Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • ne peut s’empĂȘcher de penser que si Blast, Le MĂ©dia, MĂ©diapart, Backseat, Binge, Le Canard RĂ©fractaire et toute la bande Ă  Vanhoenacker avaient la bonne idĂ©e de s’allier, il y aurait tout de mĂȘme matiĂšre et moyen de faire une station de radio qui fonctionnerait Ă  plein temps, produirait H24 des programmes de qualitĂ© satisfaisante, ne raconterait pas (trop) de c****ries et serait Ă  l’abri des vapeurs des macrono-lepenistes et autres lepeno-macronistes.

    Évidemment il faudrait laisser la ligne Ă©ditoriale et la programmation musicale Ă  quelqu’une qui soit au-dessus de tout soupçon. Une dictateuse punkĂ chienne goudou nullipare stoĂŻco-nihiliste kimilsungiste-kimjongiliste-kimjonguniste solipsiste cacochyme et valĂ©tudinaire, par exemple — il paraĂźt qu’il y en a une qui sĂ©vit sur Facebook oĂč elle bĂ©nĂ©ficie d’un petit succĂšs de crainte et d’estime.
    Faut voir.

    #MamieMĂ©galo.

  • Se relier aux animaux : Ă©pisode ‱ 10/14 du podcast Celles et ceux qui changent le monde
    ▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/se-relier-aux-animaux-1750485

    En fait, il a toujours Ă©tĂ© possible d’obtenir du lait sans enchainer les mises bas et sans passer son temps Ă  envoyer les animaux Ă  l’abattoir.

  • « Il y a un lien entre l’augmentation du nombre de tueurs en sĂ©rie et le contexte Ă©conomique » - Basta !
    ▻https://basta.media/Serial-Killer-et-capitalisme-Il-y-a-un-lien-entre-l-augmentation-du-nombre-

    À force de polars ou de sĂ©ries, les serial killers font dĂ©sormais partie de la culture populaire. Dans le monde rĂ©el, leur multiplication serait liĂ©e Ă  l’aggravation des inĂ©galitĂ©s, selon le sociologue Laurent Denave qui publie un livre sur le sujet.

    #meurtres #homicides #inégalités #violences_sociales

    • Tueurs en sĂ©rie ou sĂ©ries de tueurs ?
      En fait, ma motivation Ă  relayer cet article serait plutĂŽt l’augmentation des tueries de masses, phĂ©nomĂšnes dont la frĂ©quence augmente significativement depuis 2023. A moins que ce soit une sorte de volontĂ© de surmĂ©diatisation.
      Par contre, ce weekend, en dĂ©placement sur les routes françaises, je ne puis que constater une aggravation de la « violence routiĂšre ». Mais ça n’a sĂ»rement rien Ă  voir ...

    • Augmentation des meurtres : tentatives de catĂ©gorisation.
      – rùglements de comptes entre jeunes gens pour venger son honneur
      – rĂšglements de comptes entre trafiquants de toutes obĂ©diences
      _ attaques dites gratuites contre des personnes par des individus armés (le plus souvent armes blanches)

      Quelles sont les raisons de cette augmentation de la #criminalitĂ© puisque, notamment dans la derniĂšre catĂ©gorie, les motivations « terroristes » semblent ĂȘtre abandonnĂ©es par les autoritĂ©s policiĂšres ainsi que judiciaires ?

    • Concernant la violence routiĂšre, au vu du comportement de certains conducteurs, serait-on en droit de considĂ©rer qu’un vĂ©hicule motorisĂ© puisse ĂȘtre une arme par destination ? Il me semble que derriĂšre certains de ces comportements il y a des intentions de meurtre.

    • Honte sur moi ! Dans les catĂ©gories prĂ©citĂ©es, j’ai hĂ©las omis de mentionner les meurtres de femmes et d’enfants dĂ©coulant de violences intra-conjugales et intra-familiales ... Les fĂ©minicides et les infanticides.

      En tout cas, dans toutes les catĂ©gories que j’ai mentionnĂ©es, il y a sur-reprĂ©sentation du genre masculin parmi les meurtriers.

      J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© ne pas avoir Ă  rajouter cette derniĂšre catĂ©gorie ...

  • Sous le parapluie trans
    ▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sous-le-parapluie-trans

    Un peu de complexitĂ© dans ce monde, entre doramoutisme et transactivisme anti-terf, qui n’était pas signalĂ© ici.

    C’est dans ce cadre-lĂ , trans-inclusif, que nous sommes rĂ©guliĂšrement confrontĂ©es Ă  l’intrusion de personnes qui ne sont pas concernĂ©es par la non-mixitĂ© que nous tentons de faire respecter. L’an dernier deux personnes se sont prĂ©sentĂ©es Ă  ma caisse, une femme et un homme plutĂŽt jeunes. Je n’avais aucun moyen de savoir s’il Ă©tait cis ou trans et cela ne me regardait pas puisque dans les deux cas il n’était pas le bienvenu (2). Je ne pouvais en revanche manquer de constater qu’il se prĂ©sentait comme un homme, avec une fine moustache travaillĂ©e. Alors que je lui signifiais tout ça, sa copine me dit Ă  plusieurs reprises : « Mais c’est une femme trans ! », ce que je fus incapable de seulement entendre, refusant tout simplement l’entrĂ©e Ă  celui que j’identifiais comme un homme pour la raison que son expression de genre, sa maniĂšre de se prĂ©senter au monde, Ă©tait dĂ©libĂ©rĂ©ment masculine et qu’il ne pouvait pas dans ces conditions faire l’expĂ©rience sur laquelle le public du festival se retrouve. DĂ©pitĂ©, il cracha dans ma direction pendant que son amie agressa une femme trans qui Ă©tait dans la file derriĂšre elle, remettant en cause Ă  haute voix sa prĂ©sence : « J’imagine qu’elle non plus n’a pas le droit d’entrer. » La femme en question ne passait pas pour cisgenre mais son expression de genre Ă©tait fĂ©minine. Elle s’inquiĂ©ta de ne pas ĂȘtre la bienvenue alors qu’elle l’était.

    [
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    Dans les deux cas, des femmes ont pris la libertĂ© d’inviter des personnes qui n’étaient pas concernĂ©es par la non-mixitĂ© du festival en prĂ©textant fallacieusement que celles-ci Ă©taient des femmes trans alors que ce n’était vraisemblablement pas le cas
 et que les personnes qui faisaient l’objet de cette identification ne la reprenaient mĂȘme pas. Comme si l’identitĂ© trans Ă©tait un joker valable dans toutes les situations pour refuser des rĂšgles collectives. Comme si c’était une identitĂ© appropriable Ă  volontĂ© et qui offrait des tours de manĂšge gratuits.

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    La commission dans laquelle ces questions ont Ă©tĂ© discutĂ©es a fini par trancher, Ă  la suite de dĂ©bats auxquels j’ai participĂ©, en faveur d’une acceptation inconditionnelle de l’auto-dĂ©termination de la personne au motif que c’est plus « gĂ©nĂ©reux » (pour qui ?) et plus pratique. L’association de femmes trans qui nous a accompagnĂ©es nous avait pourtant donnĂ© des outils pour ne pas nous soumettre Ă  la parole du premier venu. Le genre est lisible, comme on l’a vu, et il est lĂ©gitime de faire confiance Ă  sa premiĂšre impression pour entrer en dialogue avec la personne et Ă©ventuellement lui signifier notre soupçon qu’elle est de mauvaise foi. Comme nous sommes plus royalistes que la reine et plus intĂšgres et dĂ©terminĂ©es en tant qu’alliĂ©es que ces femmes trans (soupir d’exaspĂ©ration), cette proposition a Ă©tĂ© refusĂ©e. Nous nous soumettons donc (en thĂ©orie, car en pratique ça coince un peu plus) Ă  l’auto-dĂ©termination de n’importe qui comme femme trans, serait-ce de la part d’une personne qui se prĂ©sente avec une expression de genre masculine et n’a jamais fait le moindre geste pour ĂȘtre perçue comme femme.

    #genre #trans #socialisation #femmes #non-mixité #fait_social #inclusivité

  • À France Inter, la direction balaie les voix de gauche - L’HumanitĂ©
    â–șhttps://www.humanite.fr/medias/daniel-mermet/a-france-inter-la-direction-balaie-les-voix-de-gauche

    La colĂšre couve Ă  France Inter. Tous les corps de mĂ©tiers confondus se sont doublement Ă©mus de la convocation, ce mardi 7 mai, de l’humoriste Guillaume Meurice par la direction, mais aussi de son Ă©viction de l’antenne, malgrĂ© l’abandon par la justice des poursuites Ă  son encontre, aprĂšs sa plaisanterie sur le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Natanyahou.

    Entre-temps, d’autres annonces inquiĂ©tantes sont tombĂ©es : la suppression d’un tiers du budget de « Grand Dimanche soir », l’émission de Charline Vanhoenacker dĂ©jĂ  rĂ©trogradĂ©e le week-end l’an dernier, la refonte de « la Terre au carrĂ© », de Mathieu Vidard, l’arrĂȘt des quatre Ă©missions ou chroniques de reportage de Giv Anquetil, Antoine Chao, Charlotte Perry et AnaĂ«lle Verzaux, anciens du rendez-vous phare de Daniel Mermet, « LĂ -bas si j’y suis », et auteurs, pour les trois premiers, de l’émission sociale du samedi Comme un bruit qui court. Serait Ă©galement visĂ©e l’émission littĂ©raire d’Emmanuel KhĂ©rad, « la Librairie francophone ».

  • IsraĂ«l ou la derniĂšre entreprise coloniale occidentale | Le Club
    ▻https://blogs.mediapart.fr/david-dahomay/blog/040524/israel-ou-la-derniere-entreprise-coloniale-occidentale

    J’observe pour ma part deux approches philosophiques bien diffĂ©rentes, voire opposĂ©es, relatives Ă  la crĂ©ation d’un État juif : celle portĂ©e notamment par le physicien Albert Einstein (1879-1955), trĂšs critique Ă  l’égard du sionisme nationaliste et religieux, et celle dĂ©fendue par ThĂ©odor Herzl (1860-1904), considĂ©rĂ© comme l’un des pĂšres fondateurs du sionisme, et qui avait Ă©crit en 1896 « l’État des Juifs ».

    Il serait en effet difficile de rĂ©futer le fait que Herzl apprĂ©hendait la crĂ©ation d’un État juif au travers d’une vision colonialiste. Dans son essai de 1896, Herzl tĂąche de justifier pourquoi l’autorisation d’une puissance europĂ©enne serait nĂ©cessaire Ă  la colonisation du territoire destinĂ© Ă  la crĂ©ation de cet État :

    « Deux territoires sont Ă  l’étude, la Palestine et l’Argentine. Dans les deux pays, d’importantes expĂ©riences de colonisation ont Ă©tĂ© faites, elles ont toutefois Ă©tĂ© menĂ©es sur le principe erronĂ© d’une infiltration progressive des Juifs. Une infiltration est vouĂ©e Ă  mal se terminer. Elle se poursuivra jusqu’au moment inĂ©vitable oĂč la population indigĂšne se sent menacĂ©e, et oblige le gouvernement Ă  stopper un nouvel afflux de Juifs. L’immigration est par consĂ©quent futile si nous ne disposons pas du droit souverain de poursuivre cette immigration ».

    Herzl prĂ©voyait en effet qu’une telle initiative dĂ©marre dans un premier temps « sous le protectorat des puissances europĂ©ennes ».

    En outre, dans une lettre que Herzl Ă©crivit en 1902 Ă  Cecil Rhodes (richissime homme d’affaire britannique considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands colonialistes de son Ă©poque, installĂ© en Afrique du Sud, et que certains considĂšrent comme ayant pu jouer un rĂŽle indirect dans l’avĂšnement de l’apartheid), il lui dit ceci : « Nous vous invitons Ă  contribuer Ă  l’histoire. Non pas Ă  celle de l’Afrique, mais Ă  celle d’un morceau de l’Asie Mineure ; cette histoire ne concerne pas des Anglais, mais des Juifs
 Comment se fait-il que je me tourne vers vous, puisque cette question ne vous concerne pas ? Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une affaire coloniale ».

  • La « classe moyenne » qui s’en prend aux « chĂŽmeurs » ne s’en prend qu’à elle-mĂȘme | Alternatives Economiques
    â–șhttps://www.alternatives-economiques.fr/mathieu-gregoire/classe-moyenne-sen-prend-aux-chomeurs-ne-sen-prend/00110237

    Pour vous, le RSA, c’est dans douze mois ? Oui : « vous ». C’est Ă  vous que je m’adresse. Vous qui ĂȘtes salariĂ©s dans le privĂ© (ou allez le devenir). En CDI ou en CDD, peu importe. Vous qui ĂȘtes un homme ou une femme. Vous qui ĂȘtes ouvrier, employĂ©, technicien, ingĂ©nieur, cadre
 Vous qui avez 20, 30, 40 ou 50 ans.

    Pour la plupart d’entre vous, le revenu de solidaritĂ© active (RSA), dans douze mois, ça ne rentrait pas, objectivement, dans l’univers des possibles. Mais le Premier ministre souhaite que ça le devienne en diminuant la durĂ©e maximale des indemnitĂ©s servies par l’assurance chĂŽmage Ă  12 mois.

    C’est la septiĂšme sĂ©quence de rĂ©forme de l’assurance chĂŽmage depuis 2017 que Gabriel Attal vient ainsi d’initier. On peut y voir un trouble obsessionnel de la part du gouvernement : depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, il n’y a pas eu une annĂ©e sans rĂ©forme (ou tentative de rĂ©forme) de l’assurance chĂŽmage, Ă  l’exception de l’annĂ©e 2020 du fait du Covid.

  • ▻https://medium.com/@anastasia.bizyayeva/every-map-of-china-is-wrong-bc2bce145db2

    GPS uses the World Geodesic Standard 1984 (or WGS-84) as its reference standard. The National Geospatial Intelligence Agency (NGA) in the U.S. maintains WGS-84. This means that de facto, most of the world has subscribed to American mapping conventions. There are a few countries that have established their own geodesic data, including Russia and China. China’s datum is called GCJ-02, which translates to ‘Topographic map non-linear confidentiality algorithm’ (the name ‘GCJ’ comes from the Chinese ‘guĂł-cĂš-jĂș’). Here’s where it gets interesting — GCJ-02 is based on WGS-84, but with a deliberate obfuscation algorithm applied to it. The effect of this is that there are random offsets added to both latitude and longitude, ranging from as little as 50m to as much as 500m. Going back to our map examples, this explains why sometimes street view and satellite view look aligned, while at other times they completely diverge; why sometimes the offset looks like it’s applied in a northwestern direction, sometimes south, sometimes southeast, etc. Now we know what’s happening with our map — satellite images in China differ from the GPS coordinates that we have for locations within the country because of a random offset (random direction and random amount) applied by an obfuscation algorithm. This answers the question of ‘what’ is happening, but next on our agenda is answering ‘why’ this approach is taken by the Chinese government.

    cc @fil @reka

  • ThaĂŻlande, Bangladesh, Philippines
 le « confinement climatique » s’installe - Novethic
    ▻https://www.novethic.fr/environnement/climat/thailande-bangladesh-inde-le-confinement-climatique-sinstalle


    Mais on va continuer Ă  te vendre de la clim et des caisses Ă©lectriques.

    L’électricitĂ© est d’ailleurs un des problĂšmes supplĂ©mentaires liĂ©s Ă  cette vague de chaleur intensifiĂ©e par le phĂ©nomĂšne El Niño. Selon des mĂ©dias locaux, les ressources Ă©lectriques sont mises Ă  rude Ă©preuve notamment Ă  Luzon, Ăźle principale des Philippines. Du cĂŽtĂ© de la ThaĂŻlande, la demande en Ă©lectricitĂ© a atteint un record.

    #climat #Ă©nergie

  • How Helsinki and Oslo cut pedestrian deaths to zero | World news | The Guardian
    ▻https://www.theguardian.com/world/2020/mar/16/how-helsinki-and-oslo-cut-pedestrian-deaths-to-zero

    They cut speed limits, changed street design, removed space for cars and generally made life harder for motorists.

    Now it appears the work is paying off. Two of Europe’s smaller capital cities – Oslo and Helsinki – are reaping the rewards of committed action on making their roads safer, reducing pedestrian fatalities to zero last year.

  • La Terre au carrĂ©, Meurice, et les autres | Mediapart | 04.05.24

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/030524/avis-de-tempete-france-inter-ou-la-redaction-subit-une-remise-au-pas-march

    l’émission quotidienne « La Terre au carrĂ© », axĂ©e sur l’écologie et l’environnement, va s’éteindre cette annĂ©e. La direction de France Inter souhaite « faire Ă©voluer le format de l’émission et lui donner une autre narration », a-t-elle signifiĂ© auprĂšs des intĂ©ressé·es. Mathieu Vidard conservera la tranche de 14 heures Ă  15 heures, mais sera sĂ©parĂ© de son binĂŽme, Camille Crosnier, coproductrice de l’émission et chargĂ©e d’une chronique qui mettait des dirigeant·es, patron·nes comme Ă©lu·es, face Ă  leurs contradictions sur l’écologie.

    « Je confirme que je ne serai plus aux cĂŽtĂ©s de Mathieu la saison prochaine dans “La Terre au carrĂ©” et que cette dĂ©cision ne procĂšde pas de ma volontĂ©. Je continue en revanche les “P’tits Bateaux” », confirme la journaliste. Les chroniques « Le jour oĂč » d’AnaĂ«lle Verzaux et les grands formats reportages de Giv Anquetil vont Ă©galement disparaĂźtre avec l’émission. C’est AdĂšle Van Reeth, directrice de l’antenne, qui a signifiĂ© Ă  chacune et chacun par un entretien la fin de leur collaboration, avant qu’ils ne reçoivent une lettre recommandĂ©e.
    [...]
    « Tout ce qui porte la marque du reportage est menacĂ©, prĂ©dit une reporter chevronnĂ©e de la station. Le reportage a le dĂ©faut de coller Ă  la rĂ©alitĂ© et n’est pas dogmatique. Il donne Ă  voir un pays fracturĂ©, qui va mal et s’appauvrit, et entre en contradiction avec le discours des ministres qui viennent en taxi pour nous rassurer sur le fait que la France est le pays le plus attractif d’Europe. »

    Charline et ses potes devraient se barrer sĂ©ance tenante et aller se faire mettre en onde chez les Belges, les Suisses ou chez LĂ  bas du j’y suis. La France Inter, tu l’aimes mais tu la quittes.

    • « Les mĂ©dias BollorĂ© et l’extrĂȘme droite [le FN] rabĂąchent Ă  longueur de journĂ©e qu’on est trop Ă  gauche, et on a le sentiment que la direction est trĂšs attentive Ă  ces critiques, alors qu’on n’a jamais Ă©tĂ© aussi peu de gauche », tĂ©moigne un rubricard.

      « Sibyle Veil accorde une importance extrĂȘme au compte @MediasCitoyens, elle est paniquĂ©e par ses posts », poursuit-il. En effet, ce compte anonyme favorable au gouvernement s’en prend rĂ©guliĂšrement sur X aux Ă©missions de France Inter, en particulier Ă  « La Terre au carrĂ© », qu’il accuse de porter un discours trop militant et « d’extrĂȘme gauche ». « Ă‡a nous inquiĂšte de voir notre direction surrĂ©agir Ă  ces attaques, en allant parfois jusqu’à les devancer, regrette un journaliste. En leur donnant cette importance, on les lĂ©gitime, alors qu’on devrait laisser ces commentaires lĂ  oĂč ils sont. »

      Cette attention portĂ©e aux critiques venant des rĂ©seaux sociaux notamment traduit pour beaucoup la crainte de la direction de dĂ©plaire au pouvoir. La rĂ©forme de l’audiovisuel public, qui prĂ©voit de rapprocher Radio France et France TĂ©lĂ©visions, met les cadres de la radio publique sous tension, chacun·e craignant de perdre sa place. « Les chefs doivent donner des gages pour s’assurer de ne pas faire les frais des arbitrages gouvernementaux, et la station est l’otage de ces stratĂ©gies individuelles », enrage une ponte de la Maison ronde. Le projet de loi de rapprochement des entitĂ©s publiques sera examinĂ© fin mai par les dĂ©puté·es.

    • « Aujourd’hui, le mot d’ordre, c’est d’ĂȘtre lisse et de se plier au discours dominant. On le voit sur notre traitement du conflit israĂ©lo-palestinien, oĂč on ne donne pratiquement pas la parole aux Palestiniens pour ne pas prĂȘter le flanc aux accusations d’islamo-gauchisme », dĂ©plore une cheffe de rubrique.

      La rĂ©daction, que ces coups de massue successifs ont considĂ©rablement ressoudĂ©e, n’entend pas laisser disparaĂźtre l’ADN de France Inter sans livrer bataille. Une rĂ©union de tous les personnels pourrait avoir lieu au courant de la semaine prochaine, selon les informations du Monde.

      Nah, une annexion gĂ©nĂ©rale salariale Ă  France Inter ?

    • Deux remarques :
      – qui se cache derriĂšre ce compte twitter « mĂ©dias citoyens » ? Des amateurs de « Franc-Tireur » (Fourest, Enthoven). Mais il serait sexiste d’en tirer des conclusions.
      – la dir va laisser passer l’orage et la solidaritĂ© va s’effriter plus on ira vers l’étĂ© – pour peu qu’un front se constitue, ce qui n’est pas donnĂ©, connaissant la puissance du marais (fort puissant mĂȘme quand les gens sont en CDI, alors vous imaginez en CDDU
).

  • Expression publique des enseignants-chercheurs | enseignementsup-recherche.gouv.fr
    ▻https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/2024/Hebdo18/ESRH2407278V

    Dans le souci de prĂ©server la libertĂ© d’expression tout en Ă©vitant les abus et dĂ©rives, elle invite en consĂ©quence le CollĂšge Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une transposition aux enseignants-chercheurs des principes dĂ©gagĂ©s pour les chercheurs des Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre scientifique et technologique. Elle souhaite pouvoir disposer de l’avis du collĂšge Ă  la fin du mois de mars 2024.

    Pour rĂ©pondre Ă  la demande d’avis, le CollĂšge a demandĂ© Ă  certains de ses membres d’avoir un Ă©change avec le prĂ©sident de France UniversitĂ©s et il a auditionnĂ©, en sĂ©ance plĂ©niĂšre, Mathias Vicherat, alors directeur de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, chargĂ© par France UniversitĂ©s d’une mission sur la libertĂ© acadĂ©mique, accompagnĂ© de StĂ©phanie Balme, directrice de centre de recherche Ă  l’IEP, et de Marie-CĂ©cile Naves, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale de France UniversitĂ©s.

    Le CollĂšge s’est intĂ©ressĂ© Ă  la situation dans d’autres pays, en particulier en Europe. Il est conscient que la libertĂ© acadĂ©mique est actuellement menacĂ©e dans de nombreux pays, de façon parfois intense, mais aussi, et plus couramment, de façon diffuse, et qu’il est donc crucial d’en assurer la protection, particuliĂšrement lors des pĂ©riodes oĂč la vulnĂ©rabilitĂ© est particuliĂšrement importante, comme les recrutements et/ou le financement de l’activitĂ© scientifique et de formation.

    DĂšs lors, Ă  un moment oĂč le monde scientifique tend Ă  se polariser davantage, avec les tensions qui peuvent en rĂ©sulter, et oĂč de nombreux enseignants-chercheurs s’interrogent sur ce qu’ils peuvent lĂ©gitimement dire ou Ă©crire, mĂȘme s’ils savent avoir le droit de le dire ou de l’écrire, il est particuliĂšrement opportun de leur offrir des outils de rĂ©fĂ©rence.

  • Initialement, « la mĂ©diatrice » de RadioFrance a publiĂ© un communiquĂ© de « la direction de France Inter » d’une lĂąchetĂ© sans nom concernant Nassira El Moaddem, sans aucun mot de soutien, mais indiquant en revanche « [nous] comprenons votre rĂ©action », et « ses propos [ne peuvent en aucun cas nous engager ».

    Chers auditeurs,

    Nous avons bien reçu vos messages et comprenons votre réaction.
    Nassira El Moaddem n’est ni journaliste sur France Inter, ni salariĂ©e de Radio France.

    Elle a ponctuellement collaborĂ© Ă  deux sĂ©ries d’étĂ© pour France Inter en 2021 et 2022, ceci prĂ©cĂ©dant de loin les propos concernĂ©s.

    DÚs lors, ses propos communiqués via son compte Twitter ne peuvent en aucun cas nous engager.

    Bien Ă  vous,
    La direction de France Inter

    Quelques heures plus tard, le message officiel a Ă©tĂ© discrĂštement modifiĂ© :
    ▻https://mediateur.radiofrance.com/non-classe/les-propos-de-nassira-el-moaddem-la-reponse-de-france-inter

    Chers auditeurs,

    Vous nous interrogez sur des propos tenus par Madame Nassira El Moaddem sur son compte Twitter rĂ©cemment. Madame El Moaddem n’est ni journaliste sur France Inter, ni salariĂ©e de Radio France. Elle a collaborĂ© Ă  deux sĂ©ries d’étĂ© pour France Inter en 2021 et 2022 : ceci prĂ©cĂ©dant les propos concernĂ©s, ils ne peuvent donc nous engager.

    Pour autant, nous tenons Ă  condamner les attaques violentes qu’elle subit ces derniĂšres heures sur les rĂ©seaux sociaux.

    Bien Ă  vous,
    La direction de France Inter

  • La meute des journalistes et animateurs du Club BollorĂ©-RN se dĂ©chaĂźne contre Nassira El Moaddem

    « J’en appelle aux autres confrĂšres et consoeurs. Ne laissez pas les gens comme moi seuls au front. J’ai le cuir solide mais je ne suis pas un paillasson. Parlez, Ă©crivez, dĂ©fiez en interne ou publiquement si vous le pouvez. Faites quelque chose ! »
    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1785690700488523958.html

    Bonjour AdĂšle Van Reeth, mediatrice RF. Depuis 36h, je suis la cible d’une campagne de harcĂšlement raciste inouĂŻe, de menaces de mort, d’appels au viol, initiĂ©e par un dĂ©putĂ© d’extrĂȘme droite et vous n’avez pas un mot de soutien, ni de condamnation ?
    Votre texte est une honte absolue !
    Ne vous méprenez pas. Les mots qui ont été les miens ne sont pas le problÚme.

    Le problĂšme c’est qui je suis :
    mon nom
    mon visage
    ce que je représente.

    Les mĂȘmes propos dans la bouche d’une ValĂ©rie ou d’une PĂ©nĂ©lope n’auraient jamais provoquĂ© ce dĂ©ferlement de haine inouĂŻe.

    Je leur suis insupportable aussi car j’ai le privilĂšge de faire mon travail en toute indĂ©pendance et de rappeler dans mes Ă©missions #arretsurimages ce que l’extrĂȘme droite reprĂ©sente.

    Le procédé est de faire peur et que je me taise.
    Malheureusement pour eux, ils sont mal tombés
    Je ne suis à la recherche d’aucun poste, d’aucune lumiùre, d’aucune reconnaissance.
    Je fais mon travail simplement et je dis ce que je pense quand la situation est grave.
    Elle l’est.

    Ce pays sombre gravement tous les jours un peu plus dans sa complaisance avec l’extrĂȘme droite.
    TPMP, Hanouna, Cnews et toute la sphĂšre d’extrĂȘme droite BollorĂ© savent que je ne travaille plus pour Radio France depuis 2022
    La vĂ©ritĂ© n’est pas leur problĂšme
    Leur objectif, faire un strike : harceler une Arabe et s’en prendre au service public de l’information .

    Tout le monde semble avoir oubliĂ© une chose, la redevance audiovisuelle qui finançait le service public de l’information et garantissait son indĂ©pendance, a Ă©tĂ© supprimĂ©e par Emmanuel Macron sous la pression de l’extrĂȘme droite, de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour.

    Leur cĂ©der le moindre centimĂštre aujourd’hui c’est creuser encore plus la tombe de toutes et tous demain.

    Si nous ne comprenons pas ça, nous fonçons dans le mur.

    Aujourd’hui, il s’agit de moi, demain ce sera d’autres. Ils continueront jusqu’à arriver à leurs fins, le pouvoir.
    Alors, j’accepte de prendre des coups, entrer dans la bataille parce que les gens comme moi n’ont pas le choix.

    Je me passerais volontiers de tout ça et moi, aussi, j’aimerais pouvoir ĂȘtre tranquille et me concentrer sur ma carriĂšre.
    Et je ne pense pas qu’à moi car je n’ai que des coups à prendre.
    Si l’extrĂȘme droite arrive au pouvoir, ce sont des millions de gens qui seront menacĂ©s juste pour ce qu’ils sont.
    Le pouvoir actuel leur donne chaque jour de la force.
    Le sursaut viendra de nous ou nous crĂšverons.

  • Exploiter et punir, des bagnes en chantier !
    ▻https://labrique.net/index.php/49-contre-les-prisons/1296-exploiter-et-punir-des-bagnes-en-chantier

    Sous prĂ©texte de lutter contre la surpopulation carcĂ©rale, mais surtout dans l’objectif d’enfermer plus , l’État français prĂ©voit la construction de nouvelles prisons sur tout le territoire. On entre dans la deuxiĂšme phase du plan annoncĂ© par Valls en 2016. Au total : 15000 places en plus d’ici 2027. Et on va enfermer prĂšs de chez vous : 4 chantiers de construction ou d’agrandissement sont en cours dans la rĂ©gion, ou sur le point de commencer : Ă  St-Laurent-Blangy, Saint-Saulve, Loos et un CRA Ă  Dunkerque.

    #En_vedette #Contre_les_prisons

    • je vois ...
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbo_Pascal#Versions

      En 1995, Borland a abandonnĂ© Turbo Pascal et l’a remplacĂ© par l’environnement de dĂ©veloppement rapide d’applications (RAD) Delphi, qui incluait le langage Pascal Objet. La version actuelle de Delphi supporte tous les enrichissements du Pascal des premiers produits ainsi que le « vieux » modĂšle objet (Turbo Pascal utilisait le type object alors que Delphi utilise class).

      Turbo Pascal est longtemps restĂ© utilisĂ© dans l’éducation, notamment dans les classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles en France : jusqu’en 1995 pour le tronc commun d’informatique des classes scientifiques, jusqu’en 2013 pour l’option informatique des classes scientifiques (en concurrence avec Caml) et dans les classes Ă©conomiques et commerciales. Il a aujourd’hui cĂ©dĂ© la place Ă  Python ou OCaml.

      Incroyable.

      #programmation #Ă©ducation #wtf

  • Une journaliste attaquĂ©e par l’extrĂȘme droite : la mĂ©canique bien huilĂ©e du harcĂšlement raciste – LibĂ©ration
    ▻https://www.liberation.fr/politique/une-journaliste-attaquee-par-lextreme-droite-la-mecanique-bien-huilee-du-harcelement-raciste-20240502_NKLZNZ45MRGUDLRM5DNDKI26F4/?redirected=1
    ▻https://www.liberation.fr/resizer/aEETraVdt2i2hQwSRwIQ3bssi1o=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2545x1995:2555x2005)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WZP5ZNBFSZD7TEYRRUWFQE4GVY.jpg

    RelayĂ© par CNews, commentĂ© par un dĂ©putĂ© RN, instrumentalisĂ© par un groupuscule identitaire, un tweet de la journaliste Nassira El Moaddem a dĂ©clenchĂ© une vague haineuse. Et mis en Ă©vidence le « jeu en Ă©quipe » de l’extrĂȘme droite politique et mĂ©diatique.

    Tout part d’un tweet postĂ© par Nassira El Moaddem le 30 avril. (Thomas Samson/AFP)
    par Maxime Macé et Pierre Plottu
    publié le 2 mai 2024 à 16h08
    (mis Ă  jour le 2 mai 2024 Ă  18h18)

    Des centaines, si ce n’est des milliers de messages sexistes et racistes sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn. Des menaces Ă©galement. Mercredi et ce jeudi 2 mai 2024, la journaliste d’ArrĂȘt sur images (ASI) Nassira El Moaddem a Ă©tĂ© la cible d’une vague de harcĂšlement haineux venue de tout l’écosystĂšme de l’extrĂȘme droite. Une affaire dĂ©sormais tristement banale, qui tĂ©moigne de l’interconnexion de la fachosphĂšre et d’une mĂ©canique bien huilĂ©e oĂč rĂ©seaux sociaux, tĂ©lĂ©vision bollorisĂ©e et acteurs politiques – dont le Rassemblement national – jouent la mĂȘme partition.

    Tout part d’un tweet postĂ© par Nassira El Moaddem le 30 avril. La journaliste rĂ©agit Ă  un article de RMC Sport : celui-ci Ă©voque un courrier de la FĂ©dĂ©ration française de football Ă  ses responsables locaux au sujet du port de certains Ă©quipements, comme le casque ou les collants, dont l’utilisation par certains joueurs relĂšverait de motifs religieux « sous prĂ©texte mĂ©dical ». « Pays de racistes dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s. Il n’y a pas d’autres mots. La honte », rĂ©agit vertement la journaliste sur X. Le tweet provoque quelques rĂ©actions l’invitant Ă  quitter le pays et Ă  « retourner chez elle ». Rien de massif Ă  ce stade, pour une journaliste pourtant suivie par plus de 100 000 comptes sur ce rĂ©seau social.
    La « polĂ©mique » est de nouveau Ă©voquĂ©e Ă  l’antenne

    La chaĂźne d’extrĂȘme droite CNews change tout, en s’emparant du sujet le lendemain, un 1er Mai pourtant chargĂ© en actualitĂ© politique et sociale. Le tweet est Ă©voquĂ© dĂšs le matin dans l’émission Morandini Live oĂč le prĂ©sentateur demande au dĂ©putĂ© RN Julien Odoul de rĂ©agir. Ce dernier livre une longue diatribe contre la journaliste d’ASI arguant que « si elle n’est pas contente, elle se casse » soit la reprise, en plus vulgaire, d’un vieux slogan du FN de l’époque de Jean-Marie Le Pen. Le porte-parole lepĂ©niste, connu pour ses « blagues » sur les suicides d’agriculteurs, a Ă©galement rĂ©clamĂ© Ă  Sibyle Veil, prĂ©sidente de Radio France, de la « suspendre », alors que Nassira El Moaddem ne collabore plus avec France Inter.

    Assez bref, le passage connaĂźt ensuite une seconde vie en ligne, avec sa diffusion sur le compte X de CNews. LĂ , il provoque immĂ©diatement de nombreuses rĂ©actions et cumule plus de 800 000 vues ce jeudi. Des centaines de messages prennent alors pour cible la journaliste : des tweets haineux, sexistes et islamophobes que nous avons choisi de ne pas reproduire ici. CNews tient son buzz. Et ne s’arrĂȘte pas en si bon chemin : la « polĂ©mique » montĂ©e de toutes piĂšces est de nouveau Ă©voquĂ©e Ă  l’antenne Ă  deux reprises. Le soir mĂȘme lors du talk-show phare de la chaĂźne l’Heure des pros, animĂ© par Pascal Praud, puis jeudi en dĂ©but de journĂ©e, lors de la version matinale de l’émission. A chaque fois, la journaliste subit les horions de l’ensemble des chroniqueurs. Et le dĂ©versement de haine s’intensifie.
    Les fantasmes de « remigration » zemmouriens

    Au point de mettre en rade le compte Twitter de Nassira El Moaddem. « Si on regarde les horaires des messages haineux que je reçois, ils sont majoritairement postĂ©s au cours des Ă©missions de CNews pendant laquelle mon cas est Ă©voquĂ© », explique la journaliste Ă  LibĂ©. « J’ai dĂ©jĂ  reçu des raids numĂ©riques de l’extrĂȘme droite mais, dans cette proportion, jamais. Et jamais sur des rĂ©seaux comme LinkedIn ou Facebook », prĂ©cise Nassira El Moaddem.

    Toute la fachosphĂšre s’y est mise. Ce jeudi, ce sont les anti-immigration du collectif identitaire NĂ©mĂ©sis qui en remettent une couche. Leur prĂ©sidente, l’influenceuse Alice Cordier, a lancĂ© une cagnotte pour mettre en Ɠuvre l’injonction de Julien Odoul et payer un billet d’avion (aller simple) Ă  Nassira El Moaddem. Comme quoi, les fantasmes de « remigration » zemmouriens sont trĂšs partagĂ©s. Courageuse mais pas tĂ©mĂ©raire, Alice Cordier a finalement trĂšs vite clos la cagnotte « avant que ça ne se termine au tribunal ». Ne manquait sans doute que le JDD bollorisĂ© qui, jeudi, consacre un article au sujet, largement illustrĂ© sur X par une photo de la journaliste et la citation de ses propos. Effet garanti.

    Parachevant une entreprise de mise Ă  l’index, Cyril Hanouna, homme-lige de Vincent BollorĂ©, s’est fendu le mĂȘme jour de deux tweets rageurs contre Nassira El Moaddem aprĂšs que celle-ci a refusĂ© d’aller sur le plateau de TPMP, la livrant Ă  la vindicte de ses presque six millions d’abonnĂ©s sur la plateforme. DĂ©monstration que, de ses groupuscules Ă  ses dĂ©putĂ©s en passant par ses mĂ©dias, l’extrĂȘme droite est une grande Ă©quipe.

    #HarcĂšlement #fachosphĂšre #CNews #Racisme

  • A France Inter, journalistes et producteurs s’inquiĂštent pour leur libertĂ© d’expression
    ▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/03/a-france-inter-journalistes-et-producteurs-s-inquietent-pour-leur-liberte-d-

    Alors que plusieurs journalistes travaillant pour les programmes voient leurs collaborations diminuĂ©es ou supprimĂ©es, la direction de la station amirale de Radio France dĂ©fend des dĂ©cisions inspirĂ©es, pour certaines, par la nĂ©cessitĂ© de faire des Ă©conomies. En interne, l’argument ne convainc pas.

    Par Aude Dassonville

    La directrice de France Inter, AdĂšle Van Reeth, dans son bureau de Radio France, Ă  Paris, le 26 septembre 2023. JOEL SAGET / AFP
    Guillaume Meurice serait-il l’arbre qui cache la forĂȘt ? Alors que l’humoriste a rĂ©vĂ©lĂ©, jeudi 2 mai sur X, ĂȘtre convoquĂ© Ă  « un entretien prĂ©alable en vue d’une Ă©ventuelle sanction disciplinaire » − qui aura lieu jeudi 16 mai − pouvant aller jusqu’à son licenciement, plusieurs voix de France Inter ont Ă©tĂ© convoquĂ©es, ces derniers jours, pour apprendre que leurs Ă©missions ou chroniques Ă©taient supprimĂ©es.

    L’inquiĂ©tude et la colĂšre sont telles que la SociĂ©tĂ© des « producteurices » de France Inter (SDPI), officiellement recrĂ©Ă©e depuis un peu plus d’un mois, et la SociĂ©tĂ© des journalistes (SDJ) de la station se sont rĂ©unies en urgence, vendredi 3 mai, en fin de matinĂ©e. Entre la rĂ©daction et les programmes, « c’est une union inĂ©dite », souligne un participant, qui n’exclut pas une « immense mobilisation ».

    « Nous refusons ce qui nous apparaĂźt comme une atteinte grave au pluralisme de l’antenne de France Inter », revendique notamment leur trĂšs long communiquĂ© commun, envoyĂ© vendredi aprĂšs-midi en interne. La liste des griefs commence par « le signe trĂšs inquiĂ©tant pour la libertĂ© d’expression » envoyĂ© par la direction avec la convocation de Guillaume Meurice.

    Elle fait suite Ă  l’émission « Le Grand Dimanche Soir » du dimanche 28 avril, dans laquelle l’humoriste avait rĂ©pĂ©tĂ© sa boutade polĂ©mique sur le premier ministre israĂ©lien, Benyamin NĂ©tanyahou (qualifiĂ© de « sorte de nazi, mais sans prĂ©puce ») ; il avait alors ironisĂ© sur ce qu’il appelait « la premiĂšre blague autorisĂ©e par la loi française ».

    « L’effet d’un coup de massue »
    Sa consƓur, Charline Vanhoenacker, prĂ©sidente de la SDPI, « ne comprend pas comment une telle dĂ©cision a pu ĂȘtre prise », alors que les plaintes qui avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es contre M. Meurice viennent d’ĂȘtre classĂ©es sans suite par la justice, indique un proche. Selon lui, elle serait « trĂšs remontĂ©e », mais aussi « inquiĂšte pour le mĂ©tier de journaliste et de l’humour politique », et mĂȘme « pour l’avenir des mĂ©dias en France ».

    « La convocation de Guillaume nous a d’autant plus fait l’effet d’un coup de massue que les modifications de la grille pour [2025], qui nous arrivaient au fil de l’eau depuis quelques jours, nous inquiĂ©taient dĂ©jĂ  beaucoup », raconte la productrice d’une Ă©mission rĂ©currente. A la rentrĂ©e, en effet, les auditeurs n’entendront plus les portraits que Charlotte Perry dressait chaque samedi (Ă  23 h 50) dans « Des Vies françaises », pas plus que les reportages sur l’actualitĂ© des luttes et mobilisations sociales « C’est bientĂŽt demain », d’Antoine Chao (diffusĂ©s le dimanche Ă  14 h 40), les chroniques « Le Jour oĂč », qu’AnaĂ«lle Verzaux dĂ©livrait chaque vendredi dans l’émission « La Terre au carrĂ© » (elle conserve sa collaboration d’« On n’arrĂȘte pas l’éco », Ă©mission du samedi matin), ou encore les grands formats mensuels de Giv Anquetil pour l’émission de Mathieu Vidard.

    S’ils se sont entendu notifier la fin de ces collaborations pour des raisons Ă©conomiques, la direction de la station prĂ©fĂšre Ă©voquer un « souci de lisibilitĂ© de la grille », pour les deux premiers formats notamment. « Tous ces rendez-vous constituent pour nous l’identitĂ© de France Inter, reprennent la SDPI et la SDJ. Ils portent les valeurs du service public, de libertĂ© d’expression, de pluralisme auxquels nous sommes toutes et tous trĂšs attachĂ©.e.s, et rĂ©pondent Ă  la mission d’une radio d’offre, qualitative et exigeante ».

    Les quatre journalistes ont en commun d’avoir Ă©tĂ© formĂ©s Ă  l’école du reportage radiophonique qu’était « LĂ -bas si j’y suis », l’emblĂ©matique Ă©mission des luttes sociales prĂ©sentĂ©e, vingt-cinq ans durant, par Daniel Mermet. « Depuis la fin de LĂ -bas, en 2014, ces voix, plutĂŽt de gauche, ont Ă©tĂ© progressivement invisibilisĂ©es, fragilisĂ©es, regrette un producteur sous couvert d’anonymat. Cette fois, c’est le coup de grĂące. »

    « Gommer les aspĂ©ritĂ©s »
    A la direction de France Inter, on admet une « concomitance » et « un effet de sens », mais aucune volontĂ© de solder un quelconque hĂ©ritage. « Avec eux, c’est une culture du son radiophonique qui va disparaĂźtre », insiste pourtant l’un de leurs collĂšgues, tandis qu’un troisiĂšme, fier de ces reportages qui donnent « une voix aux sans-voix », fustige une volontĂ© « de gommer les aspĂ©ritĂ©s, ce retour au rĂ©el pas suffisamment en ligne avec les interviews de ministres » diffusĂ©es ailleurs sur l’antenne.

    C’est AdĂšle Van Reeth, la directrice de France Inter, qui leur a signifiĂ© la fin de ces collaborations, alors que le directeur des programmes depuis 2017, Yann Chouquet, venait de rejoindre France Bleu et que son successeur, Jonathan Curiel, recrutĂ© chez M6 en mars, n’était pas encore entrĂ© en fonctions. Le droit du travail impose en effet de signifier la fin des collaborations deux mois en amont, soit, en l’occurrence, avant le 30 avril.

    Mais le couperet ne s’arrĂȘte pas lĂ . « Je confirme que ma chronique quotidienne dans La Terre au carrĂ© disparaĂźt, et que cette dĂ©cision n’est pas mon choix », reconnaĂźt Camille Crosnier, l’adjointe au producteur Mathieu Vidard – par ailleurs prĂ©sentatrice des « P’tits Bateaux », chaque jour Ă  20 h 05. Ce rendez-vous, consacrĂ© Ă  l’actualitĂ© de la planĂšte, va d’ailleurs ĂȘtre complĂštement remodelĂ©, jusqu’à probablement changer de nom.

    « Comment justifier une telle dĂ©cision Ă  un moment oĂč les prĂ©occupations environnementales n’ont jamais Ă©tĂ© si importantes », s’insurgent les deux sociĂ©tĂ©s de personnels. « Mathieu Vidard souhaite faire Ă©voluer son Ă©mission vers davantage de rĂ©cits Ă©cologiques et scientifiques », assure un porte-parole de France Inter, pour qui il devenait nĂ©cessaire de mettre un terme Ă  l’« Ă©co-anxiĂ©tĂ© » dont souffriraient plusieurs personnes de l’équipe. ContactĂ©, le producteur prĂ©fĂšre garder le silence.

    « Sentiment de gĂąchis »
    Cependant, pour l’un de ses confrĂšres et soutiens, l’émission « paie sa libertĂ© d’expression et son engagement ». Les directions de France Inter et de Radio France, condamne-t-il, « tremblent devant les posts de @MediasCitoyens », le compte X anonyme qui a fait de la station publique, jugĂ©e trop critique envers le gouvernement, l’une de ses cibles prĂ©fĂ©rĂ©es et de « La Terre au carrĂ© », qualifiĂ©e « d’extrĂȘme gauche », son bouc Ă©missaire.

    « Ils ont un pouvoir phĂ©nomĂ©nal, alors qu’une maison aussi solide que la nĂŽtre ne devrait pas s’en prĂ©occuper, s’emporte-t-il. Parce que des populistes aboient, on envoie le reportage de terrain, l’écologie, et la satire avec Guillaume Meurice, Ă  la poubelle. On fragilise le service public de l’intĂ©rieur ». « Le sentiment de gĂąchis » serait tellement partagĂ© en interne, selon un producteur, qu’une rĂ©union de tous les personnels de la station pourrait se tenir la semaine du 6 mai pour en parler.

    Il pourrait y ĂȘtre question de cette quĂȘte d’économies qui touche aussi « Le Grand Dimanche Soir », l’émission accordĂ©e Ă  Charline Vanhoenacker et son Ă©quipe lorsque, Ă  la mĂȘme Ă©poque en 2023, on apprenait la suppression de « Jusqu’ici tout va bien ». Son budget va ĂȘtre rĂ©duit d’un tiers. « L’émission nous coĂ»te l’équivalent de trois quotidiennes, nous indique-t-on Ă  France Inter. Il s’agit de changer quelques sĂ©quences qui coĂ»tent particuliĂšrement cher. Mais il y a une vraie volontĂ© pour que l’émission continue. »

    « Supprimer les sketches collectifs de l’émission, c’est la priver de son essence mĂȘme », s’émeuvent les auteurs du communiquĂ©. « La librairie francophone » d’Emmanuel Kherad, l’émission littĂ©raire oĂč dialoguent, chaque samedi aprĂšs-midi, auteurs et libraires suisses, belges, canadiens et français, est, elle, bel et bien supprimĂ©e. Un autre rendez-vous consacrĂ© Ă  la francophonie, portĂ© par une nouvelle voix, pourrait lui ĂȘtre substituĂ©.

    Aude Dassonville

  • Le chroniqueur Guillaume Meurice suspendu par Radio France aprĂšs avoir rĂ©pĂ©tĂ© ses propos sur Benyamin Netanyahou
    ▻https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/le-chroniqueur-guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-apres-avoir-re

    « Il y a des choses qu’on peut dire. Par exemple, si je dis Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prĂ©puce, c’est bon. Le procureur, il a dit c’est bon », a lancĂ© le chroniqueur Ă  l’antenne dimanche, en rĂ©fĂ©rence au rĂ©cent classement sans suite d’une plainte Ă  son encontre l’accusant d’antisĂ©mitisme.

    Sur X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiquĂ© ĂȘtre convoquĂ© par la direction de Radio France « Ă  un entretien prĂ©alable en vue d’une Ă©ventuelle sanction disciplinaire ».

  • Le gouvernement veut rĂ©duire le nombre de ruptures conventionnelles
    ▻https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/le-gouvernement-veut-reduire-le-nombre-de-ruptures-conventionnelles_AV-202311

    Pour faire baisser le #chĂŽmage, Matignon veut rĂ©duire le recours des salariĂ©s Ă  la rupture conventionnelle, ce dispositif qui permet de quitter l’entreprise en percevant des indemnitĂ©s.

    #emploi #rupture_conventionnelle #revenu

  • L’attachement Ă  la propriĂ©tĂ©
    ▻https://laviedesidees.fr/Eric-Fabri-Pourquoi-la-propriete-privee

    Pour quelles raisons estime-t-on que nos sociĂ©tĂ©s sont plus libres, prospĂšres ou dĂ©mocratiques grĂące Ă  l’institution de la propriĂ©tĂ© privĂ©e – et non pas malgrĂ© elle ?

    #Philosophie #liberté #propriété #idéologie #oppression
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240502_propriete.pdf

  • Accueil - Fabriquer des Ă©ditions, Ă©diter des fabriques
    ▻https://these.quaternum.net

    Les processus d’édition sont constitutifs de la production du sens et ils reflĂštent des visions du monde plurielles. Cette thĂšse propose de comprendre ces processus Ă  travers le concept de fabrique. Une fabrique est l’imbrication de diffĂ©rentes dimensions techniques, telles que le travail sur le texte ou la construction de procĂ©dĂ©s de fabrication et de production de formes, d’objets et d’artefacts que sont les livres. Le phĂ©nomĂšne de fabrique d’édition est ainsi un acte Ă©ditorial qui comprend autant la formalisation d’un contenu que la constitution des outils permettant ce travail. Ce concept de fabrique est dĂ©veloppĂ© tout au long de cette recherche en Ă©tablissant des analyses thĂ©oriques des diffĂ©rents objets de l’édition, en rĂ©alisant des Ă©tudes de dispositifs techniques, et en menant des expĂ©rimentations Ă©ditoriales. Nous interrogeons les fabriques d’édition dans le domaine des lettres, et plus particuliĂšrement des modĂšles alternatifs, en considĂ©rant que la pensĂ©e Ă©merge des processus dispositifs. La place hĂ©gĂ©monique de plusieurs logiciels, depuis l’avĂšnement de l’informatique dans l’édition, limite tout questionnement sur la technique. C’est pourtant en Ă©tudiant des pratiques originales et marginales que nous pouvons dĂ©crire de nouvelles modĂ©lisations crĂ©atrices de sens. Notre corpus est composĂ© d’objets Ă©ditoriaux, de structures d’édition et de dispositifs techniques qui questionnent les modĂšles Ă©tablis et qui construisent de nouveaux modĂšles Ă©pistĂ©mologiques en interrogeant notre rapport Ă  la technique. Le parcours gĂ©nĂ©ral de cette thĂšse est progressif, expĂ©rimental et performatif. Il s’agit de dĂ©finir le livre comme artefact et d’étudier l’édition comme acte et comme Ă©ditorialisation. Nous abordons le numĂ©rique comme environnement puis comme processus technique, en analysant l’édition numĂ©rique au prisme des humanitĂ©s numĂ©riques. Nous Ă©tablissons que les formats sont des dispositifs de modĂ©lisation du sens, et nous effectuons une critique du logiciel pour conceptualiser la fabrique et pour observer le phĂ©nomĂšne de fabrique d’édition. La mise en place des Ă©lĂ©ments techniques nĂ©cessaires Ă  une chaĂźne ou Ă  une fabrique d’édition fait partie intĂ©grante de l’acte Ă©ditorial et de la production du sens.

  • En soutien Ă  Nassira El Moaddem | ArrĂȘt sur images
    ▻https://www.arretsurimages.net/chroniques/la-vie-du-site/en-soutien-a-nassira-el-moaddem

    Toute la rĂ©daction d’ArrĂȘt sur images se joint Ă  son rĂ©dacteur en chef, Paul Aveline, pour dĂ©noncer le harcĂšlement raciste que subit notre collĂšgue Nassira El Moaddem de la part de l’extrĂȘme droite, relayĂ©e par les mĂ©dias BollorĂ©.

    Et aussi :

    Nassira et les dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s | ArrĂȘt sur images
    ▻https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/nassira-et-les-degeneres

    ""Pays de racistes dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s. Il n’y a pas d’autres mots. La honte"" a Ă©crit sur X notre animatrice Nassira El Moaddem, le 30 avril. Pour une histoire de lutte contre le ports des collants et des casques, dans le foot amateur au nom de la laĂŻcitĂ©, histoire que je maitrise mal, mais ce n’est pas le sujet.

    • SAMEDI 4 MAI 2024
      Par La rédaction de Mediacités
      Bonjour ! La haine Ă  l’état pur
 Depuis mercredi dernier, voilĂ  ce Ă  quoi doit faire face notre consoeur Nassira El Moaddem, aprĂšs un coup de gueule sur X (les dĂ©tails ici). Des tombereaux de bĂȘtise crasse mĂ©langĂ©s au racisme le plus abject dĂ©ferlent sur la journaliste du site ArrĂȘt sur images, dans une vague de harcĂšlement ininterrompue, initiĂ©e par le dĂ©putĂ© du Rassemblement National Julien Odoul et amplifiĂ©e depuis par tout ce que l’extrĂȘme droite la plus bas du front compte de relais, CNews, Cyril Hanouna et les autres mĂ©dias de Vincent BollorĂ© en tĂȘte.

      Nassira El Moaddem n’est pas la premiĂšre Ă  faire ainsi l’objet de ces phĂ©nomĂšnes de meute. Elle n’est certainement pas la derniĂšre. À l’instar de beaucoup d’autres, la rĂ©daction de MediacitĂ©s lui apporte tout son soutien.

      Les journalistes ne sont pas inattaquables, Ă©videmment. Leurs enquĂȘtes, leurs articles, leurs propos peuvent ĂȘtre discutĂ©s, bien entendu. Mais rien ne justifie, jamais, nulle part, les bordĂ©es d’injures, les appels au meurtre et les menaces en tout genre, vomis par des armĂ©es de courageux commentateurs flattĂ©s dans leurs plus bas instincts par des politiciens et des animateurs prospĂ©rant sur le clivage de la sociĂ©tĂ© et la haine de l’autre.
      Le débat public mérite beaucoup mieux, nous méritons tous beaucoup mieux.

      (extrait de la newsletter de Médiacités Hebdo)