• Plus de précision dans la rectification des gènes, un CRISPR prometteur.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4345

    De cette nouvelle compréhension, car venant de recherche et expérimentation, il y aura sûrement des applications potentielles de grande envergure dans le domaine de l’édition de gènes. La conclusion est que la réparation provoquée par Nickase par rapport à Cas9 diffère à la fois par le moment du développement, stades tardifs par rapport aux stades précoces. Et par la production d’événements mutagènes indésirables, rares par rapport aux fréquents. High-tech / Sciences

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    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir

  • Individualisme pandémique | Mediapart | 07.08.22

    https://www.mediapart.fr/journal/france/070822/face-une-pandemie-faut-il-se-contenter-d-outils-imparfaits

    De nombreux chercheurs et chercheuses l’ont souligné durant cette crise : la France, qui était à l’origine même de la santé publique à la fin du XVIIIe siècle, est maintenant l’un des pays les plus focalisés sur le soin individuel curatif. « En matière de dépenses nationales de santé, chaque fois que nous dépensons 100 euros, 96 euros vont aux soins individuels et 4 euros seulement à la prévention organisée. Le déséquilibre est très fort alors que les pays à forte politique de santé publique sont plutôt sur un ratio de 90/10 », déplore William Dab.

    Pour cet ex-directeur général de la santé, « nous avons été remarquables dans le domaine des soins : nous avons été l’un des pays où il y a eu le moins de pertes de chance. En revanche, en ce qui concerne la prévention, il y beaucoup de choses à rebâtir ». À commencer par accepter d’autres approches que la médecine curative individuelle, des approches où le « plus » est souvent mieux que le « parfait », où le mieux est parfois l’ennemi du bien.

    • Cité dans l’article:
      To mask or not to mask: Modeling the potential for face mask use by the general public to curtail the COVID-19 pandemic

      Face mask use by the general public for limiting the spread of the COVID-19 pandemic is controversial, though increasingly recommended, and the potential of this intervention is not well understood. We develop a compartmental model for assessing the community-wide impact of mask use by the general, asymptomatic public, a portion of which may be asymptomatically infectious. Model simulations, using data relevant to COVID-19 dynamics in the US states of New York and Washington, suggest that broad adoption of even relatively ineffective face masks may meaningfully reduce community transmission of COVID-19 and decrease peak hospitalizations and deaths. Moreover, mask use decreases the effective transmission rate in nearly linear proportion to the product of mask effectiveness (as a fraction of potentially infectious contacts blocked) and coverage rate (as a fraction of the general population), while the impact on epidemiologic outcomes (death, hospitalizations) is highly nonlinear, indicating masks could synergize with other non-pharmaceutical measures. Notably, masks are found to be useful with respect to both preventing illness in healthy persons and preventing asymptomatic transmission. Hypothetical mask adoption scenarios, for Washington and New York state, suggest that immediate near universal (80%) adoption of moderately (50%) effective masks could prevent on the order of 17–45% of projected deaths over two months in New York, while decreasing the peak daily death rate by 34–58%, absent other changes in epidemic dynamics. Even very weak masks (20% effective) can still be useful if the underlying transmission rate is relatively low or decreasing: In Washington, where baseline transmission is much less intense, 80% adoption of such masks could reduce mortality by 24–65% (and peak deaths 15–69%), compared to 2–9% mortality reduction in New York (peak death reduction 9–18%). Our results suggest use of face masks by the general public is potentially of high value in curtailing community transmission and the burden of the pandemic. The community-wide benefits are likely to be greatest when face masks are used in conjunction with other non-pharmaceutical practices (such as social-distancing), and when adoption is nearly universal (nation-wide) and compliance is high.

      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.06.20055624v1

    • Et aussi cité dans l’article, l’enquête de Mediapart sur la pénurie de masques (déjà plusieurs fois cité sur seenthis) :

      Masques : les preuves d’un mensonge d’Etat

      Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat

  • #canada : Des infirmières malades de la COVID-19 forcées de travailler Le Devoir - Nikoo Pajoom
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/740238/coronavirus-au-boulot-meme-malades

    L’accalmie estivale attendue n’est pas arrivée dans les hôpitaux. Des infirmières ayant des symptômes sévères de la COVID-19, dont des nausées, des vomissements, des maux de tête et des douleurs musculaires, sont forcées de travailler auprès de patients vulnérables pour éviter des ruptures de service dans le réseau de la santé.

    Selon ce que Le Devoir a appris, cette obligation de rester en poste malgré un test de dépistage positif et des symptômes incommodants crée un malaise chez des travailleurs de la santé. Des infirmières ont confié leurs craintes d’infecter des patients ou de commettre des erreurs médicales en raison de la fatigue et des symptômes de la COVID-19.


    Photo : Jacques Nadeau Le Devoir Le ministère de la Santé et des Services sociaux confirme que des employés malades de la COVID-19 peuvent être appelés à travailler en cas de « compromission persistante » de l’accès aux services due au manque de personnel. _

    « C’est une situation dangereuse pour mes collègues, pour les patients et pour moi-même », raconte une infirmière qui travaille en gériatrie auprès d’une clientèle vulnérable. Elle a demandé à garder l’anonymat par crainte de représailles.

    Présentant des symptômes d’une infection à la COVID-19, cette travailleuse a effectué un test rapide de dépistage qui s’est révélé positif. Après un test PCR qui a confirmé l’infection, les gestionnaires responsables des employés avec un test positif à la COVID lui ont dit de s’isoler pendant cinq jours. Cependant, après avoir informé sa cheffe d’unité, cette infirmière a dû rester sur son quart de travail « avec l’accord de la haute direction ».

    Le lendemain, des gestionnaires lui ont ordonné de retourner au travail en raison du manque de personnel dans son unité. Mais, entre-temps, son état de santé s’était détérioré : « J’ai développé des symptômes de plus en plus intenses. Nausées, vomissements, céphalées, douleurs musculaires et douleurs abdominales. »

    Elle en a informé les personnes responsables. Pourtant, on lui a dit que tant qu’elle n’avait pas de fièvre, elle devait continuer à travailler. Cette décision a conduit l’infirmière à travailler « avec des étourdissements et des nausées ». « J’ai malheureusement vomi dans mon département. »

    Après cet épisode, on lui a intimé de rentrer chez elle immédiatement. Mais sans aucune relève, l’infirmière a été obligée de terminer son quart malgré ses symptômes.

    Le lendemain, à cause d’une forte fièvre, elle a été autorisée à s’isoler jusqu’au retour à une température sous les 38°C.

    Éviter les ruptures de service  
    Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confirme que des employés malades de la COVID-19 peuvent être appelés à travailler en cas de « compromission persistante » de l’accès aux services due au manque de personnel.

    Quelque 6478 employés du réseau de la santé étaient absents en raison de la COVID-19 en date du 26 juillet, selon le MSSS. « Il est évident que ce taux d’absentéisme contribue à exercer davantage de pression sur les employés en poste et sur le réseau de la santé », affirme Robert Maranda, porte-parole du MSSS.

    « La réintégration précoce d’un employé infecté par la COVID se fait lorsque les autres options ont été épuisées et lorsque l’établissement risque la rupture de services en raison du manque de travailleurs », précise-t-il. L’établissement doit s’assurer que le retour se fait en zone « chaude », où sont des personnes déjà infectées par la COVID, ou auprès de clientèles moins vulnérables. Des mesures doivent être prises pour éviter que d’autres employés se contaminent, en réservant aux travailleurs infectés une salle de repas ou un vestiaire, par exemple. Ces derniers doivent aussi porter des équipements de protection adéquats, souligne le MSSS.

    Principe de précaution
    Une autre infirmière ayant 20 années d’expérience, qui souhaite aussi rester anonyme, a dû travailler malgré un test positif de COVID-19 et des symptômes d’une infection. Elle faisait de son mieux pour éviter ses collègues et elle allait dans un coin « où il n’y avait personne » quand elle avait besoin de se moucher.

    « Je ne l’ai pas dit à mes patients, parce que je ne voulais pas leur faire peur », explique l’infirmière.

    « Les gens étaient choqués de savoir qu’ils pouvaient être soignés par une infirmière non vaccinée, mais ils ne savent peut-être pas que les travailleurs de la santé sont susceptibles d’être contagieux », ajoute-t-elle.

    La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) soutient que les travailleuses de la santé infectées à la COVID-19 devraient s’isoler pendant 10 jours.

    « Nous prônons le principe de précaution au bénéfice des travailleuses, mais aussi pour les patients. On ne doit pas faire de compromis sur la santé et la sécurité des patients et des travailleuses », fait valoir Benoit Hamilton, attaché de presse de la FIQ.

    Le travail des infirmières atteintes de COVID-19 « ne semble pas une pratique généralisée pour l’instant », selon le syndicat.

    De son côté, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec rappelle que ses membres n’ont « aucune obligation déontologique d’informer leurs patients de leur condition de santé ».

    Une infirmière qui se rend au travail en se sachant malade « doit en aviser son employeur et respecter les règles de prévention des infections », dont le port d’équipements de protection pour protéger ses patients.

    « Par contre, si elle considère qu’elle n’est pas apte à se rendre au travail au point d’affecter la qualité des soins à prodiguer, elle doit se retirer et en aviser son employeur. »

    #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #sars-cov-2 #Hôpital #Santé #Santé_Publique #Soignants #Soignantes #Médecine #esclavage ? #Travail #crise_sanitaire #conditions_de_travail

  • #Découverte : Le manque de moyens consacrés aux infirmiers a un impact direct sur la mortalité des patients aux soins intensifs Sophie Mergen - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/le-manque-de-moyens-consacres-aux-infirmiers-a-un-impact-direct-sur-la-mortalit

    C’est le constat interpellant que dressent plusieurs chercheurs belges, suite à une vaste étude menée dans dix-sept hôpitaux du pays.

    En filigrane, cette question : le montant investi par les hôpitaux dans leurs infirmiers a-t-il un impact sur la santé des patients ? 

    Durant un an, des chercheurs ont passé à la loupe pas moins de 18 000 séjours hospitaliers en soins intensifs, en comparant les hôpitaux qui investissent beaucoup dans leurs ressources infirmières à ceux qui investissent peu. 

    Les résultats sont sans appel : les hôpitaux qui dépensent le plus d’argent pour leurs infirmiers affichent un taux de mortalité significativement plus bas. Ce taux de mortalité chute même de 20% par rapport aux hôpitaux qui consacrent peu d’argent à leurs ressources infirmières.


    C’est un message fort adressé à nos hôpitaux et nos politiques

    A l’origine de l’étude, un collectif de chercheurs belges emmené par Arnaud Bruyneel, infirmier spécialisé en soins intensifs et doctorant en Santé publique à l’Université Libre de Bruxelles. "Plus le budget consacré aux infirmiers est important, plus l’hôpital peut engager, et plus le nombre d’équivalents temps plein par patient est donc élevé" explique-t-il. « On peut aussi supposer que là où le budget est le plus important, les infirmiers sont plus qualifiés, plus spécialisés et plus expérimentés, ce qui explique qu’ils coûtent plus cher à l’hôpital ». 

    Premier enseignement :  moins il y a d’infirmiers par patient, plus le taux de mortalité est important. Cette étude vient donc confirmer d’autres études internationales, publiées dans des revues prestigieuses comme The Lancet. Ces études démontraient déjà que chaque patient ajouté à une infirmière augmentait de 7% le risque de mortalité. 

    « Quand le suivi n’y est pas, aux soins intensifs, on le paye cash »
    Des résultats qui n’étonnent pas Thomas Persoons, infirmier SIAMU. Après avoir travaillé dix-huit ans aux soins intensifs, il a quitté le secteur des soins aigus suite à un burn-out. L’impact du manque de moyens sur la mortalité, il l’a vécu de près.  "On n’est clairement pas assez nombreux pour suivre correctement les patients, vu la lourdeur des cas et le temps que demandent les nouvelles techniques de soins (ECMO, dialyses en continu, etc)". 

    Il y a eu des accidents. Des patients sont décédés parce qu’on ne savait pas être à deux endroits en même temps

    « On a eu des cas où on ne savait plus où donner de la tête et clairement, il y a pu avoir des accidents, des patients qui sont décédés parce qu’on ne savait pas être à deux endroits en même temps ». 

    « Aux soins intensifs, quand le suivi n’est pas là, ça se paye cash » continue-t-il. « Si ça craque dans deux chambres en même temps et qu’on n’est pas assez, on ne sait pas être partout ». 

    « La Belgique est un très mauvais élève »
    Pour Jérôme Tack, président de la SIZ Nursing, association francophone des infirmiers de soins intensifs, les résultats de l’étude peuvent aussi être expliqués comme tel :  "Quand la charge de travail est trop importante, il y a toute une série de soins qu’on ne sait pas effectuer, et cela a un impact sur la mortalité. Par exemple, on n’a pas le temps de mobiliser les patients, ce qui entraîne des escarres".

    « C’est ce qu’on appelle les soins manquants » ajoute Arnaud Bruyneel. "Ce sont des soins essentiels que les infirmiers omettent de réaliser par manque de temps. Ce manque de soins augmente le nombre de complications et a, in fine, un impact sur la mortalité". 

    On a des normes complètement obsolètes

    Une récente étude du KCE, centre fédéral d’expertise des soins de santé, montrait que seuls 26% des infirmiers avaient pu réaliser l’ensemble des soins nécessaires durant leur dernière pause de travail. Autrement dit, trois infirmiers sur quatre avaient laissé des soins en suspens. 

    Pour Jérôme Tack, la Belgique est un très mauvais élève en ce qui concerne l’encadrement des patients en soins intensifs.  "On a des normes complètement obsolètes. On est à 1 infirmier pour 3 patients quand d’autres pays européens sont à 1 pour 2 voire 1 pour 1 pour certains types de patients"  dénonce-t-il. 
     

    Un mauvais calcul sur le long terme ? 
    L’étude qui vient d’être publiée montre encore que plus le budget alloué aux ressources infirmières est important, plus les durées d’hospitalisation diminuent. Pour Arnaud Bruyneel,  "il est urgent d’investir dans la profession infirmière, car cela permet d’améliorer la qualité des soins, mais aussi d’économiser de l’argent à moyen et à long terme en diminuant la durée de séjour, les complications et le nombre de réadmissions à l’hôpital". 

    Pour cet expert, les hôpitaux et la société en général auraient donc un retour sur investissement, car cela permettrait à terme de diminuer les coûts liés à des durées d’hospitalisation plus longues et de réduire les coûts pris en charge par la sécurité sociale. 

    L’épineuse question des salaires
    Par ailleurs, pour améliorer le ratio « patients par infirmier », l’une des clés est d’éviter que ces derniers ne quittent la profession prématurément. Or, la dernière étude du KCE montre qu’aux soins intensifs, un infirmier sur deux a l’intention d’abandonner le métier. "Plus on traîne, plus ce phénomène va s’amplifier" explique Arnaud Bruyneel. « Il est éminemment urgent de revaloriser la profession ». 

    Dans ce contexte, la question des salaires est centrale. Avec la réforme IFIC, de nombreux infirmiers spécialisés en soins intensifs perdent de l’argent par rapport à l’ancien système. "Si je prends mon cas, comme infirmier en soins intensifs avec quinze ans d’expérience, je perds 45 000 euros sur ma carrière en entrant dans le nouveau système, alors que je ne travaille qu’à mi-temps". 

    Je me suis dit ’stop, je vais à la catastrophe’

    Pour Thomas Persoons, ce manque de valorisation, de considération et l’intensité de la charge de travail sont des facteurs de burn-out. "Le problème, c’est que quand vous êtes en burn-out, vous faites moins bien votre boulot. Moi, j’avais des trous de mémoire sur des dosages de médicaments ! Je n’en pouvais plus et je me suis dit ’stop, je vais à la catastrophe si je continue à travailler dans cet état-là’ ". 

    Un véritable cercle vicieux difficile à briser. Pour Arnaud Bruyneel, « il faudra des années ». En attendant, l’impact du manque de moyens sur la mortalité des patients est, lui, bien réel. Et désormais avéré dans les hôpitaux belges. 

    #Hôpital #Santé #Santé_Publique #Soignants #Soignantes #Médecine #Travail #crise_sanitaire #conditions_de_travail

  • Ce que la mort dit de la vie
    https://laviedesidees.fr/Ce-que-la-mort-dit-de-la-vie.html

    A propos de : Fabien Provost, 2021, Les mots de la morgue. La #médecine légale en #Inde du Nord, Collection Ethnologiques, Editions Mimésis. La médecine légale permet de produire une documentation administrative mobilisée dans les décisions de justice. L’ethnographie de la morgue en Inde montre que l’éthique scientifique s’inscrit également dans des contraintes sociales et professionnelles qui façonnent l’expertise.

    #Société #éthique
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220720_morgue.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220720_morgue.docx

  • La Macronie récompense ses héros. Aujourd’hui, le ministère de la santé décore la présidente de la société française de pédiatrie.

    Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur
    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045274

    Ministère de la santé et de la prévention
    Au grade de chevalier

    […]

    Mme Gras-Le Guen, née Gras (Christèle, Florence, Jacqueline), professeur des universités-praticien hospitalier, cheffe du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques d’un centre hospitalier universitaire ; 31 ans de services.

  • Les greffes de rein sans rejets et les précurseurs à Stanford.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4338

    Les médicaments pris à vie, par les malades ayant eu une greffe, n’éliminent pas complètement le risque que leur corps finisse par attaquer l’organe posé en remplacement de celui obsolète. C’est-à-dire leur effet d’éviter les rejets, de l’organe transplanté suite à chirurgie, n’était complètement acquis. Souvent des dérèglements provoquent des complications... Cette méthode réalisée à Stanford de placer des cellules souches et rein ensemble dans une même transplantation est l’avenir. High-tech / Sciences

    / #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, Sciences & Savoir

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir

  • Verdures & couleurs d’environnement bons au moral des humains.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4327

    L’objectif de cette recherche est de rapporter des données et des scripts qui décrivent les expériences psychologiques des utilisateurs humains dans une tâche comportementale écologiquement valide. Choisir un comportement naturel lors de la marche dépend de la perception de l’environnement qui a des couleurs et des végétaux qui influent sur le moral. High-tech / Sciences

    / Sciences & Savoir, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir

  • Télémédecine, une machine entre soignant et patient
    https://laviedesidees.fr/Telemedecine-une-machine-entre-soignant-et-patient.html

    Alexandre Mathieu-Fritz, Le praticien, le patient et les artefacts : genèse des mondes de la télémédecine, Collection Sciences sociales. Mines ParisTech-PSL. Le sociologue A. Mathieu-Fritz analyse le développement de la télémédecine, mise en lumière par la #pandémie. Il étudie les évolutions des pratiques des professionnels de santé, du « colloque singulier » avec le patient, les délégations entre les métiers.

    #Société #médecine #nouvelles_technologies
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202206_telemedecine.docx

  • La grande saignée des médecins algériens Orient XXI - Moussa Acherchour
    https://orientxxi.info/magazine/la-grande-saignee-des-medecins-algeriens,5653

    Plus de 1 200 médecins devraient s’expatrier en France en 2022. Dans un pays qui souffre d’une grave pénurie de praticiens et où la gestion chaotique de la pandémie de Covid-19 a mis a jour les failles du système de santé, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe.

    C’est une véritable bombe qu’a lancée en février 2022 le docteur Lyes Merabet, dirigeant d’un syndicat de praticiens de santé publique, sans probablement en mesurer sur le moment toutes les conséquences. Mille deux cents médecins algériens, issus de diverses spécialités (sur un total de 1 993 postes ouverts cette année) auraient été reçus avec succès, début février, à l’examen de vérification de connaissances (EVC) en France.


    Au-delà des doutes qui ont commencé à planer sur l’exactitude de ce chiffre, la nouvelle est tombée comme un couperet sur une opinion publique déjà fortement désabusée par un système de santé qui a montré ses limites pendant deux ans, avec la gestion de la pandémie du Covid-19 marquée par une succession de scandales. À commencer par la pénurie d’oxygène médical l’été 2020 https://orientxxi.info/magazine/tempete-sanitaire-sur-les-hopitaux-algeriens,4983 . Les commentaires outrés — et souvent sarcastiques — sur les réseaux sociaux mettent aussi en lumière l’étendue de la colère des Algériens, d’abord vis-à-vis de dirigeants qui sont à leurs yeux moralement responsables du dépérissement du système de santé.

    Le choc a été encore plus fort chez des personnels soignants à bout de nerfs et qui se sentent dévalorisés. Leurs réactions montrent le niveau de désillusion et de mécontentement dans le milieu hospitalier algérien, prélude à un nouveau bras de fer avec des autorités elles-mêmes dépassées par la crise. Dans un appel lancé au président Abdelmadjid Tebboune, une coordination des personnels de santé a qualifié ce départ de 1 200 médecins vers la France de « saignée dangereuse ». En craignant « une catastrophe imminente », le texte confirmait l’ampleur du malaise qui ronge le corps médical algérien.

    Le gouvernement s’en lave les mains
    Acculé et contraint de reconnaître les faits, le gouvernement a sur le coup tenté de relativiser. Seules justifications données par le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid qui, après avoir subi tant de revers, doit désormais avoir le cuir blindé : « Il y a trop de médecins arrivés à l’âge de la retraite qui ne veulent pas céder leurs places aux jeunes ». Et d’ajouter à propos du départ massif de médecins vers la France : « Cela ne se passe pas qu’en Algérie »…

    Incapable de trouver une explication rationnelle à ce phénomène qui n’est pas loin de rappeler en Algérie celui de la harga (émigration clandestine), le professeur Mehiaoui, qui siège à la très officielle Commission de surveillance du coronavirus, dit croire à « la bonne foi » des médecins qui choisissent l’exil pour avoir encadré 80 % d’entre eux. Leur décision relève, selon lui, d’« un choix personnel » que nul ne peut discuter. Dans un pays où d’anciens ministres n’ont aucune gêne à aller se faire soigner en France, la question n’est plus taboue depuis longtemps.

    Reste à mesurer les pertes pour le pays, avec le départ d’un nombre aussi important de médecins formés aux frais de l’État. D’après les chiffres fournis par la Banque mondiale, L’Algérie ne compte que
    1,7 médecin pour 1 000 habitants en 2018, contre 6,5 pour la France, 4,9 pour l’Union européenne et 3,8 pour l’ensemble des pays de l’OCDE1 venaient d’Algérie (47,64 % contre 41,73 % en 2017, dont plus de 50,8 % de femmes). Les Tunisiens pour leur part représentaient 19,2 % des inscrits en 2018 (21,11 % en 2017).

    L’économiste de la santé Ahcène Zehnati estime, dans une étude parue en 2021, que les médecins algériens « semblent afficher une forte disposition à l’expatriation ». Pourquoi le choix de la France ? Le chercheur l’explique par des raisons historiques et culturelles (un système de formation calqué sur le système français, l’existence de conventions interuniversitaires, etc.). Le phénomène migratoire est, selon le chercheur, multidimensionnel. « Seule une approche pluridisciplinaire basée sur des données individuelles permettrait une connaissance exhaustive des mobiles de l’émigration des médecins », soutient-il.

    Un chiffre difficilement vérifiable
    Interrogé par Orient XXI sur le scandale du départ annoncé de 1 200 médecins, Ahcène Zehnati relativise cependant le problème. « Ayant déjà utilisé les données de l’organisme français2 lors de mes différentes publications sur la thématique de l’émigration des médecins algériens, je trouve que le chiffre des 1 200 médecins est difficilement vérifiable », affirme-t-il. Et il enchaîne :

    Personnellement, j’ai contacté le CNG et le Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne (SNAPADHUE) pour confirmer le chiffre, aucune suite n’a été donnée à mes sollicitations. Quand on examine la liste des lauréats de l’EVC, la nationalité des candidats n’a jamais été précisée. Elle ne mentionne que le nom, le prénom et la date de naissance. La liste diffusée compte des médecins algériens, marocains, tunisiens, libanais, syriens, français et autres nationalités. Il est donc difficile de dénombrer les effectifs des médecins algériens à travers le seul nom de famille.

    Le chercheur explique aussi que la nationalité est précisée dans le bilan annuel de l’organisme. Or, le dernier bilan date, selon lui, de 2018. Du coup, il ne s’explique pas l’origine du chiffre des 1 200 médecins. Il précise que les lauréats ne sont pas nécessairement des médecins qui sont partis d’Algérie pour passer l’examen. Nombreux sont ceux qui sont déjà en France ou ailleurs.

    Le découragement des professionnels de la santé
    La polémique ravive surtout le découragement des professionnels de la santé. Des médecins ne se sentent plus gênés d’avouer leur désir de quitter le pays. Comme Soraya H., médecin depuis sept ans au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tizi Ouzou. Elle a postulé à cet examen, mais n’a pas pu le passer, faute de visa. Elle dit avoir eu l’occasion à trois reprises de faire un stage en France. Qu’est-ce qui pousse le médecin algérien à partir ? Réponse cinglante : « Je crois que vous n’avez pas besoin de poser cette question ! » Elle dit ne plus supporter d’évoluer dans un milieu où règne la médiocrité. Lutter pour changer ou réformer le système de santé algérien lui semble inutile, voire sans espoir. « Les résidents ont déjà essayé et ont été tabassés comme des chiens errants », rappelle-elle, faisant référence à la manifestation des médecins résidents à Alger https://orientxxi.info/magazine/algerie-une-capitale-interdite-de-manifestation,2216 , violemment réprimée en janvier 2018 par les forces de l’ordre.

    Peu considérés dans leur pays, les médecins algériens se plaignent aussi des faibles salaires qu’ils perçoivent, surtout dans le secteur public. Les salaires varient entre 80 000 dinars (505 euros), pour les généralistes, et 114 000 dinars (720 euros), pour les spécialistes. Ceux qui travaillent dans les cliniques privées sont mieux rémunérés : les médecins recrutés comme urgentistes gagnent 5 000 dinars (32 euros) la journée, les chirurgiens sont quant à eux payés au pourcentage. Ce qui explique en partie la forte propension de praticiens exerçant dans le secteur public à vouloir s’installer à l’étranger, bien qu’ils sachent pertinemment qu’ils y seront sous-payés par rapport aux praticiens autochtones, quand bien même ils obtiendraient l’équivalence de leurs diplômes. Ce qui prouve que le facteur salaire n’est pas toujours déterminant dans le choix des médecins.

    Viennent ensuite les conditions de travail et les perspectives d’évolution de carrière, qui achèvent de démotiver les professionnels de la santé dans ce pays. Les médecins du secteur public rencontrent d’innombrables embûches bureaucratiques et corporatistes pour trouver une place dans le privé ou travailler à leur compte.

    En outre, le manque d’équipements adéquats, l’absence d’espaces aménagés à l’intérieur des structures hospitalières, la surcharge qui pèse sur les médecins résidents souvent appelés à pallier l’absence de spécialistes préférant s’engager avec des cliniques privées, finissent par amoindrir le rendement des médecins et partant, de l’ensemble de la corporation.

    Autre facteur dont se plaignent les personnels médicaux en Algérie : la violence quotidienne à laquelle ils sont exposés dans les hôpitaux, et qui a pris des proportions alarmantes ces dernières années. Elle est souvent l’œuvre de citoyens outrés par la mauvaise prise en charge des patients.

    Plusieurs spécialités particulièrement concernées
    D’après un rapport de l’Insee, le taux d’émigration global des médecins algériens était, cette année-là, de 23,35 %. Ce chiffre englobe tous les médecins nés en Algérie, quel que soit leur lieu de formation (France ou Algérie), et exerçant en France, mais ne comptabilise pas ceux faisant fonction d’interne (FFI), ni les praticiens attachés associés (PAA), qui n’ont pas le plein exercice de la médecine en France et ne peuvent donc s’inscrire à l’Ordre des médecins.

    L’étude montre que certaines spécialités sont plus concernées que d’autres : la radiologie, la néphrologie et surtout la psychiatrie, d’où la grave pénurie dont souffre toujours l’Algérie. Les spécialistes de ces disciplines ont l’avantage d’être dispensés, en France, de toute demande d’équivalence de leur diplôme pour exercer. Les généralistes représentent pour leur part 37 % des médecins exilés. En 2017, le Conseil de l’ordre des médecins français avait évalué le nombre de médecins diplômés en Algérie installés en France à 4 404 personnes.

    #santé #médecine #Algérie #France #en_vedette #travail #santé_publique #hôpital #médecins #migrations

  • Témoignages. La crise aux Urgences vue des patients : « c’est le quart monde. J’ai cru que j’avais changé de siècle, de pays. » Alexandra Huctin - france3-regions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/temoignages-la-crise-aux-urgences-vue-des-patients-c-es

    Alors qu’Emmanuel Macron et la nouvelle ministre de la santé sont ce 31 mai au chevet des Urgences de l’hôpital de Cherbourg, en Normandie, des patients du Nord et du Pas-de-Calais nous racontent leur vécu. « Un choc, une humiliation », des mots qui reviennent souvent.

    Pas question de vouloir ici incriminer le personnel soignant ou administratif des services des Urgences du Nord et du Pas-de-Calais. Il n ’y a pas de procès d’intention, tout le monde ou presque souligne la bienveillance souvent de ces derniers mais aussi leur « dépassement » face à une situation parfois incontrôlable. « Les soignants des Urgences ne peuvent pas faire de miracle face au système qui se dégrade et aux médecins de garde qui ne se déplacent plus », souligne par exemple Marie-Blanche, elle même infirmière libérale. Nos derniers articles sur l’hôpital public dans les Hauts-de-France https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/plans-blancs-et-service-fermes-dans-les-hauts-de-france ont mentionné les appels au secours des hospitaliers épuisés alors que des plans blancs sont déclenchés partout pour pallier les manques de personnel. Nous avons simplement, cette fois, donné la parole à ceux qu’on n’entend jamais : les citoyens, les patients, via un appel à témoin.

    Karine a 47 ans et vit dans l’agglomération lilloise. Cette cadre commerciale chute sur la Grand Place de Lille vers 16H30, le jeudi de l’Ascension. Très vite sa cheville double de volume. Les pompiers la conduise au CHR de Lille. « Je me suis aperçue à ce moment là que je n’avais pas mis les pieds aux urgences du CHR depuis des lustres. »

    « J’ai le cul à l’air à cause du pantalon en papier trop petit  »

    Tout commence, comme pour tout arrivant, par un premier contact administratif puis un « triage ». « Je réalise qu’ils récupèrent alors (ndlr : sur le brancard des pompiers) le film en papier qui protège, pour le réutiliser. Au CHRU, ils n’en n’ont plus », raconte Karine. Elle sera, si elle accepte de rester assise, « mise aux circuits courts. c’est plus rapide ». Mal lui en a pris. Assise, son pied pend dans le vide. « J’ai mal mais je me dis qu’il est 17H30 que ça va aller vite comme on me l’a expliqué. »

    Moins d’une heure après, sa radio est faite. Karine se dit qu’elle a de la chance, et attend la lecture de sa radio pleine d’optimisme. Autour d’elle tout le monde court : « C’est long mais je ne peux en vouloir à personne. Ils enchaînent et moi j’attends l’interne. » La douleur devient insupportable. Karine se glisse sur un banc en métal pour pouvoir « surélever la jambe sur le fauteuil roulant. » Son calvaire commence, elle le réalisera plus tard. 

    J’ai faim, j’ai soif, j’ai froid. Je suis inconfortable. Quatre heures après on m’apprend que c’est fracturé, qu’il faut plâtrer

    Karine, fracture de la cheville, CHR de Lille, le 26 mai à France 3 Hauts-de-France

    A 23H30, soit plus de six heures après son arrivée, Karine est plâtrée rapidement. « On m’enfile alors un pantalon de bloc trop petit  », car elle ne peut plus mettre son jean avec lequel elle est arrivée. « J’ai le jean autour du cou comme un sac. On me pousse vers l’accueil des urgences à minuit, j’ai le cul à l’air à cause du pantalon en papier trop petit. J’ai mal. Avec les béquilles je porte comme je peux mon dossier médical. J’attends le Uber, j’ai froid et je pleure d’humiliation. Je supplie les gens dans le hall de ne pas me regarder. »

    On ne lui commandera pas d’ambulance, trop chère et pas assez rapide. C’est la seule excuse qu’on lui avancera alors qu’elle se sent jetée, abandonnée en pleine nuit. Son plâtre dégoulinant lui glace les sangs. 

    « Le sentiment d’avoir été déshumanisée »
    Elle explique n’avoir vu que des soignants gentils mais pressés et des patients très patients qui « parfois demandent à partir en signant une décharge » tellement c’est insupportable d’être là. L’attente est violente. 

    Un monsieur lui raconte qu’il a passé 11 heures dans le circuit court, avant de partir finalement au bloc. Plus choquant encore selon Karine, ce circuit court qui « bafoue toutes les règles de discrétion » et de secret médical. « On panse dans la salle d’attente devant tout le monde. Un jeune homme à côté de moi doit parler de ses problèmes testiculaires (une contorsion) à l’interne, dans le hall. L’interne qui reçoit aussi un coup de fil du légiste de garde pour savoir si ça vaut le coup d’examiner le vagin de la jeune fille huit jours après. On entend tout, on sait tout sur tout le monde.  » 

    C’est le quart monde ! J’avais l’impression d’avoir changé de siècle, de pays, d’être dans un dispensaire en Afrique. On entend les râles des gens qui souffrent à côté de nous. Il n’y a pas de rideaux, rien, aucune intimité
    Karine, cheville cassée le week-end de l’Ascension
    à France 3 Hauts-de-France

    « J’ai le sentiment d’avoir été déshumanisée » résume Karine encore sous le choc quelques jours plus tard. Les mots n’expriment pas de colère, seulement du désarroi. Sa fille est aide-soignante, elle n’imaginait pas pour autant vivre cela pour une cheville cassée. « Il faut que les gens sachent que ça se passe comme ça . » A Lille mais aussi à Dunkerque. Vanessa nous jure qu’elle n’y remettra jamais les pieds alors qu’elle vient d’emménager dans cette sous-préfecture du Nord. 

    En février dernier, elle ne se sent pas bien un samedi. son généraliste ne consulte pas le week-end. Vanessa est atteinte d’une maladie auto-immune, un lupus systémique. Le médecin de la maison médicale lui dit dit qu’il suspecte une embolie pulmonaire, qu’elle doit immédiatement se rendre aux Urgences sans repasser chez elle prendre quelques affaires. Il lui fait un courrier pour qu’elle le donne à son arrivée là-bas. Son beau-père joue les taxis et elle arrive aux Urgences rapidement en début de journée. 

    Durant plus d’une heure (1h15), elle attend debout. « On me dit de patienter, je crois m’évanouir. » Un monsieur qui est en train de faire son admission avec la secrétaire prend conscience de son malaise et lui amène sa chaise. Personne ne l’avait fait avant, pas un soignant. 

    La seule personne qui a eu pitié de moi c’est la personne qui est venue me chercher pour un scanner. elle m’a donnée un verre d’eau puis un deuxième. Je pleurais tellement qu’elle m’a aidée.

    Vanessa, Urgences de Dunkerque, suspicion d’embolie pulmonaire, en février 2022
    à France 3 Hauts-de-France

    Un yaourt ou un verre d’eau ? C’est trop ?  
    La première personne qui la reçoit à l’aiguillage, affirme qu’avec ce qu’elle a, il faut rester allonger (sic). On lui trouve un brancard. Un test PCR est fait. « Bingo, on me lâche que j’ai le Covid et on me colle dans un box, isolée de tout  ». Vanessa est paniquée, avec sa maladie, elle pense qu’elle a des risques énormes de ne pas supporter le virus. Depuis le début de la pandémie, elle a été épargnée tellement elle est prudente et attachée aux protocoles sanitaires.

    «  Pendant 19h, je me retrouve seule dans ce box. J’ouvre la porte une fois pour demander à boire tellement j’ai la gorge sèche et la bouche pâteuse. Je n’en peux plus, la soif c’est terrible. » Une voix peu aimable la réprimande. «  La seule personne qui a eu pitié de moi c’est la personne qui est venue me chercher pour un scanner. elle m’a donnée un verre d’eau puis un deuxième. Je pleurais tellement qu’elle m’a aidée. » Là aussi, le sentiment d’humiliation après 19h sur un brancard, seule dans un box sans boire ni manger est décuplé quand « on me met dehors à 3 heures du matin dans le froid  », parce que le scanner n’a rien révélé. Elle appelle dans sa famille pour que l’on vienne (vite) la chercher. «  Il y avait dans le couloir, une dame octogénaire qui réclamait à boire et à manger, sans cesse. » Vanessa a le cœur brisé devant les lamentations d’une dame (peut-être en fin de vie) laissée seule, surtout qu’elle entend l’équipe commander des pizzas parce que les plateaux « ne sont pas bons. » Vanessa aurait bien aimé qu’on apporte un yaourt ou un verre d’eau à la vieille dame. Rien que ça. Mais c’est déjà trop ? 

    Il y a un tel manque de personnel qu’on n’existe pas quand on arrive.
    Frédérique, Urgences d’Arras pour un enfant fiévreux
    à France 3 Hauts-de-France

    A Arras, début mai, Frédérique nous raconte s’être bataillée avec une équipe débordée et peu à l’écoute. « Il y a un tel manque de personnel qu’on n’existe pas quand on arrive », se souvient -elle. Avec elle, son fils de 4 ans qui ne va pas bien. La maman sait « en elle » que ça cloche. Mais le pédiatre qu’elle voir après une longue attente lui dit de rentrer chez elle. Elle s’exécute. Son fils en arrivant vomit. Elle repart à l’hôpital, insiste, implore. On diagnostiquera alors une méningite bactérienne à pneumocoque. Si elle n’avait pas osé retourner dans l’arène hostile, son fils pouvait mourir en quelques heures. Une erreur médicale ? Un dysfonctionnement dans la prise en charge aux Urgences ? Avec son témoignage, Frédérique veut surtout alerter, rappeler que dans ces conditions de travail, le risque est grand. On frôle l’accident permanent, l’erreur qui est malheureusement aux Urgences, souvent fatale.

    Des dizaines de témoignages nous sont parvenus, tous racontent l’attente interminable. « 7h15 pour une entorse sur une enfant de 3 ans, C’est honteux », confie cette maman lensoise. Beaucoup nous rappellent aussi « que ça ne date pas d’hier. » Mais le manque de personnel et la crise des vocations dans les écoles de soignants, ne promettent pas d’amélioration à venir. « Mais, que voulez-vous, tout le monde va aux Urgences aussi parce qu’il faut trois semaines pour obtenir une radio en ville, après une chute ». On en est là, du Nord au Sud. 

    #déglingue #EnMarche de l’ #Hôpital et de la #Santé_publique #France #santé #sante #soignantes #Soignants #Urgences #Médecine #Médecins #Lille la ville de Madame #martine_aubry #inhumanité #économie #quart_monde #ue #union_européenne

  • Les médecins étrangers inquiets des « lenteurs » de la procédure pour obtenir une autorisation d’exercice
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/31/les-medecins-etrangers-inquiets-des-lenteurs-de-la-procedure-pour-obtenir-un

    Les médecins étrangers inquiets des « lenteurs » de la procédure pour obtenir une autorisation d’exercice
    Le Syndicat national des praticiens à diplôme hors UE a appelé à un rassemblement mardi devant le ministère de la santé. Les praticiens redoutent d’être prolongés dans un « statut précaire ».
    Par Camille Stromboni
    Publié aujourd’hui à 17h29, mis à jour à 18h27
    Cela fait plusieurs mois qu’ils alertent. Les médecins à diplôme étranger pointent désormais une « situation alarmante ». En particulier pour ceux d’entre eux qui attendent de se voir délivrer une autorisation de plein exercice en France, dans le cadre de l’une des principales procédures pour l’obtenir, sur dossier, qui doit s’achever au 31 décembre 2022.
    Un « retard considérable » a été accumulé par les agences régionales de santé et le centre national de gestion, chargés d’examiner les quelque 4 500 dossiers de praticiens à diplôme « hors Union européenne » (UE), dénonce le Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne (Snpadhue), qui appelait à un rassemblement, mardi 31 mai, devant le ministère de la santé. « Seuls 1 500 dossiers sont pour l’instant arrivés jusqu’au centre national de gestion, soutient Nefissa Lakhdara, secrétaire générale du Snpadhue. Nous refusons une prolongation de cette procédure après le 31 décembre, elle a déjà été allongée d’un an avec le Covid-19, les médecins veulent voir le bout du tunnel. Il n’est pas question d’être maintenus encore dans des statuts précaires, il faut mettre les moyens pour instruire tous les dossiers. »
    « Madame la ministre, les Padhue sont abattus », ont scandé quelques dizaines de praticiens réunis avenue de Ségur, à Paris, où des membres du cabinet de la nouvelle ministre de la santé et de la prévention, Brigitte Bourguignon, les ont reçus. Elle s’est engagée à « étudier toutes les voies possibles d’accélération du traitement des situations individuelles », rapporte le ministère.Exerçant sous différents statuts, les praticiens titulaires d’un diplôme venant d’un pays hors UE représentent un pan peu connu de l’hôpital, et pourtant crucial pour permettre à de nombreux services de tourner. La colère monte face à la « lenteur » de la procédure relevant du décret dit « stock », ouverte aux médecins étrangers ayant déjà exercé deux ans au moins dans un établissement de santé pour obtenir une autorisation d’exercice définitive, notamment par un examen de leurs dossiers par différentes commissions régionale et nationale.
    « Mon dossier n’est pas encore passé devant la commission nationale… si ça continue à traîner, mon diplôme ne sera pas validé, je n’aurais plus le droit d’exercer », s’inquiète Seif Zebouche, diplômé de médecine générale en Algérie, qui travaille depuis cinq ans aux urgences de l’hôpital de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. « Il faut aussi de la clarté sur les conditions pour valider, parce que pour l’instant, on ne demande pas la même chose à des médecins étrangers qui ont le même parcours, dit-il à propos des stages supplémentaires ou des formations demandées après l’examen du dossier. Pour l’instant, on reste complètement dans le flou, on ne sait pas ce qu’on va devoir faire. » Dans son service, qui comme beaucoup d’hôpitaux se prépare à un été difficile, ils sont 14 Padhue, sur 17 praticiens.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#systemesante#padhue#medecinetranger#diplomeetranger#horsUE

  • Ah, chez Lundi Matin, on en est encore aux élucubrations les plus crasses en matière de Covid, et que je t’enrobe ça dans un vocabulaire délirant et des paragraphes numérotés.

    Décoloniser la médecine ?
    https://lundi.am/Decoloniser-la-medecine

    Maintenir l’état d’exception théorique qui conduit à penser le covid comme un phénomène absolu, un virus qui existerait, simplement, en dehors de toute cosmologie, c’est fermer la porte à toutes les manières alternatives de le comprendre et donc, potentiellement, d’y faire face.

    […]

    l y a bien entendu des mauvaises conceptions des maladies : par exemple celles qui, empruntant tout au vocabulaire du nationalisme ambiant à l’époque de leur élaboration, font du corps une citadelle et du virus un étranger auquel il faut déclarer la guerre, cette métaphore dégénérant systématiquement en pensée du corps social national à préserver des étrangers. Leurs conséquences politiques sont bien connues. Reste à savoir ce que « nous », nous considérons comme des visions acceptables des maux qui nous affligent et surtout, comment imaginer la coexistence de différentes manières parfois antagonistes de concevoir ce mal selon les régions, les appartenances (ethniques, religieuses, politiques), le lieu et la forme de vie.

    […]

    Mais ce refus, qui s’agrégeait en Guadeloupe à une contestation sociale vivace, était aussi motivé sur la base de raisons religieuses et à partir de savoirs indigènes, certains acteurs affirmant être en mesure de combattre le covid par différentes méthodes locales (notamment les plantes médicinales, comme cela a également été le cas en Chine). Seule une perspective proprement coloniale nous permettrait de réduire ces motifs au rang de croyances insignifiantes.

    • C’est cependant un débat qu’il faudra avoir, dans les milieux de gauche/émancipation/décoloniaux, même en étant totalement opposé avec ce point de vue.

      On pense notamment au rôle de la Miviludes et de l’ordre des médecins dans la répression des médecines dites « alternatives » ou « parallèles » aujourd’hui.

      #médecine #santé #religion #anthropologie #relativisme #science #décolonial #Foucault #Bruno_Latour #vaccination #antivax #Guadeloupe #Paracelse

    • La Revue du Crieur aussi : Et si l’on battait le capitalisme sur le terrain du désir ? Alain Damasio, Revue du Crieur 2022/1 (N° 20)
      https://seenthis.net/messages/933520#message955946

      L’époque a un problème avec l’altérité. Elle ne sait plus vraiment comment l’accueillir, l’accepter, nouer avec elle, s’y articuler. Elle ne sait plus faire avec.

      Les migrants, les virus, les pas-comme-nous, les pas-de-chez-nous, les autres espèces, les autres genres ou les autres règnes : au mieux indifférence, angle mort, tache aveugle. Au pire conjuration et rejet. Expulsion. Exil. L’affect dominant est de fuir et chasser tout ce qui ne nous ressemble pas.

    • Bon, pas d’auteur et beaucoup de post-posts ou encore un travers du constructivisme que j’appelle le déconstructionnisme. Dire que quelque chose est le fruit d’une construction sociale, d’histoire, de rapports de force etc., ça ne veut pas dire que le processus que l’on mets en évidence abouti à des objets qui n’existent pas.

      Par ex, qu’il y ait tout un appareillage politique et de luttes sociales qui accompagne la « victoire » de l’approche de Pasteur contre les explications de type génération spontanée, ça ne veut pas dire que l’approche pastorienne n’est pas opérante du point de vue biologique ou médical.

      C’est un raccourci qui est assez fréquent chez certain·e·s lecteur·ice·s de Latour, Foucault etc...

      On a une situation - une épidémie par exemple - dont l’étendue est le fruit de différentes opérations humaines, de rapports de forces (impériaux ou coloniaux par exemple, mais aussi de classe ou industriels dans d’autres cas) et le fait qu’il y ait une accumulation d’erreurs humaines, d’intérêts particuliers et de rapports de force, voudrait presque dire que la maladie qui cause l’épidémie n’existe pas. A classer dans la catégorie #raccourcisexpéditifs

      Ps : Après, c’est aussi à mon avis un contre-coup de l’exploitation sans reconnaissance financière, notamment, de nombreux savoirs vernaculaires en phytothérapie par l’industrie pharmaceutique sous forme de molecules propriétaires qui renforce ce type de discours. De manière générale, le fait de balayer toute connaissance populaire (ex : la connaissance des patients sur leur propre maladie, celles de femmes sur les naissances etc...) d’un revers, ouvre la porte au charlatanisme et aux amalgames.

  • Au Japon, une école de médecine condamnée pour avoir privilégié ses étudiants masculins afp/jj
    https://www.rts.ch/info/monde/13108096-au-japon-une-ecole-de-medecine-condamnee-pour-avoir-privilegie-ses-etud

    Une école de médecine japonaise avait rendu son examen d’entrée plus difficile pour les femmes. Elle a été condamnée jeudi pour discrimination sexiste et devra verser des dédommagements à 13 d’entre elles.

    L’Université Juntendo à Tokyo avait affirmé en 2018 avoir placé la barre plus haut pour les femmes aux examens d’entrée afin de « réduire l’écart avec les étudiants de sexe masculin ». L’école argumentait que les femmes avaient des capacités de communication supérieures et disposaient donc d’un avantage par rapport aux hommes pour les entretiens oraux.


    Selon un porte-parole du tribunal de première instance de Tokyo, l’Université Juntendo a été condamnée à indemniser les plaignantes. Des médias locaux évoquent une somme totale à verser équivalent à 61’000 francs suisses.

    Plusieurs cas de même nature
    Le gouvernement japonais avait ouvert une enquête il y a quatre ans après qu’un autre établissement, l’Université médicale de Tokyo, avait avoué avoir falsifié les notes des candidates de sexe féminin, afin que la proportion de ses étudiantes demeure autour de 30%.

    Selon des médias, le comité de sélection agissait ainsi au motif que les femmes, même si elles devenaient médecins, quittaient ensuite souvent leur poste pour se marier et avoir des enfants.

    Le ministère de l’Éducation avait à l’époque expliqué avoir épluché les concours d’entrée de 81 écoles publiques et privées et découvert des procédures répréhensibles dans dix d’entre elles, dont quatre mettaient en oeuvre une discrimination contre les candidates.

    Plusieurs actions en justice avaient été lancées après la publication du rapport du ministère.
    #médecine #université #discrimination #sexisme #femmes #misogynie #éducation #domination_masculine #travail #patriarcat #violence #domination

  • L’Université de Strasbourg fait l’inventaire des années sous administration nazie Time of Israel

    Un rapport montre que les camps de Vorbruck-Schirmeck et du Struthof ont servi de "sources d’approvisionnement en humains" pour des "expérimentations" par des professeurs allemands


    Université de Strasbourg (Crédit : Wikipédia CC BY-SA 3.0/ Le Palais Universitaire)

    Cinq ans de travail, 150 000 pages d’archives passées au crible, quinze chercheurs et, pour finir, un « pavé » de 500 pages : l’Université de Strasbourg a fait, huit décennies plus tard, la lumière sur la participation de sa faculté de médecine aux « crimes médicaux de guerre » commis en Alsace occupée par les nazis.

    Jusqu’ici, quelques travaux universitaires et initiatives individuelles avaient permis de documenter les crimes commis par les nazis entre 1941 et 1944 en lien avec la Reichsuniversität, l’université du Reich à Strasbourg, mais sans donner la pleine mesure de ces événements.

    Il aura fallu la découverte en 2015, par l’historien Raphaël Toledano, de restes d’une victime de l’anatomiste nazi August Hirt, conservés à l’institut de médecine légale de Strasbourg, pour qu’une commission de recherche internationale soit mise sur pied par l’Université.

    « Ca devenait une urgence de regarder le passé en face », confie à l’AFP l’historienne Frédérique Neau-Dufour, qui a pris part aux travaux de la commission.

    « Cette composante nazie avait été complètement laissée de côté, puisque la France ne se sentait pas comptable des crimes nazis, et que les nazis avaient été soi-disant jugés. Donc, on estimait que tout était réglé, alors qu’il y avait des imbrications beaucoup plus complexes », explique-elle, en référence notamment aux 96 médecins originaires d’Alsace-Moselle ayant exercé au sein de la Reichsuniversität, ou aux étudiants, formés par les nazis, ayant ensuite fait leur carrière en France.

    Après cinq ans de travail, le rapport remis mardi par la commission fait l’inventaire des activités de la Reichsuniversität, qui avait pris le relais de l’Université de Strasbourg, évacuée vers Clermont-Ferrand dès 1939.

    Aucun nouveau reste humain provenant d’activités criminelles n’a été découvert par la commission, qui a cependant retrouvé des lames histologiques, destinées à être observées au microscope, et des organes humains, conservés à des fins d’enseignement, datant des années 1941-1944.

    Expérimentations humaines 
    Surtout, le rapport montre comment le camp de travail de Vorbruck-Schirmeck et le camp de concentration du Struthof, situés en Alsace, ont servi de « sources d’approvisionnement en êtres humains pour au moins trois professeurs » allemands de médecine, « dans le cadre d’expérimentations humaines 


    L’ancien camp de concentration du Struthof. (Crédit : Colin W/CC.BY SA 3.0/WikiCommons)

    August Hirt, dont le projet déjà documenté de « collection de squelettes juifs » avait entraîné « la mort de 86 personnes tuées de sang froid » au Struthof, avait aussi mené des expérimentations avec du gaz moutarde, dont les victimes ont été identifiées par la commission.

    Grâce à des sources inédites, les chercheurs ont également renseigné les tests de vaccins contre le typhus réalisés sur des prisonniers par Eugen Haagen et les expériences au phosgène, un gaz de combat, menées par le médecin Otto Bickenbach.

    Le rapport établit par ailleurs que l’Institut d’anatomie avait à l’époque fait des prisonniers de guerre « sa source principale d’approvisionnement en corps » destinés aux travaux d’étude, ou que dans l’ensemble les 292 thèses réalisées pendant cette période « ne respectèrent pas les directives éthiques relatives aux activités médico-thérapeutiques ».

    « Ce qui s’est passé dans cette université, c’est ce qui s’est passé dans toutes les universités nazies d’Allemagne et d’Autriche, c’est banal au regard de la science nazi », assure Frédérique Neau-Dufour.

    « Mais dans le cadre français, c’est totalement exceptionnel. Il était donc nécessaire que les Français s’emparent de cette histoire, à laquelle ils sont liés, parce que ça s’est passé sur leur sol, et parce que des Français ont trempé dedans », complète-t-elle.

    « Tirer les leçons de l’histoire »
    . . . . .
    La suite de l’article : https://fr.timesofisrael.com/luniversite-de-strasbourg-fait-linventaire-des-annees-sous-adminis
    #Allemagne #Nazisme #université #Strasbourg #Médecine #expérimentation #crimes_médicaux de #guerre #Struthof

  • Ohio doctors could be required to promote ivermectin to treat COVID-19
    https://www.news5cleveland.com/news/politics/ohio-politics/ohio-doctors-could-soon-be-required-to-promote-ivermectin-to-treat-c

    Cette affaire est vraiment formidable.
    Si le projet de loi déposé par ce député républicain de l’Ohio passe, les médecins devront utiliser des médicaments qui sont inefficaces si leur patient le demande (hydrochloroquine par exemple).
    C’est ça la liberté libertarienne... et dans ce pays, les médicaments peuvent utilier la publicité commerciale. On imagine déjà les effets secondaires que cela peut causer. Avec de nouveaux traitements. L’expérience de l’OxyContin ne leur a pas suffit.

    By: Morgan Trau
    Posted at 7:59 PM, Apr 26, 2022
    and last updated 2:47 AM, Apr 27, 2022

    COLUMBUS, Ohio — A new bill proposed by House Republicans would require boards of health to “promote and increase distribution” of drugs, such as ivermectin, to combat COVID-19. Health professionals who don’t do this would be penalized.

    Ron Ferguson, a Republican from Wintersville, cosponsored House Bill 631, the COVID-19 Health Care Professional-Patient Relationship Protection Act. The bill’s primary sponsor, Kris Jordan, a Republican from Ostrander, did not respond to comment.

    The four main drugs that the bill includes are ivermectin, hydroxychloroquine, azithromycin and budesonide. Each is an unapproved method to combat COVID-19. The bill’s language also requires doctors to promote and increase distribution of any other drug or therapy that “may be proven effective or deemed beneficial” by the patient’s “treating health care professional in consultation with the patient or patient’s legally authorized representative.”

    Ivermectin and hydroxychloroquine are the bigger names, becoming phenomenons during the pandemic after some since-debunked clinical trials went viral. The former is an anti-parasitic, mainly used for horses, and the latter is typically used to treat malaria.

    “This is securing that right for an individual to make, with consultation with their health care provider, the best decision for their health care plan,” Ferguson said.

    This bill comes after a woman sued a Cincinnati hospital for refusing to give her husband ivermectin to treat COVID-19 in 2021. The judge sided with the hospital, saying there was no evidence Ivermectin was proven to work. Now, lawmakers in Ohio want to make that option readily available for everyone.

    “More options, better health care,” Ferguson said. “That’s what people are always looking for in the healthcare space.”

    Although doctors say options are important, there’s a difference between a drug proven to work and one that isn’t.

    “There’s absolutely no benefit from ivermectin,” said Dr. Donald Dumford, medical director for infection prevention at Cleveland Clinic Akron General Medical Center. “If you would take ivermectin or take a sugar pill and you’re hoping to prevent COVID, you’re going to get just as much of an effect out of that sugar pill.”

    Studies like the New England Medical Journal’s show that the anti-parasitic is not at all effective in reducing the risk of hospitalizations, Dumford said.

    “If it doesn’t work, it doesn’t work,” Ferguson said. “That’s the whole concept of ’Right to Try.’ Let’s give people the ability to have that, so at least they can look back and say, ‘I did everything that I thought that I could for my own health care.’”

    The Republican added that this doesn’t impact anyone but the individual taking the pill. The doctor disagreed in two ways.

    "We do see people that have cardiac problems with hydroxychloroquine; we can see neurologic problems from ivermectin,” Dumford added. “If we’re looking at even something that’s a minimal risk, it’s still not worth that risk.”

    In addition, the vaccines work, he added. By not taking the vaccine and only taking the anti-parasitic or anti-malaria medications, you can infect other people, Dumford said.

    The Cleveland Clinic is seeing more positive cases locally than a couple of weeks ago, especially in regards to lab positivity, the doctor added.

    “Out of the number of people who had symptoms that may be consistent with COVID, about 2% were testing positive for COVID,” he said, referencing a few weeks ago. “Now we’re seeing that start to climb towards 8% to 10% – and when we’ve seen that before, after that, we’ve seen a spike in the total number of cases.”

    He credits the vaccine as a “game-changer” in the pandemic, with millions of lives being saved.

    Even though the vaccine is FDA-approved and is credited by doctors as saving millions of lives, it’s only a year old, Ferguson said. When asked what he would say to people who ask why health departments should promote and increase distribution of a drug that is proven to be ineffective, the Republican said there is too much unknown.

    “I think that we probably are a long way away from truly proving what is effective or ineffective for COVID-19, because somethings only been around for two years and you look at therapies and drugs and things that have that have come out and existed for other diseases or viruses, [it] takes a lot longer for two years for us really to get the sample size, we need to know definitively what the best options are for each and every scenario,” he said.

    Health care workers have to deal with fear around the vaccine all the time due to rhetoric that it hasn’t been researched, Dumford said.

    “We’re dealing with ’new’ technology that’s thought to be new, although this technology has been around for decades,” he added. “It’s just finally had the ability to be applied to a clinical syndrome.”

    If people use the argument that they did their “own research,” the doctor adds that they would see what he does.

    “If you’ve done a good job of doing your research on ivermectin and COVID, that’s not something that should be offered, because as we said, with all these clinical trials that have been done, there’s really no benefit that we’ve seen in prevention or treatment of COVID.”

    Although the major details of the bill are not ironed out yet, the bill states that any department, health care facility, government entity or official will be penalized for suppressing access to the alternative medications. Those details will be decided during the committee process, Ferguson added.

    “I think what we need to most importantly do is stay focused on that front end, which is making sure that if a person believes that any drug that we know, all these drugs are FDA-approved for different uses, they have the ability to use an off-label use that their health care professional thinks is worthwhile,” he said.

    #Médecine #Politique #USA #Efficacité_et_politique

  • Santé : dans la Drôme, le secteur privé fait son entrée dans la médecine générale

    A Pierrelatte, c’est peu de dire que le nouveau centre de santé était attendu. Trois jours après son ouverture, le 31 janvier, le carnet de rendez-vous d’Anne Dubois, médecin généraliste, était déjà plein jusqu’au mois de juin. Dans cette petite ville de la Drôme, l’offre de soins était « catastrophique », selon le maire (divers droite) Alain Gallu : « On avait cinq médecins pour 14 000 habitants, et aucun de garde depuis des années. On a tout fait pour l’accueillir. »

    Et peu importe que ce centre d’un nouveau genre soit géré par le groupe Ramsay Santé, filiale européenne du géant australien Ramsay Health Care et leader de l’hôpital privé en France. Peu importe, aussi, qu’il inaugure l’entrée du privé à but lucratif dans le champ de la médecine de ville. « Quand on a une rage de dent un vendredi soir, ce n’est pas le sujet pour le patient », balaie l’édile.

    Le centre de soins primaires (accès aux soins, prévention...) de Pierrelatte est le premier d’une expérimentation pilotée par le ministère de la santé et la Caisse nationale de l’Assurance-maladie dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale, permettant de tester des innovations dans l’organisation du système de santé.

    Et, en l’occurrence, un nouveau mode de rémunération des soignants. Le principe : l’Assurance-maladie verse un forfait au centre, calculé en fonction du nombre et du profil de ses patients – le coût des soins n’est pas le même pour un octogénaire diabétique ou un trentenaire sans pathologie chronique. A partir de cette somme, le centre salarie une équipe de médecins et d’autres professionnels de santé.

    Outre Pierrelatte, ce modèle sera testé par Ramsay Santé dans quatre autres centres des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Ile-de-France, tous situés dans des déserts médicaux. Il est censé apporter une solution à la pénurie de médecins, qui devrait se poursuivre jusqu’en 2030 et devient particulièrement alarmante dans certaines zones. S’il démontre son efficacité d’ici à cinq ans, il entrerait dans le droit commun français. Ramsay Santé veut prendre de l’avance : il pourrait ouvrir d’autres centres – une centaine au maximum – dans les années à venir et ambitionne de racheter ceux de la Croix-Rouge en Ile-de-France.

    Partage des tâches

    Dans le centre de santé de Pierrelatte, tout est fait pour optimiser le temps médical. Dans quelques mois, quatre médecins y exerceront, épaulés par plusieurs infirmières. Celles-ci sont en première ligne pour recevoir le patient, le prendre en charge ou l’orienter vers d’autres soignants.

    « Le médecin n’est plus un soliste mais un chef d’orchestre, explique François Demesmay, directeur innovation médicale chez Ramsay Santé. Il fait ce qu’il est le seul à pouvoir faire, et délègue le reste aux infirmières, aux psychologues, aux assistantes sociales… » Grâce à ce partage des tâches, « on espère soigner 50 % de patients de plus par médecin », calcule Janson Gassia, directeur des soins primaires. La télémédecine fera aussi partie de l’équation. Le centre devrait accueillir à terme au moins 7 000 patients.

    https://justpaste.it/8ow0p

    #santé #médecine #centre_de_santé

    • Santé : les centres de la Croix-Rouge en Ile-de-France bientôt rachetés par Ramsay Santé

      La filiale française du groupe australien devrait devenir propriétaire des six établissements de l’organisation humanitaire. Cette cession, justifiée par un déficit, suscite l’inquiétude parmi les personnels ainsi que dans les communes concernées.

      Si les négociations vont à leur terme, le logo de la Croix-Rouge devrait prochainement disparaître des vitrines de ses centres de santé franciliens. Les six établissements que gère l’association sont en effet sur le point d’être rachetés par le groupe Ramsay Santé (ex-Générale de santé, aujourd’hui filiale du géant australien Ramsay Health Care), avec qui la Croix-Rouge est en négociation exclusive. Deux sont situés à Paris, le reste dans les Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, Antony, Meudon, et Villeneuve-la-Garenne. Si le calendrier exact de la cession n’est pas connu, les deux parties évoquent le mois de juillet. Les discussions sont toujours en cours. Interrogé sur le montant du rachat, le groupe Ramsay n’a pas souhaité s’exprimer.

      Motif de cette vente : une activité déficitaire « depuis plusieurs années », selon la direction de la Croix-Rouge, qui ne donne pas de chiffre précis en raison d’un accord de confidentialité. En 2021, pour trouver un repreneur, l’association fondée par Henry Dunant avait lancé une consultation au cours de laquelle Ramsay Santé s’était positionné. La filiale française du groupe australien revendique 350 établissements à travers cinq pays (la France, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Italie), dont 130 en France. Si elle prévoit la création d’un statut associatif pour la gestion des centres de la Croix-Rouge, l’inquiétude demeure du côté des élus du personnel. « C’est un groupe privé, qui n’aura pas comme modèle économique des centres déficitaires. Comment vont-ils arriver à les rendre bénéficiaires ? », s’interrogent-ils.

      « Système à deux vitesses »

      A l’heure actuelle, les centres de la Croix-Rouge pratiquent des tarifs de secteur 1 (sans dépassements d’honoraires) pour les consultations de médecine générale. Sur les soins spécialisés, comme les soins dentaires, des dépassements « très modérés » existent, précisent les élus du personnel. Chaque année, les centres accueillent 62 000 patients, dont près de 30 % sont en situation de précarité. François Demesmay, directeur de l’innovation médicale et de l’expérience patient chez Ramsay Santé, assure que le groupe continuera à « avoir la même politique d’accueil ». « Au sein du groupe, 10 % des patients accueillis dans nos cliniques sont des patients bénéficiaires de la CMU. Ce n’est pas une population que l’on va découvrir du jour au lendemain », appuie-t-il.

      Les élus du personnel redoutent en revanche une optimisation des soins, afin de combler le déficit. Selon eux, elle se traduirait par des soins plus coûteux pour les patients disposant d’une bonne mutuelle, créant alors un « système à deux vitesses ». Une option que M. Demesmay réfute : pour ramener les comptes à l’équilibre, il indique vouloir augmenter le nombre de praticiens salariés. Quant au personnel actuel, « cette cession devra permettre de maintenir l’ensemble des emplois des établissements », souligne la direction de la Croix-Rouge.

      Eric May, vice-président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé, dit porter un regard « extrêmement réservé » sur cette cession. Précisant vouloir éviter tout « procès d’intention », il craint, tout comme les élus du personnel, un « fléchage » des patients, c’est-à-dire « une orientation des usagers du centre de santé vers un établissement lucratif Ramsay ». Si François Demesmay s’en défend, il reconnaît de possibles passerelles, d’ailleurs déjà existantes : « Il y a des endroits où on a des structures hospitalières qui ne sont pas très loin des centres de la Croix-Rouge, et où on reçoit des patients de ces centres. Mais celui qui choisit, in fine, c’est le patient. »

      « Maintenir une offre de soins »

      Dans les communes où sont situés les centres de la Croix-Rouge, le sentiment est à la prudence. A Antony, la municipalité est propriétaire des locaux qu’utilise l’association. Elle se dit prête à les mettre à disposition du groupe Ramsay Santé, « à condition qu’il s’engage réellement à rendre les services que la Croix-Rouge rendait auparavant », explique le maire, Jean-Yves Sénant (Les Républicains, LR).

      A Meudon, les murs appartiennent également à la mairie. Pour l’édile, Denis Larghero (Union des démocrates et indépendants), l’objectif est « de pouvoir maintenir une offre de soins, notamment en secteur 1, accessible à toute la population ». La ville envisage de louer les locaux à Ramsay, comme c’est actuellement le cas avec la Croix-Rouge.

      Du côté de Boulogne-Billancourt, la situation est légèrement différente, puisque la ville n’est pas propriétaire des bâtiments. En plus du centre de santé, la Croix-Rouge possède notamment un institut médico-éducatif, un Ehpad, et un espace d’accueil et de soutien pour les parents et leurs enfants en bas âge. Surpris de la cession du centre, Pierre-Christophe Baguet (LR), le maire, tente pourtant de voir le verre à moitié plein : « Ici, la Croix-Rouge est très présente et rend des services à beaucoup de Boulonnais. Si l’activité sanitaire [du centre] est maintenue, et que, grâce à ça, la Croix-Rouge peut poursuivre les autres activités sur la ville, ça me convient. »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/26/les-centres-de-sante-de-la-croix-rouge-en-ile-de-france-bientot-rachetes-par

  • Les malades d’Alzheimer ne pourront plus conduire une voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/04/12/les-malades-dalzheimer-ne-pourront-plus-conduire-une-voiture

    Ce n’est pas un poisson d’avril : l’association France Alzheimer est « surprise » de découvrir un arrêté interdisant la conduite automobile pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Pour mémoire, la Lire la suite...

    #Insécurité_routière #association #médecine #santé #sécurité_routière

  • Teva : 117 millions de dollars pour solder les litiges liés aux opioïdes en Floride Par Ricky Ben-David - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/teva-117-millions-de-dollars-pour-solder-les-litiges-lies-aux-opio

    Teva Pharmaceuticals, filiale américaine du géant israélien des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries, versera à l’État de Floride 117 millions de dollars en règlement des litiges liés aux opioïdes et fournira des traitements pour la dépendance aux opiacés, d’une valeur de 84 millions de dollars.

    La Floride a conclu un accord similaire avec CVS Health Corp. et CVS Pharmacy Inc., qui verseront 484 millions de dollars à l’État ainsi qu’à un certain nombre d’autres défendeurs, pour un total de 860 millions de dollars, accord de Teva inclus.

    Selon l’accord conclu avec Teva, les 117 millions de dollars seront versés à la Floride sur une période de 15 ans et des doses de Narcan (sous forme de spray nasal au chlorhydrate de naloxone) seront mises à disposition pendant 10 ans, a détaillé la société dans un communiqué mercredi.


    Une semaine plus tôt, Teva avait conclu un accord pour régler des litiges du même ordre dans le Rhode Island, pour un montant de 21 millions de dollars. L’accord comprenait également la fourniture de médicaments génériques – des doses de Narcan et de buprénorphine naloxone, un opioïde en comprimés connu sous le nom de marque Suboxone – pour traiter la dépendance aux opioïdes et aider à la guérison, pour une valeur totale de 78,5 millions de dollars.

    Teva a également fait l’objet de procédures judiciaires en Louisiane, en Californie, au Texas et à New York, qu’elle a choisi de traiter séparément. Ces poursuites font suite aux accusations selon lesquelles Teva et d’autres fabricants de médicaments comme Johnson & Johnson, Endo International et Allergan d’AbbVie auraient employé des techniques de marketing trompeuses minimisant les risques de dépendance aux opioïdes.

    L’État de Louisiane a affirmé que Teva et d’autres sociétés pharmaceutiques « se sont livrées à un marketing frauduleux en ce qui concerne les risques et avantages des opioïdes sur ordonnance, ce qui a contribué à alimenter la crise des opioïdes en Louisiane ». Teva a conclu un règlement de 15 millions de dollars avec cet État en septembre.

    Fin décembre, dans l’un des rares verdicts rendus parmi les milliers de poursuites judiciaires enregistrées à l’échelle nationale en matière d’analgésiques, un jury de la banlieue de New York a statué que Teva Pharmaceuticals avait activement contribué à la crise des opioïdes. Le jury avait conclu que la société pharmaceutique avait joué un rôle dans ce que l’on appelle légalement une « nuisance publique », avec des conséquences mortelles. Teva avait déclaré à l’époque qu’elle « n’était pas du tout d’accord » avec le verdict et qu’elle prévoyait de faire appel.

    Le procès de New York de 2019 contre Teva, société réputée pour ses médicaments génériques, s’était concentré sur Actiq et Fentora, deux médicaments de marque à base de fentanyl approuvés pour des patients atteints de cancer. Teva les aurait recommandés à plusieurs reprises, plus largement, et pour d’autres types de douleurs, dans une « stratégie de marketing trompeuse et dangereuse », a indiqué la plainte.

    Teva s’est déclarée intéressée par la négociation d’un accord global, comme l’ont fait d’autres sociétés pharmaceutiques impliquées.


    La société a déclaré mercredi que les règlements ne constituaient « pas un aveu de responsabilité ou une preuve d’actes répréhensibles, et qu’elle continuerait à se défendre devant les tribunaux dans les États où nous n’avons pas conclu d’accord ».

    Plusieurs sociétés pharmaceutiques et distributeurs font face à des milliers d’accusations de la part des autorités étatiques et locales, qui les tiennent pour responsables de la crise de dépendance et surdose aux opioïdes qui a frappé les États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la crise sanitaire aurait coûté la vie à près de 500 000 Américains depuis 1999.

    À travers tout le pays, autorités locales, États, tribus amérindiennes, syndicats, districts scolaires et autres groupes d’intérêts poursuivent l’industrie pharmaceutique sur la question des analgésiques.

    Le mois dernier, Johnson & Johnson et trois grands distributeurs (AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson) ont conclu un accord global d’une valeur de 26 milliards de dollars en règlement des procès ouverts les impliquant dans la crise des opioïdes.


    Teva faisait initialement partie de ce collectif qui, en 2019, avait proposé un règlement de l’ordre de 48 milliards de dollars, composé pour Teva de 250 millions de dollars en espèces et 23 milliards de dollars en fourniture de médicaments.

    L’accord global de 26 milliards de dollars a finalement été conclu sans Teva, qui a traité les poursuites au fil de l’eau, incapable de proposer davantage de liquidités, du fait d’une dette de plus de 20 milliards de dollars, comme l’avait expliqué le PDG de Teva, Kåre Schultz, en juillet dernier.

    À la mi-décembre, un juge fédéral avait rejeté l’accord de grande envergure du fabricant d’OxyContin, Purdue Pharma, visant à régler des milliers de poursuites en matière d’opioïdes.

    #téva #pharma #fraude #santé #big_pharma #médicaments #opioides #OxyContin #analgésiques #industrie_pharmaceutique #sackler #corruption #covid-19 #santé_publique #médecine #big-pharma #opioïdes #opiacés #Purdue_Pharma #Johnson&Johnson #Endo_International #Allergan #AbbVie #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #marketing

  • Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’ | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3172549/coronavirus-hong-kong-government-considering-mass

    Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’
    A source says the mass at-home testing will serve as a ‘voluntary and supplementary’ measure, and will not replace an official universal screening exercise
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    Published: 3:06pm, 31 Mar, 2022

    Updated: 5:23pm, 31 Mar, 2022
    Why you can trust SCMP
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    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee
    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee

    Hong Kong residents may be asked to take part in mass at-home Covid-19 testing via kits set to be distributed from Saturday in order to help the government better gauge the current epidemic situation, the city’s leader has said.Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor floated the possibility at her regular coronavirus press conference on Thursday after being asked whether the government still planned to pursue a controversial compulsory universal testing drive.“Since we are distributing rapid antigen tests in the anti-epidemic service bags, we would like to explore whether we can make use of this convenient and accurate tool … so that we can gauge the infection situation,” Lam said, referring to packs of supplies and medicine that will be handed out to all Hong Kong residents.Lam added that the current daily caseload, though on the decline, was still too high to conduct universal screening via government-run testing sites, noting the healthcare system was unlikely to be able to cope with the new infections the exercise might uncover.The city confirmed 6,646 new coronavirus infections on Thursday, the sixth consecutive day the caseload was below the 10,000 mark. Another 119 deaths were reported, including 17 fatalities that had not been taken into account due to a backlog.
    The overall tally of confirmed cases since the start of the pandemic stands at 1,157,415, while the total number of related deaths has reached 7,825.
    The government will begin distributing the anti-epidemic service bags – containing 20 rapid tests, 20 KN95 masks and two boxes of proprietary traditional Chinese medicine – to nearly 3 million households on Saturday. Lam said it would take about a week to hand out all the packages.
    Details of the proposed mass rapid testing exercise would be announced if and when the plans were confirmed, Lam added.A source said the mass rapid testing, which would be undertaken by residents on a single day, would serve as a “voluntary and supplementary” measure, and would not replace the universal screening exercise. The source noted that experts had suggested the best time for the universal screening would be when daily caseloads were consistently in the three-digit range.
    The government announced a suspension of the universal screening exercise on March 21. Lam said mainland Chinese and Hong Kong experts had concluded that public resources should not be spent on such an exercise when the daily caseload remained high. Instead, it should be carried out towards the end of the current fifth wave of infections.Lam later told lawmakers she did not have a crystal ball to predict when the testing could be rolled out.Jack Chan Jick-chi, acting secretary for home affairs, told a radio programme on Thursday that each Hong Kong household would be entitled to one package of supplies, assuming it had three to four members, while larger ones would be allowed to collect additional kits as needed. Special arrangements would be made for people sharing living spaces in subdivided units.He added that volunteers and civil servants deployed to package and distribute the kits would be required to be vaccinated and to conduct rapid Covid-19 tests before performing their duties.
    At Thursday’s press conference, Lam also said Covid-19 patients from elderly care homes with mild or no symptoms could be sent directly to government isolation centres rather than the emergency wards of public hospitals. The move was aimed at relieving pressure on the city’s overburdened public healthcare system.Among the six isolation facilities, the Kai Tak Holding Centre is the largest, with 1,200 beds. All the facilities are able to prescribe the oral anti-Covid drugs molnupiravir and Paxlovid.
    Traditional Chinese medicine practitioners dispatched from the mainland would also be on hand to treat symptoms and facilitate patients’ recovery, Lam said.Meanwhile, the city will lift flight bans on nine high-risk countries on Friday to allow fully vaccinated Hong Kong residents to return. The quarantine period for ­arrivals to the city will also be slashed from two weeks to one, provided they test negative on their sixth and seventh days of isolation.Lam said on Thursday that an interdepartmental meeting would be conducted to ensure that testing and transport for new arrivals went smoothly, after noting the day before that the number of incoming travellers was expected to jump from around 300 a day to some 2,000.
    “We have made full preparations for their return, we hope they have a pleasant trip back to Hong Kong,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#frontiere#circulation#depistageuniversel#circulationthérapeutique#medecinetraditionnelle#medecinechinoise#retour#resident

  • Plus de 90.000 euros d’aides à l’installation pour passer d’un désert à l’autre : un couple de médecins créé la polémique | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/demographie-medicale/72962-plus-de-90000-euros-d-aides-a-l-installation-pour-passer-d-un

    Un couple de médecins généralistes qui était installé dans un village de la Sarthe a fermé son cabinet pour en ouvrir un autre dans la Manche, empochant au passage 93 000 euros d’aides à l’installation de la CPAM.

    La maire de Fresnay-sur-Sarthe ne décolère pas. Si Fabienne Labrette-Ménager avait été prévenue du du départ de deux des quatre médecins généralistes de la commune (2.900 habitants), prévu le 15 décembre 2021, par le biais d’une affiche apposée au cabinet, elle s’imaginait que les deux praticiens sexagénaires "partaient en retraite" après 25 années de bons et loyaux services dans le village. "Je savais qu’ils avaient acheté une maison en Normandie", témoigne-t-elle dans les colonnes de Ouest France.

    Mais les deux généralistes sexagénaires avaient un tout autre projet en tête : celui de rouvrir un cabinet à Saint-Vaast-la-Hougue (1.712 habitants), un village de Manche, lui aussi situé dans une zone sous-dense.

    Ce qui fait polémique, c’est le montant des aides à l’installation versées par la CPAM de la Manche au couple : 93 750 euros. "Comment l’Etat peut-il accepter de verser 100.000 euros à des médecins qui ont déserté un territoire sous-doté pour s’installer deux mois après à une centaine de kilomètres", s’insurge sur Facebook la maire de Fresnay-sur-Sarthe, qui se trouve désormais démunie face aux "2.500 patients" qui se retrouvent désormais sans médecin traitant. "Je suis en colère car je me fais engueuler", lance-t-elle dans Ouest France.

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans La Presse de la Manche, Gilbert Doucet, le maire de Saint-Vaast-la-Hougue, exprime quant à lui son soulagement de voir deux généralistes prêter main forte à l’unique médecin de la commune depuis février. "C’était presque inespéré. Quelques mois plus tôt, en août 2021, on risquait de se retrouver sans médecin dans la commune. L’un d’entre eux a pris sa retraite et le second hésitait à le faire. On était au pied du mur", témoigne-t-il. Quant aux aides perçues par le couple de nouveaux venus, il les juge nécessaire pour compenser leurs frais d’installation et le temps que prend la constitution d’une nouvelle patientèle.

    une belle et longue préretraite dorée donc...
    toujours pas réussi à piger comment un « médecins traitant » supposé participer à la coordination des soins peut comptabiliser 1000 à 2000 patients (et plus ?)

    #médecine #médecins #CPAM #déserts_médicaux

    • En médecine spécialisée c’est pire : dans la Sarthe justement, il y a aujourd’hui 1 dermatologue pour 70 000 habitants.
      Le nouveau protocole élaboré entre la CPAM Sarthe et les 6 dermatos prévoit que pour avoir un premier avis sur un naevus (grain de beauté) le patient rencontrera un·e infirmier·e qui réalisera des photos. L’avis du médecin (ou plutôt du logiciel d’I.A.) est rendu à partir des ces clichés. Le tout pour la modique somme de 45€ avec une prise en charge CPAM de... 0€.
      Elle est pas belle la vie rurale ?

  • How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong | Hong Kong | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/mar/28/covid-china-hong-kong
    https://i.guim.co.uk/img/media/74eace71692be6d33cfb0f3ce882530bafac3827/0_107_3275_1964/master/3275.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    How Covid helped China tighten its hold on Hong Kong
    Doctors from the mainland are treating patients and Chinese workers are building hospitals as Beijing’s presence is felt like never before
    Traffic is busier than usual in Lok Ma Chau, a village on Hong Kong’s northern border. Heavy-duty trucks shuttle mainland Chinese workers to and from the wetland district, where they are building a makeshift hospital to treat Covid-19 patients.The hubbub would have been unimaginable a year or even a month ago. The Asian financial capital is separated from the southern Chinese city of Shenzhen by a winding river. But in early March, a makeshift bridge linking the two cities was erected. Satellite images show the foundations of the structure being laid days before the Hong Kong government announced the project.
    Since its opening, the two-lane crossing in Hong Kong’s northernmost district has emerged as a physical manifestation of the shrinking space between Beijing and the semi-autonomous territory, and that gap has closed faster than ever during the pandemic.A former British colony, Hong Kong was returned to China in 1997 under the “one country, two systems” arrangement negotiated with Britain. The framework allowed the city to preserve rights and freedoms not afforded across the border for 50 years, enabling its rise as a global, freewheeling hub in the heart of Asia.
    Government workers in protective gear on a Hong Kong street this year
    Hong Kong Covid crisis: why is the death rate so high?Yet Beijing has attempted to bring the territory under its wing since then.A visitation scheme introduced in 2003 made it easier for mainland Chinese travellers to come to Hong Kong. In 2012, with Beijing’s support, Hong Kong proposed a patriotic education curriculum, which triggered citywide protests.Then in 2020, the national security law, a response to large-scale demonstrations that broke out in 2019, was passed by Beijing’s top legislature and enacted in Hong Kong a year later without being reviewed by local lawmakers. Scores of veteran pro-democracy activists have been arrested under the law.But it took a pandemic – specifically, Covid-19’s highly transmissible Omicron variant – for Beijing’s presence in Hong Kong to be felt in ways like never before.
    In late February, Hong Kong announced that it would invoke an emergency ordinance so the city could “draw on [the] mainland’s support” and “undertake key anti-epidemic projects at full speed”, a press release read.
    At a treatment facility set up in the cavernous AsiaWorld-Expo convention centre, elderly patients are now being tended to by mainland Chinese doctors and nurses. Under the emergency laws, the medical staff were able to bypass licensing exams and registration procedures normally required for staff who aren’t trained locally. Authorities said computers for recording patient information had been changed from English to Chinese to accommodate them.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid.Hong Kong’s chief executive Carrie Lam has said the territory ‘cannot let existing laws stop us from doing what we should do’ during Covid. Meanwhile, Hong Kong’s chief executive, Carrie Lam, announced during a coronavirus press briefing on Friday that the city would be distributing rapid test kits, face masks and a traditional Chinese medication – Lianhua Qingwen – to households, donated by the mainland.
    The medication, which has been registered with the city’s pharmaceutical board, has been flagged by health authorities in Singapore and the US for being advertised with unsupported claims.“Beijing has been trying to mould Hong Kong into another [Chinese] city,” says Lynette Ong, a political science professor at the University of Toronto. “The Covid crisis gives them a legitimate reason to do so.”Besides the construction of a Covid-19 hospital in Lok Ma Chau, mainland China has already assisted Hong Kong with the building of five other isolation facilities for patients with mild or no symptoms. China and Hong Kong are among the last places in the world that still isolate or hospitalise Covid patients who are in a stable condition.
    Infrastructure projects in Hong Kong typically involve construction firms submitting tenders to compete for billion-dollar contracts. But all of the facilities being built with mainland aid have been handed over to Chinese State Construction Engineering, a state-owned company.At an opening ceremony for the newest centre in the northern district of Yuen Long, top Hong Kong officials stood at attention as a video of toiling construction workers, portrayed as worked-to-the-bone heroes, played before them. A song in Mandarin, instead of the Cantonese language spoken in Hong Kong, played in the background.“The scale and speed at which these projects were finished is unprecedented,” Hong Kong’s leader Lam said at the Thursday ceremony. “This will go down in the history of Hong Kong’s Covid-19 fight.”
    Lam is used to talking about the crisis in terms of conflict. “In an environment as urgent as this, we cannot let existing laws stop us from doing what we should do … this is not the mentality for fighting a war,” she said in February.Jeffrey Wasserstrom, a history professor at the University of California, Irvine, says “there was once a chasm separating what takes place in Hong Kong from what takes place across the mainland border”. That chasm is getting smaller.
    Under the national security law, spaces like independent newsrooms, universities and civil society groups have felt a chill as Beijing seeks to integrate Hong Kong further into its fold.And as Hong Kong prepares to welcome a batch of traditional Chinese medicine practitioners to staff treatment facilities and open more isolation camps built by mainland workers, the assimilation is now playing out more publicly than ever.
    “The way that Covid has been handled by the Hong Kong authorities has demonstrated that the ‘one country, two systems’ concept is a pale shadow of what it once was,” Wasserstrom says.

    #Covid-19#migration#migrant#chine#hongkong#sante#zerocovid#securite#politique#frontiere#chinecontinentale#medecinechinoise#circulationtherapeutique

  • L’avènement de la médecine scientifique, en fournissant une base expérimentale et factuelle solide à la médecine, a été un changement de paradigme radical. La validité de ce nouveau paradigme repose toutefois sur la fiabilité des données issues des essais cliniques. Or, la plupart de ces essais sont menés et interprétés par l’industrie pharmaceutique, avant d’être, ensuite, présentés par les universitaires.
    Or, les fuites récentes de documents confidentiels de l’industrie pharmaceutique ont montré à quel point les essais cliniques parrainés par l’industrie sont biaisés.
    Tant que ce problème ne sera pas réglé, la médecine scientifique sera une illusion.

    [EN] https://www.bmj.com/content/376/bmj.o702

    #medecine #industrie #triche #fakescience #corruption

  • Casino accusé « d’atteinte à la santé » de ses salariées
    https://disclose.ngo/fr/article/casino-brise-sante-femmes

    Des documents confidentiels obtenus par Disclose dévoilent la violence subie par les premières lignes du géant Casino. Face à l’inaction de la direction, une expertise indépendante a été déclenchée dans les 400 supermarchés et hypermarchés du groupe. Lire l’article