ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Je viens de faire une retranscription de l’extrait de l’entretien entre Anthony Blinken et Mitt Romney, durant lequel ils expliquent pourquoi il y a un soutien bipartisan à la fermeture de Tiktok : parce que Tiktok donne une mauvaise image d’Israël, on y parle trop des Palestiniens et pas assez du Hamas. [Note : la coupure dans la réponse de Blinken n’est pas très honnête, puisqu’il manque toute la première partie, dans laquelle il dit qu’une des raisons c’est la souffrance des Palestiniens de Gaza. Ma retranscription est désormais complète, à partir de la version non coupée.]
    https://twitter.com/wideofthepost/status/1787104142982283587

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787103590932189184/pu/vid/avc1/1280x720/wuyPcJjWsXtu7jsS.mp4

    Romney: Why has the PR been so awful? I know that’s not your area of expertise, but you have to have some thoughts on that… Which is, I mean, as you’ve said why has Hamas disappeared in terms of public perception?

    An offer is on the table to have a ceasefire and yet the world is screaming about Israel. It’s like why not screaming about Hamas: accept the ceasefire, bring home the hostages! It’s said… It’s all the other way around. I…

    Typically the Israelis are good at PR. What’s happened here? How have they and we been so ineffective at communicating? The realities there and [our point of view].

    Blinken: Look, I think there are two things.

    One is that, look, there is an inescapable reality, and that is the inescapable reality of people who have and continue to suffer grievously in Gaza. And that’s real, and we have to be focused on that and attend to that.

    At the same time, how this narrative has evolved, yeah, it’s a great question. I don’t have a good answer to that. There, one can speculate about what some of the causes might be. I don’t know. I can tell you this. We were talking about this a little bit over dinner. With Cindy, I think in my time in Washington, which is a little bit over 30 years, the single biggest change has been in the information environment.

    And when I started out in the early 1990s, everyone did the same thing. You woke up in the morning, you opened the door of your apartment, your house, you picked up a hard copy of The New York Times, The Washington Post, The Wall Street Journal. And then if you had a television in your office, you turned it on at 6.30 or 7 o’clock and watched the national network news.

    Now, of course, we are on an intravenous feed of information with new impulses, inputs every millisecond.

    And of course, the way this is played out on social media has dominated the narrative. And you have a social media ecosystem environment in which context, history, facts get lost, and the emotion, the impact of images dominates. And we can’t discount that.

    But I think it also has a very, very, very challenging effect on the narrative.

    Romney: You know a small parenthetical point which is some wonder why there was such overwhelming support for us to shut down potentially Tiktok or other entities of that nature if you look at the postings on Tiktok and the number of mentions of Palestinians relative to other social media sites. It’s overwhelmingly so among Tiktok… broadcast… so I’d I’d know that’s of real interest and the president will get the chance to to make action in that regard.

    L’entretien complet est ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=V92PzA6eEyM

  • Si Haaretz fait si bien illusion à gauche, c’est grâce à son sens de la nuance. Ou pas.

    Opinion | Anti-Israel Campus Activists Aren’t Nazis. But They’re Complicit in Trump’s Fascism
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-05-02/ty-article/.premium/anti-israel-campus-activists-arent-nazis-but-theyre-complicit-with-trumps-fascism/0000018f-39c6-d8fb-a1df-bde68ff70000

    When Netanyahu ridiculously compares pro-Palestinian students to Nazis he is only making it easier for the tiny, privileged minority to insist they’re not the antisemites they truly are, just ’anti-Zionists’

  • Israël ou la dernière entreprise coloniale occidentale | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/david-dahomay/blog/040524/israel-ou-la-derniere-entreprise-coloniale-occidentale

    J’observe pour ma part deux approches philosophiques bien différentes, voire opposées, relatives à la création d’un État juif : celle portée notamment par le physicien Albert Einstein (1879-1955), très critique à l’égard du sionisme nationaliste et religieux, et celle défendue par Théodor Herzl (1860-1904), considéré comme l’un des pères fondateurs du sionisme, et qui avait écrit en 1896 « l’État des Juifs ».

    Il serait en effet difficile de réfuter le fait que Herzl appréhendait la création d’un État juif au travers d’une vision colonialiste. Dans son essai de 1896, Herzl tâche de justifier pourquoi l’autorisation d’une puissance européenne serait nécessaire à la colonisation du territoire destiné à la création de cet État :

    « Deux territoires sont à l’étude, la Palestine et l’Argentine. Dans les deux pays, d’importantes expériences de colonisation ont été faites, elles ont toutefois été menées sur le principe erroné d’une infiltration progressive des Juifs. Une infiltration est vouée à mal se terminer. Elle se poursuivra jusqu’au moment inévitable où la population indigène se sent menacée, et oblige le gouvernement à stopper un nouvel afflux de Juifs. L’immigration est par conséquent futile si nous ne disposons pas du droit souverain de poursuivre cette immigration ».

    Herzl prévoyait en effet qu’une telle initiative démarre dans un premier temps « sous le protectorat des puissances européennes ».

    En outre, dans une lettre que Herzl écrivit en 1902 à Cecil Rhodes (richissime homme d’affaire britannique considéré comme l’un des plus grands colonialistes de son époque, installé en Afrique du Sud, et que certains considèrent comme ayant pu jouer un rôle indirect dans l’avènement de l’apartheid), il lui dit ceci : « Nous vous invitons à contribuer à l’histoire. Non pas à celle de l’Afrique, mais à celle d’un morceau de l’Asie Mineure ; cette histoire ne concerne pas des Anglais, mais des Juifs… Comment se fait-il que je me tourne vers vous, puisque cette question ne vous concerne pas ? Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une affaire coloniale ».

  • Israël : le gouvernement déclare fermer la chaîne Al-Jazeera dans le pays
    Publié le : 05/05/2024 | Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240505-isra%C3%ABl-le-gouvernement-d%C3%A9clare-fermer-la-cha%C3%AEne-al-jazee

    « Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a - de son côté - affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt signé l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ». Il ajoute avoir fait en sorte qu’Al-Jazeera « ne puisse plus opérer depuis Israël » et accuse la chaîne de « menacer la sécurité » du pays.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarie Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

    Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

    Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade. (...)

  • https://medium.com/@anastasia.bizyayeva/every-map-of-china-is-wrong-bc2bce145db2

    GPS uses the World Geodesic Standard 1984 (or WGS-84) as its reference standard. The National Geospatial Intelligence Agency (NGA) in the U.S. maintains WGS-84. This means that de facto, most of the world has subscribed to American mapping conventions. There are a few countries that have established their own geodesic data, including Russia and China. China’s datum is called GCJ-02, which translates to ‘Topographic map non-linear confidentiality algorithm’ (the name ‘GCJ’ comes from the Chinese ‘guó-cè-jú’). Here’s where it gets interesting — GCJ-02 is based on WGS-84, but with a deliberate obfuscation algorithm applied to it. The effect of this is that there are random offsets added to both latitude and longitude, ranging from as little as 50m to as much as 500m. Going back to our map examples, this explains why sometimes street view and satellite view look aligned, while at other times they completely diverge; why sometimes the offset looks like it’s applied in a northwestern direction, sometimes south, sometimes southeast, etc. Now we know what’s happening with our map — satellite images in China differ from the GPS coordinates that we have for locations within the country because of a random offset (random direction and random amount) applied by an obfuscation algorithm. This answers the question of ‘what’ is happening, but next on our agenda is answering ‘why’ this approach is taken by the Chinese government.

    cc @fil @reka

    • benjamin barthe
      @benjbarthe
      10:58 AM · 4 mai 2024
      https://twitter.com/benjbarthe/status/1786681795208958180

      Le médecin palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, qui a passé un mois et demi dans la bande de Gaza au début de la guerre et qui devait intervenir dans un colloque organisé aujourd’hui au Sénat, vient d’être refoulé à son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle. 1/5

      Raison invoquée par la police des frontières : les autorités allemandes, qui lui ont elles aussi refusé l’entrée sur leur territoire à la mi-avril - il devait participer à une conférence sur la Palestine à Berlin - l’ont banni pour un an de tout l’espace Schengen. 2/5

      Ghassan Abu Sitta est actuellement dans un bureau de l’aéroport et s’attend à être escorté par la police vers un vol qui le ramènera à Londres, où il réside. Il a alerté l’assistante de la sénatrice à l’origine du colloque, Raymonde Poncet Monge, mais sans résultat. 3/5

      « La police a pris sa décision, je ne peux plus rien faire, a-t-il déclaré au Monde. C’est la même chose qu’à Berlin, la criminalisation des victimes. Le gang complice du génocide essaie de faire taire les témoins ». 4/5

      Le thème du colloque auquel Ghassan Abu Sitta devait participer est « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international à Gaza ». 5/5

    • Demain verra la victoire des Palestiniens
      Par Ghassan Abu-Sittah | 12 avril 2024 – Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
      https://www.chroniquepalestine.com/demain-verra-la-victoire-des-palestiniens

      Le 12 avril, le gouvernement allemand a empêché le Dr Ghassan Abu-Sittah d’entrer dans le pays pour participer à une conférence à Berlin où il devait témoigner du génocide à Gaza. La veille, le 11 avril, M. Abu-Sittah avait pris ses fonctions de recteur de l’université de Glasgow dans le Bute Hall, après avoir été élu avec 80 % des voix. Voici la transcription du discours du Dr Abu-Sittah. (...)

      https://seenthis.net/messages/1049814

    • Le médecin palestinien Ghassan Abu Sitta, témoin de l’enfer de Gaza, interdit d’entrée sur le territoire français
      Par Benjamin Barthe
      Publié aujourd’hui à 13h33
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/04/le-medecin-palestinien-ghassan-abu-sitta-temoin-de-l-enfer-de-gaza-interdit-

      Le chirurgien, qui a officié pendant un mois et demi dans l’enclave palestinienne, au début de la guerre, a été refoulé, samedi 4 avril, à son arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il devait participer à un colloque organisé au Sénat par une élue d’Europe Ecologie-Les Verts.

      L’article du Monde en entier : https://aurdip.org/le-medecin-palestinien-ghassan-abu-sitta-temoin-de-lenfer-de-gaza-interdit-d

    • Venu témoigner des bombardements à Gaza, le chirurgien palestinien Ghassan Abu Sitta reste bloqué à Roissy
      Mathias Thépot | 4 mai 2024 à 18h24 | Mediapart

      Invité au Sénat pour témoigner de son expérience de médecin sous les bombardements à Gaza, le docteur palestino-britannique s’est vu refuser l’accès au territoire français. Bloqué à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi 4 mai, il a toutefois pu intervenir à la conférence par téléphone.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/040524/venu-temoigner-des-bombardements-gaza-le-chirurgien-palestinien-ghassan-ab

      Ghassan Abu Sitta à Londres, le 3 mai 2024. © Photo Benjamin Cremel / AFP

      « Je suis à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Ils m’empêchent d’entrer en France. » Sur le réseau X, le chirurgien palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, connu pour avoir témoigné de l’horreur des bombardements israéliens à Gaza, a fait part de sa stupeur devant la décision des autorités françaises de lui interdire l’entrée sur le territoire français.

      Venu de Londres, il était invité, samedi 4 mai, par la sénatrice Les Écologistes Raymonde Poncet-Monge, afin de participer à un colloque au Palais du Luxembourg sur « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international en Palestine ».

      Mais Ghassan Abu Sitta est resté bloqué à l’aéroport francilien de Roissy-Charles-de-Gaulle. « Scandaleux, Ghassan Abu Sitta, chirurgien plasticien et reconstructeur intervenu à Gaza, est empêché de participer à un colloque au Sénat », s’est indigné à la mi-journée Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, en appelant au chef du gouvernement, au ministre de l’intérieur et à son collègue des affaires étrangères.

      Grâce à la mobilisation d’avocat·es spécialisé·es en droit international, Ghassan Abu Sitta a finalement pu récupérer son téléphone portable, confisqué à son arrivée en France. Il a ainsi participé à la conférence sénatoriale en visio depuis l’aéroport, peu après 15 heures. « Nous sommes indigné·es qu’il ne puisse pas être parmi nous », a toutefois commenté sur le réseau social X la sénatrice Raymonde Poncet-Monge.

      Contactés par Mediapart, les cabinets des ministères de l’intérieur et des affaires étrangères n’ont cessé toute l’après-midi de se renvoyer la balle, sans commenter la décision française d’interdire au médecin palestino-britannique l’entrée sur le territoire national.
      La France suivrait une décision de l’Allemagne

      Pourquoi la France a-t-elle agi de la sorte ? « Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a lui-même précisé Ghassan Abu Sitta sur X.

      En effet, le chirurgien aurait été signalé pour « non-admission » dans le système d’information Schengen par l’Allemagne, alors qu’il devait participer mi-avril à un « Congrès palestinien » à Berlin, événement interrompu par la police allemande une heure après son démarrage. Une source policière a confirmé à l’AFP qu’une « fiche d’interdiction de l’espace Schengen » émise par l’Allemagne empêchait l’entrée de Ghassan Abu Sitta en France.

      L’avocate Sarah Sameur, qui a pu rejoindre le médecin à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a confirmé à Mediapart que Paris avait appliqué la décision des autorités allemandes de manière automatique. Selon elle, les autorités auraient refusé à son client l’accès au territoire français en vertu de l’article L341-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

      Celui-ci indique que « l’étranger qui arrive en France par la voie ferroviaire, maritime ou aérienne et qui n’est pas autorisé à entrer sur le territoire français peut être placé dans une zone d’attente située dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international figurant sur une liste définie par voie réglementaire, dans un port ou à proximité du lieu de débarquement ou dans un aéroport, pendant le temps strictement nécessaire à son départ ».

      Dans un communiqué s’indignant de la situation, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a de son côté assuré que « rien n’obligeait la France à exécuter l’ordre allemand. La France ne respecte ni le droit international, ni le droit français, ni même le Sénat. Quand il s’agit de la Palestine et des Palestinien·nes, seul compte le droit des plus forts ».
      Témoignage glaçant

      En janvier 2024, une interview de Ghassan Abu Sitta par l’AFP avait fait grand bruit. Habitué des conflits armés et arrivé le 9 octobre en Palestine via l’Égypte pour le compte de Médecins sans frontières (MSF), le chirurgien témoignait de l’horreur extrême vécue par les Gazaoui·es :

      « La différence entre cette guerre et toutes les autres auxquelles j’ai assisté est la même qu’entre une inondation et un tsunami. Par son ampleur, son intensité, sa férocité, le nombre de patients accueillis chaque jour, et le fait que 50 % des blessés soient des enfants, tout cela dépasse tout ce que j’ai pu voir. La moitié de mes opérations quotidiennes concernait des enfants. Il s’agissait de blessures gaves et dévastatrices, de blessures qui changent la vie, soit des amputations avec perte de membre, soit des blessures au visage qui défigurent gravement », avait-il déclaré.

      Après avoir exercé plus de quarante jours sur place, notamment dans l’hôpital Al-Shifa, il expliquait avoir été contraint de rentrer à Londres, faute de matériel médical pour poursuivre ses opérations. « Très vite après le début de la guerre, nous avons commencé à manquer de matériel et vers la fin, même des produits de base comme la kétamine que nous utilisons pour l’anesthésie et tous les médicaments anesthésiques ont été épuisés. Même les produits de base comme le désinfectant, les compresses pour les patients brûlés, tout cela était en train de s’épuiser et n’était pas remplacé à cause du blocus », avait-il dit.

      Mathias Thépot

    • Au prochain coup, le gars prendra le train ; le travail de la PAF est probablement moins facile à exécuter en gare que dans un aéroport.

    • « M’empêcher d’entrer en Europe, c’est m’empêcher d’accéder à la Cour pénale internationale. »

      قناة الميادين
      @AlMayadeenNews
      https://twitter.com/AlMayadeenNews/status/1786879831109419011
      « منع دخولي أوروبا هو لمنعي من الوصول إلى محكمة الجنايات الدولية »

      الطبيب في منظمة أطباء بلا حدود غسان أبو ستة لـ #الميادين

      #فلسطين_المحتلة
      #غزة
      @GhassanAbuSitt1

  • Israël annonce la nomination de nouveaux chefs du renseignement militaire et du commandement central
    https://www.lorientlejour.com/article/1412435/israel-annonce-la-nomination-de-nouveaux-chefs-du-renseignement-milit

    Avi Bluth, qui sera bientôt le nouveau chef du Commandement central, est actuellement le commandant de la division de Judée et Samarie, également connue sous le nom de division de Cisjordanie. En février 2023, Haaretz a rapporté qu’Avi Bluth avait distribué à ses officiers un livre intitulé « Ours in Tabu : The Secrets of Land Redeemers From Our Father Abraham to the Young Settlements » (Nous au Tabu : les secrets des rédempteurs de terres, de notre père Abraham aux jeunes colonies).

    Le Tabu israélien est l’organisme chargé d’enregistrer les biens immobiliers, les propriétés ou les actions foncières dans les registres officiels du Bureau.

    Selon le rapport du Haaretz, Avi Bluth a ajouté une dédicace dans le livre, disant qu’il espérait qu’il aiderait ses agents à mieux comprendre les « questions de statut foncier » en Cisjordanie.

    Les officiers doivent « disposer d’une expertise et de connaissances dans de nombreux domaines, au-delà des domaines militaires ». La colonisation et le statut de la terre sont l’un de ces domaines, dont la connaissance est nécessaire à l’accomplissement de votre tâche », peut-on lire dans la dédicace.

  • Professor Josh Dubnau has been suspended from his job and banned from campus
    https://longisland.news12.com/stony-brook-university-professor-arrested-during-protest-speaks-e

    Josh Dubnau was one of two Stony Brook University professors arrested during Wednesday night’s pro-Palestinian protest on campus.

    […]

    He has been suspended from his job and banned from campus. Professor Dubnau also says his cellphone was confiscated by law enforcement.

  • No President of a Major American University has Deplored the Israeli Destruction of all Gaza Universities (publication du 24 avril)
    https://www.juancole.com/2024/04/university-destruction-universities.html

    It is bad enough that presidents of major American universities are having their students and faculty arrested for “trespassing” on their own campus, with many of them suspended and forced out of their dorms (for which they paid and the rental terms of which they had not violated).

    Those same presidents of leading institutions of higher education in the U.S. have stood completely silent as the extremist government in Israel has destroyed every last university in Gaza, leaving 88,000 students stranded and their education interrupted, for who knows how long. Many of them may forever be deprived of their degree.

    The Israeli military has also murdered from the sky 5,479 students and 261 teachers.

  • Les universités israéliennes attaquent le soulèvement des étudiant-es dans les campus qui s’opposent aux crimes israéliens contre les Palestinien-nes. - BDS France
    https://www.bdsfrance.org/univisrael

    Les directeurs de neuf universités israéliennes ont publié une déclaration portant des accusations ignobles, dangereuses et totalement infondées à l’encontre des mobilisations étudiantes en faveur du désinvestissement du génocide et de l’apartheid israéliens.

    Ces mêmes universités soutiennent les crimes d’Israël contre les Palestiniens.

    Voici comment elles procèdent et la raison pour laquelle les Palestinien-nes appellent au boycott des universités israéliennes complices :

    Université Bar Ilan

    L’université Bar Ilan travaille en étroite collaboration avec le Shin Bet, le célèbre service de sécurité israélien, qui a été condamné par le Comité des Nations unies pour son recours à la torture et à d’autres tactiques d’interrogatoire violentes et illégales. La faculté d’ingénierie de Bar Ilan a organisé des « hackathons » en collaboration avec l’armée israélienne et avec Elbit Systems, le plus grand producteur d’armes d’Israël.

    L’université Bar Ilan a créé le « College of Judea and Samaria », aujourd’hui l’université indépendante d’Ariel, dans la colonie israélienne illégale d’Ariel, dans le territoire palestinien occupé, en violation du droit international. Les colonies sont considérées comme un crime de guerre en droit international.

    Université Ariel

    L’université Ariel est littéralement construite dans une colonie israélienne illégale sur des terres palestiniennes volées en Cisjordanie occupée. C’est assez dire. (...)

  • Intéressante analyse de Nadia Abu El Hajj, à propos des campus américains, sur la manière dont sont instruites les plaintes et accusations d’#antisémitisme. Lorsque des étudiants (juifs) indiquent qu’ils perçoivent les manifestations claires d’un #antisionnisme mais qu’ils ne confondent pas avec de l’antisémitisme, on ne les écoute pas et on dit qu’ils font de la politique. Lorsque des étudiants pro-israéliens disent se sentir en insécurité parce qu’ils sont juifs, cela devient une « expérience » digne d’être considérée et qui est qualifié de preuve de l’existence d’un antisémitisme.
    C’est exactement ce qui se passent ces jours-ci à Sciences Po - et ceci sans nier qu’il puisse y avoir de vrais actes d’antisémitisme, mais autant qu’on puisse le savoir en nombre très limité. Elle le dit très clairement dans le cas de Columbia :

    Let me be clear: I’ve heard of some incidents on campus of antisemitic name-calling. I also know that someone drew a swastika in the School of International and Public Affairs building. I don’t doubt that there are instances of antisemitism.

    Ce signalement et ce commentaire sont un rebond sur la chronique des événements à Sciences Po documentée là : https://seenthis.net/messages/1052178#message1052293

    Storm Over Columbia | Nadia Abu El-Haj | The New York Review of Books
    https://www.nybooks.com/online/2024/04/27/storm-over-columbia-nadia-abu-el-haj

    In your article from this past December you made the prescient argument that the administration was relying on slippery uses of the concept of “safety” to justify suppressing pro-Palestine speech. How have you seen that rhetoric of safety play out in recent weeks?

    It’s how we got here. The rhetoric of safety—and very specifically the safety of “Jewish students”—has been driving the crackdown. Shafik has never met with the students in Jewish Voice for Peace and Students for Justice in Palestine. The administration simply suspended the organizations. They keep punishing them. The Task Force on Antisemitism has been operating without a definition of the word itself, which means, first of all, that any report of antisemitism is taken at face value. My guess is that the vast majority of the alleged incidents of antisemitism are simply pro-Palestinian demonstrations and speech. In reality we have no idea how widespread antisemitism is on campus, since no one has actually tried to parse the incidents that students, based on how they feel, have labeled antisemitic.

    Let me be clear: I’ve heard of some incidents on campus of antisemitic name-calling. I also know that someone drew a swastika in the School of International and Public Affairs building. I don’t doubt that there are instances of antisemitism. I’ve also heard many reports of Muslim students having their hijabs pulled off, or of students wearing keffiyehs being called terrorists, and anti-Zionist Jewish students being cursed at and called kapos by their fellow Jewish students. This stuff is going to go on around the edges. But it’s essential to recognize that harassment is not happening to Jewish students alone, and that it’s not as rampant on campus as press coverage suggests.

    To return to the question of what does and doesn’t count as evidence of antisemitism: the Task Force has held “listening sessions” with students, inviting them to discuss their experiences of antisemitism on campus. In several instances Jewish students have gone in, argued that they are not experiencing antisemitism, and asked the committee to distinguish between antisemitism and anti-Zionism, only for members of the Task Force to shut them down. The response has been, in effect: We are not interested in your politics. We’re interested in your experience. These students were saying, “but this is my experience; I’m telling you, I don’t think this is antisemitism,” and their feelings, their experiences, have been dismissed.

    David Schizer, who cochairs the Task Force, suggested during the congressional hearings that there was a problem of “consistency.” Whereas conservative students are urged not to “articulate a particular position because it makes others feel uncomfortable,” when discomfort is expressed by Jewish students, “that kind of language has not been applied.” But if it’s only a matter of consistency, why has there been no significant response to the harassment and, at times, actual dangers that Muslim and Palestinian students have reported? I have a student who was threatened in her apartment by someone who found her address, and we could barely get a response from the same administration that claims to care about everyone’s safety.

    Schizer and others suggest that in every other instance of potentially hateful speech, what students feel has been the determining factor. The inconsistency is that this has not been the case for Jewish students. I think that misrepresents the situation in two ways. First, until now, nobody was simply taken at their word. Certainly, there have been conversations in the past about rhetoric and how it makes certain students feel. But ordinarily, if a student feels unsafe or discriminated against or harassed, they go to the Equal Opportunity and Affirmative Action office, which then investigates the report. There has to be evidence. You don’t take anybody’s report at face value, whether it’s sexual harassment under Title IX or racial discrimination and harassment under Title VI. I spent two years on a committee at Barnard trying to figure out how we were going to think about free speech and academic freedom in relation to this challenge, and we were unanimous that how students feel is not the criterion. It can be investigated, but it is not evidence of harassment or discrimination prima facie.

    Second, the institution’s current response to charges of antisemitism around pro-Palestine protest is far more serious than any of its responses to other charges of systematic racism have been over the years. When have they ever put so many resources into investigating alleged racism? There has never been a task force on anti-Black racism at Columbia, for example. That doesn’t mean there isn’t antisemitism. It means that Black students have never been able to galvanize an institutional response anywhere near this scale, nor have Palestinian or Arab or Muslim students, or any other racial or religious minority. Contrary to what Schizer suggests, then, the university’s response to charges of antisemitism is far more robust, at an institutional level, than anything we have ever seen before, at least during my twenty-plus years as a professor here.

  • Mobilisation pour Gaza : un débat interne « dur » et avec « beaucoup d’émotion » jeudi matin à Sciences Po Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

    L’administrateur provisoire a reconnu avoir « pris des positions assez fermes sur certains sujets », en refusant « très clairement la création d’un groupe de travail qui était proposé par certains étudiants pour investiguer [les] relations [de l’école] avec les universités israéliennes ».

    « Après un début où les débats étaient apaisés, la tension est montée à la fin », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse Hugo, 22 ans, étudiant en master à Sciences Po, pour qui « la principale information est le refus du directeur de créer un groupe de travail pour réévaluer les partenariats de Sciences Po ».

    Aucune justification n’est apporté pour cette décision, qui n’est en fait que l’application de la position politique de la ministre et donc du gouvernement, qui enterre le principe d’une autonomie de la gouvernance des universités :

    Sur la demande des étudiants d’interroger les « partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël », la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».

    La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

    #Gaza #génocide_plausible_en_cours #aveuglement # et #complicité

    • #Sciences_Po annonce la fermeture vendredi de ses principaux locaux à Paris, après un débat interne qui a débouché sur une nouvelle mobilisation (Publié aujourd’hui à 16h13, modifié à 23h01 [-] republication de l’article du 02 mai 2024 à 11h42)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/02/mobilisation-pour-gaza-un-debat-interne-dur-et-avec-beaucoup-d-emotion-jeudi

      (...) Sylvie Retailleau, a répété, jeudi matin, qu’il était « hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient ».
      La ministre a demandé aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent, notamment en matière de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l’ordre, lors d’une intervention en visioconférence au conseil d’administration de France Universités.

      #Israël #France #élites #politique

    • « La fermeté est et restera totale », a fait savoir Matignon à l’Agence France-Presse (AFP). « S’agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d’autres, des réquisitions par les présidents d’université ont été faites, et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a affirmé la même source à l’AFP, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait « demandé l’intervention dès la réquisition de l’administrateur provisoire ».

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/les-forces-de-l-ordre-interviennent-a-sciences-po-paris-et-evacuent-plusieur

      #occupations #police

    • Heureusement, dans son édito du jour, Le Monde jouait à fond son rôle usuel de chien de garde, justifiant à l’avance, avec force sophismes débiles, que Darmanin envoie ses Robocops contre les étudiants qui manifestent contre un génocide.

      Israël-Gaza : une contestation légitime, des dérives inacceptables
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/03/israel-gaza-une-contestation-legitime-des-derives-inacceptables_6231324_3232

      A première vue, ces mouvements évoquent les révoltes estudiantines des années 1960-1970 contre la guerre américaine au Vietnam ou celles qui, un peu plus tard, dénonçaient le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Le parallèle s’arrête cependant assez vite. Les Etats-Unis n’étaient pas visés à domicile par un terrorisme vietnamien, là où Israël riposte aux massacres du 7 octobre 2023. Quant à Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, il est difficilement comparable à Nelson Mandela.

      […]

      Les libertés de réunion et d’expression doivent être défendues, non ces débordements intolérables. Que des étudiants juifs, parce qu’ils s’identifient comme tels, puissent se sentir mal à l’aise, voire en danger, dans une université française ou américaine est inacceptable, quelles que soient leurs positions – en réalité très diverses – sur le conflit.

      […]

      En France, Jean-Luc Mélenchon cherche à exploiter la faiblesse des réactions à la tragédie de Gaza. Mais, en soutenant les appels au « soulèvement » et en attisant la colère des étudiants, le leader de La France insoumise jette de l’huile sur une question inflammable dans un pays qui réunit d’importantes communautés juive et arabe, et fait douter de son sens des responsabilités.

    • je vois ...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbo_Pascal#Versions

      En 1995, Borland a abandonné Turbo Pascal et l’a remplacé par l’environnement de développement rapide d’applications (RAD) Delphi, qui incluait le langage Pascal Objet. La version actuelle de Delphi supporte tous les enrichissements du Pascal des premiers produits ainsi que le « vieux » modèle objet (Turbo Pascal utilisait le type object alors que Delphi utilise class).

      Turbo Pascal est longtemps resté utilisé dans l’éducation, notamment dans les classes préparatoires aux grandes écoles en France : jusqu’en 1995 pour le tronc commun d’informatique des classes scientifiques, jusqu’en 2013 pour l’option informatique des classes scientifiques (en concurrence avec Caml) et dans les classes économiques et commerciales. Il a aujourd’hui cédé la place à Python ou OCaml.

      Incroyable.

      #programmation #éducation #wtf

  • Les universités israéliennes sont un élément clé du régime d’apartheid Maya Wind 2 avril 2024 - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/universites-israeliennes-element-cle-dapartheid

    Les opposants au boycott académique d’Israël prétendent que ses universités sont des havres de liberté. En réalité, elles apportent un soutien vital au système d’apartheid israélien et sont complices de la répression violente de la recherche palestinienne.

    Le texte qui suit est un extrait de Towers of Ivory and Steel : How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom (« Tours d’ivoire et d’acier : comment les universités israéliennes font obstacle à liberté des Palestiniens »), paru aux éditions Verso. (...)

  • Initialement, « la médiatrice » de RadioFrance a publié un communiqué de « la direction de France Inter » d’une lâcheté sans nom concernant Nassira El Moaddem, sans aucun mot de soutien, mais indiquant en revanche « [nous] comprenons votre réaction », et « ses propos [ne peuvent en aucun cas nous engager ».

    Chers auditeurs,

    Nous avons bien reçu vos messages et comprenons votre réaction.
    Nassira El Moaddem n’est ni journaliste sur France Inter, ni salariée de Radio France.

    Elle a ponctuellement collaboré à deux séries d’été pour France Inter en 2021 et 2022, ceci précédant de loin les propos concernés.

    Dès lors, ses propos communiqués via son compte Twitter ne peuvent en aucun cas nous engager.

    Bien à vous,
    La direction de France Inter

    Quelques heures plus tard, le message officiel a été discrètement modifié :
    https://mediateur.radiofrance.com/non-classe/les-propos-de-nassira-el-moaddem-la-reponse-de-france-inter

    Chers auditeurs,

    Vous nous interrogez sur des propos tenus par Madame Nassira El Moaddem sur son compte Twitter récemment. Madame El Moaddem n’est ni journaliste sur France Inter, ni salariée de Radio France. Elle a collaboré à deux séries d’été pour France Inter en 2021 et 2022 : ceci précédant les propos concernés, ils ne peuvent donc nous engager.

    Pour autant, nous tenons à condamner les attaques violentes qu’elle subit ces dernières heures sur les réseaux sociaux.

    Bien à vous,
    La direction de France Inter

  • Le chroniqueur Guillaume Meurice suspendu par Radio France après avoir répété ses propos sur Benyamin Netanyahou
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/le-chroniqueur-guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-apres-avoir-re

    « Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce, c’est bon. Le procureur, il a dit c’est bon », a lancé le chroniqueur à l’antenne dimanche, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme.

    Sur X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France « à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire ».

  • Je suis persuadé que tu l’as oublié, alors laisse-moi te rafraîchir la mémoire : il y a tout juste un an, l’espoir de la gauche-pas-Nupes, c’était Bernard Cazeneuve.

    Comme le ridicule était un peu trop évident, cette année ils nous ont sorti Glucksmann. Allez, cette fois on arrête de ricaner et on y croit à donf : il est jeune, il est beau, il a des cheveux.

  • En soutien à Nassira El Moaddem | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem

    Toute la rédaction d’Arrêt sur images se joint à son rédacteur en chef, Paul Aveline, pour dénoncer le harcèlement raciste que subit notre collègue Nassira El Moaddem de la part de l’extrême droite, relayée par les médias Bolloré.

    Et aussi :

    Nassira et les dégénérés | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/nassira-et-les-degeneres

    ""Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte"" a écrit sur X notre animatrice Nassira El Moaddem, le 30 avril. Pour une histoire de lutte contre le ports des collants et des casques, dans le foot amateur au nom de la laïcité, histoire que je maitrise mal, mais ce n’est pas le sujet.

    • SAMEDI 4 MAI 2024
      Par La rédaction de Mediacités
      Bonjour ! La haine à l’état pur… Depuis mercredi dernier, voilà ce à quoi doit faire face notre consoeur Nassira El Moaddem, après un coup de gueule sur X (les détails ici). Des tombereaux de bêtise crasse mélangés au racisme le plus abject déferlent sur la journaliste du site Arrêt sur images, dans une vague de harcèlement ininterrompue, initiée par le député du Rassemblement National Julien Odoul et amplifiée depuis par tout ce que l’extrême droite la plus bas du front compte de relais, CNews, Cyril Hanouna et les autres médias de Vincent Bolloré en tête.

      Nassira El Moaddem n’est pas la première à faire ainsi l’objet de ces phénomènes de meute. Elle n’est certainement pas la dernière. À l’instar de beaucoup d’autres, la rédaction de Mediacités lui apporte tout son soutien.

      Les journalistes ne sont pas inattaquables, évidemment. Leurs enquêtes, leurs articles, leurs propos peuvent être discutés, bien entendu. Mais rien ne justifie, jamais, nulle part, les bordées d’injures, les appels au meurtre et les menaces en tout genre, vomis par des armées de courageux commentateurs flattés dans leurs plus bas instincts par des politiciens et des animateurs prospérant sur le clivage de la société et la haine de l’autre.
      Le débat public mérite beaucoup mieux, nous méritons tous beaucoup mieux.

      (extrait de la newsletter de Médiacités Hebdo)

  • Younis Tirawi | يونس sur X :
    https://twitter.com/ytirawi/status/1785075803870404644

    Israeli minister in defence and finance minister Smotrich tonight:

    “Moments before redemption, we must not hesitate. We must destroy Rafah, Nusseirat, & Dir al-Balah ’wipe out the memory of #Amalek! …There’s no half- measure. Rafah, Dir al-Balah Nusseirat absolute destruction!”

    https://video.twimg.com/amplify_video/1785075670017572864/vid/avc1/1280x720/VmeQMDi8at9bZ1Lc.mp4?tag=14

    #génocide #sionisme