Après une campagne de presse ahurissante, et une double page dans Libération signée Willy Le Devin, Juan Branco a été innocenté par le Barreau de Paris, selon les informations auxquelles nous avons eu accès.
Il se trouve que l’accusatrice, Eva Lecomte, était en fait une employée d’Havas « envoyée » afin d’intégrer son cabinet. Celle-ci, tenez-vous bien, a immédiatement tenté un « kompromat » en se disant exploitée et moralement harcelée au bout de… moins de deux mois d’expérience, avant de se faire recruter au cabinet d’un ministre d’Emmanuel Macron, Christophe Béchu. Drôle de point de chute pour quelqu’un qui s’était présentée comme « prête à tout pour la cause ».
L’affaire est tellement grossière qu’elle pourrait prêter à rire, si ce n’était du fait de la complicité de la presse, des institutions, mais aussi de faux alliés. C’est ainsi que Eva Lecomte a été défendue par rien de moins que la présidente d’Anticor, Elise Van Beneden, et Denis Robert, furieux que Juan Branco ait révélé leurs liens avec un milliardaire, Hervé Vinciguerra.
La procédure, grâce à leur appui, a duré un an et demi, et a été lourdement publicisée avec les conséquences que l’on imagine. (...)