Lyco

Craignosse, les turlutosses !

  • Je viens de faire une retranscription de l’extrait de l’entretien entre Anthony Blinken et Mitt Romney, durant lequel ils expliquent pourquoi il y a un soutien bipartisan à la fermeture de Tiktok : parce que Tiktok donne une mauvaise image d’Israël, on y parle trop des Palestiniens et pas assez du Hamas. [Note : la coupure dans la réponse de Blinken n’est pas très honnête, puisqu’il manque toute la première partie, dans laquelle il dit qu’une des raisons c’est la souffrance des Palestiniens de Gaza. Ma retranscription est désormais complète, à partir de la version non coupée.]
    https://twitter.com/wideofthepost/status/1787104142982283587

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1787103590932189184/pu/vid/avc1/1280x720/wuyPcJjWsXtu7jsS.mp4

    Romney: Why has the PR been so awful? I know that’s not your area of expertise, but you have to have some thoughts on that… Which is, I mean, as you’ve said why has Hamas disappeared in terms of public perception?

    An offer is on the table to have a ceasefire and yet the world is screaming about Israel. It’s like why not screaming about Hamas: accept the ceasefire, bring home the hostages! It’s said… It’s all the other way around. I…

    Typically the Israelis are good at PR. What’s happened here? How have they and we been so ineffective at communicating? The realities there and [our point of view].

    Blinken: Look, I think there are two things.

    One is that, look, there is an inescapable reality, and that is the inescapable reality of people who have and continue to suffer grievously in Gaza. And that’s real, and we have to be focused on that and attend to that.

    At the same time, how this narrative has evolved, yeah, it’s a great question. I don’t have a good answer to that. There, one can speculate about what some of the causes might be. I don’t know. I can tell you this. We were talking about this a little bit over dinner. With Cindy, I think in my time in Washington, which is a little bit over 30 years, the single biggest change has been in the information environment.

    And when I started out in the early 1990s, everyone did the same thing. You woke up in the morning, you opened the door of your apartment, your house, you picked up a hard copy of The New York Times, The Washington Post, The Wall Street Journal. And then if you had a television in your office, you turned it on at 6.30 or 7 o’clock and watched the national network news.

    Now, of course, we are on an intravenous feed of information with new impulses, inputs every millisecond.

    And of course, the way this is played out on social media has dominated the narrative. And you have a social media ecosystem environment in which context, history, facts get lost, and the emotion, the impact of images dominates. And we can’t discount that.

    But I think it also has a very, very, very challenging effect on the narrative.

    Romney: You know a small parenthetical point which is some wonder why there was such overwhelming support for us to shut down potentially Tiktok or other entities of that nature if you look at the postings on Tiktok and the number of mentions of Palestinians relative to other social media sites. It’s overwhelmingly so among Tiktok… broadcast… so I’d I’d know that’s of real interest and the president will get the chance to to make action in that regard.

    L’entretien complet est ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=V92PzA6eEyM

  • Seine-et-Marne : comment un forage pétrolier autorisé par l’Etat menace une nappe phréatique qui alimente Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/seine-et-marne-comment-un-forage-petrolier-autorise-par-letat-menace-une-

    Le gouvernement a donné discrètement son feu vert à l’extension d’un site pétrolier dans la vallée du Lunain, dont la mise en œuvre menacerait une #nappe_phréatique qui alimente 180 000 Franciliens en eau potable. Inquiète, la régie publique #Eau de #Paris conteste le fond et la forme de la décision devant le tribunal administratif.

    https://justpaste.it/6co7g

    • « C’est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable »
      https://www.liberation.fr/environnement/pollution/cest-une-catastrophe-ecologique-en-puissance-une-menace-sur-leau-potable-

      Adjoint à la Transition écologique de Paris et président d’Eau de Paris, Dan Lert conteste la décision de l’Etat d’étendre un site pétrolier en Seine-et-Marne. Il estime que les nouveaux forages pourraient polluer une nappe phréatique qui alimente les robinets de dizaines de milliers d’habitants de la capitale.

      La Ville de Paris se lance dans une bataille de l’eau contre l’Etat. Après avoir découvert que celui-ci venait d’autoriser l’extension du #site_pétrolier de la PME Bridge Energies en Seine-et-Marne, pourtant tout proche d’une nappe phréatique alimentant 180 000 Franciliens, l’établissement public Eau de Paris a formé deux recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le président de la régie, Dan Lert, par ailleurs élu Les Ecologistes et adjoint chargé de la Transition écologique auprès de la maire Anne Hidalgo, estime que les deux nouveaux forages menacent la qualité des ressources en eau.

      Pourquoi lancer une alerte contre l’extension de la concession pétrolière de Nonville, en Seine-et-Marne ?

      Quand j’ai appris que l’Etat venait d’autoriser la construction de deux puits supplémentaires sur ce site industriel, je suis tombé de ma chaise. Le décret d’extension de la concession existante, signé en catimini à Noël 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, comme l’arrêté préfectoral avalisant les travaux, pris un mois plus tard, sont tous deux incompréhensibles. C’est tellement ahurissant de vouloir multiplier par cinq la surface de prospection dévolue à l’entreprise Bridge Energies et d’autoriser des forages pétroliers à proximité de captages d’eau potable que nous avons déposé deux recours devant le tribunal administratif de Melun.

      Le premier vise à suspendre en urgence l’arrêté préfectoral de façon à empêcher le démarrage du chantier ; il a été examiné lors d’une audience qui s’est tenue le 26 avril et le juge devrait faire connaître sa décision d’ici quelques jours. Le second, consacré au fond du dossier, demande l’annulation de l’autorisation des deux forages. La question que l’on pose aux magistrats peut se résumer ainsi : est-ce vraiment légal de forer dans un endroit pareil ? Si tel était le cas, cela démontrerait une faiblesse dans la réglementation sur l’eau.

      Y a-t-il vraiment danger à autoriser un forage en Ile-de-France, une des principales régions productrices de pétrole en France ?

      L’extension de la concession de la société canadienne Vermilion à la Teste-de-Buch, en Gironde, a fait à raison beaucoup de bruit. Mais ici, le contexte environnemental est bien plus délicat ! Les deux puits vont être creusés à proximité immédiate de deux sources d’eau potable stratégiques de la régie publique chargée d’approvisionner Paris : ça présente des risques importants pour la qualité de l’eau. Il s’agit d’extraire et de manipuler des barils de #pétrole supplémentaires dans une zone qui a été classée il y a trois ans « périmètre de protection éloignée » du captage au regard des risques de pollution de la ressource et qui frôle le périmètre de protection rapprochée ! Comment le gouvernement peut-il justifier ce choix dangereux, et si aberrant ? Ce projet d’hydrocarbures est une catastrophe écologique en puissance, une menace sur l’eau potable, qui pourrait compromettre l’alimentation d’environ 180 000 habitants de Paris et de Seine-et-Marne. Ma responsabilité, en tant que président d’Eau de Paris, c’est de l’éviter ! L’objectif, c’est d’empêcher que ces nouveaux forages menacent nos ressources en eau.

      La menace est-elle vraiment caractérisée ?

      La géologie de ce secteur très bucolique le rend vulnérable à la pollution aux hydrocarbures. Les points de captage de l’eau sont implantés dans une zone au sous-sol karstique [essentiellement constitué de roches calcaires ndlr], parsemée de nappes phréatiques résurgentes où il arrive même que l’eau affleure. Pour édifier les nouveaux puits, il va falloir creuser jusqu’à 1 500 mètres de profondeur à travers les couches aquifères. En cas d’accident, la pollution s’infiltrerait rapidement dans la nappe, souillant plusieurs centaines de mètres à l’heure. Et puis des poids lourds viendront remplir leurs réservoirs, à quelques centaines de mètres à peine d’un cours d’eau protégé, le Lunain, classé réserve Natura 2000. Il suffirait d’une fuite au niveau d’une plateforme ou d’un accident avec un camion-citerne pour qu’une marée noire survienne.

      N’est-ce pas exagéré ? Les techniques d’exploitation pétrolière, pratiquées en bordure de la forêt de Fontainebleau depuis les années 50, sont maîtrisées !

      Certes, un puits de pétrole, ce n’est pas une installation énorme. Mais il y a quand même le bruit des machines à forer, l’odeur âpre, soufrée, qui incommode les habitants du village voisin de Nonville. Le risque est réel. Deux incidents se sont déjà produits par le passé. A chaque fois, les élus et les habitants se sont retrouvés bien seuls. Il a fallu attendre des heures pour qu’un salarié de l’entreprise pétrolière arrive car il n’y avait personne sur place. Cette absence de surveillance et de réactivité nous inquiète.

      Par contraste, le gouvernement a été prompt à autoriser l’extension du site. Quelle lecture faites-vous de cette célérité ?

      J’ai du mal à comprendre le sens des priorités de ce gouvernement et de la préfecture. Prendre le risque d’une pollution gravissime de l’eau potable pour une production pétrolière infime de quelques barils par an, dans le contexte actuel de grande tension sur la ressource en eau, constitue une faute politique. Autoriser une menace sur 25 000 mètres cubes d’eau par jour, alors que le changement climatique conduit à une baisse quasi générale de la recharge des nappes phréatiques comprise entre 10 et 25 % en moyenne sur le territoire, c’est jouer avec le feu, et contre un esprit d’intérêt général. Si nous formons ces recours, c’est aussi pour dire de manière directe que le gouvernement devra assumer les conséquences sur les ressources en eau d’un éventuel accident grave.

      Comment réagissent les élus locaux ?

      Un projet plus ancien de la même société, auquel les élus se sont opposés, prévoyait la construction de dix puits. Dans ce nouveau dossier, les maires des villages alentour sont hostiles à cette extension. Ils n’ont pas une bonne opinion de Bridge Energies, une PME tellement petite qu’elle doit faire appel à des sous-traitants pour les travaux et l’exploitation et n’a pas de surveillance permanente. Ses difficultés financières ne rassurent personne. Et puis, dans le coin, la bataille contre le pétrole de schiste, au début des années 2010, a marqué l’histoire et soudé les esprits.

      Le silence du gouvernement dans l’affaire des eaux minérales de Nestlé, où des nappes ont été souillées par des bactéries d’origine fécale, vous surprend-il ?

      Ce silence radio démontre l’embarras du gouvernement qui a, semble-t-il, autorisé par dérogation un traitement chimique pour des eaux minérales censées être pures et naturelles. On a laissé les industriels trafiquer l’eau ! J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail de piloter une étude sanitaire sur un échantillon représentatif des eaux embouteillées. J’ignore pourquoi le gouvernement n’a pas suivi ses recommandations en mettant en place une surveillance rapprochée de la qualité des eaux embouteillées, après avoir appris que certaines sources étaient largement contaminées.

      Dans ce même dossier, la récente destruction de 2 millions de bouteilles de Perrier, pourtant issues de nappes très profondes, démontre l’ampleur de la pollution des ressources d’eau souterraine en France : du Gard à la vallée de la chimie, en région lyonnaise, certains points de captage doivent fermer, sans parler de ces villages desservis par des camions-citernes faute d’une eau conforme au robinet. Il y a urgence à éliminer les risques de pollution, qu’ils soient d’origine industrielle ou agricole. Cela prouve de manière flagrante que les sources d’eau ne sont pas assez protégées. Il faut sanctuariser les aires de captage partout dans le pays pour les préserver. De notre côté, à Eau de Paris, on a fait le choix politique de prévenir à la source les pollutions en aidant financièrement, avec l’agence de l’eau, une centaine d’agriculteurs d’Ile-de-France à réduire l’utilisation des nitrates et des pesticides dans les zones proches de certains de nos captages, en Normandie par exemple, pour améliorer la qualité de l’eau.

      Le gouvernement œuvre-t-il suffisamment à l’amélioration de la qualité de l’eau ?

      Même s’il a lancé en fanfare l’an dernier un grand plan eau pour dire que l’heure de la sobriété et de la préservation de la qualité des ressources avait sonné, il regarde ailleurs, sous la pression du lobby industriel, de celui de l’agriculture intensive, des géants des pesticides mais aussi des multinationales de l’eau qui ont tout intérêt à vendre à prix faramineux leurs nouvelles techniques de dépollution très énergivores.

      Quitte à brûler du pétrole jusqu’à la dernière goutte au mépris du climat, n’est-il pas logique d’en produire le plus possible en France, comme le soutient le ministre de l’Industrie, Roland Lescure ?

      Cela va à l’encontre de tous les constats, de ceux des experts du Giec à ceux de l’Agence internationale de l’énergie : les scientifiques estiment que pour garder une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, il faudrait laisser dans le sol près de 60 % des réserves de pétrole et de gaz. Et cela contrevient à l’esprit de la loi Hulot de 2017 car celle-ci prévoit la fin de l’octroi de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et un arrêt progressif, d’ici à 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements afin d’effectuer la transition vers les énergies renouvelables.

  • Global producer responsibility for plastic pollution

    Brand names can be used to hold plastic companies accountable for their items found polluting the environment. We used data from a 5-year (2018–2022) worldwide (84 countries) program to identify brands found on plastic items in the environment through 1576 audit events. We found that 50% of items were unbranded, calling for mandated producer reporting. The top five brands globally were The #Coca-Cola Company (11%), #PepsiCo (5%), #Nestlé (3%), #Danone (3%), and #Altria (2%), accounting for 24% of the total branded count, and 56 companies accounted for more than 50%. There was a clear and strong log-log linear relationship production (%) = pollution (%) between companies’ annual production of plastic and their branded plastic pollution, with food and beverage companies being disproportionately large polluters. Phasing out single-use and short-lived plastic products by the largest polluters would greatly reduce global plastic pollution.

    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adj8275

    #responsabilité #plastique #multinationales

    via @freakonometrics

  • Thaïlande, Bangladesh, Philippines… le « confinement climatique » s’installe - Novethic
    https://www.novethic.fr/environnement/climat/thailande-bangladesh-inde-le-confinement-climatique-sinstalle


    Mais on va continuer à te vendre de la clim et des caisses électriques.

    L’électricité est d’ailleurs un des problèmes supplémentaires liés à cette vague de chaleur intensifiée par le phénomène El Niño. Selon des médias locaux, les ressources électriques sont mises à rude épreuve notamment à Luzon, île principale des Philippines. Du côté de la Thaïlande, la demande en électricité a atteint un record.

    #climat #énergie

  • Don’t Hype the Disinformation Threat
    https://www.foreignaffairs.com/russian-federation/dont-hype-disinformation-threat

    Often, Russian disinformation echoes talking points by the American far right, rather than the other way around.

    [...]

    This dynamic, whereby American conspiracy theorists and foreign intelligence operatives feed off one another in a vicious circle, is not new. During the Cold War, the KGB carried out active measures against Moscow’s rivals, exploiting existing social fissures by, say, picking up and amplifying rumors in a target country. Then as now, foreign operatives rarely invent political divisions or conspiracy theories: they magnify existing ones.

    [...]

    Exaggerating the effects of foreign influence campaigns serves only the foreign operatives. It fosters a conspiratorial outlook, in which shadowy enemies are supposedly creating wedge issues, dissenters are merely parroting foreign spies, and trust in open democratic debate is eroded. Most important, false claims of clandestine foreign interference absolve U.S. leaders of responsibility for the health of our political discourse.

    #désinformation

  • « Certes, l’on initie à l’école maternelle l’enfant à son rôle d’élève, mais cela ne doit pas se faire en oubliant les visées de socialisation au jugement individuel et critique » | entretien avec #Ghislain_Leroy
    https://publications-prairial.fr/diversite/index.php?id=4344

    Du côté de l’#école #maternelle, j’ai pu montrer à ce titre de profondes évolutions curriculaires. Durant la période allant des années 1970 à nos jours, les objectifs de lire-écrire-compter gagnent très largement du terrain, qu’il s’agisse d’aborder ces apprentissages directement ou indirectement (par exemple, par la phonologie). Cela s’effectue au détriment d’autres objectifs, qui étaient jadis hautement légitimes, tels que le « vivre ensemble » ou encore « l’affectivité » (je reprends des catégories de textes officiels anciens de l’école maternelle). Dans mon ouvrage L’école maternelle de la performance enfantine, je montre que ces évolutions du #curriculum formel ont changé les pratiques effectives. Elles sont parfois plus scolarisantes encore que les pratiques prescrites par le curriculum officiel ; par exemple, quand on insère systématiquement des objectifs d’écriture (comme le graphisme) dans les activités d’arts plastiques, alors même que ce n’est pas demandé par les textes officiels les plus scolarisants, comme ceux de 2008. Les enseignants apparaissent alors, en un sens, plus royalistes que le roi ! C’est qu’ils ont intégré l’importance de la demande de « fondamentaux ».

    Deuxièmement, le curriculum n’est pas lié qu’à une priorisation de certains objectifs en termes de disciplines scolaires. Il valorise aussi certains comportements et en dévalorise d’autres. Cherche-t-on à ce que l’enfant fasse ce que l’adulte veut ? Qu’il soit concentré ? Qu’il obéisse ? Qu’il fasse preuve de créativité ? Qu’il s’affirme ? L’évolution scolarisante de l’école maternelle que j’ai évoquée ci-avant va aussi dans le sens d’attentes disciplinaires [comportementales] plus importantes entre 3 et 6 ans. Dans les années 1970, on cherchait à ce que l’enfant s’individualise par des expérimentations personnelles et propres. On valorisait aussi la figure d’un adulte attentif aux soins affectifs envers l’enfant. Dans les pratiques, les choses furent très variées, et ces objectifs éducatifs furent loin d’être mis en œuvre partout, mais c’est une tendance de l’époque.

    RG : Quels sont les effets ou les conséquences de cette évolution ?

    GL : Parce que l’on attend plus de résultats scolaires de l’école maternelle, on attend des #enfants plus précocement « #élèves » et la relation de #soins affectifs a très largement, du même coup, perdu en légitimité (il faut donner à voir l’image d’une école maternelle « école »). Cela pose parfois la question d’une maternelle contemporaine n’hésitant pas à être brutale dans la relation à l’enfant ; j’ai pu documenter des situations de #maltraitance_éducative, liée au climat de fortes attentes de résultats scolaires. Dans ce contexte, j’analyse dans plusieurs productions récentes le succès actuel de la notion d’#autonomie comme le signe d’une valorisation non plus d’un enfant simplement obéissant, mais d’un enfant appliquant de lui-même, avec zèle et enthousiasme, ce que l’on attend de lui. Il est particulièrement rallié au projet éducatif que l’on a pour lui, et l’idée d’un hiatus entre ce que l’on veut pour lui, et ce qu’il veut, s’évanouit. C’est surtout frappant dans certaines approches #Montessori qui doivent donc être analysées dans leurs dimensions disciplinaires latentes. Nombre d’acteurs éducatifs contemporains (#enseignants, mais aussi parents) n’envisagent plus que l’enfant puisse ne pas adhérer, en tant qu’individu, au projet éducatif que l’on forge pour lui. J’estime qu’il revient au sociologue de l’enfance d’exercer une vigilance critique vis-à-vis de ce type de « définitions sociales de l’enfant » actuellement en croissance, pour reprendre l’expression de Chamboredon.

    [...]

    RG : Vers quoi devrait, selon vous, tendre le curriculum de l’école maternelle dans le contexte actuel ?

    GL : Je reste assez convaincu que l’école maternelle devrait dialoguer davantage avec d’autres institutions préscolaires, dites « holistiques », qui se fixent des objectifs de développement de l’enfant qui ne sont pas que scolaires. Il ne s’agit évidemment pas pour autant de mettre de côté les objectifs de réduction des inégalités socioscolaires, mais de considérer que le suivi d’objectifs préparatoires à la suite de la scolarité et d’objectifs de développement plus globaux (que l’on peut éventuellement nommer socio-émotionnels) sont probablement plus complémentaires qu’opposés. Je ne souscris pas à l’idée selon laquelle la surscolarisation de l’école maternelle serait un remède à la lutte contre les inégalités sociales. Je crois à ce que je nomme une « professionnalité complexe » à l’école maternelle, capable d’être exigeante sur les ambitions d’apprentissages scolaires (en particulier pour les enfants ayant peu de dispositions scolaires), tout en étant capable de saisir également les vertus de moments moins directifs ; d’apprendre, progressivement, aux enfants à devenir des élèves, tout en étant sensible à leur développement socio-émotionnel plus général. Le lien adulte/enfant à l’école maternelle ne saurait se réduire à la relation enseignant/élève ; cela me paraît un appauvrissement considérable de ce que cette relation à l’enfant est, ou peut être, en réalité.

    Enfin, pour ajouter encore une strate à cette « professionnalité complexe » que j’appelle de mes vœux, j’aurais aussi tendance à dire qu’il serait nécessaire d’être à la fois capable de socialiser l’enfant avec les objectifs curriculaires actuels, mais aussi de lui apprendre, en un sens, à endosser de réelles postures critiques et personnelles. Je regrette à ce titre que les activités de « débats » par exemple (prônées notamment dans les programmes de l’école maternelle de 2002) se fassent plus rares. Certes, l’on initie à l’école maternelle l’enfant à son rôle d’élève, mais cela ne doit pas se faire en oubliant les visées de socialisation avec le jugement individuel et critique ; voilà une manière d’atteindre l’« autonomie » qui est probablement différente de l’usage aujourd’hui tout à fait galvaudé de cette notion évoquée plus haut. Mais peut-être que dire cela est de plus en plus subversif politiquement (alors que c’était une vision assez ordinaire il n’y a pas si longtemps), dans un contexte où, en réalité, on attend de plus en plus de normalisation précoce des enfants, c’est-à-dire de #disciplinarisation (projet social qui me semble au demeurant progresser bien au-delà des attentes envers l’enfance). Souhaite-t-on encore réellement que l’enfant soit socialisé à avoir de l’initiative personnelle ?

    #éducation

  • How Helsinki and Oslo cut pedestrian deaths to zero | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/mar/16/how-helsinki-and-oslo-cut-pedestrian-deaths-to-zero

    They cut speed limits, changed street design, removed space for cars and generally made life harder for motorists.

    Now it appears the work is paying off. Two of Europe’s smaller capital cities – Oslo and Helsinki – are reaping the rewards of committed action on making their roads safer, reducing pedestrian fatalities to zero last year.

  • Pesticides : le gouvernement entérine le choix d’un indicateur jugé trompeur dans le nouveau plan Ecophyto 2030
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/05/03/pesticides-le-gouvernement-enterine-le-choix-d-un-indicateur-juge-trompeur-d

    A l’inverse des trois versions précédentes, le nouveau plan Ecophyto 2030, qui annonce une « réduction de 50 % des #pesticides » en #agriculture, devrait parvenir sans mal à atteindre ses objectifs. Mais au prix d’un changement d’indicateur, qui ne mesurera plus la baisse réelle de l’usage des produits phytosanitaires, au-delà des retraits des molécules les plus problématiques prévus par la réglementation européenne.

    Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, présentant le plan sur Franceinfo et dans Le Parisien vendredi 3 mai, a en effet entériné l’abandon de l’indicateur d’usage des pesticides, le NODU (« nombre de doses unités »). Il est remplacé par un nouvel indicateur, controversé, fondé sur les tonnages de produits utilisés, modulés par leur statut réglementaire.

    L’hypothèse d’un maintien du NODU au côté de cette nouvelle métrique n’avait jusqu’à présent pas été écartée : elle est désormais exclue, conformément aux demandes de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Le nouveau plan, qui doit être officiellement présenté le 6 mai mais dont Le Monde a pu consulter la dernière version, vise d’ici à 2030 une baisse de 50 % de ce nouvel indice, baptisé HRI-1 (« Harmonised Risk Indicator 1 ») par rapport à la période 2011-2013. Mais, à l’inverse du NODU, le HRI-1 n’est pas un indice d’usage.

    Trompe-l’œil

    De fait, dans une prépublication rendue publique le 3 mai, une vingtaine de chercheurs et d’ingénieurs des universités et des organismes publics de recherche – dont une majorité de membres du conseil scientifique du plan #Ecophyto – montrent que le HRI-1 est un trompe-l’œil. Non seulement, écrivent-ils, le nouvel indice « n’est pas supposé quantifier strictement l’usage des produits de protection des plantes et refléter de manière adéquate les changements de leurs usages », mais « il ne reflète pas les risques induits » par ces usages.

    https://justpaste.it/ev4ej

    #FNSEA #écologie #casser_le_thermomètre

  • La Terre au carré, Meurice, et les autres | Mediapart | 04.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/030524/avis-de-tempete-france-inter-ou-la-redaction-subit-une-remise-au-pas-march

    l’émission quotidienne « La Terre au carré », axée sur l’écologie et l’environnement, va s’éteindre cette année. La direction de France Inter souhaite « faire évoluer le format de l’émission et lui donner une autre narration », a-t-elle signifié auprès des intéressé·es. Mathieu Vidard conservera la tranche de 14 heures à 15 heures, mais sera séparé de son binôme, Camille Crosnier, coproductrice de l’émission et chargée d’une chronique qui mettait des dirigeant·es, patron·nes comme élu·es, face à leurs contradictions sur l’écologie.

    « Je confirme que je ne serai plus aux côtés de Mathieu la saison prochaine dans “La Terre au carré” et que cette décision ne procède pas de ma volonté. Je continue en revanche les “P’tits Bateaux” », confirme la journaliste. Les chroniques « Le jour où » d’Anaëlle Verzaux et les grands formats reportages de Giv Anquetil vont également disparaître avec l’émission. C’est Adèle Van Reeth, directrice de l’antenne, qui a signifié à chacune et chacun par un entretien la fin de leur collaboration, avant qu’ils ne reçoivent une lettre recommandée.
    [...]
    « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacé, prédit une reporter chevronnée de la station. Le reportage a le défaut de coller à la réalité et n’est pas dogmatique. Il donne à voir un pays fracturé, qui va mal et s’appauvrit, et entre en contradiction avec le discours des ministres qui viennent en taxi pour nous rassurer sur le fait que la France est le pays le plus attractif d’Europe. »

    Charline et ses potes devraient se barrer séance tenante et aller se faire mettre en onde chez les Belges, les Suisses ou chez Là bas du j’y suis. La France Inter, tu l’aimes mais tu la quittes.

    • « Les médias Bolloré et l’extrême droite [le FN] rabâchent à longueur de journée qu’on est trop à gauche, et on a le sentiment que la direction est très attentive à ces critiques, alors qu’on n’a jamais été aussi peu de gauche », témoigne un rubricard.

      « Sibyle Veil accorde une importance extrême au compte @MediasCitoyens, elle est paniquée par ses posts », poursuit-il. En effet, ce compte anonyme favorable au gouvernement s’en prend régulièrement sur X aux émissions de France Inter, en particulier à « La Terre au carré », qu’il accuse de porter un discours trop militant et « d’extrême gauche ». « Ça nous inquiète de voir notre direction surréagir à ces attaques, en allant parfois jusqu’à les devancer, regrette un journaliste. En leur donnant cette importance, on les légitime, alors qu’on devrait laisser ces commentaires là où ils sont. »

      Cette attention portée aux critiques venant des réseaux sociaux notamment traduit pour beaucoup la crainte de la direction de déplaire au pouvoir. La réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit de rapprocher Radio France et France Télévisions, met les cadres de la radio publique sous tension, chacun·e craignant de perdre sa place. « Les chefs doivent donner des gages pour s’assurer de ne pas faire les frais des arbitrages gouvernementaux, et la station est l’otage de ces stratégies individuelles », enrage une ponte de la Maison ronde. Le projet de loi de rapprochement des entités publiques sera examiné fin mai par les député·es.

    • « Aujourd’hui, le mot d’ordre, c’est d’être lisse et de se plier au discours dominant. On le voit sur notre traitement du conflit israélo-palestinien, où on ne donne pratiquement pas la parole aux Palestiniens pour ne pas prêter le flanc aux accusations d’islamo-gauchisme », déplore une cheffe de rubrique.

      La rédaction, que ces coups de massue successifs ont considérablement ressoudée, n’entend pas laisser disparaître l’ADN de France Inter sans livrer bataille. Une réunion de tous les personnels pourrait avoir lieu au courant de la semaine prochaine, selon les informations du Monde.

      Nah, une annexion générale salariale à France Inter ?

  • Les universités israéliennes sont un élément clé du régime d’apartheid Maya Wind 2 avril 2024 - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/universites-israeliennes-element-cle-dapartheid

    Les opposants au boycott académique d’Israël prétendent que ses universités sont des havres de liberté. En réalité, elles apportent un soutien vital au système d’apartheid israélien et sont complices de la répression violente de la recherche palestinienne.

    Le texte qui suit est un extrait de Towers of Ivory and Steel : How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom (« Tours d’ivoire et d’acier : comment les universités israéliennes font obstacle à liberté des Palestiniens »), paru aux éditions Verso. (...)

  • Sébastien Lecornu appelle entreprises et collectivités au « patriotisme » pour permettre à leurs salariés de devenir réservistes dans l’armée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/18/reserve-militaire-sebastien-lecornu-appelle-entreprises-et-collectivites-au-

    Les employeurs sont invités à signer des conventions de partenariat avec la garde nationale pour faciliter la mobilisation des réservistes des armées.

    Face à la montée des périls, les entreprises doivent permettre à leurs salariés de servir la France. C’est le message délivré par Sébastien Lecornu lors d’un déplacement, mercredi 17 avril, à Guyancourt (Yvelines), à l’occasion de la signature par Renault d’une convention de mise à disposition de réservistes. « La plupart des crises que nous avons à gérer ne sont plus des crises courtes, mais des menaces qui vont nécessiter une capacité à durer dans le temps et donc à relayer les forces », a expliqué le ministre des armées, appelant à « une forme de patriotisme du capitalisme français ».

  • « Apologie du terrorisme » : la journée kafkaïenne de La France insoumise
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/300424/apologie-du-terrorisme-la-journee-kafkaienne-de-la-france-insoumise

    Mardi, au même moment que Rima Hassan, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, était elle aussi convoquée par une brigade criminelle pour une plainte similaire. Les raisons de son audition ? Avoir diffusé un communiqué de presse le 7 octobre dans lequel, comme le lui ont indiqué les policiers, le mot « terrorisme » ne figurait pas - le parti avait alors préféré employer l’expression « crime de guerre » pour qualifier la tuerie en Israël.

    C’est, littéralement, être poursuivie pour quelque chose qu’on n’a pas dit.

    • Ah mais, si j’ai bon souvenir, concernant ce mot qu’on serait sommé de prononcer, Amnesty International a eu aussi son lot de calomnies dans la « politico-médiasphère » :

      Faute d’une définition unanimement consacrée en droit international - boussole de notre organisation -, la politique d’Amnesty International est d’éviter de qualifier un groupe de « terroriste » sauf lorsque nous citons d’autres sources, comme par exemple des documents issus des Nations unies.

      https://www.amnesty.fr/presse/face-a-une-inquietante-vague-de-denigrement-amnesty-international-france-rap

    • La même, dans l’article d’à côté :

      Jusqu’où ira ce pouvoir ? Vont-ils convoquer pour apologie du terrorisme l’ONU, l’AFP ou encore Amnesty International qui refusent de qualifier de terroristes les organisations pour rester dans le cadre du droit international ?

      https://www.mediapart.fr/journal/politique/010524/mathilde-panot-denonce-une-fuite-en-avant-autoritaire

      La brigade criminelle m’a tendu un tweet reprenant le communiqué du groupe parlementaire du 7 octobre 2023. J’ai demandé quelles phrases, mots, seraient concernés par une accusation aussi grave. Il m’a été répondu que c’était l’ensemble du communiqué. Dire « Israël/Palestine : pour une paix juste et durable. Stop à l’escalade » ou « il faut obtenir le cessez-le-feu » relèverait-il maintenant de l’apologie du terrorisme ?
      [...]
      je rappelle que les parlementaires sont protégés des poursuites depuis la Révolution française, non comme un privilège, mais pour assurer leur liberté de parole, l’indépendance de leur mandat et les protéger des pressions de l’exécutif.

    • Vous avez raison de pointer l’approche des élections européennes. La plainte à mon encontre date du 11 octobre, le lendemain de la parution de la circulaire d’Éric Dupond-Moretti qui incitait les parquets à poursuivre pour apologie du terrorisme les propos « même prononcés dans le cadre d’un débat d’intérêt général et se revendiquant comme participant d’un discours de nature politique ». Si j’avais vraiment commis une apologie du terrorisme, aurait-il attendu quasiment sept mois pour me convoquer ? Personne n’y croit. Cette convocation comme celle de Rima Hassan interviennent donc dans le cadre d’une instrumentalisation de la justice et de la police en vue d’un résultat électoral.

    • Je croyais que cette loi était réservée aux « terroristes » dits islamistes, mais il faut croire que ça ne sert surtout qu’a tenir le méchant peuple. Le prétexte du terrorisme est bien pratique..

  • HSE / IMP : Tout travail mérite salaire ! - SUD éducation
    https://www.sudeducation.org/communiques/hse-imp-tout-travail-merite-salaire

    Les personnels de l’Éducation nationale ont appris le 30 avril la fermeture brutale de l’application ASIE, qui permet aux personnels de direction de saisir les heures supplémentaires effectuées par les personnels dans les académies de Paris, Créteil et Versailles afin de faire des ajustements sur la quantité d’heures supplémentaires effectives (HSE) encore disponibles pour rémunérer entre autres “Devoirs faits” et les autres projets des établissements. Les académies de Grenoble, Bordeaux et Toulouse devraient suivre la même voie. Les personnels qui sont engagé·es dans les dispositifs payés en HSE n’ont pas la garantie de voir leurs heures effectuées après le 2 mai être rémunérées : aucune information n’a été diffusée de la part du ministère sur la « hauteur » de ses ajustements.

    (Étonnant, non ?)

  • Pute : un mot, un stigmate, un instrument de domination | Sylvie Tissot
    https://lmsi.net/Pute-un-mot-un-stigmate-un-instrument-de-domination

    Il faut, en commençant le livre de Dominique Lagorgette, se tenir prête à parcourir plus de 200 pages d’insultes sexistes. Du vieux français jusqu’aux chansons contemporaines – la bonne vieille chanson française – en passant par les amateurs du Paris du XIXème siècle], c’est un déluge de haine contre les femmes que dévoile l’histoire des mots « Pute » et « Putain », et de tous les autres mots et expressions qui leur sont accolés. Source : Les mots sont importants

  • Quand le CO₂ devient-il dangereux pour la #santé ? | août 2023
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/796329/quand-le-co-devient-il-dangereux-pour-la-sante

    Une étude [de 2012] de la revue scientifique Environmental Health Perspectives a comparé la performance cognitive de participants exposés à différentes concentrations ambiantes de #CO2. Les tests ont d’abord été effectués dans une pièce bien ventilée où la concentration en dioxyde de carbone était de 600 ppm. Ensuite, les participants ont refait les mêmes exercices dans des pièces où le CO2 ambiant était à 1000 ppm, puis encore une fois dans une pièce à 2500 ppm.

    À 1000 ppm, les performances cognitives se sont significativement détériorées pour six des neuf exercices. À 2500 ppm, la diminution de la performance est dite « substantielle » dans sept des neuf activités. Les exercices évaluant la capacité d’initiative et l’élaboration de stratégies de base ont atteint un niveau jugé « dysfonctionnel ». Bref, à partir de 1000 ppm, les aptitudes cognitives s’amoindrissent.

    Pour donner une idée de l’exposition au CO2 dans la vie quotidienne, au Québec, en février 2022, 22 % des salles de classe étudiées par le gouvernement québécois affichaient une concentration moyenne de CO2 qui se situait entre 1000 et 1500 ppm, et 3,5 % des classes recensées dépassaient le seuil des 1500 ppm.

    #ventilation #air

    • Mon bureau est autour de 520-600 ppm. La VMC, c’est la vie. Pour les particules en suspension, j’ai souvent mieux que dehors.
      Par contre, si je ferme la porte du bureau (la VMC est dans le bloc sanitaire central), en moins de 20 min, ça part au-dessus de 1 200 ppm.

      Bien sûr, une bonne ventilation, c’est aussi moins d’humidité. Dehors, on est à 80%, dedans c’est 47%. Là aussi, pas de moisissures, pas d’inconfort, du linge propre et frais qui sèche en moins d’une journée.

      Avant, notre intérieur dégueulasse était froid et humide, j’avais les VS encombrées à l’année, un raynaud assez handicapant dont je n’arrivais pas à me débarrasser, etc.

      Quand on a cherché un nouveau logement en 2020… ben merci le covid qui m’a sensibilisée à la qualité de l’air intérieur.

      Tous les trucs retapissés de frais avec les ventilations bouchées « pour éviter les courants d’air », c’est parti direct à la benne.

      Et là, on est juste globalement en meilleur santé.

  • Pipeline leak exposes carbon capture safety gaps, advocates say
    https://www.theguardian.com/us-news/2024/apr/19/exxon-pipeline-leak-carbon-capture-safety-gaps
    Les pipelines de CO2, ça fuit, et ça peut être dangereux.

    About 5,000 miles [8000 km] of #CO2 #pipelines are currently operating in the US, which are predominantly for transporting the gas to oilfields where it is used to extract hard-to-reach oil – a process known as enhanced oil recovery. The pipeline running through Sulphur is part of a network stretching more than 900 miles [1500 km] through Louisiana, Texas and Mississippi, which #ExxonMobile acquired from Denbury last year.

    In 2020, almost 50 residents required hospital treatment after the Denbury (now Exxon) pipeline ruptured in Satartia, Mississippi, releasing 31,000 barrels of CO2. The incident exposed major flaws in the existing health and safety regulations for CO2 pipelines, which as a result are currently being updated by the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA). The update is already facing delays, and could take years.

    Yet the CO2 pipeline network is forecast to grow as much as tenfold thanks in part to billions of dollars of tax incentives in the 2022 #Inflation_Reduction_Act – as well as hundreds of millions of dollars in direct investment for CO2 transport and storage infrastructure. The Biden administration is counting on #CCS to meet its climate goals – despite compelling evidence that the technology is inefficient and will probably prolong the use of fossil fuels.

  • Première demande d’autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/premiere-demande-dautorisation-en-france-pour-un-mini-react

    AFP parue le 29 avr. 2024 - 17h51

    La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d’autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d’instruction par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Si le dossier passe toutes les étapes d’instruction et d’autorisation, le mini-réacteur d’une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l’alcool et du bioéthanol.

    (...)

    En France, l’ASN n’avait jusqu’ici traité qu’avec quatre opérateurs historiques : EDF, Orano (ex-Areva), Framatome et l’Andra, l’agence des déchets. Déjà confrontée à un surcroît de dossiers lié à la prolongation du parc historique et aux projets de nouveaux EPR, elle doit désormais faire face à cette « vague » de start-up qui bousculent le secteur.

    Pour l’Autorité, les sujets ne seront pas seulement techniques, expliquait récemment à la presse Philippe Dupuy, chef de la mission réacteurs innovants à l’ASN : il s’agit d’évaluer leur capacité à devenir un « exploitant nucléaire », et donc leur « système de management », leurs « capacités financières » et leur « culture de sûreté » .

  • Valérie Pécresse suspend plus d’un million d’euros de subventions à Sciences Po Paris
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290424/valerie-pecresse-suspend-plus-d-un-million-d-euros-de-subventions-sciences

    Après le week-end d’occupation par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.

    • Anne Sinclair s’est surpassée, Yvan Attal a vomi sa bêtise stratosphérique, Badinter I est indétrônable dans ses préjugés, Sfar J a pété un câble, La rabbine DH vire à l’extrême droite ! Fait pas bon être juifves aujourd’hui. Il faut arrêter de les inviter à la TV et à la radio iels polluent nos esprits.

    • Pécresse suspend les subventions de Sciences Po pour réprimer la mobilisation pro-palestinienne
      https://www.revolutionpermanente.fr/Pecresse-suspend-les-subventions-de-Sciences-Po-pour-reprimer-l

      Face à la mobilisation étudiante, Valérie Pécresse a annoncé suspendre les subventions de la région Île-de-France accordées à Sciences Po Paris, qui s’élèvent à plus d’un million d’euros. Un pas de plus dans la censure des voix en soutien au peuple palestinien.

      Après la victoire obtenue par les étudiants de Sciences Po à l’issue de leur occupation de jeudi, les Républicains (LR) ont souhaité appeler à un « sursaut d’autorité » face à ce qu’ils considèrent être une capitulation de la part de l’administration de l’École. Ainsi dans un tweet publié lundi 29 avril la présidente de la région Ile-de France Valérie Pécresse a annoncé couper les subventions d’un millions d’euros à l’établissement, accordé es dans le cadre du contrat de plan État-région, en réponse aux actions d’ « une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite », « instrumentalisée par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes ».

      " J’ai décidé de suspendre tous les financements de la Région destinés à @sciencespo tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies dans l’école. Une minorité de radicalisés appelant à la haine antisémite et instrumentalisés par la LFI et ses alliés islamo-gauchistes,…"

      — Valérie Pécresse (@vpecresse) April 29, 2024

      Outre la mobilisation d’un lexique longtemps cantonné aux pires pages de Valeurs Actuelles, cette menace incarne la détermination d’une bourgeoisie en pleine offensive autoritaire. En choisissant de couper les subventions de l’institution parisienne, après avoir maintenu envers et contre tout celles accordées à l’établissement ultra-réac, homophobe et sexiste Stanislas, l’élue francilienne se veut claire : elle n’acceptera aucune dénonciation des massacres en cours actuellement à Gaza.

      Une position qui fait consensus à droite et à l’extrême-droite, avec Gabriel Attal, comme Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, qui ont applaudi cette décision. Dans le climat de criminalisation et de racisme ambiant, qu’illustre notamment le traitement médiatique dont Rima Hassan fait l’objet, ce front réactionnaire peut s’appuyer sur deux épouvantails pour ne pas assumer directement sa pleine complicité dans le génocide en cours : l’épouvantail « wokiste » et celui de la « minorité isolée ».

      Une mobilisation de « wokistes », à « l’idéologie venue d’outre-Atlantique »

      Interrogé ce week-end sur la mobilisation des étudiants de Sciences Po en soutien à la Palestine, Gabriel Attal a choisi de caractériser l’occupation comme le produit des « dérives d’une minorité agissante et dangereuse qui veut imposer à la majorité des étudiants, des enseignants, une idéologie venue d’outre-Atlantique ».
      Une manière de reprendre à son compte, sans la nommer, l’accusation aussi inepte que creuse en « wokisme » cette « idéologie venue d’outre-Atlantique » qui permet aux éditorialistes de nous alerter régulièrement sur « les dérives du féminisme » de l’antiracisme, et désormais du mouvement pour la Palestine.

      Une façon également de nier l’autonomie des étudiants mobilisés. Ces derniers seront en effet bien heureux d’apprendre que leur mobilisation spontanée en réaction aux massacres de 40.000 palestiniens sur la bande de Gaza n’est que l’expression d’une corruption idéologique en provenance de campus nords-américains. En réalité, comme le rappelle Yunnes Abzouz dans un article de Médiapart : « Les premières structurations politiques pour le peuple palestinien ont émergé dès les années 1960 en France, dans le sillage de la guerre d’Algérie et des mouvements anticoloniaux ». C’est donc au sein d’une longue tradition de lutte anti-impérialiste que s’inscrit cette mobilisation, et cherche à lui donner un second souffle dans le contexte actuel, où la criminalisation des militants pour la Palestine fait figure de soutien au génocide.

      Une minorité isolée et radicale

      Le deuxième éventail agité à la fois par Valérie Pécresse, Gabriel Attal, le directeur de Sciences Po mais aussi par la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, tient à la caractérisation de la mobilisation étudiante comme « isolée et radicale ». S’il existe en effet une radicalité et une détermination affichée, le narratif d’un prétendu isolement des étudiants mobilisés ne résiste pas longtemps à l’épreuve des faits.

      D’une part, l’occupation de Sciences Po a pu s’appuyer sur le soutien d’une majorité d’étudiants, manifestant rue Saint-Guillaume devant l’institution. D’autre part, il faut aussi relever le soutien d’une large partie de la communauté enseignante qui a été un appui pour la mobilisation, notamment suite à l’intervention de CRS au cœur même du campus de Saint-Thomas mercredi dernier. Cette action policière autorisée par le nouveau directeur Jean Bassères au cours de laquelle les étudiants se sont fait déloger du site qu’ils occupaient n’a en effet pas manqué de susciter l’indignation chez la majorité des enseignants-chercheurs de l’institution. A cet égard, on peut relever laa prise de position du Centre de Recherche Internationale de Sciences Po (CERI) dans un communiqué : « Le mouvement étudiant actuel est d’envergure internationale, et il convient de l’appréhender à cette échelle. Dans un établissement d’enseignement supérieur très ouvert sur le monde, les prises de position des étudiant(e)s sur l’actualité internationale sont légitimes, et la réponse de l’institution ne saurait être l’intervention des forces de l’ordre. »

      Malgré la répression et les calomnies, la mobilisation pour la Palestine tient à Sciences Po, et s’élargit même au-delà. Ce mardi, de nombreux instituts d’études politiques étaient ains bloqués partout en France, et 500 étudiants étaient rassemblés au campus de Tolbiac de l’université Paris 1. Face à l’offensive de Pécresse et Attal, la mobilisation des étudiants dessine une issue contre l’autoritarisme, le soutien aux guerres des impérialistes et le génocide en Palestine. Une voie à suivre dès ce 1er mai, pour exprimer la colère d’une génération qui ne se taira pas face aux massacres en cours.

  • « À l’hôpital, des patients meurent tous les jours par erreur » | Matthieu Slisse
    https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2024/04/24/a-lhopital-des-patients-meurent-tous-les-jours-par-erreur-le-cri-dalarme-

    Les erreurs médicamenteuses causent plusieurs centaines de morts chaque année. Loin d’être accidentelle, cette hécatombe doit tout aux défaillances du système de soin. Pharmacien au sein de l’hôpital public lyonnais, Bruno Charpiat lance l’alerte depuis des années. Notre enquête en deux volets lève le voile sur ce scandale sanitaire méconnu. Source : Médiacités

  • Au Maroc, Bruno Le Maire vante la transition énergétique comme nouveau levier de la relance avec la France
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/29/au-maroc-bruno-le-maire-vante-la-transition-energetique-comme-nouveau-levier

    .... Bruno Le Maire, qui s’est rendu deux fois au Maroc en six mois, l’a répété : « Une politique sans #économie, c’est comme un moteur sans essence, ça n’avance pas. » ... BLM, qui a la main sur l’#énergie depuis le remaniement gouvernemental de janvier, a choisi le nouveau carburant du couple franco-marocain : la transition énergétique. L’Agence française de développement (AFD) prêtera 350 millions d’euros à l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour soutenir les investissements du géant des engrais dans la #décarbonation. Un programme sur l’#hydrogène vert sera également lancé entre le groupe marocain et la banque publique d’investissement Bpifrance.

    Le locataire de Bercy a précisé par ailleurs voir « une complémentarité évidente » entre la relance de la filière française des panneaux #photovoltaïques et les capacités « exceptionnelles » du Maroc dans l’énergie solaire. Les panneaux qui seront fabriqués dans les futures giga-usines de Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) et Sarreguemines (Moselle) pourraient servir au Maroc, alors que plus de 90 % de la production mondiale de ces panneaux vient de Chine.
    Plus surprenant a été l’accord du gouvernement français pour une coopération avec Rabat dans le #nucléaire. Les petits réacteurs modulaires, dont Emmanuel Macron souhaite doter la France d’un premier prototype d’ici à 2030, pourraient être utiles au #dessalement de l’eau de mer, sur lequel le #Maroc mise.

    Fraises, tomates, agrumes, melons charentais, tous pesticidés, phosphates et zones de loisirs contre « autoroute électrique » et, si tout va bien, Airbus.

    Avec des jolies mentions

    L’ancien ministre de l’industrie et de l’énergie, Eric Besson, qui dirige au Maroc la société suisse Sicpa, est tout aussi catégorique : « Les Marocains ont moins besoin de la France. Nous aurons une bonne relation à l’avenir, mais elle ne sera pas aussi exclusive qu’auparavant. »

    et « Au Maghreb, (...) recentrage de la France vers le Maroc »
    https://justpaste.it/8adgt

    #onestleschampions #Chine

  • Réduire la classe excédentaire : Handicap et réforme des retraites | Théo Bourgeron
    https://cabrioles.substack.com/p/reduire-la-classe-excedentaire-handicap

    Si la #réforme n’est pas spécifique aux personnes handicapées, elle a un effet particulièrement notable sur les politiques du #handicap en France. En raison des fortes pressions exercées sur les employé·es et du nombre élevé d’accidents sur les lieux de travail, la France présente un taux conséquent de handicap autour de l’âge de la #retraite. En 2021, 12% des personnes âgées de 61 ans étaient inactives pour des raisons de handicap et/ou de santé. De même, la proportion de travailleur·euses actif·ves handicapé·es entre 50 et 59 ans (18%) était beaucoup plus forte que dans le reste de la population (9%).

    Le handicap est un facteur important à prendre en compte pour déterminer le seuil de départ à la retraite. La réforme des retraites inclut une clause qui permet aux personnes présentant légalement un haut niveau de handicap (c’est à dire, au-dessus de 50%) de partir en retraite au même âge qu’avant la réforme. Mais la grande majorité des personnes handicapées ne rentrent pas dans ces critères stricts. La réforme des retraites fournit ainsi au marché de l’emploi un grand nombre de travailleur·euses handicapé·es âgé·es.


    Selon ce graphique de l’INSEE (2021), 12,1 % des personnes âgées de 61 ans ne travaillent pas pour des raisons de santé ou de handicap.
    Les politiques « workfare » d’Emmanuel Macron

    En parallèle, au cours des dernières années, les institutions en charge des travailleur·euses handicapé·es ont été considérablement transformées. Depuis 2019, le gouvernement Macron pousse une proportion croissante de la main d’œuvre excédentaire vers le #marché_de_l'emploi. Ceci par des réformes successives des institutions qui emploient les personnes handicapées.

    En France, environ 2,7 millions de personnes en âge de travailler sont considérées comme des travailleur·euses handicapé·es. Beaucoup (58%) sont sans emploi.

    #chômage #précarité

  • More than a quarter of people with Covid infection develop Long Covid, new research reveals

    A new study carried out by researchers at the University of York suggests 28% of people who catch #COVID-19 will go on to suffer from Long Covid.

    The study also reveals that one in four people with Long Covid will experience brain fog and one in three to four will develop anxiety or depression.

    However, the findings of the study, published in the journal General Hospital Psychiatry, suggest that full Covid vaccination makes sufferers four times less likely to have #brain_fog – a term used to describe symptoms including poor concentration, feeling confused and cognitive impairment.

    Long-term sickness

    With Long COVID a key factor in the record 2.8 million people off work in the UK due to long-term sickness, the researchers are calling for yearly COVID-19 vaccinations to be rolled out and should include all working-age people.

    The study reviewed 17 studies from around the world involving more than 40,000 Long COVID patients. It was carried out in collaboration with the STIMULATE-ICP project, which is a £6.8 million NIHR-funded national research project led by University College London.

    Debilitating

    Lead author, Professor Christina van der Feltz—Cornelis, Chair of Psychiatry and Epidemiology at the Department of Health Sciences and at the University of York and Hull Medical School (HYMS), said: “I was struck by the figures that emerged from our study because they make it clear just how many people around the world are being affected by this debilitating condition.”

    “The discovery of a significant reduction in the risk of brain fog after Covid vaccination is particularly important in this context and provides support for continuation and extension of vaccination programmes, particularly to working-age people.

    “There is a societal tendency in the UK to think Covid is over, but Long Covid is having a profound and lasting effect on individuals and society as a whole, with many people leaving the workplace due to the condition. This is placing a heavy burden on the economy.”

    Chronic

    Long Covid is a chronic condition following a Covid infection which affects an estimated 1.9 million people in the UK. Symptoms can include breathlessness, heart palpitations, joint pain and concentration problems.

    The findings of the research also indicate that the mental health symptoms and brain fog experienced by people with Long Covid can actually get worse for many people over time. 24 months after acute infections, people were three to four times more likely to develop brain fog compared to during the peak of their Covid infection. The risk of developing depression or anxiety rose approximately 1.5 times in the same timeframe.

    Uncertainty

    Professor van der Feltz - Cornelis added: “This finding indicating that the condition often gets worse over time is concerning. It could be due to a decline in people’s mental health as living with Long Covid and the uncertainty that comes with the condition takes its toll. However, some early evidence suggests that living with Long Covid affects nerve cells in the brain so that might play a role as well.

    “With so many people suffering from the severe effects of this condition, our study clearly points to the need for greater support, in addition to sustained vaccination programmes. We are very lucky to be one of the only countries to have dedicated Long Covid centres, but we need more joined-up treatment of the mental and physical symptoms of the condition and greater resources for effective treatments, rehabilitation and occupational therapy so that people are able to recover and avoid losing their careers and livelihoods. ”

    https://www.york.ac.uk/news-and-events/news/2024/research/long-covid-fog
    #long_covid #covid_long #chronicité #vaccination #vaccins #dépression #anxiété #concentration

  • Are Israeli Universities Critics of or Collaborators with the Israeli Government?
    http://coreyrobin.com/2014/01/01/are-israeli-universities-critics-of-or-collaborators-with-the-israeli-go

    Critics of the ASA academic boycott often claim that the boycott is illegitimate because it targets Israeli universities, which are the site of some of the greatest criticism of the Israeli government and support for the Palestinian cause. As prominent scholar and former ASA president Shelley Fisher Fishkin said:

    Israeli universities are often at the forefront of fostering dialogue between Arabs and Jews, of educating the future leaders of Arab universities, and of providing the next generation with the tools of critical thinking that can allow them to construct a society more equitable and just than that of their parents.

    It’s a little more complicated.

    Here are just some of the facts about the Israeli academy that Fishkin failed to note but which eight professors in Indiana emphasized in their letter to the presidents of Purdue and Indiana University.

    – Israeli universities, like Hebrew University, have illegally built parts of their campuses in the occupied territories.

    – 20% of the Israeli population is Palestinian, yet only 11% of university students are Palestinian. (In the US, by contrast, which is no picnic for African Americans, the black population is 13.1%, while the black student population in universities is 14%.) Palestinian applicants to Israeli universities are three times more likely to be rejected than Jewish applicants. 32% of Jewish applicants meeting minimal requirements are accepted into Israeli universities, while only 19% of Palestinian students meeting those requirements are accepted.

    – 20% of the Israeli population is Palestinian, yet only 1% of the university staff is Palestinian.

    – In 2008, a petition for academic freedom in the occupied territories was sent to about 9,000 Israeli academics. It was signed by 407 professors, about 4.5% of the total.

    In the United States, professors have a reputation for being far more radical than they are. Seems like the same may be true in Israel.

    #bds #discrimination #universités #collaborateurs #Israël

    • Un tournant dans le monde universitaire ? Par Omar Barghouti
      par Omar Barghouti
      http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=2911%3Aun-tournant-dans-le-m

      « Ce qui semblait impossible il y a seulement un an semble désormais possible », m’écrivait un universitaire impliqué dans la ratification d’un boycott universitaire d’Israël par l’American Studies Association (ASA), juste après le vote en faveur du boycott par les membres de l’ASA. En réponse à un référendum organisé par le Conseil national de l’ASA auprès de ses membres, 66 % des votants ont validé la résolution.

      Indépendamment, mais au même moment, la Native American and Indigenous Studies Association (NAISA) a annoncé le soutien unanime de son conseil élu au boycott universitaire (http://naisa.org).

      Ceci, joint à plusieurs autres développements cette année dans la lutte globale en faveur des droits palestiniens, conduit à la conclusion que le mouvement de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) atteint un tournant, en particulier dans le monde académique et culturel.

  • “Une pollution sonore” : les vacances sans enfants gagnent du terrain
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/une-pollution-sonore-les-vacances-sans-enfants-gagnent-du-terrain_AD-20240426

    La quiétude et la tranquillité, ce sont les arguments de vente de l’Anglais Stuart Coe, qui gère un camping interdit aux enfants, bien loin de l’ambiance des resorts très populaires en Espagne, Italie ou Grèce. Propriétaire de cette installation quatre étoiles dans le Lot depuis 1993, le septuagénaire s’est lancé dans le « adults only » en 2009. « On en avait marre des enfants pas contrôlés par les parents », justifie-t-il.

    « Quand on avait des familles avec enfants, tout tournait autour d’eux. Ça perturbait le caractère calme que je voulais privilégier », confie de son côté Vincent Clerjoux-Rhodes, propriétaire du Domaine des Ormeaux en Dordogne, qui a décidé depuis six ans de limiter l’accès à ses gîtes aux plus de 16 ans.

    (Rappelle-moi un peu pourquoi il ne faudrait pas euthanasier les vieux ?)