• Seine-et-Marne : comment un forage pétrolier autorisé par l’Etat menace une nappe phréatique qui alimente Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/seine-et-marne-comment-un-forage-petrolier-autorise-par-letat-menace-une-

    Le gouvernement a donné discrètement son feu vert à l’extension d’un site pétrolier dans la vallée du Lunain, dont la mise en œuvre menacerait une #nappe_phréatique qui alimente 180 000 Franciliens en eau potable. Inquiète, la régie publique #Eau de #Paris conteste le fond et la forme de la décision devant le tribunal administratif.

    https://justpaste.it/6co7g

    • « C’est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable »
      https://www.liberation.fr/environnement/pollution/cest-une-catastrophe-ecologique-en-puissance-une-menace-sur-leau-potable-

      Adjoint à la Transition écologique de Paris et président d’Eau de Paris, Dan Lert conteste la décision de l’Etat d’étendre un site pétrolier en Seine-et-Marne. Il estime que les nouveaux forages pourraient polluer une nappe phréatique qui alimente les robinets de dizaines de milliers d’habitants de la capitale.

      La Ville de Paris se lance dans une bataille de l’eau contre l’Etat. Après avoir découvert que celui-ci venait d’autoriser l’extension du #site_pétrolier de la PME Bridge Energies en Seine-et-Marne, pourtant tout proche d’une nappe phréatique alimentant 180 000 Franciliens, l’établissement public Eau de Paris a formé deux recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le président de la régie, Dan Lert, par ailleurs élu Les Ecologistes et adjoint chargé de la Transition écologique auprès de la maire Anne Hidalgo, estime que les deux nouveaux forages menacent la qualité des ressources en eau.

      Pourquoi lancer une alerte contre l’extension de la concession pétrolière de Nonville, en Seine-et-Marne ?

      Quand j’ai appris que l’Etat venait d’autoriser la construction de deux puits supplémentaires sur ce site industriel, je suis tombé de ma chaise. Le décret d’extension de la concession existante, signé en catimini à Noël 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, comme l’arrêté préfectoral avalisant les travaux, pris un mois plus tard, sont tous deux incompréhensibles. C’est tellement ahurissant de vouloir multiplier par cinq la surface de prospection dévolue à l’entreprise Bridge Energies et d’autoriser des forages pétroliers à proximité de captages d’eau potable que nous avons déposé deux recours devant le tribunal administratif de Melun.

      Le premier vise à suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de façon à empêcher le démarrage du chantier ; il a été examiné lors d’une audience qui s’est tenue le 26 avril et le juge devrait faire connaître sa décision d’ici quelques jours. Le second, consacré au fond du dossier, demande l’annulation de l’autorisation des deux forages. La question que l’on pose aux magistrats peut se résumer ainsi : est-ce vraiment légal de forer dans un endroit pareil ? Si tel était le cas, cela démontrerait une faiblesse dans la réglementation sur l’eau.

      Y a-t-il vraiment danger à autoriser un forage en Ile-de-France, une des principales régions productrices de pétrole en France ?

      L’extension de la concession de la société canadienne Vermilion à la Teste-de-Buch, en Gironde, a fait à raison beaucoup de bruit. Mais ici, le contexte environnemental est bien plus délicat ! Les deux puits vont être creusés à proximité immédiate de deux sources d’eau potable stratégiques de la régie publique chargée d’approvisionner Paris : ça présente des risques importants pour la qualité de l’eau. Il s’agit d’extraire et de manipuler des barils de #pétrole supplémentaires dans une zone qui a été classée il y a trois ans « périmètre de protection éloignée » du captage au regard des risques de pollution de la ressource et qui frôle le périmètre de protection rapprochée ! Comment le gouvernement peut-il justifier ce choix dangereux, et si aberrant ? Ce projet d’hydrocarbures est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable, qui pourrait compromettre l’alimentation d’environ 180 000 habitants de Paris et de Seine-et-Marne. Ma responsabilité, en tant que président d’Eau de Paris, c’est de l’éviter ! L’objectif, c’est d’empêcher que ces nouveaux forages menacent nos ressources en eau.

      La menace est-elle vraiment caractérisée ?

      La géologie de ce secteur très bucolique le rend vulnérable à la pollution aux hydrocarbures. Les points de captage de l’eau sont implantés dans une zone au sous-sol karstique [essentiellement constitué de roches calcaires ndlr], parsemée de nappes phréatiques résurgentes où il arrive même que l’eau affleure. Pour édifier les nouveaux puits, il va falloir creuser jusqu’à 1 500 mètres de profondeur à travers les couches aquifères. En cas d’accident, la pollution s’infiltrerait rapidement dans la nappe, souillant plusieurs centaines de mètres à l’heure. Et puis des poids lourds viendront remplir leurs réservoirs, à quelques centaines de mètres à peine d’un cours d’eau protégé, le Lunain, classé réserve Natura 2000. Il suffirait d’une fuite au niveau d’une plateforme ou d’un accident avec un camion-citerne pour qu’une marée noire survienne.

      N’est-ce pas exagéré ? Les techniques d’exploitation pétrolière, pratiquées en bordure de la forêt de Fontainebleau depuis les années 50, sont maîtrisées !

      Certes, un puits de pétrole, ce n’est pas une installation énorme. Mais il y a quand même le bruit des machines à forer, l’odeur âpre, soufrée, qui incommode les habitants du village voisin de Nonville. Le risque est réel. Deux incidents se sont déjà produits par le passé. A chaque fois, les élus et les habitants se sont retrouvés bien seuls. Il a fallu attendre des heures pour qu’un salarié de l’entreprise pétrolière arrive car il n’y avait personne sur place. Cette absence de surveillance et de réactivité nous inquiète.

      Par contraste, le gouvernement a été prompt à autoriser l’extension du site. Quelle lecture faites-vous de cette célérité ?

      J’ai du mal à comprendre le sens des priorités de ce gouvernement et de la préfecture. Prendre le risque d’une pollution gravissime de l’eau potable pour une production pétrolière infime de quelques barils par an, dans le contexte actuel de grande tension sur la ressource en eau, constitue une faute politique. Autoriser une menace sur 25 000 mètres cubes d’eau par jour, alors que le changement climatique conduit à une baisse quasi générale de la recharge des nappes phréatiques comprise entre 10 et 25 % en moyenne sur le territoire, c’est jouer avec le feu, et contre un esprit d’intérêt général. Si nous formons ces recours, c’est aussi pour dire de manière directe que le gouvernement devra assumer les conséquences sur les ressources en eau d’un éventuel accident grave.

      Comment réagissent les élus locaux ?

      Un projet plus ancien de la même société, auquel les élus se sont opposés, prévoyait la construction de dix puits. Dans ce nouveau dossier, les maires des villages alentour sont hostiles à cette extension. Ils n’ont pas une bonne opinion de Bridge Energies, une PME tellement petite qu’elle doit faire appel à des sous-traitants pour les travaux et l’exploitation et n’a pas de surveillance permanente. Ses difficultés financières ne rassurent personne. Et puis, dans le coin, la bataille contre le pétrole de schiste, au début des années 2010, a marqué l’histoire et soudé les esprits.

      Le silence du gouvernement dans l’affaire des eaux minérales de Nestlé, où des nappes ont été souillées par des bactéries d’origine fécale, vous surprend-il ?

      Ce silence radio démontre l’embarras du gouvernement qui a, semble-t-il, autorisé par dérogation un traitement chimique pour des eaux minérales censées être pures et naturelles. On a laissé les industriels trafiquer l’eau ! J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail de piloter une étude sanitaire sur un échantillon représentatif des eaux embouteillées. J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas suivi ses recommandations en mettant en place une surveillance rapprochée de la qualité des eaux embouteillées, après avoir appris que certaines sources étaient largement contaminées.

      Dans ce même dossier, la récente destruction de 2 millions de bouteilles de Perrier, pourtant issues de nappes très profondes, démontre l’ampleur de la pollution des ressources d’eau souterraine en France : du Gard à la vallée de la chimie, en région lyonnaise, certains points de captage doivent fermer, sans parler de ces villages desservis par des camions-citernes faute d’une eau conforme au robinet. Il y a urgence à éliminer les risques de pollution, qu’ils soient d’origine industrielle ou agricole. Cela prouve de manière flagrante que les sources d’eau ne sont pas assez protégées. Il faut sanctuariser les aires de captage partout dans le pays pour les préserver. De notre côté, à Eau de Paris, on a fait le choix politique de prévenir à la source les pollutions en aidant financièrement, avec l’agence de l’eau, une centaine d’agriculteurs d’Ile-de-France à réduire l’utilisation des nitrates et des pesticides dans les zones proches de certains de nos captages, en Normandie par exemple, pour améliorer la qualité de l’eau.

      Le gouvernement œuvre-t-il suffisamment à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

      Même s’il a lancé en fanfare l’an dernier un grand plan eau pour dire que l’heure de la sobriété et de la préservation de la qualité des ressources avait sonné, il regarde ailleurs, sous la pression du lobby industriel, de celui de l’agriculture intensive, des géants des pesticides mais aussi des multinationales de l’eau qui ont tout intérêt à vendre à prix faramineux leurs nouvelles techniques de dépollution très énergivores.

      Quitte à brûler du pétrole jusqu’à la dernière goutte au mépris du climat, n’est-il pas logique d’en produire le plus possible en France, comme le soutient le ministre de l’Industrie, Roland Lescure ?

      Cela va à l’encontre de tous les constats, de ceux des experts du Giec à ceux de l’Agence internationale de l’énergie : les scientifiques estiment que pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, il faudrait laisser dans le sol près de 60 % des réserves de pétrole et de gaz. Et cela contrevient à l’esprit de la loi Hulot de 2017 car celle-ci prévoit la fin de l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et un arrêt progressif, d’ici à 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements afin d’effectuer la transition vers les énergies renouvelables.

  • « Joyeux anniversaire, Karl » !

    A cette occasion, voici une liste non exhaustive d’ouvrages en anglais concernant les écrits de Marx ainsi que d’autres auteurs proposant une réinterprétation des pensées « Marxiennes » dans le but d’une adaptation à l’époque contemporaine.

    Karl Marx : a Verso Reading List | Verso Books
    https://www.versobooks.com/en-gb/blogs/news/may-5th-is-karl-marxs-birthday-verso-red-may-sale

    Parmi cette liste, un ouvrage a retenu mon attention, celui de Georg Lukács : The Destruction of Reason
    https://www.versobooks.com/en-gb/products/2695-the-destruction-of-reason

    A classic of Western Marxism, The Destruction of Reason is Georg Lukács’s trenchant criticism of German philosophy after Marx and the role it played in the rise of National Socialism. Originally published in 1952, the book is a sustained and detailed polemic against post-Hegelian German philosophy and sociology from Kierkegaard to Heidegger. The Destruction of Reason is unsparing in its contention that with almost no exceptions, the post-Hegelian tradition prepared the ground fascist thought. In this, the main culprits are Friedrich Nietzsche and Martín Heidegger who are accused, in turn, of introducing irrationalism into social and philosophical thought, pronounced antagonism to the idea of progress in history, an aristocratic view of the “masses,” and, consequently, hostility to socialism, which in its classic expressions are movements for popular democracy—especially, but not exclusively, the expropriation of most private property in terms of material production.

    The Destruction of Reason remains one of Lukács’s most controversial, albeit little read, books. This new edition, featuring an historical introduction by Enzo Traverso, will finally see this classic come back in to print.

    #Karl_Marx #philosophie_post_hégélienne #capitalisme #Nietzsche #Heidegger #fascisme #Georg_Lukács

  • La vitesse et l’imprudence tuent.

    (1921, 140 km/h, 7 morts) L’Aérowagon de Valerian Abakovski
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Valerian_Abakovski#L'A%C3%A9rowagon

    L’Aérowagon était un projet expérimental transport à grande vitesse : les wagons étaient équipés d’un aéromoteur et d’une hélice de traction. Ils étaient prévus à l’origine pour transporter les fonctionnaires soviétiques.
    Mort
    Le 24 juillet 1921, un groupe de communistes dirigé par Fiodor Sergueïev prend l’aérowagon allant de Moscou à Toula dans le but de le tester. Abakovski faisait également partie du voyage. Lors du retour à Moscou, le wagon déraille à grande vitesse, tuant les six personnes présentes à bord. Ils sont tous enterrés à la nécropole du mur du Kremlin.

    Les victimes

    Valerian Abakovski lui-même, à l’âge de 25 ans,
    Paul Freeman (en), délégué australien,
    Oskar Helbrich (ru), délégué allemand,
    John William Hewlett (en), délégué britannique,
    Ivan Konstantinov (bg), délégué bulgare,
    Fiodor Sergueïev, connu sous le surnom de « camarade Artiom »,
    Otto Strupat (de), délégué allemand.

    Fjodor Andrejewitsch Sergejew(Фёдор Андреевич Сергеев) dit „Artjom“ (Артём)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Fjodor_Andrejewitsch_Sergejew

    Nach der Februarrevolution 1917 kehrte er nach Charkiw zurück und übernahm dort den Vorsitz der Bolschewiki im Stadtrat, der später Stadtsowjet genannt wurde. Gleichzeitig leitete er das Revolutionäre Militärkomitee des Gouvernements Charkow. Wenige Wochen später wurde Sergejew Vorsitzender des Zentralkomitees der SDAPR der Donezbeckenregion. Im Oktober wurde er nach Petrograd gerufen, um am bewaffneten Aufstand während der Oktoberrevolution teilzunehmen.

    Seit Februar 1918 war er Vorsitzender des Rates der Volkskommissare und Beauftragter für Volkswirtschaft der Sowjetrepublik Donez-Kriwoi Rog. Er war Mitorganisator der Ersten Donezker Armee, die ihre ersten Kämpfe gegen die neue unabhängige ukrainische Regierung und die Weißen Truppen des Generals Kaledin führte. Nach mehreren Niederlagen gelang es ihm, die Armee, die jetzt 5. Armee hieß, nach Zarizyn zu führen und sie so vor vollständiger Vernichtung zu bewahren. Im Jahre 1919 war Sergejew stellvertretender Vorsitzender der Provisorischen Regierung der Ukraine und leitete die Verteidigung des Donezbeckens gegen die Truppen des weißen Generals Anton Denikin. Anschließend war er Vorsitzender des regionalen Ausschusses zur Neuorganisation der Kohleförderung im Donezbecken. Als Mitglied der Regierung der Ukraine war es ihm ein spezielles Anliegen, die Donezregion wiederzubeleben. In den Jahren 1920/21 unterstützte er Lenin gegen Leo Trotzki in Gewerkschaftsfragen, indem er die Leninsche Plattform der Zehn mitunterschrieb. Von 1920 bis Anfang 1921 war er Sekretär des Moskauer Parteikomitees und danach Vorsitzender der Bergarbeitergewerkschaft TKS.

    Er verunglückte am 24. Juli 1921 beim Test eines flugmotorbetriebenen Eisenbahnwaggons (Walerian Abakowskis Aerowagon) tödlich und wurde in Moskau an der Kremlmauer in einem Gemeinschaftsgrab beigesetzt.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Bachmut

    Aufgrund der Entkommunisierungsgesetze wurde die Stadt am 4. Februar 2016 vom seit 1924 gültigen Namen Artemiwsk (Артемівськ; russisch Artjomowsk, Артёмовск; nach dem russischen Revolutionär Artjom) wieder in Bachmut umbenannt. Die russische Seite im Krieg 2022/2023 verwendet weiterhin den Namen Artjomowsk.

    (2006, 550 km/h, 23 morts) Transrapid
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Transrapidunfall_von_Lathen

    On vit une époque moins héroïque qui va encore durer un petit moment, au moins c’est ce que j’espère. Pour cette raison on ne connaît pas les noms des victimes. La politique sous Merkel a voulu qu’on se débarrasse au plus vite de l’histoire alors on a vendu le projet aux Chinois qui on su le mettre à profit du développement de trains a grande vitesse pour le pays immense. Désormais les trains à sustentation magnétique (Maglev) sont considérés comme des objets historiques du passé.

    Durch den Aufprall starben 23 Menschen und zehn weitere wurden verletzt, der Werkstattwagen sowie der vordere Teil der Magnetschwebebahn wurden völlig zerstört. Die beiden Arbeiter im Werkstattwagen überlebten verletzt, weil sie sich auf der vom Aufprall abgewandten Seite ihres Fahrzeugs befanden. Auf Klopfzeichen unter ihrem Fahrzeug hin, die von Fahrgästen kamen, die im vorderen Bereich des Zuges überlebt hatten, schraubten sie die Bodenplatte des Fahrzeugs auf und retteten drei Fahrgäste. Im hinteren Zugteil überlebten die beiden Bordtechniker.

    Die Leitstelle alarmierte die Werkfeuerwehr und eine Viertelstunde nach der Kollision trafen die ersten Rettungskräfte ein. Beim Zerschneiden des Wracks mit Schneidbrennern wurden drei weitere Überlebende gefunden. Insgesamt waren 200 Retter im Einsatz, die Arbeiten gegen 22 Uhr abgeschlossen. Der Unfallzug wurde zwischen dem 6. und 8. November geborgen, der Versuchsbetrieb ruhte nach dem Unfall bis zum Juli 2008.

    Mit Tempo 170 in die Katastrophe
    https://www.weser-kurier.de/politik/15-jahre-transrapid-unglueck-lathen-gedenkt-der-opfer-doc7hky4dk932ahvh

    ... an der Stütze 120, deutet nichts mehr auf die Katastrophe hin. Am 22. September 2006 fuhr mit Tempo 170 ein Transrapid in einen tonnenschweren Werkstattwagen und schob ihn einen halben Kilometer weiter nach vorn. 23 Menschen starben. Heute sind die Spuren des Unfalls an dieser Stelle beseitigt.

    Dort, wo die Überlebenden und die Toten geborgen wurden, an der Stütze 134, stehen Kreuze und Blumen. Familienangehörige, Freunde und Kollegen der Getöteten haben in einen Schaukasten Fotos, Traueranzeigen, Gebete und von Kindern gemalte Bilder gehängt. Etwa einen Kilometer weiter südlich, gegenüber dem früheren Besucherzentrum, hat die offizielle Gedenkstätte für die Opfer des Unglücks ihren Platz gefunden: Zwei grob behauene Steine, in deren Mitte sich eine Metallplatte mit 23 Kreuzen befindet.

    Transrapid-Besucherzentrum in Lathen hat wieder geöffnet
    https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/osnabrueck_emsland/Neustart-fuer-Transrapid-Besucherzentrum-Grosser-Zulauf,transrapid664.html

    3.8.2022 - Um an die Magnetschwebetechnik der Transrapid-Anlage in Lathen zu erinnern, hat ein Förderverein das Besucherzentrum wieder eröffnet. Darin soll die Bedeutung des Zuges für die Region aufgearbeitet werden.

    La Chine continue à évaluer des trains du type maglev.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Transrapid#Lignes_maglev_en_fonctionnement

    Le Maglev de l’aéroport d’Incheon dessert l’aéroport international d’Incheon, en Corée du Sud, depuis février 2016.

    En Chine, une ligne à sustentation magnétique a été ouverte à Changsha, le Maglev express, reliant l’aéroport international de Changsha-Huanghua à la gare de Changsha-Sud. Une autre, la S1 du métro de Pékin, est en service depuis décembre 2017.

    #train #accident #vitesse

  • « Certes, l’on initie à l’école maternelle l’enfant à son rôle d’élève, mais cela ne doit pas se faire en oubliant les visées de socialisation au jugement individuel et critique » | entretien avec #Ghislain_Leroy
    https://publications-prairial.fr/diversite/index.php?id=4344

    Du côté de l’#école #maternelle, j’ai pu montrer à ce titre de profondes évolutions curriculaires. Durant la période allant des années 1970 à nos jours, les objectifs de lire-écrire-compter gagnent très largement du terrain, qu’il s’agisse d’aborder ces apprentissages directement ou indirectement (par exemple, par la phonologie). Cela s’effectue au détriment d’autres objectifs, qui étaient jadis hautement légitimes, tels que le « vivre ensemble » ou encore « l’affectivité » (je reprends des catégories de textes officiels anciens de l’école maternelle). Dans mon ouvrage L’école maternelle de la performance enfantine, je montre que ces évolutions du #curriculum formel ont changé les pratiques effectives. Elles sont parfois plus scolarisantes encore que les pratiques prescrites par le curriculum officiel ; par exemple, quand on insère systématiquement des objectifs d’écriture (comme le graphisme) dans les activités d’arts plastiques, alors même que ce n’est pas demandé par les textes officiels les plus scolarisants, comme ceux de 2008. Les enseignants apparaissent alors, en un sens, plus royalistes que le roi ! C’est qu’ils ont intégré l’importance de la demande de « fondamentaux ».

    Deuxièmement, le curriculum n’est pas lié qu’à une priorisation de certains objectifs en termes de disciplines scolaires. Il valorise aussi certains comportements et en dévalorise d’autres. Cherche-t-on à ce que l’enfant fasse ce que l’adulte veut ? Qu’il soit concentré ? Qu’il obéisse ? Qu’il fasse preuve de créativité ? Qu’il s’affirme ? L’évolution scolarisante de l’école maternelle que j’ai évoquée ci-avant va aussi dans le sens d’attentes disciplinaires [comportementales] plus importantes entre 3 et 6 ans. Dans les années 1970, on cherchait à ce que l’enfant s’individualise par des expérimentations personnelles et propres. On valorisait aussi la figure d’un adulte attentif aux soins affectifs envers l’enfant. Dans les pratiques, les choses furent très variées, et ces objectifs éducatifs furent loin d’être mis en œuvre partout, mais c’est une tendance de l’époque.

    RG : Quels sont les effets ou les conséquences de cette évolution ?

    GL : Parce que l’on attend plus de résultats scolaires de l’école maternelle, on attend des #enfants plus précocement « #élèves » et la relation de #soins affectifs a très largement, du même coup, perdu en légitimité (il faut donner à voir l’image d’une école maternelle « école »). Cela pose parfois la question d’une maternelle contemporaine n’hésitant pas à être brutale dans la relation à l’enfant ; j’ai pu documenter des situations de #maltraitance_éducative, liée au climat de fortes attentes de résultats scolaires. Dans ce contexte, j’analyse dans plusieurs productions récentes le succès actuel de la notion d’#autonomie comme le signe d’une valorisation non plus d’un enfant simplement obéissant, mais d’un enfant appliquant de lui-même, avec zèle et enthousiasme, ce que l’on attend de lui. Il est particulièrement rallié au projet éducatif que l’on a pour lui, et l’idée d’un hiatus entre ce que l’on veut pour lui, et ce qu’il veut, s’évanouit. C’est surtout frappant dans certaines approches #Montessori qui doivent donc être analysées dans leurs dimensions disciplinaires latentes. Nombre d’acteurs éducatifs contemporains (#enseignants, mais aussi parents) n’envisagent plus que l’enfant puisse ne pas adhérer, en tant qu’individu, au projet éducatif que l’on forge pour lui. J’estime qu’il revient au sociologue de l’enfance d’exercer une vigilance critique vis-à-vis de ce type de « définitions sociales de l’enfant » actuellement en croissance, pour reprendre l’expression de Chamboredon.

    [...]

    RG : Vers quoi devrait, selon vous, tendre le curriculum de l’école maternelle dans le contexte actuel ?

    GL : Je reste assez convaincu que l’école maternelle devrait dialoguer davantage avec d’autres institutions préscolaires, dites « holistiques », qui se fixent des objectifs de développement de l’enfant qui ne sont pas que scolaires. Il ne s’agit évidemment pas pour autant de mettre de côté les objectifs de réduction des inégalités socioscolaires, mais de considérer que le suivi d’objectifs préparatoires à la suite de la scolarité et d’objectifs de développement plus globaux (que l’on peut éventuellement nommer socio-émotionnels) sont probablement plus complémentaires qu’opposés. Je ne souscris pas à l’idée selon laquelle la surscolarisation de l’école maternelle serait un remède à la lutte contre les inégalités sociales. Je crois à ce que je nomme une « professionnalité complexe » à l’école maternelle, capable d’être exigeante sur les ambitions d’apprentissages scolaires (en particulier pour les enfants ayant peu de dispositions scolaires), tout en étant capable de saisir également les vertus de moments moins directifs ; d’apprendre, progressivement, aux enfants à devenir des élèves, tout en étant sensible à leur développement socio-émotionnel plus général. Le lien adulte/enfant à l’école maternelle ne saurait se réduire à la relation enseignant/élève ; cela me paraît un appauvrissement considérable de ce que cette relation à l’enfant est, ou peut être, en réalité.

    Enfin, pour ajouter encore une strate à cette « professionnalité complexe » que j’appelle de mes vœux, j’aurais aussi tendance à dire qu’il serait nécessaire d’être à la fois capable de socialiser l’enfant avec les objectifs curriculaires actuels, mais aussi de lui apprendre, en un sens, à endosser de réelles postures critiques et personnelles. Je regrette à ce titre que les activités de « débats » par exemple (prônées notamment dans les programmes de l’école maternelle de 2002) se fassent plus rares. Certes, l’on initie à l’école maternelle l’enfant à son rôle d’élève, mais cela ne doit pas se faire en oubliant les visées de socialisation avec le jugement individuel et critique ; voilà une manière d’atteindre l’« autonomie » qui est probablement différente de l’usage aujourd’hui tout à fait galvaudé de cette notion évoquée plus haut. Mais peut-être que dire cela est de plus en plus subversif politiquement (alors que c’était une vision assez ordinaire il n’y a pas si longtemps), dans un contexte où, en réalité, on attend de plus en plus de normalisation précoce des enfants, c’est-à-dire de #disciplinarisation (projet social qui me semble au demeurant progresser bien au-delà des attentes envers l’enfance). Souhaite-t-on encore réellement que l’enfant soit socialisé à avoir de l’initiative personnelle ?

    #éducation

  • https://medium.com/@anastasia.bizyayeva/every-map-of-china-is-wrong-bc2bce145db2

    GPS uses the World Geodesic Standard 1984 (or WGS-84) as its reference standard. The National Geospatial Intelligence Agency (NGA) in the U.S. maintains WGS-84. This means that de facto, most of the world has subscribed to American mapping conventions. There are a few countries that have established their own geodesic data, including Russia and China. China’s datum is called GCJ-02, which translates to ‘Topographic map non-linear confidentiality algorithm’ (the name ‘GCJ’ comes from the Chinese ‘guó-cè-jú’). Here’s where it gets interesting — GCJ-02 is based on WGS-84, but with a deliberate obfuscation algorithm applied to it. The effect of this is that there are random offsets added to both latitude and longitude, ranging from as little as 50m to as much as 500m. Going back to our map examples, this explains why sometimes street view and satellite view look aligned, while at other times they completely diverge; why sometimes the offset looks like it’s applied in a northwestern direction, sometimes south, sometimes southeast, etc. Now we know what’s happening with our map — satellite images in China differ from the GPS coordinates that we have for locations within the country because of a random offset (random direction and random amount) applied by an obfuscation algorithm. This answers the question of ‘what’ is happening, but next on our agenda is answering ‘why’ this approach is taken by the Chinese government.

    cc @fil @reka

  • La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chômeurs » ne s’en prend qu’à elle-même | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/mathieu-gregoire/classe-moyenne-sen-prend-aux-chomeurs-ne-sen-prend/00110237

    Pour vous, le RSA, c’est dans douze mois ? Oui : « vous ». C’est à vous que je m’adresse. Vous qui êtes salariés dans le privé (ou allez le devenir). En CDI ou en CDD, peu importe. Vous qui êtes un homme ou une femme. Vous qui êtes ouvrier, employé, technicien, ingénieur, cadre… Vous qui avez 20, 30, 40 ou 50 ans.

    Pour la plupart d’entre vous, le revenu de solidarité active (RSA), dans douze mois, ça ne rentrait pas, objectivement, dans l’univers des possibles. Mais le Premier ministre souhaite que ça le devienne en diminuant la durée maximale des indemnités servies par l’assurance chômage à 12 mois.

    C’est la septième séquence de réforme de l’assurance chômage depuis 2017 que Gabriel Attal vient ainsi d’initier. On peut y voir un trouble obsessionnel de la part du gouvernement : depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, il n’y a pas eu une année sans réforme (ou tentative de réforme) de l’assurance chômage, à l’exception de l’année 2020 du fait du Covid.

  • Contre l’empire de la vidéosurveillance algorithmique, La Quadrature du Net contre-attaque
    https://www.laquadrature.net/2024/05/02/contre-lempire-de-la-videosurveillance-algorithmique-la-quadrature-du-

    L’« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre fixé par la loi « Jeux Olympiques » adoptée l’an dernier n’en est pas une : elle n’est qu’une manœuvre hypocrite destinée à légaliser par petites touches une infrastructure…

    #Surveillance #Technopolice

  • Le chroniqueur Guillaume Meurice suspendu par Radio France après avoir répété ses propos sur Benyamin Netanyahou
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/le-chroniqueur-guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-apres-avoir-re

    « Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce, c’est bon. Le procureur, il a dit c’est bon », a lancé le chroniqueur à l’antenne dimanche, en référence au récent classement sans suite d’une plainte à son encontre l’accusant d’antisémitisme.

    Sur X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France « à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire ».

  • Sébastien Lecornu appelle entreprises et collectivités au « patriotisme » pour permettre à leurs salariés de devenir réservistes dans l’armée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/18/reserve-militaire-sebastien-lecornu-appelle-entreprises-et-collectivites-au-

    Les employeurs sont invités à signer des conventions de partenariat avec la garde nationale pour faciliter la mobilisation des réservistes des armées.

    Face à la montée des périls, les entreprises doivent permettre à leurs salariés de servir la France. C’est le message délivré par Sébastien Lecornu lors d’un déplacement, mercredi 17 avril, à Guyancourt (Yvelines), à l’occasion de la signature par Renault d’une convention de mise à disposition de réservistes. « La plupart des crises que nous avons à gérer ne sont plus des crises courtes, mais des menaces qui vont nécessiter une capacité à durer dans le temps et donc à relayer les forces », a expliqué le ministre des armées, appelant à « une forme de patriotisme du capitalisme français ».

  • #cocarto

    cocarto est un outil de saisie collaborative de données structurées et géospatialisées.

    Pas besoin d’être spécialiste pour créer une base de données cohérente et réutilisable :

    - Une carte est composée de plusieurs couches d’objets géographiques homogènes : des points, tracés, polygones, territoires administratifs.
    - Chaque couche définit des attributs typés : nombres, texte, dates, liste, booléens, images…

    cocarto garantit la validité des données saisies. Il est impossible de mettre du texte pour un attribut booléen ou un nombre.
    Les territoires administratifs sont référencés : pas d’ambigüité sur le code postal ou INSEE, ou sur l’orthographe.


    cocarto est pensé pour le travail d’équipe.

    Quand vous travaillez à plusieurs sur la même carte, les contributions des uns et des autres apparaissent en temps réel.
    Vous contrôlez de façon précise qui peut accéder à vos données : en lecture seule, en écriture, ou en contribution ponctuelle…
    À venir :

    - gestion de l’historique des modifications et retour en arrière ;
    - import, export, réimport…
    - et beaucoup d’autres choses.

    https://cocarto.com
    #cartographie_collaborative #crowdsourcing #cartographie #géolocalisation #co-cartographie

    • Le crowdsourcing avec cocarto

      cocarto est un outil pour faciliter la saisie collaborative et en temps réel de données géoréférencées. C’est un logiciel libre, mais il existe un support payant.

      Ce #guide s’adresse aux personnes qui souhaitent mettre en place un système permettant à des utilisateurs qui ne sont pas des experts de la géomatique de faire des signalements.

      Par exemple :

      - Signaler un danger pour les cyclistes
      - Faire remonter un dépôt sauvage d’encombrants
      - Partager des photographies d’observation d’un animal sauvage

      Pour des besoins plus poussés, QField est plus complet. Le guide d’installation du serveur vous mettra le pied à l’étrier.

      Voici le scénario proposé :

      - Un ou une admin crée le formulaire pour guider la saisie des informations souhaitées
      - Les contributeurs et contributrices :
      reçoivent un lien à ouvrir sur le téléphone,
      n’ont pas à se créer de compte,
      utilisent la géolocalisation de leur téléphone,
      peuvent prendre des photos.
      - L’admin exporte ces données vers un service professionnel de cartographie

      https://geotribu.fr/articles/2024/2024-03-18_crowdscourcing_avec_cocarto

      #manuel #how_to

  • Dans « Les Matins » de France culture de ce jour, Guillaume Ernert, déjà mis en cause à plusieurs reprises par les auditeurs de la chaîne publique pour son tropisme pro-israélien, invite Hicham, leader du Comité Palestine de Science Po Paris, et deux enseignants de cette institution, dont l’un enseigne aussi à Columbia.

    Durant trois quarts d’heure Ernert égrène avec une insistance lamentable tous les poncifs de l’agenda désormais bien connu (« Est-ce que vous condamnez le RAMAS et tutti frutti… »), et se fait immanquablement renvoyer dans ses buts par notre étudiant et les deux profs.

    Aussi révélateur que réjouissant…

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-matins/programme-de-trump-anthropocene-manifestations-etudiantes-pour-la-palest

  • « Il faut enfin donner une véritable impulsion politique à la lutte contre la corruption »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/01/il-faut-enfin-donner-une-veritable-impulsion-politique-a-la-lutte-contre-la-

    Alors que le coût de la corruption en France est estimé à 120 milliards d’euros par an selon l’association Anticor, les anciens député de Saône-et-Loire Raphaël Gauvain et vice-procureur au Parquet national financier Vincent Filhol proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’un comité interministériel consacré à cet « enjeu démocratique majeur ».

    On pourrait par exemple créer une loi sur le secret des affaires, et on pourrait retirer leur agrément à toutes les associations qui enquêtent sur le sujet. Comme cela, on pourrait se poser en acteurs crédibles de l’arc républicain laïc et non faussé.

  • Comment Waze a transformé leur village en enfer : « On a compté jusqu’à 14 000 véhicules par jour ! »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/04/28/comment-waze-a-transforme-leur-village-en-enfer-on-a-compte-jusqu-a-14-000-v


    Pour circuler, j’utilise Magic Earth en bagnole et Organic Maps à pied.

    Proposer l’itinéraire le plus rapide, c’est exactement la mission que s’est fixée l’application Waze. La devise de la firme créée en 2008 en Israël est claire : « Outsmart traffic together » (« déjouons le trafic ensemble »). A la différence de ses concurrents TomTom, Sygic ou Plans, Waze repose sur un système participatif de mise à jour des cartes. Une idée d’Ehud Shabtai, un chercheur israélien qui piratait des systèmes GPS pour améliorer la cartographie de son pays et qui décida de créer une application open source, capable de combiner toutes les informations envoyées par les automobilistes (accident, travaux, bouchon, présence de radar, etc.) et de faire évoluer la carte en temps réel. En une quinzaine d’années, Waze a ringardisé la concurrence. En 2013, il a été racheté par Google pour 966 millions de dollars (soit près de 905 millions d’euros) et compte aujourd’hui près de 140 millions d’utilisateurs dans le monde, dont 17 millions en France.

  • College students aren’t having enough sex — so they’re turning to anti-Israel protests: NYU professor
    https://nypost.com/2024/04/27/us-news/nyu-professor-says-hamas-loving-students-need-to-have-more-sex

    NYU professor Scott Galloway said that college campuses were increasingly becoming reminiscent of Nazi Germany — and attributed the reason partly to young people not having enough sex.

    “We need to enjoy sex,” Galloway offered to some initial confusion during an appearance on “Real Time” with Bill Maher Friday.

    “I think part of the problem is young people aren’t having enough sex so they go on the hunt for fake threats and the most popular threat through history is [antisemitism].”

    • Tout juste hier dans le même tabloïd, d’autres « expert » avaient une autre explication…

      COVID shutdowns, isolation to blame for pro-Palestine protests, experts say
      https://nypost.com/2024/04/28/us-news/blame-the-pandemic-for-pro-palestine-demonstrations

      Campus protesters roiling colleges across the nation are part of a generation shaped by the pandemic, who grew up isolated and angered by school shut-downs and social distancing and are desperate to find a connection, community and a voice, experts told The Post.

      The pro-Palestinian cause allows discontented youth to express “long-withheld rage,” said forensic psychiatrist Carole Lieberman. It gives them an “opportunity to identify with the ‘oppressed’ against ‘oppressors.’”

    • L’autre soir, je suis tombé par hasard sur Brice Couturier sur Arte. C’était consternant de méchanceté crétine.

      Entre le fait que les cheminots obtiennent quelque chose dans leurs négociations syndicales, sans faire la grève, et que « ça va contre l’intérêt général », et son avis avisé sur les étudiants qui manifestent contre Israël, mais que ces mêmes étudiants n’ont pas manifesté contre Assad il y a 10 ans, c’était odieux. Les jours qui ont suivi, on a retrouvé le même élément de langage sur les réseaux américains, avec des réponses précisant qu’il y a 10 ans, ces étudiants particuliers étaient à peine des adolescents... Ou d’autres, précisant que le massacre Syrien n’était pas financé avec nos impôts et nos armes (on sait que si, mais c’était pas aussi évident qu’aujourd’hui).

    • Oui, c’est étonnant (non) comme ces éléments de langage surgissent partout au même moment. Même quand c’est évidemment totalement con et mensonger.

      Précédemment on avait eu « On a été obligés de raser Dresde pour se débarasser des nazis », repris immédiatement partout, comme si c’était une fulgurance géniale.

      Depuis quelques jours, c’est « ils n’ont pas manifesté contre Bachar, ils n’ont pas manifesté contre Poutine… ». C’est assez marrant, parce que cette logique impliquerait que, pour que ces manifestations soient « justes », il faudrait que nos gouvernements déclarent que Netanyahu ne mérite pas d’être sur Terre, que l’Europe décide de sanctions lourdes contre Israël, que les pays occidentaux transfèrent massivement des armes aux Palestiniens pour se défendre, que nos forces spéciales mènent des opérations sur le terrain contre Israël, et même que l’ensemble de nos éditocrates se succèdent pour nous expliquer que c’est pas grave si le Hamas ils sont islamistes ou s’il y a parmi eux des nostalgiques du nazisme.

  • Comment se protéger des pandémies mondiales ? L’OMS a deux semaines pour trouver un consensus | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/comment-se-proteger-des-pandemies-mondiales-loms-a-deux-semaines-pour-t

    Les négociations de la dernière chance commencent ce lundi à l’OMS pour trouver un consensus afin de protéger efficacement et équitablement le monde de futures pandémies.

    Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l’évidence, le mois dernier : il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d’accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies. Le temps presse, il doit être adopté lors de l’Assemblée mondiale de la santé, qui commence le 27 mai.

    Les 194 pays de l’Organisation mondiale de la santé reviennent donc à son siège, à Genève, à partir de ce lundi et jusqu’au vendredi 10 mai.

    Le souvenir des millions de morts, de la souffrance, des injustices et des immenses dégâts économiques de la pandémie de covid-19 s’estompe et « si une nouvelle pandémie commençait demain, nous serions confrontés à bon nombre des mêmes problèmes auxquels nous avons été confrontés avec la covid-19 », regrette le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    De grandes divergences
    Malgré un large consensus sur la nécessité d’un texte contraignant pour rendre la réponse de la communauté internationale plus efficace et plus équitable, de grandes divergences subsistent sur la manière de s’y prendre.

    Arrivés à une impasse - le document de travail était quasiment illisible à force d’ajouts et de réserves -, les négociateurs se retrouvent avec une version simplifiée de 23 pages et un quart de mots de moins.

    Les principaux différends tournent autour de l’accès et de l’équité : accès aux agents pathogènes découverts, accès aux produits de lutte contre la pandémie tels que les vaccins développés à partir de ces découvertes et distribution équitable non seulement des tests, traitements et vaccins contre la pandémie mais aussi des moyens de les produire.

    Trouver l’indispensable consensus
    Le nouveau projet se concentre sur les points d’accord pour établir un cadre et tenter de trouver l’indispensable consensus. Il réserve certains des points les plus délicats à de futures discussions au cours des deux prochaines années, tout particulièrement l’accès aux pathogènes et le partage des produits issus de la recherche sur ces microbes.

    K. M. Gopakumar, chercheur principal au Third World Network - l’une des ONG qui suit de près les négociations et a décortiqué le nouveau texte -, estime qu’il « est dépourvu de tout résultat concret en matière d’équité et ne crée aucune obligation juridique pour faciliter un accès prévisible et durable au financement, aux produits et à la technologie liés à la pandémie ».

    Pour Médecins sans frontières, les obligations en matière de transfert de technologie vers les pays les plus pauvres « restent faibles ». En revanche, la garantie d’un accès équitable aux médicaments issus de la recherche et développement sur des fonds publics a survécu aux coupes claires, salue l’organisation Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).

    Mais les obligations « qui auraient garanti que les gens puissent bénéficier du progrès scientifique et avoir un accès équitable aux produits dont ils auront besoin ont été affaiblies ou supprimées du texte et doivent être rétablies », a demandé Michelle Childs, de la DNDi.

    « Un calendrier très serré »
    Les négociateurs pourraient être encouragés à trouver un terrain d’entente par les nouvelles sur le front de l’épizootie de grippe aviaire qui refait des ravages depuis 2020. Le virus H5N1 a récemment infecté des troupeaux de vaches aux États-Unis, une première. Si, pour l’heure, aucun cas de transmission d’humain à humain n’a été enregistré, la circulation intense du H5N1 et sa capacité à sauter d’une espèce à l’autre inquiètent.

    Deux semaines, « c’est un calendrier très serré », a reconnu vendredi Margaret Harris, une porte-parole de l’OMS.

    La Maison Blanche a réaffirmé l’engagement des États-Unis pour arriver à un accord.

    Tsegab Kebebew Daka, ambassadeur d’Éthiopie à Genève, estime que « les différences dans le texte ne sont pas énormes. Ce sont principalement des différences d’idées, et elles ne sont pas si nombreuses ».

    Et l’ambassadrice d’Australie Amanda Gorely de résumer : « Toutes les délégations doivent se rassembler et se concentrer sur la recherche d’un consensus ».

  • “We’ve Become Addicted to Explosions” The IDF Unit Responsible for Demolishing Homes Across Gaza - bellingcat
    https://www.bellingcat.com/news/2024/04/29/weve-become-addicted-to-explosions-the-idf-unit-responsible-for-demolish

    The constant repetition of images of destruction inside Gaza, where entire neighbourhoods have been turned into rubble, can result in desensitisation about the impact of the offensive.

    Yet behind each ruined building, each demolished minaret, each pile of rubble, there is a decision and an action which has been carried out by a specific unit or person.

    We used social media to track a single IDF combat engineering battalion, 8219 Commando, as they moved across Gaza, demolishing tunnels, houses, and mosques.

    8219 Commando is a combat engineering battalion associated with 551 Commando Brigade and - as one of its members asks journalists to report - part of the 98th Division. We noticed that soldiers from 8219 openly posted about their experiences inside Gaza, providing a window into military operations that rarely opens when looking at official sources.

    One member of 8219, a captain, wrote posts about his experience in the form of a war diary, noting where they were, and what they destroyed. These posts, combined with social media posts by other members of 8219, include videos, pictures and statements describing the unit’s experience of war. We geolocated each video or image of a demolition, verifying exactly where it took place. We then used satellite imagery from Planet Labs to determine when the demolition had occurred.

    We used all these sources to build up a picture of where 8219 went, what it demolished and why.
    [ …]
    We asked Professor Balakrishnan Rajagopal, the UN’s Special Rapporteur on adequate housing and the Professor of Law and Development at the Massachusetts Institute of Technology about the demolitions carried out by 8219 Commando. He told us that these demolitions were relevant to the ICJ case on genocide, supporting South Africa’s case that Israel was, in effect, rendering Gaza uninhabitable. He noted that even if it was not possible to establish genocidal intent, widespread destruction rendering a place uninhabitable could still amount to a crime against humanity.

    Further, he noted that the “buffer zone” being cleared by the IDF along the border with Gaza doesn’t fit the definition of such zones within the Geneva Conventions and is effectively a “land-grab” taking approximately 16% of Gaza’s land.
    [ …]
    We asked the IDF about each one of these incidents. They did not respond to specific questions nor did they provide evidence showing why the buildings we highlighted were demolished. They told us the IDF is “destroying terror infrastructures” embedded in civilian areas and said that in certain cases large parts of neighbourhoods are converted into combat complexes. They said the IDF is operating in the Gaza Strip to prevent Hamas activity threatening Israeli citizens and implementing a defence plan to improve security in southern Israel. IDF actions are based on military necessity and in accordance with international law, they said.

    “There is no IDF doctrine that aims [at] causing maximal damage to civilian infrastructure regardless of military necessity,” they said. Adding that exceptional incidents occurring during the war will be examined by the General Staff’s Fact-Finding and Assessment Mechanism. “The IDF addresses exceptional incidents that deviate from the order and expected values of IDF soldiers by examining such events and implementing command and disciplinary measures as necessary.”

  • Quand le travail fait mal
    https://www.cafepedagogique.net/2024/04/29/quand-le-travail-fait-mal

    Il est de bon ton en ce moment de railler l’inertie des enseignants et d’expliquer leur morne mobilisation par le fait qu’ils se contenteraient de ces réformes les confirmant dans leur confort petit bourgeois. C’était peu ou prou l’objet d’un article paru dans le web magazine Frustration, très marqué à gauche et généralement plutôt pertinent sur son analyse du monde du travail, article dé-publié depuis. L’auteur partait de l’ observation de sa propre salle des profs pour élaborer cette critique somme toute assez banale dans le monde de la gauche radicale puisqu’elle se rattache à la critique libertaire et anti-autoritaire qui a toujours accusé l’école de s’adonner à du formatage paramilitaire avec la douce complicité des enseignants. Mais si cette critique pouvait, à bien des égards, faire mouche dans les années 1970, une certaine eau a, depuis, coulé sous les ponts. Une eau bien saumâtre qui ne fait pas grand cas du confort petit bourgeois des un·es et des autres et qui s’abat comme une vague sur l’ensemble des services publics, école y compris. Un ouragan néolibéral. On ne devrait rien avoir à apprendre à la gauche de transformation sociale sur ce sujet, l’ensemble étant bien documenté depuis des années par la sociologie et formant le socle d’une analyse des transformations du monde du travail dont le magazine Frustration comme d’autres milieux sont parfaitement au fait. Mais il semblerait que le travail enseignant n’ait pas encore été complètement intégré à cette grille de lecture dans le monde militant.

    Revoir aussi cette discussion : https://seenthis.net/messages/1050837

    (Ceci dit, j’en suis toujours à ruminer la raison pour laquelle Frustration Magazine a laissé s’exprimer dans ces pages cet individu, en l’occurrence un certain François Bégaudeau).
    (Source : https://twitter.com/dukeofportland1/status/1783078057458229689)

    • Merci @arno pour cette remarque. Je me suis moi-même demandé si la source était fiable. D’où ce post car j’étais certain que s’il s’agissait d’une calomnie, l’info serait à coup sûr debunkée ici même. Je suis bien conscient que ma démarche est limite : prêcher le faux pour savoir le vrai, ça peut avoir des conséquences fâcheuses.

      [edit] Mais sinon, à ma décharge, François Bégaudeau fait l’objet de nombreux articles chez Frustration.
      https://www.frustrationmagazine.fr/?s=Fran%C3%A7ois+B%C3%A9gaudeau
      De surcroît, le gars traîne une vilaine réputation sexiste et se retrouve au tribunal pour une affaire de slut shaming à l’encontre de Ludivine Bantigny. Les faits se sont produits en 2020.

      https://www.madmoizelle.com/proces-en-diffamation-sexiste-francois-begaudeau-confond-misogynie-et-h

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_B%C3%A9gaudeau#Accusation_de_sexisme

      « La bourgeoisie croit toujours que sa position est désirable » Bégaudeau paru chez Frustration (III)
      https://www.frustrationmagazine.fr/begaudeau-3

      Car quelle est ta cible quand tu écris Notre joie ou Histoire de ta bêtise ? Tu t’adaptes à ton lectorat : tu cites la philosophe Simone Weil en écrivant Simone, sans dire explicitement ce qu’elle pense, comme si tout le monde savait ce qu’elle pensait. C’est plus facile pour toi, tu es dans ton élément et tu t’adresses à des gens qui sont dans ton élément aussi. Quand on pense à des slogans, on s’adresse à beaucoup plus large.

      Oui, ce n’est pas la même stratégie. J’ai une position très radicale sur les livres : ils servent d’abord à celui qui les écrit. Je ne me pose jamais la question de l’utilité d’un livre. Je me pose la question de son intérêt et de sa beauté. C’est un truc d’esthète, mais on ne se refait pas. Son intérêt, c’est sa justesse et sa pertinence. Sa beauté, c’est au niveau de la forme, du style. Ce qui me déclenche pour écrire un livre, c’est si je sens que j’ai quelque chose d’intéressant à dire et que par ailleurs, la composition peut être intéressante. Quand je suis dans le détail d’une page en revanche, j’essaie d’être le plus clair possible, de pas trop multiplier les références. Il y en a un peu plus que d’habitude dans Notre joie, peut-être un peu trop, je ne sais pas. Mon but est quand même de décoder.

      Après, évidemment qu’un livre est segmentant, tu n’as pas tout le monde [qui lit], à un certain niveau de sophistication de la pensée tout le monde ne suivra pas. Je rencontre pas mal de gens qui disent : “Olala Lordon, c’est énervant, il est pas clair !” Je ne suis pas “Lordofan” tout le temps, mais je défends le fait qu’il y a certains problèmes qu’aborde Lordon qui sont des problèmes philosophiques et anthropologistes, sous tutelle spinoziste, qui ne peuvent pas être écrits autrement. Il faut savoir ce qu’est la philo… peut-être que c’est vain.

      C’est un philosophe, il va dans le jargon. Il est plus universitaire que moi qui viens plutôt de la littérature. Je serais incapable d’écrire du Lordon, je n’ai pas l’armature philosophique pour ça. Lordon il l’a, et il en est un peu victime, ça va un peu plomber sa prose. Mais il y a des pages qui sont merveilleuses ! Il pose des problèmes fondamentaux, ontologiques : par exemple, qu’est-ce qu’un corps social ? C’est pour ça que parfois les militants sont un peu déçus, ils l’ont entendu parler à Nuit debout, où il est bon comme orateur, et après…

    • J’ai posé la question à Frustration sur Twitter, à savoir si c’était François Bégaudeau ou un certain Arnaud Dolidier qui était l’auteur de l’article (en leur mettant sous le nez la parution chez Info libertaire de l’article qu’ils ont supprimé). J’attends leur réponse.
      Ce qui est ballot, c’est que je n’ai pas fait attention au nom de l’auteur de l’article paru puis supprimé chez Frustration.
      (Bon, je fatigue. J’ai les yeux en ruine. Je vais dormir).

    • Je n’avais pas étoilé cet article de Frustration @sombre car j’avais moyennement apprécié celui ci. Il me semble qu’il s’agissait bien de Arnaud Dolidier car si s’avait été celui de Bégaudeau cela m’aurait profondément perturbée. Il s’agit peut être d’un pseudo, de son pseudo ?...

      On peut le retrouver ici : https://blogs.mediapart.fr/arnaud-dolidier/blog

      L’Espagne face à l’impunité des crimes franquistes
      7 févr. 2022 Par arnaud dolidier

      Validé par le conseil des Ministres en juillet 2021, la loi dite de mémoire démocratique a été discutée au Congrès des Députés en octobre dernier. Malgré de réelles avancées, le modèle de réconciliation nationale fondé sur la loi d’amnistie d’octobre 1977 constitue toujours un frein aux demandes de vérité, de justice et de réparation des victimes du franquisme.

      « Les chemins du communisme libertaire » (premier volume) de Myrtille 25 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      Le premier volume des chemins du communisme libertaire permet au lecteur français d’appréhender l’effervescence et la richesse des idées et des pratiques libertaires pendant le XIXe siècle espagnol. Le travail de Myrtille met en avant les enjeux doctrinaux inhérents au développement des courants anarchistes au sein d’une partie des classes populaires espagnoles.

      « Les anarchistes dans la ville » de Chris Ealham
      15 janv. 2022 Par arnaud dolidier

      « Les anarchistes dans la ville » est la traduction française de la thèse de Chris Ealham paru en 2005. L’auteur, par le biais d’une « histoire sociale des dépossédés inscrite dans l’espace », montre comment s’est construite « la ville prolétarienne » en réponse au développement de la ville capitaliste.

      Cadix, plus de 20.000 métallurgistes en grève reconductible 23 nov. 2021 Par arnaud dolidier

      Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.

      Contribution au débat sur la « mémoire historique » en Espagne 8 sept. 2011 Par arnaud dolidier

      Dans un village de Castille et Léon, le 2 août 2011, le maire a pris la décision d’exhumer les restes de dix victimes du franquisme placés dans un monument en hommage aux républicains espagnols, pour les envoyer dans un ossuaire. A l’origine de cette action, une femme qui souhaitait récupérer les restes de sa grand-mère qui reposait dans ce monument, pour la placer dans une tombe familiale.

      Espagne : de la transition démocratique au 15-M 17 juin 2011 Par arnaud dolidier

      Cela fait maintenant plus d’un mois que le mouvement né après les manifestations du 15-M bouleverse la vie politique et sociale de l’Espagne.

      Ou alors Frustration s’est planté dans la suppression... :)

      « Notre rubrique ’’Vos Frustrations’’ permet à des personnes de témoigner sur leur milieu professionnel. ou leur quotidien.
      Or, nous avons appris ce matin que notre dernier contributeur, enseignant, était accusé d’agissements sexistes et de viol. Nous avons donc supprimé son article. »

    • @marielle : oui, tu as eu le même cheminement que moi hier soir. J’avais réussi à loger le « Arnaud Dolidier » chez les blogs de médiapart, là où il se décrit comme historien, enseignant d’histoire-géographie, spécialiste du mouvement ouvrier en Espagne.
      Toujours est-il que je n’ai à cette heure obtenu aucune réponse du compte Twitter de Frustration Magazine à propos de leur « contributeur » accusé de sexisme et de viol. Je sais bien qu’il est malaisé d’identifier à priori sur des écrits et sur un portrait photo un agresseur potentiel. N’empêche qu’il en va de leur crédibilité même concernant leurs allégations à l’encontre de cette personne.
      Après, il est vrai que le jugement porté sur l’ensemble des enseignants peut être problématique surtout en cette période où l’institution et ses personnels font l’objet d’attaques incessantes. Mais pour être bref et au vu de mon expérience dans ce métier, il y a aussi des enseignants problématiques. Cependant, je le concède, on ne peut pas se permettre d’essentialiser toute une profession en regard d’un ressenti personnel.

  • « C ce soir », ou quand la bourgeoisie chic organise sa propre cécité
    https://www.blast-info.fr/articles/2024/c-ce-soir-ou-quand-la-bourgeoisie-chic-organise-sa-propre-cecite-BumElUuH

    A « C ce soir », l’éclairage est doux, le grand écran habituel des plateaux télés est remplacé par une belle baie vitrée, et les invités ne sont pas derrière une table mais, jambes croisées, sur de belles chaises à cuir rouge. De raffinés guéridons sont disposés au centre. C’est le débat d’apéro, mais certainement pas celle du camping. Rangez le Ricard, place au joli verre de vin. On discute entre gens respectables, de manière posée, sous l’œil avisé de Karim Rissouli qui ne manquera pas de faire redescendre les envolées colériques. Le plateau ne doit pas « ressembler à l’hémicycle de l’Assemblée nationale ou du Sénat », il ne faut pas « échanger avec des gants de boxe » et garder une boussole en tête : maintenir son « rôle de médiation ». Bien obligé de reconnaître que l’ambiance dénote, en effet, des émissions bolloréennes.

    Chaque édition est structurée à partir d’une question. Pour se limiter à la Saison 4, quelques-unes d’entre elles : « Privé-Public : la nouvelle guerre scolaire » ; « Dette, chômage : faut-il remettre les français au travail » ; « Rwanda : la France a-t-elle laissé faire ? » ; « Violences entre jeunes : un manque d’autorité ? ». De manière plutôt transparente, le cadrage de « C ce soir » ne semble en rien dénoter des autres productions médiatiques. La colonne vertébrale à partir de laquelle l’équipe choisit ses questions et pose le centre de gravité du futur « débat » s’inscrit dans une « actualité » des plus classiques, rythmée par les agissements politiciens et les fausses polémiques. Par exemple, quand bien même les travaux sociologiques (1), les retours associatifs et les témoignages divers attestent du contraire, on se demandera quand même si la violence des jeunes est liée à un manque d’autorité. Pourquoi ? Parce que le gouvernement le dit. Donc ça mérite d’être débattu, même si ça tourne dans le vide.

    « C ce soir » construit ainsi, comme la plupart des ses concurrents, des échanges en dehors du réel. « La France a-t-elle laissé faire au Rwanda ? » La réponse est oui, et tous les gens sérieux sont d’accord. Alors, comment faire pour malgré tout en faire un débat ? D’abord, trouver un méchant. Dénicher quelqu’un, avec un soupçon de respectabilité (faut pas faire n’importe quoi non plus), capable d’apporter la contradiction. Pour le Rwanda, ce méchant, c’était Jean Glavany, ancien ministre dont tout le monde avait oublié l’existence. Son rôle était clair : créer le débat là où il n’y en a pas. Ce qu’il a fait, en racontant n’importe quoi, dans une confusion affligeante, sans être rectifié par Camille Diao, à la présentation ce jour-là. Et ce jusqu’à provoquer la colère (en retenu) de Vincent Duclerc, historien mandaté par Macron, sur une ligne tout à fait raisonnable dans cette affaire. Une contre-réalité sort de terre : Glavany d’un côté, qui nie catégoriquement la responsabilité de la France dans un élan quasi conspirationniste, un ventre mollasson au milieu, et puis Duclerc, qui devient l’autre opposée, parce que lui, historien, accable la France mitterandienne. Deux personnalités avec une compétence diamétralement opposée mises au même niveau par le dispositif, présentées comme deux « avis » sur un même sujet, et puis libre aux spectateurs de trancher. C’est la « médiation » façon « C ce soir », avec une formule reproduite sur la plupart des sujets.

    3. Cascade de dépolitisation

    Ce mardi 23 avril, l’émission s’interroge : « Palestine : le débat interdit ? ». Avant d’embrayer, le lendemain « Débat public : l’impossible nuance ? », et le pompon, le surlendemain : « Emmanuel Macron : seul rempart contre les populistes ? ». Un exercice dont « C ce soir » est devenu spécialiste : dénoncer la violence, les oppositions, pour se poser en solution apaisée et raisonnable. Pour ce qui est de la situation à Gaza, les invités, globalement tous d’accord, se sont adonnés à une série de poncifs sur le manque de complexité des échanges, la polarisation des positions, la formation de deux camps qui ne se parlent plus. Énième validation de la thèse bourdieusienne (2) : les goûts sont avant-tout des dégoûts. Là, ça transpire. Dégoût pour les gens qui s’énervent, les gens qui expriment leur souffrance un peu trop fort, qui brandissent leur désaccord. La vérité, le réel, se trouve plutôt chez eux, réunis en cercle comme des sages, adeptes de la mesure. Dans cette ambiance feutrée, rien n’empêche ainsi Joann Sfar de déclarer qu’il n’y a pas d’apartheid en Israël, ou encore que, en France, nous utilisons les « populations du Moyen-Orient pour régler notre propre psychanalyse » vis-à-vis de la guerre d’Algérie. Et ça passe. C’est même publié sur les réseaux sociaux. Comme le terrain a été préparé en amont, comme il a été convenu qu’on était entre gens respectables, ça glisse.

    Rissouli et son équipe sont probablement honnêtes dans leur démarche. C’est sans doute porté par une croyance très habermassienne dans la délibération (3), dans la formation d’un espace public libre, que les débats menés par « C ce soir » sont organisés. À y regarder de près, par le refus de l’expression d’une conflictualité consistante (et donc par la mise à l’écart de toute une série d’invités potentiels), l’émission dénote par sa grande dépolitisation. Le dispositif met en scène des micro-confrontations entre gens d’une même classe sociale, articulées sur l’espace médiatique dominant, et passe la plupart du temps à côté des véritables points de tensions. Il arrive, et c’est le cas en ce moment, que l’histoire s’accélère, se déploie dans sa dimension tragique, se déchaîne. Dans ces configurations, certains tiennent la digue, d’autres l’oublient. Face à une situation génocidaire, il n’est pas affaire de nuances : on se serre les coudes pour faire arrêter cette ignominie. Face à un gouvernement qui sombre de plus en plus dans le fascisme, il n’est pas affaire de nuances : on se serre les coudes, là aussi, pour s’insurger et faire front. Par leur refus de regarder le réel en face, « C ce soir » s’inscrit dans ceux qui, artisans de la troisième voie, ont poussé vers « La République du centre » (4), persuadés d’assister à la fin de l’histoire. Une sorte de conservatisme chic et intello : le futur n’est plus affaire de renversements, mais de rectifications. Avec un peu de discussion apaisée, de pédagogie, la démocratie triomphera et avec elle l’émancipation collective. Malheureusement, (spoiler alert), le néolibéralisme n’a jamais fonctionné comme ça (5).

    Le constat est peut-être dur, mais il est nécessaire de le porter. Tous les instruments par lesquels la rationalité néolibérale porte atteinte au corps politique, et à l’idée même de démocratie (6), ont aussi cours sur le plateau de « C ce soir » : violence de classe, détestation du conflit, séparation entre un camp de la raison et les autres. Représentation presque parfaite de l’incapacité de notre « démocratie » contemporaine à intégrer les différents antagonismes dans une optique de progrès social. Il aurait fallu sortir des cours de Sciences Po pour creuser un peu plus loin qu’Habermas, par exemple jusqu’à Rancière (7). C’est justement parce que la partie supérieure du corps social est passée à l’offensive devant la remise en cause grandissante de leurs positions que la société s’est « fracturée ». Encore une fois, même si Rissouli semble l’avoir raté, le diagnostic a été fait (8), corroboré par une série d’événements univoques. Lorsque « C ce soir » crée des débats à partir des éléments de langage politiciens, l’équipe ne fait que jouer une chorégraphie hors-sol, une mise en scène de ce qui « oppose », en surface, les membres d’un même bloc : le bloc bourgeois. On reproduit la même mélodie qu’ailleurs, LFI c’est l’extrême, la NUPES sûrement aussi, le Printemps Républicain c’est de gauche, et ainsi de suite. Comment ne pas y voir une tentative (peut-être inconsciente) de camouflage, qui, par une fausse complexité, positionne les discussions en dehors de ce qui compte vraiment, c’est à dire la radicalisation d’une classe dirigeante sans socle, sans légitimité, poussée dans ses retranchements ?

    Conclusion : la meilleure émission de télé ?

    Malgré ces critiques, sommes-nous en mesure de réfuter Redwane Telha lorsqu’il déclare que « C ce soir » est « la meilleure émission de la télé » ? Malheureusement, peut-être pas. Même si l’émission ne réinvente rien, elle reste parfois, dans quelques cas, une légère bullette d’air frais. Parce que les invités sont loin d’être tous inconsistants, et que certains, avec habileté, parviennent à contourner quelque peu un dispositif qui n’est pas des plus restrictifs. De fait, Camille Diao, Karim Rissouli et Laure Adler apportent une tonalité particulière et peuvent, parfois, laisser passer des idées pertinentes qui seraient censurées ailleurs.

    Dans un paysage médiatique des plus sclérosés, où l’extrême droite a fait son nid et torpille les réfractaires, « C ce soir » apparaît peut-être comme le moins pire. Sur les ruines de « l’illusion » d’un tripartisme progressiste (9), l’émission tente, comme un baroud d’honneur, de rappeler au bloc bourgeois qu’il existe une alternative au destin fasciste qui se profile : mieux vaut le néolibéralisme que l’extrême-droite. Intention louable ? Sans doute, pour les quelques-uns qui auraient oublié l’interpénétration structurelle de ces deux mouvements (10). Cher Karim, chère Camille, chère Laure, votre plaidoirie est anachronique : le bloc bourgeois a déjà viré à tribord. Et c’était parfaitement prévisible. Vous avez raté le wagon de l’histoire et maintenant, par votre résistance au diagnostic, vous vous rendez complices de ceux que vous pensez combattre. Organiser sa propre cécité sous un vernis « critique » pour maintenir un statu quo impossible, n’est-ce pas là le meilleur allié des pires dérives ? Voilà un débat qui, lui, mériterait d’être mené.

    #bourgeoisie-chic #EntreSoi

  • Contre l’éducation à la sexualité, les Mamans louves agitent le complotisme et l’homophobie | Maelle Le Corre
    https://www.streetpress.com/sujet/1713261275-contre-cours-ecole-education-sexualite-mamans-louves-complot

    Elles craignent que les bancs de l’école ne se transforment en cours de kamasutra. Qui sont les Mamans louves, ces daronnes « apolitiques » qui s’opposent aux cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ? Source : StreetPress

  • Première demande d’autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/premiere-demande-dautorisation-en-france-pour-un-mini-react

    AFP parue le 29 avr. 2024 - 17h51

    La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d’autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d’instruction par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Si le dossier passe toutes les étapes d’instruction et d’autorisation, le mini-réacteur d’une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l’alcool et du bioéthanol.

    (...)

    En France, l’ASN n’avait jusqu’ici traité qu’avec quatre opérateurs historiques : EDF, Orano (ex-Areva), Framatome et l’Andra, l’agence des déchets. Déjà confrontée à un surcroît de dossiers lié à la prolongation du parc historique et aux projets de nouveaux EPR, elle doit désormais faire face à cette « vague » de start-up qui bousculent le secteur.

    Pour l’Autorité, les sujets ne seront pas seulement techniques, expliquait récemment à la presse Philippe Dupuy, chef de la mission réacteurs innovants à l’ASN : il s’agit d’évaluer leur capacité à devenir un « exploitant nucléaire », et donc leur « système de management », leurs « capacités financières » et leur « culture de sûreté » .

  • Mayotte sur le pied de guerre pour faire face au choléra
    https://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/mayotte-sur-le-pied-de-guerre-pour-faire-face-au-cholera-20240429

    Publié le 29/04/2024
    Alors que 12 pays d’Afrique de l’Est font face à une flambée épidémique incontrôlée depuis de longs mois, la maladie a fini par arriver dans le département français. Pour le moment, 26 cas ont été identifiés.

    Après les Comores, Mayotte. Malgré la barrière de l’océan, le choléra se répand comme une traînée de poudre.

    Alors tu vois, le choléra, c’est comme la météo. On a beau avoir un océan pour nous protéger, les petits bacilles, ils voyagent avec le vent, et viennent troubler les pays développés.

    Choléra
    https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cholera

    Le choléra est une maladie de la pauvreté qui touche les personnes n’ayant pas un accès suffisant à l’eau potable et aux services d’assainissement de base.

    L’OMS, cet organisme wokiste qui ne comprend rien aux vraies raisons qui comptent, te dit que c’est la pauvreté et un réseau d’assainissement défectueux qui fait voyager la bactérie.

    Ce que l’on sait sur l’opération Wuambushu 2 qui doit débuter prochainement - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ce-que-l-on-sait-sur-l-operation-wuambushu-2-qui-doit-debuter-ce

    Publié le 14 avril 2024
    Le deuxième volet de l’opération Wuambushu doit débuter prochainement à Mayotte. Si peu de détails ont été annoncés sur ses modalités, on vous résume ce que l’on sait sur cette opération très attendue contre l’insécurité et l’immigration clandestine.

    Allez, s’ils se dépêchent, ils vont peut-être arriver à temps pour repousser les envahisseurs ? Avec les moyens qu’ils mettent dans cette opération de police, peut-être que le choléra va repartir sur le continent ?

    Ceci dit, ce n’est pas comme si on ne s’y attendait pas. En fait.

    Crise de l’eau à Mayotte  : «  On n’a plus le droit à l’erreur, à l’attentisme  » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/territoires/crise-de-leau-a-mayotte-on-na-plus-le-droit-a-lerreur-a-lattentisme

    Publié le 06/10/2023
    Face à la dramatique crise de l’eau à Mayotte, Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures  : prise en charge des factures, distribution de bouteilles d’eau gratuites d’ici la mi-novembre. Des mesures de court terme, alors que des travaux d’infrastructures sont attendus de longue date dans l’île.