• Au détour d’une phrase… : Macron et la refonte du système de protection sociale
    https://blogs.mediapart.fr/lutzel/blog/090617/au-detour-d-une-phrase-macron-et-la-refonte-du-systeme-de-protection

    J’écoute la radio et, au détour d’une conversation, crois entendre qu’Emmanuel Macron entend supprimer les cotisations chômage et assurance maladie des salariés. J’ai dû mal comprendre, enfin, on ne supprime pas une source de financement majeure de notre système de sécurité sociale actuel sans que personne ne lève le petit doigt. Je regarde donc sur internet, et, à ma grande surprise, c’est bien ce qu’entend faire notre nouveau Président, en remplaçant les ressources perdues par une hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG, impôt). Source : Le blog de Lutzel

  • Pas de complémentaire santé, pas de soins
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/070217/pas-de-complementaire-sante-pas-de-soins

    Voici l’histoire de personnes gravement malades. Chacune perçoit autour de 1 000 euros par mois, provenant des aides sociales. Elles ont dû récemment retarder des soins urgents, ou y renoncer car elles sont trop riches pour percevoir la CMU, trop pauvres pour se payer un contrat complémentaire pourtant indispensable.

    #Economie #complémentaire_santé #précarité #sante #sécurité_sociale

  • Pas de complémentaire santé, pas de soins
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070217/pas-de-complementaire-sante-pas-de-soins

    Voici l’histoire vraie de personnes gravement malades. Chacune perçoit autour de 1 000 euros par mois, provenant des aides sociales. Elles ont dû récemment retarder des soins urgents, ou y renoncer car elles sont trop riches pour percevoir la CMU, trop pauvres pour se payer un contrat complémentaire pourtant indispensable.

    #France #complémentaire_santé #précarité #sante #sécurité_sociale

  • Généralisation des complémentaires santé : plus de concurrence, moins de solidarité
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/020117/generalisation-des-complementaires-sante-plus-de-concurrence-moins-de-soli

    Il y a un an, la complémentaire santé en entreprise était généralisée. 400 000 salariés qui n’avaient aucune couverture hors de la #sécurité_sociale sont désormais protégés. Mais la solidarité avec les non-salariés a encore diminué.

    #Economie #complémentaires_santé_obligatoires #sante

  • Les Inrocks - « Dernier tango à Paris » : Bertolucci reconnaît avoir planifié le viol de la comédienne Maria Schneider
    http://www.lesinrocks.com/2016/12/04/cinema/dernier-tango-a-paris-bertolucci-reconnait-organise-viol-de-comedienne-m

    L’actrice américaine Jessica Chastain a réagi à cette nouvelle en s’indignant profondément : « Pour tous ceux qui adorent ce film, vous regardez une jeune femme de 19 ans en train de se faire violer par un vieil homme de 48 ans. Le réalisateur a planifié ce viol.Cela me rend malade. »

    #culture_du_viol

    • in light of what is happening with bernardo bertolucci and marlon brando i wanted to remind people that alejandro jodorowsky (most famous for making the holy mountain) directed himself as the lead in el topo, a movie where his character rapes a woman and it was not simulated. in his book he describes finding out that actress mara lorenzio had extreme difficulties with mental health including past institutionalizations and was dependent on drugs before deciding to cast her. he then describes how on one day of the shoot he got her to exert herself until she was weak and then he rolled the camera and, in his own words, “I really…I really…I really raped her. And she screamed”.

      he tried to backpedal later in the exact same way that bertolucci has, saying that because she knew there would be a rape scene in the movie the act itself was consensual. jodorowsky is still seen as a cinematic god to many and has suffered no fallout despite the fact that his book revealing all of this came out almost nine years ago. we cannot accept that. we cannot let men off the hook for brutalizing and taking advantage of women in the name of their art.

      http://spankjonze.tumblr.com/post/154094743568/in-light-of-what-is-happening-with-bernardo

      #grand_homme #domination_masculine

    • Il me semble qu’il y a là un vrai problème de représentation. Est-ce qu’une scène de viol est indispensable ? C’est étonnant pour moi de voir que dans le dernier film d’Asghar Farhadi, le Client , dont le thème central est donc le viol du personnage féminin principal, ce soit précisément la seule chose que l’on ne voit pas, et, croyez-moi, le film ne manque pas de force.

      Il y a une vraie complaisance sur cette question de la représentation. Un autre exemple, pas un article de presse à propos de la prostitution sans une illustration qui est systématiquement du côté du racolage. Et quand on en fait la remarque les photographes répondent de façon systématique qu’il faut bien... Ben en fait non, il me semble justement que si on doit photographier la prostitution on peut très bien faire quelque chose comme ça :

      Et tout de suite nettement moins glamour

    • Pour Jodorowsky à chaque fois que je tombe sur des propos de lui il prend la peine de valoriser et normaliser le viol, les agressions sexuels, les rapport de domination sur les femmes. Par exemple à la fin du docu sur Dune, il dit de mémoire « une histoire c’est comme une mariée, il faut la violer le soir des noces sinon Ca n’est pas aussi bon. »

      Ici il déclare « une actrice, si elle couche avec son metteur en scène, c’est mieux pour l’art ! »
      http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/tout-et-son-contraire/alejandro-jodorowsky-une-actrice-si-elle-couche-avec-son-metteur-en-sce

      Cette phrase me laisse songeuse sur le nombre de viols et d’agressions contre ses actrices qu’à du commetre cet homme.

      Il se rapproche aussi des grands hommes du cinéma misogyne comme Refn parcequ’entre ennemis déclaré des femmes on se reconnais et on fraternise http://www.telerama.fr/cinema/alejandro-jodorowsky-et-nicolas-winding-refn,59630.php

      J’imagine qu’on peu defendre Jodorowsky en prétendant qu’il cherche le scandal, mais ces phrases ne font pas scandal en patriarchie, elles servent juste à la posture pseudo rebel de ce mec, et elles sont l’expression de l’autorisation de maltraitance contre les dominees que le patriarcat donne aux « grands hommes ». Dans le docu sur Dune on peu voire aussi à quel point ce mec utilise les autres, jusqu’à son fils qu’il déscolarise pour ses lubies artistiques. Mais j’ai toujours eu à faire a des reactions de compréhension vis a vis de cet homme. « Jodorowsky il est comme ça » et c’est tout. Puisque l’art pondu par les grands hommes est au dessus de tout, surtout au dessus des femmes et des enfants. Et je rappel que ces propos misogyne et pro viol sont tenus lors d’interview et pas dans ses films.

      Ça lui arrive aussi de collaborer avec sa compagne et de tenir des propos essentialistes sur les femmes, les hommes et leur complémentarité. Je remarque qu’ici encor il collabore avec une femme avec qui il couche.

      A. J. : Dans les thèmes, l’exposition évoque aussi la relation entre l’homme et la femme. On fait une expérience que le monde a perdu : la relation complémentaire dans une œuvre, d’un homme et une femme.

      http://laregledujeu.org/2014/06/10/17190/entretien-croise-alejandro-jodorowsky-et-pascale-montandon-
      #complementarité mon cul. A voire la photo du couple on peu admirer que sa vieillesse et la jeunesse de sa partenaire doit faire partie de leur « complémentarité » et si elle a une beauté complémentaire de la laideur du bonhomme, ainsi que la notoriété de l’un face à celle de l’autre, je me demande lequel a l’intelligence complémentaire de la stupidité de l’autre.

      Et puis Jodorowsky aime bien la psychanalyse version Freud, il y trouvè son bonheur de patriarche et de grand homme. Ca le « guerie d’être soi » comme il dit ici :
      http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Interviews/Alexandro-Jodorowsky-Guerir-c-est-etre-soi

    • C’est en lien avec la phrase de Monique Wittig « Les lesbiennes ne sont pas des femmes » qui m’avait laissé dans l’expectative la première fois que je l’avais entendu. Les femmes qui ne sont pas sexuellement attractive pour les hommes cis-hétéros ne sont pas des femmes et la liste est longue - les vieilles, les grosses, les laides, les trop jeunes quant le mec est pas pedosexuel, les trop indépendantes et trop sure d’elles ne font pas beaucoup bander non plus, c’est pourquoi les hommes affectionnent les femmes plus jeunes qu’eux avec un salaire inférieur et tout ca.

      Et pour la question de l’amourrrrr, perso j’adore mon chat, et j’adore les patates et c’est pas pour autant que je vais traiter les patates comme mes égales.

      Un phallosophe comme Deleuze ne s’y trompe pas quant il parle de femmes et de chemisiers dans « D comme Désir »

      Vous pouvez dire, je désire une femme, je désire faire tel voyage, je désire ceci, cela. Et nous, on disait une chose très simple, vous ne désirez jamais quelqu’un ou quelque chose, vous désirez toujours un ensemble. Ce n’est pas compliqué. Et notre question, c’était, quelle est la nature des rapports entre des éléments, pour qu’il y ait désir, pour qu’ils deviennent désirables. Je vais dire, je ne désire pas une femme, j’ai honte de dire des choses comme ça, c’est Proust qui l’a dit, et c’est beau chez Proust, je ne désire pas une femme, je désire aussi un paysage qui est enveloppé dans cette femme, un paysage qu’au besoin je ne connais pas et que je pressens et tant que je n’aurai pas déroulé le paysage qu’elle enveloppe, je ne serai pas content, c’est à dire que mon désir ne sera pas abouti, mon désir restera insatisfait. Là, je prends un ensemble à deux termes, femme-paysage. Mais c’est tout à fait autre chose, quand une femme désire une robe, tel chemisier, c’est évident qu’elle ne désire pas telle robe, telle chemisier dans l’abstrait, elle le désire dans tout un contexte de vie à elle qu’elle va organiser, elle le désire non seulement en rapport avec un paysage mais avec des gens qui sont ses amis, ou avec des gens qui ne sont pas ses amis, ou avec sa profession etc. Je ne désire jamais quelque chose de tout seul.

      Les hommes désirent les femmes exactement comme ils désirent un chemisier et les femmes désirent seulement les chemisiers et les robes. Elles n’ont pas accès dans l’imaginaire de ce phallosophe à l’objectivation d’un homme par leur désir. Il n’y a pas d’homme-paysage et il n’y a pas de symétrie dans le désir car les femmes sont des paysages et non des êtres humains à part entière. Par contre ce phallosophe ne voie aucune difference entre une femme et un chemisier, du point de vue d’un homme, pour lui c’est le même désir « d’ensemble ».

    • Les phallosophes parlent aussi de #catharsis. Ils disent que le spectacle des violences leur purifie l’ame. En fait la catharsis est une grosse arnaque inventé par des patriarches d’une culture esclavagiste, misogyne et adoratrice de dieux violeurs. D’Aristote à Freud un long human centripède de misogyne se sont refilé le concept.

      L’art occidental ne s’adresse qu’aux hommes. Il est fait par et pour les hommes (blanc, riches, lettrés, dominants...) et si il y a une catharsis elle n’est proposé qu’aux hommes. L’Art n’a rien à dire aux femmes à part « sois belle et tait toi » ce qui est très peu cathartique. Pourtant les hommes avec toute la catharsis qu’ils ont à disposition, j’ai pas remarqué que ca les a rendu moins violent, que ca sublimait leur passion ou ce genre de trucs. Au contraire. Et les femmes, qui catharsisent si peu ne sont pourtant pas devenu plus violentes pour autant.

      Du coup c’est une grosse arnaque la catharsis. C’est le spectacle de la domination pour apprendre aux dominants comment il faut faire.
      Par exemple un film comme deap troat, que les hommes ont adoré, qu’on dit « culte » et qui est le film d’une femme réellement agressée, violée, brutalisée. A été suivi d’une forte augmentation des violences par partenaire contre les femmes et un grand nombre de femmes conduites aux urgences médicales suite à cette pratique dangereuse.

      Les soirs de foot, ou les mecs sont sensé par le sport avoir aussi l’âme élévé. En guise d’élévation il y a une augmentation statistique des violences faites aux femmes par conjoint.

      Le visionnage de porno a aussi des effets sur l’augmentation des violences sexuelles contre les filles et les femmes, augmentation du recours à la prostitution et cela surtout chez les jeunes hommes.

      Si je parle de sport ou de pornographie c’est parceque comme dans le dernier tango à Paris, il ne s’agit pas de simulé un viol, ou de simulé une pénétration sexuelle ou de simuler le fait de frapper un ballon. Ca doit avoir un nom (mais c’est proche de la télé réalité, snuff movies, happy slapping) mais l’idée commune c’est que ce n’est pas de la comédie ni de la simulation. Le fait que ca soit de la vrai violence ca plait au dominant, mais comme le dominant est hypocrite et qu’il veut toujours se faire passer pour un nice guy, il ne va pas dire qu’il aime bien regarder des tuto de dominant. Il dira qu’il en a besoin pour s’élever (comme si il était pas deja assez haut) et le grand artiste est celui qui sais faire un bel enrobage de légitimation abstraite qui va permettre aux dominants de jouir en paix de leur position d’oppresseur.

    • En lisant le témoignage de Uma Thurman dénonçant les violences sexuelles qu’elle a subit de la part de Weinstein et les violences physiques et psychologique que Tarantino lui a infligé.
      Il y a un élément qui m’a fait pensé à cette discussion

      Thurman also alleges that Tarantino undertook some of the violent stunts from Kill Bill himself. She said that he was the one “spitting in her face in the scene where Michael Madsen is seen on screen doing it and choking her with a chain in the scene where a teenager named Gogo is on screen doing it.”

      https://www.themarysue.com/uma-thurman-weinstein-tarantino

    • Oui j’avais pas pris la peine de le précisé.
      Pour l’étranglement j’avais l’impression d’avoir déjà entendu ca :

      In Inglourious Basterds, the Inglourious Basterds recruit spy/German film star Bridget von Hammersmark, played by Diane Kruger, to infiltrate a movie premiere in an attempt to kill Hitler and other top Nazi officials, and thus give birth to the Tarantino Universe. SS officer Hans Landa discovers her as a spy, lures her into a private room, and chokes her to death.

      However, Quentin Tarantino was unimpressed with choking scenes in other movies, in that actors are rarely in any considerable danger while shooting them, and convinced Kruger to be strangled for real in order to get the scene just right. Fearing that actor Christoph Waltz would choke her too much or too little, Tarantino decided to take matters into his own hands. Literally, his own hands.

      In this interview, Tarantino tells us, “What I said to her was, I’m gonna just strangle you, alright? Full on, I’m gonna cut off your air, for just a little bit of time. We’re gonna see the reaction in your face and I’m gonna yell cut.” Kruger went “Yep, that sounds like a reasonable thing a director would ask of me” and let Tarantino sit on top of her and choke her to the point of unconsciousness.

      OK, at this point we seriously have to question if Tarantino wrote this entire movie to justify choking a beautiful woman while dressed as a Nazi, because the entire budget was probably still cheaper than hiring one of those high-end Hollywood hookers. Fortunately for Kruger, they got the shot in one take and that’s the one that appears in the movie. Tarantino then reportedly gave the crew 15 minutes and had to take a long bathroom break.

      http://www.cracked.com/article_20589_6-amazing-performances-by-actors-who-werent-acting-part-2.htm

    • “Personally,” Thurman said, “it has taken me 47 years to stop calling people who are mean to you ‘in love’ with you. It took a long time, because I think that as little girls we are conditioned to believe that cruelty and love somehow have a connection and that is like the sort of era that we need to evolve out of.”

      sortir de la #culture_du_viol c’est juste terrible quand tout concourt à persuader une femme de trouver normal que l’amour soit mélangé à la violence, l’oblige à accepter de se mettre gravement en danger. Son témoignage est bouleversant, on sent bien qu’il a pas faillit la tuer, il a voulu la tuer, le film était fini, ils n’avaient plus besoin d’elle …

      But at least I had some say, you know?” She says she didn’t feel disempowered by any of it. Until the crash.

    • Ca aurais ajouter de la médiatisation à son film. Dans mes recherches sur la misogynie de Tarantino la plus part des articles prennent un ton gogunard. Tarantino ajoutant lui même qu’il a du partir 15 minutes aux toilettes. Ca m’a fait pensé à une figurine collector le représentant qui s’appel « Violeur N°1 » :

      Cervulle analyse également la manière dont l’ironie et la réflexivité de Tarantino « lui ont permis de se jouer des critiques qui lui furent adressées et de déjouer les attaques à son encontre »[24]. Un exemple qu’il prend pour illustrer cela est la figurine « Rapist N°1 » à l’effigie du réalisateur. Cette figurine représente le soldat interprété par Tarantino dans Planète Terreur (le film de Robert Rodriguez constituant un diptyque avec Boulevard de la mort), qui tentait de violer l’héroïne avant de se faire transpercer les yeux. Comme l’analyse Cervulle, cette scène du film (et la figurine qui lui correspond) parodient les analyses des féministes qui accusent certaines représentations (et donc certains réalisateurs) de contribuer à la perpétuation des violences masculines sur les femmes. Au lieu de prendre ces critiques au sérieux, Tarantino préfère les tourner en dérision en incarnant un violeur agressant l’une des actrices (dont il met en scène le meurtre violent dans Boulevard de la mort). Par ce geste, c’est comme si le réalisateur riait au nez des critiques féministes en revendiquant (sur un mode réflexif et ironique) son statut de « réalisateur-violeur » (c’est-à-dire de réalisateur complice de l’objectification/oppression des femmes), de ce rire décomplexé de l’homme content de ses privilèges, qui n’a strictement aucune envie de commencer à les mettre un tant soit peu en question.

    • « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie »

      Dans une interview au webzine Deadline, le réalisateur répond indirectement à l’actrice. « Je suis coupable. Coupable de l’avoir mise dans cette voiture mais pas de la façon dont les gens le décrivent. » Le réalisateur, qui n’a pas rencontré la journaliste du New York Times ayant recueilli l’interview d’Uma Thurman et n’a donc pas pu exprimer sa version des faits, la donne ici. Il explique que, à la demande de Thurman, il est allé chercher dans les archives la bande de l’accident, qu’il n’a pas volontairement dissimulée pour éviter que l’actrice porte plainte. « Je savais qu’ils [la production, ndlr] ne l’auraient pas laissé voir cette bande, mais je ne pensais pas qu’elle croyait que j’étais de leur côté », explique le réalisateur. Tarantino veut s’extraire des considérations sur l’éventualité de poursuites judiciaires et dit se réjouir d’avoir pu lui apporter les images tant d’années après. « Cela pourra l’aider à se représenter ce qui s’est passé. Je ne sais pas ce qui a provoqué cette sortie de route. Uma non plus. […] Je me disais : si je retrouve la bande et si elle la diffuse, un expert en accident pourra déterminer ce qui s’est exactement passé. » Il explique que, pour lui, la route sur laquelle l’actrice conduisait à près de 60 km/h ne présentait pas de difficultés. Il n’a pas forcé l’actrice à conduire, il lui a juste proposé. Elle lui a fait confiance et est montée dans la voiture. Il regrette amèrement l’avoir laissé partir seule : « Un des plus grands regrets, plus que de ma carrière, de ma vie. »

      Tarantino s’est aussi défendu d’avoir eu un comportement déplacé à propos du crachat. « Vous avez déjà vu des films où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre ? » demande le réalisateur. « Plein de fois », répond le journaliste de Deadline. Tarantino reprend : « Et bien, c’était exactement ça. Une scène où quelqu’un crache au visage de quelqu’un d’autre. Je peux vous expliquer exactement pourquoi je l’ai fait, mais je ne vois pas où est le problème ? […] Je présume que si le plan avait montré Michael Madsen cracher sur son visage, cela n’aurait pas causé de soucis. Mais ce n’était pas le plan. Le plan était : Michael Madsen a du jus de chique dans la bouche. Et il en crache une partie. On raccorde sur le visage de Uma, sur le sol, qui reçoit le crachat. Evidemment que c’est moi qui ai craché. Qui auriez-vous voulu que ce soit ? Un technicien ? » S’ensuit une description du crachat que Tarantino voulait et qu’il était à ses dires le seul à pouvoir réaliser en peu de prises, pour éviter de mettre son actrice mal à l’aise.
      Eventuel territoire de non-droit sur les plateaux de tournage

      Quant à l’utilisation d’une chaîne pour la scène d’étranglement, ce serait une suggestion de Uma Thurman elle-même. Le réalisateur explique : « Je peux toujours jouer l’étranglement, mais si vous voulez que j’aie le visage tout rouge et que les larmes me montent aux yeux, alors il faut vraiment m’étouffer. » Uma Thurman l’aurait même incité. Et Tarantino a d’ailleurs repris cette idée dans Inglourious Basterds, sur la personne de Diane Kruger. Ces descriptions interrogent sur les relations de confiance entre metteur en scène et acteurs (celles entre Thurman et Tarantino furent rompues après l’accident), ou sur la délimitation d’un éventuel territoire de non-droit au sein des plateaux de tournage. « Ce que j’aimerais faire, avec ta permission, c’est juste… t’étrangler, avec mes mains, pour un gros plan. Je le ferai pendant trente secondes, et j’arrêterai. Si nous devons recommencer une seconde fois, nous le ferons. Et après, ce sera tout. » Voici comment Tarantino décrit la façon dont il a présenté les choses à Kruger. Une actrice est-elle en mesure de refuser, et de priver le réalisateur de son gros plan plus vrai que nature, sans imaginer de possibles conséquences pour sa carrière ? L’affaire Weinstein relance aussi ce genre d’interrogations.

      Quentin Tarantino estime enfin, après l’indignation générale que l’interview a suscitée, qu’Uma Thurman ne cherche pas à l’impliquer outre mesure et qu’il ne se sent pas blessé. Il prépare un film sur l’assassinat de Sharon Tate par les membres de la Manson Family. Il est au centre d’une nouvelle polémique sur Twitter, après qu’une interview de 2003 où il estimait que Roman Polanski « n’avait pas violé » Samantha Geimer, 13 ans à l’époque, a été exhumée.

    • La cérémonie des Césars de 2020 illustre bien mon idée que l’art sert de tutoriel et de caution aux hommes pour violenter les femmes, les enfants et tout ce qu’ils veulent. La catharsis dans le cinéma français consiste à faire fermer leur gueule aux victimes de viol. C’est la fonction politique du « J’accuse » primé plusieurs fois cette année et plébiscité par le publique français dans les salles. L’intégrité physique des femmes et des filles n’est rien face au droit des hommes à sodomiser des enfants de 13 ans du moment qu’ils en ont le mérite (par leur sexe, leur race, leur classe, et leur aptitude à légitimé les violences masculines).
      Ainsi le césar du meilleur réalisateurs de viols de 2020 fut décerné à Polanski.

      Le talent c’est de faire fantasmé les dominants et les déculpabiliser. Le génie est toujours accordé au masculin car le géni par son statu divin, est au dessus du droit humain (ce qui est impossible aux femmes et aux filles qui sont au dessous du droit humain). Un géni ca peut violer des enfants, tout lui est permis, ce qui est interdit c’est de leur en faire le reproche.
      #mérite #talent #génie #culture_du_viol #violophilie #césar #cinéma

  • « Eco à contre-courant » : les complémentaires santé rongées par l’inégalité
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/070716/eco-contre-courant-les-complementaires-sante-rongees-par-linegalite

    Vidéo accessible en page intérieure Pour notre troisième émission vidéo « L’éco à contre-courant », organisée avec les « économistes #atterrés », gros plan sur le système des #complémentaires_santé_obligatoires. Les inégalités qui les minent invitent à une réflexion autour de la nécessaire refondation de la Sécurité sociale, et la défense de ses valeurs d’universalité.

    #Economie #Jean-Paul_Domin #Nathalie_Coutinet #social

  • Première enquête télé sur Bolloré : son empire, ses méthodes
    dans l’émission l’Instant M sur France-Inter.
    Sonia Devillers reçoit Tristan Waleckx, auteur de « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? » diffusée dans "Complément d’enquête" ce jeudi 7 avril à 22h40.

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1266147
    Podcasts de l’émission :
    http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_13938.xml

    Complément d’enquête - , jeudi 7 avril 2016, Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-du-jeudi-7-avril-2016_1384221.html

    Voyage en terres Bolloré (...) jusqu’à ses plantations d’huile de palme. L’Afrique, c’est le nouveau terrain de jeu de l’industriel qui aime aussi les médias, à la tête de Vivendi et Canal+.

    Derrière son éternel sourire (de tueur, disent ses détracteurs), qui est Vincent Bolloré ? Portrait événement de ce patron qui n’aime pas qu’on parle de lui".

    Revue de presse et liens :

    Bolloré, Bastamag et la justice
    http://zec.hautetfort.com/archive/2016/02/13/bollore-bastamag-et-la-justice.html
    Canal Plus : délit d’irrévérence et secret des affaires. http://zec.hautetfort.com/archive/2015/09/24/canal-plus-bollore-delit-irreverence-secret-des-affaires.html

    #Bolloré #Vincent_Bolloré #Sonia_Devillers #Tristan_Waleckx #Nicolas_Poincaré #Complément_d'enquête #Tristan_Waleckx #Bastamag #Afrique #Médias #Presse #Canal+ #Vivendi "#Ports #huile_de_palme

  • #Saillans,_municipalité_participative
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1961

    Cette page présente des documents complémentaires et des liens annexes à l’article paru dans Passerelle Eco n°54 sur l’accession des citoyens à la mairie de Saillans et sur le fonctionnement de la mairie en démocratie participative. A Saillans, les habitants ont fait le pari de gérer les affaires communales collectivement. Une nouvelle gouvernance a été imaginée et mise en place, pour permettre à chacun de s’investir dans les projets du village. Un dossier présentant (...)

    #Compléments_à_la_revue

    / Saillans, municipalité participative

  • État de santé et conditions de vie des populations sans domicile, Muriel Moisy, Bulletin épidémiologique hebdomadaire N° 36-37 - 17 novembre 2015
    http://www.invs.sante.fr/beh/2015/36-37/2015_36-37_2.html

    Contexte – Le nombre de personnes #sans_domicile a sensiblement augmenté depuis le début des années 2000 et cette population s’est diversifiée, comptant notamment de plus en plus de femmes, de familles avec enfants et de personnes de nationalité étrangère. La question de l’#état_de_santé et de l’#accès_aux_soins de ces personnes vulnérables est cruciale, compte tenu de leurs conditions de vie #précaires.
    Population – méthode – D’après l’enquête réalisée en 2012 auprès des personnes fréquentant les services d’hébergement ou de distribution de repas, le nombre de personnes sans domicile est estimé, en France métropolitaine, à 141 500. Cette enquête, menée entre janvier et mars 2012 dans les services d’aide, a interrogé en face-à-face les personnes sans domicile sur leurs conditions de vie, leur parcours résidentiel et leur état de #santé. L’objectif était triple : mesurer l’hétérogénéité de l’état de santé de ces personnes, suivre l’évolution par rapport à la précédente enquête menée en 2001 et comparer les données actuelles avec celles observées en #population générale.
    Résultats – Cette étude porte sur les adultes sans domicile francophones résidant dans des agglomérations de 20 000 habitants et plus, parmi lesquels 3 741 individus répondant à ce profil ont été interrogés. Plus #jeunes en moyenne que l’ensemble de la population, ils ne sont que la moitié à se percevoir en « bonne » ou « très bonne » santé. Ils cumulent des problèmes #dentaires, des problèmes de #poids et déclarent fréquemment être atteints de #dépression. Près de 9 enquêtés sur 10 ont consulté un médecin au cours de l’année, tandis que les consultations dentaires sont plus rares. Un sans-domicile sur 10 n’a pas de protection sociale et 1 sur 4 n’a pas de #complémentaire_santé.
    Conclusion – Les résultats de l’enquête témoignent d’un mauvais état de santé, physique et psychique, des adultes sans domicile en 2012. Ils montrent aussi que ceux-ci ne sont pas égaux face à la santé du fait même de l’hétérogénéité de cette population. Cette diversité entraîne de nouveaux enjeux en matière de santé, notamment en termes de prévention, de prise en charge et de couverture santé.

    #santé_perçue

  • Histoire des #femmes du #Pérou et de la région andine
    http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/24272/ch04.html

    Karen Powers Vieira (2000) et Irene Silverblatt (1990 : 3, 36) expliquent qu’avant la #colonisation, le système #inca andin était basé sur la #complémentarité et le parallélisme : les femmes et les hommes de la société opéraient dans deux sphères autonomes, valorisées de manière relativement équivalente. Chacun des groupes disposait de sa propre organisation politique et religieuse. Ce parallélisme assurait aux femmes et aux hommes des droits égaux quant à la #propriété terrienne. Les filles héritaient de leur mère ; les fils, de leur père.

    Sur le plan politique, les reines étaient à la tête d’un réseau politique qui connectait toutes les femmes de l’empire (SILVERBLATT, 1990 : 90). La Coya, sœur et épouse de l’Inca, chapeautait la hiérarchie politique des femmes, qui existait en parallèle à celle des hommes (SILVERBLATT, 1990 : 11). Les deux systèmes se rejoignaient au sommet : au plus haut niveau, les positions importantes, dont celles de l’Inca et de ses conseillers, étaient presque toujours réservées à des hommes. Cependant, les épouses des dirigeants influents bénéficiaient aussi de prérogatives politiques substantielles. De plus, avant d’intégrer l’empire inca, certaines ethnies de la côte du Pérou et de l’Équateur étaient dirigées par des femmes. Lorsque l’empire en question a conquis ces peuples, leurs dirigeantes ont été intégrées au système inca en vigueur et elles ont maintenu leur position élevée dans la hiérarchie (ROTSWOROWSKI, 1992 : 34-35 et POWERS VIEIRA, 2000). Ainsi, quelques femmes occupaient aussi des postes officiels importants.

    Sur le plan de la religion, les femmes étaient considérées les filles de la lune [32] et les hommes, les fils du soleil. Les femmes avaient leurs déesses, leurs cérémonies et leurs prêtresses ; les hommes avaient les leurs. Les dieux avaient à la fois les caractéristiques associées à la masculinité et à la féminité, ainsi qu’une version corporelle des deux sexes. La confession, de même que la guérison, était une fonction autant masculine que féminine (SILVERBLATT, 1990 : 31-40). Le mariage était l’union de pairs égaux dans une visée d’équilibre et d’harmonie. La polygynie était pratiquée par les hommes politiques importants et les mariages entre les ethnies servaient des fonctions politiques. Au sein du peuple, la monogamie était pratiquée (POWERS VIEIRA, 2000).

    Chez les Incas, la notion de travail renvoyait au bien-être de la communauté en général. Les tâches étaient divisées en fonction de l’âge et du sexe. Les femmes s’occupaient des semences, du tissage, de la nourriture et du soin des enfants ; les hommes travaillaient la terre et assuraient la défense ; les récoltes se faisaient par tous. La gestion était pensée de manière globale. Par exemple, on envoyait des agriculteurs cultiver les terres éloignées pour produire des denrées auxquelles les sociétés andines n’avaient autrement pas accès. Cela permettait d’offrir une variété étendue d’aliments nutritifs sur une vaste région (POWERS VIEIRA, 2000 et SILVERBLATT, 1990 : 3).

    Cette vision de la société inca telle que décrite par Karen Powers Vieira, Irene Silverblatt et María Rotsworowski apparaît un peu idéalisée, phénomène qui s’explique en partie par la quête d’identité qu’occasionne un processus de la colonisation. Cependant, chez les Incas, la collectivité était très importante et le système, hautement hiérarchisé, cherchait toujours la complémentarité entre les hommes et les femmes. Chacun des groupes avait son espace politique et religieux, ces deux espaces étaient d’ailleurs fortement reliés.
    3.1.2 Colonisation

    Les institutions coloniales ont contribué à rompre les alliances qui soutenaient l’organisation socio-économique précolombienne. Le cadre idéologique de ces institutions incarnait une vision de l’univers étrangère aux autochtones. Pour les Espagnols, la nature et l’humanité se définissaient en fonction de leur valeur marchande. Leur manière de concevoir les relations entre la nature et la société, entre les groupes sociaux et entre l’homme et la femme a bouleversé le cadre de référence des peuples andins (SILVERBLATT, 1990 : 81).

    Le processus de colonisation a complètement bouleversé la représentation des femmes. Premièrement, la colonisation a mis un terme à leur rôle politique : elles ont été écartées du groupe inca qui s’est vu attribuer des fonctions au sein du gouvernement colonial. Deuxièmement, elles ne pouvaient plus occuper de fonctions religieuses et leur accès à l’éducation a été restreint. Troisièmement, la loi espagnole ne reconnaissait pas la femme comme l’égale de l’homme [33] . Pendant un certain temps, les femmes ont continué à jouer un rôle politique important dans la sphère informelle, mais il s’est progressivement estompé. L’évangélisation et l’imposition du nouveau système ont ainsi détruit la société des Incas, auparavant basée sur les principes de complémentarité, de réciprocité et de redistribution (SILVERBLATT, 1990 : 90).

    La colonisation a contribué à l’intensification progressive d’un système patriarcal où seuls les hommes avaient l’autorité dans les affaires religieuses et politiques, au sein de la famille et du ménage. Selon Powers Vieira, un changement dans la conception des rapports sociaux de sexe est survenu dès la fin du XVI e siècle, alors que la descendance patrilinéaire et la résidence patrilocale ont fortement désavantagé les femmes. De plus en plus, les hommes ont accaparé du pouvoir au sein de l’Église catholique, de l’État, de la communauté et du ménage :

    By the end of the sixteenth century, patriarchal notions of male dominance in the affairs of church, state, community and household not only governed colonial laws but had seeped into gender relations inside Andean communities. The official elimination of gender parallel political and religious organizations deprived indigenous women of autonomy and gave way to a system in which they were forced to depend on men to represent them both on earth and in the supernatural world (POWERS VIEIRA, 2000).

    #patriarcat #sexisme #histoire #droit_foncier

  • Fifty Shades of Abuse | Le cinéma est politique
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/fifty-shades-of-abuse/#post-28945

    Mais enlevons le sexe de l’équation pour quelques minutes. Parce qu’en regardant ce film, j’ai été complètement terrassée parce que j’ai vu. Et par ce que des millions de femmes ont accepté comme étant une relation à laquelle aspirer.
    Christian rencontre Ana. Il est immédiatement obsédé par elle. Il trouve l’endroit où elle travaille, et s’y pointe sans prévenir. Il localise son téléphone une nuit et la confronte dans la rue. Il s’introduit même dans sa maison et l’effraie en rentrant dans sa chambre, alors qu’elle est seule.
    Quand ils commencent à sortir ensemble, il se met immédiatement dans une position de contrôle total. Il joue avec ses émotions et la désoriente, par exemple en l’embrassant tendrement, puis en la repoussant. Il refuse de partager son lit avec elle après qu’ils aient couché ensemble. Après à peine quelques jours, elle est déjà en larmes à cause de la manière dont il la traite. Elle se retrouve à regarder d’un œil envieux les couples qui ont l’air heureux et qui se montrent affectionnés l’un envers l’autre.
    Il lui achète un ordinateur pour qu’il puisse la contacter quand il veut. Il vend sa voiture et lui en achète une autre, qu’il a choisie, tout ça sans le lui demander. Il lui dit qu’elle n’a pas le droit de parler à qui que ce soit de ce qui se passe entre eux deux sous peine de voir leur relation s’arrêter. Il l’isole clairement de ses amis et de sa famille.
    Il choisit les vêtements qu’elle porte, le médecin qu’elle voit, le contraceptif qu’elle prend, la nourriture qu’elle mange. Elle n’a pas le droit de trop boire. Il lui dit que c’est son travail de lui plaire, et que si elle ne le rend pas heureux selon ses critères exacts, leur histoire est terminée.
    Quand il découvre qu’elle a prévu un voyage chez sa mère, dans un autre état, il est furieux. Il la jette par-dessus son épaule et hurle “TU ES A MOI. RIEN QU’A MOI. TU COMPRENDS ?”

    A ce moment-là, Christian contrôle complètement Ana. Il décide des moments où ils se voient, de l’affection qu’ils se montrent, à qui Ana parle et avec qui elle passe du temps. Ses amis et sa famille peuvent dire qu’elle est malheureuse.
    Mais par-dessus tout, Ana est désorientée. Quand elle veut communiquer avec Christian, elle ne sait pas si elle va le trouver réceptif, ou froid comme de la glace. Il est inconstant, et dans son désespoir de retrouver les quelques moments où il est gentil avec elle, cette inconstance garde Ana sous le contrôle. Elle a l’air de penser que si elle reste, si elle continue d’essayer, elle trouvera comment le rendre heureux, et il arrêtera de la traiter aussi mal.
    Ana est clairement au cœur d’une relation émotionnellement abusive.
    Maintenant, prenez tout ça, et rajoutez du sexe BDSM. Ensuite, prenez toutes les conditions que Christian a imposées à Ana, le contexte de leur “contrat officiel BDSM” qu’il lui a fait signer.
    C’est comme ça que ce film rend la violence domestique acceptable. C’est de la violence émotionnelle, déguisée en “contrat de sexe coquin”. C’est de la #violence_domestique, déguisée en fantasme sexy.

    #fifty_shades

    • J’avais commencé ce bouquin il y a peu de temps. J’ai tenu la moitié du premier tome avant de le rendre à sa propriétaire. Si on passe sur l’absence de qualité d’écriture, les scènes de cul aussi pitoyables qu’une blague salace à propos d’une banane, il reste un « petit guide de l’emprise » et une apologie de la violence psychique.
      J’avais l’impression de réentendre les discours des femmes victimes de violences avec qui j’ai travaillé qui se terminaient hélas trop souvent par « mais il m’aime... ».
      Bon, je pourrais écrire 3 pages sur pourquoi ce livre m’a autant énervé, mais je vais m’arrêter là... :)

      #culture_du_viol
      #a_gerber

    • Je viens de finir le premier tome. Au début — mièvre, mal écrit, agaçant — j’avais envie de le jeter. Puis j’ai trouvé intéressante cette description, du point de vue féminin, de la progression d’une relation pour le moins ambigüe, description assez précise sur les questionnements intérieurs, les atermoiements et l’emprise qui s’installe. Si l’héroïne est certes (sexuellement ET amoureusement) inexpérimentée, elle n’est pas une oie blanche et oppose de saines questions et réactions.

      Effectivement non, il ne s’agit pas d’un roman SM ni même érotique. Ce livre est un portrait, celui d’un « maniaque du contrôle » qualifié comme tel, tout puissant, possessif, harceleur, qui souffle le chaud et le froid, bref manipulateur. L’auteure le dit elle-même : « Cette histoire de domination-soumission n’est qu’une diversion par rapport à son problème fondamental » avant de faire rompre son héroïne.

      Je ne sais pas comment le film retranscrit le livre, mais je n’ai aucune envie de le voir, après les retours vaguement séduits qui m’en ont été faits.

    • Je viens d’aller voir la bande-annonce (méga bof, bourrée de gadgets masculins : chemise, cravate, voiture, avion… filmés comme dans les spots publicitaires) et j’ai hurlé d’horreur en y lisant la mention « pour la Saint Valentin », intercalée à 2 reprises. Comment peut-on penser un seul instant offrir telle histoire pour la Saint Valentin ? Mais au secours !

      #50shades #vomir

    • Je n’ai ni vu le film ni lu le livre mais, abstraction faite de la qualité de la chose et du marketing autour de tout ça (le problème fondamental est peut-être dans ces 2 éléments ?), est-ce que l’une des œuvres fait réellement l’apologie de ce mode de relations ? Si c’est le cas alors oui ça me semble tout à fait condamnable. Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas où est le problème de raconter l’histoire d’un maniaque et de sa victime, heureusement que la littérature et le cinéma ne se cantonnent pas à raconter des histoires d’égalité et d’amour parfait.

    • Personellement il est hors de question que je lise ce livre. Je ne peut donc pas répondre a ta question @alexcorp. Par contre le battage médiatique, la manière dont la sortie du film est associé à la saint Valentin, les différentes critiques qui font l’impasse sur les maltraitance et ne gardent qu l’aspect érotique et l’apologie du BDSM ou des considérations misogynes sur le « mom porn » indique qu’il y a un problème grave autour de ce livre-film. Comme il y en avait deja un avec Twilight dont est derivé 50shade of Gray et qui était deja une apologie de la violence conjugale, et des comportements d’un homme pervers-narcissique. La press fait comme si c’était une romance mievre mal écrite et le marketing montre que le personnage de Gray est un model puisque on propose des vetements d’hommes et autres accessoires pour que les hommes s’inspire de lui pour faire craquer les femmes qui ont ete si nombreuses a fantasmer. Le livre n’est pas non plus considèrer comme un drame psychologique « le portrait d’un PN » mais comme un livre érotique pour femmes « vous allez adorer vous faire traiter comme une merde » comme c’est deja le cas pour Twilight qui ciblait les adolescentes pour leur apprendre à aimer les hommes dominateurs et sadiques qui ne font pas exprès c’est dans leurs nature et c’est eux qui souffre le plus les pauvres choux...

      Le résultat c’est Ca
      http://sous-les-jupes-des-filles.tumblr.com/image/111211502999

    • La différence, je crois que dans le jeu, l’un des partenaires (la femme...) est « d’accord » pour être abusée, parce que c’est complètement normal d’être abusé pour une femme... Du coup, quand tu te rends compte que c’est la même chose, l’abus et le jeu, que ça relève de la même iniquité, t’es vraiment comme une conne, tu ne peux pas te plaindre d’un choix que tu as fait... Idem pour les tâches domestiques : ce n’est pas parce qu’un couple se « met d’accord » sur leur organisation que c’est équitable.
      Je ne sais pas si ça répond à la question. Le blog « une heure de peine » avait fait un excellent post là-dessus, je peux peut-être le retrouver.

    • Purain, j’ai fini par trouver : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2014/04/la-strategie-du-mauvais-eleve.html

      « L’argument de Kauffmann est donc le suivant : ce sont dans les interactions au sein du couple que se reproduisent les inégalités domestiques, au travers des arrangements apparemment libres, mais en fait inégaux, entre les conjoints. Un résultat très proche avait déjà été mis à jour aux Etats-Unis dans l’ouvrage The Second Shift (1989) de Arlie Hochschild : au travers de l’étude approfondie de plusieurs couples, l’auteure mettait en avant, de la même façon, les stratégies mises en œuvre par les hommes et les femmes pour négocier, rarement de façon très égale, les tâches domestiques. »

      Bon, ça parle des tâches domestiques, mais j’ai l’impression que ça procède du même embistrouillage... Et finalement, c’est un argument machiste qui revient souvent : « les femmes sont les premières à participer au machisme ! »

    • ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fît

      Beau principe à première vue mais malheureusement bien compliqué : si quelqu’un te demande de lui faire quelque chose que tu n’aimerais pas qu’on te fasse, faut-il le faire ? Et si tu attends de quelqu’un qu’il te fasse ce que lui ou elle n’aimerait pas qu’on lui fasse, que fais tu ? Bref, on en revient à la morale et à la subjectivité de chacun.

    • Le #sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le #racisme et le #capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la #subordination des uns aux autres. Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans l’Amérique esclavagiste, les noirs sont subordonnés aux blancs face à qui ils ont des devoirs et des obligations. Dans le capitalisme, les prolétaires sont subordonnés à ceux détenant les moyens de production.
      Dans le sexisme, les femmes sont subordonnées aux hommes mais se rajoute une donnée inédite ; la #complémentarité. On part ainsi du principe qu’hommes et femmes sont complémentaires car intrinsèquement différents. Ainsi une femme a telle qualité et n’a pas l’homme et vice versa.

    • Bien vu, et bien résumé. L’inféodation sous couvert de complémentarité est vraiment pernicieuse. Dans cette complémentarité, il y a bien une distinction destinée à préserver le privilège masculin, celui de la virilité.

      Combien de femmes vont faire la lessive, non pas parce qu’elles se considèrent inférieures à leur mari, mais parce que le fait d’être mariée à un homme qui accepterait de faire la lessive les dévaloriserait ?
      Elles seraient dévalorisées, non pas parce qu’elle seraient considérées comme de mauvaises épouses, mais parce que leurs maris passeraient alors pour des époux faiblards, pas assez virils, et il n’est pas valorisant pour une femme d’être marié à un « faiblard »...

  • Assurance-santé : un tiers des salariés du privé a renoncé à des soins, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203526211745-assurance-sante-un-tiers-des-salaries-du-prive-a-renonce-a-de

    D’après une étude réalisée par YouGov pour Mercer auprès de 1.003 salariés du privé, près d’un tiers d’entre eux ont renoncé à des soins sur les douze derniers mois pour des raisons financières. C’est davantage le cas chez ceux qui ne bénéficient pas d’une complémentaire santé d’entreprise (37 %) et chez les « CSP- » (34 %). Mais 28 % des salariés couverts par un contrat collectif obligatoire ont aussi déjà dû faire un tel choix.

    échantillon faible mais conséquence logique des reculs de la sécu, des options multiples dans les contrats complémentaires et des dépassements d’honoraires légalisés. et la voie semble ouverte pour encore plus de dérégulations :

    En cas de baisse des remboursements par leur mutuelle pour les frais d’optique ou dentaires, 40 % des personnes interrogées prendraient une surcomplémentaire santé. Ce qui devrait conforter les assureurs dans le succès prévisible de ces couvertures additionnelles amenées à fleurir dans les prochains mois.

    #securitesociale #complémentaires #surcomplémentaires #resteàcharge #renoncementauxsoins

  • Un opticien sur cinq propose à ses clients une arnaque à la mutuelle
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/05/20/alerte-a-la-fraude-sur-le-prix-des-lunettes_4421892_3224.html

    Après avoir dénoncé les marges trop élevées des opticiens en 2013, l’UFC-Que Choisir s’attaque à leurs pratiques frauduleuses. L’association de défense des consommateurs publie, mardi 20 mai, une nouvelle enquête sur l’optique. Le sujet préoccupe les 33 millions de porteurs de lunettes.

    Dans 17,9 % des cas, soit près d’un sur cinq, l’opticien a proposé de falsifier la facture pour que le client soit mieux remboursé par sa mutuelle. Grâce souvent à une combine classique : augmenter le prix facturé sur les verres, davantage pris en charge, et diminuer celui de la monture.

    Les #complémentaires, qui ont longtemps fait des lunettes un produit d’appel en proposant des garanties toujours plus élevées, sont jugées coresponsables des dérives du marché de l’#optique. « Les garanties optique haut de gamme, qui concernent 40 % des assurés, ont enclenché un cercle vicieux entre remboursements et prix pratiqués par les opticiens, qui ont fait de la France la championne d’Europe de la cherté », écrit UFC. Pour elle, de telles méthodes ont pu pousser à la fraude les opticiens et ont eu pour conséquence une hausse constante des cotisations. Elles ont augmenté de 38 % de 2006 à 2013.

    #lunettes #santé

  • Optique : le plafond de remboursement plus élevé ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/optique-le-plafond-de-remboursement-plus-eleve-1412529-2014-05-09
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2014/05/09/1412509/images/ressource/maxnewsworldthree392973.jpg

    Le gouvernement voulait abaisser progressivement le remboursement des lunettes, de 450 euros en 2015 à 300 euros en 2018. Selon la dernière mouture du décret, que le journal Les Echos a consultée, il n’est plus question que de 450 euros... Le ministère de la Santé explique que les arbitrages ne sont pas encore pris. Il est aussi question dans ce texte de la limitation des remboursements de consultations médicales.

    Le bras-de-fer continue, entre les opticiens et le gouvernement. Mais, pour l’instant, les premiers semblent bien en passe de gagner... Il y a quelques mois, un projet de décret, limitant les remboursements des frais d’optique, avait suscité un début de tollé chez les professionnels du secteur.

    Le gouvernement entendait limiter la prise en charge des lunettes à verres simple à 450 euros en 2015, puis 300 euros en 2018. L’idée était d’essayer de limiter, un peu, les bénéfices dégagés par les opticiens.

    Dans la dernière mouture du projet de décret, que le journal Les Echos a consultée, il est bien question d’un plafond de remboursement à 450 euros... et c’est tout. La mention suivante a disparu.

    Ces montants maximum s’appliqueront aux seuls contrats dits « responsables » des mutuelles, qui représentent aujourd’hui la quasi-totalité, 90%, des contrats......

    #économie
    #santé
    #complémentaires-santé
    #décret
    #lunettes
    #mutuelles
    #optique

  • #Complémentaires #santé : l’opacité bien orchestrée des frais de gestion
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/24/complementaires-sante-l-opacite-bien-orchestree-des-frais-de-gestion_4406590

    Contrairement à la loi, votée en 2011, qui impose aux mutuelles, assurances et instituts de prévoyance de donner à leurs clients ces frais « libellées de manière lisible, claire et intelligible », les complémentaires multiplient les astuces pour éviter qu’on s’y retrouve. Présentation délibérément floue, absence de comparatif avec la concurrence, éléments présentés en petits caractères sur des documents annexes, frais variables selon les contrats : les complémentaires jouent avec les espaces de liberté de la loi pour contourner la transparence.

  • La résistible ascension des complémentaires santé - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/la-resistible-ascension-des%2c7598

    Face à la crise de la protection sociale, la montée en puissance des complémentaires santé n’est ni inéluctable, ni adaptée. La bataille pour la reconquête de l’Assurance maladie est une question sociale et politique majeure, à laquelle l’ouvrage de Didier Tabuteau Démocratie sanitaire, apporte une contribution précieuse.
    Dans l’intéressant numéro hors-série qu’elle vient de consacrer à la Santé, la revue Alternatives Economiques donne la parole à Étienne Caniard et Didier Tabuteau. Le premier est président de la Mutualité française, le second est responsable de la chaire santé de Sciences Po Paris…
    « L’assurance maladie doit reprendre la main »

    Étienne Caniard souhaite « un rôle accru des complémentaires santé » et milite pour leur généralisation, considérant que « le renforcement de l’intervention de la Sécurité sociale est irréaliste ». Il n’est pas seul. Son collègue Guillaume Sarkozy, le patron de Malakoff Médéric, mutuelle issue du syndicat patronal de la métallurgie, l’UIMM, est sur la même longueur d’onde. Il réclame lui aussi une « implication beaucoup plus grande des assurances complémentaires santé » et préconise « l’extension des réseaux de soins » à leur initiative, qui leur permettraient de « sortir du remboursement à l’aveugle ».

    Pour Didier Tabuteau, au contraire, « l’assurance maladie doit reprendre la main sur les remboursements et redevenir l’acteur central ». La proposition est à contre-courant de toute la pression actuelle pour faire diminuer les cotisations sociales employeurs et réduire le champ de la Sécurité sociale. C’est pourquoi « il faut mettre tous les chiffres sur la table et démontrer l’injustice sociale qui consiste à faire porter les remboursements de soins courants par des complémentaires dont les contrats couvriront plus généreusement ceux qui auront la chance de bénéficier d’un contrat de travail, en particulier dans les grandes entreprises, ce qui, dans le même temps laminera l’accès aux soins des chômeurs et des retraités ».

    Pour en savoir plus, et accroître son appétit d’action, on ne saurait trop recommander la lecture de son livre Démocratie sanitaire – Les nouveaux défis de la politique de santé, paru à l’automne 2013 (Editions Odile Jacob). Le propos du livre est global. Didier Tabuteau analyse la crise du système de santé français à partir de son histoire sociale et politique. Il dit sa « crainte que les échéances à venir soient mortifères pour un système de santé ayant pour objectif l’égal accès aux soins et à la prévention, alors même ajoute-t-il que la rationalité économique comme l’ambition sociale invitent au contraire à renforcer les solidarités pour faire face à la crise ». Ses propositions de reconstruction autour d’un nouveau contrat sanitaire sont à la hauteur du diagnostic......

    #santé
    #complémentaires
    #protection-sociale
    #Assurance-maladie

  • VIDEO. Lunettes : les opticiens inquiets du plafonnement des remboursements
    http://www.francetvinfo.fr/economie/video-lunettes-les-opticiens-inquiets-du-plafonnement-des-remboursement

    Un Français sur deux est concerné. Les lunettes – verres et montures – risquent d’être moins bien remboursées. Le gouvernement prévoit en effet de plafonner le remboursement des frais d’optique par les complémentaires de santé pour obliger les opticiens à baisser les prix.
    Les mutuelles favorables au projet de réforme

    Il n’y a eu « aucune concertation avec les professionnels de la santé visuelle », dénonce Philippe Peyrard, directeur général délégué d’Atol, qui craint des conséquences sur « le peu d’industrie française lunetière qui reste encore dans ce pays ». A l’inverse, les mutuelles voient d’un bon œil une éventuelle réforme.

    Le président de la Mutualité française, Etienne Caniard, pointe du doigt les « pratiques qui consistent à demander votre niveau de couverture quand vous allez chez l’opticien, puis d’adapter les prix à ce niveau de couverture (...). L’enjeu, c’est de payer au juste prix. » Le gouvernement précise qu’il ne s’agit que d’un projet de décret, qui doit encore être discuté avec les fabricants de lunettes et les mutuelles.

    #opticiens
    #lunettes
    #remboursements
    #plafonnement
    #assurance-maladie
    #mutuelles
    #complémentaires-de-santé

  • Pourquoi je suis passée au livre numérique
    http://blog.monolecte.fr/post/2014/03/21/pourquoi-je-suis-passee-au-livre-numerique

    J’ai tellement lu qu’à moment donné, je me suis dit que je n’allais pas faire entrer un livre de plus dans la maison. J’ai gardé l’amour du beau papier, du parfum de l’encre, de ce genre de choses, même si…Lire la suite →

    #Bibliofil #consommation #culture #Logiciels_libres #marchand #technologie

  • La maîtrise de la facturation des séjours hospitaliers… Un nouvel enjeu pour les complémentaires santé | Le Cercle Les Echos
    http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/industrie/chimie-pharmacie/221181598/maitrise-facturation-sejours-hospitaliers-n

    La maîtrise de la facturation des séjours hospitaliers… Un nouvel enjeu pour les complémentaires santé
    LE CERCLE. Depuis la mise en œuvre de la T2A, les complémentaires santé sont confrontées à un accroissement continu de leurs dépenses de remboursement relatives à l’hospitalisation. Ce poste représente désormais près de 20 % de l’ensemble des remboursements assurés par les complémentaires santé. Quels sont les raisons de cette forte croissance ? Les complémentaires santé ont-elles les moyens de l’enrayer ?

    Les mécanismes de facturation des séhours d’hospitalisation
    etudes du pôle Pharmacie-Santé des Echos Etudes
    Les complémentaires santé font face depuis ces dernières années à un accroissement sensible de leur poste de dépenses d’hospitalisation, avec une progression en moyenne de 6 % par an entre 2007 et 2012. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance : l’instauration du ticket modérateur forfaitaire pour les actes coûteux, les hausses successives du forfait journalier, l’augmentation des suppléments pour chambre particulière… Facteurs auxquels s’ajoute la dynamique forte des soins hospitaliers, sous l’effet d’une demande croissante d’une population vieillissante. En tant que co-financeurs du système et de par le désengagement tendanciel du régime obligatoire, les complémentaires santé contribuent de plus en plus au financement de ces dépenses.

    #santé
    #facturation
    #T2A
    #dépenses
    #complémentaires-santé
    #remboursement
    #hôpitaux-publics
    #GHS

  • Les #lunettes des Français : beaucoup trop chères
    http://lemonde.fr/politique/article/2013/09/17/les-lunettes-des-francais-beaucoup-trop-cheres_3478952_823448.html#ens_id=17

    Un marché « peu concurrentiel, opaque et cher ». Dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, publié mardi 17 septembre, la Cour des comptes critique sévèrement le fonctionnement du marché des lunettes et des prothèses auditives. Alors que les dépenses pour ces appareils ont augmenté de 69 % entre 2000 et 2011, elle estime que l’Assurance-maladie se désintéresse à tort de la régulation de leurs tarifs.

    La Cour rappelle que l’Assurance-maladie s’est largement désengagée des lunettes et des prothèses auditives, leur taux de remboursement étant compris entre 2 % et 8 % du prix payé par les adultes, soit 9,20 euros pour la classe de lunettes la plus vendue. Cette « quasi-disparition de l’Assurance-maladie obligatoire (...) signe un grave échec au regard des principes mêmes qui la fondent [égalité et solidarité] », étrille la Cour, qui s’inquiète que la CNAM se désintéresse complètement de la régulation de ce marché. Seul satisfecit : les bénéficiaires de la CMU sont bien remboursés s’ils s’en tiennent aux paires de lunettes de base.

    #sécu #complémentaires_maladies

  • Cultiver des #algues sur les toits de Bangkok
    http://www.lemonde.fr/planete/video/2013/08/27/de-la-spiruline-sur-les-toits_3466900_3244.html

    Déjà utilisée en Afrique notamment pour lutter contre la malnutrition, la spiruline est une algue qui contient une forte dose de protéines. En Thaïlande, une entreprise a décidé de la cultiver sur les toits. Cette algue est la dernière innovation de l’#agriculture_urbaine, idéale dans une mégalopole qui manque de place.

    #alimentation #circuits_courts #nutrition

    • Au goût c’est pas terrible, mais avec son 1% de #chlorophylle et l’apport de #protéines, cette algue #autotrophe est apparemment un bon #complément_alimentaire et une aide contre la #malnutrition. La Chine l’aurait déclarée aliment national avec 50% de la production mondiale. Elle reste très chère et attention à contrôler son origine car il n’existe aucune certification bio véritable.

      http://www.spiruline-occitane.com/spiruline-bio-producteur-france-achat.html

      http://www.eurekasante.fr/parapharmacie/complements-alimentaires/spiruline.html

      http://www.spirulinedurenouveau.com/proprietes_consommation.htm

      La chlorophylle est parfois appelée le « sang vert » en raison de la très grande ressemblance de sa structure moléculaire avec l’hémoglobine : le sang a en effet un atome de Fer en son centre, lui donnant sa couleur rouge, tandis que la chlorophylle a un atome de magnésium, lui donnant sa couleur verte.

    • J’aime plutôt bien le goût... mais pas avec n’importe quoi. C’est vaguement salé, avec un goût un peu marin, mais pas très prononcé. ça passe très très bien en salade (carotte rapées plutôt que tomates) et en omelette, par exemple.

      Techniques de production :
      http://www.antenna.ch/recherche/malnutrition/spiruline-production

      Sur la nutrition :

      http://biospirulina.ch/composition

      La composition de la Spiruline

      La Spiruline contient pratiquement tous les composants d’un aliment complet idéal : protéines en proportion considérable, vitamines, sels minéraux, glucides, pigments, oligo-éléments et acides gras essentiels. De plus, contrairement à certaines autres algues, elle est aisément comestible.

      PROTEINES

      La Spiruline est particulièrement riche en protéines végétales (55 % à 70 % de son poids), une valeur tout à fait exceptionnelle. Les meilleures sources de protéines végétales n’arrivent qu’à la moitié de ces teneurs, la farine de soja, par exemple, contient 35% de protéines.
      D’un point de vue qualitatif, les protéines de la Spiruline sont complètes, car elles contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels (47% du poids total des protéines).

      VITAMINES

      Les vitamines de source naturelle rencontrées dans la Spiruline sont les suivantes par 100 g : • ß-carotène : 212 mg, • B1 : 3.5 mg, • B2 : 4.0 mg, • B12 : 350 mcg, • E : 10.0 mg.

      La teneur en ß-carotène est exceptionnelle, elle est 30 fois plus élevée que pour la carotte. La biodisponibilité des caroténoïdes de la Spiruline a été démontrée dans plusieurs études cliniques.

      La teneur en vitamine B12 (cobalamine) est également exceptionnelle. Cette vitamine est de loin la plus difficile à obtenir dans un régime sans viande car aucun végétal courant n’en contient. La Spiruline est 4 fois plus riche que le foie cru, longtemps donné comme sa meilleure source. Une dose de 4g / jour de Spiruline séchée suffit amplement à couvrir la totalité des besoins en vitamine B12.

      La Spiruline contient aussi de la vitamine E, dans des proportions comparables à celles du germe de blé, qui est reconnu comme une excellente source de vitamine E.
      Les principales vitamines antioxydantes contenues dans la Spiruline sont le ß-carotène, les autres caroténoïdes et la vitamine E. Elles protègent nos cellules de l’agression des radicaux libres (effet anti-vieillissement).

      MINERAUX

      Les minéraux spécialement intéressants dans la Spiruline sont le fer, le magnésium, le calcium et le phosphore.
      La Spiruline est une source importante de fer (20 fois plus élevée que le germe de blé). Le fer est un minéral présent essentiellement dans les aliments d’origine animale comme la viande, les abats et le poisson). Elle est d’un grand intérêt pour végétariens, sportifs, femmes enceintes et adolescents en phase de croissance. La disponibilité du fer contenu dans la Spiruline a été démontrée.

      La Spiruline permet une diminution significative des risques de carence et de déficience en micronutriments essentiels et ne présente aucune contre-indication.

  • Une hausse d’#impôt liée à la réforme de la complémentaire santé
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130730trib000778213/la-complementaire-sante-pour-tous-entrainera-une-hausse-de-l-impot-sur-le-

    Entre un salarié aujourd’hui contraint de souscrire un contrat individuellement, car sa PME n’offre pas de #complémentaire #santé, et son homologue employé d’une entreprise ayant prévu une telle assurance, collective, la différence est considérable.

    Le premier, qui n’est pas aidé par son entreprise, ne déduit rien de son revenu imposable. Le second, dont l’entreprise prend en charge une bonne partie (souvent plus de la moitié) de sa cotisation d’assurance, a droit, en outre à une double déductibilité : il enlève de son revenu imposable à la fois les sommes qu’il a dû verser, prélevées sur son salaire brut, mais aussi celles payées par son employeur (dans le cas d’un contrat dit « responsable », mais la plupart le sont).