• La santé sociale
    https://laviedesidees.fr/La-sante-sociale.html

    Longtemps cloisonnés, les champs du sanitaire et du social peuvent-ils être articulés ? Ne le sont-ils pas déjà dans le cadre de certaines expériences ? Cet ouvrage de la collection Puf - Vie des idées développe le concept de santé sociale en revenant sur des initiatives de soignants qui intègrent une dimension sociale aux marges du système de santé.

    #Société

  • La santé est-elle l’affaire des municipalités ?
    https://laviedesidees.fr/La-sante-est-elle-l-affaire-des-municipalites-5347.html

    Comment les municipalités peuvent-elles se saisir des préoccupations sanitaires ? Quels sont leurs moyens d’actions pour agir sur les questions de santé ? Comment ces structures d’exercice coordonné peuvent-elles constituer l’instrument principal d’une politique de santé locale ?

    #Société #santé
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220215_sante.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220215_sante-2.docx

    • Aujourd’hui, comme l’a illustré le poids pris par l’État dans le traitement de la pandémie de Covid-19, la mobilisation de l’échelon municipal en termes de santé ne semble plus aller de soi. La clause générale de compétence, qui permet depuis 1884 aux municipalités d’intervenir sur toute question présentant à leurs yeux un intérêt public local dès lors que cela n’empiète pas sur les attributions d’un autre échelon d’action publique, a pourtant été confirmée pour les communes par la loi du 7 août 2015 portant Nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) tandis que cette dernière la supprimait pour les départements et les régions.

      Force est de constater que le lien entre santé et localité s’est progressivement distendu au cours du dernier siècle quand il s’est au contraire renforcé sur d’autres sujets, comme en témoigne l’essor des polices municipales. Pourtant, face à la crise sanitaire, les mairies ne sont pas restées passives et ont déployé des actions tous azimuts pour distribuer des masques, organiser la circulation des personnes par voie d’arrêtés ou encore permettre la vaccination sur leur territoire. La question de la pertinence de l’échelon municipal dans la construction et la mise en œuvre des politiques de santé se repose donc aujourd’hui avec acuité. Se « repose » car plusieurs réformes institutionnelles et sociales ont fait, dans les années 1880-1900, de l’aide aux plus vulnérables une ambition municipale forte. De grandes lois d’assistance ont été promulguées en 1893 (pour l’aide médicale), en 1905 (pour les vieillards et infirmes) ou encore en 1913 (pour les femmes en couche) mais, durant les Trente Glorieuses, la substitution de l’« aide sociale » à l’assistance (loi de 1953) a retiré aux municipalités l’essentiel de leur rôle en la matière et la « sanitarisation du social » a alors conduit à différencier de plus en plus interventions médicales et sociales.

      Prenant appui sur plusieurs terrains d’enquêtes ayant trait aux enjeux locaux de santé, et plus particulièrement à des centres et maisons de santé, ce chapitre propose d’ouvrir quelques pistes de réflexion en soulignant les spécificités des actions sanitaires municipales, mais aussi leur dimension éminemment politique, au sens où elles impliquent des choix et des conceptions différentes de l’intérêt sanitaire local. Une attention particulière sera portée aux centres de santé municipaux, qui constituent un instrument privilégié et en constante évolution, mais trop souvent négligé, de ces politiques de santé.

      [...] Lancé au début des années 2000 dans le cadre de la politique de la ville, le dispositif des « ateliers santé-ville » permet le déploiement de moyens humains et budgétaires spécifiques visant tout à la fois à améliorer la connaissance de la santé des habitants à travers la réalisation d’un diagnostic partagé de santé, la participation active de ces derniers dans le pilotage des dispositifs sanitaires, la coordination et la formation des acteurs locaux des secteurs sanitaire et médico-social, l’accès aux droits sociaux, à la prévention et aux soins des populations précarisées, dans une logique d’empowerment non dépourvue de tensions.

      Cet essai est un extrait du livre La santé sociale qui paraît le 16 février

      #détricotage #ville #municipalités #santé_locale #santé_environnementale #prévention #maisons_de_santé #centres_de_santé #centres_de_santé_municipaux (ex-dispensaires) #santé_publique #médecine_libérale #État #déserts_médicaux #hôpital #coordination_des_soins #décloisonnement #crise_sanitaire #masques #vaccination #ARS #comités_d’usagers (inexistants) #enquête

    • Résumé rapide :
      Le gouverneur de Floride regrette la récente décision de la FDA de restreindre l’usage des traitements de Regeneron et Eli Lilly, non efficaces contre Omicron, et appelle à riposter, accusant les études de conflits d’intérêts. Il a installé des centres de traitement aux anticorps monoclonaux, a récemment racheté des doses à Regeneron et moins d’un quart des Floridiens ont reçu un booster. Ceci alors que les labos reconnaissent eux-mêmes que leurs traitements ne sont pas efficaces et qu’ils coûtent 100 fois plus chers que les vaccins. Une réponse proposée à « pourquoi ça fait sens pour certains ? » :

      Gupta ascribed the phenomenon to a fundamental flaw in Americans’ view of health care: That most people see doctors’ role as treating illnesses, not preventing them.

      “Some people are much more ready and willing to quit smoking, or to get the vaccine, when they’re in my ICU, but they’re not willing to do those things before,” he said. “They think about treatment. They think about seeing docs only when they need to. And that absolutely is informing why people are so willing to accept a monoclonal therapy.”

  • Vaccination contre #Covid-19, unde venis ? quo vadis ?
    https://laviedesidees.fr/Vaccination-contre-Covid-19-unde-venis-quo-vadis.html

    D’où vient, où va la vaccination anti-Covid ? Un an après, P. Sansonetti propose un bilan d’étape et des perspectives : succès indiscutable, avec des points faibles et des incertitudes qui imposent d’analyser objectivement ce qu’on peut désormais attendre des vaccins dans le contrôle de la #pandémie.

    #médecine #vaccin #Sciences
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220125_vaccination-revups-2.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220125_vaccination-revups-2.docx

  • Didier Raoult : deux ans d’enquête sur une imposture — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170122/didier-raoult-deux-ans-d-enquete-sur-une-imposture?M_BT=1920977384383

    "Directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, Didier Raoult est devenu, au printemps 2020, une idole pour une partie de la population française. En faisant la promotion d’un traitement inefficace contre le Covid-19, le chercheur marseillais a acquis une aura, une stature nationale au point de recevoir, dès le mois d’avril, la visite du président de la République. Et pourtant, dès cette époque-là, Mediapart révélait déjà deux rapports qui documentaient les méthodes douteuses de Didier Raoult, des arrangements avec la science et un manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie. Plus tard, Mediapart révélait également que les équipes de Didier Raoult prescrivaient de façon sauvage à des patients atteints de tuberculose un traitement expérimental, non testé, qui a provoqué dans (...)

    #covid19 #médecine #santépublique

  • « Les candidats qui feront une offre politique fondée sur la science auront beaucoup à gagner »

    La pandémie a permis d’éduquer les Français aux raisonnements scientifiques, note le médecin épidémiologiste Jean-David Zeitoun, qui appelle, dans une tribune au « Monde », les candidats à l’élection présidentielle à élaborer leurs programme sur des faits établis.

    Tribune. En médecine, il existe un principe simple et inviolable : un traitement peut comporter des risques, mais ses bénéfices attendus doivent être supérieurs aux dommages. Rudolf Virchow (1821-1902), un champion médical prussien du XIXe siècle, estimait que la politique n’était rien d’autre qu’une médecine appliquée à la société. Plus exactement, il disait que « la médecine est une science sociale, et la politique n’est rien d’autre qu’une médecine à plus large échelle ». Les leaders politiques « traitent » leur population en leur proposant des interventions dont les avantages l’emportent sur les inconvénients. Il se trouve que ces interventions reposent souvent sur des données, voire sur la science.

    On ne sait pas si les candidats à l’élection présidentielle de 2022 auront recours à la science, mais beaucoup de thèmes de campagne s’y prêteront : la santé, l’environnement, la démographie – et donc l’immigration. Les candidats auront l’opportunité d’élaborer leurs programmes sur une quantité de faits, auxquels ils pourront ensuite ajouter leurs idées.

    Pour leurs politiques de santé, il leur sera facile de rappeler des vérités claires, dont certaines sont connues depuis deux siècles. La santé publique est plus puissante que la médecine. Elle coûte moins cher et marche plus souvent. De ce fait, elle est bien plus rentable. Elle n’est pas concurrente des soins, au contraire, car une population en meilleure santé est plus performante économiquement, ce qui permet d’accéder aux traitements les plus sophistiqués, qui sont constamment plus chers.

    Taxation et régulation

    Quand on parle de santé publique, il faut compter avec les déterminants sociaux. En France comme ailleurs, le capital social prédit la santé. Si l’on tient seulement compte des revenus, il existe 13 ans d’écart d’espérance de vie entre les 5 % des Français les plus pauvres et les 5 % les plus riches. Cela veut dire 1/6e de vie en plus ou en moins, sans parler de ce qu’elle contient. Aucune intervention aucun médicament ne pourront jamais atteindre l’effet du capital social sur la santé.

    On verra si ces mêmes candidats reconnaîtront que l’amélioration de la santé française ne se jouera que minoritairement dans le système de soins. La bonne ou la mauvaise santé se préparent en dehors de l’hôpital ou du cabinet du médecin. Un Etat qui tient à protéger sa population doit s’en prendre aux industries qui vivent intentionnellement ou non de la production de maladies. La chimie, les transports fossiles, l’alcool, le tabac, certains aliments toxiques et, peut-être, déjà, les médias sociaux ont tous des effets négatifs sur la santé physique et mentale.

    Il existe des exemples réussis qui prouvent qu’une action est possible : la pollution de l’air et le tabagisme baissent dans les démocraties à revenus élevés. Il a fallu de la taxation et de la régulation, des approches que beaucoup de leaders ne trouvent pas « sexy » malgré leur efficacité. La répression des autres industries antisanté est à notre portée. Elle n’endommagerait ni la création de richesses ni le bien-être, car ces industries détruisent plus de valeur qu’elles n’en créent, et elles ne rendent pas heureux.

    Demande d’élucidation

    Les candidats les plus complets admettront aussi que certaines vérités ne sont pas connues. Sur l’hôpital, par exemple, le diagnostic est évident, mais le traitement ne l’est pas. De plus, quelle est la dimension optimale d’un parc hospitalier ? Combien de lits doit compter un hôpital ? Quel est le meilleur système de rémunération des professionnels ?

    Cette conception scientifique de la campagne peut s’appliquer à l’environnement – un sujet que je connais un peu – et à la démographie – un domaine que je ne connais pas mais dont les scientifiques ont aussi des choses à nous dire. Les candidats qui feront une offre politique fondée sur la science auront beaucoup à gagner, car la demande est forte. Plusieurs indices en témoignent.

    Premièrement, les Français font encore largement confiance à la science, comme l’a montré une étude académique récente [« Les Français et la science 2020 », portée par l’université de Lorraine, publiée en novembre 2021] relatée dans ces colonnes.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés « A l’égard des sciences et techniques, il faut plutôt parler de désenchantement que de défiance »
    Deuxièmement, il y a une demande d’élucidation. Même la dissémination des thèses complotistes trahit une envie de comprendre, comme l’historien Johann Chapoutot vient de le rappeler (Les 100 mots de l’histoire, PUF, 2021).

    Troisièmement, les candidats scientifiques profiteraient de l’éducation que la pandémie nous a imposée. En moins de deux ans, les Français ont accumulé des connaissances et renforcé leur raisonnement, notamment statistique. Ils en savent plus sur les microbes, les vaccins et les médicaments qu’un bon étudiant en médecine [études souvent imbéciles, ok, mais qui ne formeraient à rien du tout , on me l’avait caché ; ndc]. Leur appréhension de l’incertitude est aussi certainement meilleure. Les enquêtes d’opinion suggèrent que le même effet d’éducation émerge en matière environnementale, peut-être bientôt en démographie.

    Il paraît qu’il faut raconter une histoire pour gagner une élection, et le vote de 2022 ne devrait pas y échapper. Pourvu qu’il s’agisse d’une histoire vraie. On ne soulage pas un malade en lui faisant croire aux miracles, et il est probable qu’on réponde mieux aux demandes sociales en préférant les faits au faux. En chroniquant le livre de Freud, Malaise dans la civilisation [paru en 1930] – une analyse encore dramatiquement valable –, Stefan Zweig disait que « nous sommes fatigués depuis longtemps des consolateurs » [Freud : la guérison par l’esprit, Payot, 2021]. Aujourd’hui, nous voudrions demander aux candidats de nous consoler, car nous sommes fatigués des menteurs.

    Jean-David Zeitoun est docteur en médecine, docteur en épidémiologie clinique, et auteur de « La Grande Extension. Histoire de la santé humaine » (Denoël, 2021).
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/10/les-candidats-qui-feront-une-offre-politique-fondee-sur-la-science-auront-be

    Huffington post : Jean-David Zeitoun
    Médecin hépato-gastroentérologue, consultant, doctorant en Santé Publique, associé à The Family, diplômé de Sciences Po Paris et doctorant en Santé Publique. Il est également consultant pour plusieurs cabinets de conseil et industriels en lien avec le médicament. Il est associé à The Family, une société d’investissement basée à Londres et à Paris, où il est responsable de l’accompagnement des start-up dédiées à la santé.

    essentiellement pour la phrase que j’ai graissée, et la manière d’emballer un poisson dont on le voit ni les yeux ni les ouïes, qu’on nous promet pas cher si on s’obstine pas sur le système de santé
    #savoir_se_vendre #science #médecine #médecine_sociale #santé_publique #soins #sytème_de_soins

  • Notre système de santé craque – Union Syndicale de la Psychiatrie
    https://www.uspsy.fr/?p=26708

    Les soins urgents et vitaux sont encore dispensés mais dans quelles conditions ?

    Les personnels des soins sont au bout du rouleau, désabusés de leur métier, broyés dans la machine.

    Au point pour certains de perdre la boussole de leur éthique professionnelle et de mettre en avant le tri à faire sur les malades qui se présentent.

    Qui en est responsable ?

    Certainement pas ces professionnels eux-mêmes, sur qui on reporte des questions qui devraient être traitées par le débat démocratique.

    Depuis des années, les gouvernements successifs ont sacrifié notre système public de santé et l’ont vendu à la découpe au privé, sans aucune pensée globale et prospective sur les besoins et défis de santé à venir.

    Des professionnels sous-payés par rapport à leurs compétences, leur qualification et leur engagement ; une absence de reconnaissance des savoir-faire ; une logique économique qui passe avant la logique des soins ; des dysfonctionnements majeurs liés à une logistique et une administration inadaptées, pourtant pléthoriques ; un empiètement de plus en plus important de techniques managériales nocives qui ne sont là que pour faire marcher des escadrons de petits soldats…

    La servitude volontaire [et stipendiées manière honteuse, ndc] des plus gradés, paramédicaux, administratifs et malheureusement parfois médicaux, soumet aveuglément l’ensemble au dogme de la productivité, de la performance, d’une prétendue efficience, de la course au chiffre, de la #concurrence entre services, établissements… Cette bureaucratie comptable, disciplinée et aveugle, dont le coût et le poids sont énormes, présente dans toutes les strates des hôpitaux, des GHT mille-feuille, des #ARS… aboutit à une maltraitance des #patients et des #soignants, détruit le soin, dégoute les soignants et les conduit à l’arrêt ou à la fuite.

    Quoi de mieux que ce lent pourrissement, cette destruction organisée pour faire fuir aussi les patients et permettre de proposer le privé lucratif comme sauveur ?

    Nous en sommes arrivés là.

    Peut-on encore parler d’erreur ou d’incompétence là où une stratégie de #non-assistance clairement affichée trouve son illustration ?

    Plus encore, c’est l’absence de vision de santé publique qui fait défaut : celle qui articulerait la #médecine_de_ville à la médecine hospitalière, restaurerait une permanence des soins, prendrait véritablement en compte les plus précaires (4 % de la population n’a pas de mutuelle et devra payer de sa poche le nouveau 1 #forfait_urgence à 19,61 € alors que les le manque de #médecins généralistes est criant). Là encore il s’agit de favoriser attente, conflit, humiliation des patients par des équipes exsangues pour les dégouter un peu plus.

    La psychiatrie en est une parfaite illustration. Alors qu’elle est démantelée depuis des années mais ô combien nécessaire par les temps difficiles que nous traversons, elle n’a eu droit qu’à quelques mesurettes en septembre dernier alors que les besoins se chiffrent en milliards.

    Aussi l’USP appelle-telle à la mobilisation pour dénoncer cette politique et pour la défense d’une évolution positive de notre système de santé vers un accès pour tous sans condition le mardi 11 janvier, à l’unisson des intersyndicales et des collectifs de la santé, ainsi qu’à la participation aux Assises citoyennes du soin psychique des 11 et 12 mars 2022 à Paris.

    40 ans de destruction de la #psychiatrie, avec des dizaines de milliers de lits supprimés, tout comme les formations « infirmiers psy », ça fait expérience sur la #santé_publique.

    si ils évoquent des besoins à hauteur de milliards pour la psychiatrie, c’est qu’il s’agit de redéfinir de fond en comble et dans la durée les prises en charge : formation de soignants, psychiatres compris, modalités de soin, non seulement dans les lieux institutionnels (et déjà là, les besoins sont énormes : si la contention et l’isolement sont davantage utilisés, ce n’est pas seulement en raison d’une idéologie sécuritaire qui infuse partout, de la misère intellectuelle et pratique des approches du soin ; c’est aussi en raison du manque de moyens attribués que ces pratiques apparaissent à certains comme les seules possibles), mais aussi en ambulatoire (des hospitalisation de jour au secteur) et en ville.

    #management #bureaucratie #accès_aux_soins

  • Les femmes meurent davantage lorsque c’est un homme qui les opère
    https://fr.news.yahoo.com/femmes-meurent-davantage-homme-chirurgien-170923420.html?guce_referre

    Les patientes auraient 30% de risques supplémentaires de mourir que les patients à la suite d’une opération chirurgicale menée par un homme, révèle une étude.

    Y a-t-il du sexisme dans les soins chirurgicaux qui mènerait à une grande inégalité de traitement ? Des chercheurs canadiens se sont posé la question. D’après les résultats d’une étude publiée dans la revue scientifique JAMA Surgery, lorsqu’un chirurgien masculin opère une femme, elle aurait 32 % plus de risques de décéder qu’un patient de sexe masculin.

    Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de plus d’un million de patients opérés au Canada entre 2007 et 2019 par 2 937 chirurgiens. Le sexe du patient, celui du professionnel de santé et les suites post-opératoires font partie des critères retenus par les scientifiques.
    « Ces résultats sont préoccupants »

    Au total, 602 560 malades étaient « en concordance de sexe avec leur chirurgien ». Plus de 500 000 patients hommes ont ainsi été opérés par des chirurgiens masculins et près de 93 000 patientes femmes ont été opérées par des chirurgiennes. Au contraire, 717 548 personnes étaient en discordance de sexe (667 279 femmes opérées par un homme et 50 269 hommes opérés par une femme). Quelque 189 390 patients, soit 14,9%, ont connu au moins une complication après l’opération.

    « Nous avons constaté que les patientes opérées par des hommes avaient 15 % de risques supplémentaires d’obtenir de moins bons résultats que les patientes opérées par des femmes », a expliqué le Dr Angela Jerath, co-auteure de l’étude, au journal britannique The Guardian. De plus, les hommes opérés par des femmes avaient de meilleures suites post-opératoires.

    « Ces résultats sont préoccupants car il ne devrait pas y avoir de différence entre les sexes en ce qui concerne les suites post-opératoires des patients, quel que soit le sexe du chirurgien », conclut la scientifique. Les « préjugés sexistes implicites, les attitudes et les stéréotypes profondément enracinés » peuvent être une explication possible à ces résultats.

  • Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592

    Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
    Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!

    enfin des textes comme ça bordel.

    (aaaaaah une #piqûre)

  • Fibromyalgie : quand l’histoire essentialiste de la douleur révèle l’agnotologie de genre de la médecine
    https://joellepalmieri.org/2021/12/30/fibromyalgie-quand-lhistoire-essentialiste-de-la-douleur-revele-lagn

    La fibromyalgie, maladie chronique invalidante et méconnue, touche très majoritairement des femmes. En France, sa prise en charge est mauvaise et s’explique par une histoire du soin de la douleur emprunte d’une culture doloriste et d’une biologie ciblée qui néglige les symptômes nombreux de la maladie. Cette culture se double d’une négligence des rôles différenciés … Continuer de lire Fibromyalgie : quand l’histoire essentialiste de la douleur révèle l’agnotologie de genre de la médecine


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  • Robert Rössle : Ein Chamäleon, ein Opportunist, eine Projektionsfläche für alle
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/robert-roessle-ein-chamaeleon-ein-opportunist-eine-projektionsflaec

    Tous les médecins fonctionnaires, chefs de section et directeurs de clinique de l’époque nazie ont participé aux programmes d’extermination d’une manière plus ou moins directe. Il n’y a pas eu d’exception, seulement des tentatives plus ou moins réussies d’en faire disparitre les traces et de blanchir sa réputation. C’est ce que confirme cette enquête de la Berliner Zeitung.

    6.12.2021 von Anja Reich und Wiebke Hollersen - Warum es im Streit um den Charité-Mediziner so kontroverse Positionen gibt. Und sich am Ende auch noch eine ukrainische Pianistin zu Wort meldet – und Götz Aly.


    Humboldt-Universität zu Berlin, Universitätsbibliothek
    Charité-Mediziner Robert Rössle (1876–1956) arbeitete in fünf verschiedenen Gesellschaftssystemen.

    Berlin - Die Sache klingt dringend. Galina Iwanzowa, 77 Jahre alt, geboren in Kiew, bittet uns um ein Gespräch. Es gehe um den Fall Rössle und um ihren Mann. Sie müsse uns Unterlagen zeigen, Beweise, die wichtig seien. Wir vereinbaren einen Termin, noch einen letzten, bevor wir die Recherche beenden, den Fall Rössle schließen.

    Soweit das überhaupt möglich ist.

    Robert Rössle war ein renommierter Charité-Pathologe, der zu Allergien, Hautkrebs und Erbkrankheiten forschte. Vor sechs Jahren wurden Vorwürfe laut, er sei ein Vordenker der Rassentheorien der Nazis und Teil ihrer „Mordmaschinerie an der Charité“ gewesen. Ute Linz, eine Medizinerin aus Aachen, forderte, die Straße in Berlin-Buch, die nach Rössle benannt ist, umzubenennen. Es wurden Kommissionen gebildet, Bürgerversammlungen veranstaltet, Anträge gestellt.

    Recherche in Marzahn, Texas, Dahlem

    Wir haben die Debatte mit einer Serie begleitet, fünf Monate lang Akten, Briefe, Einschätzungen gelesen, mit Wissenschaftlern, Historikern, Anwohnern, Politikern, Betroffenen gesprochen. Wir haben in Marzahn-Hellersdorf, Pankow, Dahlem, in Texas und Massachusetts recherchiert. Und am Ende sind wir wieder dort, wo unsere Recherche angefangen hat, in Berlin-Buch.

    Es ist ein verregneter Dezembermorgen, Galina Iwanzowa hat alles vorbereitet. Das Tor zur Einfahrt ist weit offen, der Tisch gedeckt; Brötchen, selbst gebackener Mohnkuchen, Eiersalat, Olivenpaste von einem Dirigenten aus der Schweiz, Rosentee von einem Schüler aus Israel. Iwanzowa war lange Professorin an der Musikhochschule Hanns Eisler, gibt heute privat Musikunterricht, ihre Schüler scheinen sie sehr zu schätzen. Aber an diesem Morgen ist sie vor allem die Witwe, die das letzte Vermächtnis ihres Mannes erfüllen will.

    Heinz Bielka, ein Krebsforscher aus Buch, starb im Dezember 2020 im Altersheim an Corona, heute, genau vor einem Jahr. Aber hier, in seinem Haus, ist er noch da, seine Mikroskope, seine Bücher, seine Unterlagen zu Rössle, sein Geist. Sogar die Seite des Tisches, an der die Journalistin Platz nehmen soll, hat er noch festgelegt. „Er wollte immer, dass die Gäste aus dem Fenster sehen können“, sagt Iwanzowa. Sie steht auf, holt Bücher, Ausdrucke, handgeschriebene Notizen. Belege dafür, dass Rössle kein Nazi war, vor allem aber, dass ihr Mann Rössle noch kannte, dass sie sich in den 1950er-Jahren in Buch trafen, der junge Student und der alte Charité-Professor.

    Der Mann, der Rössle verehrte

    Ute Linz, die Frau aus Aachen, hatte das auf einer Versammlung in Zweifel gezogen, ein Detail aus DDR-Zeiten, eigentlich nicht wichtig für die Frage, ob Rössle Nazi war oder nicht. Aber Heinz Bielka ließen die Zweifel nicht los, er hatte sein Leben lang in der Rössle-Straße geforscht, und nun kam eine Frau aus dem Westen, die Rössle zum Verbrecher machen wollte und ihn zum Lügner. Der Fall Rössle war Bielkas letzter Kampf. Dass dieser Kampf nun ausgerechnet von Galina Iwanzowa geführt wird, deren Familie selbst im Zweiten Weltkrieg unter den Nazis litt, gehört zur Ironie der Geschichte. Sie ist Ukrainerin, aber sie ist auch die Witwe des Mannes, der Rössle verehrte.

    Es ist, wie wir es oft erlebt haben: eine historische Debatte, aber fast jeder, der daran beteiligt ist, hat seine eigene Geschichte, seine eigene Perspektive. Und bei allem Bemühen um Objektivität ist es meist diese Geschichte, die das Urteil über den Charité-Pathologen bestimmt.

    Da ist Ute Linz, Enkelin eines Euthanasieopfers. Sie hat das Schicksal ihrer Großmutter zufällig herausgefunden, als sie selbst schon fast im Alter einer Großmutter war. Sie sieht in Rössle einen Mann, der eng mit den nationalsozialistischen Ideen verbunden war, einen Verbrecher, einen Täter. Seit sechs Jahren fordert sie vehement die Umbenennung der Straße.

    Unterstützt wird sie dabei von Bruce Beutler, einem amerikanischen Medizinnobelpreisträger, dessen jüdische Großmutter 1935 aus Berlin fliehen musste. Aber auch von Gisela Grunwald, Mitglied des Förderkreises Gedenkort T4, der sich für die Erinnerung an die Ermordung von behinderten Menschen während der NS-Zeit einsetzt. Grunwald schreibt uns: „Wir sind den Opfern der Euthanasiemorde eine klare Positionierung schuldig.“ Es gehe darum, mit dem heutigen Stand der historischen Medizinforschung die richtigen Schlussfolgerungen zu ziehen.

    Margaret Travers wiederum, Tochter von Arnold Strauss, Rössles jüdischem Assistenten, hat einen gnädigeren Blick auf den Pathologen. Ihr Vater wurde von Rössle aus der Charité entlassen, bekam aber auch Empfehlungsschreiben von ihm im amerikanischen Exil. Die Männer schrieben sich Briefe, ihr Vater, sagte uns Travers, sprach stets in den höchsten Tönen von seinem Chef.
    Im Räderwerk seine Sache machen

    Der ehemalige DDR-Bürgerrechtler und Molekularbiologe Jens Reich bringt einen anderen Aspekt in die Debatte, der mit seiner Biografie in der DDR zu tun hat. Beim Interview sagte er uns, er wisse selbst um das Verhalten von Medizinern unter Diktaturbedingungen, wie es ist „im Räderwerk seine Sache zu machen“. Außerdem sieht er in der Diskussion um Rössle einen Ost-West-Konflikt. Der komme immer dann auf, wenn jemand aus dem Westen kommt und hier „Ordnung schaffen“ will. Das sei einfach zu oft passiert.

    Volker Wenda, Chef des Bucher Bürgervereins, der ebenfalls aus der DDR stammt, sieht es ähnlich wie Reich. Genau wie viele unserer Leser. Hans-Christian Johannsen aus der Uckermark fragt: „Wieso musste zum Beispiel ein Lenin-Denkmal abgerissen werden, aber kein Kaiser-Wilhelm-Denkmal? Wieso wurde der Greifswalder Universität der Name Ernst-Moritz Arndt wegen antisemitischer Äußerungen aberkannt, aber der Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg der Name nicht?“ Gut, schreibt Johannsen, das gehöre nicht in die Diskussion über Robert Rössle – aber es zeige den Geist der alten und neuen Eliten der BRD zur deutschen Geschichte. „Die der DDR wurden ja fast hundertprozentig abgewickelt und mundtot gemacht.“

    Die Leserin Regina Troeder gibt zu bedenken, dass es im Nationalsozialismus sicher nicht leicht gewesen sei, sich dem Druck, den gesellschaftlichen Verhältnissen zu entziehen. Ein „Indiz für diesen Druck“ sieht die Leserin darin, dass Rössle erst beim zweiten Mal das Entlassungsschreiben seines jüdischen Assistenten unterschrieben hat. „Strauss hat das offenbar auch so gesehen und ihm für die kurzen Empfehlungsschreiben sein Leben lang Dankbarkeit erwiesen.“

    Ute Linz und Bruce Beutler, die Rössle-Kritiker, fegen diese Argumente vom Tisch. Das erste Entlassungsschreiben habe Rössle gar nicht unterschreiben können, weil er da gerade in den Osterferien war, sagt Linz. Und Beutler hat in seiner gesamten Laufbahn als Wissenschaftler noch nie so kurze Empfehlungsschreiben gesehen. „Wenn ich so einen kurzen Brief bekäme, würde ich mich von der Person, die mir empfohlen wird, eher fernhalten“, sagte er uns.

    Die Leserin Margret Steinrück, selbst hin- und hergerissen von der Debatte, schlägt vor, den Historiker Götz Aly zu fragen. Aly hat sich schon vor 40 Jahren mit Forschungen an Euthanasie-Opfern und der Vertuschung der Taten nach dem Krieg beschäftigt. Wir fragen Aly per Mail, was er zum Fall Rössle sagt. Er antwortet, ja, am Rande seiner Forschungen sei es immer einmal wieder um Rössle gegangen. „Aber es fand sich nichts Konkretes gegen ihn, und dass er allgemein erbhygienische Maßnahmen befürwortete, unterschied ihn nicht von wichtigen gesundheitspolitischen Sprechern der Sozialdemokratie.“
    Durchweg Gute gibt es nur in Märchen

    Aly ist gegen die Umbenennung der Rössle-Straße. Auch das ist nicht besonders überraschend. Der Historiker und Holocaust-Experte ist für seine kritische Haltung gegenüber Straßenumbenennungen bekannt. Er schreibt: „Die meisten Menschen, nach denen Straßen benannt wurden, sind in irgendeiner Art ambivalente Wesen gewesen. Nicht jene Reinen, durchweg Guten, die es sehr selten und hauptsächlich im Märchen gibt.“

    Die Liste ließe sich fortsetzen, die der Gegner und Befürworter der Umbenennung, die der Argumente für oder gegen Rössle. So erging es uns während der ganzen Recherche. Hatte uns ein Gesprächspartner gerade von seiner Position überzeugt, schien die Aktenlage klar zu sein, tauchten beim nächsten Interview Zweifel und Fragen auf. Und irgendwann verstanden wir: Ein Mann wie Rössle bietet die perfekte Projektionsfläche für alle, man kann sich die Seite an ihm aussuchen, die am besten in die eigene Argumentation passt.
    In jedem System geschätzt

    Robert Rössle war wie ein Chamäleon, ein klassischer Opportunist. Er hat in fünf verschiedenen Gesellschaftsordnungen gearbeitet und wurde in jedem System geschätzt, im Kaiserreich, in der Weimarer Republik, im Nationalsozialismus, in der DDR und in der BRD. Er war in der berüchtigten Karl-Brandt-Kommission der Nazis und schrieb sich Briefe mit seinem jüdischen Assistenten, er schimpfte auf die Ost-Berliner Kommunisten und auf die Amerikaner in West-Berlin. Er bekam den höchsten Preis der DDR, aber auch den der Bundesrepublik.

    Udo Schagen, Professor für die Geschichte der Medizin an der Charité, hatte uns das gleich gesagt. Dass der Fall Rössle exemplarisch sei, ein Lehrstück. Der Nationalsozialismus war keine Diktatur, die nur wenige Täter aufrechterhalten haben, sagte er uns, er stützte sich auf ein riesiges Mitläufertum. Auf Opportunisten, Sympathisanten, Profiteure. So einer sei Rössle gewesen, „ein typischer Mitläufer, so wie die große Mehrheit der Deutschen“.
    Der MedizinhistorikerUdo Schagen: „Rössle war ein Mitläufer - wie die große Mehrheit der Deutschen“

    Es ist eine ernüchternde Erkenntnis. Es gibt keinen Nazi, den man zur Strecke bringen kann, keine Schwarz-Weiß-Geschichte von Guten und Bösen. Das macht den Fall so kontrovers, das macht es so schwer, über ihn zu entscheiden. Das macht ihn so spannend und so relevant, auch heute noch. Und egal, welche Entscheidung am Ende getroffen wird, Zweifel werden bleiben, der Geschichte gerecht geworden zu sein.

    Es geht um die NS-Verstrickungen eines Mannes, der seit 65 Jahren tot ist, um eine kleine Straße am Rand von Berlin, aber es geht immer auch um 60 Millionen Tote im Zweiten Weltkrieg, um das Ringen mit der Schuld und mit der Frage, wie man mit dieser Schuld umgeht. Und was die Lehren daraus sind. Es geht aber auch und immer mehr um die Frage, nach wem wir Straßen benennen und welche Namen wir in der Stadt sehen und aushalten wollen. Den eines Mitläufers, der in fünf Systemen funktionierte und der in einer Führungsposition das Schlimmste aller Systeme mittrug – aber ein bedeutender Pathologe war?

    Vielleicht nicht.

    Wie und wo aber erinnern wir uns sonst an Menschen wie Rössle und damit auch an ihr menschliches, moralisches Versagen, wenn ihre Namen und Büsten verschwinden?
    Neue Fälle in den Archiven

    Die Serie über den Fall Rössle endet mit diesem Text. In den Archiven aber liegen viele neue Fälle, die Menschen umtreiben werden, Kinder, Enkel, Urenkel, Nachbarn, Kommissionen, Journalisten – oder Witwen.

    In Berlin-Buch schneidet Galina Iwanzowa den Mohnkuchen auf, bietet Honig für den Rosentee an, holt immer mehr Bücher, Akten, Folien. Sie erzählt, wie ein Freund ihrer Familie, ein sowjetischer Kommunist, nach dem Krieg nach Berlin kam, „um hier alles aufzubauen“. Wie ihr Vater sie erst warnte, in das Land zu gehen, das so viel Unheil über die Sowjetunion und die eigene Familie brachte, später aber sein Urteil über die Deutschen revidierte. Wie nach der Wende die Hanns-Eisler-Musikhochschule, an der sie unterrichtete, umbenannt werden sollte und heute alle wieder so stolz auf den Namen sind, wie ihr Mann sein Institut in Buch „durch die Wende gebracht hat“.

    Als alles auf dem Tisch liegt, holt sie tief Luft, nimmt eine Folie, einen Zettel, noch einen, schiebt ihn der Journalistin zu, sagt: „Das können Sie mitnehmen und das noch und das. Ich will es nicht mehr. Es tut alles so weh.“ Dann bringt sie ihren Gast zur Tür.

    –—

    In den vergangenen Wochen haben wir in ausführlichen Interviews und Texten den Fall Robert Rössle ergründet. Die Serie geht mit diesem Text zu Ende. Alle Teile der Serie finden Sie hier: https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/robert-roessle

    #histoire #médecine #nazis #euthanasie

  • Empreinte

    Nos corps accumulent et enfouissent des souvenirs.
    Et si l’épiderme n’était qu’une frontière poreuse...

    Au cœur du Parc naturel régional des #Pyrénées Ariégeoises, #Patrick_Chêne, fermier et ostéopathe, soigne l’Homme et l’Animal de ses mains à l’aide d’un chant traditionnel originaire de Haute-Asie : le chant diphonique. Les #vibrations de son chant se diffusent à travers les corps et agissent comme une #sonde_acoustique, dévoilant un monde sensible parcouru d’#énergies invisibles qui font et forment la vie. Notre lien à la Terre, à notre environnement.
    Empreinte prend ainsi la forme d’une recherche visuelle et sonore autour de l’expérience sensible de l’invisible, de l’impalpable.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/4636_1
    #film #film_documentaire #documentaire
    #chant_diphonique #guérisseur #soin #son #résonance #vétérinaire #médecine #Ariège #ostheopathie

  • La Fille de Brest

    En 2009, la pneumologue Irène Frachon alerte contre les dangers du Mediator… Servie par Sidse Babett Knudsen ("Borgen") et Benoît Magimel, Emmanuelle Bercot dénonce le #lobby_pharmaceutique et rend hommage au courage d’une femme exemplaire.

    Pneumologue au #CHU de #Brest, Irène Frachon soupçonne le Mediator, un #antidiabétique détourné comme #coupe-faim, d’avoir causé les sévères lésions de valves cardiaques observées sur plusieurs de ses patients en #surpoids, dont Corinne. Parvenant à mobiliser l’équipe des études cliniques de l’hôpital, pilotée par le professeur #Antoine_Le_Bihan, elle se lance dans le recensement de cas similaires afin d’alerter les #autorités_sanitaires. Un éprouvant bras de fer s’engage alors pour obtenir le retrait du marché du médicament, commercialisé depuis trente ans par le laboratoire Servier…

    Combat titanesque
    Au départ, une intuition. En faisant le lien, à la fin des années 2000, entre la prise de Mediator et certaines #affections_cardiaques et pulmonaires mortelles, Irène Frachon n’imaginait pas qu’elle s’engageait alors dans un combat titanesque contre les institutions de santé publique et le groupe pharmaceutique français – expérience qu’elle retracera dans son livre Mediator 150 mg (éd. Dialogues, 2010). Pour évoquer cette affaire qui fit scandale, et dont le chapitre judiciaire n’est toujours pas clos aujourd’hui, Emmanuelle Bercot, sur une suggestion de Catherine Deneuve, avec laquelle elle venait de tourner Elle s’en va, a confié à la Danoise Sidse Babett Knudsen (Borgen) le rôle de la lanceuse d’alerte : « On n’a jamais cherché l’imitation stricte. La ressemblance entre Sidse et Irène réside dans l’énergie qu’elles sont capables toutes les deux de déployer, et leur nature très ‘clownesque’. Ça a pris un peu de temps à Sidse avant de se glisser dans la peau de cette femme inépuisable, qui peut être aussi épuisante. Son bagout, sa vitalité, sa fantaisie verbale, sa joie de vivre à toute épreuve... » Avec, également, le concours de Benoît Magimel (Antoine Le Bihan), qu’elle avait dirigé dans La tête haute et qui sera en novembre 2021 à l’affiche de son prochain film (De son vivant), Emmanuelle Bercot dénonce le pouvoir du lobby pharmaceutique et rend hommage au courage d’une femme médecin exemplaire.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fille_de_Brest
    #film #film_documentaire #documentaire
    #AFSSAPS #Mediator #médecine #laboratoires_pharmaceutiques #industrie_pharmaceutique #big-pharma #Irène_Frachon #benfluorex #valvulopathie #servier #médicament #toxicité #pharmacovigilance #santé_publique

    • Mediator 150 mg, combien de morts

      « Le 25 novembre 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé - Afssaps - annonce la suspension de l’autorisation de mise sur le marché d’un médicament. Il s’agit du Mediator, commercialisé depuis plus de trente ans par le laboratoire Servier, alors consommé quotidiennement par près de 300 000 Français. Cette décision fait suite à la révélation d’une toxicité grave directement liée au médicament : une atteinte des valves du coeur, aux conséquences parfois mortelles. Les premiers éléments laissant suspecter la possibilité d’une telle toxicité remontent à 1997, date à laquelle un médicament proche et commercialisé par le même laboratoire, le coupe-faim Isoméride, est interdit pour les mêmes raisons. Médecin, j’ai été pendant vingt ans témoin puis acteur de cet épisode dramatique. La transparence est une condition de la qualité de la politique de santé des populations. C’est pourquoi je témoigne dans ce livre de ce que j’ai vécu, de la manière la plus factuelle possible. Mon objectif est de permettre à chacun de comprendre comment sont prises certaines décisions de santé publique en France et de contribuer ainsi au débat public, constitutif de l’exercice de la démocratie. »

      https://www.editions-dialogues.fr/livre/mediator-150-mg
      #livre

  • #Nike, la victoire à tout prix

    L’équipementier américain Nike a lancé en 2001 aux États-Unis un groupe d’athlètes de haut niveau, l’Oregon Project, financé par la marque à des fins promotionnelles. Mais en 2019, son entraîneur Alberto Salazar est suspendu par l’Agence américaine antidopage lors des championnats du monde d’athlétisme. Il est accusé d’"incitation à une conduite dopante". La direction de Nike dissout aussitôt le projet.

    Plus disponible sur arte, mais voici la bande-annonce :
    https://ne-np.facebook.com/infobyarte/videos/nike-la-victoire-%C3%A0-tout-prix-thema-arte/324506792744931/?__so__=permalink&__rv__=related_videos

    #sport #Alberto_Salazar #dopage #doping #Nike_Oregon_Project #Oregon_Project #Projet_Oregon #marathon #médecine_du_sport #athlétisme #techniques_d'entraînement #entraînement #violences_psychologiques #Mary_Cain #violences_physiques #poids #performance #optimisation #médicaments #EPO #vaporFly #vapor_fly #technologie #chaussures #AlphaFly #Alpha_Fly #marketing #Peter_Julien #dopage_technologique

  • Coronavirus : la Grèce ordonne à des dizaines de médecins privés de travailler dans les hôpitaux
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-la-grece-ordonne-a-des-dizaines-de-medecins-prives-de-travai

    Pour soulager les médecins hospitaliers débordés par la pandémie de coronavirus, le ministère grec de la Santé a ordonné vendredi à 85 médecins privés de s’y présenter pour travailler.

    Des officiers de police ont remis les documents correspondants aux médecins, qui doivent maintenant se présenter dans les hôpitaux samedi matin, a rapporté la radio publique.

    Le gouvernement a pris jeudi une décision qui rend cette mesure possible. Selon les experts juridiques, ceux qui refusent risquent jusqu’à trois ans de prison. 

    En raison de la quatrième vague de la pandémie de coronavirus, les hôpitaux, notamment dans le nord de la Grèce, sont totalement surchargés depuis des semaines.

    Début novembre, le gouvernement avait déjà appelé les médecins privés à se porter volontaires. Cependant, seuls une quarantaine de médecins s’étaient portés volontaires.

    Selon les associations de médecins hospitaliers, le système de santé grec a besoin d’au moins 150 médecins supplémentaires.

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #covid #pandémie #santé_publique #médecins #médecine_libérale

  • Vaccin obligatoire : en Guadeloupe, un « absentéisme massif » des soignants à l’hôpital
    https://www.lavoixdunord.fr/1093895/article/2021-11-03/vaccin-obligatoire-en-guadeloupe-un-absenteisme-massif-des-soignants-l-

    La direction du CHU de la Guadeloupe a dénoncé mercredi un « taux d’absentéisme massif » parmi ses personnels, en soupçonnant « des arrêts de complaisance » et la conduisant à envisager de « saisir le Conseil de l’ordre des médecins ».


    Les arrêts de travail se multiplient depuis quelques jours au CHU de Guadeloupe. - AFP

    Selon les autorités hospitalières de Guadeloupe, le taux d’absentéisme « avoisine dans certains services soignants 30 % » avec des arrêts de travail qui se multiplient depuis quelques jours. Le centre hospitalier guadeloupéen https://www.lci.fr/societe/covid-19-vaccination-obligatoire-le-chu-de-guadeloupe-condamne-des-operations-co souligne toutefois « un taux de conformité de plus de 80 % aux obligations vaccinales » des personnels de l’établissement, contre 30 % mi-septembre.

    « Le nombre d’arrêts maladie observés depuis le 25 octobre est anormalement élevé en cette période, par comparaison avec les périodes identiques des années passées », a souligné le directeur du CHU, Gérard Cotellon, en décelant un « absentéisme inexplicable autrement que par des arrêts de complaisance ».

    Selon lui, « le CHU est contraint de mutualiser plusieurs services chirurgicaux et médicaux dans le cadre d’un Plan de continuité de ses activités ». Il a par ailleurs appelé « tous les professionnels de santé prescripteurs à assumer pleinement les responsabilités » et s’est réservé « le droit de saisir le Conseil de l’ordre des médecins et la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Guadeloupe de cette situation ».

    « Tout le monde tombe malade à la même date »
    Le directeur adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes, Cédric Zolezzi, a ironisé auprès de l’AFP : « C’est très étonnant que tout le monde tombe malade à la même date dans des proportions pareilles ». « On peut imaginer des gestes de solidarité ou de protestation quand bien même ces personnes seraient en règle pour ce qui les concerne personnellement », a-t-il poursuivi, alors que la situation sociale en Guadeloupe s’est tendue ces dernières semaines sur fond de contestations de l’obligation vaccinale des soignants https://www.20minutes.fr/sante/3160491-20211029-coronavirus-guadeloupe-vaccination-avance-pass-sanitaire- .

    Environ 600 d’entre eux ont été suspendus, sur 3 300 agents, a précisé Cédric Zolezzi, en faisant valoir que des régularisations avaient également lieu « chaque jour », mettant fin aux suspensions. « Ils ont la monnaie de leur pièce » car « 80 % des personnes qui ont été se faire vacciner l’ont été sous la contrainte », a pour sa part commenté Gaby Clavier, délégué syndical de l’UTS UGTG au CHU, interrogé par l’AFP.

    #Guadeloupe #Grève #médecine #médecins #doctoresse #docteurs #passsanitaire #covid-19 #santé #coronavirus #sante #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #variant #santé_publique #sars-cov-2

  • Frida, médecin généraliste, témoin privilégiée
    https://www.kairospresse.be/frida-medecin-generaliste-temoin-privilegiee

    La vidéo en MP4 : https://www.kairospresse.be/video/ITW%20Frida.mp4

    Dès le début de la crise du covid, plus politique que sanitaire, les médecins généralistes, ceux qui connaissent le mieux leurs patients, ont été mis de côté. A ce moment, de toute sa carrière, Frida, exerçant à Valence, n’aura jamais eu si peu de patients. Derrière le rideau de fumée médiatique, elle a pu voir ce qui se passait dans le réel. Par son discours, elle nous ramène à l’essentiel : cette société est malade, à tous les niveaux, et nombreux ne veulent plus que cela continue.

    Il faut recréer le rapport à soi, aux autres et à la nature.

    #témoignage #soins #médecine #médecins #doctoresse #docteurs #paracétamol #passsanitaire #covid-19 #santé #coronavirus ##sante #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #surveillance #variant #santé_publique #sars-cov-2 #kairos

  • „Deutliche Einschränkung der Versorgung droht“ Berliner Charité warnt vor Überlastung der Intensivstationen
    https://m.tagesspiegel.de/berlin/deutliche-einschraenkung-der-versorgung-droht-berliner-charite-warnt-vor-ueberlastung-der-intensivstationen/27756552.html

    Le message est clair : donnez-nous plein de fric, dit le chef de l’hôpital berlinois "Charite" . Avec le nombre croissant de contaminés son système reqiert une injection pécunière afin de garantir sa santé financière. Il exprime explicitement le chantage envers la ville et ses citoyens : Si vous ne vous exécutez pas, on laissera mourir autant d’habitants qu’il nous semble approprié pour arriver à nos fins.

    Die Corona-Zahlen steigen. Doch weil Pflegepersonal fehlt, gibt es weniger Intensivbetten als vor einem Jahr. Der Charité-Chef fordert wieder Freihaltequoten.

    Angesichts stark steigender Corona-Zahlen warnt die Charité vor einer Überlastung der Intensivstationen. Die Zahl der Patienten sei in den vergangenen Tagen merklich gestiegen, sagte Martin Kreis, im Vorstand für die Krankenversorgung in Deutschlands größter Universitätsklinik zuständig, der Deutschen Presse-Agentur.

    Insbesondere unter Ungeimpften sei von einem deutlichen Anstieg an Neuinfektionen auszugehen. „Aktuell sind etwa 90 Prozent der Covid-19-Patientinnen und Patienten in der Charité nicht geimpft“, sagte Kreis. Wenn es nicht gelinge, die Impfquote deutlich zu steigern, werde das infolge der Behandlungen in Krankenhäusern zu massiven Einschränkungen in den Kliniken führen.

    In internen E-Mails der Berliner Universitätsklinik heißt es, man müsse sich für den Winter auf eine „hohe Belastung“ einstellen. Namhafte Mediziner erwarten, dass die Charité wie vergangenen Winter planbare Behandlungen verschieben werde, dass der Krankenhausvorstand also den Regelbetrieb einschränkt, um die erwarteten Covid-19-Neufälle versorgen zu können.

    „Wenn sich diese Entwicklung entlang der Prognosen fortsetzt und keine Gegenmaßnahmen ergriffen werden, droht in den nächsten Wochen auch eine deutliche Einschränkung der Versorgung der Nicht-Covid-19-Patientinnen und Patienten“, sagte Kreis. Verschärft werde die Situation dadurch, dass bundesweit deutlich weniger Intensivbetten zur Verfügung stünden als noch vor einem Jahr. Hintergrund sei ein deutschlandweiter Rückgang beim Pflegepersonal.
    Charité-Chef: Ohne Freihaltequoten Versorgung nicht zu gewährleisten

    Die vorhandenen Intensivbetten seien derzeit vor allem mit Menschen belegt, die nicht am Coronavirus erkrankt seien. Dadurch stünden kaum freie Betten für die Covid-19-Versorgung zur Verfügung. Der Vorstandschef der Charité, Heyo Kroemer, forderte: „Wir benötigen dringend wieder die Einführung von Freihaltequoten bei den Intensivbetten.“ Dies ermögliche es den Krankenhäusern, ausgewählte Behandlungen zu reduzieren und Verlegungen zwischen den Häusern planbar zu organisieren.

    #covid-19 #Allemagne #médecine #affaires #capitalisme

  • How imperialism, slavery, and war shaped epidemiology - The Lancet
    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)02216-9/abstract

    While Downs’ narrative focuses on the differences between the British and American epidemiological underpinnings, historians may question the divide he presents. Given that race and sanitary environments were intertwined in medical discussions even within British circles at the time, the differences between the two camps are perhaps overstated in his account.

    Nevertheless, Maladies of Empire is a powerful and timely reminder that the advancement of medical knowledge about infectious diseases could not have been possible without the suffering of people of colour.

    Not only does such a narrative shed light on the violent foundations of disease control interventions and public health initiatives, but it also implores us to address their inequities in the present. At a time when low-income and middle-income countries struggle for access to vaccines in the COVID-19 pandemic, such an endeavour could not be more urgent.

    #épidémiologie #impérialisme

    • Maladies of Empire. How Colonialism, Slavery, and War Transformed Medicine

      A sweeping global history that looks beyond European urban centers to show how slavery, colonialism, and war propelled the development of modern medicine.

      Most stories of medical progress come with ready-made heroes. John Snow traced the origins of London’s 1854 cholera outbreak to a water pump, leading to the birth of epidemiology. Florence Nightingale’s contributions to the care of soldiers in the Crimean War revolutionized medical hygiene, transforming hospitals from crucibles of infection to sanctuaries of recuperation. Yet histories of individual innovators ignore many key sources of medical knowledge, especially when it comes to the science of infectious disease.

      Reexamining the foundations of modern medicine, Jim Downs shows that the study of infectious disease depended crucially on the unrecognized contributions of nonconsenting subjects—conscripted soldiers, enslaved people, and subjects of empire. Plantations, slave ships, and battlefields were the laboratories in which physicians came to understand the spread of disease. Military doctors learned about the importance of air quality by monitoring Africans confined to the bottom of slave ships. Statisticians charted cholera outbreaks by surveilling Muslims in British-dominated territories returning from their annual pilgrimage. The field hospitals of the Crimean War and the U.S. Civil War were carefully observed experiments in disease transmission.

      The scientific knowledge derived from discarding and exploiting human life is now the basis of our ability to protect humanity from epidemics. Boldly argued and eye-opening, Maladies of Empire gives a full account of the true price of medical progress.

      https://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674971721

      #esclavage #santé_publique #médecine #maladies_infectieuses
      #livre

      ping @cede

  • Pendant 38 ans, son médecin lui a fait croire qu’elle était malade
    https://fr.news.yahoo.com/pendant-38-ans-medecin-lui-fait-croire-quelle-etait-malade-085357728.

    A Manosque, en 1984, une jeune femme apprend à tort qu’elle souffre d’une malformation cardiaque. Lorsque le médecin part en retraite des années après, elle découvre que son cœur est sain.

    À 17 ans, elle souffrait de palpitations. Elle se rend, seule, sans ses parents, chez un spécialiste. “Il me met du gel entre les seins pour pouvoir faire l’échographie. Il prend à la fin un papier et me caresse longuement la poitrine pour m’essuyer. C’était à mes yeux un geste anodin”, raconte-t-elle à La Provence.

    Puis l’impensable tombe, le docteur lui dit qu’elle souffre d’une cardiomyopathie, une maladie qui touche le muscle cardiaque et réduit l’irrigation du sang. “Je devais prendre un traitement à vie. J’étais jeune et condamné à mort”, se souvient-elle
    "Des jours de mensonges et de douleur"

    Marie doit lui rendre visite une fois par mois. “À chaque fois il me posait des questions sur mes pratiques sexuelles.” Lorsqu’il apprend qu’elle est enceinte, il se met en colère et lui conseille fortement d’avorter pour éviter de se mettre en danger. Il était trop tard pour suivre ses conseils mais une fois l’accouchement réalisé, il se rend dans sa chambre et lui dit que son fils est lui aussi malade. À tort bien sûr mais Marie n’a “jamais voulu avoir d’autres enfants. Cette expérience a été traumatisante”, selon elle.

    Lorsqu’il part à la retraite, son successeur réalise tous les examens et conclut que le cœur de Marie va très bien et qu’il n’a jamais été malade. Un choc pour Marie qui ne se remet pas d’avoir été flouée aussi longtemps, “la moitié des jours que j’ai passé sur cette terre auront été des jours de mensonges et de douleur”. Elle a décidé en juillet dernier de porter plainte pour agression sexuelle.

  • Réinventer la réanimation
    https://laviedesidees.fr/Reinventer-la-reanimation.html

    Une étude médicale récente a repris sans le savoir une très ancienne pratique de réanimation, celle qui consiste à souffler dans les intestins : occasion pour l’historien d’interroger la naissance des idées, et plus généralement les liens entre #médecine, #culture et actualité des services de réanimation.

    #Histoire #histoire_des_sciences #Covid-19
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211005_insufflation.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211005_insufflation.docx

  • #Suisse : Une 3e dose du vaccin anti-Covid ne sera pas nécessaire, selon Claire-Anne Siegrist RTS
    https://www.rts.ch/info/12538402-une-3e-dose-du-vaccin-anticovid-ne-sera-pas-necessaire-selon-claireanne

    Invitée sur le plateau du 19h30 dimanche, la cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) Claire-Anne Siegrist a répondu aux interrogations et réticences courantes concernant la vaccination contre le Covid-19.

    La spécialiste dit comprendre les hésitations qui persistent au sein d’une catégorie de la population quant à la vaccination. « Tout a été très vite et les chiffres sont compliqués à comprendre », dit-elle.

    Possibilités de transmission, effets secondaires graves, recul nécessaire... La vaccinologue a passé en revue les différentes réticences liées à la vaccination. Elle a également abordé la question de l’alternative offerte par le vaccin de Johnson & Johnson.

    Quant à la nécessité future d’une troisième dose, Claire-Anne Siegrist est catégorique : « Je n’y crois pas ». A part les personnes âgées et fragiles qui « vont bénéficier d’une troisième dose pour remonter leur taux d’anticorps », le reste de la population n’aura « pas besoin de vaccins réguliers », estime l’experte, qui souligne toutefois qu’elle se base sur les faits existants à ce jour.

    Interview vidéo sur le site de la RTS

    #pass_sanitaire #vaccin #vaccins #vaccination #obligation_vaccinale #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique #hôpital #hôpitaux #médecine

    • Claire-Anne Siegrist, sur wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire-Anne_Siegrist

      Biographie
      Elle fait ses études à l’université de Genève en pédiatrie et maladies infectieuses et se forme en immunologie avancée à l’Université d’Aix-Marseille. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1998, porte sur la vaccination en bas âge.

      Elle dirige depuis 1996 le Centre collaborateur de l’OMS pour l’immunologie vaccinale et depuis 2013 le Centre de vaccinologie des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Elle est nommée professeure de vaccinologie à Genève en 1999 puis crée la première chaire de vaccinologie en Europe. Elle préside de 2004 à 2014 la commission fédérale pour les vaccinations (CFV)1. Elle est nommée experte par le gouvernement britannique au comité pour la vaccination et l’immunisation de 2008 à 2016 et dans le groupe consultatif stratégique d’experts de l’OMS depuis 20102.

      En 2014, elle dirige l’essai clinique d’un vaccin contre la maladie à virus Ebola commandé par l’OMS3.

      Elle met en place InfoVac, une plateforme d’information et de consultation pour toutes les questions concernant la vaccination2.

      Travaux
      Elle mêne des travaux de recherche dans le domaine de l’immunologie vaccinale, étudiant notamment le fonctionnement des vaccins et les mécanismes de maturation des réponses infantiles.

      Distinctions
      • Prix mondial Nessim-Habif de la faculté de médecine de l’Université de Genève, automne 2017 lors du Dies academicus 20174.
      • Prix Best of ESPID Education Award 2018, 31 mai 2018, délivré par la Société Européenne pour les Maladies Infectieuses Pédiatriques (ESPID)5,6.
      • Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, 11 mars 20192.

  • A partir de dimanche, tous ceux qui n’ont pas reçu la troisième dose de vaccin verront leur passeport vert expiré. Deux millions d’Israéliens concernés.
    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1630771486-israel-le-responsable-de-la-lutte-contre-le-coronavirus-appelle-a

    Le responsable de la lutte contre le coronavirus en Israël a appelé samedi à se préparer à l’administration d’une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19.

    « Le virus est là et continuera d’être là, nous devons également nous préparer à une quatrième injection », a déclaré le Professeur Salman Zarka à la radio publique Kan.

    Selon le responsable, ce prochain rappel pourrait être modifié pour mieux se protéger contre les nouvelles variantes du virus SARS-CoV-2, telles que la souche Delta hautement infectieuse.

    « Cela va être notre vie à partir de maintenant », a-t-il prévenu, sans préciser le moment où il sera temps d’envisager une quatrième injection.

    L’Etat hébreu avait lancé fin juillet une campagne pour permettre aux personnes âgées de 60 ans et plus de se faire injecter une troisième dose de vaccin, principalement du géant pharmaceutique Pfizer/BioNTech. 

    Il a depuis progressivement abaissé l’âge minimal d’accès, et annoncé dimanche dernier étendre à tous les adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus l’éligibilité à ce rappel afin de lutter contre une hausse des contaminations liée au variant Delta.

    Le ministère de la Santé avait annoncé la semaine dernière que le passeport vert - document attestant d’un schéma vaccinal complet ou du rétablissement de la maladie - expirerait six mois après l’injection d’une deuxième ou troisième dose de vaccin, laissant déjà entendre qu’une quatrième injection était à prévoir.

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  • Coronavirus : la Belgique a commandé des vaccins en vue d’une éventuelle quatrième dose Belga avec C.Dath
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-la-belgique-a-commande-des-vaccins-en-vue-d-une-eventuelle-q

    Le gouvernement s’attend à ce qu’il faille sans doute à nouveau vacciner massivement en 2022 et 2023 contre le coronavirus, écrivent samedi les journaux du groupe Mediahuis.

    « La Belgique est partie prenante du gros contrat de la Commission européenne pour 900 millions de doses du vaccin Pfizer », confirme un porte-parole du ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke. « Nous avons réservé dans ce cadre notre part pour 2022 et 2023 afin d’être sûrs que nous pourrons alors vacciner si nécessaire ».

    La Taskforce Vaccination suit les résultats des études scientifiques et formulera le cas échéant un avis si une troisième dose ou éventuellement une quatrième dose de vaccin est recommandée pour d’autres groupes au sein de la population. Actuellement, une troisième dose est recommandée seulement pour les personnes de plus de 65 ans et les personnes souffrant de certaines pathologies.

    « Cela va devenir comme la vaccination contre la grippe, où vous ne protégez peut-être pas chaque année mais une année sur deux vos groupes à risque », estime le virologue Marc Van Ranst (KU Leuven).

    Pour le reste de la population, ce contrat va permettre de donner une troisième dose à tous les citoyens. « Il y a suffisamment de vaccins », confirme le Professeur Dirk Ramaekers, président de la taskforce opérationnalisation de la stratégie de vaccination. "Il n’est pas exclu que le schéma optimal soit le schéma à trois doses 0, un mois et + 6 mois pour le vaccin à ARN", explique Jean-Michel Dogné, expert en pharmacovigilance et membre de la Task Force vaccination.

    Mais on n’y est pas encore, contrairement à Israël qui propose une troisième dose pour les personnes de plus de 12 ans. « Ce n’est pas considéré aujourd’hui, mais ce sera considéré par le Conseil Supérieur de la Santé, par la Task Force aussi, rappelle Jean-Michel Dogné. On a vacciné la population générale plus tard que la population des groupes à risque et donc on a moins d’informations sur la perte de l’immunité dans cette population ».

    C’est à partir de janvier que les premières données concernant la population générale seront accessibles.

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    • La cinquième dose, ils y pensent déjà, gouverner c’est prévoir.

      L’essentiel, c’est de ne pas avoir investi dans les médicaments contre ce virus.
      Enfin, a part en interdire des médicaments, . . . .

  • Le contrôle du juteux marché des tests Covid met à l’épreuve cantons et Confédération Ludovic Rocchi/iar
    https://www.rts.ch/info/suisse/12532990-le-controle-du-juteux-marche-des-tests-covid-met-a-lepreuve-cantons-et-

    Les tests de dépistage contre le Covid-19 génèrent près de 50 millions de francs de chiffre d’affaires par semaine. Les autorités sanitaires s’avouent parfois débordées pour contenir et contrôler ce marché, comme le démontre l’affaire du laboratoire de Boudry (NE). Plusieurs cantons romands et la Confédération sont impliqués depuis de nombreux mois, a appris la RTS.

    Les autorités sanitaires de plusieurs cantons interrogés par la RTS font part des difficultés à contenir et contrôler le marché en plein boom des tests Covid, avec des zones grises réglementaires et des pressions économiques et politiques face à la nécessité des tests.


    Il existe bien sûr toute une série de lois et de règlements de base, mais la certification de la qualité des laboratoires d’analyses n’est par exemple pas obligatoire. Et, surtout, le marché des tests Covid attise les convoitises et attire de nouveaux acteurs, avec des centaines de millions de francs de chiffre d’affaires à la clé, provenant jusqu’ici principalement des caisses publiques.

    Problèmes détectés dès novembre 2020
    Le cas du laboratoire neuchâtelois de Boudry, désormais en mains de la justice, révèle la difficulté de réguler ce marché. Avant d’en arriver à l’extrémité d’une enquête pénale, ce laboratoire a fait l’objet de nombreux allers-retours entre plusieurs autorités sanitaires cantonales et fédérales, selon des informations de la RTS.

    Les autorités neuchâteloises disent avoir demandé de premiers ajustements en novembre 2020. D’autres cantons s’en sont ensuite mêlés. Grâce à des prix très attractifs, le laboratoire de Boudry a en effet décroché des contrats un peu partout en Suisse romande pour des tests rapides à l’entrée de diverses manifestations.

    Les cantons de Genève, Vaud et Fribourg ont tiré en premier la sonnette d’alarme sur les conditions de test potentiellement non conformes.

    Interdiction de pratiquer en dehors de Neuchâtel
    A la suite de ces alertes, l’autorité fédérale de référence Swissmedic a lancé une inspection et a ordonné l’arrêt de toute activité extérieure du laboratoire neuchâtelois. En plus des tests mobiles, l’établissement avait également constitué un réseau de rabatteurs de clients, avec des possibilités, par exemple, de se faire dépister dans un bureau en face de l’aéroport de Cointrin ou dans un salon de massage à Lausanne.

    Cette offre externe n’est désormais plus possible, a confirmé à la RTS Swissmedic. D’autres irrégularités ont néanmoins été dénoncées par la suite au sein même du laboratoire de Boudry. Autant d’indices qui ont mené la justice à procéder à des perquisitions et à ouvrir une enquête pénale, notamment pour soupçons de faux dans les titres concernant des certificats tant positifs que négatifs qui ne reposeraient sur aucun test réellement effectué ou sur des tests mal effectués.

    Lenteur des autorités critiquée
    De nombreux acteurs du marché critiquent le fait que le laboratoire accusé poursuive ses activités. « Les autorités tardent trop à sévir. Toute notre branche est discréditée », se plaint un concurrent. De son côté, Swissmedic dit redoubler d’efforts dans ses contrôles sur l’activité encore en cours et devoir laisser la justice faire son travail sur les événements passés.

    Mais le cas de ce laboratoire finit de mettre à l’épreuve les mécanismes de contrôle avec l’apparition d’une société dans le canton de Fribourg portant le même nom que celle de Boudry et dont la responsable scientifique est la même pour les deux sites. Et c’est la propre fille de cette personne qui a inscrit la société à son nom au registre du commerce fribourgeois.

    Situation floue à Fribourg
    En découvrant cette nouvelle société au mois d’août dernier, les autorités du canton ont d’abord ordonné sa fermeture, estimant que le laboratoire ne remplissait pas toutes les conditions, à commercer par une autorisation de Swissmedic.

    L’organe fédéral de surveillance a finalement concédé une autorisation partielle pour la réalisation de tests antigéniques. Des tests PCR sont malgré tout réalisés en sous-traitance avec le laboratoire de Boudry et le flou règne sur leur légalité. « Tout est en règle », rétorque la responsable scientifique. « Cessez de nous faire passer pour des criminels ». Elle concède toutefois qu’avec sa fille, elles ont choisi de retirer toute mention et publicité de leur société sur internet, préférant s’en tenir au bouche à oreille pour attirer des clients.

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