• Visualizing Turkey’s Activism in Africa

    As Turkey gradually expands its influence at the regional and global level, Africa has become a major area of focus for Ankara. Africa’s global significance is rising due to vast untapped resources, growing demographics, rapid urbanisation and the accompanying growth of the middle class. Thus, Africa is not only rich in terms of raw materials but it also represents an increasingly growing market. This led to the “new scramble for Africa” where all established and rising powers are vying for increased influence.

    Turkish intention of reaching out to Africa was first declared by the then Ministry of Foreign Affairs through the publication of the Africa Action Plan in 1998. However, prior to 2005, which was declared the “Year of Africa”, Turkey’s relations with Africa was confined mostly to the states of North Africa, with whom Turkey shares a common history and religion. Today, Africa is one of the regions in which Turkey’s new foreign policy activism is most visible. Turkish-Africa relations are now institutionalised through the establishment of periodical Turkey-Africa summits. The growing importance given to Africa reflects the Turkish desire to diversify economic and military relations. It is also part of Turkey’s efforts to present itself as a regional and global actor. Expansion to Africa is one of the few topics that the Justice and Development Party (Adalet ve Kalkinma Partisi, AKP) government has consistently pursued, since coming to power in 2002. Moreover, since this policy is largely considered a success story, it will likely be appropriated by other political parties, if and when there is a change of government in Turkey.

    This visual platform aims to provide an overview of Turkey’s increased foreign policy activism in Africa. It is mainly based on primary data sources. These sources are listed in detail underneath the visuals. Additionally, the parts on diplomatic activism, economy, and Turkey’s soft power tools draw upon the growing and highly valuable literature on Turkey’s engagement in Africa, such as Tepeciklioğlu (2020), García (2020), Donelli (2021), and Orakçi (2022).

    Turkish policy in Africa is comprehensive and encompasses diplomatic channels, airline connectivity, economic cooperation, trade, investments, development and humanitarian aid, the provision of health services and education, cultural cooperation, as well as religious and civil society activism. Particularly, on the rhetorical level, Turkey distinguishes itself from traditional Western actors, especially former colonial powers by emphasizing cultural and humanitarian proximities and activities.

    In recent years, Turkey has integrated a military and security component into its economic, political, and cultural relations with African states. And while Ankara’s increased military and security interaction with African states has raised serious concerns in the West, Turkey has only a limited capacity to project military power in distant regions. But Turkey seeks to expand its economic engagement and actively cultivate its diplomatic relations with the continent.

    Overall, across the entire continent, Turkey has limited capabilities compared to more traditional powers such as the US, France, Great Britain, and the EU and rising powers such as China and Russia. However, it is creating pockets of influence where it challenges these actors and makes use of its cultural and diplomatic strength. Furthermore, Turkey itself is a rising actor. Its influence in economic, diplomatic and military realms is growing much more rapidly than that of traditional powers, leading to the projection that Turkey will become an even more important actor in Africa. The EU needs to recognise the growing footprint of Turkey and look for opportunities for cooperation rather than solely focusing on competition.


    https://www.cats-network.eu/topics/visualizing-turkeys-activism-in-africa
    #Turquafrique (?) #Turquie #Afrique #influence #coopération #coopération_militaire #défense #sécurité #armes #commerce_d'armes #armement #diplomatie #activisme_diplomatique #commerce #investissements #cartographie #visualisation #soft_power #coopération_au_développement #aide_au_développement #aide_humanitaire #culture #religion #Diyanet #islam #Maarif #Yunus_Emre_Institute

    • On voit bien le problème de la frontière belge, assez connu des lillois. Posez un point d’un coté et de l’autre, la couleur s’étale et traverse moins.
      Ca ne tient pas compte du prix, certains km valent plus que d’autres.

      J’ai l’impression que les arrondis sont à l’inférieur : 5h59 de train => 5h OK

  • How to choose an interpolation for your color scale - Datawrapper Blog
    https://blog.datawrapper.de/interpolation-for-color-scales-and-maps

    Which interpolation you choose for your color scale has a massive impact on how the data is perceived, how well your statement is communicated, and how intuitively the reader understands the data.
    “Interpolation? What’s that?” you might ask. It’s a method to assign each of your data values to a certain color. In Datawrapper, you can choose an interpolation for both stepped (classed) and continuous (unclassed) color scales. (If you’re not sure which type of scale to use, visit our article When to use classed and when to use unclassed color scales.)
    In this article, we focus on the effect of interpolations on choropleth maps like the one above — but you can also use classed and unclassed color scales for symbol maps, heat maps, and wherever else you’re trying to map data to a color gradient.

    #discrétisation #palette_de_couleurs #échelle_de_couleurs
    revue d’ensemble avec visualisation des résultats de chaque choix

    note : tout logiciel de #cartographie digne de ce nom contient un module permettant d’opérer ce paramétrage.

    Exemple ci-dessous : Magrit

  • Plateforme « drift-backs » en mer Egée

    Une enquête de #Forensic_Architecture et Forensis menée avec une grande rigueur –recoupements de photos et de vidéos, géolocalisations, recoupements de témoignages- révèle que, entre mars 2020 et mars 2020, 1018 opérations de refoulement -la plupart par la méthode dite ‘#drift-back’- ont été menées en mer Egée, impliquant 27.464 réfugiés. Remarquez que ce chiffre concerne uniquement les refoulements en Mer Egée et non pas ceux effectués d’une façon également systématique à la frontière terrestre d’Evros.


    https://forensic-architecture.org/investigation/drift-backs-in-the-aegean-sea

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    Présentation succincte des résultats de l’enquête parue au journal grec Efimérida tôn Syntaktôn (https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/352169_pano-apo-1000-epanaproothiseis).

    Plus de 1 000 opérations de refoulements en mer Egée répertoriés et documentés par Forensic Architecture 15.07.2022, 10:26

    Dimitris Angelidis

    L’enquête des groupes Forensic Architecture et Forensis est très révélatrice. ● De mars 2020 à mars 2022, 1 018 cas de refoulement d’un total de 27 464 réfugiés ont été enregistrés, dont 600 ont été recoupés et documentés de façon qui ne laisse aucune place au doute ● « Des preuves d’une pratique assassine qui s’avère non seulement systématique et généralisée, mais aussi bien planifiée émergent », rapportent les deux groupes.

    Plus de 1 000 opérations illégales de refoulement de réfugiés dans la mer Égée, de mars 2020 à mars 2022, ont été enregistrées et documentées par le célèbre groupe de recherche Forensic Architecture et l’organisation sœur Forensis (fondée à Berlin, 2021).

    Les résultats de leurs enquêtes depuis plus d’un an sont aujourd’hui publiés en ligne (https://aegean.forensic-architecture.org ), sur une plateforme électronique qui constitue l’enregistrement le plus complet et le plus valide des refoulements grecs en mer Égée, alors que sa mise à jour sera effectuée régulièrement.

    « Des preuves d’une pratique de meurtre systématique, étendue et bien planifiée émergent », rapportent les deux groupes, notant que le déni des refoulements par le gouvernement grec manque tout fondement.

    Les preuves qu’ils ont croisées et documentées avec des techniques de géolocalisation et d’analyse spatiale proviennent de réfugiés et d’organisations telles que Alarm Phone et l’organisation Agean Boat Report, la base de données Frontex, le site Web des garde-côtes turcs et des recherches open source.

    Il s’agit de 1 018 cas de refoulement d’un total de 27 464 réfugiés, dont 600 ont été recoupés et documentés d’une façon si complète que leur existence ne peut pas être mise en doute. Il y a aussi 11 morts et 4 disparus lors de refoulements, ainsi que 26 cas où les garde-côtes ont jeté des réfugiés directement à la mer, sans utiliser les radeaux de sauvetage (life-rafts) qu’ils utilisent habituellement pour les refoulements, depuis mars 2020. Deux des personnes jetées à l’eau mer ont été retrouvées menottées.

    Dans 16 cas, les opérations ont été menées loin de la frontière, dans les eaux grecques, soulignant « un degré élevé de coopération entre les différentes administrations et autorités du pays impliquées, ce qui indique un système soigneusement conçu pour empêcher l’accès aux côtes grecques », comme le note l’ enquête.

    Frontex est directement impliquée dans 122 refoulements, ayant été principalement chargée d’identifier les bateaux entrants et de notifier leurs présences aux autorités grecques. Frontex a également connaissance de 417 cas de refoulement, qu’elle a enregistrés dans sa base de données sous le terme trompeur « dissuasion d’entrée ».

    Lors de trois opérations le navire de guerre allemand de l’OTAN FGS Berlin a été présent sur les lieux.

    https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/352169_pano-apo-1000-epanaproothiseis

    voir aussi la vidéo introductive ici : https://vimeo.com/730006259

    #architecture_forensique #mer_Egée #asile #migrations #réfugiés #push-backs #chiffres #statistiques #Grèce #Turquie #refoulements #gardes-côtes #life_rafts #abandon #weaponization #géolocalisation #recoupement_de_l'information #contrôles_frontaliers #base_de_données #cartographie #carte_interactive #visualisation #plateforme

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    pour voir la plateforme :
    https://aegean.forensic-architecture.org

  • Europe welcomes - A decent and humane asylum policy is possible in Europe

    At times when European solidarity was lacking and public policy on asylum became more restrictive in some Member States, thousands of European cities and municipalities declared themselves safe harbours and cities of refuge. As a response to the disaster in Moria, the humanitarian catastrophe in Afghanistan, and more recently the war in Ukraine, municipalities stepped up their efforts to welcome people fleeing, no matter where they come from.

    This interactive map demonstrates that solidarity initiatives on the local level go beyond existing national efforts in welcoming and integrating asylum-seekers and refugees. We believe that a greater role and involvement of municipalities in decision-making can lead towards creating a more humane, effective and efficient EU asylum system.

    https://www.europewelcomes.org

    #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #Europe #cartographie #visualisation #cartographie_interactive #accueil

    ping @isskein @karine4

    –-

    ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145

  • Géopolitique : Couper les cartes

    Sous une apparence « naturelle », les #frontières ne sont qu’artifices. Fruit de jeux de pouvoir, elles façonnent les imaginaires.

    Sur les fonds de carte, une même ligne fine trace le contour des continents et celui des découpages politico-administratifs. Les frontières interétatiques se trouvent ainsi naturalisées. Pourtant, les frontières sont des artifices et ce sont justement les cartes qui ont rendu possible un découpage symbolique du globe (1). Cette pratique du découpage est même ancienne : avec les traités de Tordesillas (1494) et de Saragosse (1529), la Castille et le Portugal se sont partagé le monde le long des lignes imaginaires de deux méridiens, l’un mordant sur le Brésil, l’autre coupant le Pacifique sur sa longueur. L’espace maritime et aérien est quadrillé de frontières fictives sujettes à disputes. Le découpage en secteurs de l’Antarctique n’a pas réglé la question des revendications territoriales ou, plutôt, les a motivées. Ces décisions arbitraires, bien que pratiques, nous imposent la logique d’une territorialisation politique du monde.
    La tyrannie de la frontière ligne

    Plaquer la frontière politique sur des limites prétendues « naturelles », une ligne de crête ou un cours d’eau, ne sert qu’à prétendre à la légitimité spatiale d’une autorité politique quelconque (2).

    L’#instrumentalisation de l’histoire des peuplements sert la même #justification.

    Depuis les #traités_de_Westphalie (1648), les #États-nations exercent leur #souveraineté sur un territoire délimité par une ligne tracée d’abord sur le papier, ce que font notamment les traités de paix qui fixent le sort de millions d’êtres humains (3). Les conférences et traités de paix sont autant de redécoupages du monde par un pouvoir investi d’une autorité symbolique dont le discours performatif « produit à l’existence ce qu’il énonce » (4). Les puissances coloniales se sont ainsi partagé le monde autour d’un bureau, s’attribuant des possessions fictives qu’il s’agissait de concrétiser sur un terrain inconnu et un espace humain ignoré, par l’occupation et le bornage. La « #frontiérisation » du continent africain est un héritage territorial endossé par les populations après la décolonisation (5).

    Les puissances coloniales se sont partagé le monde autour d’un bureau.

    La frontière est autant le produit d’enjeux géopolitiques qu’elle est elle-même productrice de l’imaginaire national, du sentiment d’identité nationale, donc d’une réalité culturelle et sociale. La silhouette du pays est devenue lieu de mémoire au même titre que l’hymne national. Quand les aléas des événements contredisent cette construction, l’historiographie officielle invente un mythe fondateur (6).

    Ces jeux de pouvoir ne peuvent être envisagés sans la carte, image du monde et guide de nos actions. Ces frontières tyranniques se disputent, se décident et se reconnaissent. Elles sont autant le fruit des guerres que leur cause. Les grandes institutions internationales, pas plus que Google, n’engagent d’ailleurs leur responsabilité à propos des cartes qu’elles produisent.

    Les lignes sur les cartes, avant de légitimer des possessions territoriales, montraient plutôt des pistes, des sentiers, des cheminements. Elles étaient tracées dans le sable ou chantées, telles les lignes de chant aborigènes. Les cartes étaient utiles au quotidien, car l’être humain a besoin de décomplexifier et de représenter le monde pour ne pas s’y perdre. Mais parce qu’il est un animal faible et craintif, il va le simplifier à outrance. Dans tous les domaines, il le pensera de façon binaire : le dedans/le dehors, le familier/l’étranger, l’admis/le tabou, les femmes/les hommes… avec une assignation spatiale spécifique et une barrière entre les deux, dont le franchissement est fortement codifié. Pourtant, comme dans le genkan des maisons japonaises – l’endroit après la porte d’entrée dans lequel vous retirez vos chaussures –, il s’agit toujours de lieux de passage. Les limites, en réalité, sont faites pour être franchies.

    Entre le « front » militaire qui a donné la frontière française, le polonais granica (borne) à l’origine de la Grenze allemande et la zone du boundary anglais, toutes les natures de frontières sont envisageables (7). Pour Étienne Balibar, « on ne peut attribuer à la frontière une essence qui vaudrait pour tous les lieux et tous les temps, pour toutes les échelles de lieux et de temps, et qui serait incluse de la même façon dans toutes les expériences individuelles et collectives (8) ».

    Pour Friedrich Ratzel, comme pour Élisée Reclus, les limites géographiques imaginées par les humains sont arbitraires : « Qu’elles soient déterminées par le scientifique d’après des mensurations, ou par la diplomatie d’après des traités, ces lignes sont toujours des objets irréels […] tandis que la frontière réelle, par sa nature même, n’est pas nettement définie, donc on ne peut pas la déterminer avec certitude (9). » Les limites entre les groupes humains, qu’elles soient culturelles, linguistiques ou ethniques sont en réalités épaisses, rhizomatiques, plastiques, mobiles dans le temps et l’espace.

    (#paywall)

    https://www.politis.fr/articles/2022/07/geopolitique-couper-les-cartes-44630

    #cartographie #visualisation

    by @nepthys et @reka

  • Crimes of Solidarity and Humanitarianism

    https://www.crimesofsolidarity.org
    #délit_de_solidarité #solidarité #criminalisation_de_la_solidarité #database #données #statistiques #chiffres #cartographie #monde #base_de_données #asile #migrations #réfugiés #visualisation

    La base données n’a pas l’air d’être vraiment à jour et fiable, mais l’approche est intéressante, ce qui est évident en regardant la carte pour France/Italie :

  • Tic tac. 62 décharges marines d’armes, parfois chimiques, sont laissées à l’abandon le long des côtes de la Manche et atlantiques. Comme ces obus, fréquemment observés par les plongeurs à l’île de Groix. Mais face au risque, l’État oppose le « secret défense ». Une enquête d’Actu.fr sur les décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une « bombe à retardement ».
    https://splann.org/glane-pour-vous-dans-la-presse-en-juin-2022
    Enquête. Des décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une "bombe à retardement" | Enquêtes d’actu
    https://actu.fr/societe/des-decharges-d-armes-chimiques-au-large-des-cotes-francaises-une-bombe-a-retar

    Des décharges marines d’armes parfois chimiques polluent les océans depuis un siècle. Le risque de destruction de toute vie est réel. L’État oppose le « secret-défense ».


    #splann #tic_tac

  • Fosses communes | Le blog de Floréal
    https://florealanar.wordpress.com/2022/07/03/fosses-communes


    https://seenthis.net/messages/966162

    La carte ci-dessous indique l’emplacement des fosses communes où furent jetés les corps de centaines de milliers d’Espagnols antifranquistes, républicains, anarchistes, socialistes, communistes.
    On mesure ainsi l’ampleur du majuscule crime commis après la victoire des militaires factieux et des bandes fascistes à leur côté, d’autant que quatre-vingt-trois ans après la fin de la guerre civile, toutes les fosses communes du pays n’ont pas été mises au jour. Il paraît que seul le Cambodge des Khmers rouges en compte davantage. En Espagne, les assassins n’ont jamais eu à rendre de comptes.

  • The Mapping Project
    https://mapliberation.org

    What is the Mapping Project?
    Welcome to the Mapping Project. We are a multi-generational collective of activists and organizers on the land of the Massachusett, Pawtucket, Naumkeag, and other tribal nations (Boston, Cambridge, and surrounding areas) who wanted to develop a deeper understanding of local institutional support for the colonization of Palestine and harms that we see as linked, such as policing, US imperialism, and displacement/ethnic cleansing. Our work is grounded in the realization that oppressors share tactics and institutions – and that our liberation struggles are connected. We wanted to visualize these connections in order to see where our struggles intersect and to strategically grow our local organizing capacities.

    #carto

    • Reject Repression: Support the Mapping Project — Palestinian Youth Movement
      https://palestinianyouthmovement.com/support-for-mapping-project

      We affirm our support for the Mapping Project out of Boston, and condemn attempts to censor this useful educational tool.

      The mischaracterization of the project by the ADL and other Zionist organizations is meant to distract from what the project exposes: the connections between policing, imperialism, and Zionist colonialism.

      The attempt by Zionist organizations to vilify and criminalize this project reflects their apprehensions over growing awareness of the links between domestic militarized policing, surveillance programs and support for Zionist colonization in Palestine. Indeed, the project identifies over 270 policing institutions, which reflect the vast majority of the project’s entries. It traces universities, weapons manufacturers, and Zionist organizations who collaborate with one another to further these very systems. It highlights the connection between gentrification, dispossession, and US imperialism. It critiques Zionist NGOs that fuel settlement expansion on Palestinian land.

  • Val de Fontenay : jeunes regards sur la ville
    https://visionscarto.net/val-de-fontenay-jeunes-regards

    par Abdelkarim, Amine, Amy, Anthony, Aymeric, Ba-Hamidou, Cathy, Clément, Emma D., Emma L., Enzo, Florian, Nathan, Nawel, Neva, Rafaël, Robin et Tommy ll y va sans doute en pédagogie un peu comme en art : un projet initié avec une classe n’est jamais ficelé d’avance, il réserve des surprises, il nous mène vers des chemins parfois laborieux, souvent réjouissants. Cette année le projet mené avec 18 élèves de première spécialité HGGSP (histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques) du lycée Picasso a (...) #Billets

  • Les #statistiques du HCR sur les #traversées de la #Méditerranée révèlent un nombre croissant de morts et de tragédies en mer

    Ceci est un résumé des déclarations de Shabia Mantoo, porte-parole du HCR - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 10 juin 2022 au Palais des Nations à Genève.

    Alors que le nombre de réfugiés et de migrants qui franchissent la Méditerranée pour rejoindre l’Europe est moins élevé qu’en 2015, ces périples sont de plus en plus meurtriers. C’est ce que révèle un nouvel article basé sur la visualisation des données et rendu public ce jour par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

    Depuis le pic de 2015, au cours duquel plus d’un million de réfugiés et de migrants avaient traversé la Méditerranée vers l’Europe, le nombre de personnes qui effectuent ces voyages a connu une évolution à la baisse, et ce avant même la pandémie de Covid-19. En 2021, 123 300 traversées individuelles ont été rapportées, et avant cela 95 800 en 2020, 123 700 en 2019 et 141 500 en 2018.

    Malgré cette baisse du nombre de traversées, le nombre de pertes en vies humaines a fortement augmenté. L’année dernière, quelque 3231 personnes ont été déclarées décédées ou portées disparues en mer en Méditerranée et dans le nord-ouest de l’Atlantique, contre 1881 en 2020, 1510 en 2019 et plus de 2277 en 2018. Un nombre de personnes plus important encore pourrait avoir perdu la vie sur la route à travers le désert du Sahara et dans les zones frontalières éloignées.

    Le HCR n’a cessé de dénoncer l’horreur et les dangers auxquels sont confrontés les réfugiés et les migrants qui ont recours à ces voyages. Beaucoup d’entre eux sont des personnes qui fuient les conflits, la violence et les persécutions. L’article basé sur la visualisation des données se concentre spécifiquement sur la route de l’Est et de la Corne de l’Afrique vers la Méditerranée centrale.

    Outre le nombre croissant de décès en mer, le HCR reste préoccupé par le fait que les décès et les abus sont également très fréquents le long des routes terrestres, le plus souvent dans et à travers les pays d’origine et de transit, notamment l’Érythrée, la Somalie, Djibouti, l’Éthiopie, le Soudan et la Libye - où l’écrasante majorité des menaces et des incidents sont signalés.

    Au cours de leur périple, les réfugiés et les migrants n’ont guère d’autre choix que de s’en remettre à des passeurs pour traverser le désert du Sahara, ce qui les expose à des risques élevés d’abus. Depuis la Libye et la Tunisie, beaucoup tentent de traverser la mer, le plus souvent vers l’Italie ou Malte.

    Dans de nombreux cas, ceux qui survivent à la traversée du Sahara et tentent la traversée maritime sont abandonnés par leurs passeurs, tandis que certains de ceux qui partent de Libye sont interceptés et renvoyés dans le pays, où ils sont ensuite détenus. Chaque année, des milliers de personnes périssent ou disparaissent en mer sans laisser de traces.

    Appelant à une action accrue pour prévenir les décès et protéger les réfugiés et les demandeurs d’asile qui entreprennent ces périples, le HCR a publié une stratégie de protection et de solutions mise à jour, ainsi qu’un appel de fonds en avril dernier.

    L’appel de fonds préconise une augmentation de l’assistance humanitaire, du soutien et des solutions apportées aux personnes qui ont besoin d’une protection internationale et aux survivants de violations flagrantes des droits humains. Il couvre quelque 25 pays répartis dans trois régions différentes, reliées par les mêmes routes terrestres et maritimes qu’empruntent les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés. Parallèlement, le HCR exhorte les États à garantir des alternatives sûres aux dangereuses traversées et à s’engager à renforcer les interventions humanitaires, de développement et de paix pour faire face aux problèmes en matière de protection et de solutions.

    Le HCR s’est également joint à d’autres organisations des Nations Unies pour exhorter les États à adopter des mesures garantissant que les réfugiés et les migrants recueillis en mer soient débarqués dans des lieux où leur vie et leurs droits fondamentaux sont protégés.

    Le nouvel article du HCR basé sur la visualisation des données et intitulé « Pas de fin en vue » est disponible ici : https://storymaps.arcgis.com/stories/71d23940eade4ce887a44749a8cdaad0

    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/briefing/2022/6/62a36b14a/statistiques-hcr-traversees-mediterranee-revelent-nombre-croissant-morts.html
    #décès #morts #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #chiffres

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  • mapsf: thematic cartography • mapsf
    https://riatelab.github.io/mapsf

    Create and integrate thematic maps in your #R workflow. This package helps to design various cartographic representations such as proportional symbols, choropleth or typology maps. It also offers several functions to display layout elements that improve the graphic presentation of maps (e.g. scale bar, north arrow, title, labels). mapsf maps sf objects on base graphics.
    […]
    Background
    #mapsf is the successor of #cartography. There are no plans for new features or enhancements in cartography, but basic maintenance and support will continue indefinitely. Existing projects that use cartography can safely continue to use cartography. New projects should use mapsf because it is friendlier, lighter and more robust.
    See mapsf vignette to migrate from cartography to mapsf.

  • #à_la_criée. géographies, #arts et écritures [depuis 2007]

    un laboratoire d’invention sociale

    à la criée, l’association à l’ouest, est née en 2007, de plusieurs expériences associatives, politiques et professionnelles ; l’expression « à la criée » signale l’attachement à l’#oralité comme à l’écrit, au #populaire comme à l’#expérimental, à des lieux singuliers comme à l’universel, au français comme aux autres langues, au corps comme à l’esprit – contre tous les dualismes.
    extrait de l’objet social de l’association : 1/ le développement de formes créatives dans la #vie_sociale, à coût réduit, en se plaçant volontairement dans un modèle d’économie durable et modique, fondé sur la vie comme « #expérience_d’expériences » 2/ le développement d’un outil associatif, simple, fiable, socialement utile 3/ l’expression de la personne humaine, dans ses dimensions sensibles, intellectuelles et manuelles, sans limitation de genres ou de lieux 4/ l’accès partagé des personnes ou catégories de personnes socialement défavorisées ou dominées à l’ensemble des pratiques sociales, contre toutes les ségrégations [âge, sexe, origine sociale ou ethnique, engagements, etc.] et dans un cadre international.
    l’association a bénéficié de l’agrément jeunesse et sports et travaillé depuis 2007 avec de nombreux habitants, groupes informels ou associatifs, collectivités ou institutions (mairie, conseil régional, médiathèque, centre social, groupe de recherche, université, bureau d’études, service de l’état).
    l’association est indépendante et ne touche aucune subvention de fonctionnement.
    l’association est notamment connue pour une activité d’édition singulière et exigeante, mais elle n’est pas qu’une maison d’édition, bien au contraire, elle lie l’écriture aux autres arts.

    La #carte de l’(in)hospitalité nantaise :


    #Nantes #hospitalité #inhospitalité

    https://www.alacriee.org
    #cartographie #cartographie_sensible #visualisation #art

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  • MAP
    un #poème de #Wisława_Szymborska

    Flat as the table
    it’s placed on.
    Nothing moves beneath it
    and it seeks no outlet.
    Above—my human breath
    creates no stirring air
    and leaves its total surface
    undisturbed.

    Its plains, valleys are always green,
    uplands, mountains are yellow and brown,
    while seas, oceans remain a kindly blue
    beside the tattered shores.

    Everything here is small, near, accessible.
    I can press volcanoes with my fingertip,
    stroke the poles without thick mittens,
    I can with a single glance
    encompass every desert
    with the river lying just beside it.

    A few trees stand for ancient forests,
    you couldn’t lose your way among them.

    In the east and west,
    above and below the equator—
    quiet like pins dropping,
    and in every black pinprick
    people keep on living.
    Mass graves and sudden ruins
    are out of the picture.

    Nations’ borders are barely visible
    as if they wavered—to be or not.

    I like maps, because they lie.
    Because they give no access to the vicious truth.
    Because great-heartedly, good-naturedly
    they spread before me a world
    not of this world.

    https://geoawesomeness.com/map-poem-wislawa-szymborska

    #Wislawa_Szymborska
    #poésie #cartes #cartographie #mensonge #vérité #frontières #frontières_nationales

    Découvert grâce à une amie, #Lora_Sarliasan qui l’a utilisé pour terminer sa soutenance de thèse...
    https://webcolleges.uva.nl/Mediasite/Play/40e7eb3ee0164a4a95a1db6e7cc78e141d

    ping @visionscarto

  • JveuxDuSoleil - Détecteur de terrasses ensoleillées
    https://jveuxdusoleil.fr/#

    JveuxDuSoleil est une web-app permettant de simuler l’ombre des villes et détecter les terrasses ensoleillées.

    Il y a, à l’heure actuelle, 208 terrasses référencées à Paris, Marseille et Nantes principalement. Mais l’objectif est de couvrir le maximum de villes en France et dans le monde.

  • Una mappa per ricordare i crimini del colonialismo italiano

    Il 19 febbraio saranno passati 84 anni dal massacro di Addis Abeba, tra i tanti crimini del colonialismo italiano, uno dei più disgustosi e spietati, perché commesso lontano dai campi di battaglia, senza nemmeno l’alibi di una guerra in corso.

    Si trattò di un’immane rappresaglia, scattata in seguito all’attentato fallito contro il viceré d’Etiopia Rodolfo Graziani. Esercito e camicie nere si riversarono in strada, non tanto per stanare e arrestare i due responsabili, quanto per terrorizzare e colpire in maniera indiscriminata i nuovi sudditi dell’Italia imperiale, colpevoli di essersi ribellati agli invasori. Oltre ai militi e ai fascisti organizzati, si lanciarono entusiasti nella caccia al nero anche operai, burocrati e impiegati coloniali. Prigionieri e semplici passanti – colpevoli soltanto di essere africani – vennero uccisi a bastonate, a badilate, oppure pugnalati, fucilati, impiccati, investiti con automezzi, bruciati vivi nelle loro case.

    Il 22 febbraio 1937, Graziani spedì a Mussolini un telegramma eloquente: “In questi tre giorni ho fatto compiere nella città perquisizioni con l’ordine di far passare per le armi chiunque fosse trovato in possesso di strumenti bellici, che le case relative fossero incendiate. Sono state di conseguenza passate per le armi un migliaio di persone e bruciati quasi altrettanti tucul”.

    In breve, la strage debordò dal cerchio di fuoco che gli aerei italiani avevano stretto intorno ad Addis Abeba. Raggiunse i villaggi, le case sparse, i luoghi di culto. Centinaia di persone furono arrestate e morirono nei campi di detenzione di Danane, in Somalia, e Nocra, in Eritrea, dove Graziani ordinò che avessero minime quantità d’acqua e di cibo. Il clero copto fu identificato come un pericoloso sobillatore di ribelli e dopo la classica indagine dove il colpevole è stabilito in anticipo, a maggio Graziani spedì il generale Maletti ad annientare il villaggio conventuale di Debre Libanos, la comunità monastica più importante del paese. Le esecuzioni ufficiali ammontarono a 449. Lo storico Ian Campbell considera invece plausibile l’uccisione di circa duemila persone, compresi centinaia di minorenni, sia laici sia religiosi. Almeno il doppio ne sarebbero morte, secondo Angelo Del Boca, per le strade di Addis Abeba, mentre per Campbell sarebbero state 19mila e per le autorità etiopi – come denunciarono nel dopoguerra – 30mila.

    Una proposta di legge dimenticata
    Da allora, il 19 febbraio è un giorno di lutto per l’Etiopia, ma in Italia scorre via come una giornata qualsiasi, e le grida di quegli spettri restano sepolte sotto decenni di oblio e di svilimento.

    Unica eccezione: il 23 ottobre 2006 un piccolo gruppo di deputati ha presentato alla camera una proposta di legge per istituire un “Giorno della memoria in ricordo delle vittime africane durante l’occupazione coloniale italiana”. La data prescelta era proprio il 19 febbraio.

    Si sa che gli anniversari rischiano di trasformarsi in cerimonie vuote, liturgie sempre uguali a sé stesse, dove la verità che si vorrebbe rammentare, a forza di ripeterla con le medesime formule, finisce per suonare noiosa, banale e in certi casi addirittura sospetta. D’altra parte, se sono colti come un’opportunità, e non come un obbligo, possono costituire un banco di prova per mantenere attiva la memoria, trovando parole e segni che la rinnovino, che permettano al futuro di interrogarla.

    Come ci ha insegnato in questi anni il movimento transfemminista Non una di meno, dedicare una giornata, l’8 marzo, a riflettere, manifestare e confrontarsi su un determinato tema, non significa mettersi l’anima in pace, fare un compitino, e poi dimenticarsene per altri dodici mesi. Le scadenze riflettono l’umore dei corpi che le riempiono. Sono stanche se chi le anima è affaticato, battagliere se è combattivo, e per questo hanno sempre anche lo scopo di tastare il polso a una comunità.

    Rilettura radicale e azioni di guerriglia
    Diversi segnali sembrano suggerire che i tempi sono finalmente maturi per sincronizzare gesti e pensieri su una rilettura radicale del colonialismo italiano.

    Al di là di convegni, progetti artistici e ricerche accademiche, è l’interesse degli abitanti per la “topografia coloniale” che li circonda a segnare un cambio di passo – influenzato dalle proteste di Black lives matter negli Stati Uniti – che porta il tema fuori dalle aule, fuori dai libri, dove la storia si fa materia, e le contraddizioni sono incise sulla pelle dei territori.

    Proprio nell’estate del 2020, non appena le restrizioni dovute alla pandemia hanno concesso una tregua, si è assistito a un proliferare di iniziative, su e giù per l’Italia.

    In giugno, a Roma, la rete Restiamo umani è intervenuta in via dell’Amba Aradam e di fronte alla futura stazione Amba Aradam/Ipponio sulla linea C della metropolitana.

    Le targhe stradali sono state modificate per diventare via George Floyd e Bilal Ben Messaud, mentre lungo le barriere che delimitano il cantiere della nuova fermata sono comparsi grandi manifesti con scritto: “Nessuna stazione abbia il nome dell’oppressione”. Da quest’azione di “guerriglia odonomastica” è nata la proposta di intitolare la stazione della metro al partigiano italo-somalo Giorgio Marincola.

    Pochi giorni dopo, a Padova, un nutrito gruppo di associazioni ha guidato una camminata per le vie del quartiere Palestro, svelando l’origine dei nomi coloniali e mettendoli in discussione con letture e cartelli. Una sceneggiatura molto simile a quella dei trekking urbani che il collettivo Resistenze in Cirenaica organizza a Bologna dal 2015, o al Grande rituale ambulante “Viva Menilicchi!”, celebrato a Palermo nell’ottobre 2018, e alla visita guidata nella Firenze imperiale che ha inaugurato, in quello stesso anno, il progetto Postcolonial Italy.

    Sempre nell’estate 2020, a Milano, il centro sociale Cantiere ha lanciato una chiamata alle arti, con il motto “Decolonize the city!”: un progetto durante il quale, tra lezioni all’aperto e street art, è stata inaugurata una statua di Thomas Sankara all’interno dei giardini Indro Montanelli, quelli del monumento al celebre giornalista, sanzionato l’anno prima con una cascata di vernice rosa per aver sempre giustificato con affettata nonchalance il suo matrimonio combinato con una ragazzina dodicenne durante la guerra d’Etiopia.

    A Bergamo, nel settembre 2020, alcuni cartelli sono stati appesi a diverse targhe stradali, per ricordare che il fascismo e il colonialismo furono anche violenza di genere, proponendo dediche alternative a donne che contribuirono, in diversi campi, al progresso dell’umanità. Alla riapertura delle scuole, gli Arbegnuoc Urbani di Reggio Emilia hanno contestato insieme agli studenti il nome del polo scolastico Makallé, che si trova nella strada omonima, per l’occasione ribattezzata via Sylvester Agyemang, alunno di quell’istituto travolto lì vicino da un autobus. Infine, a metà ottobre, si sono svolti a Torino i Romane worq days, in onore della principessa etiope, figlia dell’imperatore Hailé Selassié, deportata in Italia nel 1937 e morta tre anni dopo nel capoluogo piemontese.

    Tutte queste iniziative ci dicono che il 2021 potrebbe essere l’anno giusto per istituire dal basso quella giornata di memoria che il parlamento non è riuscito ad approvare. Se una questione ci sta a cuore, non abbiamo bisogno di una legge per ricordarla.

    Fantasmi che non vogliamo vedere
    Quale che sia il giorno prescelto, le diverse iniziative andrebbero a formare un rituale di massa, con il risultato di evocare fantasmi. Le nostre città ne sono piene, eppure non li notiamo, non capiamo cosa dicono, leggiamo i loro nomi e non li riconosciamo, calpestiamo le loro tracce e le gambe non tremano, ne vediamo gli effetti e li attribuiamo ad altre cause, ne saccheggiamo l’eredità e non sappiamo nemmeno chi ce l’abbia lasciata, seguiamo i loro passi e ci illudiamo di percorrere nuovi sentieri.

    Monumenti, lapidi, targhe stradali, edifici: migliaia e migliaia di luoghi, su e giù per l’Italia, ci parlano invano del passato coloniale, come fotografie scattate in un tempo remoto e di cui abbiamo perduto le didascalie. Oppure ci ripetono, con la fissità della pietra, che fu un’impresa eroica, coraggiosa, patriottica, piena di fulgidi esempi dell’italico valore, per i quali ci viene chiesto di provare ammirazione.

    Come il regno d’Italia, fin dai primi anni dopo l’unità, si è plasmato occupando terre e aggredendo popoli, in barba agli ideali dell’indipendenza, così si sono “fatti gl’italiani” anche a suon di razzismo e stereotipi imperiali, e si è modellato il paesaggio urbano perché rispecchiasse le loro avventure coloniali, virili e da civilizzatori di antico lignaggio. Uno specchio che è rimasto lì, anche quando si è smesso di interrogarlo, per paura di quelle stesse risposte che un tempo ci facevano gongolare. Meglio non sapere per quale motivo quel quartiere si chiama Neghelli, o cosa fosse “l’assedio economico” di cui parla quella targa sulla facciata del municipio, o perché dietro un monumento ai partigiani fa capolino il bassorilievo di un’antilope.

    Meglio silenziare, edulcorare, censurare. Togliere le didascalie, ma lasciare le foto: in fondo il nonno era venuto così bene! Ti somiglia pure! Ma chi è quella ragazza, a petto nudo, che lo abbraccia controvoglia? E quel mucchio di cadaveri, sul quale pianta fiero il tacco dello stivale? Cadaveri? Quali cadaveri? Quelle sono zolle, zolle di terra! Non lo sai che il nonno è andato laggiù per lavorare, per coltivare, per trasformare il deserto in un giardino?

    Altri colonialismi
    Il testo della proposta di legge parla di cinquecentomila vittime africane nelle colonie del regno d’Italia, ovvero Libia, Somalia, Etiopia ed Eritrea. Possiamo star certi che furono molte di più, e d’altra parte, non è nemmeno corretto limitare l’impatto del colonialismo italiano alle sole terre d’Africa. L’Albania fu un “protettorato italiano”, con un governo fantoccio, occupato e soggiogato con le armi, un anno prima che scoppiasse la seconda guerra mondiale. Le isole dell’Egeo furono un “possedimento d’Oltremare”, sottile differenza che interessa giusto ai filatelisti. Gli ebrei di Rodi e di Kos presero la cittadinanza italiana, ma nel 1938, con la proclamazione delle leggi razziali, furono cacciati dalle scuole e dagli uffici pubblici, vennero schedati nei registri civili, i loro beni furono inventariati e in parte espropriati, quindi venne chiuso il collegio rabbinico della città.

    Dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943, l’isola fu occupata dai nazisti. Le autorità fasciste della repubblica sociale Italiana, loro alleate, consegnarono ai tedeschi gli elenchi degli ebrei rodioti, che vennero rastrellati e deportati in Germania. Sono 1.815 i nomi accertati di ebrei residenti sull’isola che morirono nei campi di sterminio, 178 quelli rimasti in vita.

    Possiamo lasciare agli storici il compito di stabilire se fu “colonialismo” l’occupazione della Dalmazia nel 1941, quella di Fiume da parte dei legionari di D’Annunzio, o la minuscola concessione italiana nel porto cinese di Tianjin, oggi trasformata in un’attrazione turistica e commerciale, la New italian style town. Di certo il nostro colonialismo non s’è limitato all’Africa e i suoi crimini vanno ben oltre la strage di Addis Abeba del 19 febbraio. Quella, tuttavia, è l’unico delitto di così vaste proporzioni che si possa collegare a un giorno preciso. La deportazione degli abitanti del Jabal al Akhdar, in Cirenaica, per togliere supporto alla resistenza libica e far spazio a coloni italiani, provocò almeno quarantamila morti, tra quelli che crollarono durante la marcia nel deserto e quelli che morirono nei campi di concentramento sulla costa: è chiaro però che tutto questo avvenne nel corso di settimane e mesi, così come settimane durarono i bombardamenti con armi chimiche, durante l’invasione fascista dell’Etiopia, mentre l’Eritrea – la cosiddetta colonia primogenita – conobbe cinquant’anni di razzismo e violenza.

    Volendo scegliere una singola data, il 19 febbraio sembra in effetti la più adatta, considerando che la comunità etiope la commemora già tutti gli anni. In Etiopia, la data sul calendario è conosciuta come Yekatit 12 e con quel nome è intitolata una piazza della capitale. Nella nostra, di capitale, ci sono invece strade dedicate a Reginaldo Giuliani, Antonio Locatelli e Alfredo De Luca, che in Etiopia portarono morte e distruzione, inquadrati nell’esercito e nell’aviazione fascista. Qualche decina di chilometri più a est, ad Affile, sempre in provincia di Roma, sopravvive alla rabbia di molti l’ignobile mausoleo dedicato a Graziani, che del massacro di Addis Abeba fu il principale responsabile.

    Un inventario
    Non si potrà fare memoria, il 19 febbraio, dei crimini del colonialismo italiano, senza porsi il problema di come trattare certi nomi, lapidi, targhe, monumenti, edifici che ancora affollano il territorio italiano.

    Un primo passo per provare a maneggiare quest’eredità ingombrante sarebbe quello di farne un inventario, censire i luoghi, sistemarli su una mappa. È quel che ho cominciato a fare da qualche mese, nei ritagli di tempo. In principio, volevo solo localizzare le lapidi ancora esistenti – ma in molti casi riutilizzate – che il regime fascista fece posare in tutti i municipi d’Italia, il 18 novembre 1936, un anno dopo l’entrata in vigore delle sanzioni economiche contro il regno d’Italia decise dalla Società delle nazioni per condannare l’invasione dell’Etiopia.

    Ben presto, mi sono ritrovato a segnare molti altri posti, e da un paio di settimane, attraverso il blog Giap e con l’aiuto del collettivo Resistenze in Cirenaica, stiamo raccogliendo segnalazioni da tutta Italia. La mappa è ancora agli inizi, ma l’affollarsi di tanti segnaposti dà già l’impressione di una mostruosa eruzione cutanea. Una specie di allergia.

    Anticolonizzare
    La questione di come trattare le tracce che la storia lascia nel paesaggio non è certo nuova, né originale, ma si ripresenta ogni volta in maniera diversa, perché diverse sono le esigenze che la portano in superficie. Oggi è chiaro che le vestigia del colonialismo italiano provocano irritazioni e piaghe nel tessuto delle città, perché la guerra contro i migranti uccide uomini e donne i cui avi furono sterminati dai nostri. Nella strage di Lampedusa del 3 ottobre 2013 ci furono 366 morti accertati e 20 dispersi, molti dei quali erano eritrei, partiti da Misurata, in Libia, e naufragati nel 78° anniversario dell’invasione dell’Etiopia da parte del regno d’Italia.

    Due anni dopo, sempre a Bergamo, la fontana dedicata ad Antonio Locatelli, fiero sterminatore di etiopi con armi chimiche, si riempiva d’acqua rosso sangue e uno striscione lo chiamava assassino. Il sindaco Giorgio Gori, manco a dirlo, dichiarò che l’illustre concittadino fascista era una figura “controversa”, ma definì “maleducati” gli autori del gesto.

    Non è raro che azioni come questa siano etichettate come vandalismi, anche quando non si verificano reali danni all’arredo urbano, ma a disturbare è l’idea stessa che questo venga modificato, salvo poi accettare che enormi cartelloni pubblicitari cambino il volto di una piazza per mesi e mesi.

    L’oppressione non finisce quando la vittima se la scuote di dosso, ma quando la ripudia anche il carnefice

    Si declina in termini di decoro quello che invece è un problema di potere: se a casa mia posso cambiare l’arredamento come mi pare, chi decide l’aspetto dello spazio comune? In teoria, le amministrazioni comunali si riempiono la bocca di processi partecipati, ma nella pratica quel che ne risulta è sempre molto simile a un piano prestabilito. Le commissioni toponomastiche delle città, per esempio, tendono a escludere che si possano cambiare i nomi delle vie: troppo complicato, troppi indirizzi da modificare, troppa gente da mettere d’accordo, ci sono questioni più importanti.

    Chi invece organizza queste azioni topografiche, usa spesso il verbo “decolonizzare”, per suggerire l’idea che le nazioni europee devono liberarsi dal colonialismo, così come se ne sono liberate le loro ex colonie, in quel processo storico chiamato appunto decolonizzazione. L’oppressione non finisce quando la vittima se la scuote di dosso, ma quando la ripudia anche il carnefice. Questo è sacrosanto, eppure quando leggo che bisogna “decolonizzare le nostre città”, mi viene sempre in mente il caffè decaffeinato: l’espresso ti piace, però ti fa male. Allora gli togli la componente tossica e continui a berlo, come se niente fosse. Derattizzi un quartiere, metti le esche per i topi, et voila, sparito il problema.

    Intendo dire che in un certo senso i nostri spazi urbani sono già fin troppo de-colonizzati: entri al bar Dogali, strappi una bustina di zucchero che ha stampata sopra una faccia africana, butti giù un deca, leggi il titolo sui migranti somali partiti da Zuwara, ti lamenti perché “un negro” vuole rifilarti un accendino e tutto l’ambaradan che si porta dietro, saluti il ras del quartiere, quindi corri al lavoro, lungo via Bottego, sotto il palazzo con quella scritta in latino, “Tu regere imperio populos…”. E in tutto questo, del colonialismo e dei suoi crimini, non hai sentito nemmeno l’odore.

    Forse allora bisognerebbe impegnarsi per “anticolonizzare” il nostro paesaggio, il senso che diamo ai luoghi nell’atto di abitarli ogni giorno: introdurre anticorpi, invece di limitarsi a rimuovere il virus. Nel 1949 a Bologna gli odonimi coloniali del rione Cirenaica furono sostituiti con nomi di partigiani: ne restò solo uno, via Libia. Ora non si tratta di togliere anche quello, ma di aggiungerci un adesivo: “Nazione africana, luogo di crimini del colonialismo italiano”, e di raccontare come mai la giunta comunista decise che una delle vecchie intitolazioni doveva restare. Il che non significa fare lo stesso con il nome di Italo Balbo, nelle ventuno vie d’Italia che si chiamano così, inserendo giusto una targa esplicativa con il suo curriculum di violenze. Significa che il problema non si risolve cambiando un’intitolazione. La sfida è politica, estetica, storica e creativa, quindi avvincente.

    A chi strilla che “il passato non si cancella”, bisogna ribattere che un nome, un monumento o una targa, se stanno in strada non sono il passato, bensì il presente. E se ci restano, sono pure il futuro.

    Decidere cosa consegnare all’avvenire, e in che modo riuscirci, è sempre una questione politica, dunque materia di conflitto. Come ogni mossa che facciamo sul territorio, un passo dopo l’altro.

    https://www.internazionale.it/opinione/wu-ming-2/2021/02/15/mappa-colonialismo-italiano

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