MapSCII - The Whole World In Your Console.
►https://github.com/rastapasta/mapscii
MapSCII is a Braille & ASCII world map renderer for your console - enter => telnet mapscii.me <= on Mac (brew install telnet) and Linux, connect with PuTTY on Windows
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L’art de faire mentir les carte. Travaux pratiques dans l’article.
▻https://www.humanite.fr/en-debat/regard-de-cartographe/l-art-de-faire-mentir-les-cartes-766751
Français de nos régions
Ce blog est consacré à la variation du français à travers les régions du monde.
#français #langue #français_hors_de_France #variations #cartographie #visualisation #prononciation #accent #mots #vocabulaire #France #Belgique #Suisse
Comme on dit chez nous - Le grand livre du français de nos régions
Embarquez dans un tour de France truffé d’anecdotes, de cartes, d’illustrations, de citations… et savourez la créativité des mots et expressions de nos régions.
▻https://www.lerobert.com/loisirs-et-culture-generale/comme-on-dit-chez-nous-le-grand-livre-du-francais-de-nos-regions-978232101
#livre #atlas
Completing the map
#New_KKL (JNF) activists added names of KKL forests and the destroyed Palestinian Villages covered by them to the map at JNF building in center Tel Aviv.
La vidéo renvoie vers le site de l’association #Zochrot, où il est possible de voir une carte avec plein de points rouges, que j’imagine être les villages palestiniens détruits (mais vu qu’il n’y a pas de légende... ou au moins je ne l’ai pas trouvée... je ne suis pas sure) :
Peut-être qu’on peu la comparer à la carte qui est là:
▻https://seenthis.net/messages/917215
Jets privés : visualisez les trajets les plus fréquents ou les plus courts en France
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/06/jets-prives-visualisez-les-trajets-les-plus-frequents-ou-les-plus-courts-en-
Comme le Paris-Nantes du PSG, la grande majorité des trajets effectués par des avions privés en France sont faisables en train ou en voiture, parfois sans grande différence de temps.
« La #forêt des #Landes a joué le rôle exactement inverse d’un #puits_de_carbone »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/08/31/la-foret-des-landes-a-joue-le-role-exactement-inverse-d-un-puits-de-carbone_
« La forêt des Landes a joué le rôle exactement inverse d’un #puits de #carbone »
L’historien Jean-Baptiste Fressoz s’interroge, dans sa chronique, sur la croyance dans une forêt forcément vertueuse parce que « verte ».
Les statistiques ont un effet réducteur. Elles aplatissent une réalité complexe sur un chiffre, une courbe, une dimension. Les incendies de forêt de cet été en fournissent un bon exemple. Jour après jour, les médias ont fait l’angoissant décompte des milliers d’hectares de forêt partis en fumée à travers la France. Mais de quelle forêt parle-t-on ? Qu’ont en commun la forêt de Brocéliande, en Bretagne, berceau de la légende arthurienne, et la « forêt » des Landes, une plantation industrielle remontant au Second Empire ? La première abrite des milieux humides et une riche biodiversité, la seconde n’a de forêt que le nom.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, après une loi privatisant des terres communales, l’immense zone humide située entre la Gironde et l’Adour se transforme en une plantation de pins maritimes. Certains font fortune dans les pignadas (« pinèdes ») ; les bergers doivent se reconvertir au gemmage des arbres exploités pour leur résine. En 1911, l’écrivain Joseph-Honoré Ricard, pourtant admiratif du succès commercial, reconnaissait, dans son livre Au pays landais, que les Landes n’avaient rien à voir avec une forêt : « L’oreille ne perçoit aucun son, nul chant d’oiseau, nul frémissement d’allégresse, le vent ne soulève qu’un long vagissement plaintif et lugubre. Parfois, une lande rase : le vestige d’un incendie. »
Maintenant victimes du #changement_climatique, les Landes ont aussi joué un rôle important et méconnu dans l’histoire de ce dernier. Au début du XXe siècle, c’est grâce à leur #bois que l’Angleterre a pu extraire des quantités record de #charbon. Les mines, comptant des centaines de kilomètres de galerie, étaient en effet d’énormes consommatrices de bois. Soumis à la pression des roches environnantes, les étais devaient être régulièrement remplacés. La Grande-Bretagne, presque dépourvue de forêt, importait la quasi-totalité de son #bois_d’œuvre. Les navires britanniques déchargeaient le charbon à Bordeaux et repartaient de Bayonne les cales remplies d’étais. Ce commerce était suffisamment stratégique pour que le Royaume-Uni cherche à le sécuriser en signant un accord de troc « poteaux contre charbon » avec la France en 1934.
Du bois au charbon
Cet exemple historique illustre deux points importants. Premièrement, le passage à une « nouvelle » énergie, dans le cas d’espèce le charbon, a nécessité d’énormes quantités d’une #matière_première, le bois, qui était censée être substituée. Paradoxalement, au début du XXe siècle, les mines britanniques engloutissaient davantage de bois que l’Angleterre n’en brûlait cent cinquante ans auparavant, et il faudra attendre les années 1960 pour que les #mines de charbon s’affranchissent de cette dépendance complète vis-à-vis du bois. Il nous reste à espérer que les #énergies #renouvelables s’autonomiseront bien plus vite de l’#économie_fossile qui les a vu naître.
Deuxièmement, dans la crise climatique, les forêts ont en général le beau rôle en tant que puits de carbone. Pourtant, celle des Landes a joué un rôle exactement inverse : chaque tonne de bois permettait en effet d’extraire de vingt à trente fois son poids de charbon. De même, actuellement, la moitié du bois des Landes est destinée à être transformée en #cartons_d’emballage dans des papeteries polluantes, cartons dont la production accompagne celle de marchandises transportées par des énergies fossiles. Grâce aux Landes et à d’autres plantations industrielles du même type, le #carton règne en maître sur nos poubelles et Amazon sur les chaînes de distribution.
Après les incendies, Emmanuel Macron a immédiatement lancé l’idée d’un « grand plan de reboisement national ». Si l’argent public devait subventionner des forêts privées – 90 % des Landes sont privées –, il faudra s’interroger au préalable sur la valeur écologique des forêts et sur les usages réels du bois dans la « transition écologique ».
Je me rappelle deux trucs sur les landes
– le paysage est tellement répétitif des kilomètres durant qu’il devient hypnotique, on disait qu’il fallait faire hyper attention de ne pas s’endormir au volant durant leur traversée !
– avoir dormi au milieu de ces pins plantés comme des maïs dans une maison landaise dont les habitants élevaient des lièvres pour la chasse. Ces pov’bêtes sont tellement craintives, qu’on ne peut pas les voir ni les approcher sinon ils se tuent en cherchant à fuir.
Tout ça pour que ces lièvres se fassent tirer dessus comme des lapins au milieu de cette fausse forêt.
Les « forêts » de pins maritimes d’Aquitaine, des nids à incendie ?
▻https://theconversation.com/les-forets-de-pins-maritimes-daquitaine-des-nids-a-incendie-193094
Répétons-le : les plantations de pins maritimes des Landes de Gascogne ne constituent pas une forêt naturelle, mais bien un vaste territoire sylvicole industriel hautement inflammable.
Ici, les #feux ne sont donc pas une catastrophe d’origine écologique, mais bien humaine et intensifiée par la météorologie. Au XXIe siècle, il nous faudra composer avec les feux, le climat plus chaud et parfois plus sec favorisant les incendies.
Drivers and implications of the extreme 2022 #wildfire season in Southwest Europe
▻https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969722074204
via le redoutable @SergeZaka
#BALLAST • #Cartouches (78)
▻https://www.revue-ballast.fr/cartouches-78
Les carnets d’un apprenti boxeur, leur reprise trente ans plus tard, un écrivain malmené par des villageois, une révolte maoïste en Inde, un poète québécois, la classe managériale étasunienne, le souvenir de Makhno, un roman crépusculaire et le souci de l’autonomie : nos chroniques du mois de juillet.
☰ Corps et âme — Carnets ethnographiques d’un apprenti boxeur, de Loïc Wacquant
La destination, on la connaît, ou croit la connaître : le ring, dans la salle municipale ou dans le center de la ville, pour disputer une première rencontre amateur ou un énième match professionnel. Lisant cela, le sociologue Loïc Wacquant nous rétorquerait qu’à la boxe, de toute évidence, on n’y connaît rien. Car c’est par « la grise et lancinante routine des entraînements en salle, [par] la longue et ingrate préparation, inséparablement physique et morale » que doit commencer toute étude de la pratique pugilistique — ce à quoi s’est adonné l’auteur trois années durant. Alors qu’un ouvrage récent permet de reprendre l’analyse plusieurs décennies après l’enquête de terrain menée par Loïc Wacquant dans un gym de Chicago, aborder ces Carnets ethnographiques d’un apprenti boxeur permet de saisir les impressions et réflexions du sociologue encore vibrantes des exercices quotidiennement exécutés, à la fin des années 1980. Paru une première fois il y a plus de vingt ans, largement traduit, Corps et âme est devenu un classique des sciences sociales, pour le propos défendu — le gym défini en tant que « tanière », « usine » et « machine à rêves » — comme pour l’approche adoptée : s’entremêlent récits, extraits des journaux de l’auteur, entretiens avec ses partenaires et entraîneurs, analyses dûment documentées de la boxe aux États-Unis et anthropologie du corps, du sacrifice, de l’ascèse, du désir. En somme, il s’agit, lit-on en introduction, de « montrer et démontrer dans un même mouvement la logique sociale et sensuelle qui informe la boxe comme métier du corps dans le ghetto américain ». Partant de ce programme initial, le dépliant à mesure que le sport se dévoile, Loïc Wacquant découvre par le biais d’une pratique un nœud serré de relations tenu par un coach, DeeDee, et par une commune discipline corporelle, avec laquelle il s’est frotté. [R.B.]
Agone, 2002
☰ Voyage au pays des boxeurs, de Loïc Wacquant
La boxe, encore. Fin 1988, alors qu’il cherche une porte d’entrée pour étudier les quartiers populaires dans le Southside de Chicago, le sociologue Loïc Wacquant pousse celle du Woodlawn Boys Club, au milieu d’une 63e rue dévastée. À l’intérieur, des corps — majoritairement noirs — en plein effort, enchaînant les exercices au rythme du coach DeeDee, avec pour seule musique celle des cordes vocales tendues par l’effort, des poings sur les sacs, des pieds qui sautillent en rythme. Poussé par la curiosité, il s’inscrit et enfile les gants. Son aventure durera trois ans. Trente ans après, Voyage au pays des boxeurs est un récit de cette expérience. Ce n’est d’ailleurs pas un seul récit, mais au moins trois. L’analyse du sociologue est ponctuée d’extraits de paroles d’interviewés, d’une riche iconographie constituée de photos en noir et blanc prises par l’auteur, et aussi d’extraits de notes de terrain, de plans, de croquis. Les images, surtout, superbement mises en page, permettent de restituer ce que le registre scientifique peine davantage à saisir : l’intensité des combats, les corps tendus à se rompre, poussés à leurs limites, la camaraderie au sein du groupe de boxeurs. Car pour eux, la boxe est « un mode de vie, […] une technique de tout ton corps ». Et la salle est un lieu social, où les entraîneurs aspirent à éloigner les jeunes des gangs et de la violence de la rue, dans une ville où les homicides sont quotidiens. « Sans la salle, beaucoup se retrouveraient en taule. Ce gym, la boxe, elle sauve des vies, la boxe », affirme ainsi un entraîneur. Et ce moins pour les opportunités économiques qu’elle permet, les gains restant largement en-dessous de sports tels que le basket ou le football américain, que par « les bénéfices existentiels » qu’elle offre, et la possibilité d’appartenir à un groupe partageant des valeurs communes basées sur l’effort, l’abnégation et le « cœur ». Finalement, conclut l’auteur, dans la boxe, « c’est le voyage qui compte plus que la destination ». [L.]
La Découverte, 2022
☰ Les Saisons, de Maurice Pons
Siméon arrive dans une vallée rurale isolée de tout, coincée entre les montagnes et rythmée par deux saisons particulièrement longues. Il débarque dans un bien étrange village durant la « saison pourrie » : la pluie constante, la boue, l’humidité et la saleté imprègnent le lieu dans ses moindres recoins. Siméon est écrivain, ou plutôt aspirant écrivain. La seule richesse qu’il détient est un ensemble de feuilles de papier, qu’il espère pouvoir couvrir de récits. Plus que cela, Siméon a souffert, vécu bien des misères : « J’ai passé ma jeunesse dans une cage, au milieu du désert. J’y ai connu des heures de souffrance dont vous n’avez pas idée. » Et c’est bien cette souffrance qu’il souhaite retranscrire dans son livre. Mais les villageois bourrus ne voient pas son arrivée d’un bon œil : l’accueil qu’ils lui réservent est pour le moins rustre, en décalage avec ses aspirations littéraires. L’auberge où il trouve refuge est rudimentaire : Mme Ham lui sert chaque jour des lentilles — seul aliment cultivable de la vallée —, et il dort dans une pièce sans le moindre confort. Si son souhait de s’intégrer dans la communauté est sincère, très vite l’hostilité s’installe. On le regarde avec méfiance, l’incompréhension mutuelle grandit. L’animosité de cette relation se symbolise dans la blessure qu’il se fait à l’orteil en voulant frapper contre un crâne de mouton qu’on lui a lancé. Il fera alors connaissance avec le Croll, « médecin » local, ou plutôt rebouteux qui prend en charge sa plaie. À la saison de la pluie succède celle de la neige, du froid : « Le gel bleu, comme on disait, pouvait durer trente à quarante mois. On hibernait. [T]ous les oiseaux qui devaient mourir étaient morts. Plus un bruit ne venait troubler le silence de la vallée, saisie dans son corset de glace. » Siméon ne se décourage pas pour autant, persiste dans son projet, jusqu’à une forme d’absurdité grandissante. Un roman inattendu, âpre, parfois dérangeant, que l’on traverse porté par une écriture singulière. [M.B.]
Christian Bourgois, 2020
☰ Le Livre de la jungle insurgée — Plongée dans la guérilla naxalite en Inde, d’Alpa Shah
Il y a des régions du monde où l’on se bat pour l’égalité dans le silence le plus complet. Où la répression se fait de plus en plus féroce à mesure que l’appareil d’État se consolide, sans que la lutte ne disparaisse pour autant. L’une de ces régions est le « Corridor rouge » qui, à l’est et au centre de l’Inde, accueille la rébellion naxalite d’inspiration maoïste depuis ses premiers remuements en 1967 dans le village de Naxalbari. Alpa Shah, anthropologue britannique d’origine indienne, retrace l’histoire de la guérilla et aborde son actualité en s’y plongeant tout entière. Spécialiste des populations adivasis qui regroupent de manière générique les communautés tribales en marge du système des castes en Inde, soit quelque 100 millions de personnes, l’autrice confronte plusieurs années d’observation dans des villages du Jharkhand avec une marche d’une semaine au sein d’un escadron de la guérilla naxalite. Et c’est dans cette confrontation ou, plutôt, ce dialogue, que l’ouvrage s’impose à la fois comme un grand récit critique et comme l’étude précise de l’implantation territoriale d’un processus révolutionnaire universaliste. Le compte-rendu des nuits de marche et des rencontres journalières alterne avec l’analyse militaire, fonctionnelle et sociale de la guérilla. Plusieurs de ses membres servent à l’anthropologue d’archétype pour présenter les profils participant à la lutte : Gyanji, le leader dont l’ascétisme religieux passé fait écho à l’austérité révolutionnaire ; Kohli, le jeune soldat adivasi qui pourrait incarner l’avenir du mouvement ; Vikas, le parvenu dont Alpa Shah se méfie ; Somwari, enfin, l’amie qui invite à confronter les naxalites à leurs égarements. En somme, c’est là une ressource inestimable pour analyser d’autres mouvements révolutionnaires, pour prendre connaissance de celui-ci en particulier et, comme le rappelle en préface l’autrice, pour servir de point d’accroche afin de défendre les droits humains dans l’Inde xénophobe et islamophobe de Narendra Modi. [E.M.]
Éditions de la dernière lettre, 2022
☰ L’Homme rapaillé, de Gaston Miron
« Je suis un homme simple avec des mots qui peinent ». Rien d’aussi juste que cette phrase du poète pour décrire sa pratique ou l’inextricable sac de sens qu’est la poésie. La phrase est du Québécois Gaston Miron. L’histoire tumultueuse de son unique recueil, L’Homme rapaillé, corrobore ce constat tant il a été repris, augmenté, modifié depuis sa publication initiale en 1970. L’Homme rapaillé est un champ où labour, semailles et récolte alternent en un même espace : « avec les maigres mots frileux de mes héritages / avec la pauvreté natale de ma pensée rocheuse / j’avance en poésie comme un cheval de trait ». Et derrière la bête, tirée de toute ses forces, c’est la littérature québécoise qui se presse. Car Miron n’a cessé, sa vie durant, d’œuvrer pour que l’« humiliation ethnique » de sa langue et de son peuple soit renversée par un art proprement québécois et par une indépendance de la province. Ainsi trouve-t-on dans ce recueil des textes hétéroclites : de courts poèmes sur un temps qui « fait un monde heureux foulé de vols courbes » et de longues marches amoureuses où « rêves bourrasques » et « taloches de vent » font « aimer fou de racines à feuilles », mais aussi des réflexions sur une langue mineure, mise en échec par le français d’un autre continent et par l’anglais international. Pour reprendre un texte fameux de Sartre écrit au sortir de la Seconde Guerre mondiale, on pourrait dire qu’avec ce recueil Miron a souhaité, à son tour et depuis le contexte de son temps, décrire la situation de l’écrivain québécois au moment où les aspirations à l’indépendance se sont faites plus fortes. « Ma pauvre poésie en images de pauvres », renseigne l’auteur. À la lecture de ce recueil cinquante ans après sa parution on ne saurait être d’accord tant L’Homme rapaillé recèle d’écarts et de décalages à même de renouveler la langue. [R.B.]
Maspero, 1981
☰ Le Monopole de la vertu, de Catherine Liu
Dans une perspective qui se veut résolument socialiste, Catherine Liu livre dans cet essai une analyse de la manière dont, aux États-Unis et depuis les années 1970, la classe « managériale » américaine qui se trouve aussi au premier rang d’un certain progressisme politique et culturel n’a cessé de mener une lutte inavouée contre les classes populaires. Cette classe culturellement dominante et on ne peut mieux incarnée par les intellectuels et universitaires de gauche a ceci d’inédit, à partir du dernier tiers du siècle passé, qu’elle tire un plein bénéfice du système capitaliste. Au constat selon lequel « les intérêts de la classe managériale sont désormais davantage liés aux grandes entreprises auxquelles elle se rattache qu’aux combats de la majorité des Américains » s’ajoute la monopolisation, par cette même classe, de toutes les valeurs positives promues par la modernité libérale. Ainsi cherche-t-elle à faire tenir ensemble l’exemplarité morale, l’exigence d’authenticité, l’impératif de transgression des normes (à l’origine théorique), la supériorité culturelle et la quête des plaisirs liée à la « libération sexuelle ». Derrière le mythe de la « démocratie » américaine, inauguré par Tocqueville dans ses essais sur l’Amérique, où les citoyens sont décrits comme « égaux » par-delà les différences économiques et symboliques, force est d’observer que la société américaine est plus que jamais divisée en classes. Or, si la classe managériale n’a presque rien de semblable à l’ancienne aristocratie héréditaire, Catherine Liu montre que c’est bel et bien elle qui, dans les faits, et parfois même plus que la droite réactionnaire, constitue un frein objectif à tout progrès social pour les classes populaires. D’où il ressort que la confrontation Biden-Trump n’est qu’une sorte d’alternative du diable qui masque cette observation si élémentaire, quoique souvent occultée par tout un pan du monde « progressiste » américain, et dont Liu veut nous rappeler la gravité : « le combat crucial de notre époque, c’est la lutte des classes au profit d’une réelle redistribution des ressources ». [A.C.]
Allia, 2022
☰ Souvenirs sur Nestor Makhno, de Ida Mett
Paysan ukrainien devenu dans les années 1910 et 1920 l’une des figures de proue de l’anarchisme insurrectionnel et plus tard du « plateformisme », Nestor Makhno s’inscrit sans conteste dans l’histoire révolutionnaire mondiale. Sa mémoire, cependant, souffrit longtemps de manœuvres de discrédit, qu’il fut question d’assimiler la Makhnovchtchina au banditisme ou de taxer ses partisans d’antisémitisme. C’est pour bonne part le documentaire poétique réalisé par Hélène Châtelain en 1995 qui permit de recomposer un portrait fidèle à ce que nous ont légué les sources historiques. De même, les brefs souvenirs ici rédigés par Ida Mett, camarade et interprète de Makhno au cours des années qu’il passa en France, furent écrits « dans l’intérêt de la vérité historique ». Dans ces pages datées de 1948, on ne trouvera ni récit épique, ni recomposition psychologique, ni biographie exhaustive. Comme souvenirs, ces lignes ne donnent que ce dont leur narratrice a l’assurance : des choses vues et entendues, des opinions, des fragments. En 1908, très jeune, Makhno est emprisonné pour terrorisme à la prison des Boutyrki, à Moscou, qui était alors « une sorte d’université révolutionnaire » permettant échanges et confrontations d’idées. Lorsque la révolution de février 1917 éclate, Makhno a 25 ans, sort de prison et gagne, proscrit, la France où il vivra le restant de sa vie. Le livre ne s’attarde guère sur le détail de ses activités, mais rapporte plutôt combien cet homme, qui « était et restait un paysan ukrainien », possédait à la tribune une « force de transfiguration » comparable au « courage physique » dont il avait fait montre au combat. Cependant, dans la vie d’exil et de misère qu’il connut en France, Makhno ne faisait guère allégeance à un anarchisme strictement théorisé (tel celui de Kropotkine). « Il avait plutôt une espèce de fidélité aux souvenirs de sa jeunesse, quand l’anarchisme signifiait une croyance que tout peut être changé sur la terre et que les pauvres ont droit aux rayons de soleil ». [Y.R.]
Allia, 2022 (1948)
☰ L’Incendie, de Tarjei Vesaas
Jon sort de la maison et s’engage dans une succession d’espaces où le temps ne coule plus de lui-même. Coule-t-il seulement encore ? Lacs, rivières, prairies. Forêt, nuit, eau. Des routes, des camions, des maisons qui s’écroulent ou surgissent de l’obscurité. Jon avance sans savoir ce qui l’attend, et sans plus savoir ce qu’il est. Mais il y a dans chacune de ses perceptions, dans chaque rencontre inattendue et inquiétante, dans chaque parole prononcée, tue ou entendue, une forme d’implacable nécessité. Est-ce celle de la nature dont Jon suit les variations lumineuses, les appels olfactifs, les salutations tactiles ? Est-ce celle d’une folie dans laquelle il s’engage lentement — ou qui le précède déjà de loin ? Est-ce celle de tous les autres qui se trouvent sur son chemin ou viennent le chercher pour le rendre témoin de scènes dont il portera ensuite les traces et les échos comme autant de poids lestant son cœur ? Ce roman de Tarjei Vesaas avance comme un long poème crépusculaire. Les ombres, la brume, l’éclat d’un phare ou le scintillement de rondelles de bois fraîchement sciées entourent le personnage, le cernent et l’aiguillent. Alors Jon avance, à bout de force ou furieusement, à pied ou en rêve. Œuvre de la maturité du grand auteur norvégien, écrit en 1961, L’Incendie approfondit une veine symboliste où l’on ne distingue parfois plus les voix venant du dedans de celles venant du dehors. À mesure que Jon croise les habitants déroutants de cette ville faite de maisons esseulées et de lacs aux rives vaseuses, sa propre voix résonne jusqu’à se confondre avec d’autres. Qu’ils soient intérieurs ou environnants, les échanges de paroles, dans ce texte, dépassent la question du dialogue ou de la discussion : avec tout le mystère dont est chargée la langue du poète norvégien, dire est placé au même plan que marcher, ramer, s’asseoir. Nécessité et empêchement sont joints de force. « Le grand but : qu’est-ce que j’ai fait de mon cœur ? De mon cerveau et de l’obscurité ? C’est cela qu’on va voir maintenant. » [L.M.]
L’Œil d’or & La Barque, 2022
☰ Terre et liberté — La quête d’autonomie contre le fantasme de la délivrance, d’Aurélien Berlan
Tierra y Libertad. Ces mots ont d’abord été ceux du révolutionnaire mexicain Ricardo Flores Magón au siècle dernier avant d’être repris par de nombreux peuples revendiquant une réforme agraire égalitaire dans leur pays, sur plusieurs continents. Tierra y Libertad. Terre et liberté. Philosophe et maraîcher, Aurélien Berlan manie ces deux termes avec une même intelligence et s’est attaché à la généalogie du second, pour le remobiliser à l’aune de l’actuelle crise socio-écologique. La liberté telle qu’on l’entend n’aurait rien de soutenable et s’opposerait, même, à une condition humaine fondamentalement terrestre. Selon lui, « le monde contemporain s’est constitué à la faveur du désir d’être délivré de la vie politique et matérielle, c’est-à-dire déchargé des tâches qui vont avec », tâches qui sont « dès lors prises en charge, donc prises en main ». À rebours d’une liberté se résumant à la seule délivrance, Berlan valorise pour sa part une conception tout autre, celle qui « passe par la prise en charge du quotidien » — soit une liberté qui renvoie au doux mot d’autonomie. Être autonome, c’est embrasser d’un même élan autosuffisance matérielle et autodétermination politique. C’est, pour reprendre la pensée écoféministe à laquelle se réfère largement l’auteur — celle, notamment, de la sociologue allemande Maria Mies —, penser la « liberté dans la nécessité ». L’oxymore n’est qu’apparent. Il s’agit de substituer une conception relationnelle et collective à l’actuelle appréhension absolue et individuelle de la liberté. Le philosophe conclut : « Son acte fondateur n’est pas une déclaration d’indépendance, mais une reconnaissance d’interdépendance. » [E.M.]❞
Est-ce que qqun a des infos sur l’auteur du dernier ouvrage mentionné (Aurélien Berlan), il est cité comme « apparaissant sur les affiches de campagnes de Marine LePen » (dans le podcast « Floraisons », site dont des intervenants sur l’oiseau bleu semble pointer les accointances avec des idées d’extrême droite ou plutôt réactionnaires, cf. lien ci-dessous), ce qui me semble contradictoire avec la présence ds les ’cartouches’ de la géniale revue BALLAST...
Merci
Je pense que tu fais référence à ce passage, dans l’introduction du podcast :
Alors qu’il fait son apparition sur les affiches de campagne de Marine Le Pen, qu’il est scandé plusieurs fois en manifs à l’occasion de l’opposition contre le pass sanitaire, mais qu’on le retrouve aussi dans la bouche des milliardaires de la Silicon Valley n’ayant l’espace comme seul horizon, il s’agira avec cet entretien de disséquer et de se réapproprier le terme de liberté.
A priori, Aurélien Berlan n’a jamais fait campagne pour Marine Le Pen...
Analizzare la deforestazione tramite l’utilizzo di droni
La foresta Mau, situata nella parte occidentale del Kenya, ha subito processi di deforestazione già in epoca coloniale, inizialmente per soddisfare la richiesta di legname da usare come combustibile per lo sviluppo della ferrovia dell’Uganda. Ma è soprattutto durante la fase di transizione verso la democrazia, tra gli anni Ottanta e primi anni Duemila, che si assiste a una maggiore perdita di superficie forestale, in quanto in questo momento sono state illecitamente attribuite terre tramite programmi di insediamento rurale come mezzo per ottenere consenso politico.
Missione in Kenya
In agosto 2019, con la supervisione del professor Valerio Bini e il supporto dell’associazione italiana Mani Tese e dell’organizzazione svizzera #Drone_Adventures, mi sono recato in Kenya per mappare una parte della foresta #Ndoinet tramite l’ausilio di droni ad ali fisse, con l’intento di quantificare e localizzare la presenza di pascoli di bovini e ovini e analizzare la tipologia di foresta.
Durante la missione, con 22 voli, è stata coperta una superficie forestale di 6’000 ettari. In seguito Drone Adventures ha realizzato una ortofoto di tutta l’area mappata, utile per avere un’idea generale ma non per raggiungere gli obiettivi preposti.
Analisi delle immagini
Si è quindi deciso di suddividere le fotografie dei singoli voli, circa 300-400 immagini per cartella, tra più studenti. Nella mia ricerca ho quindi incluso un capitolo dedicato specificatamente allo scopo di fornire linee guida ad altri studenti su come gestire ed elaborare le fotografie in modo uniforme e ottimale. Nell’ultimo capitolo ho invece analizzato le fotografie di uno specifico volo, confermando ad esempio che l’area analizzata è composta perlopiù da foresta di transizione e spazio aperto contro una minima parte di foresta densa.
Il dato più rilevante emerso da questa analisi è rappresentato dalla distribuzione degli animali che si trovano tuttora nelle zone di insediamento abbandonate nei decenni scorsi. Ciò può influenzare in modo diretto la ricrescita o meno della foresta in quelle zone.
Attraverso le fotografie ho potuto riscontrare la presenza indiretta dell’uomo, grazie all’osservazione di alberi caduti, ciò che fa pensare, vista la vicinanza a strade o insediamenti abbandonati, all’abbattimento volontario antropico e non a cause naturali.
Lo stesso si può dire anche per le possibili tracce di incendio che sono raggruppate in una specifica area “corridoio” tra le due strade. In un caso si è anche potuto osservare la presenza di fuoco vivo.
Conclusioni
L’utilizzo dei droni in questo contesto si è dimostrato molto utile in quanto permette, in un tempo ristretto, di avere una panoramica su un determinato settore di foresta. Questo facilita l’ottenimento di informazioni vitali per proteggere la foresta, come l’individuazione di fuoco vivo, che può indicare un principio di incendio o produzione illegale di carbone, senza la necessità di ricorrere all’uso di elicotteri, molto più costosi e inquinanti.
L’analisi della deforestazione tramite droni si è rivelata efficace e conferma che questi nuovi strumenti possono essere utilizzati anche per foreste in altre aree, così come per analizzare altre situazioni in cui è difficile accedere in altri modi.
▻https://www.geograficamente.ch/analizzare-la-deforestazione-tramite-lutilizzo-di-droni
#drones #déforestation #cartographie #forêt #Mau #Kenya
Eclairage public, nuisances et solutions
Trame noire : quand les enjeux de la transition énergétique croisent les enjeux #biodiversité
Webinaire réalisé pour les acteurs de TOTEn (Territoires d’Occitanie pour la transition énergétique) donc assez technique. On y trouve les prescriptions et obligations des éclairages et les angles morts de la réglementation, notamment sur la publicité lumineuse.
Documents à télécharger sur
▻https://toten-occitanie.fr/les-webinaires-du-reseau/8-juin-2021-webinaire-2-2021
▻https://toten-occitanie.fr/IMG/pdf/webinaire_tramenoire_080621_compte-rendu.pdf
#trame_noire #environnement #réglementation #territoires #lumières #nuisances_lumineuses #seuil_d'accessiblité #écologie #cartographie #corridors_écologiques #pollution_lumineuse
#ciel_étoilé
#nuit et ►https://www.lightpollutionmap.info
Bonus
Décryptage : l’arrêté ministériel « nuisances lumineuses » - Contexte
▻https://www.cerema.fr/fr/actualites/decryptage-arrete-ministeriel-nuisances-lumineuses-contexte
Tarbes coupe l’éclairage des rues intérieures des quartiers résidentiels à 23h depuis le 1er juillet, pour réduire la facture et la pollution lumineuse.
J’y vois aussi des discriminations spatiales et un couvre-feu implicite pour les femmes de certains quartiers.
Repenser un éclairage public avec des sources moins hautes, mieux orientées et équipées en LED avec la bonne longueur d’onde serait plus efficace et surtout bien plus cher. Et on oublie aussi les enjeux sociologiques de l’éclairage public.
‘Grandmothers are our weather app’: new maps and local knowledge power Chad’s climate fightback | Global development | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/global-development/2022/aug/25/new-maps-and-local-knowledge-power-chad-climate-fightback-hindou-oumaro
▻https://i.guim.co.uk/img/media/1d529046588906577ae59d53db9e016d93fbb311/0_0_5184_3456/master/5184.jpg?width=880&quality=85&fit=max&s=2f41f48815ad1d9fa5c872671c40722f
It’s a simple idea: where land and river boundaries are disputed, make a map. Putting it into practice, using the unwritten knowledge and oral histories of farmers, nomads and of grandmothers who read bird migration patterns to forecast rain, is a little harder.
But Hindou Oumarou Ibrahim says she is a fighter. “If you’re born as an Indigenous person, you’re born an activist, because you’re born with the problems surrounding your community,” she says.
Her native Chad is on the frontline of the climate crisis, with temperature increases predicted to be 1.5 times higher than the global average rises. The UN describes Chad as “one of the world’s most environmentally degraded countries”. In 2020, record rainfall caused a huge loss of food stocks and displaced hundreds of thousands while last year’s floods left more than 160,000 homeless. The changing weather has already wrecked the lives of pastoralists, who cannot milk their dehydrated cattle.
Desertification has shrunk farming and grazing lands and nomads such as the Mbororo – Ibrahim’s people – and farmers are being pushed into conflict while government and military land grabs have further reduced access to water.
To help mitigate tensions, Ibrahim is working with communities to produce maps to enable them to agree on the sharing of natural resources. Using high-resolution satellite images, Ibrahim and representatives from EOS Data Analytics ran workshops with leaders from 23 villages in Mayo-Kebbi Est to map 1,728 sqkm. People added features such as rivers, settlements and roads, as well as sacred forests, medicinal trees, water points and corridors for cattle. Laminated copies of the maps were distributed to each community. She is conducting a similar exercise on the shores of Lake Chad.
Les cartes trompeuses (TUTO)
▻https://www.youtube.com/watch?v=n9pkdWpNRws
Un tuto sur tout ce qu’il faut savoir pour ne plus se laisser égarer par des cartes trompeuses ou manipulatrices.
Avec la participation de Yann Solo (12 parsecs) :
▻https://www.youtube.com/c/12Parsecs
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CHAPITRAGE
00:00 Manipulations
01:00 Les fondamentaux
05:05 Les erreurs géographiques
10:07 Le point de vue du cartographe
12:38 Les erreurs de projection
18:14 Les fausses cartes
21:57 La représentation des données
27:05 Les cartes choroplèthes
31:18 Le bilan du test
31:47 Bonus : la carte des cartes
35:02 Zone orange
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LES AUTRES TUTOS
Graphiques :
►https://www.youtube.com/watch?v=crTt-QIyS-o
Courbes et moyennes :
►https://www.youtube.com/watch?v=K1YijhODfJ8
Stats :
►https://www.youtube.com/watch?v=pYNi3THlGlo
#cartographie
@fil @reka @nepthys @odilon
The Rural Commons Assembly is an iterative platform, laboratory and think tank for trans-local networking and learning. Over several days, it brings together initiatives and practitioners who confront social, political, economic and ecological complexities through developing cooperative and imaginative alternatives on a local scale. The assembly offers safe spaces and public forums to its participants in order to facilitate encounters, mobilise situated knowledge, share and explore diverse practices, learn from different experiences and foster possible new alliances.
In its first edition “Art, Culture and Trans-Alpine Cooperation”, which took place from September 2nd to 5th 2021 in West-Austria, twelve initiatives from thre countries and five regions assembled for the first time. This included the European Region (EUREGIO) of Austria and Italy (Tyrol, South Tyrol, Trentino) as well as the border areas of Switzerland (Engadin) and Slovenia (Friuli Venezia Giulia). That way, various venues in the towns of Innsbruck and Wattens became places for mutual learning through workshops, presentations, discussions, guided tours and convivial activities.
The idea for the Rural Commons Assembly was born during a series of field trips undertaken by artist Johannes Reisigl around the Alps from 2019 onwards. In those years, he had been meeting various participating initiatives, weaving a patchwork of relations across regions and starting to sense overlapping themes, practices and interests; as much as problems, challenges and open questions. Understanding that there had been little resources and no spaces to federate these, he started to dedicate his own resources to shape such a space.
▻https://ruralcommonsassembly.com
#réseau #plateforme #Alpes #montagne #local #alternatives #situated_knowledge #Johannes_Reisigl
#cartographie #cartographie_participative
L’#artificialisation_des_sols aggrave le problème de la #chaleur
Chaud, très chaud, toujours plus chaud : les vagues de chaleur se multiplient en Europe. Les #Alpes ne sont pas épargnées, au contraire. Dans les villes et les agglomérations, le phénomène des #îlots_de_chaleur aggrave la situation. Les surfaces en verre et en métal emmagasinent la chaleur, le #béton et l’#asphalte imperméabilisent les sols, et l’absence de végétation limite l’#évaporation de l’#eau qui pourrait rafraîchir l’atmosphère.
▻https://www.cipra.org/fr/nouveautes/l2019artificialisation-des-sols-aggrave-le-probleme-de-la-chaleur
carte des #bonnes_pratiques :
La page web du projet « économiser les terres » :
▻https://www.cipra.org/fr/cipra/international/projets/en-cours/economiser-les-terres
Et le #rapport :
Atles de la cacera de bruixes
L’Atles de la cacera de bruixes és el web més complet que existeix sobre els judicis per bruixeria celebrats als segles XV-XVIII a Catalunya i Andorra, on es mostren per primer cop els esdeveniments, els anys i els llocs on van succeir, així com les persones i institucions que hi van participar. Aquest atles històric conté un mapa interactiu i un cens del total de persones, dones i homes, jutjades per crim de bruixeria al nostre país. La informació ha estat extreta de la base de dades, encara inèdita, confeccionada al llarg dels darrers deu anys per l’historiador Pau Castell Granados (IRCVM-UB).
El web (concepte, mapa, interactius i textos) ha estat realitzat per Caterina Úbeda i Sandra Lleida, amb la col·laboració i l’assessorament de Pau Castell, autor de les fitxes d’Andorra.
El mapa
L’atles conté un mapa interactiu sobre la cacera de bruixes: hi hem geolocalitzat els municipis d’origen o de residència de les persones jutjades per crim de bruixeria. Quan en desconeixem el lloc de procedència, geolocalitzem el lloc on es va produir el judici.
També hi trobareu els espais d’aplec diabòlic, els endevinaires (caçadors de bruixes) i els judicis de la Inquisició de Barcelona, per diferenciar-los de la resta, que van ser realitzats, tots, per tribunals seglars.
▻https://www.youtube.com/watch?v=V7JV0Q4GbnI
#sorcières #sorcellerie #cartographie #visualisation #histoire #mémoire #inquisition #Espagne #chasse_aux_sorcières #Catalogne #Andorre #carte_interactive
Quelle distance pouvez-vous parcourir en train en 5 heures ?
▻http://carfree.fr/index.php/2022/08/16/quelle-distance-pouvez-vous-parcourir-en-train-en-5-heures
Un informaticien du nom de Benjamin Td a eu la bonne idée de créer un site web permettant de visualiser sur une #carte d’Europe la distance que vous pouvez parcourir Lire la suite...
#Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #cartographie #Europe #internet #trains
River discharge percentile
A single map for the worst #drought in 500 years in Europe. The river discharge anomaly based on reanalysis data from June to August 12 2022, shows an average negative anomaly of -29%, even reaching less than -62% at some points.
▻https://twitter.com/dr_xeo/status/1558789225327345664
#cartographie #sécheresse #rivières #fleuves #Europe #eau #visualisation
Atlante Covid-19. Geografie del contagio in Italia
L’Atlante, mediante l’impiego additivo testo-carta, prospetta il quadro epidemico della prima ondata di Covid-19 in Italia (febbraio-giugno 2020). Questo periodo, interessato dalle rigide restrizioni del lockdown, permette di esplorare la nascita dei focolai, la diffusione del contagio, la virulenza del morbo in certe parti dell’Italia in relazione agli aspetti fisico-ambientali e socio-territoriali di ogni Regione. La pandemia, infatti, ha evidenziato che i territori del contagio sono anisotropi e reagiscono all’infezione in modo differente. L’obiettivo dell’Atlante è dettagliare e problematizzare questa articolazione. La cartografia, incrociando i dati socio-territoriali con i dati inerenti il contagio, delinea situazioni ambientali molto diverse: emerge una suddivisione tripartita della Penisola, che, in questa prima ondata, si mantiene inalterata nel tempo. Si identifica così tre differenti «Italie»: quella settentrionale, in cui l’intensità del contagio è massima; quella centrale dove l’intensità è medio-alta; la meridionale infine, comprende il resto della penisola italiana, colpita in modo più lieve. Ciò suggerisce che fattori fisici e sociali intervengono nella diffusione del morbo confermando l’impostazione metodologica della ricerca.
pour télécharger l’atlas en pdf :
▻https://www.ageiweb.it/wp-content/uploads/2022/08/Atlante_Covid-19-online.pdf
#atlas #Italie #covid-19 #cartographie #visualisation #épidémie #statistiques #chiffres #2020
ping @simplicissimus @visionscarto
#Harassmap, stop sexual harassement together
HarassMap is based on the idea that if more people start taking action when sexual harassment happens in their presence, we can end this epidemic together. We support individuals and institutions to stand up to sexual harassment before or when they see it happen. By taking a collective stand against sexual harassment, re-establishing social consequences for harassers – and making role models of people who stand up to them – we believe that harassers can be deterred from harassing again.
▻https://harassmap.org
#cartographie #visualisation #agressions_sexuelles #résistance #Egypte #safe_space #harcèlement_sexuel
signalé dans le livre de @nepthys et @reka : Cartographie radicale :
En Égypte, la plateforme HarrassMap.org recueille le signalement de femmes victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public et consigne les cas sur une carte interactive. Le « mouvement » se donne les moyens de sa lutte : l’information produite collectivement est mise gratuitement à la disposition de toutes et de tous et, continuellement mise à jour, fait naître de nouveaux projets. Les usages de l’espace sont ainsi revisités, lus autrement. Le mondial est lu à la lumière et au prisme du local. Reconceptualisée, désacralisée, désinstitutionnalisée, décloisonnée, libérée, émancipée, partagée, démocratisée, la carte, dans sa forme et ses usages, n’est plus la même.
►https://www.editionsladecouverte.fr/cartographie_radicale-9782373680539
La carte des #incendies en France depuis le début de l’été
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/12/la-carte-des-incendies-en-france-depuis-le-debut-de-l-ete_6137869_3244.html
Huit incendies touchent actuellement le pays. Depuis le mois de janvier, plus de 48 500 hectares ont brûlé dans le pays, soit trois fois plus que la moyenne annuelle des dix dernières années.
« La France brûle et ils regardent ailleurs », Johann Chapoutot
▻https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/johann-chapoutot-la-france-brule-et-ils-regardent-ailleurs
Human Impacts
▻https://camilo-mora.github.io/Diseases
Carte interactive des répercussions des conséquences du changement climatique (feux, inondation, etc…) sur les #maladies_infectieuses.
Via :
58 % des maladies infectieuses humaines sont à risque d’aggravation en raison du changement climatique ; #cartographie des risques basée sur l’examen de 77 000 études - Citizen4Science
▻https://citizen4science.org/58-des-maladies-infectieuses-humaines-sont-a-risque-daggravation-en
un énorme tableau, dont voici un petit extrait:
#visualisation #changement_climatique #tableau #maladies_infectieuses #risques #risques_sanitaires
Climate change is making hundreds of diseases much worse
▻https://www.nature.com/articles/d41586-022-02167-z
“It’s incredible to have this evidence base that they’ve put together,” says Colin Carlson, a global-change biologist at Georgetown University in Washington DC. But, he notes, there are even more diseases known to be influenced by climate change. And the effects of climate change on diseases are even broader than the study reveals. For instance, changing environmental conditions are harming health-care access, food security and other health outcomes, which are beyond the scope of the paper. “There is no part of global health that climate change isn’t reshaping,” he says.
Home | Food and Agriculture Organization of the United Nations
▻https://www.fao.org/home/en
La #france, ce pays d’Europe de l’Est…
▻http://carfree.fr/index.php/2022/08/11/la-france-ce-pays-deurope-de-lest
Cette #carte provenant d’Eurostat montre le nombre de décès dus aux accidents de la route, par région européenne NUTS 2, en 2019 et pour 100 000 personnes. Cet indicateur mesure Lire la suite...
#Insécurité_routière #accident #cartographie #Europe #mortalité #paris #sécurité_routière
De-Colonizer is a research and art laboratory for experimenting and creating tools aimed at enabling those who live/who want to live in this land (Palestine/Israel) to share it.
(source trouvé dans le livre Cartographie radicale. Explorations , de @nepthys et @reka :
►https://www.editionsladecouverte.fr/cartographie_radicale-9782373680539
#cartographie #visualisation #Israël #Palestine #destruction
–-
des mêmes auteur·es, voir, sur @visionscarto :
À la recherche de la maison de Farouk (dans le #Golan occupé)
De-Colonizer est un centre de #recherche alternatif sur la Palestine/Israël visant à apporter à un large public de nouvelles connaissances et de nouveaux outils de recherche. Son but est de proposer, à partir d’exemples concrets, une lecture des réalités socio-politiques différente de celle de la narration israélienne officielle. L’équipe a ainsi réalisé la carte Colonialism in destru(a)ction, qui montre toutes les localités détruites en Palestine et en Israël depuis le début de l’immigration sioniste (à la fin du XIXe siècle). Elle a aussi mis au point une méthode pour localiser une maison détruite à Mansura, village disparu du Golan occupé.
►https://visionscarto.net/la-maison-de-farouk
ping @cede
PrimaryMap
▻https://primarymap.fr
Ajoutez les lieux qui permettent d’accédez gratuitement à des ressources primaires. Vous pouvez également ajouter un lieu qui vous appartient si vous acceptez d’en faire profitez à la communauté.
Info Sécheresse réunit en continu les principaux indicateurs sécheresse :
►https://info-secheresse.fr
Moi je pense qu’on a bien besoin de jolis graphiques interactifs pour admirer la fin du monde.
4 jours plus tard
remarque les bassins versants des pyrénées (tu sais ce truc pour faire du ski quand il y a de la neige) n’ont pas de données, comme le massif de Mouthoumet en Corbières ou même l’Ariège. Pourtant, la ville de Lézignan détourne en quantité l’eau des villages (ici un point de puisage avec des tuyaux de plus d’un mètre de diamètre qui partent sur la plaine à 30km de là ▻https://www.openstreetmap.org/#map=19/43.02296/2.54765 que google annonce comme « Siège social VEOLIA eau, D212, 11330 Vignevieille »)
Sur le bassin Adour-Garonne
La période de recharge 2021-2022 a été relativement courte, car débutée tardivement (entre novembre et décembre suivant les secteurs). A cela s’ajoute un déficit de pluviométrie au printemps, se traduisant par une sécheresse modérée à extrême (dans les Pyrénées), qui n’a pas permis de combler le déficit de recharge automnale.
En ce début d’été, nous sommes en pleine période de décharge des nappes. Ainsi, le mois de juin se caractérise par des niveaux partout orientés à la baisse, à une exception près. Cette tendance était déjà prégnante au mois de mai, avec 84 % d’indicateurs présentant un niveau en baisse (contre 16 % de niveaux stables).
En matière d’IPS, le déficit de pluviométrie printanière se traduit par une décharge plus rapide que la normale et donc des indices IPS qui baissent depuis 2 mois : baisse d’une classe pour 30 % des indicateurs en mai, et pour 53 % des indicateurs en juin. Toutefois, une grande proportion d’indicateurs (70 % en mai, 43 % en juin) voit son IPS se maintenir.
La tendance d’avril, avec une majorité d’indicateurs présentant un niveau inférieur à la moyenne s’est confirmée en mai (55 %) et amplifiée en juin (70 %) ; une situation qui n’était plus connue dans le bassin Adour-Garonne, depuis le début d’automne 2019.
Nappes phréatiques au 12 août 2022
Tu m’expliques comment certaines nappes phréatiques sont revenues à la normale ?