles opportunités. Les travailleurs peuvent se concentrer sur des tâches nécessitant de la créativité, de l’empathie, et des compétences interpersonnelles – des domaines où l’IA est encore loin d’égaler l’humain.

      Les entreprises devront également investir dans la formation et le développement des compétences de leurs employés pour les préparer à travailler aux côtés de l’IA. Le rôle des travailleurs évoluera pour inclure la supervision et la gestion des systèmes d’IA, ainsi que l’interprétation et l’application des données générées par ces systèmes.

      Conclusion

      L’IA est bien partie pour transformer les métiers impliquant la production d’argumentaires standardisés. Grâce à son efficacité, sa précision, et sa capacité d’adaptation, l’IA offre des avantages indéniables aux entreprises en termes de réduction des coûts et d’augmentation de la productivité. Cependant, cette évolution technologique ne marque pas la fin de l’emploi humain, mais plutôt une redéfinition des rôles et des compétences nécessaires dans le monde du travail de demain. Les travailleurs devront s’adapter et évoluer pour tirer parti des nouvelles opportunités créées par l’IA, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre l’homme et la machine.

    • Les travailleurs devront s’adapter et évoluer pour tirer parti des nouvelles opportunités créées par l’IA, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre l’homme et la machine.

      Et pourquoi pas le contraire ? Voire les 2 mon capitaine ? Un effort d’adaptation et d’évolution conjointe (et harmonieuxe) ? Pourquoi c’est toujours les travailleurs qui doivent s’adapter ?

      Note que tchatgépété parle bien (et utilise 3 fois le terme) des entreprises.

      Du coup, me semble que les salariés de Bolloré - tous, sauf à la rigueur les quelques acteurs de ses télés - devraient envisager de changer de métier, paske Vince va pas attendre longtemps avant de les remplacer par 3 responsables de publication et un seul accès prémium tchatgépété+ ; rationalisation des coups.

  • Santé : des chercheurs japonais développent un traitement qui fait repousser les dents
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/aujourd-hui-c-est-demain/sante-des-chercheurs-japonais-developpent-un-traitement-qui-fait-repous

    On pourrait bientôt en finir avec les couronnes, les bridges et les prothèses. Une équipe de chercheurs de l’hôpital Kitano à Osaka au Japon a identifié le gène qui bloque la repousse des dents et ils ont réussi à le désactiver avec un médicament. C’est donc comme si on avait des dents de lait en permanence, elles pourront repousser indéfiniment. Ils ont présenté les détails de l’étude clinique qui doit confirmer l’efficacité de ce traitement chez des humains.

    Cela fait plusieurs années qu’ils y travaillent, ils ont déjà réussi à faire repousser les dents des souris et des furets. Ils passent donc à l’étape suivante, des tests sur l’Homme sont prévus en septembre 2024. Vous savez que nous n’avons pas de chance, contrairement aux requins ou aux crocodiles, nos dents d’adulte ne repoussent pas. Si elles sont abîmées, on est obligés de les arracher et de mettre une prothèse. Avec ce type de traitement, ce sont nos propres dents, toutes propres, toutes neuves, qui pourraient naturellement repousser.
    Une alternative à la prothèse

    Ce nouveau traitement sera testé sur des enfants, entre deux et sept ans, atteints d’une maladie congénitale qui empêche leurs dents de pousser. Mais dans un premier temps, il faudra s’assurer que le médicament ne pose aucun danger. Il sera donc d’abord inoculé à des adultes sains à qui il manque au moins une molaire, comme ça, ils ne risquent pas de se retrouver avec 33 dents si le traitement fonctionne bien. À priori, aucun effet secondaire n’a été constaté sur les animaux. Donc ce sera aussi l’occasion de le vérifier. Cette première étape devrait durer à peu près un an, jusqu’en août 2025. Ensuite, ils enchaîneront avec les tests sur les enfants. Et si tout se passe bien, le traitement pourra être commercialisé d’ici 2030.

    Le médicament ne servira pas qu’à soigner cette maladie congénitale l’objectif est bel et bien de trouver une alternative à la prothèse quand on a perdu une dent, que ce soit après un accident ou après une mauvaise carie. Ce serait formidable de voir ses propres dents repousser. C’est pourquoi cette recherche sera suivie de très près. Elle pourrait marquer un tournant dans la médecine dentaire.

  • 24 heures plus tard, à ma connaissance aucun journal n’est capable de t’expliquer :
    – comment se passe le traitement de la demande de mandat d’arrêt du procureur de la CPI par des juges (est-ce qu’ils se réunissent, s’ils se réunissent il faut attendre une date fixe ou juste ils peuvent se réunir d’urgence qu’il y a besoin, est-ce que c’est hyper-formel genre “grand jury” ou bien ils se mettent d’accord entre eux, ou bien comme dans les films le procureur il va au milieu de la nuit réveiller un juge pour lui faire signer un papier ?) ?
    – surtout : combien de temps c’est censé prendre ? (quelques jours, quelques semaines, quelques mois ?)
    – et : est-ce que ces demandes sont systématiquement acceptées, ou bien il y a des cas où ça a été refusé ?

    Ces informations devraient être connues depuis que les rumeurs de mandat d’arrêt circulaient. Que s’appelario « faire son travail ».

  • #SNCF is stopping sales of most international tickets – a decision rooted in incompetence, and communicated with malevolence

    If you want to travel on 22nd May 2024 from Paris to Berlin (Germany), Verviers (Belgium) or Luzern (Switzerland), the app and website for SNCF ticketing, #SNCF_Connect, will show you prices and sell you a ticket. Try the same on 24th May 2024 and it will not. Here are the screenshots to prove it:

    Even connections to towns just the other side of the border – like Mouscron (Belgium) or Rastatt (Germany) are no longer available for purchase:

    As this explanation page on the SNCF website outlines, from 23rd May only a very limited selection of international tickets are available for sale from SNCF. There’s also a map listing what is available that looks like it was made in MS Paint.

    Let’s not play down the significance of this.

    SNCF Connect could until now sell you a ticket to any station in Netherlands (now reduced to just Amsterdam, Schiphol and Rotterdam), any station in Belgium (now just Antwerpen, Bruxelles, Liège), any station in Germany (now just the few stations directly served by cross border ICEs and TGVs), any station in Switzerland (now just anything served by TGV Lyria), any station in Italy (now just Ventimiglia, Torino, Milano) and any high speed station in Spain (now just Barcelona, Girona, Figueres).

    What the website of course does not say is why the change happened.

    So I set about getting to the bottom of the issue.

    On Monday 13th May I was travelling through Strasbourg so headed to the Grandes Lignes ticket office to ask. These conversations were in French, translated into English here.

    Me: “I want to take a train from Strasbourg to Berlin in mid-June, but I cannot get a price in SNCF Connect, can you help me?”
    SNCF employee: “It’s not possible any more”
    Me: “Really? Why is that?”
    SNCF: “It’s the fault of Deutsche Bahn!”
    Me (somewhat surprised at this point): “But other railways manage to sell Deutsche Bahn tickets still.”
    SNCF: “It’s Deutsche Bahn”

    I tried again at Grandes Lignes at Paris Austerlitz on Friday 17 May.

    Me: “I cannot manage to book a ticket on SNCF Connect from Paris to Berlin in June”
    SNCF: “It’s not possible any more. You will have to try with Deutsche Bahn or Trainline”
    (bit of a jaw drop here – Trainline, SNCF’s main ticket sales competitor?)
    Me: “Sorry, but I would like to know why this is.”
    SNCF: “It’s Europe’s fault”
    Me: “So please tell me this. If Deutsche Bahn can still sell SNCB tickets, ÖBB can still sell Trenitalia, but SNCF cannot sell any of these any more, then how can it be Europe’s fault that SNCF cannot sell these tickets?”
    SNCF: “But it is international agreements!”

    And that was then I broke, and told the employee what the actual reason is. Because Le Figaro has the gist of it, and I have had this confirmed to me by sources in other rail firms. SNCF’s IT system for these sales – #Résarail – is outdated and being closed down, and the new system is not yet available. And in the meantime sales of these tickets are simply not possible. Incompetence in other words. There is a financial consequence too – it is rumoured that railways receive a 10% commission on these sales amongst themselves. Bang goes that income for SNCF.

    But the communication about why this is the case crosses over into malevolence. Rather than facing up to the problem, SNCF resorts to finger pointing – at Deutsche Bahn, Europe, and international agreements. None of which are the reason.

    Also what SNCF is doing here is precisely the opposite of what it says it wants to do in its European Parliament election manifesto (full PDF here): “To attract more passengers, we are constantly seeking to improve the quality of our service and are investing heavily in all aspects of customer satisfaction. We have also made a joint commitment with our European partners to improve international ticketing“. If we are to believe the Community of European Railways – of which SNCF is a member – it is only a matter of time before state owned railway firms in Europe sort out these cross border ticketing headaches – while the actual behaviour of one of Europe’s largest railway companies is precisely the opposite.

    The likes of Trainline, Omio, SNCB International and Deutsche Bahn will pick up most of the slack, but not all. Passengers unable to book online and who previous relied on purchasing these tickets at ticket offices in France will be left stuck.

    None of this is clever or sensible, but sadly that is what you get from SNCF when it comes to anything international.

    https://jonworth.eu/sncf-is-stopping-sales-of-most-international-tickets-a-decision-rooted-in-i
    #France #mensonge #incompétence #chemins_de_fer #international #billets_internationaux #technologie #on_marche_sur_la_tête

    via @freakonometrics

  • Gadi Kedem interrogé sous caution après avoir été battu par un extrémiste - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/gadi-kedem-interroge-sous-caution-apres-avoir-ete-battu-par-un-ext

    Israël en proie à ses démons... (Au passage, on notera que c’est la victime de l’agression que est interrogée par la police !)

    Gadi Kedem, qui a perdu six membres de sa famille le 7 octobre et qui a vraisemblablement été brutalisé samedi par des militants de droite qui portaient une pancarte sur laquelle on pouvait lire « traîtres de gauche », a été interrogé par la police sous caution pour suspicion d’agression lorsqu’il est allé déposer une plainte, a rapporté dimanche la Douzième chaîne.

    L’incident a eu lieu la veille lors d’un rassemblement de manifestants anti-gouvernement, dont des familles en deuil et des familles d’otages.

    Reuma, l’épouse de Kedem, a déclaré que des militants partisans de la ligne radicale du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu lui ont dit qu’elle était « une dégénérée, une gauchiste puante, et que c’était une bonne chose que vos enfants soient morts ».

  • Cryptomonnaies : ces deux génies des mathématiques ont réussi à voler 25 Millions de Dollars sur la Blockchain
    https://www.phonandroid.com/cryptomonnaies-ces-deux-genies-des-mathematiques-ont-reussi-a-voler-25-

    Un coup de filet spectaculaire aux États-Unis a mené à l’arrestation de deux frères accusés de manipulation de la blockchain Ethereum et de vol de 25 millions de dollars en cryptomonnaies. Ce cas, qualifié d’inédit par les autorités, montre que cette technologie possède toujours des failles.

    Souvenez-vous, il y a 10 ans, c’était la technologie qui, si vous n’y alliez pas, vous étiez foutus. J’ai eu un RDV avec un gugusse, pas du métier, mais avec apparemment des moyens, qui voulait faire un partenariat pour qu’on développe un truc révolutionnaire basé sur la blockchain. Évidemment, il n’y avait aucun élément concret pour appuyer le projet, à part l’envie de.

    La confiance, ça ne se décrète pas. Et la confiance dans un truc que personne de normalement constitué ne peut comprendre, ça ne se décrète toujours pas non plus.

    Juste après, il y a eu les NFT. C’était une sorte de produit dérivé de la blockchain. J’ai souris en constatant que des gens voulaient créer/créaient des jeux et un web tout entier, basé sur la blockchain.

    Et...

    Voilà.

    On peut te me voler des millions en te me manipulant la chaîne de blocs.

    Bizarrement, ils ont été arrêtés. On va attendre le nanard dédié au sujet sur Netflix pour découvrir comment.

    • pour altérer les transactions en attente sur la blockchain. Ils ont ciblé une faille spécifique dans le code du MEV-Boost, un mécanisme qui optimise la sélection des transaction. En exploitant cette vulnérabilité, ils ont réussi à réorganiser un bloc de transactions à leur avantage et on pu ainsi siphonner les fonds des utilisateurs sans méfiance en seulement quelques secondes.

      Leur stratégie incluait l’utilisation de sociétés écrans et d’adresses de cryptomonnaie multiples pour masquer leur identité et l’origine des fonds volés. L’enquête, menée par l’Unité Cyber d’Investigation Criminelle de l’IRS avec l’aide de la police de New York et de la Douane et Protection des Frontières des États-Unis, a dévoilé l’ingéniosité et la complexité de leur schéma frauduleux. Si reconnus coupables, les deux frères pourraient faire face à une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation.

    • Ça fait penser au film « Money Monsters » qui évoque le trading haute fréquence. Tout du long, la société en cause évoque que bon, pas de chance, c’était une chance sur un million pour que tout l’argent soit perdu, mais l’algo est seul responsable, et c’est tant pis. Puis à la fin, tu découvres que bon, le dirigeant a exploité la faille du « je fais un virement avec l’argent du compte en banque et tant pis ».

  • La réforme du marché de l’électricité nous expose à une nouvelle crise des prix et de la production
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-reforme-du-marche-de-l-electricite-nous-expose-a-une-nouvelle-crise-des

    C’est dans La Tribune que tu trouves une… tribune, donc sur la renationalisation de l’électricité.

    Le constat est sans appel : la libéralisation du secteur a à la fois augmenté considérablement le prix de l’électricité et a empêché le développement suffisant de capacités de production électrique pour faire face aux enjeux de la transition.

    La volatilité des prix a des conséquences dramatiques sur toute la société, y compris sur les industries françaises. Avec l’électrification des usages, l’électricité représente une part croissante de la compétitivité des entreprises. À titre d’exemple, l’électrification des hauts-fourneaux d’Arcelor Mittal à Dunkerque nécessitera l’électricité produite par l’équivalent d’un réacteur nucléaire. Sans prévisibilité sur de telles dépenses, les investissements dans l’outil de production et l’innovation sont largement entravés.
    (…)
    A la lumière de ces constats, on comprend alors mieux pourquoi en France, dès 1946, l’État instaura un monopole public sur la production et la vente d’électricité : EDF vendait son électricité en fonction de ses coûts moyens de production à l’échelle nationale, assurant ainsi un accès équitable à l’électricité à un coût prévisible. Les bénéfices dégagés étaient directement réinvestis dans de nouveaux moyens de production électriques selon les besoins prévisibles du pays. Il est évident que la seule façon de garantir à la fois un prix stable, prévisible et équitable aux usagers et un financement suffisant des lourds investissements dans le système électrique consiste à mutualiser l’ensemble des coûts très hétérogènes des différentes centrales et à les répartir équitablement entre les usagers en fonction de leur consommation. Cela passe nécessairement par un tarif réglementé pour tous les usagers et par la suppression des fournisseurs alternatifs. La propriété publique des moyens de production est aussi un impératif en termes de sûreté et de limitation des marges d’exploitation, comme en témoigne le dernier rapport de la Cour de comptes qui pointe du doigt les près de 40 milliards de bénéfices nets réalisés par les producteurs français au plus fort de la crise des prix. Des bénéfices qui auraient pu être réinvestis dans la production.

  • A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

    • Tiens, FO qui confirme sa réputation de syndicat à la mentalité de petits flics/fachos. Remarque, s’ils estiment qu’il y avait 80% de fraudeurs, ça valait le coup de passer à la gratuité dans ce cas, ça coûte moins cher que de payer des tas de contrôleurs.

  • La colonie perdue de Roanoke retrouvée ? Un village de 400 ans éclaire un des grands mystères colonial américain - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/la-colonie-perdue-de-roanoke-retrouvee-un-village-de-400-ans-eclaire

    La colonie de Roanoke, établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, reste une énigme historique suite à la disparition inexpliquée de ses habitants. Située dans l’actuel comté de Dare, en Caroline du Nord, cette colonie anglaise fut la première tentative de peuplement permanent en Amérique du Nord.

    Les récentes fouilles archéologiques à Manteo, menées par la First Colony Foundation, ont mis en évidence des preuves matérielles d’échanges entre les colons de Roanoke et les tribus algonquines locales qui ont accueilli les explorateurs en 1584, lors de la première expédition de reconnaissance.

    Ces découvertes incluent des poteries et des objets en cuivre qui suggèrent une possible intégration des colons avec les autochtones, offrant une nouvelle perspective sur le devenir des premiers colons anglais en Amérique du Nord et sur leurs relations avec les populations indigènes.
    Les colons de Roanoke, des Européens perdus en Amérique du Nord ?

    La colonie de Roanoke, souvent appelée la « colonie perdue », a été établie en 1587 sous l’égide de Sir Walter Raleigh, dans le cadre des efforts de l’Angleterre pour étendre son empire et rivaliser avec les puissances européennes en Amérique du Nord.

    Située sur l’île de Roanoke dans l’actuelle Caroline du Nord, elle était la deuxième tentative de colonisation anglaise dans cette région. La première avait eu lieu en 1585. Cette deuxième tentative était dirigée par John White. Il s’agit du grand-père de Virginia Dare, la première enfant anglaise née en Amérique.

    Après avoir établi la colonie, White retourna en Angleterre pour des ravitaillements supplémentaires. Mais à cause des tensions avec l’Espagne et la guerre avec l’Armada espagnole, son retour fut retardé. Lorsqu’il put enfin revenir en 1590, il trouva la colonie déserte. Il ne trouva ni signe de lutte, ni de maladie, juste le mot « CROATOAN » gravé sur un poteau de la palissade.

    Cela faisait référence à une île voisine et une tribu amie. S’il explore les environs pour retrouver sa fille et sa petite-fille, John White ne peut atteindre Croatoan en raison d’une tempête. Les bateaux sont contraints de repartir. Les circonstances précises et le sort des colons restent inconnus, marquant officiellement la disparition de la colonie en 1590. Quelques artefacts seront retrouvés sur cette île et sans certitude qu’ils appartiennent bien à ces colons disparus.
    La découverte d’un ancien village interroge sur le destin de Roanoke

    Les Jardins élisabéthains à Manteo ont été ciblés pour les fouilles archéologiques principalement en raison de leur emplacement historique. De plus, des preuves antérieures suggéraient leur proximité avec le site original de la colonie de Roanoke et le village indigène algonquin. Ces jardins se trouvent sur Roanoke Island, où les colons anglais étaient censés s’établir. Et où les interactions avec les tribus locales auraient eu lieu au XVIe siècle.

    Ces jardins ont livré des artefacts significatifs qui remontent à l’époque de l’établissement des colons au XVIe siècle. On trouve des tessons de poterie utilisée par les Algonquins pour la cuisine et un anneau de fil de cuivre. Ce dernier aurait appartenu à un guerrier indigène. Il témoigne de la présence et de la vie quotidienne de ces communautés bien avant l’arrivée des Européens. Ces objets ne sont pas de simples reliques. Ils servent de preuves tangibles d’échanges culturels et commerciaux entre les deux groupes. Ils suggèrent une intégration possible des colons au sein de la société indigène.

    Cette intégration, si elle est confirmée par des fouilles supplémentaires et des analyses plus approfondies, pourrait résoudre l’un des plus grands mystères de l’histoire coloniale américaine.
    Les significations des objets trouvés

    L’anneau de cuivre découvert dans les fouilles revêt une importance capitale pour comprendre les relations entre les colons anglais de Roanoke et les peuples algonquins. Cet anneau est façonné dans un style différent des techniques de métallurgie indigènes de l’époque. Cela indique probablement une origine européenne, très probablement anglaise. D’autant plus qu’il existe des relations commerciales connues entre les colons et les tribus locales.

    Les experts en métallurgie et en archéologie s’accordent à dire que les Européens apportaient souvent des objets en cuivre dans leurs échanges avec les peuples indigènes. En effet, ces derniers attribuaient au cuivre des valeurs à la fois utilitaires et symboliques. Le cuivre était notamment apprécié par les tribus algonquines pour sa durabilité et son éclat. Ils le transformaient alors souvent en parures ou en symboles de prestige. Ils créaient des pendentifs ou des bracelets, portés par les guerriers ou offerts lors de cérémonies importantes.

    La présence de cet anneau en cuivre dans un contexte clairement associé à une occupation indigène illustre ainsi les nuances des interactions culturelles entre les colons et les Algonquins. Il est plausible que cet objet ait été un cadeau ou un élément de troc. Il devait cimenter des alliances ou faciliter la cohabitation et la compréhension mutuelle entre les deux groupes. Cet échange de cuivre indiquerait une reconnaissance et un respect des coutumes et des Algonquins par les colons. Ce dernier fait pointe ainsi vers une intégration plus profonde et réciproque qu’on ne l’avait précédemment envisagé. Cet anneau pourrait véritablement constituer un symbole puissant des liens sociaux et spirituels unissant ces communautés disparates dans les réalités difficiles du Nouveau Monde.
    Une nouvelle théorie sur le destin des colons de Roanoke

    On a longtemps considéré avec doute la théorie selon laquelle les colons s’intégrèrent aux tribus locales pour survivre. Or elle gagne aujourd’hui en crédibilité grâce aux récentes découvertes archéologiques. Les fouilles ont mis à jour des vestiges de structures habitées et de fortifications. Elles témoignent clairement d’une cohabitation entre les colons et les tribus algonquines.

    Dr Eric Klingelhofer, vice-président de la recherche pour la First Colony Foundation, souligne l’importance de ces découvertes : « Nous avons trouvé des preuves d’habitations et de fortifications qui correspondent aux descriptions des villages indigènes de cette époque. Cela indique non seulement une présence prolongée, mais aussi une intégration des colons au sein de ces structures communautaires ». Ces indices architecturaux suggèrent que les colons n’ont pas disparus ou succomber à des calamités. Ils ont plutôt adopté une stratégie de survie basée sur l’assimilation et l’échange culturel.

    De plus, les fouilles ont révélé l’absence notable de sépultures européennes typiques. Il n’y avait aucune autre forme de marqueurs funéraires indiquant une présence isolée des colons. Cela renforce l’idée que les colons de Roanoke, confrontés à des défis environnementaux et à l’isolement de leur patrie, ont choisi de s’intégrer aux tribus algonquines. Ils auraient adopté leurs coutumes et leur mode de vie pour mieux survivre. Les poteries et outils de style européen et algonquin mélangés indiquent une fusion des technologies et des styles de vie. Selon les mots de Dr Klingelhofer : « Ce qui est un indicateur fort de l’intégration plutôt que de la confrontation ». Ces découvertes fournissent une perspective nuancée sur la dynamique des premières colonies européennes en Amérique du Nord. Elles mettent en lumière des stratégies de survie adaptatives qui dépassent les narratifs traditionnels de conflit.

  • Les fleurs laissent tomber les insectes pollinisateurs
    https://theconversation.com/les-fleurs-laissent-tomber-les-insectes-pollinisateurs-228731

    La moindre attractivité des fleurs pour les pollinisateurs est vraisemblablement leur réponse au déclin des insectes durant les dernières décennies, rapporté par plusieurs études à travers l’Europe. Plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants, dont font partie les pollinisateurs, a disparu dans les aires protégées allemandes en 30 ans. Les pensées des champs, comme la majorité des plantes à fleurs, sont le fruit d’une coévolution avec leurs pollinisateurs durant des millions d’années pour arriver à une relation à bénéfice réciproque. La plante produit du nectar pour les insectes, et les insectes en contrepartie assurent le transport du pollen entre fleurs, assurant leur reproduction.

    Avec le déclin des pollinisateurs, et donc du transfert de pollen entre fleurs, la reproduction des plantes devient plus difficile. Les résultats de cette étude révèlent que les pensées sont donc en train d’évoluer afin de se passer des pollinisateurs pour leur reproduction. Elles pratiquent de plus en plus l’autofécondation, qui consiste à se reproduire avec soi-même, ce qui est possible pour les plantes hermaphrodites, soit 90 % des plantes à fleurs environ

    Ces résultats sont également une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs et le reste de la chaîne alimentaire. Notre étude a en effet mis en évidence un cercle vicieux : une réduction de la production de nectar par les plantes signifie moins de nourriture pour les insectes, ce qui peut à son tour contribuer à menacer les populations de pollinisateurs.

  • « Le nouveau #plan_Ecophyto constitue une authentique #fraude_démocratique »

    Après des semaines d’attente, le gouvernement a enfin clarifié sa position sur l’avenir du plan Ecophyto, mis en « pause », début février, en réponse à la colère du monde agricole. Lundi 6 mai, la publication du nouveau plan (Ecophyto 2030) a confirmé l’abandon de toute #ambition de réduction des usages de #pesticides, à la fois problème de #santé_publique et principale cause d’effondrement de la #biodiversité sous nos latitudes. Et ce, indépendamment des efforts des agriculteurs. Ces derniers jours, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, #Marc_Fesneau, et sa déléguée, #Agnès_Pannier-Runacher, ont fermement défendu l’idée que le cap d’une « réduction de 50 % des pesticides », à l’horizon 2030, était maintenu, au point d’accuser ceux qui en doutent de propager des « fausses informations ».

    Des propos d’une singulière légèreté qui reviennent à accuser d’affabulation le conseil scientifique et technique du plan Ecophyto – des chercheurs et des ingénieurs des organismes publics de recherche et des instituts techniques, nommés pour leur connaissance du sujet. Une prépublication rendue publique début mai, signée par la grande majorité des membres du conseil, montre en effet que le nouvel #indice européen chargé de suivre les usages et les risques des pesticides, dit « #HRI », pour #Harmonised_Risk_Indicator, ne rend compte en réalité ni de l’usage ni des risques de ces produits. Il est d’ailleurs très difficile de savoir de quoi il rend compte exactement. Une chose est sûre : c’est un thermomètre lourdement truqué.

    Mon collègue Romain Imbach a détaillé, dans un long et minutieux décryptage des travaux du conseil scientifique et technique, les moyens de ce trompe-l’œil. Quiconque en aura pris connaissance ne peut qu’être convaincu du caractère frauduleux du nouvel indicateur. Une expérience de pensée très simple permet à un enfant de cours élémentaire de le comprendre. Il faut malgré tout se concentrer un peu et rassembler toute son attention.

    Classement en quatre #catégories

    Avant tout, il faut savoir que le HRI classe les pesticides en quatre catégories. D’abord, il y a les produits à « faible risque », si rares qu’ils pèsent pour presque rien dans l’indice (groupe 1). Ensuite, viennent les produits autorisés qui ne sont pas classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (#CMR) ou #perturbateurs_endocriniens (groupe 2). Viennent après ceux autorisés, mais classés CMR et qui sortiront du marché à brève ou moyenne échéance (groupe 3). Enfin, il y a les produits interdits et utilisés à titre dérogatoire (groupe 4).

    Calculer le HRI est un jeu d’enfant. A chaque groupe son coefficient de risque : 1 pour le premier, 8 pour le deuxième, 16 pour le troisième et, enfin, 64 pour les produits interdits. Si vous avez suivi, vous savez désormais que 16 kilos d’un produit du groupe 1 comptent, dans le HRI, autant que 2 kilos de ceux du groupe 2, et 1 kilo de ceux du groupe 3, et 250 grammes des produits interdits.

    Nous pouvons maintenant procéder à notre expérience de pensée. En 2020, un agriculteur traite un champ de 1 hectare avec la dose réglementaire de 1 kilo d’un produit « A », appartenant au groupe 3. Le HRI correspondant à ce traitement est donc de 16. L’année suivante, en 2021, le produit « A » sort du marché et passe dans le groupe 4. L’exploitant utilise donc en remplacement le produit « B », appartenant également au groupe 3 et dont la dose réglementaire est identique, à savoir 1 kilo par hectare. Un esprit raisonnable ne peut que reconnaître que rien n’a changé entre 2020 et 2021. Et pourtant, entre 2020 et 2021, le HRI du traitement de ce même hectare a baissé de… 75 % !

    Comment une telle magie est-elle possible ? C’est simple : la décision réglementaire d’interdire le produit « A » en 2021 a un effet rétroactif sur l’année 2020, dont il faut recalculer le HRI. Celui-ci n’est plus de 16, mais de 64. Le HRI peut donc être réduit des trois quarts sans que rien n’ait en réalité changé. Imaginons maintenant que le produit « B » ait été plus efficace que le précédent, avec une dose réglementaire de 500 grammes à l’hectare pour un même résultat, la chute du HRI pour ce traitement entre 2020 et 2021 serait alors, sans aucun changement réel, de 87,5 %. Dans ces deux cas, l’indice historique de suivi du recours aux pesticides en place depuis quinze ans, le nombre de doses unités (NODU) serait resté identique d’une année sur l’autre.

    On comprend mieux que les calculs du conseil scientifique et technique montrent une baisse du HRI de quelque 33 % entre 2011-2013 et 2021, sans aucune politique volontariste du gouvernement. Ces calculs permettent d’ores et déjà d’anticiper une baisse supplémentaire de 10 points en 2022, grâce à l’#interdiction, cette année-là, d’un unique produit, le #mancozèbe. Qui sera remplacé à l’identique par des substances non encore interdites. Ce qu’il faut comprendre est que le classement CMR des pesticides est un processus dynamique : le point commun à tous les produits interdits est d’avoir été un jour autorisés. Le #chlorothalonil, le #chlorpyrifos, la #chloridazone, l’#imidaclopride ou le #S-métolachlore, par exemple : tous ces produits, récemment interdits ou en passe de l’être, ont passé des décennies, parfois plus d’un demi-siècle, sur le marché.

    L’inertie réglementaire est telle que bon nombre de produits aujourd’hui catégorisés 2 finiront par être interdits et remplacés, alimentant ainsi une baisse trompeuse et éternellement reconduite du HRI. On le voit, le plan Ecophyto 2030 ne repose pas seulement sur un choix technique controversé : il constitue une authentique #fraude démocratique. Il offrira aux prochains gouvernements, en France et en Europe, la possibilité de communiquer des chiffres spectaculaires de « réduction des pesticides », en l’absence de toute baisse réelle du recours à ces produits. Cela s’appelle tromper l’opinion.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/12/le-nouveau-plan-ecophyto-constitue-une-authentique-fraude-democratique_62326
    #Ecophyto #tromperie

  • La classe politique à l’heure de la post-vérité - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/05/10/la-classe-politique-a-lheure-de-la-post-verite

    Bientôt, ceux qui répriment férocement les mobilisations pour la Palestine tenteront de faire croire qu’ils ont toujours défendu la paix et qu’ils étaient du bon côté. Ils essaient déjà de nous faire croire qu’ils seraient un “barrage” à l’extrême droite et même que Raphaël Glucksmann est de gauche.

    La classe dirigeante s’est entièrement convertie à la post-vérité. Les mots n’ont plus aucune valeur, le réel n’a plus aucune importance, les faits plus aucune place dans le débat public. Ces gens peuvent affirmer tout et son contraire en dépit de la réalité objective, mentir éhontément, dans une stratégie de confusion mentale volontaire. Leur rapport à la parole est pathologique.

    C’est une stratégie. Il s’agit de briser tous nos repères, de réécrire notre mémoire, de nier ce que nous voyons et vivons. Quand personne ne croit plus en rien, alors le pire est possible.

    • La #Chine en tête de course pour le prix de l’ #obsolescence absolue. Une voiture traditionnelle avec un entretien adéquat peut durer au dela de soixante ans (cf. le Cuba), les modèles plus récents à partir de 1995 posent de véritables problèmes aux garagistes indépendants et amateurs de véhicules de collection.

      Le #right_to_repair n’existant pas la courte durée de production des circuits intégrés rend obsolète chaque voiture « moderne » dès l’age de deux ans avec le premier problème sérieux. L’histoire des batteries chères et polluantes n’améliore pas la situation.
      Il est dommage que le parti communiste ne favorise pas le développement d’un système de transport commun gradué mais laisse libre cours à la compétition capitaliste et mise sur les marchés internationaux pour y imposer so pouvoir.

      Cerise sur le gateau les voitures américaines vendues au rabais alimentent le business #VTC ou #ride_hailing qui est une machine d’exploitation radicale en Chine aussi. Le capitalisme à la fois nu et encadré y pousse les foules de pauvres à s’endetter auprès des sociétés du type #Uber dans la poursuite du rêve d’entrepreneur indépendant. Le résultat est le même sinon pire que ce que Ken Loach a montré dans Sorry We Missed You .

      I plopped down in the front seat of the Buick Velite 6, the electric wagon I had seen everywhere in Shanghai. I’d find out later from four different on-the-ground sources, including Sundin, that the Velite 6 is highly discounted and sold en masse to Chinese rideshare drivers.

      It is a car that sells in numbers heavily to fleets because it is cheap and available, and less because it is desirable—not great for a brand that wants to retain its market share and raise its transaction prices.

      ...

      Some of the China-only cars I had read about and reported on before, I was finally seeing in person. “Oh wow, that’s a Buick Velite 6; I’ve been reading about those online, they’re everywhere, here in China. Or at least, everywhere in the passenger pickup area,” I said out loud, to no one in particular. For a split second, I wondered: were the reports overblown? Was China’s love affair with Western cars still strong?

      ...

      I’d later learn that the auto show had more than 100 new model debuts and concepts. That’s a far cry from the Detroit Auto Show last September, which only featured one fully new model. Two other models were refreshed versions of current cars already on sale. None were electric.

      ...

      Whatever the flavor, these models are superconnected, full of high-end processors and tech meant to woo discerning Chinese buyers.

      Just from what I saw, I understood why there were so many people at the Chinese domestic brands. Li Auto’s booth had a consistent queue to view L6 compact PHEV crossover, released at the show.

      ...

      Nobody Cares About Western Brands in China

      ...

      The first stand I stumbled upon was Buick’s. It unveiled two GM Ultium-based concepts, the Electra L and Electra LT. It had also unveiled a PHEV version of its popular GL8 van. But where the hell was everyone? It was barely 10 a.m., on the first day of the Beijing Auto show; two concepts were just revealed sometime earlier that morning, yet there were only a handful of spectators at the Buick stand.

      ...

      “Chinese people don’t really care about concepts here,” Will Sundin of the China Driven internet show told me. “They want something they can buy and drive right away.”

      ...

      Why isn’t the Equinox EV on sale?

      We explored the expo center more, but eventually made our way back to the Buick stand. I plopped down in the front seat of the Buick Velite 6, the electric wagon I had seen everywhere in Shanghai. I’d find out later from four different on-the-ground sources, including Sundin, that the Velite 6 is highly discounted and sold en masse to Chinese rideshare drivers.

      It is a car that sells in numbers heavily to fleets because it is cheap and available, and less because it is desirable—not great for a brand that wants to retain its market share and raise its transaction prices.

      Within five seconds of sitting behind the wheel of the Velite 6, I understood why. Sundin picked up on my disappointment.

      “It’s a bit shit, innit?” he said. He was right. I couldn’t ignore what I was seeing. The Velite 6 felt like an electric version of a generation-old Chevy Malibu.

      The delta of quality, connectedness, and value between the Velite 6 and any of the equivalent of the mid-tier Chinese EV vehicles I had experienced that day, was startling. By comparison, the Velite 6’s small screens and grey plastic interior were downright depressing to the full-width, super brilliant screens in any given Chinese EV.

      #vtc #transport #voitures_électriques

    • @klaus j’ai regardé un peu les photos de l’article : des voitures blindées d’écrans (quasiment plus un seul bouton physique alors qu’il est prouvé que c’est largement plus efficace et du reste ça va être un critère de sécurité pour le NCAP) qui ressemblent à des gros jouets. C’est le même modèle que Tesla, produire un truc qui brille mais vite fait et mal fait, irréparable, au coût écologique désastreux et obsolète en quelques années. Ou l’on comprend (si on en doutait encore) qu’une bonne partie de l’humanité n’a toujours pas compris vers quel désastre on allait, et à grande vitesse (mais en électrique donc ça va !).

    • @alexcorp Mon point de vue pratique est que je veux une voiture dans la quelle je prends place, où j’ai compteur de vitesse, accélérateur, frein et volant et, pour les bagnoles sans boîte à vitesse automatique un compte-tours et pédale d’embrayage.
      Les vitres et rétroviseurs électriques sont sympas, mais enfin ce n’est pas indispensable si les conducteurs ne changent pas tout le temps.

      Les bagnoles modernes des services de location par contre sont toutes équipées de systèmes qui font que tu devrais passer une journée ou plus pour lire le manuel si tu veux les conduire sans mauvaises surprises. Avant de démarrer je passe toujours un long moment désagréable à la recherche du « bouton » pour baisser le volume ou éteindre le système multimédia qui me fait chier avec la musique à la c... de l’utilisateur précédent.

      D’ailleurs il ne faudrait autoriser l’utilisation d’engins aussi dangereux qu’une voiture qu’aux conducteurs professionnels et aux handicapés qui n’ont pas d’autre possibilité de se déplacer.

      Je suis pour l’abolition de ce « marché » qui ne fait que contribuer à la destruction de la terre. Mais c’est une tâche qui occupera encore les générations à venir.

  • Entre Hertz et Tesla, le divorce est définitivement consommé !
    https://www.clubic.com/actualite-526209-entre-hertz-et-tesla-le-divorce-est-definitivement-consomme
    https://pic.clubic.com/v1/images/2209035/raw

    L’entreprise se retrouve au cœur d’une vaste réorganisation de sa flotte de véhicules électriques. Après avoir annoncé l’acquisition de 100 000 véhicules Tesla en 2021 pour électrifier sa flotte, la réalité économique semble avoir rattrapé la société.

    Le lundi 6 mai, Hertz a confirmé le retrait de 30 000 voitures électriques, un chiffre en hausse par rapport aux 20 000 initialement prévus. Ce revirement drastique est à mettre sur le compte de la dépréciation accélérée de ces véhicules et des coûts de maintenance élevés, forçant Hertz à reconsidérer son engagement vers l’électrification de son parc.

  • How Helsinki and Oslo cut pedestrian deaths to zero | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/mar/16/how-helsinki-and-oslo-cut-pedestrian-deaths-to-zero

    They cut speed limits, changed street design, removed space for cars and generally made life harder for motorists.

    Now it appears the work is paying off. Two of Europe’s smaller capital cities – Oslo and Helsinki – are reaping the rewards of committed action on making their roads safer, reducing pedestrian fatalities to zero last year.

  • Un orang-outan fabrique sa propre pommade, du jamais-vu
    https://reporterre.net/Un-orang-outan-fabrique-sa-propre-pommade-en-Indonesie

    Plusieurs jours durant, la scientifique et son équipe ont alors constaté que Rakus mâchait de l’akar badi, une liane présente dans seulement 0,3% des 390 000 repas que les chercheurs avaient enregistré. Toutefois, l’orang-outan ne la mangeait pas : il se contentait d’en extraire le jus et de l’appliquer sur sa plaie avec ses doigts. Puis, à l’aide de la pâte mâchée, il recouvrait le tout pour créer une sorte de pansement.

    Au bout de huit jours, la plaie était refermée et, un mois plus tard, elle avait complètement guéri. Pas surprenant lorsqu’on sait que cette plante est utilisée localement en médecine traditionnelle, pour ses vertus antidouleur et antifièvre.

  • En soutien à Nassira El Moaddem | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem

    Toute la rédaction d’Arrêt sur images se joint à son rédacteur en chef, Paul Aveline, pour dénoncer le harcèlement raciste que subit notre collègue Nassira El Moaddem de la part de l’extrême droite, relayée par les médias Bolloré.

    Et aussi :

    Nassira et les dégénérés | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/nassira-et-les-degeneres

    ""Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte"" a écrit sur X notre animatrice Nassira El Moaddem, le 30 avril. Pour une histoire de lutte contre le ports des collants et des casques, dans le foot amateur au nom de la laïcité, histoire que je maitrise mal, mais ce n’est pas le sujet.

    • SAMEDI 4 MAI 2024
      Par La rédaction de Mediacités
      Bonjour ! La haine à l’état pur… Depuis mercredi dernier, voilà ce à quoi doit faire face notre consoeur Nassira El Moaddem, après un coup de gueule sur X (les détails ici). Des tombereaux de bêtise crasse mélangés au racisme le plus abject déferlent sur la journaliste du site Arrêt sur images, dans une vague de harcèlement ininterrompue, initiée par le député du Rassemblement National Julien Odoul et amplifiée depuis par tout ce que l’extrême droite la plus bas du front compte de relais, CNews, Cyril Hanouna et les autres médias de Vincent Bolloré en tête.

      Nassira El Moaddem n’est pas la première à faire ainsi l’objet de ces phénomènes de meute. Elle n’est certainement pas la dernière. À l’instar de beaucoup d’autres, la rédaction de Mediacités lui apporte tout son soutien.

      Les journalistes ne sont pas inattaquables, évidemment. Leurs enquêtes, leurs articles, leurs propos peuvent être discutés, bien entendu. Mais rien ne justifie, jamais, nulle part, les bordées d’injures, les appels au meurtre et les menaces en tout genre, vomis par des armées de courageux commentateurs flattés dans leurs plus bas instincts par des politiciens et des animateurs prospérant sur le clivage de la société et la haine de l’autre.
      Le débat public mérite beaucoup mieux, nous méritons tous beaucoup mieux.

      (extrait de la newsletter de Médiacités Hebdo)

  • Pomper le CO₂ de l’atmosphère, un nouveau défi dans la lutte contre le dérèglement climatique

    Pomper du CO2 sans trêve après l’avoir rejeté sans fin. Alors que la planète s’est déjà réchauffée de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle et que les records de chaleur sont battus mois après mois, les Etats doivent réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre s’ils veulent éviter que la Terre ne se transforme en fournaise. Mais cela ne suffira pas. Il faudra aussi retirer de l’atmosphère des milliards de tonnes de CO2 déjà présentes, à grand renfort de technologies et de ressources naturelles. C’est ce que les scientifiques appellent les « émissions négatives », une forme d’oxymore qui dit bien la situation kafkaïenne à laquelle l’humanité est acculée.
    Des entreprises françaises entendent prendre leur part dans ce défi colossal. Début avril, trente start-up ont lancé l’Association française pour les émissions négatives (AFEN) afin de structurer une nouvelle filière. « La France a un rôle à jouer, mais elle accuse un retard important, explique Julie Gosalvez, la présidente de l’AFEN. Nous voulons répondre à un double objectif d’ambition climatique et de compétitivité économique. »

    [...]

    Depuis 2018, le #GIEC considère les #émissions_négatives comme indispensables pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Ces technologies sont d’abord nécessaires pour atteindre la #neutralité_carbone, car certaines émissions résiduelles seront impossibles à éviter, dans l’agriculture, l’aviation ou l’industrie.

    [...]

    [Les membres de l’AFEN] plaident pour la création d’une stratégie nationale sur les émissions négatives, afin de donner une visibilité aux acteurs économiques et de ne pas rater la fenêtre de tir au moment où l’Hexagone planifie ses objectifs climatiques et énergétiques pour les prochaines décennies. Alors que le gouvernement doit soumettre à consultation la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie, les émissions négatives restent un « angle mort », regrette Sylvain Delerce. Or, ces dernières nécessiteront une forte augmentation de la production d’électricité décarbonée.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/16/climat-pomper-le-co-de-l-atmosphere-un-nouveau-defi-dans-la-lutte-contre-le-

    https://justpaste.it/dx4es

    #CO2 #climat #électricité_décarbonée #écologie_capitaliste

    • [...] tandis que la production de biochar, un charbon végétal, extrait le carbone des végétaux par pyrolyse afin de le stocker dans le sol pendant des centaines d’années, agissant en outre comme fertilisant des sols.

      Biochar... En français on dit du charbon de bois.

    • Les émissions négatives, si elles s’apparentent moins à de la science-fiction que par le passé, suscitent toutefois, encore, de la méfiance. Dans un avis prudent, publié en novembre 2023, le Haut Conseil pour le climat estime que l’usage du Beccs et du Daccs « doit pour l’heure être limité à sa contribution minimale nécessaire », tout en reconnaissant que ces technologies pourraient être utilisées « comme solution de dernier recours pour atteindre la neutralité carbone ».

      « Ces technologies posent encore des questions, notamment de faisabilité, de durabilité du stockage, et elles consomment beaucoup d’énergie, d’eau et de terres, pouvant entrer en concurrence avec d’autres usages », estime la climatologue Valérie Masson-Delmotte, l’une des membres du Haut Conseil pour le climat. Des risques dont les start-up de l’AFEN assurent être conscientes. « Les nouvelles générations de Daccs devraient consommer beaucoup moins d’énergie, et pour le Beccs, nous voulons récupérer le CO2 émis par les méthaniseurs, chaufferies et incinérateurs, qui ont utilisé des résidus de biomasse », détaille Karim Rahmani, le vice-président de l’AFEN et fondateur de la société Carbon Impact.

      Bon, c’est bien : ils ont déjà le « business model » ... Mais les technologies pour que des roches se « chargent » en CO2, c’est comment ? Et toute la chaîne logistique pour produire ces « centrales » à décarbonation ?
      je crois qu’il faut nous contenter du #business_model pour l’instant parce que ça fait circuler de ouf un gros paquet de monnaie. Pour le reste, patientons encore quelques décennies. On va bien finir par trouver le bouzin qui fait le job (ou pas). Mais en priorité : renvoyer l’ascenseur aux « investisseurs » qui eux n’ont pas trop de temps à perdre tout en étant conscients que ça ne marchera pas mais c’est pas vraiment leur problème.
      #baltringues
      #capitalisme_du_désastre (qui est un descendant direct du #capitalisme_fossile)

    • La France va stocker du carbone dans son sous-sol
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/26/la-france-va-stocker-du-carbone-dans-son-sous-sol_6230125_3234.html

      Le ministère de l’industrie et de l’énergie a lancé, vendredi 26 avril, sa stratégie pour développer la capture et le stockage du CO₂ sur le territoire. Ce plan prévoit de reconvertir des puits d’hydrocarbures en #puits_de_carbone.

      [...]

      Parmi les cinquante sites industriels les plus émetteurs de CO₂ en France, les deux tiers estiment devoir capter et stocker leur #carbone résiduel (celui restant en bout de chaîne, qui n’a pu être supprimé par d’autres moyens techniques) s’ils veulent pouvoir respecter leur contrat de décarbonation signé avec le gouvernement en 2022. Ces industries lourdes (cimenteries, aciéries, alumineries, etc.) ont évalué leurs besoins en captage à environ 8 millions de tonnes de CO₂ en 2030 et à 16 millions en 2040.

    • A l’issue de l’appel à manifestation d’intérêt, d’ici au 26 juillet, une phase d’appel à projets sera ouverte jusqu’en décembre, pour évaluer les sites de stockage signalés par les entreprises et tester leur étanchéité. L’objectif est que « début 2025, le stockage du carbone soit testé dans quatre ou cinq endroits en France », indique le ministre. Un financement de soutien de ces projets de 20 à 30 millions d’euros est prévu par l’Etat, issu du plan France 2030.

      Donc sur cette période de 10 ans, ces industriels comptent sur les bienfaits de « l’état providence » pour pouvoir doubler leur capacité de stockage. Finalement, c’est plutôt fastoche d’émettre du CO2 en toute impunité avec de l’argent public.

      https://archive.ph/tN7Kz#selection-2303.0-2307.139

    • Un peu de documentation à propos des « BECCS » et des « DACCS » puisque :

      « Ces technologies posent encore des questions, notamment de faisabilité, de durabilité du stockage, et elles consomment beaucoup d’énergie, d’eau et de terres, pouvant entrer en concurrence avec d’autres usages », estime la climatologue Valérie Masson-Delmotte, l’une des membres du Haut Conseil pour le climat.

      https://www.foei.org/wp-content/uploads/2021/01/Amis-de-la-terre-international_BECCS_French.pdf

      Les bioénergies avec piégeage et stockage du carbone
      (en anglais « Bioenergy with Carbon Capture and
      Storage » - BECCS) sont non encore prouvées, coûteuses et
      dangereuses ; elles détournent l’attention des réductions
      massives d’émissions nécessaires de toute urgence si l’on
      veut éviter des changements climatiques catastrophiques.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Captage_du_dioxyde_de_carbone_dans_l%27air

      La captage du dioxyde de carbone dans l’air ou captage direct du dioxyde de carbone1, en anglais : direct air capture (DAC), est l’extraction du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’air ambiant.

  • Prix de l’électricité : la France est l’un des pays les plus chers du monde
    https://rmc.bfmtv.com/conso/maison/electricite-et-gaz/prix-de-l-electricite-la-france-est-l-un-des-pays-les-plus-chers-du-monde

    La France figure à la 4e place parmi les grands pays qui payent le plus cher leur électricité.

    Les Français sont parmi ceux qui payent le plus cher leur électricité sur la planète. La France est le 4e grand pays le plus cher au monde pour les prix de l’électricité selon une étude réalisée par Verivox dans 147 pays avec les données de GlobalPetrolPrices. Avec 28,3 centimes le kwh pour les ménages français au premier trimestre 2024, c’est un peu moins qu’au Royaume-Uni et qu’en Allemagne, et nettement moins qu’en Italie, grand pays le plus cher de la planète à 41 centimes le kwh.

    Il ne vous aura pas échappé que les pays les plus chers sont les pays européens. L’électricité est nettement moins chère au Japon ou aux Etats-Unis, moins de 20 centimes le kwh, sans parler de la Chine évidemment (7 centimes). Parce que c’est en Europe que l’impact de la crise énergétique a été le plus fort.

    Le grand succès, donc, de la libéralisation de l’électricité (#AREN), ainsi que de l’énergie nucléaire (#EPR #EDF).

  • Qu’ils mangent de la peste ! | Comrade Dremel
    https://cabrioles.substack.com/p/quils-mangent-de-la-peste-comrade

    Voilà la vérité : la pandémie n’est pas terminée. Elle est bien pire que ce que l’on a voulu vous faire croire. Et à moins d’avoir passé les dernières années à lire des études scientifiques sur le sujet, il peut être difficile de comprendre à quel point la perception du COVID par le public est fausse. Tout est tragiquement mal compris, qu’il s’agisse du mode de propagation, des moyens de prévention ou des effets de la maladie une fois qu’elle est dans l’organisme. Source : via Cabrioles

    • Rien de tout cela n’est un accident. Ce n’est pas votre « faute » si vous n’êtes pas virologue, immunologiste, épidémiologiste ou biologiste de l’évolution. C’est le travail des expert·es et des personnes de confiance de transmettre la vérité et de vous guider. Non seulement iels n’y sont pas parvenus, mais iels se sont engagé·es dans une campagne de désinformation active visant à faire « disparaître » la pandémie. Ce n’est pas le résultat de la caricature classique d’une conspiration : un petit conseil d’élites, réuni dans l’ombre pour élaborer une politique de toutes pièces. Ce à quoi nous assistons en réalité, c’est à la collusion silencieuse des intérêts de classe. Cette forme de conspiration est une caractéristique de l’hégémonie culturelle, et elle s’est alignée en opposition directe avec la santé publique et la réalité scientifique. Une telle « conspiration » se déroule au vu et au su de tous·tes. Chacun·e de ses acteur·ices affiche ouvertement des motivations que l’on nous a appris à considérer comme acceptables : maintenir à tout prix le système économique actuel.

    • Mince alors ! Je tente la mienne aujourd’hui...Mon nouveau médecin, ancien parti à la retraite n’est pas une grande fan des vaccins ???? la cpam me propose sans arrêt le vaccin contre le zona vu mon âge ... j’ai du me fâcher pour qu’elle me le prescrive, j’ai eu la varicelle et un zona dans mon adolescence. Je voulais faire covid et zona en même temps je dois attendre le prochain rdv avec ma généraliste l’avait pas le temps la dernière fois pour faire l’ordo pour vaccin zona. Ce sera la troisième fois que je lui parlerai du vaccin zona et une année passée. Faut vraiment vouloir se faire vacciner pour y arriver !

    • Ah, j’ignorais la date du 15 avril, merci (pour obtenir ces infos c’est toujours au petit bonheur...). J’irai voir la pharma chez qui j’ai fait faire mon dernier rappel en octobre.

      Ma toubib c’est même pas la peine, la dernière fois que j’ai discuté de ça avec elle la réponse a été que j’avais suffisamment été vacciné, que maintenant mon immunité allait prendre le relais, c’est hallucinant d’entendre ça d’un toubib. Je lui ai quand même dit que la science n’était pas d’accord avec ça concernant le SarsCov2, rien à faire : mais regardez autour de vous, tout va bien ! J’ai du passer pour un hypocondriaque flippé.

      Donc maintenant comme on peut se faire faire le rappel sans passer par la case toubib, eh ben je zappe la case toubib.

    • Courant mars, je demande à la pharmacie du bled si ils faisaient toujours le vaccin Covid.
      - Oui, mais bah, on n’a pas encore reçu les consignes pour le rappel de vaccination. Et pis, bah, ce n’est plus une urgence non plus, l’épidémie a l’air de régresser (toussa).
      Je leur demande alors de me prévenir dès que la campagne sera lancée et quand ils auront le matos... Silence radio ...
      Des « professionnels » de santé ...

    • > l’épidémie a l’air de régresser

      ça c’est pas faux, au vu des données SUM’eau en tout cas on en trouve de moins en moins dans les égouts.
      https://www.santepubliquefrance.fr/sum-eau-dispositif-de-surveillance-microbiologique-des-eaux-usee

      ma visualisation de ces données (avec une échelle log, donc quand ça descend c’est que ça descend vraiment) :
      https://observablehq.observablehq.cloud/pangea/varia/covid-sumeau

      ça reste une bonne idée de se protéger, perso je n’enlève pas ma ceinture de sécurité quand les accidents de la route sont en baisse

    • 6 eme dose en pharmacie le 7 mars, donc plutôt bien protégé des effets graves immédiats.
      Mais plus que marre d’être seul à porter le masque en lieux clos, en particulier au taf, j’ai fini par y aller deux jours sans en mettre, me disant qu’il n’y a pas de rdr parfaite (...) et qu’il fallait que je trouve des données qui me permettent de décider de manière plus fondée, tout en ayant l’intention de le porter au plus tard 10 jours précédant une période contact avec une personne plus à risque que tout un chacun, donc à compter de ce dimanche 28 avril...

      #zigzag #covid