• benjamin barthe
      @benjbarthe
      10:58 AM · 4 mai 2024
      https://twitter.com/benjbarthe/status/1786681795208958180

      Le médecin palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, qui a passé un mois et demi dans la bande de Gaza au début de la guerre et qui devait intervenir dans un colloque organisé aujourd’hui au Sénat, vient d’être refoulé à son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle. 1/5

      Raison invoquée par la police des frontières : les autorités allemandes, qui lui ont elles aussi refusé l’entrée sur leur territoire à la mi-avril - il devait participer à une conférence sur la Palestine à Berlin - l’ont banni pour un an de tout l’espace Schengen. 2/5

      Ghassan Abu Sitta est actuellement dans un bureau de l’aéroport et s’attend à être escorté par la police vers un vol qui le ramènera à Londres, où il réside. Il a alerté l’assistante de la sénatrice à l’origine du colloque, Raymonde Poncet Monge, mais sans résultat. 3/5

      « La police a pris sa décision, je ne peux plus rien faire, a-t-il déclaré au Monde. C’est la même chose qu’à Berlin, la criminalisation des victimes. Le gang complice du génocide essaie de faire taire les témoins ». 4/5

      Le thème du colloque auquel Ghassan Abu Sitta devait participer est « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international à Gaza ». 5/5

    • Demain verra la victoire des Palestiniens
      Par Ghassan Abu-Sittah | 12 avril 2024 – Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
      https://www.chroniquepalestine.com/demain-verra-la-victoire-des-palestiniens

      Le 12 avril, le gouvernement allemand a empêché le Dr Ghassan Abu-Sittah d’entrer dans le pays pour participer à une conférence à Berlin où il devait témoigner du génocide à Gaza. La veille, le 11 avril, M. Abu-Sittah avait pris ses fonctions de recteur de l’université de Glasgow dans le Bute Hall, après avoir été élu avec 80 % des voix. Voici la transcription du discours du Dr Abu-Sittah. (...)

      https://seenthis.net/messages/1049814

    • Le médecin palestinien Ghassan Abu Sitta, témoin de l’enfer de Gaza, interdit d’entrée sur le territoire français
      Par Benjamin Barthe
      Publié aujourd’hui à 13h33
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/04/le-medecin-palestinien-ghassan-abu-sitta-temoin-de-l-enfer-de-gaza-interdit-

      Le chirurgien, qui a officié pendant un mois et demi dans l’enclave palestinienne, au début de la guerre, a été refoulé, samedi 4 avril, à son arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il devait participer à un colloque organisé au Sénat par une élue d’Europe Ecologie-Les Verts.

      L’article du Monde en entier : https://aurdip.org/le-medecin-palestinien-ghassan-abu-sitta-temoin-de-lenfer-de-gaza-interdit-d

    • Venu témoigner des bombardements à Gaza, le chirurgien palestinien Ghassan Abu Sitta reste bloqué à Roissy
      Mathias Thépot | 4 mai 2024 à 18h24 | Mediapart

      Invité au Sénat pour témoigner de son expérience de médecin sous les bombardements à Gaza, le docteur palestino-britannique s’est vu refuser l’accès au territoire français. Bloqué à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi 4 mai, il a toutefois pu intervenir à la conférence par téléphone.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/040524/venu-temoigner-des-bombardements-gaza-le-chirurgien-palestinien-ghassan-ab

      Ghassan Abu Sitta à Londres, le 3 mai 2024. © Photo Benjamin Cremel / AFP

      « Je suis à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Ils m’empêchent d’entrer en France. » Sur le réseau X, le chirurgien palestino-britannique Ghassan Abu Sitta, connu pour avoir témoigné de l’horreur des bombardements israéliens à Gaza, a fait part de sa stupeur devant la décision des autorités françaises de lui interdire l’entrée sur le territoire français.

      Venu de Londres, il était invité, samedi 4 mai, par la sénatrice Les Écologistes Raymonde Poncet-Monge, afin de participer à un colloque au Palais du Luxembourg sur « La France et sa responsabilité dans l’application du droit international en Palestine ».

      Mais Ghassan Abu Sitta est resté bloqué à l’aéroport francilien de Roissy-Charles-de-Gaulle. « Scandaleux, Ghassan Abu Sitta, chirurgien plasticien et reconstructeur intervenu à Gaza, est empêché de participer à un colloque au Sénat », s’est indigné à la mi-journée Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, en appelant au chef du gouvernement, au ministre de l’intérieur et à son collègue des affaires étrangères.

      Grâce à la mobilisation d’avocat·es spécialisé·es en droit international, Ghassan Abu Sitta a finalement pu récupérer son téléphone portable, confisqué à son arrivée en France. Il a ainsi participé à la conférence sénatoriale en visio depuis l’aéroport, peu après 15 heures. « Nous sommes indigné·es qu’il ne puisse pas être parmi nous », a toutefois commenté sur le réseau social X la sénatrice Raymonde Poncet-Monge.

      Contactés par Mediapart, les cabinets des ministères de l’intérieur et des affaires étrangères n’ont cessé toute l’après-midi de se renvoyer la balle, sans commenter la décision française d’interdire au médecin palestino-britannique l’entrée sur le territoire national.
      La France suivrait une décision de l’Allemagne

      Pourquoi la France a-t-elle agi de la sorte ? « Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a lui-même précisé Ghassan Abu Sitta sur X.

      En effet, le chirurgien aurait été signalé pour « non-admission » dans le système d’information Schengen par l’Allemagne, alors qu’il devait participer mi-avril à un « Congrès palestinien » à Berlin, événement interrompu par la police allemande une heure après son démarrage. Une source policière a confirmé à l’AFP qu’une « fiche d’interdiction de l’espace Schengen » émise par l’Allemagne empêchait l’entrée de Ghassan Abu Sitta en France.

      L’avocate Sarah Sameur, qui a pu rejoindre le médecin à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a confirmé à Mediapart que Paris avait appliqué la décision des autorités allemandes de manière automatique. Selon elle, les autorités auraient refusé à son client l’accès au territoire français en vertu de l’article L341-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

      Celui-ci indique que « l’étranger qui arrive en France par la voie ferroviaire, maritime ou aérienne et qui n’est pas autorisé à entrer sur le territoire français peut être placé dans une zone d’attente située dans une gare ferroviaire ouverte au trafic international figurant sur une liste définie par voie réglementaire, dans un port ou à proximité du lieu de débarquement ou dans un aéroport, pendant le temps strictement nécessaire à son départ ».

      Dans un communiqué s’indignant de la situation, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a de son côté assuré que « rien n’obligeait la France à exécuter l’ordre allemand. La France ne respecte ni le droit international, ni le droit français, ni même le Sénat. Quand il s’agit de la Palestine et des Palestinien·nes, seul compte le droit des plus forts ».
      Témoignage glaçant

      En janvier 2024, une interview de Ghassan Abu Sitta par l’AFP avait fait grand bruit. Habitué des conflits armés et arrivé le 9 octobre en Palestine via l’Égypte pour le compte de Médecins sans frontières (MSF), le chirurgien témoignait de l’horreur extrême vécue par les Gazaoui·es :

      « La différence entre cette guerre et toutes les autres auxquelles j’ai assisté est la même qu’entre une inondation et un tsunami. Par son ampleur, son intensité, sa férocité, le nombre de patients accueillis chaque jour, et le fait que 50 % des blessés soient des enfants, tout cela dépasse tout ce que j’ai pu voir. La moitié de mes opérations quotidiennes concernait des enfants. Il s’agissait de blessures gaves et dévastatrices, de blessures qui changent la vie, soit des amputations avec perte de membre, soit des blessures au visage qui défigurent gravement », avait-il déclaré.

      Après avoir exercé plus de quarante jours sur place, notamment dans l’hôpital Al-Shifa, il expliquait avoir été contraint de rentrer à Londres, faute de matériel médical pour poursuivre ses opérations. « Très vite après le début de la guerre, nous avons commencé à manquer de matériel et vers la fin, même des produits de base comme la kétamine que nous utilisons pour l’anesthésie et tous les médicaments anesthésiques ont été épuisés. Même les produits de base comme le désinfectant, les compresses pour les patients brûlés, tout cela était en train de s’épuiser et n’était pas remplacé à cause du blocus », avait-il dit.

      Mathias Thépot

    • Au prochain coup, le gars prendra le train ; le travail de la PAF est probablement moins facile à exécuter en gare que dans un aéroport.

    • « M’empêcher d’entrer en Europe, c’est m’empêcher d’accéder à la Cour pénale internationale. »

      قناة الميادين
      @AlMayadeenNews
      https://twitter.com/AlMayadeenNews/status/1786879831109419011
      « منع دخولي أوروبا هو لمنعي من الوصول إلى محكمة الجنايات الدولية »

      الطبيب في منظمة أطباء بلا حدود غسان أبو ستة لـ #الميادين

      #فلسطين_المحتلة
      #غزة
      @GhassanAbuSitt1

  • Exploiter et punir, des bagnes en chantier !
    https://labrique.net/index.php/49-contre-les-prisons/1296-exploiter-et-punir-des-bagnes-en-chantier

    Sous prétexte de lutter contre la surpopulation carcérale, mais surtout dans l’objectif d’enfermer plus , l’État français prévoit la construction de nouvelles prisons sur tout le territoire. On entre dans la deuxième phase du plan annoncé par Valls en 2016. Au total : 15000 places en plus d’ici 2027. Et on va enfermer près de chez vous : 4 chantiers de construction ou d’agrandissement sont en cours dans la région, ou sur le point de commencer : à St-Laurent-Blangy, Saint-Saulve, Loos et un CRA à Dunkerque.

    #En_vedette #Contre_les_prisons

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

    • Pff, oui @monolecte 140€ ça fait tiquer.
      Pour les pauvres, tu peux toujours te faire agresser gratuitement (agression payé par la sécu aux agresseurs) par un gynéco qui te demande, la main dans le vagin (contre une pilule du lendemain) si hier c’était bon comme ça avec ton copain ? ou l’autre qui t’annonce qu’elle va te violer elle aussi quand tu lui as pourtant spécifié tremblante que tu avais été victime de viols.

      Je vois plutot un argument de vente pour sa clinique qu’un réel méaculpa, elle est devenue humaine à quel moment ? et à quel moment elle demande pardon à ses patientes ? à partir de 140 la consultation c’est motivant de retenir ses instincts de destruction de l’autre.

      « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »

    • Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse, alors même que celle-ci dispose éventuellement d’un revenu non négligeable !

      N’empêche, son cas plaide en faveur d’une expertise qui fait défaut dans bien des cas. À quand l’interdiction des professions de santé à toute personne qui n’a pas expérimenté un état pathologique ou un moment de dépendance aux soignants ?

      #médecine #accès_aux_soins #femmes #gynécologie #violences_sexuelles

    • Tous ces gens qui ont été dans le noir pendant tant d’années, alors qu’on n’écoutait pas les « radicaux », les militants, qui avaient raison, dans tous les domaines, médecine, nucléaire, nutrition, etc. Et qui maintenant se refont une blancheur faisant leur « mea culpa » de toutes les horreurs qu’ils ont commises.

      Et les lanceurs d’alerte qui l’ont payé de leur vie personnelle, professionnelle, parfois de leur vie, eux n’ont droit à aucune ligne dans les médias, aucune reconnaissance de personne.

  • La Guerre des Demoiselles ou l’insurrection du Tiers-Langage | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-multitudes-2015-3-page-112.htm

    et aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Demoiselles

    La guerre des Demoiselles est une rébellion ayant lieu en Ariège de 1829 à 1832, et se prolongeant de façon moins intense jusqu’en 1872. Elle est une réaction au Code forestier de 1827. C’est le mouvement de contestation le plus connu parmi ceux qui se développent dans les Pyrénées au xixe siècle.

    Guerre des demoiselles 1829 à 1832
    #paysans #Ariège #révolte

    Tout ça parce que je recherche des infos sur les femmes représentées dans la fresque de Ariz du Pont des Demoiselles à Toulouse. J’ai eu beau arrêter les passantes pour les questionner, personne ne sait.

  • En refusant de faire son travail, la Cour Pénale Internationale perd toute crédibilité
    Par Anisha Patel, Hassan Ben Imran
    21 avril 2024 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    https://www.chroniquepalestine.com/en-refusant-de-faire-son-travail-la-cour-penale-internationale-p

    La réticence de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur le génocide à Gaza et à lancer des mandats d’arrêt aura un impact dévastateur sur sa crédibilité.

    Au cours des derniers mois, la Cour pénale internationale (CPI), sous la direction du procureur Karim Khan, a fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pris aucune mesure concrète pour sanctionner le crime de génocide à Gaza.

    En novembre, six de ses États membres, menés par l’Afrique du Sud, ont dénoncé la situation en Palestine devant la Cour et l’ont exhortée à agir. Le même mois, trois groupes de défense des droits des Palestiniens ont soumis une requête à la CPI, lui demandant d’enquêter sur les crimes d’apartheid et de génocide en Palestine.

    En décembre, Khan s’est rendu en Israël et a fait un bref voyage à Ramallah, où il a rencontré rapidement quelques victimes de crimes israéliens.

    Il a ensuite fait une déclaration générale sur l’enquête en parlant d’ « allégations de crimes », sans faire la moindre référence aux preuves qui s’accumulent sur le génocide perpétré à Gaza.

    En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré qu’Israël commettait « vraisemblablement » un génocide à Gaza. Cela n’a pas non plus incité la CPI à agir. La Cour n’a même pas pris la peine de justifier sa décision de ne pas enquêter et de ne pas délivrer de mandat d’arrêt.

    Le mois dernier, notre organisation, Law for Palestine, a présenté à la CPI le premier d’une série de documents décrivant le crime de génocide commis par les dirigeants israéliens à l’encontre du peuple palestinien.

    Le document de 200 pages, rédigé par 30 avocats et chercheurs juridiques du monde entier et revu par plus de 15 experts, démontre de manière convaincante d’une part l’intention génocidaire et d’autre part la diligence de la Cour à lancer des poursuites dans d’autres affaires du même genre.

    Si la CPI continue à ne rien faire, elle risque de saper sa propre autorité en tant qu’institution de justice internationale ainsi que le système juridique international dans son ensemble. (...)

    #CPI

    • Pour rappel : « Karim Kahn, candidat préféré d’Israël », dont la candidature avait été soutenue par des officiels israéliens :
      https://seenthis.net/messages/1029544#message1029549

      Said to be Israel’s preferred candidate, British lawyer will likely decide whether to move ahead with planned probe of alleged Israeli, Hamas war crimes; Bensouda leaves in June

      […]

      Israel’s Kan public broadcaster reported that Israeli officials supported Khan’s candidacy behind the scenes, and consider him a pragmatist who shies away from politicization.

    • Bien que cet État ait toujours œuvré pour la mise en place de juridictions pénales internationales, certaines de ses actions au moment de la Conférence de Rome et après ont suscité nombre de questions et polémiques. En effet, la France a maintenu coûte que coûte sa position de principe concernant l’adoption de l’article 124 du Statut de Rome. Cette disposition controversée est introduite par la délégation française lors des négociations et permet de décliner la compétence de la Cour pour les crimes de guerre, pendant sept ans, à compter de l’entrée en vigueur de l’instrument. Jean-François Dobelle, conseiller des affaires étrangères, soutient qu’il s’agissait de vérifier, au moins au début de l’activité de la Cour, que les garanties du Statut permettaient « d’éviter les recours abusifs, à caractère politique, auxquels les pays participant aux opérations de maintien de la paix sont plus particulièrement exposés ». Cette justification, reprenant l’essence du propos de Jacques Chirac tenu aux ONG en 1999, n’a pas emporté l’adhésion de la doctrine pour diverses raisons : d’abord, la Cour aurait plus à perdre qu’autre chose en engageant des poursuites injustifiées ; ensuite, les pouvoirs de la Chambre préliminaire permettent précisément de contrôler les actions du Procureur ; enfin, les juridictions nationales demeurent prioritaires en vertu du principe de complémentarité. Seules la France et la Colombie activent cette option lors de la ratification. La France la retire en 2008 tandis que les effets de la déclaration colombienne s’éteignent en 2009

      En 2017, lors de l’adoption de l’amendement relatif au crime d’agression — qui, de par sa nature, est nécessairement lié à d’éventuels crimes de guerre — la France obtient, au côté du Royaume-Uni, certains aménagements de la définition visant à s’assurer que la Cour ne puisse poursuivre des faits en lien avec le conflit armé libyen de 2011 et l’intervention militaire menée en parallèle.

      In fine, la France se démarque par une position particulière à l’égard des crimes de guerre, reposant alternativement soit sur « une forme de résistance », soit sur une « volonté de modulation à l’égard de la mise en œuvre de l’obligation internationale de répression des violations graves du droit international humanitaire ». Différents facteurs expliquent cette attitude — histoire (2de Guerre mondiale et guerre d’Algérie), politique étrangère (opérations militaires extérieures), politique pénale (choix des poursuites sous l’empire des qualifications juridiques de terrorisme) — qui n’a pas quasiment pas varié depuis la fin du XXe siècle.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pénale_internationale

      Bien ouéj la France ...

  • Diplôme d’Etat imposé pour les « danses populaires » : les professionnels du secteur se mobilisent
    https://www.revolutionpermanente.fr/Diplome-d-Etat-impose-pour-les-danses-populaires-les-profession

    Alors que seul l’enseignement des danses classiques, contemporaine et jazz était soumis à l’obtention d’un diplôme d’État pour que sa pratique puisse être rémunérée, une majorité de députés a validé début mars une proposition de loi déposée en avril 2023 par une députée LR et une députée Renaissance étendant cette condition à l’ensemble des danses. Au premier rang des disciplines concernées, le hip-hop mais aussi un ensemble de danses populaires. Cette loi répressive menace les structures d’accueil de fermeture administrative et les enseignants d’une amende de 15 000 euros en cas d’enseignement rémunéré sans diplôme. Elle impose également de présenter un casier judiciaire vierge pour pouvoir obtenir ce titre. Bien que la formulation de la loi promette de prendre en compte « la diversité des pratiques », le vote de cette loi a entraîné une levée de boucliers de la part des enseignants des danses dites « populaires », « du monde » ou « traditionnelles ». qui craignent de se voir dépossédés des arts et cultures qu’ils pratiquent, et dont ils revendiquent la dimension populaire voire contestataire.

    #danse

  • L’assassinat par Israël du médiateur de l’ONU en Palestine – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2018/10/14/lassassinat-par-israel-du-mediateur-de-lonu-en-palestine

    L’ONU, après la mort de son médiateur, n’a plus eu pour ambition que de négocier des accords d’armistice entre Israël et ses voisins arabes, renvoyant dans un avenir indéterminé un éventuel règlement définitif. C’est donc bien un plan de paix, donc la perspective de la paix elle-même, que le commando du Lehi a voulu tuer en tuant Bernadotte. Le succès de cette manoeuvre criminelle fut tel que l’Etat d’Israël la revendique aujourd’hui dans l’un de ses musées.

  • 23/04/2024 - Décryptage sur l’incident à Colmar avec une source radioactive d’iridium 192 - CRIIRAD
    https://www.criirad.org/23-04-2024-decryptage-sur-lincident-a-colmar-avec-une-source-radioactive-di

    À Colmar, le 10 avril 2024, en fin d’après-midi, suite à un incident avec une source radioactive d’iridium-192 utilisée sur le site de l’entreprise ADF pour des opérations de gammagraphie, un périmètre de sécurité a dû être mis en place.
    Ce type de source de forte activité émet en effet de puissantes radiations gamma capables de traverser le métal et les murs et de se déplacer dans l’air sur des dizaines de mètres.

    La récupération de ce type de source de forte radioactivité est une opération très délicate.

    En 2010, sur le site de la fonderie Feurs métal, dans la Loire, une source de 1,25 TBq de cobalt 60 est restée bloquée. La tentative de récupération, par le service intervention de l’IRSN, au moyen d’un dispositif de cisaillage robotisé, avait entraîné la contamination de 6 personnes et de 3 000 m2 de bâtiments. Quatorze ans plus tard, l’assainissement du site de Feurs n’est pas terminé.

    • misère, la criirad sous wordpress alors qu’ils étaient en SPIP :/
      je leur souhaite bien du plaisir pour s’y retrouver dans leur énorme base de données désormais dans le sac de nœuds WP

  • Je sors ma calculette

    Mes voisins ont tous les deux obtenu leur retraite anticipée il y a 10 ans, ils avaient chacun 55 ans.
    Lui était instituteur, elle, directrice d’école, et ils ont élevé 3 enfants.

    Ok

    10 ans x 12 mois = 120 mois
    Disons que leur couple touche une retraite de 3000€/mois, c’est une sous estimation, ils auraient donc en dix ans déjà perçu 360.000€

    Je dis ça, parce que là ils ont déjà l’âge où moi je continuerai à travailler pour manger vu que je n’aurai pas de retraite. Et que les banques il y a 10 ans m’ont refusé un crédit de 15 ans pour 50.000€ pour mon logement.

    Je suis contente pour eux hein, ils sont sympas, bien rangés, tout ça, ils ont plusieurs logements hérités et coulent une retraite peinarde. La cagnotte de la retraite pour eux c’est un quatrième matelas par dessus les autres, un luxe à amasser. C’est juste que ça me fait rire jaune quand je vois l’écart de traitement auquel sont soumis les pauvres dont mes camarades militant·es alternos punks qui n’ont parfois plus de dents.

    Un peu comme si toute existence ne valait pas cette entraide (celle de la retraite) et que ta vie était jugée inutile, au point de bouffer des cailloux jusqu’à ta mort et continuer à bosser pour les nantis.

    Juste voila, le calcul de l’injustice.

    #argent #macronisme

    • #poujadismepartoutcommunismenulpart

      edit tu auras une retraite de 3 ou 600 balles et à 65 ans elle sera complétée à hauteur de l’ASPA, donc un revenu de 1012 euros (aujourd’hui) toutes sources confondues.

      et comme ce ne sera pas suffisant
      https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15712#:~:text=Les%20titulaires%20de%20l'Aspa,3%20mois%20ou%201%20an.
      Abattement sur les revenus professionnels

      Abattement sur les revenus professionnels

      Les titulaires de l’Aspa peuvent cumuler partiellement leur allocation avec des revenus professionnels (salaires et gains assimilés à des salaires, revenus professionnels non salariaux). Les salaires font alors l’objet d’un abattement sur 3 mois ou 1 an.

      En 2024, l’abattement est calculé de la manière suivante :

      ressources sur 3 mois : abattement de 0,9 fois le Smic mensuel pour une personne seule (1 590,22 €) ; 1,5 fois le Smic mensuel pour un couple (mariés, concubins, partenaires pacsés, soit 2 650,38 €‬) ;

      ressources sur 12 mois : abattement de 3,6 fois le Smic mensuel pour une personne seule (6 358,32 €) ; 6 fois le Smic mensuel pour un couple (10 601,52‬ €).

      Au-delà de ces montants, la différence est déduite du montant de l’Aspa attribué à la personne.

      alors oui, c’est pas bezef, mais cela ne me semble pas une raison pour mettre au pilori les retraités ou préretraités qui ont une pension inférieure au revenu médian.

  • Nouveau livre : Madeleine Pelletier, 15 ans, féministe & anarchiste. – Graphisme et interactivité
    https://graphism.fr/nouveau-livre-madeleine-pelletier-15-ans-feministe-anarchiste

    Ces quelques lignes pour vous signifier la sortie de mon nouveau livre sur Madeleine Pelletier, une jeune femme de 15 ans qui assurait la coordination en non-mixité de réunions féministes et anarchistes en 1890. L’histoire est en réalité une contre-biographie de jeunesse puisqu’elle est directement issue des archives de la préfecture de Police de Paris. Sans ces « espions » infiltrés lors de ces réunions, il n’y aurait jamais eu trace de ces faits.

  • Ces salariés rémunérés au smic toute leur carrière : « Le temporaire dure depuis vingt-deux ans »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/02/ces-salaries-remuneres-au-smic-toute-leur-carriere-le-temporaire-dure-depuis


    Un salarié contrôle une machine dans la verrerie d’Arc, à Arques (Pas-de-Calais), le 9 septembre 2022. SAMEER AL-DOUMY / AFP

    Ce phénomène de stagnation concerne notamment les femmes et les travailleurs âgés de plus de 50 ans.
    Par Jérémie Lamothe - Publié le 02 avril 2024

    En intégrant Phone Régie en 2002 en tant qu’hôtesse d’accueil standardiste en région parisienne, Géraldine (le prénom a été changé), alors âgée de 30 ans, en était persuadée : ce boulot « alimentaire » rémunéré au smic, qui lui permettait d’échapper au chômage, ne serait que « temporaire ». « Mais le temporaire dure depuis vingt-deux ans, et je suis toujours au smic », raconte-t-elle.

    Elle a bien été augmentée « une fois » par sa direction « d’une dizaine d’euros en 2010 », se remémore-t-elle, avant d’être rattrapée par le smic, indexé, lui, sur l’inflation. « A quoi ça sert d’aller batailler auprès de la direction pour avoir une augmentation, si c’est pour être de nouveau au smic quelque temps après ? », s’interroge cette mère de deux enfants, âgés de 10 et 18 ans.

    Plus de 3 millions de salariés, soit près d’une personne sur cinq (17,3 % ) dans le secteur privé non agricole, sont payés actuellement au salaire minimum (1 398,69 euros net par mois). Un niveau inédit – la proportion était de près de 12 % en 2021 – atteint en raison, notamment, de la flambée des prix et de la politique d’#exonération de charges. Les rémunérations jusqu’à 1,6 fois le smic sont exonérées de cotisations patronales, mais pas au-delà, ce qui n’incite pas les entreprises à revaloriser les fiches de paie. « Augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au smic » revient aux entreprises à « débourser 238 euros de plus », résumait, le 30 janvier, à l’Assemblée nationale, le premier ministre, Gabriel Attal.

    « Manque de considération »

    Des employés, à l’instar de Géraldine, se retrouvent ainsi cantonnés au #salaire_minimum tout au long de leur vie professionnelle. Dans une étude parue en 2019 sur les trajectoires salariales de salariés au smic entre 1995 et 2015, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques estimait que 20 % des salariés rémunérés autour du smic l’étaient depuis au moins deux ans.

    Ce « phénomène de stagnation » se « concentre sur une partie des salariés qui restent durablement rémunérés » au smic, notamment les #femmes et les travailleurs de plus de 50 ans. Et plus le temps passé au smic s’accroît, plus le risque de ne pas voir sa fiche de paie évoluer augmente. Derrière cette absence d’évolution salariale, ces travailleurs au smic, qui occupent le plus souvent un #emploi_pénible (hôtellerie-restauration, grande distribution, logistique…), souffrent aussi « d’être bloqués à leur poste et de ne plus pouvoir connaître de mobilité ascendante au sein de leur entreprise », relève Lucas Tranchant, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-VIII. Et il y a cette réalité moins visible, mais tout aussi lancinante pour ces salariés, du « manque de considération » et de « reconnaissance » qui accentue leur amertume vis-à-vis de leur employeur, les interrogeant sur le sens même de leur #travail.

    « Le salaire, c’est ce qui donnait une reconnaissance au travail réalisé, notamment dans les emplois pénibles, avance Lucas Tranchant. Mais c’est en train de disparaître avec cette #smicardisation des emplois peu qualifiés. » « On est là au cœur des tensions sociales », ajoute le directeur de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin : « S’il n’y a pas de dynamique [salariale ou professionnelle], c’est l’idée que, quelque part, vous ne comptez pas. Il doit y avoir une forme de responsabilité des entreprises sur ce qu’elles font de la vie des gens. »

    Alors qu’il commence sa « vingt-cinquième année » au smic depuis la signature de son contrat en 1999 chez le géant du verre en difficulté, Arc International, Christophe, 48 ans, se souvient « en [avoir] fait, des demandes d’augmentation ». A chaque fois, il a obtenu la même réponse : « Ils n’ont pas de budget, pas de place pour que j’évolue… Ils ont toujours une excuse pour ne pas m’augmenter. » A tel point que cet opérateur en préparation et conditionnement dans l’usine d’Arques (Pas-de-Calais) envisage de quitter la stabilité de son CDI pour devenir coach sportif, avec l’espoir de gagner davantage : « Je peux viser entre 60 et 80 euros de l’heure, alors que je suis autour de 11 euros chez Arc… »

    Un décompte scrupuleux

    Car avec la poussée inflationniste de ces deux dernières années (plus de 10 % d’#inflation cumulée en deux ans, + 20 % pour les produits alimentaires) les fins de mois sont devenues encore plus difficiles pour ces salariés au smic. « Je survis, souffle Christophe. Je ne fais pas mes comptes, quand faut payer, faut payer… »

    Afin de ne pas se laisser déborder par cette envolée des prix, Chantal (le prénom a été changé), salariée depuis cinq ans au smic par une association dans le Sud-Est, tient, elle, un décompte scrupuleux de chacune des dépenses de la famille sur un tableur Excel. « On est tout le temps dans la réflexion : est-ce qu’on peut acheter ça, ou pas ? », explique cette employée de 41 ans, mère de deux enfants. Il a aussi fallu apporter quelques changements aux habitudes familiales : la viande rouge se fait plus rare à table, le compte Netflix à 150 euros par an a été supprimé et, pour les vacances, « on essaye aussi de rogner, en allant chez les amis, la famille », explique Chantal.

    Opératrice téléphonique au #smic chez Concentrix Webhelp depuis dix-huit ans et mère célibataire de deux enfants, Nadège Chainier voit, elle, son #salaire être « mangé aux trois quarts » chaque mois par son prêt immobilier de 600 euros, et la consommation d’eau et d’électricité. Alors, elle a dû faire une croix sur les vacances, ce qui a provoqué l’incompréhension de la plus jeune de ses filles, âgée de 10 ans. « Elle m’a dit qu’elle n’était jamais partie en vacances pendant une semaine comme on a pu le faire pour sa grande sœur. Ça fait de la peine en tant que parent d’entendre son enfant dire qu’il veut partir en vacances. On se dit : “Merde, on a loupé un truc” », raconte la salariée de 48 ans.
    Jérémie Lamothe

    Les emplois qui, soit au SMIC horaire soit guère mieux payés, sont rémunérés en deçà du SMIC mensuel, qu’il s’agisse de temps partiels ou/et d’emplois discontinus sont zappés. Autant de salarié.e.s à ajouter aux 17% de #smicards proprement dit.

    55 ans après on "pense" le SMIC dans les termes de l’époque de son instauration, en 1967.

    #emploi #précarisation

  • Les dépenses militaires mondiales augmentent dans un contexte de guerre, d’escalade des tensions et d’insécurité
    https://www.obsarm.info/spip.php?article649

    (Stockholm, 22 avril 2024) – Le total des dépenses militaires mondiales s’élève à 2 443 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 6,8 % en termes réels par rapport à 2022. Il s’agit de la plus forte augmentation d’une année sur l’autre depuis 2009. Les 10 plus grands dépensiers en 2023 – avec en tête les États-Unis, la Chine et la Russie – ont tous augmenté leurs dépenses militaires, selon les nouvelles données sur les dépenses militaires mondiales publiées aujourd’hui par le (...) #Armements

    / Dépenses militaires / Budgets, #Guerres, #Industrie_d'armement

    #Dépenses_militaires_/_Budgets
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/milex_press_release_fre-5.pdf

  • Post de Utopia, 19.04.2024 :

    Avant la construction de ce mur il y a deux semaines, des centaines de personnes passaient sous ce pont pour accéder aux #distributions_alimentaires près de Grande-Synthe.

    Hier, un jeune homme a voulu passer en traversant la route, il est mort renversé par une voiture.

    https://twitter.com/Utopia_56/status/1781370600994361820

    #murs_intra-urbains #murs #Grande-Synthe #réfugiés #migrations #anti-migrants #barrières #France #Calais #frontières

  • #Italie : les députés ouvrent la voie à l’accès des #anti-IVG dans les structures permettant l’#avortement
    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/italie-les-deputes-ouvrent-la-voie-a-l-acces-des-anti-ivg-dans-les-stru

    Nouveau revers pour les droits des femmes. Les députés italiens ont voté, jeudi 18 avril, un amendement de Fratelli d’Italia, le parti d’extrême droite de la présidente du Conseil Giorgia Meloni, permettant aux organisations anti-IVG d’entrer à l’intérieur des centres de conseil. Ce sont les structures par lesquelles les femmes peuvent passer pour obtenir un certificat de la part d’un médecin, puis avoir accès à l’avortement, précise Le Monde.

    […] L’avortement a été légalisé en 1978 en Italie, mais son accès est de plus en plus difficile en raison du nombre de #gynécologues qui refusent d’effectuer des IVG pour des raisons morales ou religieuses. Selon les données du ministère de la Santé italien, en 2021, environ 63% des gynécologues refusaient de pratiquer l’intervention.

    #religion

  • ichtyosaur

    https://www.zmescience.com/science/news-science/largest-marine-reptile-ichtyosaur

    For the last eight years, a team of researchers in the UK has been collecting and studying the remains of two massive jawbones dating back to 202 million years. Their new study reveals that the bones belonged to a previously unknown species of ichthyosaurs, gigantic marine reptiles that ruled the oceans while dinosaurs ruled on land.

    Plus petit que le Perucetus colossus :)

  • La marche du 21 avril contre le racisme interdite par la préfecture de police de Paris – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/la-marche-du-21-avril-contre-le-racisme-interdite-par-la-prefecture-de-po

    Craignant des troubles à l’ordre public et des slogans antisémites, Laurent Nuñez a interdit une marche « contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants », soutenue par des militants antiracistes, des mouvements de gauche et des familles de victimes de violences policières.

    Lutte contre le racisme ? « Antisémitisme !!! » qu’ils s’exclament tous en chœur, à l’extrême-droite !

    • Dictature : après les conférences pro-palestiniennes, l’interdiction de la marche contre le racisme à Paris
      https://contre-attaque.net/2024/04/19/dictature-apres-les-conferences-pro-palestiniennes-linterdiction-de-

      En 2020, Macron avait déclaré de façon provocante dans les médias : « essayez la dictature, et vous verrez », pour tourner en ridicule les personnes, de plus en plus nombreuses, qui dénoncent l’autoritarisme et les violences policières en France. Sous entendu, il y a pire ailleurs, alors taisez vous.

    • Le trib administratif a fait péter l’interdiction ; la manif devrait avoir lieu, heureusement.

      C’est un petit jeu qui amuse la préfecture ces histoires d’interdictions préventives ; faut dire que c’est toujours ça de pris question bâtons dans les roues.

    • Marche contre le racisme et l’islamophobie : « Nos enfants ne sont pas du gibier à flic ».
      par Dounia Dimou 22/04 BondyBlog
      https://www.bondyblog.fr/reportages/marche-contre-le-racisme-et-lislamophobie-nos-enfants-ne-sont-pas-du-gibie

      La marche annuelle contre le racisme et l’islamophobie s’est tenue dans le calme dimanche 21 avril à Paris. Et ce en dépit de l’interdiction qui a menacé ce rassemblement. La manifestation a réuni plus de 3 000 personnes, dont des parents inquiets, mais portés par l’espoir. Reportage de Dounia Dimou 22/04 BondyBlog

      Cette date du 21 avril est d’autant plus symbolique qu’il y a 22 ans jour pour jour, plus d’un million de personnes manifestaient contre la présence du Front National au second tour de la présidentielle. Et il y a 12 ans, jour pour jour, Amine Bentounsi, petit frère d’Amal Bentounsi, co-organisatrice de la marche, était tué par l’une des cinq balles tirées dans son dos par un policier, à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis. Après la mort de son frère, Amal Bentounsi crée le collectif “Urgence la police assassine”. Elle-même mère, la militante confie qu’elle est remplie d’espoir pour ses enfants et leur avenir grâce à la lutte collective. « Il y a quelques années, le fait de dire que la police assassine était inaudible pour les gens, maintenant ce n’est plus le cas. On est venus ici pour que nos enfants sachent qu’on les aime et qu’on ne va rien lâcher : il est inadmissible que le pays des droits de l’homme méprise autant sa jeunesse. »

  • La phototoxicité des éclairages domestiques sous-estimée · Inserm, La science pour la santé
    https://www.inserm.fr/actualite/la-phototoxicite-des-eclairages-domestiques-sous-estimee


    C’est ballot.

    Les travaux d’Alicia Torriglia suggèrent que la lumière verte serait également nocive, favorisant la survenue d’une réponse inflammatoire délétère. La teneur en vert de la lumière blanche induit une invasion de la rétine par des cellules pro-inflammatoires (des macrophages) huit fois plus importante que la lumière bleue. Résultat : le seuil de toxicité de la lumière blanche complète actuellement accepté chez le rat est surestimé d’un facteur 550. En outre, il est apparu dans cette étude que la lumière rouge, présente dans l’éclairage émis par les ampoules à incandescence mais largement absente dans les LED, est au contraire favorable : elle réduit la perte de photorécepteurs, les cellules sensitives de la rétine. C’est donc l’ensemble de la composition de la lumière blanche qu’il faut prendre en compte pour évaluer sa toxicité.

  • Grande-Bretagne : vers l’interdiction à vie de la vente de tabac aux personnes nées après le 1er janvier 2009 – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/tabac-la-vente-des-cigarettes-interdite-en-grande-bretagne-a-toute-person

    Les députés de la Chambre des communes ont voté, en première lecture, ce mardi 16 avril un projet de loi qui rendrait illégale à vie la vente de tabac à ceux qui ont moins de 15 ans aujourd’hui. Avec comme objectif de créer une première génération sans tabac.

    #prohibition

    • woo, quelle créativité ! demain ils interdiront les bus pour ta santé, c’est mieux d’aller à pied à l’usine d’armement.

    • je sais pas si on peut assimiler le tabac et les transports en commun… :p

      avec la prohibition ça oui, qui risque de faire monter des mafias supplémentaires…, en même temps c’est quoi le mieux, 1/3 de la population qui fume et moins de mafia, ou 10% de la population de qui fume et plus de mafia ? tu préfères des dents en bois ou un jambe en mousse ? c’est toujours compliqué le problème des drogues, surtout les plus addictives…

      les enquêtes quelque soit les pays montrent effectivement que « la majorité des fumeurs aimerait ne jamais avoir commencé », donc ça ne suffit pas de faire du suivi bienveillant des gens déjà drogués et addicts, faut effectivement arriver à bloquer à la racine

  • exfiltrer
    verbe transitif

    1. Assurer le rapatriement d’un agent secret au terme de sa mission.
    2. Faire sortir quelqu’un (un diplomate, un chef d’État, etc.) d’un lieu où il se trouve en danger : La France a exfiltré le président africain déchu hors de son pays.
    3. Inciter une personne à quitter un milieu ou un lieu présenté comme potentiellement néfaste pour elle : On a exfiltré vite fait le stagiaire de ce pot entre filles.

    En france, c’est une habitude, on exfiltre les dictateurs et les prédateurs sexuels, c’est même noté dans le dictionnaire.