odilon

artiste aux mains pleines de doigts - visionscarto.net - Autrice de Bouts de bois (La Découverte)

  • Thaïlande, Bangladesh, Philippines… le « confinement climatique » s’installe - Novethic
    https://www.novethic.fr/environnement/climat/thailande-bangladesh-inde-le-confinement-climatique-sinstalle


    Mais on va continuer à te vendre de la clim et des caisses électriques.

    L’électricité est d’ailleurs un des problèmes supplémentaires liés à cette vague de chaleur intensifiée par le phénomène El Niño. Selon des médias locaux, les ressources électriques sont mises à rude épreuve notamment à Luzon, île principale des Philippines. Du côté de la Thaïlande, la demande en électricité a atteint un record.

    #climat #énergie

  • Ferme laitière du Qatar impose son infect lait en poudre en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4608

    Les préconisations sont optimistes à propos du projet exploitant 117 000 ha et plus de 10 000 vaches laitières au cœur du Sahara algérien. Une fois construit, la réalisation permettra de produire localement 50 % des besoins en lait en poudre du pays, d’approvisionner le marché local en viande rouge et de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, économie , Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Ecologie, environnement, nature, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux

  • Exploiter et punir, des bagnes en chantier !
    https://labrique.net/index.php/49-contre-les-prisons/1296-exploiter-et-punir-des-bagnes-en-chantier

    Sous prétexte de lutter contre la surpopulation carcérale, mais surtout dans l’objectif d’enfermer plus , l’État français prévoit la construction de nouvelles prisons sur tout le territoire. On entre dans la deuxième phase du plan annoncé par Valls en 2016. Au total : 15000 places en plus d’ici 2027. Et on va enfermer près de chez vous : 4 chantiers de construction ou d’agrandissement sont en cours dans la région, ou sur le point de commencer : à St-Laurent-Blangy, Saint-Saulve, Loos et un CRA à Dunkerque.

    #En_vedette #Contre_les_prisons

  • Fête des 15 ans : Le programme !
    https://www.latelierpaysan.org/Fete-des-15-ans-Le-programme

    L’Atelier paysan fête ses 15 ans, du vendredi 7 au dimanche 9 juin à la ferme des Volonteux, dans la Drôme. Le programme détaillé des 3 jours : Conférences, débats, démonstrations outils, atelier métal... et concerts !

    A télécharger ici Jauge limitée (600 participant.e.s). Ventes en ligne sur helloasso.fr Actualités

    https://www.helloasso.com/associations/communs-paysans/evenements/l-atelier-paysan-fete-ses-15-ans

  • Un orang-outan fabrique sa propre pommade, du jamais-vu
    https://reporterre.net/Un-orang-outan-fabrique-sa-propre-pommade-en-Indonesie

    Plusieurs jours durant, la scientifique et son équipe ont alors constaté que Rakus mâchait de l’akar badi, une liane présente dans seulement 0,3% des 390 000 repas que les chercheurs avaient enregistré. Toutefois, l’orang-outan ne la mangeait pas : il se contentait d’en extraire le jus et de l’appliquer sur sa plaie avec ses doigts. Puis, à l’aide de la pâte mâchée, il recouvrait le tout pour créer une sorte de pansement.

    Au bout de huit jours, la plaie était refermée et, un mois plus tard, elle avait complètement guéri. Pas surprenant lorsqu’on sait que cette plante est utilisée localement en médecine traditionnelle, pour ses vertus antidouleur et antifièvre.

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

    • Pff, oui @monolecte 140€ ça fait tiquer.
      Pour les pauvres, tu peux toujours te faire agresser gratuitement (agression payé par la sécu aux agresseurs) par un gynéco qui te demande, la main dans le vagin (contre une pilule du lendemain) si hier c’était bon comme ça avec ton copain ? ou l’autre qui t’annonce qu’elle va te violer elle aussi quand tu lui as pourtant spécifié tremblante que tu avais été victime de viols.

      Je vois plutot un argument de vente pour sa clinique qu’un réel méaculpa, elle est devenue humaine à quel moment ? et à quel moment elle demande pardon à ses patientes ? à partir de 140 la consultation c’est motivant de retenir ses instincts de destruction de l’autre.

      « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »

    • Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse, alors même que celle-ci dispose éventuellement d’un revenu non négligeable !

      N’empêche, son cas plaide en faveur d’une expertise qui fait défaut dans bien des cas. À quand l’interdiction des professions de santé à toute personne qui n’a pas expérimenté un état pathologique ou un moment de dépendance aux soignants ?

      #médecine #accès_aux_soins #femmes #gynécologie #violences_sexuelles

    • Tous ces gens qui ont été dans le noir pendant tant d’années, alors qu’on n’écoutait pas les « radicaux », les militants, qui avaient raison, dans tous les domaines, médecine, nucléaire, nutrition, etc. Et qui maintenant se refont une blancheur faisant leur « mea culpa » de toutes les horreurs qu’ils ont commises.

      Et les lanceurs d’alerte qui l’ont payé de leur vie personnelle, professionnelle, parfois de leur vie, eux n’ont droit à aucune ligne dans les médias, aucune reconnaissance de personne.

  • Le Congo au cœur de l’entourloupe au crédit-carbone
    https://afriquexxi.info/Le-Congo-au-coeur-de-l-entourloupe-au-credit-carbone

    Accaparement de terres, introduction d’espèces potentiellement invasives, émissions de carbone mal évaluées : le nouveau business des plantations industrielles d’arbres pour des crédits-carbone, porté notamment par des multinationales françaises, se développe dans le bassin du Congo avec son cortège de problèmes et de menaces.

  • Le Bugaled Breizh refait surface au port du Guilvinec | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec-29730/le-bugaled-breizh-refait-surface-au-port-du-guilvinec-6572135.php


    Au port du Guilvinec-Léchiagat le Bugaled Breizh refait surface pour les besoins d’un tournage.

    Pour le tournage de la série qui lui est consacrée, le Bugaled Breizh est réapparu dans le port du Guilvinec, mercredi, provoquant une certaine émotion sur les quais.

    Séquence émotion, mercredi 24 avril, dans le port du Guilvinec-Léchiagat (29) où, pour les besoins du tournage d’une série télévisée, le Bugaled Breizh est réapparu dans les eaux bigoudène. Après une journée de tournage en mer, mardi 23 avril, sous la surveillance du canot Men Meur de la SNSM, place aux prises de vues pour le dernier départ. Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage. L’illusion a provoqué un mélange de sentiments sur le quai.

    « Ça donne des frissons »
    « Ça donne des frissons de revoir ce nom sur la coque d’un navire », souligne un vieux marin. « Cela nous replonge dans une histoire dramatique », complète son ami. « À quoi sert ce genre de film, quand on connaît la véritable histoire », s’agace un autre marin ayant une pensée pour la famille.


    Les détails ont été soignés, jusqu’à la bouée de survie au nom du chalutier bigouden disparu le 14 janvier 2004.
    Photo Arnaud Montfort

    « 37 secondes », qui raconte l’histoire du Bugaled Breizh, le chalutier bigouden disparu en mer le 15 janvier 2004, au large des Cornouailles anglaises, sera diffusé en 2025 sur Arte et HBO. Cette série en 6 épisodes, se veut un hommage aux victimes, aux familles, dans le respect de leur douleur, « afin d’explorer l’impact humain de ce drame, le combat des familles pour obtenir la vérité », souligne Alain Bonnet, le producteur.


    Le Bara Zur (de l’Armement bigouden) a été pour l’occasion redécoré, de la casquette de la passerelle jusqu’à la bouée de sauvetage.
    Photo Arnaud Monfort

    • https://www.ouest-france.fr/mer/vingt-ans-apres-retour-sur-les-dates-marquantes-de-laffaire-du-bugaled-

      22 janvier 2004 : la piste militaire d’abord rejetée

      Au moment du naufrage, plusieurs sous-marins participaient à un exercice militaire à proximité. L’un d’eux a-t-il pu être impliqué dans le drame, se demandent certains marins.

      Une hypothèse rejetée, à ce moment, par le propriétaire du Bugaled-Breizh, Michel Douce, dans Ouest-France : « Je ne peux pas laisser dire n’importe quoi. Si la Marine, en qui j’ai une totale confiance, avait eu un doute, elle ne nous aurait pas accueillis à bord de l’Andromède pour inspecter le bateau. L’abordage, on l’a découvert ensemble. »

      Bertrand Massonneau, alors adjoint du préfet maritime de Brest, rappelait de son côté, carte à l’appui, qu’il avait obtenu immédiatement des autorités anglaises la position des sous-marins et l’autorisation de la communiquer : « On n’est pas dans le domaine du « secret-défense ». Il n’y a eu aucun retard sur l’information. » Pour lui, le sous-marin néerlandais Dolfijn, qui se trouvait à proximité immédiate du chalutier, ne peut pas être accusé. « Si ce bâtiment était responsable, vu la force du choc constaté sur l’épave, il aurait été contraint de rentrer au port et ses dégâts ne seraient pas passés inaperçu. »

      Septembre 2006 : l’hypothèse du sous-marin refait surface

      Dans une note, datée du 11 août 2006, le juge d’instruction, Richard Foltzer, en charge du dossier évoque la possibilité de l’implication d’un sous-marin. Le juge estime que « compte tenu de certaines conclusions déjà déposées par les experts, il apparaît de plus en plus important d’examiner avec toute la compétence et la technicité nécessaires l’hypothèse d’un bâtiment sous-marin qui se serait pris dans l’une voire dans les deux funes (câbles du chalut) du train de pêche du Bugaled-Breizh. » Il annonce la nomination d’un expert. Quelques semaines plus tard, le rapport intermédiaire d’expertise des funes (les câbles du chalut) semble renforcer le scénario du sous-marin.

      Après lecture du rapport, Michel Douce, propriétaire du chalutier, indique dans Ouest-France : « La fune bâbord, celle qui a été retrouvée déroulée de 140 mètres de plus que l’autre, présente des traces de titane dont l’origine reste inexpliquée. » Pour l’armateur bigouden, cette nouvelle ne fait que renforcer sa conviction de l’impact d’un sous-marin avec le Bugaled. « Je ne voulais pas me prononcer tant que je n’avais pas de preuves matérielles. Cette fois, il semble que cela aille dans le bon sens. On ne trouve pas de titane dans l’eau de mer ! »

      Et aussi :

      https://www.ouest-france.fr/bretagne/temoignage-larmateur-du-bugaled-breizh-raconte-le-jour-ou-il-a-vu-les-p
      (témoignage de Michel Douce, armateur du Bugaled Breizh, embarqué à bord de l’Andromède, bateau militaire français)

  • Pourquoi le film « Quelques jours pas plus » est la cible de la fachosphère ? - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/benjamin-biolay/pourquoi-le-film-quelques-jours-pas-plus-est-la-cible-de-la-fachosphere

    Voilà qui donne envie d’aller au ciné.

    Après « Rodéo » de Lola Quivoron, « Ma France à moi » de Benoît Cohen ou encore « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri, la dernière fiction de Julie Navarro déchaîne la rage de la fachosphère. « Quelques jours pas plus » est pourtant attrayant : Arthur (Benjamin Biolay), journaliste, souhaite séduire Mathilde (Camille Cottin), responsable d’une association d’aide aux migrants, en hébergeant un jeune Afghan prénommé Daoud (Amrullah Safi).

    Mais dès la publication de la bande-annonce, la réalisatrice a reçu une avalanche de messages injurieux sur le compte Facebook de son distributeur, Bac Films. Une campagne que la société des réalisatrices et réalisateurs de films (SRF) qualifie de « violente et massive ».

  • « L’homme aux mille visages » de Sonia Kronlund, itinéraire d’un serial lover - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/cinema/lhomme-aux-mille-visages-de-sonia-kronlund-itineraire-dun-serial-lover

    Vu et beaucoup ri :)
    Difficile d’en parler sans spoiler (ou s’poiler) alors je n’en dis pas plus.

    Sonia Kronlund, par ailleurs productrice des Pieds sur terre sur France Culture, réalise un film réjouissant sur un « arnacœur » XXL. L’histoire d’une imposture amoureuse à la fois mystérieuse et désopilante.

    #ciné

  • #Nestlé adds sugar to infant milk sold in poorer countries, report finds | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2024/apr/17/nestle-adds-sugar-to-infant-milk-sold-in-poorer-countries-report-finds

    Campaigners from Public Eye, a Swiss investigative organisation, sent samples of the Swiss multinational’s baby-food products sold in Asia, Africa and Latin America to a Belgian laboratory for testing.

    The results, and examination of product packaging, revealed added sugar in the form of sucrose or honey in samples of #Nido, a follow-up milk formula brand intended for use for infants aged one and above, and #Cerelac, a cereal aimed at children aged between six months and two years.

    In Nestlé’s main European markets, including the UK, there is no added sugar in formulas for young children. While some cereals aimed at older toddlers contain added sugar, there is none in products targeted at babies between six months and one year.

    #criminels #sucre #laits #bébés

  • Toxicité des polluants éternels : les industriels savaient depuis 50 ans
    https://reporterre.net/Toxicite-des-polluants-eternels-les-industriels-savaient-depuis-50-ans

    En 1980, alors que les preuves de la dangerosité des PFAS s’accumulaient sur leurs bureaux depuis bientôt vingt ans, les directions de DuPont et de 3M ont assuré leurs employés, dans un mémo, que l’acide perfluorooctanoïque était aussi « peu toxique que le sel de table ».

    Pour la flotte contaminée par le fracking, les gus payés grassement pour oublier leur conscience disaient aux gens des bleds que leur flotte n’était pas plus mauvaise pour la santé que de le limonade.

  • Qualité de vie des femmes : notre classement général des 50 grandes villes de France : Femme Actuelle Le MAG
    https://www.femmeactuelle.fr/actu/dossiers-d-actualite/qualite-de-vie-des-femmes-notre-classement-general-des-50-grandes-vill

    Pour distinguer les plus égalitaires des 50 plus grandes municipalités françaises, nous avons fait appel aux chiffres – de la santé, des transports publics, de la délinquance, du logement, de la petite enfance, de la pollution ou, plus insaisissable, de la bonne et forte volonté politique. Nous les avons répartis en quatre grands chapitres : l’offre de soins spécifiques, la sécurité, le cadre de vie et l’action des autorités municipales.

    Le Mans 27e

    • Bon, en même temps c’est accompagné d’autres articles, avec la ville la plus /agréable/dangereuse/etc … avec un classement mondial où tokyo est presque en tête (sur les villes où il fait bon vivre). C’est pas très sérieux hein, on doit pas avoir les mêmes critères, ou le même porte monnaie.

  • Comment une petite laiterie de Laval est devenue l’empire Lactalis, numéro un mondial à l’appétit féroce - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/economie/comment-une-petite-laiterie-de-laval-est-devenue-lempire-lactalis-numero-

    « On est à 660 000 litres et on ne s’en sort pas »

    « J’ai vu des représentants de Lactalis à la limite du poli, presque au point de faire pleurer des éleveurs », affirme Patrice Clavreul, administrateur de l’Unell, rencontré dans sa ferme, à 20 km de Laval. Elle abrite 145 bêtes, dont 65 vaches laitières. En blouse bleue, Marie-Hélène, la mère de Patrice, s’active, balai en main. Trois générations se sont succédé à la ferme, pour livrer le lait à la famille Besnier.

    « En trois générations, on a triplé notre production. Mais les salaires n’ont pas suivi, cingle Patrice Clavreul. Mes grands-parents produisaient 100 000 litres par an, ils vivaient modestement. Puis mes parents ont repris, ils faisaient 210 000 litres en 1982. »Marie-Hélène se souvient : « À l’installation, le groupe nous avait prêté de l’argent, il y avait un côté humain. »

    Quand un grand groupe de l’#agroindustrie vous prête de l’argent, ce n’est pas par philanthropie.

  • « On était faits pour être ici » : les Hmong, peuple nourricier de la Guyane à l’héritage menacé
    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/on-etait-faits-pour-etre-ici-les-hmong-peuple-nourricier-de-la-guyane-a-l
    https://www.liberation.fr/resizer/350OYDAdIs45do0zfx01HW5qL50=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3508x1418:3518x1428)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JXPJM3BJZ5AGTJ5AHETMPABXQ4.jpg

    En produisant environ 70 % des fruits et légumes du département, l’ethnie originaire d’Asie, installée dans deux villages depuis la fin des années 70, est un pilier de la souveraineté alimentaire de la région. Mais l’agriculture peine à séduire les jeunes générations.

    En Guyane, on vit principalement sur la côte. Un peu au bord des fleuves ou des nombreux cours d’eau. Mais le reste n’est que forêt. Une forêt dense, parfois opaque, primaire. Hostile en somme. A l’exception d’un village. Un irréductible de la jungle amazonienne. Cacao – c’est son nom – ne fait pas partie de ces bourgades boueuses nées de la fièvre de l’or, celles qui déchirent et polluent au mercure ce bout de France en Amérique du Sud. Ici, les Cayennais affluent tous les dimanches pour profiter du marché, dévorer une assiette de porc au caramel ou de canard laqué. Il suffit d’avaler les 80 km de route qui s’enfoncent dans la forêt, et finissent, tournicotant, par prendre un peu de dénivelé. Voici l’un des deux villages hmong, rare point de convergence touristique de Guyane, et véritable grenier de la région.

    Les Hmong sont des nomades du Sud-Est asiatique, originaires du Laos, et un peu des pays alentour. Dans la deuxième partie du XXe siècle, ils se sont alliés aux Français en Indochine et aux Etats-Unis au Vietnam, s’attirant les foudres des régimes communistes qu’ils ont systématiquement combattus. L’arrivée de ceux-ci au pouvoir au Laos, en 1975, les a poussés à l’exil. Sur les 20 000 qui demandent l’asile, la France, redevable, en accueille une partie dans le Gard, et décide d’envoyer un millier d’entre eux en Guyane, entre 1977 et 1988, où les conditions climatiques sont jugées similaires à celles du Laos. Aujourd’hui, ils représentent 2 % de la population, et produisent entre 70 et 80 % des besoins en fruits et légumes de la région, selon la chambre d’agriculture.

    Alternative salvatrice

    « Nous sommes les harkis d’Asie », résume sobrement Ky Gilles Lau, membre de l’association de sauvegarde de la culture hmong. Agriculteur comme son père, le voici qui range son étal sur la place du marché qui jouxte un grand parking plein qu’une fois par semaine, le dimanche. Il fait partie de la première génération née dans la région, se dit « Guyanais de chez Guyanais », mais plaide pour préserver la culture hmong, son dialecte qu’on entend encore à chaque coin de rue, et transmettre la mémoire de la génération pionnière qu’il voit peu à peu disparaître. « Mon père et mon oncle sont arrivés ici dans les années 70, rembobine-t-il. Ce n’était qu’un camp d’orpaillage, sans route, accessible uniquement en pirogue. Les Français pensaient peut-être qu’on allait disparaître. Mais nos parents ont bâti Cacao à la sueur de leur front. » Ils ont troqué l’exil pour la survie.

    L’une des particularités du peuple hmong, c’est qu’il a toujours voyagé « muni de graines », selon Ky Gilles. Différentes espèces de fruits et légumes que ses parents ont plantées ici, en même temps qu’ils bâtissaient leur village. D’abord incités à cultiver du riz, sans succès, ceux-ci s’adonnent finalement au maraîchage. « Cacao est une cuvette, ce qui rend sa terre plus fertile que d’autres parties de la Guyane », précise le quadragénaire. De quoi survivre dans un premier temps sans trop dépendre de l’aide des militaires français, installés non loin de là. Puis de prospérer, en utilisant parfois des produits chimiques, pour devenir la principale manne agricole d’un territoire qui manque cruellement d’exploitations.

    Cacao et l’autre village hmong – Javouhey, plus à l’ouest – offrent une alternative salvatrice à la Guyane qui importe l’essentiel de ce qu’elle consomme. Ici, la nourriture se paie 40 % plus chère que dans l’Hexagone. Alors toute production locale est bonne à prendre. Surtout à l’heure où l’Etat français ambitionne d’aider son territoire d’outre-mer à atteindre la souveraineté alimentaire à l’horizon 2030. Ce qui nécessiterait, à en croire Emmanuel Macron qui était de passage ici les 25 et 26 mars, de cultiver 20 000 à 30 000 hectares supplémentaires. Le Président n’a pas honoré Cacao de sa présence : il a préféré visiter l’une des rares exploitations créoles à Matoury, dans la banlieue de Cayenne.

    Tourisme et transmission

    Un défi complexe, de l’aveu même des Hmong, qui luttent depuis bientôt cinq décennies contre une météo capricieuse, notamment lorsque la pluie tombe à torrent. Les exploitants qui se lancent se heurtent souvent au manque de foncier, en grande partie détenu par l’Etat, et doivent se contenter du marché guyanais, car il est n’est pas rentable d’exporter leur production vers la métropole, ni vers le Brésil ou le Suriname voisin. Bernadette Heu, 32 ans, constate qu’une bonne moitié des jeunes de sa génération ont quitté le village pour rejoindre Cayenne ou la métropole. « Si vous n’avez pas de terre, il n’y a pas beaucoup d’opportunité ici. » Ky Gilles abonde : « On fait un peu de l’agriculture par défaut, il n’y a pas d’autres débouchés. Donc ceux qui ne trouvent pas de boulot dans les champs s’en vont. »

    Reste tout de même le tourisme. Et ce rendez-vous dominical qui attire toujours plus de monde. « Venir ici, c’est un peu une balade de santé, une évasion. Ça change de Cayenne », raconte Stéphane, un « métro » – né dans l’Hexagone – installé en Guyane depuis trois ans. Il est attablé avec un ami sous un hall ouvert où quelques stands de broderies asiatiques côtoient des cuisines éphémères. Sa voiture est garée dans la rue principale, entre les centaines d’autres visiteurs d’un jour venus respirer l’air moite de la forêt, et faire leurs courses pour la semaine. On vient autant pour les légumes que pour les maisons sur pilotis, où le matériel agricole est stocké au rez-de-chaussée. Voyage asiatique dans une France sud-américaine, symbole du syncrétisme propre à la Guyane. On y avance sous le concert des picolettes, des oiseaux qui chantent depuis leur cage, véritables institutions guyanaises. « C’est aussi une tradition hmong, s’amuse Ky Gilles. Comme quoi on était faits pour être ici. »

    Lorsque la nuit approche, les voitures décampent, et le village retrouve sa torpeur habituelle. Les adolescents, qui semblaient terrés jusque-là pour fuir le brouhaha des étrangers, se retrouvent, les yeux rivés sur leurs téléphones. Leurs parents circulent dans des pick-up rutilants, le bas de caisse débordant d’une terre ocre séchée. Eux vivotent sur des quads. Jason se dit « attaché au village », mais avec son accent moins marqué que celui de son paternel, il rêve de métropole.

    « Nos parents se sont battus pour s’installer ici et, nous, nous risquons de nous battre pour retenir nos propres enfants », résume sans fatalisme Bernadette Heu. Car même si le dialecte hmong tend à se diluer, la vie reste douce à Cacao. D’où l’optimisme de Ky Gilles, qui voit mal son héritage disparaître. « Tant que le village existera, il vivra. » Et l’agriculture de Guyane avec.❞

    #Guyane #Laos #Hmong #GuerreIndochine


  • vu sur insta

    Un arbre sauvé par un arbre. Lorsque les branches ou les racines de différents arbres sont en contact intime prolongé, elles s’abrasent souvent les unes les autres, exposant leurs tissus intérieurs, ce qui peut éventuellement fusionner. Ce processus s’appelle l’inosculation, un phénomène naturel dans lequel poussent ensemble les troncs, les branches ou les racines de deux arbres. Il est biologiquement similaire au greffage et ces arbres sont appelés en foresterie sous le nom de gemmes, du mot latin signifiant « une paire. ”
    Crédit photo : Pósa Tamás

  • Loi agricole : la « souveraineté alimentaire » contre l’environnement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/280324/loi-agricole-la-souverainete-alimentaire-contre-l-environnement

    C’estC’est, pour le moins, un texte qui se trompe de cible. Initialement lancé pour répondre à l’enjeu crucial du renouvellement des générations – la moitié des agriculteurs et agricultrices en activité en 2020 sera partie à la retraite dans les six ans qui viennent –, le projet de loi d’orientation agricole qui arrivera, après un énième report, mercredi 3 avril sur la table du Conseil des ministres a été « enrichi », comme l’avait promis le ministre Marc Fesneau pour répondre à la colère agricole.

    Mais plutôt que de combler les manquements déjà soulignés par de nombreux acteurs dans la première version du texte rendue publique en décembre, et de s’attaquer à la question centrale de la rémunération, la nouvelle version, révélée par Contexte le 1er mars, s’attaque à… la protection de nos ressources et des milieux naturels.

  • « Notre mort est toujours considérée comme libératrice par cette société » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/elisa-rojas-notre-mort-est-toujours-consideree-comme-liberatrice-par-cette-s

    Les inquiétudes de nombreuses personnes handicapées et/ou malades concernant ce projet me paraissent des plus légitimes. Le problème avec « la fin de vie » ou « l’aide à mourir », c’est que l’on ne peut pas raisonner de façon abstraite autour de la liberté en faisant fi du contexte dans lequel s’inscrit un tel projet de loi. Sans égalité, il n’y a pas de réelle liberté de choix, quel que soit le domaine. Or nous vivons dans une société inégalitaire, marquée par des systèmes d’oppression qui hiérarchisent les vies, et en cours de fascisation. Une société dans laquelle, d’une part, les vies des personnes malades/handicapées ne valent pas cher et, d’autre part, l’accès aux soins publics et gratuits devient de plus en plus difficile.

  • Je lisais un article du Parisien à propos des changements de comportements dus à l’inflation et je tombe sur ça :

    « Un meuble contre une boîte de lait » : en Mayenne, un groupe Facebook de troc connaît un succès grandissant

    Sur le groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) », on échange les objets dont on n’a plus besoin. Mais de plus en plus souvent contre de la nourriture…

    Élodie Goupil en est fière. En quatre ans, son groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) » s’est imposé comme une référence incontournable dans cette partie de l’Ouest. Aujourd’hui, il compte 10 340 membres. On y propose près de 350 objets par semaine. Et ce n’est pas fini.

    Mais ce succès la préoccupe. « Désormais, 90 % des échanges se font contre de la nourriture, souvent du lait infantile, relève cette trentenaire installée à Vimartin (Mayenne). Ça montre que notre société ne va pas bien. »

    https://www.leparisien.fr/mayenne-53/un-meuble-contre-une-boite-de-lait-en-mayenne-un-groupe-facebook-de-troc-

    L’article d’origine : https://www.leparisien.fr/economie/consommation/face-a-linflation-et-la-shrinkflation-un-francais-sur-deux-a-deja-reduit-

    • Si initialement, la page Facebook de la mayennaise Elodie Goupil « Je ne jette pas, je donne ou troc » visait à dynamiser l’entraide entre particuliers, elle est devenue au fil des mois et des périodes inflationnistes, une page où l’on vient chercher des produits alimentaires.

      « Je ne jette pas je donne ou troc » (*) : ce qui n’était au lancement qu’une simple page Facebook pour des échanges de bons procédés entre particuliers en Mayenne (et départements limitrophes) est devenu, quatre ans plus tard, une bouée de sauvetage pour les utilisateurs, et ils sont plus de 11 000 aujourd’hui. Plus de 90% des annonces postées concernent de l’alimentaire.

      https://hitwest.ouest-france.fr/mayenne-la-page-facebook-d-elodie-ou-le-miroir-inquietant-de-la